Anastasia ne s'attendait pas à ça ; elle pensait l'autre esclave bien plus calme et obéissante : or celle-ci sembla soudain perdre complètement son sang froid et arracha la verge aux attentions de sa jeune concurrente. Celle-ci lui jeta un regard interrogateur ; Cyscek, lui, ne semblait pas avoir apprécié l'initiative. Il indiqua sèchement à sa soumise de lâcher prise, ce qu'elle fit immédiatement. La jeune recrue ressentit un étrange malaise en se relevant. Elle ne regardait ni son maitre ni la brune, préférant fixer un pied du lit. Elle avait un peu honte, comme une enfant qui aurait tenté de faire du mal à sa camarade pour ensuite se sentir submergée par la honte lorsque, enfin, celle-ci aurait fondu en larmes. La jeune succube ne voulait blesser personne, au fond, elle voulait juste... Cyscek. Elle voulait qu'il la préfère entre toutes. Elle hocha la tête pour signifier à son maitre qu'elle avait bien compris la leçon qu'il entendait lui enseigner. Leçon qui, de toute manière, avait tendance à se répéter. Théoriquement parlant, il y avait bien peu à assimiler...
Cora fut jetée sur le lit et, pendant un instant, Anastasia crut que l'esclavagiste allait la battre. Son pouls s'emballa ; elle voulait s'interposer, mais elle n'osait rien dire, subjuguée par la violence et l'autorité de Cyscek. Non pas qu'elle eut simplement peur d'être frappée, mais toutes les paroles de désaccord qui pouvaint lui traverser l'esprit restaient naturellement bloquées au fond de sa gorge. Elle ne s'imaginait pas lui opposer le moindre refus, à quelque sujet que ce soit, aussi elle ne fit rien d'autre que lever un regard effrayé sur lui.
"Installe toi au dessus d'elle.
- Uh !"
Elle avait à nouveau hoché la tête, produisant une simple et discrète onomatopée d'approbation, comme une enfant empressée d'obéir à son professeur. Elle se mit à quatre pattes au dessus de sa compagne d'infortune, sur le buste de laquelle sa jupe noir et son tablier retombaient doucement. Le stress faisait battre son cœur, et elle regardait le marchand avec inquiétude tandis que celui-ci les contournait, les menaçant de son sexe dressé et nu. Et déglutit, et ses bras tremblaient un peu lorsque le mâle se plaça derrière elle, mais son bas ventre se délectait déjà, par anticipation, de ce qui allait suivre. Elle n'avait sûrement pas de raison d'avoir peur, après tout. Elle avait donné à l'esclavagiste ce qu'il attendait, et ce n'était certainement pas d'elle qu'il pourrait vouloir se venger...
L'épais membre écarta ses lèvres se fit un passage dans son intimité. La petite soupira de plaisir et cambra légèrement le dos pour ajuster sa position : c'était comme ça que le marchand voulait la voir, supposait-elle, mais elle n'avait pas vraiment à se forcer. Elle avait simplement à se laisser aller. Cela lui aurait presque paru naturel... si seulement ses cuisses n'avaient pas été pas écartées au dessus du visage de sa rivale.
Cette dernière ne pouvait rien voir d'autre que les pénétrations sauvages que son maitre infligeait à la rousse... et comment détacher son regard d'un spectacle si désolant ? Le sexe de son maitre disparaissait et réapparaissait avec régularité dans les chairs d'Anastasia, et ses hanches se collaient et se décollaient du postérieur rebondi en claquant de manière obscène... ce claquement mis à part, Cora ne pouvait entendre que les halètement de la jeune fille et les grognements de son maitre. Ces deux là copulaient comme des animaux, sans la moindre retenue. La femelle surtout, était d'une indécence rare. Elle gémissait comme si elle n'aimait rien de mieux que sentir ses fesses frappées par les grandes mains du maitre. Ça n'était même plus des gémissement ; qu'était-ce ? Des râles agonisants ? Son entre-jambes ruisselait de son miel qui donnait à ses grosses lèvres un aspect luisant, comme pour démontrer la sincérité de ses vocalises.
L'humiliation et la jalousie étaient proches de tirer des larmes d'impuissance à Cora qui sentait pourtant sa respiration s'emballer... Le pénis de son maitre se retirait parfois pour approcher son visage, faisait briller d’espoir les yeux de la soumise... mais c'était toujours pour s'éloigner immédiatement, pour replonger dans la chatte béante de cette petite pute. Chaque bruit de claque était suivi d'un hurlement d'extase ; était-elle vraiment nouvelle ? Cora avait rarement vu des esclaves se soumettre avec autant d'enthousiasme à un tel traitement. Et son maitre semblait prendre tellement de plaisir, lui aussi... l'esclave délaissée se mordit la joue pour refouler ses émotions.
Cyscek respirait de plus en plus puissamment à mesure qu'il s'enfonçait à répétition dans les entrailles de la belle ; plus son excitation montait, plus il se montrait rustre, et plus sa victime semblait comblée... finalement, dans un râle, le mâle se déversa sur le pubis de son amante qui continuait à geindre de bonheur...
Mais la petite n'avait visiblement pas eu le temps de jouir : elle attendait en tremblant, cul tendu, poussant des demi-gémissements comme si elle suppliait qu'on l'achève. Cette petite salope avait complètement perdu son sang froid. Elle ne pensait plus qu'à une chose : l'extase qui guettait son corps. La brune connaissait elle même assez bien l'ivresse que pouvait ressentir son adversaire. Cyscek la lui avait faite sentir mainte et mainte fois... elle savait qu'il n'existait pas d'émotion plus étourdissante que celle qu'on pouvait ressentir en courbant l'échine devant un homme tel que leur maitre...
Sur l'ordre de celui-ci, Cora remonta son corps pour que son visage se trouve face au sexe souillé de la demoiselle. Elle posa les deux mains sur la croupe rendue rouge et brulante par les coups, son cœur frappant follement ses côtes. Elle pouvait sentir l'apprentie esclave vibrer entre ses doigts alors qu'elle approchait son visage pour superposer leurs lèvres. Anastasia eut comme un sursaut à ce contact, et Cora se sentit grisée par la sensation de pouvoir que lui donnait ce cunnilingus forcé. Elle passa plusieurs fois sa langue dans la fente de sa victime, récoltant avec soin ce que son maitre avait laissé ; ça n'était pas la première fois qu'elle goutait à sa semence, bien sûr, mais c'était la première fois que la saveur d'une femme s'y mêlait. La jeune femme frémissait sous ses coups de langue en couinant misérablement. Si elle le souhaitait, Cora aurait pu la faire jouir en quelques secondes... allait-elle s'y décider, d'ailleurs ? Son maitre n'avait rien précisé à ce sujet. Elle s'attarda sur les contours du sexe, s'assurant que ceux-ci soient impeccablement nettoyés... puis, n'y tenant plus, colla ses lèvres au clitoris turgescent et aspira ce dernier dans sa bouche. Anastasia réagit immédiatement : elle se tordait comme un vers en gémissant son plaisir. Cora résista à l'envie soudaine de planter les ongles dans sa chair et de la mordre jusqu'à l'excision... elle la faisait hurler, cette garce, mais ça n'était pas assez. Une partie d'elle voulait l'entendre pleurer, la rabaisser plus bas encore. Elle se retenait, à grand peine, car son maitre ne pardonnerait pas une nouvelle insubordination, et se contentait de sucer toujours plus fort le bout de chair par lequel elle dominait.
Elle quelques secondes, la succube explosa ; s'en était trop, elle en avait presque mal, cette succion était bien trop intense pour être supportable. Le plaisir lui venait par décharge et elle se convulsait, resserrant les doigts et les cuisses dans un sursaut incontrôlé ; il fallait que son plaisir se calme, qu'il retire son aiguille... Son orgasme l'avait jetée sur le flan, ses deux mains agrippant la robe de de Cora. Ses côtes se soulevaient à un rythme effréné mais décroissant tandis qu'elle retrouvait ses esprits.
Elle rouvrit les yeux et regarda autour d'elle. Quelque chose clochait... la douce torpeur qui la prenait de manière irrésistible après chaque orgasme ne venait pas ; au contraire, à mesure qu'elle se calmait, elle reprenait conscience d'elle même et de son environnement. Comme si elle venait de se réveiller dans un endroit inconnu, elle pivota la tête de droite à gauche pour regarder autour d'elle en battant des cils. Elle ne perdait pas conscience, vraiment.
"Qu'est-ce que... pourquoi ?..."
Bonne question. Et pendant qu'elle se la posait, une langue suave parcourait ses fesses, terminant de nettoyer les projections de sperme que Cyscek avait laissées.