Elle se positionna comme il lui avait ordonné, vibrant d'impatience. Par desus son épaule elle lui lançait des regards plein d'amour et de dévotion, jusqu'à ce qu'il vienne se coller à elle, son bassin et son sexe frottant contre son arrière-train à elle.
"Dis moi tes fantasmes ..."
Elle pouvait à nouveau sentir son souffle sur elle, derrière son oreille, sur sa nuque... elle laissa échapper un grognement extatique en se tortillant de plaisir. Elle aurait voulu qu'il reste là, tout près, doux comme l'était à l'instant... mais il s'éloigna à nouveau pour abaisser sa culotte. Elle fut presque honteuse lorsqu'elle sentit, alors qu'il quittait son entre-jambe, à quel point le tissu était moite. Tout comme elle restait à la fois un peu gênée et excitée d'exposer son intimité de manière aussi crue... Ces sentiment furent bien vite chassés.
La bouche de Cyscek vint dévorer son entrée, lui arrachant un cri de surprise : puis elle soupira sous ses coups de langue qui s'approchaient de plus en plus de sa zone sensible, finissant par en prendre possession, la faisant haleter de bonheur.
Entre temps, elle avait vaguement passé en revue ses fantasmes : elle en avait à la pelle, surtout depuis qu'elle avait débarqué sur Terra. Elle baignait dans un monde fantastique où elle devait sans cesse retenir ses pulsions et où tout stimulait l'imagination... elle écarta d'emblée les fantasmes qui ressemblaient à des rêves de jeune fille : "être sauvée d'un dragon par un chevalier ( qui lui faisait ensuite l'amour alors qu'elle était encore enchainée à son rocher comme offrande pour la bête )", ça n'était certainement pas le genre de récit qu'attendait le marchand, à cet instant. D'autant que, comparé à la situation actuelle, cette fantaisie semblait presque chaste. A vrai dire, une idée qui l'obsédait depuis plusieurs semaines s'était tout de suite imposée à elle, mais elle ignorait si elle oserait lui en faire la confidence...
C'était une énième réécriture de la même rêverie, qui l'obsédait depuis le début de sa puberté. Être mise, contre sa volonté, au service d'un homme puissant, qui se distrairait en lui faisant subir les pires sévices et la récompenserait lorsqu'elle se comporterait bien. Cet homme avait récemment pris le visage du Seigneur Kraftenpurmf, à l'allure et aux manières bien plus élégantes que son patronyme. Elle ne l'avait rencontré qu'une fois, à vrai dire, en lui portant un message pour le compte de son employeur, mais elle s'était tout de suite sentie subjuguée par son charisme.
"J'imagine, parfois..."
souvent, en réalité...
"Le seigneur Kraftenpurmf... me mettre à son service... je commet une énorme maladresse dans sa demeure, et pour me punir... il fait de moi sa propriété..."
Sa voix, hésitante, se faisait de plus en plus haut perchée et précipitée, alors que les coups de langues s'intensifiaient sur son sexe. Elle écarta de plus belle ses cuisses et se cambra un maximum, pour faciliter l'accès à ses chairs sensibles.
"Je dois le servir comme bon lui semble... il me passe un collier, me force à... à le sucer... il me récompense quand je suis obéissante... il me force à le supplier quand il me donne tu plaisir avec ses doigts..."
A mesure que son récit avançait, elle en éprouvait une sorte de plaisir coupable, semblable à celui qu'elle avait ressenti en se déshabillant devant lui. Sa respiration se fit de plus en plus saccadée, tout comme ses paroles qui semblaient quitter ses lèvres dans une urgence désespérée.
"Il me force à le regarder faire l'amour à son épouse, alors... alors je me caresse en regardant... ou bien... ou bien il me montre à ses amis... il me fait marcher à quatre pattes devant eux... nue... je dois leur tendre mes fesses, et leur montrer... tout ce qu'ils veulent voir... ils peuvent me toucher car je leur appartiens... je peux sucer ceux que je préfère... je... je ne veux que les contenter, je reçois leur sperme... sur le visage et je les remercie... et ils me caressent la tête pour me féliciter... il me baise devant eux... ou il m'offre... et je dois tous... les satisfaire... ils me prennent à tout de rôle... ou par deux... je les supplie de continuer... oui mes seigneurs je suis à vous, je suis votre chose, j'aime vous sentir en moi soulagez vous dans ma chatte, je veux vous servir !"
Sa voix avait gagné en intensité, et elle finit son monologue en criant presque, submergée par l'excitation et l'ivresse. Cyscek continua à cajoler son intimité, faisant lentement enfler son plaisir, puis se retira pour se mettre en position de la pénétrer : elle laissait échapper un petit gémissement d'impatience, sentant le gland de son maitre glisser entre ses lèvre et s'arrêter juste avant d'être vraiment en elle.
"Vas y, empale toi.
- Oui..."
Encore et toujours ce murmure à son oreille qui la faisait frissonner... elle porta ses hanches en arrière, s'asseyant sur l'imposante verge qui glissa sans difficulté dans son antre, jusqu'à la combler totalement. La succube poussa un doux râle de satisfaction en remuant lentement du bassin en se contorsionnant pour chercher le regard de son amant. Elle lui saisit doucement le poignet et lui amena la main jusqu'à l'un de ses seins, le fixant d'un air presque timide, comme si elle demandait son autorisation pour effectuer ce geste. Elle continuait de bouger, à un rythme de plus en plus rapide, quitter son homme des yeux : la position était inconfortable, et elle ne pourrait pas la tenir éternellement, mais elle voulait un baiser... sensuel, fougueux, brutal, qu'importe, elle voulait sentir leurs bouches fusionner à nouveau, avoir le sentiment qu'il lui vouait une quelconque tendresse.
"Embrassez moi..."
Non, ça n'était pas suffisant. Il n'accepterait pas qu'elle lui donne des ordre.
"S'il vous plait... maitre !"