Mélinda n’avait à aucun moment menti sur Katya. La jeune neko était une véritable poupée en porcelaine. Elle aimait le sexe, et elle aimait même la violence... Mais sans la paniquer. On pouvait la fesser, on pouvait lui pincer les seins,
évidemment la sodomiser... Mais sans la heurter ! Katya était paradoxale, certes, mais c’était là le lot de tout être humain, non ? Elle était en tout cas une fragile peluche, très belle, mais dont il fallait prendre soin. Et il suffisait de voir sa confiance et son naturel pour constater que Mélinda l’appréciait beaucoup. Autrement dit, laisser Matthieu s’en approcher sans surveillance était aussi le signe de la confiance que Mélinda portait au jeune homme, car, s’il se transformait en Lycan, Katya risquait bel et bien de paniquer, et de déchirer les cœurs en
pleurant !
Fort heureusement, Katya ne fit pas attention au subit grognement de son partenaire. Yeux clos, elle ronronnait délicieusement, se transformant en une petite turbine à réaction. Le potentiel de sympathie et de mignonnerie qu’elle dégageait en ce moment crevait le plafond ! Ronronnant, elle griffait involontairement le torse de Matthieu en s’appuyant dessus, même si ses gants fins et délicats atténuaient un peu l’effet de ses petites griffes... Griffes qui étaient d’ailleurs régulièrement limées pour être les moins tranchantes possibles.
«
Nyyyyuuuu... Mrrraaaaawwww... Haaaaaaaannn... Nyyyyuuuu... !! »
De longs et aigus miaulements de plaisir s’échappaient des lèvres de Katya, entrecoupant ses cris et ses gémissements. Elle mouillait abondamment, continuant à danser sur sa queue, sur cette délicieuse verge qui remontait joyeusement en elle.
Nyu ! Nyu ! Quel plaisir ! Foi de neko, Katya débordait de plaisir en ce moment ! là, oui, comme ça, haaa... Très spontanée, et très sincère dans son approche, Katya adorait profondément le sexe, elle adorait sentir une verge en elle, presque autant que les câlins, si ce n’est plus ! Il fallait bien avouer que, avec l’éducation de sa Maîtresse, Katya avait vite appris à adorer ce que sa Maîtresse appelait les «
gros câlins ».
Et un
gros câlin, c’était très précisément ce que Katya voulait ! C’était tout ce qu’elle souhaitait, et elle ronronnait doucement sur place, mouillant avidement sur la queue de son partenaire. Mathilde n’osait même pas la toucher, et Katya n’hésita pas à se pencher en avant, venant embrasser copieusement sur les lèvres son partenaire, faisant durer le plaisir.
«
Nyaaaaawwww, c’est si booon, mraaaawww... »
Katya continuait à ronronner furieusement, jusqu’à atteindre, à son tour, l’orgasme... Elle expulsa de belles quantités de mouille en fermant les yeux, et se pinça les lèvres, rougissant fortement en
se relâchant. Et... Et... Oh, oh, quel plaisir ! Elle jouit copieusement, sombra pendant quelques secondes, avant de reprendre peu à peu ses esprits. Katya sentait en elle un long frisson de plaisir la traverser, remontant le long de son échine.
C’était une sensation très agréable, qui l’amena à planer un peu, frétillant des oreilles, avant que Matthieu ne se rappelle à elle, lui demandant si elle n’avait pas un sous-vêtement
«
Hmm... J’ai la tenue idéale pour toi ! »
Et Katya s’empressa d’aller chercher un nouveau sous-vêtement, qu’elle récupéra dans ses affaires : une
belle culotte rose à dentelle, mais dont la surprise était le dos de la culotte, puisqu’il y avait...
Une belle ouverture en forme de cœur.
«
Regarde ! C’est parfait, non ? Comme ça, tu pourras garder ta culotte devant Maîtresse... Chaque fois que je l’enfile, je sens qu’elle me fera un gros câlin, comme ce qu’on vient de faire tous les deux ! »
Et c’était là une fantastique nouvelle, non ?