[Nexus] Relations internationales

NEXUS
RELATIONS INTERNATIONALES

À titre de préambule, j’aimerais préciser plusieurs choses :

• Bien que ce complément ait été pensé et écrit de manière à pouvoir être lire de manière autonome, il s’inscrit quand même dans le prolongement de la fiche d’Elena Ivory ;
  
• Ce complément de script s’inscrit également dans le prolongement du précédent complément de script sur Nexus. Mis à part quelques éléments mineurs, comme l’âge de la Reine, de 14 ans dans le premier complément, l’essentiel des informations figurant dans le premier complément ne sont pas contredites par le présent complément ;
  
• Ce complément est lié au complément de script concernant les aspects géopolitiques de Nexus. Les deux ont été rédigés en même temps, mais, pour une meilleure présentation, ils ont été séparés.

La puissance militaire de Nexus n’exclue nullement, pour ce dernier, de bénéficier d’alliés, ou d’ennemis. En voici une liste. Cette dernière n’est évidemment pas exhaustive, et ne prétend pas à l’être. Si vous désirez rejoindre cette liste, soit comme ennemi, soit comme allié, ou comme puissance neutre, n’hésitez pas à me le dire.

ALLIÉS

Les alliés ne sont pas forcément des alliés militaires. Bon nombre d’alliances conclues avec Nexus se font uniquement dans le cadre de relations économiques, afin de devenir des partenaires privilégiés. L’incertitude du devenir de la guerre entre Nexus et Ashnard conduit en effet certains États à opter pour la carte de la prudence, et à refuser de s’impliquer. Il en résulte qu’un État, stratégiquement neutre dans le conflit entre Nexus et Ashnard, peut malgré tout être considéré comme un allié aux yeux de Nexus.




LE BOSQUET DES HAUTS-ELFES

Le Bosquet des Hauts-Elfes, aussi appelé la Sylve, est assurément l’un des plus beaux endroits de Terra. Il s’agit d’un immense arbres, gigantesque, s’étalant au beau milieu d’un lac, un lac si vaste qu’il a l’apparence d’une mer. Visible à des kilomètres à la ronde, le Bosquet est, depuis des temps immémoriaux, le refuge d’un important peuple d’elfes, connu comme les Hauts-Elfes, par opposition, selon eux, aux elfes s’étant rapprochés des autres espèces, notamment les humains.

La Sylve constitue depuis de nombreuses années un allié de Nexus solide, aussi bien sur le plan économique, que militaire. L’Arbre sylvain est un immense écosystème dont les branches produisent continuellement des créatures sauvages particulièrement redoutables, que les druides et les chamans elfiques apprivoisent, afin de renforcer leurs armées. Allant du simple loup à de redoutables dragons, en passant par les wyverns, le Bosquet est un véritable vivier offrant une multitude de créatures n’hésitant pas à se battre quand les intérêts de la Sylve sont menacés. Le Bosquet compte aussi sur de redoutables Tréants, des arbres animés qui s’avèrent particulièrement efficaces.

Le Bosquet des Hauts-Elfes est dirigé par une autorité séculière et cléricale. Le pouvoir séculier est assuré par le Roi, l’actuel Roi étant Thamir, un elfe assez hostile envers les humains, mais qui fait preuve d’une grande sagesse, et d’une grande maîtrise de soi. Le pouvoir clérical est représenté par de puissants mages vivant dans les hauteurs du Bosquet, les Judicateurs. Le plus influent d’entre eux est appelé Judicateur Suprême, et s’appelle Althuis. Les Judicateurs représentent l’Ancien Temps. Les Hauts-Elfes croient en effet venir d’un continent mythique, situé au-delà de la mer. Les Judicateurs auraient guidé le peuple des elfes jusqu’au Bosquet, un refuge, jusqu’à ce que le temps soit un jour venu, pour eux, d’y retourner, et d’y mourir. La plupart des Hauts-Elfes croient à cette légende, et pensent que, quand leur temps sera définitivement fait sur Terra, ils s’en retourneront vers leur monde natal.

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Le Bosquet des Hauts-Elfes

Le Bosquet est une véritable organisation sociale se découpant en trois niveaux :

• La strate inférieure, les Racines, regroupe la ville elfique. On y trouve le port, ainsi que la plupart des infrastructures militaires de la Sylve. Plusieurs petites îles, minuscules, bordent également les Racines, et on peut notamment y trouver le Cercle de Pierres, abritant les druides de la Sylve, qui sont des espèces de mages spécialisés ayant pour fonction d’apprivoiser les animaux du Bosquet. Le bâtiment le plus remarquable des Racines est sans aucun doute le Sanctuaire des Dragons, une sorte de structure circulaire brillant perpétuellement d’énergie, et qui permet de nourrir les Racines du Bosquet en énergie magique, afin que l’arbre puisse enfanter des dragons. L’Alcôve des Tréants est également une place admirable, d’où les Hauts-Elfes organisent de complexes rituels afin d’animer les arbres. Par ailleurs, on trouve également quelques tavernes, des quais, des entrepôts, des ateliers d’archerie, et quelques élégantes forges ;
  
• La strate intermédiaire, le Tronc, est une succession de monte-charges, d’escaliers taillés dans le bois, et de couloirs qui s’enfoncent dans l’écorce du Bosquet. On y trouve les quartiers d’habitation des Hauts-Elfes, ainsi que le Palais du Roi. La première pièce du Palais est le trône royal, où siège Tharim, le Palais s’enfonçant ensuite dans l’Arbre. C’est le cœur administratif du Bosquet, et l’endroit d’où Tharim préside. Au-delà, nul ne peut s’aventurer dans les hauteurs du Bosquet, sans l’autorisation expresse du Roi ;
  
• La strate supérieure, les Branches, est un endroit interdit aux étrangers, et même les Hauts-Elfes ne peuvent s’y rendre aisément. C’est une zone très sauvage, où rôdent quantité d’animaux, et où la lumière du soleil peine à traverser l’épais feuillage du Bosquet. Cet endroit abrite la demeure des Judicateurs, et c’est ici qu’éclosent tous les animaux du Bosquet, notamment les dragons verts de la Sylve, et les redoutables dragons d’émeraude.

Par ailleurs, la Sylve abrite aussi quantité de créatures enchantées : fées, nymphes, dryades, et licornes, y pullulent joyeusement, dans une saine harmonie.

La Sylve constitue ainsi l’un des principaux alliés de Nexus, et sollicite traditionnellement l’aide du Griffon pour venir à bout des velléités des Drow.

PERSONNAGES LIÉS À LA SYLVE

• Althuis, Judicateur Suprême. Ce sage elfe, vivant depuis des millénaires, est un mage elfique qui se livre parfois à des consultations. C’est par exemple lui qui a permis à Nöly Ivory, mère d’Elena Ivory, de réaliser qu’elle faisait l’objet d’un empoisonnement. Très érudit, Althuis est un personnage très apprécie, autant des Hauts-Elfes, que des autres peuples ;
  
• Thamir, Roi de la Sylve. Thamir est Roi depuis maintenant plusieurs années. Sage et avisé, il fait preuve d’un entêtement qui peut parfois poser problème. Peinant à remettre en cause ses propres jugements, Thamir est également légèrement raciste à l’égard des autres races, ce qui ne l’empêche toutefois pas de participer à des rendez-vous diplomatiques, ou à distribuer de sages conseils ;
  
• Nyzaël, sœur du Roi Thamir, et élève du Judicateur Althuis. Cette belle elfe est une magicienne assez talentueuse, qui connaît très bien l’entêtement de son frère. Nyzaël adore le Bosquet, mais, comme bien des elfes, rêve aussi de voyager dans le monde. Elle est actuellement conseillère magique auprès de la Reine Elena Ivory, mandatée par Althuis, et approuvée par son frère.

L’ORDRE DU GRIFFON

Créé par le Roi Sébastian Ivory, l’Ordre du Griffon est un ordre de puissants paladins prêtant serment au nom des Ivory. Leur leitmotiv est l’Ordre et la Loi, leurs deux idéaux principaux. Estimant que la loi est le moyen de permettre la protection et l’épanouissement de la liberté, le Griffon est un solide ordre, très influent, redouté des Ashnardiens, et qui est organisé autour d’une ville principale, Haven.

L’Ordre du Griffon est un regroupement de puissants paladins existant depuis plusieurs siècles, afin de permettre à Nexus de ne pas dépendre exclusivement de la volonté de l’Ordre Immaculé de les fournir en paladins lors de conflits. Le Griffon répond directement aux Ivory, et est présidé par un conseil de chevaliers et de moines. Bien que n’étant pas juridiquement soumis à l’Ordre Immaculé, les paladins du Griffon sont culturellement très proches de l’Ordre Immaculé. Très pieux, ils prônent le mariage, et, tout en tolérant les autres religions, ont fait de la religion de l’Ordre leur religion principale. Ils croient ainsi en l’Homme-Jésus, et leur hymne de guerre est d’ailleurs un chant religieux, qu’ils récitent avant de partir en bataille, ou à l’occasion des cérémonies religieuses, le « Lacrimosa », une partie du cantique religieux « Dies Irae » :

Lacrimosa dies, dies illa
Qua resurget ex favilla
Judicandus homo reus
Tuba mirum spargens sonum
Per sepulchra regionum
Coget omnes ante thronum
(Tuba mirum) spargens sonum
O (tu) Deus majes(tatis)

Depuis des siècles, l’Ordre du Griffon défend Nexus. La guerre contre Ashnard a accru l’influence des paladins, qui ont participé, à de nombreuses reprises, à la défense des Nexusiens. À une ou deux reprises, leurs troupes furent décisives dans les multiples batailles. Outre leurs paladins, le Griffon compte sur des chevaliers, des mages, des armes de siège multiples, et, bien évidemment, sur leurs griffons. Ces majestueuses créatures constituent l’une des forces principales du Griffon. Majestueux et rapides, ils n’hésitent pas à s’en prendre aux dragons ashnardiens, ou à déferler sur les rangs ashnardiens, leurs griffes acérées les dispersant.

Le siège de l’Ordre est une imposante ville nommée Haven, qui est remarquable par un château-fort colossal. Immense, ce château domine toute la région, et abrite toutes les structures de l’Ordre.

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Haven

Trois immenses statuent dominent Haven, et sont toutes significatives :

• La statue de Sebastian Ivory, fondateur de l’Ordre, est à l’entrée du château-fort. Il est représenté comme un homme pieux, représentant l’idéal militaire de l’Ordre : un paladin qui, tout en sachant manier l’épée, est avant tout un homme de foi, qui ne verse le sang que par nécessité, afin de défendre les valeurs de l’Ordre. Cette statue symbolise le serment d’allégeance perpétuel unissant le Griffon aux Ivory, et illustre la dimension séculière de l’Ordre ;
  
• La statue de la Sainte-Mère domine la Mairie de la ville, près de la Cathédrale. Elle représente l’Ordre Immaculé, à travers le personnage de la Sainte-Mère, ou Vierge Marie. Cette statue symbolise la piété de l’Ordre du Griffon, et rappelle la dimension spirituelle de l’Ordre ;
  
• La statue de Caliel est dans la forêt d’Haven, et a le dos tourné vers la ville. Épée brandie, elle paraît prête à conquérir le monde. Caliel est l’Ange de la Justice et de la Vérité, et dépend directement de l’Archange Zaphkiel. Cette statue représente la mission que s’est fixée l’Ordre du Griffon : répandre la Loi et l’Ordre dans le monde.

Haven comprend des milliers d’âmes, et l’Ordre, de manière plus générale, est dirigé par un Conseil qui édicte sa propre législation. Cette dernière assure toutefois que sa législation respectera le Credo, qui est la profession de foi de l’Ordre Immaculé. Haven ne tolère pas l’esclavage entre ses murs, et a fréquemment recommandé aux Ivory, au nom de la dignité incombant pareillement à chaque créature vivante, d’abandonner ces pratiques païennes et barbares. Le Griffon est ainsi une sorte de micro-État entretenant d’étroits liens avec Nexus et les Hauts-Elfes de la Sylve.

Depuis quelques années, l’Ordre est en guerre contre un ennemi farouche, installé dans des montagnes éloignées : Kha-Beleth, un puissant général ashnardien qui s’est installé. Ils affrontent également des Drow, et viennent fréquemment en aide à la Sylve pour les aider à repousser les Drow. L’une de leurs campagnes militaires a d’ailleurs été contre les cités drows souterrains, afin d’empêcher une invasion de la Sylve.

Malheureusement, depuis quelques temps, plusieurs paladins s’inquiètent de la corruption spirituelle, de plus en plus fréquente chez certains membres du Conseil. Ainsi, plusieurs conseillers ont été démis de leurs fonctions pour des pratiques barbares et païennes, notamment en employant des esclaves. Aux yeux de certains paladins, la corruption est peu à peu en train de ronger le saint sanctuaire d’Haven.

Les paladins du Griffon sont des guerriers redoutables. Leur pureté spirituelle leur permet d’employer la magie sacrée. Ils bénéficient de potions et d’élixirs allongeant considérablement leur durée de vie, portent des armures et des armes enchantées, et sont des guerriers respectés et craints dans tout Terra. Liam Ivory a notamment été formé par eux, afin de devenir un Roi militaire et guerrier, son père craignant, à juste titre, qu’Ashnard ne soit le principal ennemi de Nexus. La formation militaire de Nexus devait illustrer la militarisation croissante de Nexus, afin de venir à bout des velléités ashnardiennes.

La mort de Liam Ivory a profondément troublé l’Ordre du Griffon, et la manière dont le Conseil de Régence régit Nexus les trouble également. Le Conseil a adressé plusieurs recommandations aux régents, qui n’en ont pas tenu compte, mais les paladins se refusent à une intervention plus lourde, estimant qu’ils n’ont pas à se mêler de la politique intérieure de Nexus.

Avec la Sylve, l’Ordre du Griffon constitue l’un des plus solides alliés de Nexus.

PERSONNAGES LIÉS À L’ORDRE DU GRIFFON

• Élizéa est une paladine très populaire. Sa beauté lui vaut parfois, au sein de la populace, le qualificatif de « Sainte ». Portant fièrement son épée sacrée, Justice, Élizéa aurait abattu plus d’un millier d’Orcs avec elle. Ayant participé à bon nombre de batailles, Élizéa est une paladine qui apprécie l’idée d’être plébiscitée, et d’avoir un certain succès. Depuis sa campagne contre les Drows, le Conseil l’a affecté à la protection permanente de la Reine Ivory. Ce poste ne dérange toutefois pas Élizéa, car il lui permet d’aller au Palais d’Ivoire, et de pouvoir essayer, à sa manière, d’empêcher que les relations publiques à Nexus ne continuent à se dégrader ;
  
• Laszlo est un paladin assez âgé, qui a principalement pour tâche de former les jeunes recrues. Il reste donc à Haven la plupart du temps, et ne participe qu’à des patrouilles. N’ayant plus l’âge d’entreprendre des quêtes, il a néanmoins acquis une forte expérience, aussi bien stratégique que politique, car il a fait partie des gardes rapprochés lors des pourparlers diplomatiques entre Nexus et Ashnard, qui ont tous échoué. Les quêtes de Laszlo ne se font désormais plus que pour traquer les traîtres et les renégats, notamment Zolder, qui fut son plus brillant élève. Il a aussi formé le Lion de Nexus, Liam Ivory ;
  
• Zolder était un paladin extrêmement doué. Convaincu de l’existence de la corruption au sein de l’Ordre, ses investigations l’ont amené bien loin de Nexus, dans les Malterres de la Discorde, afin d’y affronter celui qui, selon lui, en était le responsable : un ancien Empereur ashnardien répondant au surnom du Roi Cramoisi. Sa tentative a échoué, mais Zolder n’est pas mort. Devenu un Paladin renégat, il œuvre pour renverser les Ivory et le Conseil de régence à Nexus, et est activement recherché par ses anciens camarades.

L’ARCHIPEL MÉLISI

Les Îles Mélisi sont un archipel d’îles à proximité de Nexus, regroupant cinq îles principales, chacune administrée par une famille. Les Cinq Familles de Mélisi sont une solide institution, qui président tous ensemble, au sein d’un collège, l’administration de l’Archipel. La politique fiscale commune, la politique étrangère, l’interventionnisme, la lutte contre la piraterie, sont autant d’éléments qui sont pris en charge par le Conseil des Cinq Familles, ce dernier laissant ensuite, le soin, à chacune des Familles de diriger leurs propres îles. Ce sont des alliés militaires et économiques traditionnels, qui ont plusieurs fois sauvé Nexus.

Sans les Îles Mélisi, Nexus n’existerait plus. Ce constat est planté depuis longue date, notamment depuis la guerre contre les Hauts-Elfes, qui marqua la première coopération stratégique militaire entre les Nexusiens et les Mélisains. L’intervention des Mélisains était liée au fait que les Hauts-Elfes acceptaient leurs marchandises, mais en leur imposant de lourdes contraintes fiscales, ce que les Nexusiens ne faisaient pas. Les Mélisains voulaient ainsi renforcer leurs liens avec Nexus, mais, aussi, pouvoir se prouver qu’ils étaient capables de sortir de leurs guerres intestinales pour former une entité politique unie, au regard du monde.

Pendant des siècles, les Cinq Familles se sont déchirées, trahies, entretuées, afin de prendre le contrôle de l’Archipel. Comprenant de riches gisements miniers, Mélisi est un archipel puissant. Cette désunion politique a été terminée par un Conseil de guerre réunissant des représentants des Cinq Familles, qui, constatant l’appauvrissement global de l’Archipel, a décrété la création d’une armée commune, regroupant les troupes des Cinq Familles, sous une direction commune, en interdisant formellement le recours à une armée privée de la part de n’importe laquelle des Familles. Initialement, il s’agissait de mesures d’exception, temporaires, le temps que l’Archipel se reconstruise. La guerre avec les Hauts-Elfes a permis d’instaurer ce Conseil de guerre comme une institution politique constitutionnelle, supérieure à la législation des Cinq Familles. Cette guerre a finalement soudé l’Archipel, qui est devenue une sorte d’organisation politique à mi-chemin entre la confédération et la fédération, allant de plus en plus vers la fédération.

Mélisi entretien une relation commerciale, militaire, et politique de longue date avec Nexus. Les académies nexusiennes accueillent volontiers les élèves et les professeurs mélisains, et il a même été décidé, au sein de l’Archipel, de modifier leur cursus universitaire, afin de contraindre les académiciens à se rendre à Nexus. L’académie de Mélisi forme ainsi de jeunes gens qui, pour la plupart, sont assurés de trouver un emploi à Nexus. C’est par ce biais que Nöly a rencontré Liam Ivory, devenant ainsi la future Reine, et achevant de consacrer les liens particulièrement forts unissant Mélisi et Nexus.

L’Archipel a plusieurs fois envisagé de rejoindre définitivement Nexus. Pour des raisons fiscales, ce choix était mis en balance, et, avec la mort de Liam et de Nöly, un évènement qui a traumatisé les Mélisains, il a été remis aux Calendes grecques. EN effet, la dégradation de Nexus, l’illégitimité du Conseil de Régence, et les forts soupçons des Mélisains sur les dangers du Palais d’Ivoire, les ont conduits à se méfier de Nexus. L’abandonner est hors-de-question, mais, de manière plus concrète, les Mélisains sont dans la position d’un individu qui, voyant son ami sombrer dans la démence, envisage de l’aider contre son gré. Cette position difficile, et non désintéressée, les a ainsi conduits à retenir d’office chez eux la jeune fille de Liam et de Nöly, Elena Ivory. Elle a ainsi passé toute son enfance à Mélisi, dans un monastère paisible, en compagnie d’Adamante Mélisi, l’une des filles des Cinq Familles.

Pour développer la paix entre les Cinq Familles, il a en effet été décidé, de longue date, de s’attaquer à l’éducation. Étant une région pieuse, Mélisi dispose de plusieurs monastères, où les héritiers des Familles étaient éduqués ensemble. Sous l’autorité des moines, ils se rapprochaient ainsi, et les liens d’enfance tendaient à se renforcer au cours de l’âge adulte, et, en définitive, à contribuer à rapprocher les Cinq Familles. C’est ce schéma que les Mélisains développèrent entre Adamante et Elena, avec succès.

La méfiance de Mélisi à l’égard du Conseil de Régence est entièrement réciproque, mais jamais les deux puissances n’oseront se séparer. Le contrôle de la mer dépend de l’alliance entre les deux puissances. La flotte mélisaine soutient la flotte nexusienne, et inversement. À de nombreuses reprises, les navires mélisains ont pu faire pencher la balance durant des conflits.

C’est dans le territoire des Mélisi qu’est survenu le cyclone de sable qui a coûté la mort de la famille des Ivory. Les Mélisains se sentent donc particulièrement responsables, et n’ont jamais porté crédit à la théorie d’un accident, dans la mesure où très peu de cyclones surviennent dans cette région, et où rien n’avait annoncé celui-là. Quoiqu’il en soit, ce jour est désormais un jour férié, où les Mélisains se drapent de noir et où les drapeaux de deuil sont affichés.

PERSONNAGES LIÉS À MÉLISI

• Adamante Mélisi est l’amie d’enfance d’Elena, et sa plus proche confidente. Adamante est aussi une magicienne en formation. Formée par Jamiël, elle a pour tâche de veiller à la sécurité d’Elena, et est naturellement accusée d’être son amante. En effet, depuis qu’elles sont toutes petites, les deux filles dorment ensemble, Elena se blottissant dans les bras d’Adamante, afin d’éviter les cauchemars, une habitude qu’elle continue à prendre, même si c’est moins marqué. Mis à part un chaste baiser suite à un cauchemar, les deux femmes n’ont pourtant rien échangé de plus. Chacun des prétendants sérieux d’Elena sait ainsi que, pour avoir la main d’Elena, il faudra aussi avoir l’approbation d’Adamante, car la Reine se rangera toujours à son avis. C’est notamment Adamante qui a permis à Elena de sortir du Palais d’Ivoire, afin de voir, en toute discrétion, la ville de Nexus ;
  
• Jamiël est une régente, mais est aussi la marraine d’Elena. Amie d’enfance de Nöly, Jamiël a rejoint Nexus avec elle, et s’est tournée vers la magie. Lorsque Nöly devint Reine, Jamiël réussit à bénéficier de son influence pour devenir l’une des dames de la Reine. Pistonnée, Jamiël n’en est pas pour autant une femme dénuée de talents. Diplomate, elle servit d’ambassadrice des Mélisains à la Cour de Nexus. Jamiël savait les soupçons que le couple royal avait sur leurs proches, et, après leur mort, elle a, pendant longtemps, refusé de remettre Elena aux régents. Le testament de Nöly désignait explicitement Jamiël comme marraine et tutrice d’Elena, ce que plusieurs Nexusiens ont vu comme un affront, une prise de pouvoir abusive des Mélisains sur leur souveraineté. Femme aussi douce qu’autoritaire, Jamiël a éduqué Elena, et veille soigneusement sur elle. Elle siège actuellement au Conseil de Régence, tout en dispensant quelques cours à l’académie magique de Nexus ;
  
• Nöly Ivory est l’ancienne mère d’Elena, la défunte Reine. Originaire de Mélisi, elle est l’héritière de l’une des Cinq Familles, et c’est à ce titre qu’elle a épousé Liam. Ce mariage était autant politique que sentimental, car les deux amants avaient déjà eu l’occasion de se rencontrer. Sage femme, Nöly était surtout celle voulant se débarrasser de l’esclavage, un moyen, pour elle, de lutter contre l’influence des puissantes corporations économiques qui, peu à peu, gangrénaient Nexus. N’arrivant pas à enfanter d’Elena, elle craint, pendant un temps, d’être inféconde, avant que le Judicateur Suprême Althuis ne lui explique qu’elle était périodiquement empoisonnée par un de ses proches, un poison extrêmement complexe et puissant. Le Haut-Elfe guérit Nöly, qui accoucha d’Elena. Elle mourut un mois plus tard, en voulant présenter son bébé à sa famille natale.

CASTELQUISIANNI

Petite île à l’est de Nexus, Castelquisianni pourrait, à première vue, n’être rien de plus qu’une autre des seigneuries jointes à Nexus. En réalité, cette petite île dispose de sa propre autonomie juridique, mais sa proximité avec Nexus fait naturellement que ce petit bout de terre est un allié de Nexus.

Castelquisianni aurait tout à fait pu, jadis, être annexé de force à Nexus. Cette petite île ne dispose guère d’une armée suffisante pour repousser les prétentions nexusiennes. Plus respectueux de la souveraineté et des traditions des autres peuples que les Ashnardiens, les Nexusiens entreprirent toutefois de se rapprocher de l’île, et d’envisager des négociations. Le Roi de Nexus de l’époque conclut ainsi avec Estriel Raffaëlli, fondateur de Castelquisianni, les premiers accords économiques qui devaient, par la suite, dicter les relations avec Nexus. Ces accords ont pu fructifier à la suite d’une invasion démoniaque à Castelquisianni, qu’Estriel a su repousser, jusqu’à ce que les Nexusiens arrivent en renforts, chassant les démons, et instaurant, depuis lors, une alliance qui ne s’est jamais démentie.

Ces relations ont ainsi toujours été principalement économiques, et Castelquisianni a pu profiter de l’essor politique et culturel de Nexus pour accueillir une population de plus en plus riche. De plus, sa position lui a permis de servir de relais entre Nexus et d’autres puissances marchandes, notamment les cités naines, qui font escale à Castelquisianni, avant de remonter le fleuve permettant d’aller à Nexus. Les Hauts-Elfes de la Sylve achètent également des matières premières qui transitent à Castelquisianni, amenant parfois certaines mauvaises langues à voir en ce petit royaume enclavé un paradis fiscal.

Le charbon est l’une des matières premières qui est les plus échangées entre Nexus et Castelquisianni, car elle permet à la Gilda, une organisation de l’île, de pouvoir faire fonctionner ses machines.

Stratégiquement parlant, Castelquisianni s’affirme comme une puissance neutre, et ne souhaite pas s’engager. C’est un choix qui paraît compréhensible. Ne comprenant que trois cents soldats, son armée, la Specia, paraît bien insuffisante à contrer les hordes ashnardiennes comprenant des milliers de démons. Bien que la Specia soit maritime, et donc apte à combattre les pirates et à sécuriser les voies de navigation, Castelquisiannia se repose avant tout sur l’aide des navires de guerre nexusiens et de leurs corsaires pour venir à bout des pirates. Il en résulte une sorte de dépendance économique à l’égard de Nexus, qui fait que s’opposer aux Nexusiens paraît assez hasardeux. De surcroît, Nexus offre volontiers à Castelquisianni son expertise militaire, ce qui constitue une autre sorte de lien.

De plus amples informations sur Castelquisianni peuvent se trouver ici.

PERSONNAGES LIÉS À CASTELQUISIANNI

• Cyriel Raffaëlli est l’actuelle Princesse de Castelquisianni. La plupart des régents de Nexus ignorent que la Princesse est en réalité un homme, même si quelques rumeurs circulent. Cyriel est un individu dont les régents se méfient, en raison de sa cruauté, et qui, selon eux, est susceptible d’altérer le prestige de Castelquisianni. Le fait que cette dernière n’ait qu’une fonction symbolique fait que Cyriel ne les dérange pas trop ;
  
• Ozvello Di Luccio est un jeune noble de Castelquisianni. La famille Di Luccio est profondément ancrée dans Castelquisianni, et traite ainsi assez souvent avec les grandes guildes nexusiennes, notamment dans le commerce d’esclaves.

TEKHOS

L’arrogant État tekhan est très avancé, technologiquement parlant, par rapport au reste du monde. Les Tekhanes sont un peuple très sexiste, sorte de variante moderne et sédentarisée du légendaire peuple des Amazones, en ce qu’elles ont une vision très sceptique du sexe masculin. Les « mâles », ainsi que les Tekhanes les appellent, sont perçus comme des individus nocifs et nuisibles. Pour autant, les Tekhanes sont liées aux autres nations masculines de Terra. Leur neutralité tient avant tout au fait qu’elles-mêmes sont en guerre contre une autre menace : les Formiens.

Depuis un certain nombre de temps, Tekhos a pris, sur les autres grandes nations du monde, un formidable essor technologique. Partant à la conquête de l’espace, les Tekhanes ont lancé des satellites qui explorent le monde, et ont développé un programme spatial ayant pour but de les emmener coloniser d’autres mondes. Les Tekhanes ont l’armée la plus puissante des États terrans, en raison de ce haut niveau technologique. Maîtrisant l’arme nucléaire, les Tekhanes n’auraient aucune réelle difficulté à venir à bout des séides de l’Empire ou des superforts nexusiens, si elles rentraient vraiment en guerre. Cependant, étant en guerre contre une menace extraterrane, les Formiens, les Tekhanes n’ont guère le temps de se disperser sur d’autres champs de bataille, et concentrent l’essentiel de leurs forces aux Formiens. Partant de ce principe, les Tekhanes ont édicté un principe de neutralité à l’égard des conflits opposant les autres nations du monde, et se refusent donc à intervenir dans le conflit opposant Nexus aux Ashnardiens.

Entre Nexus, Tekhos entretient toutefois d’étroits liens économiques, qui se sont renforcés après la guerre d’influence menée il y a quelques siècles entre Nexus et Tekhos.  Cette guerre avait commencé comme une manière, pour les deux nations, de s’assurer le contrôle d’importantes voies de navigation commerciales, et s’est soldée par un semi-échec. Suite à cette guerre, les Nexusiens ont pu assurer leur emprise maritime, et Tekhos a ensuite du veiller à ne pas déclencher de nouvelles hostilités avec les Nexusiens, afin d’éviter un conflit sur deux fronts. À cette époque, l’Empire d’Ashnard commençait à devenir une puissance majeure, et il était certain que les Ashnardiens allaient, soit attaquer Tekhos, soit se heurter à Nexus. Tekhos et Nexus, encore assez affaiblies par leur guerre, ont donc préféré s’allier contre un ennemi commun. Ce ne fut pas vraiment une alliance militaire, mais plutôt une coopération économique consistant à faciliter le commerce entre les deux nations par l’adoption de conventions bilatérales prévoyant des exonérations fiscales et des droits de douanes allégés. Ceci permit aux Nexusiens et aux Tekhans de s’échanger leurs ressources. Le choix d’Ashnard se porta initialement sur Tekhos, avant que les Ashnardiens ne préfèrent attaquer Nexus.

Sans les Formiens, il est probable de penser que les Tekhanes auraient envahi Ashnard. La présence de la Fourmilière compliqua toutefois cet état de choses, à tel point que certains accusèrent même les Ashnardiens d’être responsables de l’envoi des Formiens, ce que ces derniers rejetèrent. L’alliance entre Nexus et Tekhos resta donc presque totalement économique.

Presque, en effet, car, face à l’essor des Formiens, et l’existence de bio-infestations un peu partout sur Terra, les Tekhanes parvinrent à obtenir de la part de Nexus, comme de la part d’Ashnard, le droit d’agir sur le sol nexusien en cas de bio-infestation, avec le concours des autorités publiques, notamment afin de faciliter la construction de camps de réfugiés et de camps de décontamination.

Le Conseil de Régence s’inquiète, par ailleurs, de plus en plus du traitement réservé par les Tekhanes à leurs populations masculines. Cependant, cette discrimination ne cesse de s’aggraver au fil des années. De plus, les Nexusiens ne sont sans doute pas les mieux placés pour critiquer le comportement des Tekhanes, quand on constate l’aggravation des conditions de vie dans les quartiers pauvres de la cité-État.

PERSONNAGES LIÉS À TEKHOS

• Sparda est l’une des principales ambassadrices tekhanes à Nexus. Résidant dans une aile du Palais d’Ivoire, Sparda est une femme élégante, très belle, qu’on remarque souvent en raison de son monocle. Cet outil ne lui sert pas à voir, mais abrite en réalité un système de micropuces lui permettant ainsi d’obtenir des informations sur tous les invités venant la voir. Le monocle dispose d’un scanner rétinien, et est un petit bijou de la technologie tekhane. Étant beaucoup moins sexiste que ses congénères, Sparda a notamment plusieurs amants masculins, et ne dénigre naturellement pas le beau sexe. Plusieurs rumeurs parlent d’orgies sexuelles certaines soirées, dans le quartier diplomatique, ainsi que de relations intenses avec Jamiël, la marraine de la Reine. Ces rumeurs n’ont jamais été confirmées, ni infirmées ;
  
• Nishi est un officier tekhan affecté à Nexus, dans le cadre d’une formation de prévention et de répression à l’égard des Nexusiens contre les Formiens. En fonction de ce statut, Nishi réalise des cours dans les académies et les casernes militaires. Lesbienne, elle est également moins sexiste que ses homologues tekhans, mais a du mal à éprouver une quelconque attirance envers le sexe masculin. Nishi est une femme qui, à n’en pas douter, a déjà pu partager la couche de Sparda ;
  
• Isabelle est, quant à elle, l’ambassadrice nexusienne déléguée à l’ambassade de Nexus à Tekhos Metropolis. Naturellement, elle n’est pas la seule ambassadrice, mais c’est souvent elle qui rédige les rapports envoyés au Palais d’Ivoire. Isabelle est une femme qu’on connaît surtout pour ses frasques à Tekhos : amatrice de boissons, elle se serait dotée, dans les boutiques chirurgicales tekhanes, d’un sexe masculin. Choisie pour sa beauté, un élément que les Tekhanes apprécient, Isabelle reste toutefois une femme instruite et érudite, qui s’efforce de protéger les intérêts nexusiens à Tekhos, parfois en se heurtant à la législation antimasculine en vigueur sur le sol tekhan.

NOVAC

L’Archipel de Novac est une structure tekhane dirigée par une firme, MERCATEL, et par une femme, l’influente Baronne Milwën Novac. Pépinière technologique de haut niveau, Novac est spécialisé dans les nanomachines, le matériel de très haute technologie, la terraformation, dispose d’une petite armée d’élite, et participe à bon nombre de projets scientifiques militaires secrets et probablement très dangereux.

Pour la plupart des Nexusiens les plus fortunés, Novac constitue un endroit de vacances idéal. Les hommes âgés peuvent y retrouver, par le biais des nanomachines, une nouvelle santé, moyennant une somme qui, pour les mâles, est nettement plus élevée que pour les femmes. L’Archipel bénéficie d’un fort rayonnement culturel, et sa philosophie repose sur trois idées fédératrices : la Connaissance, la Foi, et le Loisir. Il pourrait presque s’agir de la devise officielle de Novac. Sa ligne politique, quant à elle, tient en quelques principes :

• L’être humain est naturellement voué à dominer Terra, car, de toutes les espèces, il est la plus intelligente. Il dispose de l’arme la plus efficace, celle qui lui permettra de dominer le monde entier, et de s’imposer sur toutes les autres races, anges et démons compris ;
  
• La Science représente l’espoir de l’humanité, et ne doit donc être entravée par aucune morale, ou aucune norme religieuse. Ce n’est pas envers Dieu que l’être humain doit avoir foi, mais envers la Science. Les trois Piliers s’articulent ainsi tous autour de la Science : la Connaissance permet la Science, la Foi croit en la Science, et l’avènement de la Science permet le développement du Loisir pour les masses, leur récompense légitime. Toute norme qui viserait à restreindre les recherches de la science est, par définition, une loi illégitime.

Les Novaquiennes font parfois l’objet de scandales, car on les soupçonne de se livrer à de sinistres expériences sur certains détenus de la Prison Eternum, qui parviendraient par malheur à s’échapper des laboratoires. Dans tous les cas de figure, Novac dépend énormément des ressources de Nexus, afin de pouvoir se construire. L’Archipel n’a guère de gisements, et toute sa fortune est basée sur des produits de haut niveau, qui sont rarement fabriquées à Novac. Le Loisir est le poumon économique de l’Archipel. Leurs technologies sont fabriquées dans des usines tekhanes, et les matériaux viennent généralement depuis Nexus. Novac est ainsi un client indirect de Nexus.

Novac refuse catégoriquement de se mêler aux différents conflits nexusiens, et consacre toute son activité militaire, que ce soit la recherche scientifique, ou l’entraînement, à la guerre contre les Formiens, que les Novaquiennes perçoivent comme la plus grande des menaces.

Les Nexusiens se rendent aussi à Novac pour se faire soigner, en raison des progrès médicamenteux très importants développés par les Novaquiennes, que ce soit dans la lutte contre le cancer, ou contre d’autres maladies mortelles.

De plus amples informations sur Novac peuvent se trouver ici.

PERSONNAGES LIÉS À NOVAC

• Milwën Novac est la Baronne de Novac. Dirigeante en chef de l’État, elle y exerce le pouvoir exécutif, et tient son pouvoir du Conseil d’administration de MERCATEL. Très populaire, Milwën est à la base une scientifique qui a réussi, par le biais des nanomachines, à soigner son cancer. Elle est ainsi respectée au sein de la communauté scientifique, et, sous sa houlette, Novac ne cesse de s’enrichir. Les Nexusiens apprécient aussi son honnêteté, ainsi que le sentiment qu’elle donne de ne pas être trop méprisante à l’égard des pécores ;
  
• Kyras est l’un des docteurs de Novac. Elle a la particularité de ne pas être une humaine, mais une elfe, qui a décidé de rejoindre le programme, dans le cadre de recherches scientifiques sur les ectoplasmes et les fantômes. Le Docteur Kyras s’inscrit dans l’appareil propagandiste novaquien pour justifier la supériorité de l’Humain sur les autres races, par le biais de la Science. Bien que Kyras n’ait jamais renié ses origines, le fait qu’elle ait choisi de se faire greffer des nanomachines dans le corps constitue une preuve de son appartenance à la philosophie novaquienne ;
  
• Jodie Holmes est un projet scientifique novaquien, qui illustre bien à quel point, pour les Novaquiennes, la recherche scientifique doit primer, et nécessite de faire des sacrifices. Jodie est la survivante d’un projet complexe visant à recréer artificiellement des ESPers, à travers des recherches assez immorales. Jodie est aujourd’hui liée avec une sorte de fantôme, l’esprit défunt de son frère, et les Novaquiennes étudient le lien les unissant.

EDORAS

Edoras est un État protekhan se dissociant de Tekhos par sa volonté d’être un État plus traditionnaliste, plus respectueux de la Nature, essayant ainsi de mélanger Nature et technologie dans une saine harmonie. La philosophie edorassienne est ainsi de considérer que l’être humain n’est pas supérieur à la Nature, mais n’en est que le plus magnifique des fruits, et qu’il lui incombe de respecter cette dernière, s’il veut espérer survivre.

Edoras a toujours été perçue, par Nexus, comme une sorte de lien intermédiaire entre Tekhos et le reste de Terra. Son choix de vie, traditionnaliste, conduisait à une réduction de la technologie, qui, de faite, rendait la ville bien plus accessible aux autres Terrans. Est-ce de là que résulte l’acceptation traditionnelle du sexe masculin chez les Edorassiennes ? Il est permis de le penser, bien que, concrètement, rien ne puisse l’attester. En effet, Edoras est un peu moins sexiste que Tekhos à l’égard des hommes... Ou, tout du moins, elle l’était. Ceci permettait aux Nexusiens de commercer plus librement avec Edoras, et même de penser que, un jour, les Edorassiennes parviendraient à faire change d’avis leurs homologues tekhans sur le sexe masculin.

Cet état d’esprit a changé lors du coup d’État infructueux effectué par le frère de l’actuelle Princesse, Shin. Ce dernier s’offusquait de constater que la loi royale refusait catégoriquement à un mâle de diriger, et que les Edorassiennes ne comptaient pas changer la loi sur cette question. Shin organisa donc un coup d’État particulièrement sanglant au Temple de la Lune, le nom du palais. La famille royale fut massacrée par Shin et ses sbires, et, un peu comme pour le cas de Nexus, seule une Edorassienne réussit à survivre : Hinata, qui devint, de fait, la Princesse d’Edoras, tandis que son frère fut neutralisé.

Ce putsch dramatique eut pour conséquence d’aggraver la situation des hommes d’Edoras, ce que les marchands nexusiens ressentirent clairement en continuant à commercer avec la ville. Pour autant, Edoras ne ferma pas le commerce, et Nexus, par de brefs communiqués, apporta son soutien à Edoras. Ce soutien fut aussi de manière assez officieuse, par des lettres que la Reine Elena Ivory envoya personnellement à la Princesse Hinata, en arguant qu’elle comprenait tout à fait sa peine, et la partageait entièrement... Tout en lui conseillant de ne pas gaspiller l’héritage de ses aînés, et de se rapprocher de ses amis, comme elle le fit elle-même avec Adamante.

Nexus a toujours espéré pouvoir amener Edoras à s’allier, militairement, avec eux, contre les Ashnardiens. Leur respect pour la Nature leur semblait être un bon moyen d’obtenir leur aide. Cependant, la récente tragédie qui a frappé le royaume semble avoir remisé ce projet, faisant que l’alliance entre les deux pays reste actuellement purement économique.

De plus amples informations sur Edoras peuvent se trouver ici.

PERSONNAGES LIÉS À EDORAS

• Hinata Kaguya est l’actuelle Princesse d’Edoras. Elle a été profondément traumatisée par la trahison de son frère, mais doit malgré tout diriger un royaume. Si elle apparaît comme une femme saine d’esprit et courageuse pour les Nexusiens, plusieurs questions se posent parfois, afin de connaître exactement les liens que l’Edorassienne entretient avec Elena, dans la mesure où leurs histoires paraissent être relativement proches, les deux étant des orphelines ;
  
• Shizuka Shunya est une jeune guérisseuse edorassienne qui n’a, à proprement parler, aucune influence politique digne de ce nom. Timide et réservée, la guérisseuse voue une forte admiration envers la Princesse d’Edoras. Shizuka est cependant aussi une guérisseuse qui effectue un pèlerinage dans le monde. Qui sait ? Ses expériences lui permettront peut-être, un jour, de faire évoluer le regard d’Edoras...

EMPIRE DE VAPEUR

L’Empire de Vapeur est un État isolé. Situé dans les régions occidentales de Terra, près de l’épais désert aride de Mornepierre, un nuage épais de brume dissuade les rares voyageurs ayant survécu à l’enfer de Mornepierre de s’approcher. Bien mal leur en prend, car, au-delà de la fumée, se cache le poumon de l’Empire de Vapeur : l’Usine. L’Empire est surtout connu pour sa technologie volante, et le Mecanicae Imperium, cité volante, fait rêver bien des gens, qui rêvent de pouvoir s’y rendre.

L’alliance avec les Vaporéens repose essentiellement sur l’alimentation en Solsticium. Cette pierre précieuse, riche en mana, est ce qui permet aux Vaporéens d’exister. C’est la source d’énergie des machines de l’Usine de Vapeur. Nexus dispose de riches gisements de Solsticium, notamment dans la région de Kovar, mais les Nexusiens n’ont jamais réussi à percer le fonctionnement du Solsticium, un secret que l’Empire conserve férocement, dans la mesure où les Vaporéens savent que c’est là leur carte maîtresse. Si le secret venait à se répandre, ils perdraient en effet leur exclusivité, et prendraient notamment le risque de voir les autres puissances conserver le Solsticium pour eux, ou en chercher les failles pour venir à bout de leurs troupes. Dès lors, les relations entre Nexus n’ont jamais pu dépasser le stade d’accords économiques prévoyant l’extraction du Solsticium par les Nexusiens, et leur acheminement dans les navires vaporéens. Une alliance militaire serait défavorable pour l’Empire de Vapeur, qui entend préserver sa neutralité dans le conflit opposant les Nexusiens aux Ashnardiens. Or, Nexus, connaissant les capacités militaires de l’Empire, verrait d’un grand secours leur concours dans la guerre l’opposant à Ashnard.

Économique, cette alliance pourrait bien évoluer. En effet, lors du retour de la Reine à Nexus, l’Empereur de l’époque, Largor XVI, a offert à cette dernière un impressionnant cadeau : le Galathea, un solide vaisseau vaporéen, qui est actuellement entreposé dans l’arsenal de Nexus, en attendant que la Reine soit apte à en prendre le commandement. Un tel geste a beaucoup fait jaser les commentateurs, car il laissait entendre que les Vaporéens étaient prêts à une alliance plus poussée avec Nexus. Ce sentiment a persisté lorsque le fils de Largor, l’Empereur Szaalion IV, a proposé d’épouser la Reine de Nexus. Un mariage placerait, de fait, Nexus et l’Empire dans une même situation, et contraindrait les Vaporéens à prendre position, devenant l’ennemi de l’Empire. Une alliance qui paraît encore relever du virtuel, car les Ashnardiens fournissent également les Vaporéens en Solsticium.

Par ailleurs, l’Empire de Vapeur présente des faiblesses similaires à celles de Nexus : l’Usine, la partie basse de l’Empire, est marquée par une hausse de la criminalité, de l’insécurité. Le souffle et la vapeur s’accompagnent avec une paupérisation galopante, qui, à Nexus, conduit à une situation proche de la guerre civile. C’est peut-être aussi cette situation qui conduit les Vaporéens à vouloir se rapprocher des Nexusiens. Si jamais Nexus venait à sombrer dans la guerre civile, l’approvisionnement en Solsticium pourrait se tarir, et compliquer grandement le fonctionnement des machines vaporéennes. Les régents pensent que les Vaporéens chercheraient juste à s’imposer à Nexus, en tenant compte du caractère apparemment soumis et faible d’Elena, pour permettre à leur Empereur de s’imposer, et ainsi pouvoir définitivement sécuriser les gisements kovariites.

Dans tous les cas de figure, l’alliance reste pour le moment strictement économique.

De plus amples informations sur l’Empire de Vapeur peuvent se trouver ici.

PERSONNAGE LIÉ À L’EMPIRE DE VAPEUR

• Szaalion IV est l’actuel Empereur de l’Empire de Vapeur. Autoritaire et très respecté au sein de son Empire, Szaalion a défrayé la chronique en proposant sa main à la Reine Elena. Les rumeurs ont circulé bon train pour essayer d’expliquer ce choix. Plusieurs nobles cyniques ont, eu égard à la réputation de coureur de jupons de l’Empereur, laissé entendre que le laisser prendre la main d’Elena ne serait pas un mal, car elle pourrait ainsi baiser un coup. Ces commentaires, au-delà de leur caractère grivois, illustre la différence fondamentale qui existe entre un Empereur adulé et une Reine qu’on surnomme « La Bâtarde ».

ROYAUME D’INFERIS

Dirigé par Ishtar Naviento, Inferis est un royaume atypique, dissimulé dans un immense volcan, la Bouche de l’Éternité Navgrad est la cité principale de ce volcan, une jarkorod. Le volcan lui-même se trouve près d’un désert glacial mortel, la Mort Blanche. La particularité de ce royaume, outre sa localisation, est d’exploiter la lave, par le biais de centrales géothermiques et d’épais pipelines.

Depuis longtemps, Inferis importe des produits nexusiens, et en exporte. Le royaume étant assez éloigné de Nexus, le commerce se fait par le biais de longues caravanes terrestres serpentant à travers tout Terra. Nexus achète l’adamantium et le fer produit par les Inferois. Cette alliance a toujours été économique, et Inferis, du fait de son éloignement géographique, n’a jamais été sérieusement envisagé comme un allié militaire, malgré la présence d’une armée inferoise.

Cette situation a évolué depuis quelques temps, lorsque les Ashnardiens ont envisagé Inferis. Brièvement, ces derniers ont réussi à l’occuper, et à capturer Ishtar Naviento, la dirigeante d’Inferis. Cette dernière a réussi à s’évader, et à reprendre le contrôle de son pays. Navgrad est une cité minière, ce qui intéresse fortement les Ashnardiens, l’adamantium étant un alliage précieux pour leurs redoutables armures. Malheureusement pour eux, les Inferois sont très attachés à leur dirigeante, et le volcan se défend avec acharnement, comme s’il était habité par une âme refusant que des démons s’en emparent. Cette situation conduit à une situation délicate. Pour prendre Inferis, les Ashnardiens auraient besoin de réquisitionner leurs Légions, alors que ces dernières sont exclusivement affectées à la guerre contre Nexus, et à la prise des superforts. De plus, il leur faudrait tuer tous les Inferois, et envoyer des colons pour repeupler, et comprendre le fonctionnement des centrales géothermiques. En somme, la prise d’Inferis ne serait bénéficiaire qu’au bout d’un certain temps, temps que le Conseil Impérial a du mal à s’accorder pour le moment, du fait de l’enlisement contre les Nexusiens.

Cette situation est favorable aux Nexusiens, qui réfléchissent plus attentivement à un pacte avec Ishtar Naviento, afin qu’Inferis puisse entretenir ou financer des actions terroristes sur le sol ashnardien. Depuis la Mort Blanche, il est en effet possible de contourner les lignes ashnardiennes pour envoyer des espions ou des terroristes dans les profondeurs de l’Empire d’Ashnard. Cette position stratégique explique sans doute aussi le choix des stratèges ashnardiens, dont la logique est de supprimer ce qu’ils ne peuvent pas contrôler. L’alliance avec les Inferois est donc envisagée, mais, du fait de la situation de quasi-guerre civile qui règne à Nexus, elle est souvent renvoyée aux Calendes grecques, les régents nexusiens ayant d’autres priorités que de conclure une alliance avec un petit royaume éloigné, dans une contrée inhospitalière.

PERSONNAGE LIÉ À INFERIS

• Ishtar Sakipat Tebisha Naviento est l’actuelle souveraine d’Inferis. Cette femme-dragon, amatrice de latex, a laissé un souvenir étrange dans la tête d’Elena, car elle lui a envoyé un cadeau, lorsque la Reine est revenue à Nexus : une tenue moulante en latex. Du fait du jeune âge d’Elena, Jamiël, sa marraine, a confisqué cette tenue, pour la mettre dans un placard. Pour certains, ce cadeau illustrerait la volonté d’Ishtar de vouloir se rapprocher d’Elena, ou, au mieux, de préserver la bonne entente économique régnant entre les deux États. Connaissant la réputation sexuelle débridée d’Ishtar, plusieurs régents supposent surtout qu’Ishtar ne serait pas contre l’idée d’avoir la Reine de Nexus dans son lieu, surtout en tenant compte de sa réputation de jeune femme prude et chaste, Elena ayant passé toute son éducation au sein d’un monastère religieux.

MEISA

Le Royaume Gardien de Meisa est une île magique, appelée Île-Reine, fondée par Kah’mui. Le royaume est fondé autour d’un ancien sanctuaire magique révélé par Kah’mui lors de ses pérégrinations. Meisa s’est fait connaître pour avoir été en guerre contre l’Empire d’Ashnard, et entretient avec Nexus de bonnes relations.

Meisa est une monarchie absolue marquée par un fort culte de la personnalité. Le Roi de Meisa, Serenos, exerce tous les pouvoirs, et est déifié par sa population, qui le voit comme une divinité. Dirigeant Meisa depuis le Château des Anciens, qui a été bâti sur le cercle magique trouvé par le Roi. Eist’Shabal est la capitale de Meisa, et le royaume est donc perçu comme une sorte de royaume magique.

Les relations entre Meisa et Nexus sont donc avant tout d’ordre intellectuel. L’académie magique de Meisa attire certains des élèves nexusiens, qui viennent à Meisa pour se renseigner sur les connaissances magiques figurant dans l’Île-Reine. L’académie de Meisa entretient ainsi un lien de partenariat avec l’académie de Nexus, lien qui, contrairement à l’académie d’Elysium, n’a pas décru avec l’éclosion de la guerre entre Nexus et Ashnard. Les Meisaens sont perçus comme des spécialistes de la magie antique, mais les relations, tout en étant cordiales, ne sont pas moins marquées parfois d’une certaine tension.

En effet, les Nexusiens voient ce cercle magique comme une de leurs propriétés. Jadis, avant que Serenos ne décrète cette île comme étant la sienne, des navigateurs nexusiens se sont rendus sur cette île, et ont découvert ce cercle. Nexus avait toutefois estimé l’île trop éloignée pour envoyer des navires militaires, afin de sécuriser l’île, et de pouvoir la coloniser. Par conséquent, les Nexusiens ont parfois tendance à voir Meisa comme leur bien légitime, ce qui peut parfois conduire à un certaine caractère hautain de la part des Nexusiens sur leurs homologues meisaens. Cependant, cette hostilité reste purement formelle ; dans les faits, la guerre contre Ashnard ne peut conduire qu’à un renforcement des liens entre Nexus et Meisa. La petite île est en effet envisagée par les stratèges nexusiens comme un endroit possible d’où regrouper leurs forces en vue d’une éventuelle contre-offensive sur le territoire ashnardien.

Serenos est également connu pour avoir entretenu des liens avec le Lion de Nexus, et, surtout, avec la mère d’Elena, Nöly Ivory. Elle hésita beaucoup à consulter son vieil ami lorsqu’elle avait des problèmes de grossesse, mais, du fait de l’éloignement géographique avec Meisa, l’ancienne Reine avait préféré rejoindre la Sylve. Ces liens ont perduré avec Elena, qui a vu Serenos alors qu’elle assistait aux funérailles de son père. Elle n’a toutefois jamais encore eu l’occasion de le revoir, par la suite, et ne se souvient plus de son visage.

D’un point de vue économique, Meisa et Nexus entretiennent des liens, essentiellement magiques. Meisa refuse en effet de vendre ses armes enchantées, malgré les demandes récurrentes des Nexusiens, qui invoquent la nécessité d’une coopération militaire pour venir à bout de la menace ashnardienne. Ces demandes diplomatiques n’y ont rien fait, mais le commerce continue à perdurer sur d’autres matières.

PERSONNAGE LIÉ À MEISA

• Serenos de Meisa est le Roi de Meisa. Adulé par sa population, ce puissant magicien est reconnu comme tel par les Nexusiens. Ses liens d’amitié avec les Ivory sont connus et respectés.

BUBASTIS

Demeure de la Déesse Bastet, Bubastis est la reconstitution, sur Terra, de l’ancienne Bubastis, sur Terre. Elle abrite donc le sanctuaire de Bastet. Bubastis est protégée des assauts étrangers par un important bouclier magique.

Les liens entre Bubastis et Nexus ne sont guère importants. Bubastis est une petite ville autonome, perdue dans le désert, et, de ce fait, constitue peu d’intérêts aux yeux des Nexusiens. Une alliance militaire est ainsi exclue, et il s’agit donc clairement d’une alliance économique. Nexus apporte à Bubastis des matériaux, qui transitent par le biais de longues routes commerciales serpentant à travers Terra, et qui sont eux-mêmes générateurs de richesses : les caravanes doivent en effet être protégées des bandits, soit par des soldats nexusiens, soit par des mercenaires, comme les guildes, qui y voient là un commerce rentable et profitable. Bubastis est ainsi souvent perçue comme la fin de piste des caravanes nexusiennes, et il est fréquent que les marchands fassent plutôt escale à Balterossa, la plus proche ville de Bubastis, la route commerciale se terminant à Balterossa.

Bastet étant la Déesse de la musique, de la joie du foyer, des chats et de la maternité, les Nexusiens revendent fréquemment des instruments de musique, des félins abandonnés récupérés dans les rues de Nexus ou dans les forêts, et de la nourriture pour chats. Claquoirs, sistres, lyres, harpes, luths, flûtes, sont une liste d’instruments musicaux qui se vendent plutôt bien à Bubastis. Par ailleurs, la ville s’est fait connaître de Nexus lorsque la Déesse Bastet a envoyé à la Reine Ivory, lors de son retour à Nexus, un petit chat, que la Reine a toujours.

PERSONNAGES LIÉS À BUBASTIS

• Bastet est la Déesse régnant sur Bubastis. Il est assez rare que les marchands la rencontrent en personne, car la plupart d’entre eux font escale à Balterossa, les Balterossiens se chargeant ensuite de convoyer les biens à Bubastis. Il arrive cependant parfois que des étrangères se rendent à Bubastis ;
  
• Bitia est une sorcière qui vénère à la fois Bastet et une autre Déesse, Sha. C’est souvent elle que les caravaniers nexusiens aperçoivent, car elle réside à Balterossa. Elle vénère Bastet depuis que la Déesse lui a permis d’enfanter, et s’assure assez souvent de protéger les caravanes allant de Bubastis à Balterossa, et inversement.

NEUTRES

La neutralité doit ici se comprendre dans un sens très diplomatique, et non militaire. N’est pas neutre, au sens de la diplomatie nexusienne, l’État qui refuse de s’engager dans la guerre contre Ashnard. Est neutre l’État dont la position actuelle est méconnue, ou risque d’évoluer. En somme, le caractère neutre est par nature temporaire, et s’applique à un royaume dont on ne sait pas s’il peut être considéré comme un allié, ou comme un ennemi. C’est un critère assez subjectif, mais, globalement, un État neutre n’est pas un État allié... C’est donc un État qui est potentiellement une menace.

ZON’DA

Capitale du « Royaume terranide », Zon’Da est une ville qui commence à faire parler d’elle au sein du Palais d’Ivoire, autant en bien qu’en mal. Le Royaume est en effet dirigé par un agitateur politique et terroriste nexusien, Loki, dont la tête est mise à prix par Nexus... Mais Zon’Da constitue aussi un ennemi potentiel des Ashnardiens.

Initialement, le « royaume terranide » était une appellation qui revenait dans les bouches des esclaves en fuite interrogés sur les motifs de leur fuite par leurs bourreaux. Une légende, un mythe sur un royaume où l’esclavage n’aurait pas cours, et où les Terranides seraient donc à l’abri. Pendant longtemps, le Palais d’Ivoire n’y a guère accordé d’intérêt, dans la mesure où ce genre de légendes foisonnent généralement fréquemment chez les esclaves. Le règne de Liam Ivory, le Lion de Nexus, et sa volonté d’abroger l’esclavage, a remis ce « royaume terranide » au goût du jour, mais c’est véritablement à partir des premières émeutes et soulèvements populaires que le nom est revenu de plus en plus fréquemment, tout en étant associé à un autre nom : celui de Loki.

Les Terranides ayant participé aux soulèvements, et qui étaient interrogés (torturés) par les Nexusiens mentionnèrent l’existence d’un royaume utopique, protégé par la glace, près du Pôle Sud de Terra, dans une région glaciale, où il existerait une ville, Zon’Da, où les Terranides seraient protégés, sous le commandement de Loki. Loki est un individu connu du Palais d’Ivoire, car il est considéré comme l’un des principaux agitateurs de Nexus. Militant pour la reconnaissance de droits aux Terranides, notamment d’une dignité semblable à celle des humains, il est pourchassé par les Nexusiens. De mythologie, Zon’Da est ainsi devenu un royaume qui existe bel et bien, et les Nexusiens réfléchissent sur la meilleure manière de négocier avec Zon’Da.

Une solution possible serait, comme les Nexusiens l’ont fait avec Caelestis, de s’unir avec les Ashnardiens pour mener une attaque commune qui réduirait à néant Zon’Da. Cependant, la position exacte de Zon’Da est encore inconnue, et cette approche, qui est clairement envisagée, présente quelques inconvénients. En effet, pour les régents, il pourrait être aussi avantageux de s’allier à Zon’Da. Les régents pensent en effet qu’une alliance politique apaiserait les Terranides de Nexus, qui constituent généralement une bonne majorité des individus se soulevant contre le régime. De plus, Zon’Da étant proche d’Ashnard, la ville pourrait aussi constituer un avant-poste pour permettre aux Nexusiens d’inverser le déroulement de la guerre en menant une contre-offensive pour s’enfoncer dans les terres ashnardiennes, et prendre d’assaut les précieuses mines ashnardiennes. Zon’Da est également une ville se situant dans une zone riche en minéraux, constituant un autre élément pour une alliance.

Pour l’heure, les régents existent sur la marche à suivre, et, si Zon’Da est, dans le discours officiel, toujours considéré comme un royaume inexistant, en réalité, les dirigeants de Nexus sont au courant de son existence, mais ne savent pas encore comment aborder ce royaume, qui bouleverse l’échiquier politique en place. Ainsi, le discours officiel ne parlera jamais de « Zon’Da », mais toujours du « Royaume terranide ». Les dirigeants redoutent qu’admettre officiellement l’existence de ce royaume ne provoque des émeutes.

PERSONNAGE LIÉ À ZON’DA

• Loki est le dirigeant de Zon’Da. Il est devenu fermement opposé à l’esclavage depuis la capture d’une Terranide, Onni. Sa timidité naturelle s’efface face à l’esclavage, où il peut faire preuve d’un vif courage, et d’une forte détermination. Les Nexusiens le considèrent comme un terroriste, du fait de sa participation à des soulèvements populaires, mais aussi aux attentats qu’il multiplie contre les esclavagistes ;

HERZELEID

Herzeleid est un royaume dont le niveau technologique peut vaguement se rapprocher de l’Empire de Vapeur. La technologie repose sur les productions de galium, un minerai spécial qui permet à Herzeleid de se doter d’armes et d’armures extrêmement efficaces pour leur armée. Ce royaume agressif est depuis quelques années dirigé par une Reine spéciale, Alice Liddell, dont la démence suscite bien des inquiétudes.

Les relations entre Nexus et Herzeleid n’ont jamais été très tendues. Éloigné de Nexus, géographiquement parlant, Herzeleid a fréquemment entretenu de bonnes relations commerciales, portant notamment sur l’importation et l’exportation de matières premières, des gisements et des minerais, qui servaient aux deux royaumes à entretenir leurs armées mutuelles. Herzeleid est connu pour ses redoutables Spades-Kriegs, et, pendant assez longtemps, le royaume est resté en de relativement bons termes avec Nexus. Les Nexusiens entendaient quotidiennement des rapports assez alarmants sur la folie récurrente à Herzeleid, mais n’y attachaient pas beaucoup d’importance, dès lors que le royaume restait pacifique, et n’avait pas une politique agressive.

Cette situation a évolué dans le mauvais sens du terme depuis que la Reine a été tuée, et remplacée par Alice Liddell. La Reine de Cœur avait été chassée, et Alice Liddell avait pris sa place, devenant la Reine de Pique. Avant cette période, Herzeleid était un royaume pacifique, mais Liddell le militarisa, tout en créant une dictature répressive et asphyxiante. Les voyageurs venant à Herzeleid racontent sans cesse, dans les tavernes et dans leurs chaumières, quantité de récits effrayants sur ce royaume. L’air y est vicié, les gens effrayés, et les soldats de la Reine, les Spades-Kriegs, n’hésitent pas à enfermer des individus soupçonnés de félonie. Les marchands eux-mêmes avouent leur inquiétude face aux évènements se déroulant à Herzeleid.

Le Jabberwocky, immense dragon de fer et de feu, est une machine qui inquiète au plus haut point les Nexusiens, car ils redoutent une production en série. De surcroît, ce sont surtout les récentes agressions militaires de Herzeleid qui troublent les régents. Les royaumes et les terres proches d’Herzeleid ont été envahis par ses armées, dans des techniques de guerre peu recommandables. Certains chroniqueurs parlent de nuées d’insectes sinistres fondant sur les récoltes, ravageant les champs de blé, semblables à des charançons. Ce sont les Locustes, des espèces d’insectes mécaniques qui ravagent les terres, avant que le Jabberwocky ne vienne souffler, ravageant tout, soutenant la marche implacable des Spades-Kriegs qui abattent n’importe quelle cible, civile ou militaire.

Nexus est entrée dans la voie de la guerre avec Herzeleid, en annonçant la fermeture de son ambassade, après que leurs agents aient parlé des multiples scènes de torture que la Reine mène, ainsi que de l’affreux gnome qui l’accompagne, le Chat du Cheschire. Liddell est perçue comme une malade mentale, une sadique totalement instable, dont le règne est appelé à être éphémère, en raison de sa démence. Nexus n’est pas encore en guerre, mais les relations se sont taries. Après tout, peut-on vraiment espérer négocier avec une malade mentale ? Le fait que les terres ashnardiennes soient proches d’Herzeleid rassure Nexus, qui espère bien que les deux États entrent en guerre, afin de s’affaiblir mutuellement.

De plus amples informations sur Herzeleid peuvent se trouver ici.

PERSONNAGE LIÉ À HERZELEID

• Alice Liddell est l’actuelle dirigeante d’Herzeleid. La Reine de Pique est une malade mentale dont la personnalité est la principale raison des dégradations des relations entre Nexus et le royaume. Nexus n’a aucune confiance envers une femme qui a montré qu’elle n’était plus saine d’esprit, et a rompu les négociations diplomatiques. La personnalité de la Reine fait que les Nexusiens redoutent une entrée en guerre.

 

CURYIAN IRACCIYAM

Curyian Iracciyam est le « Royaume du Soleil ». Ce royaume isolé set désertique se compose de sept cités. Éloigné des grandes routes commerciales, Curyian est une nation qui commence à se poser la question du rôle qu’elle a à jouer sur l’échiquier international.

Politiquement neutre, Curyian est une nation qui fait actuellement l’objet de débats portant sur la question de l’ouverture de ses frontières. Le commerce est pour l’heure autorisé entre Nexus et Curyian, mais à un stade limité, le commerce d’esclaves ne pouvant par exemple pas s’effectuer. Nexus ne considère pas vraiment Curyian comme un allié, dans la mesure où la nation est très isolée du reste du monde, et où l’immigration est à un stade très sommaire.

Culturellement parlant, Curiyan se rapproche des anciennes civilisations antiques, en vénérant des Dieux anciens. Ceci suscite une certaine critique de l’Ordre Immaculé, qui considère Curyian comme une terre païenne, mais ces critiques n’ont aucune influence sur le pouvoir séculier. Nexus serait plus embêtée si la reine actuelle, Opala Curyian, décidait de s’allier avec l’Empire d’Ashnard. Sa neutralité politique et sa récente apparition sur la scène internationale justifient, aux yeux de la diplomatie nexusienne, son statut d’État « neutre ». Les Nexusiens ignorent dans quel sens Curiyan va pencher, si le Royaume du Soleil va rejoindre Ashnard, se rapprocher de Nexus, maintenir sa neutralité, ou décider de s’isoler à nouveau.

Les Nexusiens se renseignent sur le fonctionnement interne de Curyian, et ont ainsi pu relever que, contrairement à Nexus, Curyian était un État très décentralisé, ressemblant d’ailleurs à une sorte de fédération, du fait de la forte autonomie dont disposent chacune des sept cités. Les caravaniers nexusiens, un peu comme pour Bubastis, entreprennent des voyages assez longs vers Curyian, et ce sont généralement des femmes marchandes qui préfèrent commercer avec les locaux, Curiyan étant une société très matriarcale.

Curiyan a été découvert par la guerre civile ayant opposé Opala à sa sœur jumelle, Osira. L’avant-poste dressé par Curiyan pour se protéger d’une attaque supplémentaire venant d’Osira fut repéré par des marchands nexusiens, ainsi que par d’autres explorateurs, contraignant ainsi Curiyan à devoir sortir au grand jour, dans le but d’éviter une guerre contre les grands États de Terra. Curiyan est ainsi surtout considérée comme une sorte de zone de transit, où les caravaniers et les marchands peuvent se reposer, mais le commerce a malgré tout fleuri, bien qu’il reste marginal.

L’opposition entre Osira et Opala est étudiée par les agents nexusiens, car ils pensent qu’elle pourrait jouer un rôle dans la neutralité politique de Curiyan, si, par exemple, l’une des deux sœurs venait à solliciter l’aide d’une autre puissance. Sur la base des rapports que le Palais d’Ivoire a reçu, les dirigeants nexusiens envisagent ainsi plusieurs scénarios possibles. Les diplomates envisagent notamment un scénario consistant à apporter à Opala leur concours contre Osira. Cependant, en faisant ça, ils craignent aussi d’amener Ashnard à soutenir Osira, et à faire de Curiyan le théâtre d’affrontements entre Nexus et Ashnard. Les Nexusiens sont ainsi relativement frileux à agir, et à s’engager plus politiquement auprès de Curyian.

PERSONNAGES LIÉS À CURYIAN IRACCIYAM

• Opala est l’actuelle Reine de Curyian. Considérée par ceux qui en ont parlé comme une Reine noble et pacifiste, elle est, pour les Nexusiens, l’inverse exact de sa jumelle, Osira, et ne saurait être envisagée sans se référer à elle. ;
  
• Osira est une habitante de Curyian surnommée « La Traîtresse » par les siens. Jumelle d’Opala, la Reine, Osira a été bannie, et a tenté de renverser le pouvoir en place en se rendant dans un temple souterrain dédié à Apophis, afin d’y former une armée non-humaine pour attaquer le pouvoir. Malgré son échec, les Nexusiens pensent que l’Exilée cherche toujours à se venger.

GALBADIA

Cet archipel isolé est, depuis quelques années, dirigé par une sorcière élégante, Edea Kramer. Aussi froide que belle, Edea est une puissante sorcière qui a pris le pouvoir à Galbadia en tuant l’ancien dictateur. Le royaume maritime fait du commerce avec Nexus, mais les intentions de sa dirigeante ne sont guère connues. Son rapprochement avec Ashnard en fait, de plus, une menace potentielle, qui inquiète les Nexusiens.

Galbadia est une île ayant une longue tradition militaire, qui vient de terminer un long conflit avec une île proche, Centra. Les Centrans ont été massacrés par les Galbadiens, et l’essentiel de cette île est en ruines. Sa reconstruction a nécessité l’importation de matières premières, et de nombreux navires nexusiens ont ainsi du faire escale à Dollet pour transmettre de quoi aider les réparations. Galbadia est une île à la technologie spéciale. Si les Galbadiens disposent de ressources technologiques avancées, ils en ont perdu le secret, et beaucoup de la technologie utilisée à Galbadia n’est guère comprise par les Galbadiens eux-mêmes, comme l’immense parabole trônant près de Dollet, ou la mystérieuse université de Galbadia, une structure très ancienne. Il est ainsi affirmé que Galbadia a connu, il y a longtemps, un âge d’or, maintenant révolu. Toutefois, la technologie galbadienne reste assez avancée : l’armée galbadienne connaît les armes à feu, les chars d’assaut, et même les trains. Pour autant, la souveraine se moque de tout ça, et compte surtout sur le pouvoir de la magie, ce qui l’a notamment amené à envoyer des émissaires dans les académies nexusiennes.

Edea Kramer est une femme aussi belle que froide, qui dirige Galbadia d’une main de fer, mais en s’intéressant qu’à son académie. Les régents ignorent s’ils peuvent faire confiance à cette femme, d’autant plus que, pendant des siècles, Galbadia était dans un isolationnisme politique assez fort. La Sorcière en est sortie, et a entrepris de se rapprocher d’Ashnard, de Tekhos, et de Nexus. Les intentions d’Edea échappant aux stratèges nexusiens, il est difficile de lui faire confiance.

De plus amples informations sur Galbadia peuvent se trouver ici.

PERSONNAGES LIÉS À GALBADIA

• Edea Kramer est l’actuelle souveraine de Galbadia. C’est une sorcière très puissante, qui a pris le pouvoir en tuant l’ancien dictateur de Galbadia. Depuis cette époque, Edea a rénové l’université, et s’est vivement intéressée à la magie. Belle et froide, ses intentions ne sont pas très claires, ce qui suscite naturellement la méfiance des Nexusiens ;
  
• Inastae est l’une des élèves d’Edea, qui se trouve actuellement à l’académie magique de Nexus. Cette jeune femme est une sorcière élémentariste talentueuse, une érudite, qui a été envoyée par Galbadia, afin de servir de diplomate. Galbadia ne dispose pas d’une ambassade à Nexus, et Inastae a donc un simple bureau de fonction faisant office d’ambassade. C’est une magicienne assez appréciée, qui dispense quelques enseignements, en raison de son expérience.

LA HORDE DES AMAZONES

La légendaire Horde des Amazones, existant depuis des millénaires, constitue un héritage des temps anciens, un reliquat de l’époque lointaine, où la propriété privée n’existait pas, et où les peuples n’étaient pas sédentarisés. Cette horde barbare, peuplée de femmes guerrières, qui pillent les villages faibles et capturent les jeunes femmes, a frappé l’imagerie populaire. Bien que beaucoup des légendes circulant sur les Amazones ne soient plus vraies, la Horde n’est guère populaire.

Peut-on considérer la Horde des Amazones comme un État ? Cette question est tranchée par les académiciens et les théoriciens juridiques et politiques. Un État est la réunion de trois éléments : une population, un territoire, et un appareil politique souverain et organisé qui coordonne le fonctionnement de l’État. Le territoire fait défaut à la Horde. Partant de là, il ne s’agit pas d’un État. Dès lors, la Horde ne peut pas signer de conventions, et ne peut pas être considérée comme autre chose qu’une organisation privée. Cette vision, très théorique, est fortement contestée par bon nombre d’experts. Peut-on vraiment parler d’une simple organisation privée quand on tombe sur une horde de mille guerrières entraînées à se battre depuis la naissance ? Il s’agit indéniablement d’une armée, redoutable, qui plus est.

Les Amazones ne sont pas vues comme de simples vagabondes se contentant de grappiller ici et là des ressources. Entraînées à se battre depuis leur plus tendre enfance, les Amazones vivent dans une société où la notion de « famille » se confond avec celle de « société ». Une Amazone ignore qui sont ses mères, et ce sont toutes les Amazones qui constituent, non pas ses mères, mais ses sœurs. Très pieuses, les Amazones se battent au nom de la Déesse-mère Artémis, et voient toute agression envers un temple d’Artémis comme un sacrilège. Les prêtresses d’Artémis savent ainsi qu’elles peuvent continuellement s’adresser aux Amazones en cas d’agression, car ces dernières leur viendront automatiquement en secours.

La philosophie de la Horde repose ainsi sur quelques principes qu’il convient de préciser :

• La Déesse Artémis étant une femme, seule une femme peut être une Amazone. Ainsi, les Amazones enceintes reçoivent des drogues et des potions spéciales pour s’assurer que les fœtus sont de sexe féminin. Les hommes ne sont pas autorisés à rester trop longtemps, et les enfants masculins que les Amazones recueillent sont, soit confiés aux temples d’Artémis, soit déposés dans des orphelinats. Les Amazones ne les abandonnent plus en pleine nature depuis de nombreux siècles ;
  
• Les Amazones sont nées pour la guerre, et ne vivent que pour elles. Ceci suppose entre elles une parfaite union. Si une Amazone vaut trois hommes, dix Amazones se battant ensemble en valent plus d’une centaine. C’est, tout du moins, la philosophie des Amazones. Se battant ensemble continuellement, les guerrières amazones sont des guerrières d’exception ;
  
• Les Amazones voient la propriété privée comme le mal absolu. Elles rejettent ainsi toute forme de propriété privée. Le butin acquis par les Amazones fait partie d’une propriété collective, et seuls les biens de première nécessité sont réservés à une certaine catégorie d’Amazones : les médicaments pour les Chamanes, et les livres pour la Reine.

Les relations avec Nexus ne sont pas vraiment hostiles, ni foncièrement amicales. Les Nexusiens n’aiment pas spécialement la Horde, d’autant plus que l’Ordre Immaculé est assez opposée à ce groupe de femmes sauvages. La Reine Andromaque s’est cependant fait remarquer en effectuant une visite diplomatique auprès de la Reine, lors du retour de cette dernière à Nexus. Cette visite marque sans doute la volonté de la Reine d’éviter que Nexus ne lance une croisade sainte contre les Amazones.

De plus amples informations sur Les Amazones peuvent se trouver ici.

PERSONNAGES LIÉS À LA HORDE DES AMAZONES

• Andromaque est l’actuelle Reine des Amazones. Cette femme est une guerrière, qui se veut comme une Reine plus pacifiste et plus moderne que les autres. C’est sur son initiative qu’elle a rendu visite à Elena. Sans être du genre à dénigrer sa Horde, elle sait toutefois que la Horde aurait plus à pâtir qu’autre chose de l’effondrement de Nexus, car cet effondrement risquerait de produire un important fanatisme religieux, et les Amazones pourraient alors faire office de parfaits boucs-émissaires. Or, la Reine n’a guère envie de se heurter aux redoutables paladins de l’Ordre Immaculé ;
  
• Persée est une Amazone pleurant des larmes de sang. Pour ses sœurs, elle est ainsi l’élue de la Déesse-mère. Persée a fait partie de la délégation d’Amazones ayant rendu visite à la Reine, et a notamment joué avec Elena. Une trace de ce passage est une mèche des cheveux blancs de Persée, qu’Elena a conservé dans un pot de sa chambre. Sans doute espère-t-elle, en les voyant, pouvoir bénéficier de la détermination et du courage des Amazones, dans sa volonté de sauver son royaume...

ENNEMIS

Les ennemis de Nexus sont des puissances hostiles, que la cité-État combat avec acharnement, soit parce que les adversaires les agressent, soit parce que leurs pratiques portent atteinte aux intérêts économiques de Nexus. Les Nexusiens ne sont pas hostiles à engager des négociations de paix, mais ils n’hésitent pas non plus à se battre. Les relations économiques entre Nexus et les ennemis sont virtuellement interdites, et c’est plutôt l’inverse qui se produit : quand la cité-État le peut, elle use de sa suprématie maritime pour essayer d’entamer des blocus maritimes.

EMPIRE D’ASHNARD

Le millénaire Empire ashnardien est l’une des trois superpuissances de Terra, avec Nexus et Tekhos. Cruel et autoritaire, l’Empire d’Ashnard a des velléités hégémoniques dont il ne s’est jamais caché, et sa puissance continentale est concurrencée par l’influence maritime de Nexus. Les Ashnardiens sont donc en guerre pour prendre le contrôle de Nexus, et, ainsi, assurer un contrôle total du commerce mondial, qui leur permettrait d’instaurer une dépendance économique à l’égard de Tekhos. La guerre entre Nexus et Ashnard est l’un des évènements majeurs de Terra, donnant lieu à des affrontements tenant de l’ordre de la mythologie, en raison du nombre de troupes employées dans les assauts gargantuesques de l’Empire.

Jadis limité à un sinistre désert reculé, l’Empire d’Ashnard a su s’étendre dans toutes les directions, grâce à l’aide de ses troupes infernales : démons, Orcs, gobelins, araignées géantes, Drow, dragons, nécromanciens invoquant des armées de zombies et de Draugr, mages noirs, sorciers, vampires... Des armées infernales massacraient les territoires refusant de se soumettre, avec un credo assez simple, et une politique étrangère tenant en quelques mots : « Ceux qui ne sont pas avec nous doivent être exterminés ». Pendant les premiers siècles, l’Empire était encore assez isolé sur la scène internationale, et Nexus avait alors d’autres soucis que les Impériaux, qu’ils voyaient comme une petite dictature isolée qui serait avalée par les rouages du temps.

Les Ashnardiens ont réussi à survivre, continuant à se répandre, jusqu’à avoir un Empire qui, en superficie, s’impose comme un vaste territoire, s’étalant sur une bonne partie de Terra. Dans toutes les villes impériales, brûlent continuellement forges et armureries. L’armée ne cesse jamais de s’agrandir, et l’Empire s’est heurté, il y a environ un siècle, à Nexus. Personne ne sait vraiment quel a été vraiment l’élément déclencheur de cette guerre, mais elle paraissait indispensable. Nexus ne comptait pas se soumettre à un Empire tyrannique régi par les démons, et Ashnard voulait s’emparer de Nexus, profiter du commerce maritime, afin de pouvoir continuer à s’enrichir. Les premières batailles furent particulièrement sanglantes, et tournèrent en faveur de l’Empire, les cavaliers nexusiens ne pouvant rien faire contre l’avalanche de troupes démoniaques noircissant à perte de vue les champs de batailles.

Des légions interminables se ruèrent vers Nexus, qui ne dut probablement sa survie que grâce à la précipitation des Ashnardiens. Ils s’approchèrent des murs de la cité, mais se retrouvèrent pris en tenaille, dans leur élancement, par l’arrivée de renforts. Jaillissant sur leur flanc, les cavaliers du Griffon, rejoints par les Hauts-Elfes de la Sylve, heurtèrent avec fracas les hordes démoniaques ashnardiennes, dispersant leurs forces. On conte encore cette arrivée héroïque, qui contraignit les Ashnardiens à la fuite.  L’échec de l’Empire fut assez douloureux pour eux. L’Empire était encore marqué par les stigmates de la Guerre Civile, et l’Empereur avait espéré soumettre rapidement Nexus, afin d’accroître sa légitimité. Les Ashnardiens firent de l’élimination de Nexus une priorité, mais l’échec contraignait initialement l’Empereur à renforcer son autorité sur ses terres, permettant ainsi aux Nexusiens de s’organiser.

Par la suite, les Ashnardiens multiplièrent les assauts, allant jusqu’à envoyer des centaines de milliers de démons pour se briser contre les superforts nexusiens, dans des sièges surréalistes. Ashnard devint l’incontournable ennemi, qui s’évertue à déployer toutes les méthodes possibles et inimaginables pour supprimer Nexus. Liam Ivory, le Lion de Nexus, devint un individu dont la seule mention du nom suffisait à provoquer une rage terrible à l’Empereur. L’Empire promit la somme astronomique d’un milliard de pièces d’ors à quiconque apporterait sa tête. Une somme surréaliste, et illusoire, eu égard à la popularité incroyable dont le Lion bénéficiait pour charger en première ligne, repoussant les démons par paquet de dix.

Lorsque les Ivory moururent, on accusa les Ashnardiens de ce crime, ce que ces derniers nièrent. Aujourd’hui encore, beaucoup pensent que les Impériaux furent responsables de cette tragédie, dont ils ne purent bénéficier. Les Ashnardiens tentèrent encore d’assiéger les superforts, optant pour une guerre d’usure. L’affaiblissement du lien social à Nexus, la dépravation des conditions de vie, sont autant d’éléments qui leur sont utiles. Ils n’hésitent pas à envoyer des agents pour inciter le peuple à la révolte.

Plusieurs tentatives de négociations ont eu lieu, mais elles ont toutes échoué, continuant à faire de ce conflit une ligne névralgique de tensions internationales, un conflit autour duquel toutes les relations internationales tendent à s’articuler, soit en faveur de l’un ou l’autre des camps, soit en maintenant une ligne politique neutre.

PERSONNAGES LIÉS À L’EMPIRE D’ASHNARD

• Mordret Vilcius est l’actuel Empereur d’Ashnard. Semi-démon, il est particulièrement cruel, sadique, sournois, et monstrueux. L’un des passe-temps de l’Empereur est ainsi d’envoyer ses agents capturer des femmes pour qu’il puisse les violer à loisir dans son palais. La méchanceté de Mordret est toutefois assez loin d’égaler celle du Roi Cramoisi, dont la démence a été à l’origine d’une guerre civile. Mordret est également un Empereur dont la légitimité est discutée. Ses origines mixtes sont discutées, mais c’est surtout son incapacité à faire plier Nexus qui le rend illégitime. Beaucoup le voient comme un Empereur faible, qui dissimule ses piètres talents de dirigeant derrière une cruauté inutile. Concrètement, le pouvoir réel apparaît de plus en plus comme étant entre les mains du Conseil Impérial ;
  
• Coehoorn Var Emreis est un stratège ashnardien, un Maréchal de Guerre. Cet humain est très respecté au sein de l’Empire pour les nombreuses contributions qu’il a su faire, et les glorieuses campagnes militaires qu’il a mené. En minimisant les pertes de ses troupes, et en parvenant victorieusement à s’emparer de places forces, Coehoorn est perçu comme un génie militaire. Sa montée en puissance l’a conduit à devenir affecté sur les campagnes nexusiennes.

SYLVANDELL

Le micro-État de Sylvandell est situé dans des régions montagnardes froides, dans un coin de l’Empire. Ce petit royaume est connu pour l’usage de ses redoutables dragons dorés, qui font des ravages au sein de la flotte nexusienne, ainsi que pour l’efficacité au combat de sa Commanderie Noire.

Fondé par Erwan Korvander, le Premier Roi, Sylvandell est un petit royaume. Comprenant quelques dizaines de milliers d’âmes seulement, le solitaire royaume est entièrement dépendant des ressources externes pour survivre. C’est ce qui a longtemps conduit Sylvandell à être en guerre contre ses proches voisins, afin d’obtenir d’eux les ressources indispensables à sa construction, et à son entretien. Assez rapidement, Sylvandell s’est heurté aux Ashnardiens, et la guerre s’est rapidement conclue par un traité de paix qui, au fur et à mesure des années, a conduit à la soumission de Sylvandell aux Ashnardiens. Tout en conservant une certaine autonomie, le royaume obéit à un certain corpus de lois ashnardiennes de base, incluant notamment une participation militaire aux campagnes menées par l’Empire. C’est une participation à laquelle Sylvandell participe joyeusement, car ceci lui permet de former ses troupes.

Deux ordres militaires d’importance dominent à Sylvandell :

• L’Ordre des dragonniers regroupe tous les dragonniers de Sylvandell. Originaires de Sylvandell, chaque dragonnier a son propre dragon doré, qu’il chevauche, et qui est accepté par le dragon doré. Il se déroule entre les deux une symbiose parfaite et mutuelle, qui constitue la force des dragons. Les dragonniers sont redoutables, d’autant plus que les dragons dorés sont particulièrement puissants et résistants ;
  
• La Commanderie Noire est un corps d’élite, un héritage de la quête menée par Erwan Korvander pour créer Sylvandell. Ce corps d’élite est trié sur le volet. Personne ne demande à rejoindre la Commanderie, c’est la Commanderie elle-même qui propose à certains individus d’exception de la rejoindre. Le corps des Commandeurs est ainsi un corps très élitiste, reconnu comme tel par Ashnard. Les Commandeurs sont des guerriers d’exception, disposant des armures les plus résistantes de Sylvandell, formées à partir des écailles de dragon de Sylvandell, qui équivalent l’ébonite ashnardien. Leurs lames sont forgées en verredragon, une lame si tranchante qu’elle peut trancher l’écaille des dragons. Les Commandeurs sont des guerriers magiques redoutables, qui ont le pouvoir de commander des régiments ashnardiens, en raison de leur expertise stratégique et de leur connaissance militaire.

Sous l’autorité actuelle de Tywill Korvander, la question de l’hostilité de Sylvandell ne se pose pas. En revanche, bon nombre de Nexusiens s’interrogent sur ce qui se passera après, lorsque, une fois le Roi mort, c’est sa fille, Alice, qui prendra le pouvoir. Nettement plus douce que son père, celle qu’on surnomme le « Joyau de Sylvandell », en raison de sa beauté, a affranchi une esclave en se mariant avec elle, et, durant son enfance, a même envoyé un cadeau à la Reine Elena : une peluche en forme de dragon s’appelant « Groumpfie ». Comment interpréter ce geste ? Pour beaucoup, Sylvandell aura un rôle qui évoluera plus tard. Sa petitesse et son éloignement du centre de l’Empire lui permettrait peut-être d’assurer une instance diplomatique entre Nexus et Ashnard, afin de trouver un moyen de mettre fin à la guerre.

Par ailleurs, Sylvandell dispose également d’une arme légendaire, le Marteau de Sylvandell, une arme de guerre terrifiante, que seul l’héritier d’Erwan Korvander peut manier.

En tout état de cause, Sylvandell reste actuellement une nation hostile.

PERSONNAGES LIÉS À SYLVANDELL

• Tywill Korvander est le Roi de Sylvandell. Ce colosse de plus de deux mètres de haut, à la voix bourrue, est une véritable masse de muscles et d’acier. Engoncé dans une énorme armure noire, il est dit que la charge du Roi ne peut être arrêté par aucun homme au monde. Son Marteau de Guerre lui permet de provoquer des chocs si forts qu’ils équivaillent à de petites secousses sismiques ;
  
• Alice Korvander est la Princesse héritière de Sylvandell. Fille du Roi, celle qu’on surnomme le « Joyau de Sylvandell » est une jeune femme timide et réservée, bien moins épaisse que son père. Pendant longtemps, bon nombre d’Ashnardiens ont essayé de la courtiser, avant que, à la surprise générale, elle ne se décide à épouser une esclave. Le cadeau qu’elle a envoyé jadis à la Reine continue encore à hanter les mémoires des conseillers nexusiens, qui se demandent comment interpréter ce geste, quelle signification lui donner ;
  
• Sakura Korvander est la femme de la Princesse. Ancienne esclave d’Hiro Atayoshi, définitivement affranchie de son statut par son mariage avec la Princesse, elle a été choisie par le Patriarche des dragons de Sylvandell pour veiller sur Alice, tâche à laquelle elle s’acquitte en suivant des formations, et en visitant la plupart des endroits du monde... Généralement en se faisant capturer.

ELFANIA

Elfania est un petit royaume planté au sommet d’une falaise près d’un océan, à la bordure de l’Empire d’Ashnard. Elfania est connu pour son académie magique, Elysium, qui présente la particularité d’être relativement autonome par rapport à l’Empire, permettant ainsi aux Elfaniens de former aussi bien des Ashnardiens que des Nexusiens. Cependant, cette ouverture reste très théorique : la plupart des mages issus d’Elysium sont des Ashnardiens.

La population d’Elfania se compose de deux grandes communautés : la communauté humaine, regroupant 80% de la population totale de la région, et la communauté elfique, qui en abrite 15%. Avec ses 30 000 habitants, Elfania ne dispose pas d’une armée très puissante, ni d’une économie solide, et n’est pas tant connue pour ses Siryades, que les Elfaniens vénèrent et adulent, que pour son académie magique, Elysium.

Elysium est une académie magique reconnue et réputée, qui se targue officieusement d’être la plus grande académie magique, en raison de son apparence cosmopolite, du nombre d’élèves, du nombre d’enseignements dispensés, de la carrière professionnelle de ses diplômés, qui finissent généralement dans les hautes sphères de l’Empire, et de son passé, riche. Officiellement, c’est l’académie magique d’Ashnard qui est reconnu comme la première académie magique de l’Empire, mais, dans tous les cas, les deux académies, concurrentes, sont mutuellement considérées par l’Empire comme des académies d’excellence. Bénéficiant de la protection de l’Empire, Elfania est depuis la guerre une cible des Nexusiens. Si jamais le cours de la guerre devait venir à s’inverser, il est probable que l’académie se transformerait en garnison militaire, en fort retranché, car sa position avantageuse, près de l’océan, et à l’entrée de l’Empire, en fait une cible stratégique de choix pour les Nexusiens.

Elysium s’est vantée d’avoir formé des mages nexusiens au cours de son existence, et, malgré la guerre, les élèves nexusiens sont toujours les bienvenus. Pour autant, la guerre a entraîné une forte raréfaction du nombre d’étudiants. Bien que les académies magiques se déclarent politiquement neutres, il y a toujours une appartenance politique. Ainsi, les diplômes elfaniens sont soumis à un contrôle pour être reconnus comme tels par les autorités nexusiennes, et, de manière plus problématique, la guerre a amené Nexus à refuser d’attribuer un système de bourses aux étudiants nexusiens désireux d’étudier à Elfania. Par ailleurs, les Nexusiens redoutent de se rendre dans une académie qui est située en Ashnard, et forme les mages ashnardiens. De plus, l’Empire a tendance à mener de lourdes investigations sur les élèves nexusiens, redoutant en effet la venue d’espions. Ashnard sait très bien que Nexus cherche à détruire Elfania, dans la mesure où la destruction de l’académie ébranlerait la puissance de l’Empire. Moins de magiciens seraient formés, ce qui, sur le long terme, ne pourrait qu’affaiblir la puissance de l’Empire.

Politiquement parlant, Elfania entretient également des liens assez étroits avec Sylvandell : le Roi d’Elfania, Erwin Tristan, est ainsi un ami du Roi de Sylvandell, Tywill Korvander.

Cependant, pour l’heure, Nexus étant cantonné à un rôle défensif, un tel scénario reste très improbable. La Princesse d’Elfania peut donc respirer en paix.

PERSONNAGE LIÉ À ELFANIA

• Alaënya Tristan est l’actuelle Princesse d’Elfania. Chaleureuse et érudite, la belle Princesse est toujours en quête de connaissance, et est une souveraine juste, appréciée de son peuple.

CAELESTIS

L’Archipel celkhan est un petit État spécialisé dans la lutte contre l’esclavage. Multipliant les opérations commandos et les raids terroristes dans le monde, les Celkhanes se sont mis sur le dos la quasi-totalité des États terrans, puisque rares sont les nations antiesclavagistes sur Terra. Caelestis est donc naturellement considérée, aux yeux de Nexus, comme un État terroriste.

Les relations entre Nexus et Caelestis sont assez loin d’être cordiales et amicales. L’Archipel est né d’une opposition entre une fraction minoritaire du Conseil de Tekhos aux autres. Certaines s’insurgeaient de la politique de neutralité absolue défendue par Tekhos, politique qui, selon elles, conduisait Tekhos à fermer les yeux sur des pratiques barbares et païennes. Ces Tekhanes minoritaires invoquaient l’existence d’un droit d’ingérence supranational qui les conduiraient naturellement à agir en n’importe quelle surface du globe. Les débats se conclurent par un échec, la majorité du Conseil rejetant l’idée d’un droit d’ingérence qui irait à l’encontre de la souveraineté nationale des autochtones. La théorie officielle affirme donc que ces Tekhanes auraient décidé de s’exiler dans un ensemble de six îles flottantes dans le ciel, archipel protégé par un bouclier impénétrable, d’où elles lancent des raids dans le monde.

En déplacement permanent, l’Archipel constitue une menace pour la plupart des États, car les Celkhanes n’hésitent pas à envoyer des raids dans certains États du monde. Si l’intention originelle des fondatrices était de lutter contre toutes les formes de pratiques païennes et reculées, assez rapidement, leurs activités se sont concentrées sur l’esclavage. Caelestis se pose aussi comme un havre de paix pour les esclaves opprimés, à cette particularité près que les hommes y sont refusés. En effet, les femmes ayant rompu les négociations, et décidé de former Caelestis, faisaient vraisemblablement également partie des strates extrémistes de l’opinion politique à l’égard des mâles, dont la présence est interdite à l’Archipel. Les Nexusiens se moquent ainsi ouvertement de cette situation hypocrite et contradictoire, et voient surtout en les Celkhanes de fieffées menteuses qui sont en réalité le bras armé de Tekhos, et qui, sous couvert d’une pseudo-indépendance, sont un moyen permettant à Tekhos de contrevenir à ses propres principes, et à ses conventions, en intervenant directement, par des opérations militaires, sur les territoires étrangers, dans le but d’affaiblir leur économie.

Nexus considère les Celkhanes comme une bande de terroristes, et, en ce sens, leurs têtes ont été mises à prix. Les multiples assauts celkhans sur les esclavagistes nexusiens ont conduit le Conseil de Régence à des mesures assez lourdes, ainsi qu’à des pressions diplomatiques sur Tekhos pour que les autorités tekhanes agissent, bénéficiant du soutien des Ashnardiens. Les deux États affirment en effet que Caelestis utilise une technologie reposant sur la technologie tekhane, et que sa philosophie est similaire à la philosophie tekhane. De plus, le programme d’entraînement militaire celkhan croise celui des Tekhanes, beaucoup de Celkhanes participant ainsi aux opérations contre les Formiens. Il s’agit d’autant d’arguments qui, selon eux, font que Tekhos a le devoir d’agir, dans l’objectif de préserver des relations diplomatiques cordiales. Faute de preuves concluantes, de liens de corrélation suffisamment concordants, les autorités tekhanes ont toujours rejeté l’existence de ce devoir, en arguant qu’il existe également d’autres nations capables de prouesses technologiques impressionnantes, comme Herzeleid, ou l’Empire de Vapeur. Partant de là, les Tekhanes estiment que leur mission n’est pas d’être les gendarmes du monde, et qu’elles sont déjà suffisamment occupées avec les Formiens.

La cible principale de Nexus est l’Escadron Maho. Dirigée par la colonelle Sora Sokoku, il a accompli bon nombre d’attentats à Nexus, ayant nui aux intérêts de grandes familles esclavagistes, que ce soit en attaquant des fermes, ou même des convois maritimes.

La situation en est pour le moment restée là, et constitue un exemple assez curieux d’alliance entre l’Empire d’Ashnard et Nexus, puisque les deux États condamnent d’une même voix les comportements celkhans.

De plus amples informations sur Caelestis peuvent se trouver ici.

PERSONNAGES LIÉS À CAELESTIS

• Sora Sokoku est une colonelle celkhane. Née à Caelestis, c’est une grande patriote, qui commande l’unité d’élite de l’armée celkhane, l’Escadron Maho, dont chacun des membres a sa tête mise à prix. Celle de Sora est évaluée à la somme mirobolante de 20 000 pièces d’ors, la prime la plus élevée ;
  
• Suki Tetsuhiko est une lieutenante de l’armée celkhane. Membre de l’Escadron Maho, les nombreux esclavagistes qu’elle a tué en font une cible activement recherchée par les Nexusiens. Sa tête a été mise à prix pour une somme de 10 000 pièces d’ors ;
  
• Rinako Yukimitsu est une sergente de l’armée celkhane. Elle est également membre de l’Escadron Maho, et, en tant que tel, recherchée morte ou vive par Nexus. Comme pour Suki, dont les Nexusiens ignorent les liens entre les deux, sa tête a été mise à prix pour une somme de 10 000 pièces d’ors.

FELARYA

Cet archipel méconnu, éloigné des routes commerciales, est très marginal aux yeux des Nexusiens, et présente la particularité d’être habité par des géantes. Bien que l’endroit puisse sembler paradisiaque, les humains n’y sont pas vraiment les bienvenues, et les quelques rapports que les Nexusiens ont eu de Felarya placent l’archipel isolé dans la catégorie des menaces.

Le premier contact entre Felarya et Nexus, ainsi que les suivants, remontent à des accidents de mer : un ouragan qui déplace le navire d’un pêcheur, une galère militaire, ou un navire marchand... Felarya n’a fait l’objet que de quelques rapports envoyés par des individus ayant miraculeusement réussi à en réchapper, et, fait encore plus miraculeux, à en revenir. L’archipel est habité par des femmes géantes, aussi grandes que des immeubles, qui perçoivent les humains comme de la nourriture. Ainsi, les rares survivants de la mer échouant sur Felarya finissent dans les estomacs de ces créatures immenses.

Nexus ignore la position exacte de Felarya. Les seules mentions de Felarya viennent de survivants égarés qui ont généralement sombré dans la folie, ou sont morts des blessures liées à leurs conditions de voyage. On peut notamment citer le cas d’un capitaine de navire marchand, Thomas Haubert, qui, suite à un ouragan, a erré en mer pendant plusieurs semaines, avant de finalement arriver à Felarya. Il est avéré que, pour survivre, l’équipage ait du procéder à du cannibalisme, après avoir épuisé tous les vivres. Sur Felarya, les survivants furent dévorés par les géantes, et Haubert parvint de justesse à s’enfuir, dérivant au large, avant qu’une galère militaire ne le retrouve. Ramené à Nexus, Haubert a fait l’objet de soins intenses, et a tout juste eu le temps de mentionner Felarya, de se confesser, avant que la mort ne finisse par l’emporter.

Felarya est donc inconnu de Nexus, et c’est sans doute mieux ainsi.

PERSONNAGE LIÉ À FELARYA

• Akiko Uzumi est une ancienne Edorrassienne qui est devenue la Prêtresse de Felarya. Aucun Nexusien ne l’a probablement jamais rencontré... Ce qui est dommage, car elle est l’une des rares habitantes de l’île, si ce n’est la seule, à ne pas manger les humains, y préférant notamment les dauphins ou les baleines.

SOURCES D’INSPIRATION

Pêle-mêle, on peut citer, pour ce complément, ainsi que, de manière plus générale, pour la fiche d’Elena Ivory, dont ce compliment s’inscrit comme un appendice :

• Le livre « Doctor Sleep » de Stephen King ;
  
• La saga « La Tour Sombre » de Stephen King ;
  
• La saga « Le Trône de Fer » de Georges R.R. Martin ;
  
• La Guerre civile anglaise, dite période de l’anarchie, qui s’étala, en Angleterre, de 1138 à 1153 ;
• Le jeu vidéo « Clive Barker’s Jericho » ;
  
• Le jeu vidéo « Heroes of Might And Magic 5 »... Et Mozart ;
  
• La musique « Sonera » du groupe Two Steps From Hell ;
  
• Quelques cours de droit, notamment sur les baux commerciaux ;
• Vous... Mine de rien, une bonne partie du complément ne fait que reprendre et réécrire un certain nombre d’informations contenues sur ce forum. Merci à vous, donc =)