Nom, Prénom : McGregor, Dorian.
Surnoms : DragonHeart, l'Avatar de Waltor.
Âge : 19 ans.
Sexe : Masculin.
Race : Humain, avatar.
Orientation sexuelle : Plutôt hétérosexuel.
Description physique : Dorian est un homme assez grand, surtout pour la moyenne nippone ; un mètre quatre-vingt-deux, pour un poids d'environ quatre-vingts kilogrammes. Il est assurément musclé, encore qu'il n'ait pas vraiment la carrure d'un catcheur, ses épaules sont larges et ses pectoraux sont bien taillés. Il paraît solide. Son regard est d'un vert vif troublant, surtout lorsqu'il y a peu de lumière, ses yeux semblent faiblement luire dans le noir. Quant au reste de son visage, il est relativement harmonieux, plutôt long et taillé au couteau, surmonté d'une masse de cheveux châtains foncés légèrement bouclés. Des traits qui, en comparaison, sont plutôt quelconques. La seule autre chose remarquable chez-lui sont les tatouages en arabesque, figurant une dense fumée qui serpente le long de ses bras, et recouvrent presque complètement leur face extérieure.
Lorsqu'il prend la forme de DragonHeart, Dorian est méconnaissable. Des écailles orangées recouvrent une bonne partie de son corps, et il brille réellement d'une lueur ocre. Il gagne une demi-dizaine de centimètres et une vingtaine de kilo. De ses mains et de ses pieds émergent des griffes acérées, alors que sa mâchoire et ses dents s'allongent, lui donnant un visage qui ne ressemble plus vraiment à celui d'un humain. Des volutes de fumées brûlantes se dégagent en permanence de son être.
Caractère : Élevé strictement dans la religion chrétienne, Dorian n'a pas vraiment de goût pour l'indiscipline. Cependant, il a toujours eu un caractère fort, et à défaut de désobéir, il n'a jamais beaucoup apprécié l'autorité, quel qu'en soit le sens. Lorsqu'il le peu, il travaille donc seul, préférant se passer de coéquipiers comme de subalternes. C'est un jeune homme intelligent, mais impulsif et soupe-au-lait. Il se met facilement en colère, et peut devenir rapidement violent. Il met néanmoins un point d'honneur à se contrôler, et au quotidien, il paraît au pire un peu brusque. Il garde sa fureur pour les criminels qu'il traque impitoyablement, et punit souvent expéditivement. Mieux vaut, de son point de vue, abattre deux coupables et un innocent plutôt que de laisser les malfaiteurs filer. Toutefois, il sait que la mort n'est bien souvent pas une sanction efficace. Quand il est dans son rôle, il ne s'autorise aucun humour, et s'applique à se montrer inflexible. Sinon, le jeune homme est un peu plus détendu, et essaie d'être agréable. Il se montre même parfois assez bavard.
Waltor, lui, est une ancienne entité de la justice, déchue et bannie du plan terrestre depuis plusieurs siècles. Il se manifeste uniquement auprès d'un individu, par le biais d'une fiole dans laquelle se débat une fumée aux tons chromatiques, réapparaissant seulement à la mort de son actuel avatar. Alors qu'il a généralement l'habitude de contrôler totalement son porteur et de lui imposer totalement sa volonté, des modifications récentes de son artefact l'empêchent de maintenir sur lui une telle emprise. À défaut, il se content de tenter de l'influencer. Tortueux, ses objectifs sont difficiles à cerner, mais, en dehors de son credo dégénéré, qu'il continu à vouloir faire appliquer, il cherche à trouver un moyen de revenir sur Terre. C'est cela qui l'a fait guider Dorian vers Seikusu, espérant y trouver de nouveaux artifices.
Histoire : Je suis née à Boston, en 1993. Je suis le deuxième, et dernier enfant de ma famille. La situation était plutôt tranquille, je ne peux pas vraiment me plaindre. Entre une mère au foyer, attentionné, et un père commissaire de police, les choses allaient bien. J'ai eu une enfance plutôt heureuse, et épanouie, loin du besoin ou de la violence, dans une petite maison des vieux quartiers d'Ann Street. Une éducation clémente, encore que solidement chrétienne. La seule zone d'ombre, aussi insignifiante soit-elle, se situait ailleurs.
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été plutôt bon à l'école : petit, j'ai même sauté une classe, ce qui m'a fait, par la suite, étudier avec des élèves d'une année plus âgés. Cependant, mes résultats n'avaient aucune commune mesure avec ceux de mon frère aîné, Kurt. C'était un génie, une intelligence rare, qui suscitait l'émerveillement de ses professeurs, et de mes parents. Il avait de l'avance sur tout, c'était un surdoué, une vraie grosse tête. Nous avions quatre ans d'écart. Je n'étais pas mauvais, mais j'étais toujours dans l'ombre de sa personne. Comme j'avais fréquenté la même école que lui, je devais toujours faire face aux attentes disproportionnées des enseignants, qui se trouvaient toujours, nécessairement, déçus de mes performances, en comparaison des siennes. Et même quand ils ne le montraient pas, je pouvais facilement lire sur leurs visages que je n'étais pas aussi brillant que mon frère.
Nos relations, toutefois, n'allaient pas si mal. Il ne cessait de me dire que j'étais la personne la plus intelligente sur Terre, après lui... Ce qui, pour la partie me concernant, était évidemment faux. Au bout de quelques années, il a finalement été scolarisé dans un établissement spécialisé, et je ne l'ai plus beaucoup vu, puisqu'il passait la majeure partie de son temps loin de la maison.
Les choses changent en un éclair, lorsque mon père est tué pendant son service, par un groupe de braqueur qui parvient à prendre la fuite. J'ai alors quatorze ans, mon frère en a dix-huit. Il prépare alors déjà une thèse en physique quantique, qui, d'après lui, lèvera certains voiles quant à la structure de l'univers lui-même. Je l'ai entendu au téléphone, quand ma mère l'a prévenu. Il était furieux. Trois semaines plus tard, deux jeunes hommes sont retrouvés pendus à un lampadaire d'Ann Street, leurs corps atrocement brûlés. Leurs empreintes digitales peuvent tout juste être relevées : elles correspondent à celles retrouvées sur le lieu du braquage où est mort mon père.
Mon frère ne donne plus aucune nouvelle pendant encore quatre ans, abandonnant ses études et rompant tout contact avec ma mère et moi. Entre-temps, je commence des études scientifiques. Enfin, un soir, vers onze heure je reçois un appel de Kurt sur mon téléphone portable. J'ignore encore comment il a trouvé mon numéro. Il a l'air vaguement tendu, et m'invite à le retrouver immédiatement à un croisement d'Ann Street. C'était sans doute stupide de ma part d'accepter son rendez-vous... mais enfin, c'était quand même mon frère. Je suis plein de doute, quoique joyeux à l'idée de le revoir.
Il avait changé. Plus que quatre années font normalement changer même une personne encore jeune. Ce qui m'avait alors le plus choqué, cela avait été ses yeux verts. Ils brillaient presque, dans l'obscurité. Il m'a parlé un peu, quelques minutes, cherchant à savoir comment j'allais, sans répondre à mes questions sur lui. Puis un coup de feu a déchiré la nuit. Je ne sais pas s'il a été touché, mais il jure vivement. Il fouille précipitamment dans son sac : une intense lumière en sort. Je sens dans ma main un poids, brûlant. La douleur est vive, je hurle. Ma main, cependant, y reste fermement collée. Je perds conscience. Je me réveille dans mon lit. Comme si je sortais d'un rêve, sans aucune souffrance. Mes yeux passent sur ma main : il n'y a pas la moindre marque de brûlure. Tout semble normal.
À partir de cet instant précis, cependant, je n'ai plus jamais été seul. Il y avait, dans mon esprit, une voix, faible, d'abord. C'était la même que celle de mon frère, mais je sentais que ce n'était pas lui. Je n'en connaissais pas exactement la nature. Je pense qu'il s'agit d'un ange, ou du moins, d'un être de statut divin ou semi-divin. Je savais pourtant qu'elle était bienveillante. Parfois, j'ai des moments d'absence. Le reste du temps, je suis plus lucide que je ne l'ai jamais été. Mais il n'y avait pas que cela, loin de là. La voix, Waltor, m'indiquait les nouvelles limites de mon corps, qui n'était plus vraiment humain. J'ai insisté pour finalement étudier au Japon, dans la ville de Seikusu.
Pourquoi Seikusu ? Je l'ignore, je ne parlais alors même pas japonais : Waltor me l'a indiqué, et en a profité pour m'apprendre la langue. Le jour, je paie mon loyer avec un job de serveur, et je suis encore quelques études. Toutefois, Waltor est une entité qui souhaite le bien, un serviteur de Dieu, il me l'a assuré. Alors, la nuit, je deviens DragonHeart. Je ne crois pas que Waltor soit réellement un dragon... l'image que j'en ai est plutôt celle d'un grand serpent. Mais cela sonne quand même un peu mieux, et cela va assez bien avec mes capacités. Sur ses conseils, je rétabli la justice. Telle est ma mission.
Situation de départ : Vierge.
Autres : Sous sa forme de DragonHeart, Dorian joui de bon nombre de pouvoirs, qui sont présents également sous sa forme humaine, dans des proportions a priori moindres.
-Résistance presque totale à des températures très élevées et au feu. Armure d'écailles déviant les petits calibres et les armes blanches. Immunité aux attaques par voie respiratoire.
-Régénération accélérée (quelques heures pour un impact de balle, une semaine pour un membre tranché).
-Force supérieure, lui permettant de soulever à bout de bras environ 500kg.
-Vol, accélérations puissantes mais trajectoires assez peu précises, jusqu'à 600km/h.
-Génération de fumées de différentes natures. Souvent, elles sont simplement brûlantes, explosives, ou irritantes, mais elles peuvent aussi se révéler plus intensément toxiques, voire psychotropes.
