Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une vente particulière [Powder]

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Cyscek

Humain(e)

Une vente particulière [Powder]

mardi 22 mai 2012, 17:56:31

La place grouillait d'activité en ce milieu de matinée : les badauds tournaient entre les étals, à la recherche de la denrée qu'ils voulaient. Les marchands criaient et hélaient ceux qui passaient à portée, vantant à qui voulait l'entendre les mérites de leurs produits ou de leurs services. Pour la personne non initiée à ce marché, cela pouvait ressembler à un immense capharnaüm, un souk ou l'on passe plus de temps à regarder des objets inutiles qu'à trouver ce que l'on veut.

Mais pour une personne ayant l'habitude, ce marché était l'assurance de repartir avec tout ce que l'on voulait. Que l'on cherche une arme, et dix forgerons seraient à même de vous la fournir. Une épice exotique ? Les bateaux en revenaient chargés chaque mois, innondant les étals de par leurs senteurs ennivrantes. Tout s'achête et tout se vend sur ce marché, y compris les esclaves. C'est d'ailleurs l'une des grandes spécificités de ce rassemblement, et qui en fait sa renommée alentour : le choix et la vente libre d'esclaves attiraient bon nombre de personnages riches des quatre coins du pays pour trouver leur bonheur.

Que l'on cherche un majordome, un conducteur de calèche, une bonne ou une esclave sexuelle, le bonheur était à portée de main sur ce marché. Certains se spécialisaient dans certaines branches, ce n'était pas le cas de Cyscek. Il n'avait pas un réseau suffisamment étendu pour se permettre cela, et il vendait donc ce qu'il capturait, ou ce qu'on lui ramenait. Parfois il passait deux semaines sans avoir de beaux esclaves, et ne les vendait que pour des travaux manuels. Et quand c'était l'inverse, les acheteurs plus ou moins pervers se pressaient autour de l'emplacement pour avoir un morceau de choix.

Et en ce jour ? Un peu de tout. Douze esclaves trônent sur le devant de son emplacement, tous enchainés les uns aux autres par des chaines solides, arrimées à des pieux plantés dans le sol. Il ne faut pas tenter le diable, avec le monde qu'il y a, s'il n'attachait pas bien ses esclaves, un qui s'enfuierait dans la foule ne serait pas retrouvé, ou alors sur l'étal d'un autre marchand. Car ici, qui trouve garde. Depuis l'ouverture du marché, il avait vendu seulement un esclave, un homme. Sans être beau ou laid, son avantage était qu'il savait lire, écrire et compter. Un noble l'avait acheté, et cet esclave aurait surement un traitement de choix de part ses compétences.

Et depuis ... Le calme plat. Il avait du choix pourtant, des terranides, 8 femelles et un mâles, la plupart assez beau, le mâle pouvant également être utilisé pour sa force. Les trois autres étaient des humains, deux hommes et une femme. Les hommes provenaient des cellules de la ville : après de multiples délits, ils avaient été rabaissé au rang d'esclave, et grâce à un conditionnement long, ils étaient à présents dociles. La femme était la plus agées du lot, et pourrait intéresser les clients de part ses talents ménagers et en cuisine. Mais vu les regards des badauds, il doutait d'en faire quelque chose aujourd'hui.

C'était bien le problème pour lui : les gens passaient, regardaient, la plupart sans avoir les moyens de se payer ce genre de produits. Les nobles et les bourgeois n'étaient pas encore passés, et rien ne disait qu'ils allaient le faire. Il n'avait qu'à prendre son mal en patience et attendre. Sur l'étal, Cyscek faisait les cent pas, l'immense hybride ours qui lui tenait lieu d'homme de main surveillant les esclaves. Le terranide dissuadait les voleurs de s'approcher, et les esclaves d'essayer de fuir.

Habillé d'une veste brune au dessus d'un maillot de corps noir et d'un pantalon assorti, Cyscek pouvait paraître comme un homme du peuple, mais l'on devinait que les vêtements étaient de meilleur facture que ceux des gens du commun, sans pour autant avoir la finesse de ceux des nobles. Pour la dixième fois de la journée, il se tournait vers les passants, pour élever la voix.

Esclaves à vendre, Esclaves à vendre ! Il y a de tout, du travailleur à l'esclave sexuel, vous trouverez forcément votre bonheur ici !

Powder

Créature

Re : Une vente particulière [Powder]

Réponse 1 mardi 22 mai 2012, 22:06:16

Miss Powder possédait une renommée dans Tekhos que l'on ne pouvait pas nier quand on traînait un peu dans les hauts quartiers de la ville. Mais ce n'était pas pour autant que l'on ne pouvait pas accumuler les pêchés au-dessus de sa tête. Une Bible en aurait brûlé sur place... Orgueil, Paresse à ses heures, Colère plus souvent... Et le pire de tous aux yeux de sa propriétaire : la gourmandise. Maudite gourmandise qui la poussait à dévorer et entraînait la disgrâce sur ses hanches délicates !.. l'appétit était toujours présent chez elle, et pas juste envers la nourriture : elle avait faim de pouvoir et soif de puissance.

Quant à l'appétit sexuel, il ne sortait pas du lot. Elle était loin d'être une sainte, dieu merci.
Lier ces deux sortes d'appétit, à l'aide de chantilly entourant un corps chaud ou de petites fraises posées avec précision sur des zones particulières, était d'ailleurs plaisant, d'habitude. La jeune femme n'aurait jamais imaginé qu'une histoire incluant les deux soit désagréable.
C'était pourtant ce qui se passait, en ce moment même.


"Patronne, je vous le redis, vous auriez dû lire la pancarte avant de goûter aux échantillons... il y avait clairement noté que ces produits avaient des effets aphrodisiaques."
"Et depuis quand tu sais lire, toi ?.."
"Je vous en prie."

La tekhane aux cheveux roses serrait ses bras autour de sa taille, sous son épais manteau de fourrure d'un blanc éclatant qu'on avait d'ailleurs déjà essayé de lui voler deux fois dans la journée. Sa fidèle garde du corps Mélanie tenait un parapluie au-dessus de leur têtes et regardait le visage rond de sa patronne s'empourprer de plus en plus. Elles se promenaient dans le marché depuis le début de la matinée. Elle haussa ses épaules larges en rajustant sa casquette militaire. Il n'y avait qu'un moyen de faire cesser le flux de sang qui tâchait les joues de sa supérieure, et elle était apte à s’exécuter à ce niveau-là, comme à beaucoup d'autres niveaux.

"Si vous voulez régler ce petit problème... en privé, nous pouvons toujours essayer de trouver un coin éloigné de la foule..."
"C'est ça, pour nous faire reluquer par quelques pécores derrière leurs fenêtres... Laisse tomber Mélanie, tu veux ? Ça finira bien par passer."
"Mais-"
"Et j'aimerais que l'on n'en parle plus, si possible."

La silhouette emmitouflée de blanc se détourna alors et chercha des yeux un prétexte pour que cette conversation gênante tourne court. Elle le trouva, sur un étal d'esclaves plus petits que ses voisins, et d'où le marchand se faisait sa pub en criant à tue-tête comme beaucoup d'autres marchands sur cette place. Cyscek put alors voir une grande femme se rapprocher de son stand, ainsi que sa non moins grande garde du corps. Les deux semblaient à part de toute cette foule de paysans et semblaient être les nobles que le marchand avait tant attendu pendant la journée.

A la base, après tout, elles étaient bien venus pour trouver un esclave. Il fallait un cadeau pour l'anniversaire de l'entreprise avec qui elles venaient de passer un contrat... Dieu seul savait ce que la Présidente ferait quand elle aurait un corps empaqueté avec soin posé sur sa table de réunion... ils fallait bien venir avec quelque chose dans les mains pour la fête. Le regard azuré de la femme-slime se posa sur la femme la plus âgée, et elle tordit ses lèvres roses en une moue indiscrète. Mélanie, elle, semblait désormais toute à sa tâche de sélectionner le présent parfait.


"La Présidente préfère les brunes."
"Oui, j'ai cru voir ça quand elle t'as dragué à la crémaillère de sa boîte l'année dernière."
"... Bref. Vous devriez prendre celle-ci : elle a l'air expérimentée, elle pourrait servir pour d'autres tâches que celle de nous divertir pour une soirée."
"Ton tact m'amusera toujours, Mélanie. Si tu devines son expérience en comptant les rides sur son visage et la cellulite sur ses cuisses, tu peux lui dire directement. Elle ne risque pas de te faire grand-chose."

Tout en disant ça, Powder continuait de scruter les lieux et ses yeux s'attardèrent sur les chaînes et les pieux enfoncés profondément dans la terre mouillée par la pluie. Un sourire cruel illumina son visage d'enfant derrière la fourrure soyeuse du gigantesque manteau. C'était un plaisir pervers, mais les chaînes avaient tendance à l'exciter beaucoup. La chaleur dans son bas-ventre déjà causé par l'aphrodisiaque s'intensifia et elle se força à arrêter de divaguer, fourrant son visage dans son col de fourrure et étouffant sa voix pour sa phrase suivante.

"Bon, enfin, si ça te fait plaisir... c'est pas pour moi, après tout."
"Il faudrait d'abord s'informer du prix, je pense."

Mélanie fut la première à tourner son regard vers Cyscek et son majordome qu'elle approchait presque en taille. Pas le moindre sourire sur son visage carré, mais pas d’agressivité non plus : Mélanie était froide de nature. Particulièrement avec les mâles qu'on lui avait appris à traiter en tant qu'inférieur. Elle était assez maligne pour ne pas s'y risquer hors de Tekhos, mais sourire aurait été hypocrite de sa part. Powder, quant à elle, cachait toujours à moitié son visage dans sa fourrure, elle venait de remarquer le vendeur et l'observait en s'efforçant de ne pas se tortiller sur place pour évacuer la chaleur qui se dégageait de son corps.

"Messieurs ?"
"Empoisonnez-les ! Noyez-les ! Frappez-leurs sur la tête ! Achetez du chloroforme ! Ça m'est égal de savoir comment, mais tuez-moi ces bestioles !"
- Cruella Deville

   
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Quelle femme, dans cette vallée de larmes, pourrait ne pas aimer les fourrures, chêêrie. ♥
[Demande de RP (en hiatus)]

Cyscek

Humain(e)

Re : Une vente particulière [Powder]

Réponse 2 mercredi 23 mai 2012, 16:12:48

La voix de l'homme s'éteignait lentement, englouti par les murmures et le brouhaha de la foule. Personne ne semblait même avoir fait attention. Il faut dire qu'avec un marchand criant tous les cinq mètres, il devenait difficile d'attirer le chaland et de se démarquer des autres. Pourtant, alors qu'il passait en revue le flot des inconnus devant son stand, son regard s'arrêta sur le couple incongru : une noble, à en voir l'accoutrement, avec ce qui semblait être une esclave. Peut-être que ses paroles n'étaient pas tombées dans l'oreille d'un sourd en fin de compte.

Restant d'abord à sa place, il laissait tout loisir aux deux femmes d'observer l'étalage, et plus particulièrement la vieille femme. Elle ne portait aucune ecchymose, ni aucun signe de blessures. Non pas qu'il ne maltraite pas les esclaves, mais de part son âge, elle avait dû se résigner il y a bien longtemps, et il n'y avait pas besoin de la brîmer pour la rendre docile. Cette dernière baissait un peu la tête quand elles l'inspectèrent, Cyscek de son côté ne pouvait entendre les paroles qu'elles échangeaient, et il le regrettait bien. Mais s'il allait de manière trop direct sur les clients, cela risquait de les froisser et de les faire fuir.

Sa nervosité se voyait un peu, il regardait autour et piétinait légèrement, en attendant de voir si elles allaient se décider ou non. Quand enfin la supposée esclave de Powder se rapprochait, Cyscek prenait les devants en faisant un pas dans sa direction, le sourire aux lèvres. Si elle venait, c'est qu'en un sens, la marchandise les intéressait.

Bonjour à vous, je peux peut-être vous renseigner ?

Avant même qu'elles ne répondent à la question qu'il venait de poser, il montrait d'un signe de la main la femme qui était scrutée depuis le début. Autant commencer par là si elles étaient intéressées, il verra ensuite pour détailler les autres offres de son étal.

Vous avez là une humaine tout ce qu'il y a de plus docile. Elle est esclave depuis son enfance, et n'a jamais posé de problème. Elle sait faire le ménage, la cuisine, de la couture, elle peut également apaiser les désirs sexuels même si elle n'est plus toute jeune !

La femme était habillée dignement : il n'avait pas le droit de présenter les esclaves nus, à la vue de la foule. Et cela se comprenait pour certains, qui auraient pu déclencher une émeute en exhibant leurs formes. Un simple signe de main suffit à faire avancer l'esclave. C'était une preuve de plus qu'elle était bien dressée.

Tourne toi, qu'elles voient tout.

Bien maître.

Sur ce, l'esclave tournait lentement, pour laisser le temps aux acheteuses de voir ses formes malgré les habits. Elle avait dû être bien nourrie et traitée pour être en si bonne forme. Une fois le tour sur elle même fini, Cyscek reprenait la parole.

Je peux naturellement vous en montrer plus dans l'une des calèches, ou vous présenter d'autres choix d'exception.

Cyscek fit un signe de tête à son homme de main, qui d'une impulsion dans le dos fit avancer une jeune terranide. Cette dernière ne répondit que d'un grognement. Hybride de femme et de chat, elle avait une beauté et une sensualité innée, qui en faisait un objet de désir pour les hommes comme pour les femmes. Cyscek le savait bien, et la tenue était bien plus affriolante que sur la vieille femme. Une jupe courte, un juste au corps qui mettait en valeur la poitrine, c'était tout ce qu'elle portait. Et du coup, avec sa tenue courte, on devinait des bleus sur ses bras, au moins 4, dont certains ressemblaient fortement à une poigne d'homme, ou de terranide.

Une de mes dernières acquisitions, encore un peu fougueuse, mais diablement intéressante pour qui aime les belles formes. Il y a bien sûr la possibilité de la réserver le temps que je finisse sa ... Formation, ou bien l'emporter tel quel.

Il interrogeait du regard les deux jeunes femmes. Avec ce qu'il avait montré, elles trouveraient déjà surement des avantages et des inconvénients. Mais il avait plus d'un tour dans son sac, et bien d'autres esclaves de son étal pouvait plaire et faire l'affaire.

Powder

Créature

Re : Une vente particulière [Powder]

Réponse 3 samedi 14 juillet 2012, 22:48:15

Les émotions se lisaient surtout sur le faciès blanc de la supérieure, un partage peu subtil entre l'impatience, l'intérêt... et une soudaine envie de frapper l'esclave la plus docile de toute la force de sa chevelure tentaculaire. Pour la jeune femme d'affaires, la soumission n'était valable que lors des parties de jambes en l'air ou le jeu fascinant des affaires entre chefs de compagnie. Une soumission factice, opposé à celle devant ses yeux et qui rendait cette esclave, malgré sa beauté de femme mûre, aussi laide qu'une guenon pour Powder, qui reporta son intérêt sur la neko rebelle en quelques minutes.
Mélanie, elle, portait une expression aussi impassible que possible, les lèvres serrés par la réflexion. Ces marchandises pouvaient comporter des maladies non-apparentes, et ni l'une ni l'autre des tekhanes ne pourraient le deviner vu que les esclaves semblaient en bonne santé. Il n'était jamais facile d'en ramener provenant d'ailleurs que Tekhos parce qu'ils pouvaient ramener également des virus mortels avec eux. Pour les virus éradiqués depuis longtemps dans la ville, ce n'était pas un problème, mais il y en avait d'autres malgré les progrès incontestables de la médecine dans les contrées tekhanes. C'était pour cela que chaque marchandise vivante subissait normalement un examen de contrôle aux frontières. Miss Powder ne voudrait certainement pas s'y soumettre et réussirait à les faire passer entre les mailles du filet, comme d'habitude... mais dans l'optique où le cadeau serait empoisonné et contaminerait La Présidente ? Il fallait faire attention.


"... La chatte ?"

Trop occupée dans ses pensées, la garde du corps se tourna vers sa supérieure qui l'observait avec de grands yeux bleus, et un grand sourire. C'était le genre de mimique que faisait Powder quand elle tentait d'en savoir plus que ce qu'elle devait et qu'elle savait qu'elle obtiendrait des informations très intéressantes.

"Heu, qu'est-ce que vous disiez, Chef ?"
"Je disais à ce mâ... monsieur que j'aimerais soumettre la marchandise à des essayages avant de faire le choix définitif. Tu sais bien que je déteste quand on ne m'écoute pas... arrête de me faire sans cesse répéter tous les jours, ça me fatigue !"
"...Vous m'excuserez..."

Mélanie était loin d'être la servante la moins attentive... et Powder était loin d'être la fille la plus patiente de la terre. Elle détourna son regard et cessa de froncer les sourcils pour s'adresser de nouveau à Cyscek avec un sourire aimable, sûre que sa requête allait aboutir, comme toutes les requêtes qu'elle avait formulé dans sa vie, et surtout sûre que le marchand allait savoir où elle voulait en venir.

"Bref, je tenterais bien l'essayage de votre sauvageonne. Ma garde du corps m'accompagnera. Vous pouvez poster des surveillants autour, même à côté, je m'en moque bien si ça peut vous prouver notre bonne foi. En fait, je pense que ça serait préférable : je serais bien la dernière à pouvoir rattraper votre petite créature si jamais elle s'échappe, ce que ni vous ni moi ne souhaitons !"

Elle posa une main sur son front pâle d'un air dramatique, pour accentuer l'image qu'elle voulait donner d'une Powder sans défense ni stratégie... ce qui était bien évidemment le pire mensonge qu'avait pu entendre le vendeur. En cas de fuite, un simple jet de slime suffirait à immobiliser la terranide, mais elle n'avait pas trop envie de dévoiler son pouvoir devant tout le monde et donc de prendre des risques.
Ce dont elle avait bien envie, par contre, c'était l'idée d'une floppée de mâles observant ses ébats sans pouvoir faire quoique ce soit. Elle en avait repéré un de plutôt sympathique à regarder, avec ses cheveux couleur blé et sa carrure d'athlète...
"Empoisonnez-les ! Noyez-les ! Frappez-leurs sur la tête ! Achetez du chloroforme ! Ça m'est égal de savoir comment, mais tuez-moi ces bestioles !"
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Cyscek

Humain(e)

Re : Une vente particulière [Powder]

Réponse 4 mercredi 18 juillet 2012, 15:22:29

La présence des deux jeunes femmes annonçaient pour Cyscek une vente, si jamais il se débrouillait bien. Mais, c'était souvent le cas, non ? Il allait tout faire pour, quitte à se plier en quatre aux exigences de la clientèle. Mais pour l'heure, il passait son regard de l'une à l'autre, en s'abstenant de les couper dans leurs reflexions et leur choix. On n'étouffe pas le client, sous peine de le faire fuir. La maîtresse se montrait sèche avec son esclave, et montrait un certains savoir faire à la tenir en respect. Peut-être un peu trop vite agacée, elle devait être habituée à ce qu'on lui obéisse au doigt et à l'oeil. Et du coup, c'est ce qu'il faisait quand elle s'adressait à lui. Il écoutait patiemment, sans jamais se départir de son sourire.

Je comprends oui, tout à fait. L'essayage des esclaves est gratuit, tant que vous ne les abîmez pas. Et si vous comptez les prendre ... Vous pouvez faire comme bon vous semble.

Un signe de tête suffit à Cyscek à faire bouger son esclave. L'hybride posait alors une main lourde sur l'épaule de la jeune terranide. Si elle comptait filer, elle ne risquait pas de partir bien loin. En la tenant de la sorte, l'esclave détâchait l'attache, pour pouvoir trimballer la terranide s'il le fallait. Quand il eut finit son manège, Cyscek s'adressa à nouveau à la cliente.

Je peux vous proposez une des roulottes pour essayer, ou bien aller jusqu'à ma demeure, c'est à votre convenance et selon votre pudeur.

Le jeu en valait la chandelle, et le prix de la terranide devait suffir à le faire vivre un bon moment. S'il pouvait la vendre, ce serait une bonne chose. Il venait saisir la chaîne reliée au cou de la terranide, pour la maintenir lui même. D'un coup sec, il tirait sur la chaîne, l'obligeant à suivre, alors qu'il allait ouvrir la porte arrière d'une roulotte. L'intérieur était vide, tout en bois, avec une mince ouverture barrée de barreaux. Si elle observait bien, elle devinera aussi un espace entre les chariots et le mur de l'habitation derrière, assez à l'abris des passants. Il lui laissait le choix, le client est roi et il n'allait pas déroger à cela. D'autant que l'idée d'assister à l'essayage lui plaisait beaucoup. La jeune femme avait l'air bien faite, et même s'il ne faisait que regarder, il allait apprécier.

Je la maintiendrai moi même si vous le désirez, ou je peux demander à d'autres de mes esclaves de le faire.

Les nobles avaient souvent des exigences étranges, dûes à leurs lubbies. Il semblait que cette dernière ait comme envie d'être vue en train de tester l'esclave, et ce n'était pas aussi extravagant que ça pour une fois. Elle devait aimer être au centre de l'attention et observée pendant qu'elle s'adonnait au plaisir, voir peut-être le rendre trop grand chez ses observateurs pour y succomber.

Powder

Créature

Re : Une vente particulière [Powder]

Réponse 5 lundi 23 juillet 2012, 22:17:11

La militaire observa les roulottes d'un œil perplexe, et Powder en fit de même, s'imaginant déjà la crasse et la poussière qu'il pouvait y avoir dans ces misérables petites bicoques. Aucune d'entre elles ne se serait attendu à la proposition du marchand d'aller directement chez lui, et quand il fit part de cette idée aux deux tekhanes, les réactions furent sans attente.

"Oh, chic ! On peut aller chez lui, hein, on peut y aller ?!"

Powder secouait le bras de sa garde du corps avec ardeur, en ne regardant plus le vendeur mais bel et bien sa propre servante. La supérieure qui faisait une requête à son inférieure, avait-on déjà vu ça ? Il fallait dire que la relation entre Mélanie et Powder était bien plus ficelée que le lien maître-esclave habituel, et Mélanie était une des rares personnes à avoir l'autorisation de voir la formienne dans ses moments de faiblesse. Même au lit, ça lui arrivait de dominer, un fait exclusif. Mais bref.
Au contraire de sa patronne qui avait hâte de voir à quoi ressemblait un logis primitif de Nexus, Mélanie n'était pas autant enchantée par l'idée de se laisser emmener dans une demeure inconnue, sans personne d'autre pour les protéger qu'elles-mêmes. En même temps, ces roulottes... la question de combien de personnes étaient déjà passés dedans pour "essayer" finit de la convaincre d'accepter l'offre de Cyscek.

Après que celui-ci ait proposé de tenir la petite terranide pendant le trajet, la tekhanne aux cheveux roses prit rapidement la parole pour refuser son aide, déclarant avec un clin d’œil en direction du marchand d'esclave :


"Autant que l'on commence à être en contact le plus tôt possible, elle et moi !"

Mélanie se passa discrètement une main sur le visage. A quoi est-ce que sa patronne jouait ? Flirter avec les mâles extérieurs à la cités... et les mâles tout court, d'ailleurs... ce n'était pas bon. Ça n'avait, pour elle qui était une pure lesbienne et un pur produit de Tekhos, aucun sens. Mais pour Powder et ses gênes de formiennes, l'idée semblait délicieuse. Elle n'en avait jamais vraiment eu l'occasion jusqu'ici, mais ce n'était pas peine perdue...
Le trajet se passait avec au rang arrière Powder, sa future acquisition qui avançait de mauvaise grâce et quelque gardes pour assurer protection et empêcher un éventuel vol à la sauvette, et au premier rang, d'autres gardes, Mélanie et Cyscek. La tekhanne souhaitait poser quelques questions au marchand pour "cerner le périmètre". Elle s'adressait à lui de sa voix grave et dure.


"Vous proposez souvent à vos potentiels clients de faire le tour par chez vous pour... les essayages ? J'imagine que beaucoup doivent choisir les roulottes, non ?"
"Empoisonnez-les ! Noyez-les ! Frappez-leurs sur la tête ! Achetez du chloroforme ! Ça m'est égal de savoir comment, mais tuez-moi ces bestioles !"
- Cruella Deville

   
[Theme en Video]
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Cyscek

Humain(e)

Re : Une vente particulière [Powder]

Réponse 6 mardi 24 juillet 2012, 13:56:36

Un bref hochement de tête de la part de Cyscek signifiait qu'il avait compris ce qu'on attendait de lui, et plus particulièrement sa cliente. Alors que cette dernière avait presque demandé la permission à son esclave - ce n'est pas à lui de juger - il se tournait vers son esclave personnel, l'hybride massif, pour s'adresser à lui.

Surveille le stand pendant que je ne suis pas là. Si un acheteur se présente, dis lui que je ne serai pas long.

L'air égal, l'esclave opinait. Il savait ce qu'il devait faire : surveiller les esclaves, ainsi que les clients aux mains baladeuses. Rien de bien difficile en somme, surtout qu'avec sa carure, peu de gens oseraient se risquer à le mettre en colère.

Une fois l'ordre donné, et un dernier coup d'oeil pour s'assurer que tout était en ordre sur le stand, Cyscek donnait la laisse improvisée à la jeune femme. Si c'est ce qu'elle voulait ... La fille-chat tira un peu sur la laisse, mais rien de bien probant, elle n'aura pas de mal à la maintenir. Quelques gardes de la cité vinrent se joindre à leur départ, pour leur protection. Il lui arrivait de verser des pourboirs à la garde, pour assurer sa tranquilité et calmer les convoitises. Passer ainsi avec une cliente et deux esclaves pouvaient en être une. Ils n'étaient pas bien loin, deux ou trois patés de maison tout au plus, mais ce serait effectivement mieux que les roulottes. Bien que nettoyées souvent, elles gardaient une image négative, et à raison.

L'esclave lui adressait la parole durant le trajet, à la surprise de Cyscek. D'ordinaire, ces derniers n'avaient le droit de parler que lorsque leur maître le leur autorisait. Mais visiblement, cette maîtresse et son esclave n'agissait pas comme tout le monde. C'était à se demander si Powder n'avait pas prise une esclave pour se faire dominer par elle.

Je m'adapte aux clients, voyez vous. Il en faut pour tous les goûts, et je me plie à leurs exigences, dans la limite du raisonnable, bien entendu.

Cyscek marquait une pause, jetant un coup d'oeil derrière. Tout se passait bien, tant mieux. Il en revenait donc à Mélanie, afin de reprendre la conversation.

Un client peu fortuné n'aura pas droit d'essayer. Mais il sait généralement ce qu'il veut. Pour ceux plus riches, mon intérêt est de combler leurs attentes, dans l'espoir qu'ils reviennent d'autre fois prendre de nouveaux esclaves. Certains choisissent d'essayer les esclaves dans les roulottes, d'autres dans la rue. Les deux ne sont pas très ... Propres à mon avis, mais je laisse faire. Je suis plus à l'aise dans le confort, moi aussi.

Evidemment, il comparait ses paroles à la situation présente. Alors qu'ils déboulaient d'une rue au milieu d'une autre, il désignait une bâtisse. Bien entretenue et propre, dans un quartier tranquille de la ville, on ne soupçonnerait pas l'activité du propriétaire. Parvenu à la porte, il sortait une clé afin d'ouvrir la porte d'entrée. Celle-ci donnait sur une vaste pièce pourvue d'une table basse en bois, de canapés et d'une cheminée, à l'opposé d'une bibliothèque murale. Sans être tappe à l'oeil, la décoration laissait envisager un certains goût pour l'esthétique et la richesse. D'un signe de main, Cyscek proposait aux jeunes femmes de rentrer, alors que les gardes attendaient à la porte. Il interrogeait du regard la future acheteuse, pour savoir s'il devait les congédier ou non.

Vous pouvez vous mettre à l'aise. Il y a également une chambre à l'étage, si vous préférez le confort d'un lit.


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