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"Takako's Repair", une inauguration plutôt discrète.

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Takako

Humain(e)

"Takako's Repair", une inauguration plutôt discrète.

lundi 12 décembre 2011, 09:32:14

Takako planta les derniers clous de son enseigne et se recula pour la regarder avec fierté.  Oui, fière elle pouvait l'être d'avoir enfin son propre atelier. Après toutes ces années à trimer dans des usines ou sur des chantiers, elle devenait enfin sa propre patronne. Plus personne pour lui dire comment travailler, le choix de ses horaires.... ça allait être le pied!
Ok, l'emplacement n'était peut être pas le meilleur, mais elle savait qu'il faut savoir commencer petit. Ses outils n'étaient pas flambants neufs ni les plus performants qui soient, mais elle les savaient fiables et pourrai toujours les remplacer le moment venu.
Le seul luxe qu'elle s'était permis était une combinaison de travail neuve, noire et grise, brodée dans le dos au nom de "Takako's Repair", le nom de son commerce, et un comble pour elle qui détestait acheter des fringues mais cette fois c'était pour la bonne cause.
Elle leva enfin le rideau de fer, symbolisant l'ouverture officielle du garage, songeant alors qu'elle entamait le premier jour du restant de sa vie, ce qui la faisait sourire puisque les héros d'un de ses films cultes avaient eu la même pensée dans la même situation.... Elle espérait que ça se passerai aussi bien que pour eux.
Une playlist de rock comme fond musical, la cafetière qui se remplissait lentement, elle était prête à accueillir ses premiers clients, mais sachant qu'ils mettraient probablement du temps à venir, elle se posa à sa table de dessin pour réflechir aux plans de quelques bricolages loufoques et improbables...
"Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait!"
Audiard.
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Hazel Rochester

Humain(e)

Re : "Takako's Repair", une inauguration plutôt discrète.

Réponse 1 samedi 14 janvier 2012, 00:01:56

Un pneu crevé, un réservoir à sec, pas d'argent liquide sur soi, pas de téléphone portable et une migraine héritée d'une soirée riche en émotions et en alcools forts c'était déjà pas mal comme manque de bol. Ajoutez à cela le nombre de kilomètres parcourus à pousser une moto en ayant rien avalé de solide depuis des heures, ainsi que la transpiration qui en résulte d'une telle activité et le tableau sera complètement dépeint. C'est ainsi qu'Hazel débuta cette nouvelle journée... Intense. Vraiment intense... La rockeuse à tendances punkette en avait vraiment marre de cette poisse qui semblait la poursuivre dès lors qu'elle était tombée à sec. Non contente de tomber en panne sèche, voila qu'un vieux clou rouillé s'était fiché dans son pneu avant tandis qu'elle poussait sa 50cc pour rentrer chez elle après un lendemain de fête. Une lueur d'espoir frappa enfin ses yeux après des heures de galère durant lesquelles elle avait probablement usée et abusée de tout son répertoire de mots vulgaires. Takako's Repair... Une enseigne qui semblait toute fraichement peinte... Vu de l'extérieur, cela ne payait pas de mine, mais au point où elle en était, autant y tenter sa chance. Un bruit de sonnette retentit lorsque sa petite moto roula sur le fin câble fixé au sol à l'entrée de ce qui semblait bien être un atelier ou un garage.

-- Hé oh !? Y'a du monde ici ?

S'exclama-t-elle, voyant l'endroit a priori désert. Le plus inquiétant était que, si l'endroit était bien ce qu'elle pensait, il n'y avait aucun autre véhicule ni même la moindre tâche de graisse au sol. Cela était quelque peu inquiétant. Mais bon... Au point où elle en était... Attendant une réponse, et après avoir posée sa bécane sur la béquille latérale, elle s'alluma une clope, sorte de repos bien mérité. Sa chevelure ébouriffée trahissait une coiffure en iroquoise qui s'était effondrée après nombre d'heures de pogo intensif.


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