Un calme parc [pv : Ayane et Windz]

Lorsqu'on doit faire avec une créature qui a tendance à tout détruire, à ne rien laisser derrière elle, il valait mieux prendre ses précautions pour que tout se passe pour le mieux. Windz avait l'habitude à force avec Ayane. Auparavant, il l'emmenait dans des endroits où elle n'avait pas l'occasion de faire beaucoup de dégâts irréparables, et veillait à la fasciner tout le temps où elle était avec lui. Mais dans ce monde nouveau, où tous les visages font le tour du monde en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il fallait prendre des précautions supplémentaires. Pour les tenants du restaurant, il l'avait faite passer pour une femme qu'il devrait arrêter durant la nuit, sachant pertinemment que le SHIELD les trouveront avant le petit matin. Mais avant cela, elle allait avoir du pain sur la planche... Car il ne l'avait pas vue depuis maintenant plusieurs siècles, et le couple avait donc beaucoup, beaucoup de retard à rattraper. De plus que, à l'aveu de sa compagne, il était le seul qui pouvait tenir toute la nuit sans se faire réduire en charpie. Il allait devoir se blinder une nouvelle fois... Comme au bon vieux temps !

Ayane lui posa une question à propos de la manie des réservations à l'époque actuelle. Windz avait alors souri et avait fait remarquer :

A cette époque, il y a deux manières de voir les choses pour les humains. Soit on réserve, soit on attend. Et j'ai pensé qu'il valait mieux réserver, ne serai-ce que pour la suite.

Elle prévint ensuite qu'il y aurait certainement de la casse le lendemain dans l'hôtel-restaurant. Il lui fit un sourire moqueur.

Parce que tu crois vraiment que tu seras assez en forme demain pour un tel plan ? Si tu crois pouvoir dormir cette nuit, tu te trompes fortement ma chère. Nous avons plusieurs siècles à rattraper, tu te souviens ?

D'un autre coté, il ne garantissait pas du tout de rendre la chambre dans le même état qu'il l'avait prise. Il se doutait bien qu'il y aurait de la casse, beaucoup de casse. Mais cela ne le dérangeait pas plus que cela. Le commerce n'en serait pas beaucoup impacté.

Le repas d'Ayane fut vite plié. Elle finit toute son assiette en moins de cinq minutes, comme à son habitude. Quant à Windz, il avait pris une gorgée de vin, qu'il laissait dans sa bouche juste pour avoir le goût. Contrairement aux autres créatures, les atomes de l'élémental ne réagissent pas avec l'extérieur, et donc le vin n'était pas assimilé par les sucs digestifs. Il n'avait donc pas besoin d'en prendre plus pour garder indéfiniment le goût en bouche. Il fit mine d'en prendre une seconde gorgée, remettant en réalité dans le verre ce qu'il avait pris, puis se leva.

Puis-je t'emmener à notre chambre pour la nuit ?

Il l'incita à se lever et passa son bras autour de sa taille d'un mouvement assez intime. Intérieurement, il était en effervescence. Ayane venait de manger trois steaks, ce qui lui a donné des forces, et il s'apprêtait à subir sa "colère", seul avec elle. Il sentait une chose qui n'était pas arrivée depuis bien longtemps : une sorte d'excitation. Toutes les molécules à l'extérieur de Windz rentrèrent dans le corps, pour blinder celui-ci afin qu'elle ne puisse pas le briser. Lorsqu'ils passèrent à la réception, on lui donna la clé de la chambre 404. Quatrième étage donc. Il la mena vers l’ascenseur, appuya sur le bouton "4", et regarda les portes se fermer. Alors que le couple montait, l'élémental se permit une remarque :

Bel environnement n'est-ce pas ?

Il fixa ses yeux rouges, à la recherche d'une lueur, n'importe laquelle. Dans un certain sens, il cherchait à attiser son appétit. Son appétit sexuel.

Ayane était caractériel avec une âme de guerrier sans foi ni loi. Elle était capable du pire comme du meilleur, que ce soit un enfant qui ne lui revenait pas ou un terrible tirant qui nuisait à un pays entier. Elle n'avait aucun état d'âme bien certaine d'être dans son plein droit de prendre la vie de proie, les humains faisaient bien pire qu'elle après tout. Elle n'aimait guère ces êtres dits intelligents, à part de rare exception. Cependant, elle était bien consciente de la fragilité de leur vie, par conséquent, elle évitait d'avoir de longues interactions avec eux. Elle ne faisait guère attention aux manigances de Windz lors de leur voyage. Elle n'était aucunement calculatrice, elle vivait seulement sa vie au jour le jour. Elle n'était pas du tout consciente des moyens modernes de diffusions. Elle en était même déjà victime malgré le peu de temps de sa nouvelle vie. Déjà sur Youtube circulaient des vidéos de mauvaise qualité sur ses exploits. On pouvait y voir une jeune femme dans son genre avec des vêtements très abîmés un énorme sabre à la main, ses cheveux voltigeaient dans tous les sens, elle avait des yeux rouges qui feraient froid dans le dos. Elle faisait face à l'une de ses sœurs dans un terrible combat, où elle se déplaçait à une vitesse folle. Le cameraman amateur était bien incapable de suivre les mouvements, mais si c'était réalisé sans trucage, c'était juste dément. Enfin, rien de bien nouveau était présent sur ces vidéos pour l'élémentaire d'air ici présent.   

La méduse se fichait pas mal de ce que l'on pouvait dire à son propos, mensonges ou vérités, peu lui importait. On pouvait la traiter de monstres, de bienfaitrices, ou de quoi que ce soit d'autres, cela avait été vrai à un moment de sa vie. L'arrivée du SHIELD allait dépendre de son humeur. S'ils venaient trop tôt à son goût, ils allaient le sentir passer, sinon, il se pourrait qu'ils aient un accueil presque chaleureux. Cependant, son partenaire était bien plus éveillé à ce souci qu'elle, tant il avait bien préparé cette soirée en peu de temps. Elle avait déjà eu des relations sexuelles plus ou moins consentit avec des humains, mais dans la moyenne, elle avait fini par le briser en morceaux. Cela devenait alors une sorte de pique-nique sexuelle gore et sanglant. En effet, Windz était l'un des rares à pouvoir la vaincre dans un lit sans y laisser sa vie.   

A cette époque, il y a deux manières de voir les choses pour les humains. Soit on réserve, soit on attend. Et j'ai pensé qu'il valait mieux réserver, ne serai-ce que pour la suite.

« Hmmm ... oui, je vois, c'est assez drôle en somme, mais tu as bien fait, je n'ai pas une patiente à toute épreuve. La suite ? C'est quoi la suite ?  »

Le moindre que l'on pouvait dire, c'était bien qu'elle n'avait aucune patiente. Tout devait arrivée tout de suite, immédiatement, sinon elle pouvait partir en vrille à faire n'importe quoi. Elle avait souvent ce qu'elle exigeait de gré ou de force. Elle lui posa alors la question se faisant joueuse. Elle se doutait de ce qu'il voulait faire, et elle n'était pas contre, mais elle adorait faire marcher les hommes, les énerver, les tester. Elle aimait même parfois être "forcée" à le faire avec Windz, même si ce n'était qu'un court jeu. Ce n'était pas comme si elle craignait quelque chose de toute façon.

Parce que tu crois vraiment que tu seras assez en forme demain pour un tel plan ? Si tu crois pouvoir dormir cette nuit, tu te trompes fortement ma chère. Nous avons plusieurs siècles à rattraper, tu te souviens ?

« J'ai bien mangé, je suis en pleine forme, je ne suis pas certaine que tu arrives à ce point-là. Tu crois que je n'aurai plus aucune force pour leur résister lorsqu'ils viendront ? Je voudrais bien voir ça tient ! »

Ayane aimait bien le chercher, le titiller pour voir jusqu'où il pourrait aller. L'état de cet hôtel à la fin de la nuit lui importait que peu. Elle avait bien envie de ressentir à nouveau cet être la redécouvrir de long en large. Elle ne savait pas trop s'il allait apprécier son nouveau corps, très asiatique, jeune et naturel. Elle finit bien rapidement les trois plats de viande n'y laissant rien du tout. Elle avait terriblement faim, presque insatiable, mais pour ce soir, elle n'en pouvait plus. Elle lécha avec soin ses doigts en regardant Windz dans les yeux, les siens brillèrent légers reflets rouges. Elle sentait une terrible force brûler en elle, ce que cela pouvait être bon de se sentir si vivant.

Puis-je t'emmener à notre chambre pour la nuit ?

Ayane sourit légèrement en donnant sa main à Windz lorsqu'elle se releva. Elle jouait à sa petite princesse en le suivant avec joie. Elle le regardait avec une certaine tendresse, bien que ses yeux devinssent de plus en plus rouges. Comme un animal, elle pouvait ressentir les humeurs des gens qui pouvaient l'entourer, et Windz ne faisait pas exception. Elle le sentait de plus en plus excité, désireux de son corps et de son âme. Il n'était guère bon de se dresser entre elle et son amant à ce moment-là. Elle restait bien contre Windz lorsqu'il prit la clé de la chambre. Elle lança alors un regard de prédatrice d'une grande dangerosité au pauvre jeune homme chargé de l'accueil. On pouvait presque deviner que s'il restait trop près et trop longtemps d'elle, il allait se faire dévorer vivant. Il fit quelques pas en arrière en donnant la clé tremblant de peur. 

Bel environnement n'est-ce pas ?

Ayane regarda alors dans l'ascenseur Windz sans rien dire. À ce moment précis, elle se fichait bien de la décoration en le fixant du regard. Elle le poussa fortement contre un côté de l'ascenseur et l'embrassa à pleine bouche le décoiffant de ses mains. C'était très agressif voire presque cannibale s'il était fait de chair et de sang. Elle l'embrassait sauvagement en lui mordant la lèvre. Elle se serrait fortement contre lui en croisant ses bras derrière lui. La pression était si forte qu'elle aurait pu briser en deux un humain. Elle laissait échapper de légers grognements animals, terriblement excitée. S'il y avait d'autres personnes, cela n'avait aucune importance. Elle se cognait contre l'ascenseur en se laissant aller totalement en s'accrochant à lui telle une pieuvre. Elle croisa ses cuisses autour de sa taille en caressant ses joues et ses cheveux dans des soupirs.   

Windz savait bien qu'il n'y avait qu'une fin possible à leurs retrouvailles. Même lui, être plus de mille fois millénaire, était sensible au plaisir charnel qui lui procurait un espèce de plaisir incompréhensible. Faire l'amour était devenue presque une drogue pour lui. Certes une drogue à une échelle totalement différente des autres, environ une fois par décennie normalement, mais une drogue tout de même, dont il fut sevré lors de son deuil long d'un centenaire. Mais maintenant qu'Ayane était revenue, il sentait qu'il allait pouvoir faire des réserves. Beaucoup de réserves... Il en avait besoin, après tant de temps sans avoir pu la voir, il fallait qu'il monopolise un minimum son attention. Il la monopolisera pour toute cette nuit, jusqu'à l'avoir épuisée ou alors que le SHIELD les interrompe.

Quoi qu'il en soit, dès qu'elle se mit à l'embrasser sauvagement, celui-ci accepta ce baiser tel une évidence, comme s'il n'y avait rien d'autre de possible. Et il mit de la volonté pour le lui rendre. Beaucoup de volonté. Son aimée est une véritable tigresse lorsqu'elle s'y met, et quand elle a une idée en tête, bien malin serait celui qui pourrait lui faire changer d'avis. Windz y était arrivé à plusieurs reprises, mais il n'avait pas encore le coup de main, même après cinquante années d'expérience. Mais cette fois-ci, il ne voulait pas du tout lui faire changer d'avis, bien au contraire. Il la regarda d'un air exprimant tout son amour. L'avantage avec les corps visible, c'est qu'il pouvait en faire n'importe quoi, donc se donner cet air ne fut pas vraiment compliqué pour lui. Il l'incita ainsi à continuer, voire même à accentuer la cadence. Il savait qu'elle le pouvait encore, qu'elle était loin d'être au maximum de ses capacités, et même s'il aurait préféré être dans la chambre d'hôtel pour cela, le caractère pressé de son aimée commençait un peu à déteindre sur lui. Heureusement, il n'y avait personne dans l’ascenseur de l'hôtel pour voir ce début de débauche, mais comme il ne comptait pas s'arrêter lorsque celui-ci arriverait à sa destination, les personnes dans le couloir y joueront certainement le rôle de voyeur. Cela ne le dérangeait pas tant que ça, après tout il avait l'apparence d'un Dieu, et pas n'importe lequel. Celui de la beauté. Apollon.

Il capta l'attention d'Ayane encore quelques secondes, goûtant à sa délicieuse langue, jusqu'à ce que la porte s'ouvre. Sa belle, toujours collée à lui, l'embrassait encore. Il se mit à se déplacer comme si de rien n'était, comme si Ayane n'était pas là alors que la majorité de son attention était portée à elle et à ce délicieux baiser. Il trouva facilement la porte, continua à la porter d'une seule main et, de l'autre, ouvrit la chambre et la referma doucement sous le regard surpris des autres clients. Puis, il...
...disparut. D'un seul coup. Pas totalement, sa tête était encore visible, mais le reste de son corps ne l'était plus, et les molécules formant ses vêtements s'étaient désolidarisés. Il était désormais totalement nu et Ayane put sentir un membre raide cogner doucement sur une de ses fesses. Il était fort probable qu'elle se soit rendu compte de rien, car le baiser continuait, fougueux et sauvage. La luxure avait remplacé l'amour dans les yeux de l'élémental. Il continua le baiser encore quelques secondes, avant que son corps ne devienne plus rien, que les jambes de son aimée serre uniquement du rien. Elle n'était portée plus que par les deux bras de Windz, et sa tête n'avait toujours pas disparue. Il la lança sur le lit, un lit double, un lancer parfait de plus d'une dizaine de mètres. Même pas une seconde après l'"a-li-ssage" de sa belle, la tête de l'élémental vola à sa suite ainsi que ses autres molécules à l'état primaire, soit une masse d'air. Le corps se reforma presque instantanément au dessus d'Ayane, à genoux, les deux mains posées de part et d'autre de sa tête, toujours invisible. Cela lui prendrait trop de temps et de concentration de refaire apparaître des couleurs sur ses molécules, donc il s'abstint. De plus, cela rajoutait une part de mystère, il le savait bien.

Alors comme ça, on ne me fait pas confiance hein ? murmura-t-il à son attention.

Il faisait bien entendu référence à une phrase prononcée plus tôt par Ayane, mettant en doute sa capacité à l'épuiser au lit.

La débauche pouvait commencer.

Ayane se laissait aller à toutes ses envies sans aucune retenue ni réflexion aux conséquences, cela pouvait aller d'un simple amusement à cogner quelqu'un, tuer un gêneur qui l'empêche d'aller quelque part jusqu'à même violer quelqu'un qu'elle trouve mignon. Elle faisait ce qu'elle avait envie, elle n'avait jamais eu à craindre quoi que ce soit. Elle avait une sorte de vie éternelle après tout. Elle était de retour à la vie depuis peu, et elle n'avait pas eu de d'hommes ou de femmes depuis dans son lit. Elle avait bien envie de le faire avec Windz, cela lui rappelait beaucoup de souvenir, et le seul mâle qui l'épuisait avant lui. Il savait fort bien qu'elle avait sa propre façon de réagir aux événements, elle avait un sujet par minute, et elle pouvait très bien aller tuer quelqu'un qui l'agaçait en plein acte. Elle n'allait certainement pas bien  accueillir le S.H.I.E.L.D. s'ils venaient trop tôt.

La méduse laissa tomber son arme pendant le baiser, elle s'en fichait pas mal à ce moment-là. Elle glissa sa langue à la recherche de la sienne dans un baiser fougueux, voire agressif, et terriblement intense. Elle commença à tenter de lui retirer ses vêtements du haut pour commencer dans l'ascenseur, tant pis si on pouvait les voir, ce n'était pas un sujet d'inquiétude. Elle rouvrit partiellement les yeux qui étaient d'un rouge profond et animal. Elle lâcha au milieu des baisers des grognements et des gémissements en respirant à toute allure. Il était difficile de savoir quand elle était amoureuse ou une simple envie de baiser, elle n'était pas du genre à se confier. Cependant, on pouvait estimer qu'après autant de temps passer ensemble, il devait bien avoir quelque chose.

La mutante croisa ses bras derrière la tête de Windz le serrant de toutes ses forces. Elle laissa ses ongles trillés de rouge la peau de l'élémentaire, si cela réagissait comme un humain. Elle commençait doucement à l'exciter, elle n'allait pas être trop violente dès le début. Lorsque les portes de l'acenseur s'ouvrirent, elle suivit comme elle put sans s'arrêter de l'embrasser et en s'accrochant à lui fortement. Elle était dans les bras de son amant, en se laissant faire pour le moment. Elle se fichait pas mal de faire l'amour dans la nature, une chambre ou une église, cela n'allait plus aucune importance. Elle porta sa main au niveau de son sexe pour sentir son niveau d'excitation, le massant de haut en bas avec une poigne puissante.

Ayane était encore habillée, qu'elle sentit son homme nu contre elle. Terriblement excitée, elle le griffa violemment dans le dos, ce qui aurait pu blesser lourdement un humain. Elle avait l'habitude de trop de se laisser aller et de casser ses jouets. Ce qui la troubla fut de sentir le sexe dur de son amant sur sa fesse, il n'avait guère de limite que pouvait faire un élémentaire d'air, uniquement son imagination. C'était une relation sexuelle assez exotique finalement. Elle se tortilla alors en remuant ses fesses le long de ce sexe, bien décidée à le rendre totalement fou furieux de son corps.    

La brune ne faisait guère attention à ce qui arrivait autour d'elle, son amant disparu quasi entièrement, puis elle se sentit envoyée fortement sur le lit. Elle n'eut pas le temps de réagir, alors qu'elle voulut se relever que Windz était contre elle. Elle agrippa les épaules en écartant les cuisses, essoufflée, elle le regardait dans les yeux amusée. Elle pouvait sentir son corps la pressée, mais elle ne le voyait pas vraiment avec ses yeux. Elle respirait rapidement d'excitation, affichant un sourire elle lui répondu avec les cuisses grandes ouvertes comme déjà prête.

 « Et bien ? je vois que l'on molli, je suis même encore habillée. »

S'amusa à dire l'éternelle jeune fille, elle adorait l'énerver et le titiller si fort qu'il en devenait complètement fou et irrationnel. Dans les mouvements, sa chemise était partiellement ouverte, laissant apparaître partiellement sa petite poitrine. Elle avait les tétons de tendus, et son corps brûlant de fièvre. Elle avait comme un besoin de sentir ses lèvres partout sur son corps. Elle était déjà un peu humide entre ses cuisses, mais malgré tout cela, elle adorait les petits jeux avant l'amour. Elle avait besoin de se sentir posséder et comme forcer à faire l'amour en luttant contre une force qui la dépassait. Elle ne lui ferait pas de cadeau.  

Et bien ? je vois que l'on molli, je suis même encore habillée, fit Ayane d'un ton provocateur.

En tant qu'être plusieurs milliers de fois millénaire, Windz a apprit à endurer bien pire que le traitement qu'Ayane pouvait lui faire subir en le provoquant ainsi. Mais il comprenait très bien le petit jeu de son aimée : elle voulait le voir déchaîné sur son pauvre petit corps, si bien qu'elle serait incapable de faire quoi que ce soit avant plusieurs heures. L'élémental savait qu'il avait les capacités de le faire, la seule variable inconnue pour lui étant le temps qu'il aurait pour ce faire. Si la nuit leur appartenait jusqu'au petit matin, il y aurait de grandes chances qu'elle finisse par s'endormir de fatigue. Parallèlement, il pensait à ce qu'il allait faire à la fin de leur rapport, qu'il ait été interrompu ou non. Une de ses idées était de la laisser au même endroit après avoir payé la chambre, et de la laisser se débrouiller avec le SHIELD. La seconde était de l'emporter loin d'ici. Quant à la troisième, il s'agissait simplement d'arrêter l'assaut du SHIELD pour lui laisser le temps de sortir. Malheureusement, aucune de ces solutions n'était envisageable : l'une mettant en danger la vie de son aimée à cause du pouvoir de certains membres de leur organisation, et les deux autres car Ayane l'aurait accusé de l'avoir aidé. Non, il fallait quelque chose de plus subtil, de plus... Invisible aux yeux de sa belle.

En tant qu'être parfaitement multitâche, il pouvait librement réfléchir à ce genre de problématique alors qu'il continuait un torride préliminaire avec son aimée. Et il voyait bien qu'elle ne voulait pas attendre, qu'elle désirait le contact de la chair immédiatement. Est-elle encore vierge avec ce corps ? Une douleur supplémentaire pour son âme, la première pour son corps. Dans un sens, cela pouvait avoir un coté poétique, sauf si on prend en compte que la femme en question a déjà léché le sang qui se trouvait sur sa lame pour la nettoyer... Un fantasme typiquement masculin, mais lorsqu'on se retrouve en face de la personne en question, lorsqu'on est mortel, soit on panique, soit on est un peu suicidaire. En tout cas, c'est le point de vue de Windz. Et cette image l'excite beaucoup, dans un sens où la joie de vivre est liée à un instrument de mort. Surtout lorsque la femme en question est son aimée.

Certes les vêtements d'Ayane étaient encore en place, mais ils ne cachaient plus grand chose. Sa poitrine fut à moitié révélée suite à l'ouverture de sa chemise, et sa jupe était presque entièrement remontée après l'atterrissage. La seule chose qu'il fit fut d'écarter un peu plus les pans de sa chemise avec ses mains avant de redescendre sa tête pour lécher abondamment la zone entre les deux seins de son aimée, afin de l'exciter encore plus. Il voulait la pousser encore plus loin, pour qu'elle se perde encore plus que d'habitude dans leur ébat. En même temps, ses mains avaient trouvé les cuisses de sa belle afin de les caresser sensuellement, se tenant éloigné de son intimité pour l'instant. Mais il ne se fallut pas longtemps avant qu'il passe les mains sous son vêtement intime afin de palper délicatement ses deux fesses rondes et que sa langue remonte jusqu'au menton, retournant ensuite jouer avec celle d'Ayane qui devait devenir brulante.

Veux-tu toujours me tenter ? fit la voix de Windz à l'oreille d'Ayane alors qu'elle était encore en train de l'embrasser.

Ayane aimait ce genre de jeu, les petites phrases mesquines et qui se voulait gentiment blessante. Étrangement, c'était réservé à un jeu avec lui principalement, lorsqu'elle était face à des ennemis, on ne jouait plus, c'était tué ou être tué. Enfin du moins devoir attendre une trentaine d'années ou créer une nouvelle source d'énergie pour les insectes et autres carnivores. Elle cherchait à l'asticoter, à l'énerver, à le rendre furieux, viril et dominant. Même si elle n'aimait pas cela forcément, c'était là toute la difficulté de savoir où et comment se placer avec cet être antédiluvien. 

La plus ancienne des mutantes ne réfléchissait jamais à des détails comme le temps qu'ils auraient pour faire l'amour, elle vivait le moment présent, et s'il fallait tuer une vingtaine d'humains pour satisfaire ses envies de stupre dans une mare de sang, cela lui allait bien. D'ailleurs, cela lui était déjà arrivé, quand elle combat, qu'il y a des morts et du sang, cela l'excitait parfait à un tel point, qu'elle se laissait aller avec son amant de toujours sur le lieu même du carnage. Cela n'allait pas être quelques cadavres qui lui couperaient l'envie. L'odeur et le goût du sang réveillaient en elle des instincts de prédatrice, dont il était impossible de se défaire. Si une tigresse attaquait une proie qui fuit devant elle, c'était uniquement car son instinct la poussait à le faire. Avec elle, c'était la même chose, mais à une tout autre échelle capable de rayer de la carte un puissant empire uniquement par caprice. Et dire que l'on disait que Rome avait brûlé à cause d'un empereur fou.

 La brune avait l'habitude de chasser seule, elle s'énervait bien rapidement lorsqu'elle avait soudainement de la concurrence. Elle se sentait obliger à faire la démonstration de sa force, comme une gamine face à des insectes importuns. Elle avait cette impression quand elle voyait des humains, ce n'était que de faibles êtres incapables de faire quoi que ce soit. Et dire qu'ils se croyaient les maîtres du monde, dominant par la terreur et la destruction face à chaque être vivant. Heureusement, d'ailleurs qu'elle ne s'était pas rendu compte dans quelle décadence les humains se vautraient à chercher à détruire leur seule et unique planète. Sans doute qu'un jour, elle devrait leur montrer comment vivre noblement de la part d'un être d'un autre temps.

Le Sang d'Ayane était une malédiction et son arme la plus puissante. Elle avait appris à l'utiliser contre ses ennemis afin de les rendre en pierre. Elle l'utilisait ainsi uniquement lorsqu'elle affrontait de terribles ennemis, ou quand elle était vraiment énervée. À ce moment-là, ses yeux rougissaient à en devenir surnaturelle. Elle n'avait plus aucune notion de tendresse, de se retenir. Elle y allait nécessairement à fond en jouant un peu avec ses proies les plus faibles. Elle était capable de découper un bras et se délecter de l'entendre hurler de douleur avant de l'achever avec un sourire malsain. On ne pouvait pas vraiment se ranger de son côté, ou de prendre sa défense. Elle n'avait vraiment aucune espèce d'excuse face à ses massacres régis uniquement par ses caprices ou ses besoins. Elle aimait jouer sur la carte du psychologique avec ses proies, et se délecter du même bras ou simplement du sang de son ennemi en faisant partie. Cependant, dans ces moments-là, elle n'avait plus rien d'humain, seulement une bête implacable avide de carnage.       

Cette jeune femme, en tout cas en apparence, n'avait jamais réussit à tomber enceinte que ce soit dans ses relations avec différents amants, qu'elle soit consentante ou non. Elle avait mis dans un coin de sa tête son impossibilité à tomber enceinte, ce qui était quelque part le but de chaque femme. Cela avait sans doute eu un certain impact dans la façon de vivre comme une éternelle adolescente aux pouvoirs terrifiants. Qu'était-elle alors devenue comme être depuis sa malédiction des dieux ? Devait-elle en trouver un pour porter la vie ? Est-ce que cela était impossible ? Et quand bien même tomberait-elle enceinte, comment allait-elle réagir à cet événement ? Si l'on se référait aux prédatrices aux ventres pleins du règne animal, cela ne préjugeait rien de bon connaissant la puissance de cette dite dernière. Cependant, cela faisait bien longtemps qu'elle avait arrêté de réfléchir et à se miner l'esprit avec ce genre de choses.

Ayane était quasi nue face à son amant, qui la regardait, et cela lui plaisait beaucoup. Elle aimait sentir ce regard, son envie, sa lutte intérieure à ne pas craquer dans ses yeux. Cela l'excitait tout autant qu'un bon combat sanglant, c'était dire. Elle en jouait bien entendu, surtout qu'elle connaissait fort bien cet amant là. Bien entendu, elle était vierge avec ce nouveau corps, mais cela ne voulait pas dire grand-chose avec un être de plusieurs milliers d'années. Elle respirait rapidement sur le dos dans le lit, en regardant amusée droit dans les yeux de Windz. Elle se laissa faire totalement lorsque avec une grande douceur, il révéla davantage de son torse en ouvrant sa chemise. Ses petits seins étaient dressés fièrement avec ses tétons déjà bien tendus. Une petite tache d'humidité naquit entre ses cuisses contre sa petite culotte blanche. Elle glissa en se mordant une lèvre un genou contre l'autre, comme pour se cacher de honte son excitation. Cependant, ce n'était là qu'un autre jeu pour l'exciter encore plus dans une pose suggestive. 

L'amante du soir retira rapidement sa jupe, qu'elle jeta sur le côté. Cela la gênait plus qu'autre chose dans ce moment divin. Elle le regarda amusée et excitée alors que Windz plongea contre sa petite poitrine. Elle ferma les yeux en soupirant rapidement de plaisir. Elle croisa ses bras derrière sa tête et le pressa encore davantage. Cependant, ce qui était très étrange lorsqu'elle faisait l'amour, elle était incapable de déployer toute sa force démesurée alors qu'elle recevait beaucoup de plaisir. Elle redevenait un peu comme n'importe quelle femme entre les bras de son amant, tremblante, toute chaude, douce et tendre. Elle ondulait doucement de son bassin contre le corps de l'élémentaire d'air toute excitée. Elle frisonna de plaisir en se cambrant fortement le dos dans les caresses et autres baisers. Elle laissa son amant se retrouver entre ses cuisses l'invitant à tous les plaisirs. Elle n'allait sûrement pas résister à ce moment.         

«   En ai-je seulement le besoin ?  »

Dit alors Ayane d'une petite voix entre deux baisers. Elle caressait les cheveux de Windz tout en s'accrochant à lui fortement de ses bras. Une cuisse était passée derrière les siennes afin de presser sa petite culotte humide contre son bas-ventre. Elle ondulait doucement de tout son corps frêle et brûlant contre le sien qu'elle espérait dur et fougueux. Ses fesses étaient si soulevées, qu'il put facilement les prendre en main et les peloter avec avidité. Ce n'était que le début d'une nuit, qu'elle espérait interminable.