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Sujets - Les Amazones

Pages: [1]
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One Shot / Luxury [PV]
« le: dimanche 10 janvier 2016, 23:30:58 »
La dague sacrificielle de Zoänne entailla sa paume, et elle serra ses doigts sur la blessure, amenant une crispation sur le visage de Nyala, qui détourna même légèrement la tête. Puis Zoänne, en souriant légèrement, tourna sa main, et le sang tomba sur le sceau, formant l’ultime ingrédient nécessaire.

« Voilà…
 -  Tu… Tu ne t’es pas faite mal ?
 -  La douleur n’est rien… Et la magie rouge est très puissante en ce qui concerne les invocations. »

Nyala hocha lentement la tête, et présenta ensuite à Zoänne l’ingrédient dont elle avait besoin : une petite fiole, datant d’il y a quelques semaines, avant la cérémonie…  La cérémonie au cours de laquelle la Horde avait accueilli une nouvelle vraie Amazone : Persée. Et Persée avait enfanté la belle Nyala, en lui ôtant sa virginité. Le sang virginal de Nyala avait été conservé, et se tenait dans cette fiole. Et, ce soir, elle allait être utilisée. Zoänne la récupéra, et commença à prononcer une série de mots, dans une langue que peu de gens connaissaient : la langue des démons. Yeux clos, la Chamane caressait d’une main le glyphe, et ce dernier se mit, peu à peu, à vibrer de magie, les lignes tracées à la craie se mettant à luire et à vibrer. La magie se mit à résonner dans la tente de la Horde, là où Zoänne accomplissait le rituel.

Un rituel différent de celui qu’elle avait l’habitude de faire. Zoänne était une Invocatrice, mais par tradition, la superbe blonde, à la beauté sculpturale, invoquait exclusivement son père. Ce soir, toutefois, elle allait tenter une autre invocation, suite à ses formations avec Mythilène, la plus puissante des Chamanes de la Horde, et qui assistait à ce rituel. Elle ne disait rien, laissant Zoänne intervenir, et la superbe femme se débrouillait très bien.

Ayant accompli la première partie du rituel, elle sortit ensuite la fiole de sang virginal, et s’avança au centre du sceau, où elle la répandit dans une sorte de cercle. Immédiatement, une épaisse fumée violette s’en échappa, et elle retourna près de Nyala, puis termina sa mélopée, en invoquant une démone du Cercle de la Luxure.

La magie se mit à vibrer encore plus, une sorte de vent venant à se lever, soufflant plusieurs des bougies présentes dans la pièce. Zoänne parla un peu plus fort, et Nyala se recula prudemment, en posant une main protectrice sur son ventre, dans lequel sommeillait la future fille de la puissante Persée.

« Ça marche… La voilà ! »

Au milieu de la fumée, une silhouette émergea progressivement… Et Zoänne se mit à parler, en s’approchant de l’entrée du sceau, qui, pour l’heure, était comme une prison pour la démone figurant à l’intérieur. Seule Zoänne pouvait la libérer, mais, pour ça, il fallait conclure un pacte avec elle, avec la créature à l’intérieur, et dont on commençait à apercevoir les magnifiques formes et courbes de son corps :

« Démone de Luxure… Succube ! Moi, Zoänne, t’ait convoqué en ce monde pour me servir ! J’offre mon corps et ceux des femmes présentes ici, sous réserve que nous puissions utiliser de ta cyprine pour remplir nos stocks d’ingrédients alchimiques ! »

La cyprine de succube était un élément important pour les Amazones, car il permettait à ces dernières de produire les potions permettant aux Amazones de devenir hermaphrodites.

« Voilà quelle sera ta condition pour rester ici : nous fournir autant de ta cyprine que tu le souhaites ! Acceptes-tu mes conditions ? Si tu les refuses, je te renverrais d’où tu viens ! »

Et Nyala put voir la femme à l’intérieur, et s’en pinça les lèvres.

Une merveilleuse succube.

2
One Shot / La Gorgone d'Antaropolos [PV]
« le: dimanche 27 décembre 2015, 22:10:43 »
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Liste des Amazones présentes :

Hagran est une femme issue d’une cité naine, et qui porte le nom d’une Naine. Elle était une petite fille quand la caravane marchande de ses parents a été attaquée par des bandits. Ses parents ont été tués avant que des Nains à proximité ne viennent. Les bandits avaient tout volé, mais avaient laissé Hagran, alors un jeune bébé, en vie, en larmes. Hagran a été éduquée par les nains de la cité souterraine, et a peu à peu développé leurs penchants pour l’hydromel et pour la violence. Délurée et provocatrice, elle ne s’est toutefois jamais sentie insérée au sein de la société naine, et a fini par quitter la cité des Nains. Si elle y revient de temps en temps, elle a rejoint la Horde, et a petit à petit adhéré à l’atmosphère de la Horde. Preuve de son héritage parmi les Nains, Hagran, outre être résistante à l’hydromel, est aussi capable d’aider les métallurgistes en cas de manipulation avec les golems.



Antaropolos est une agréable cité, très vieille, située dans des régions fertiles, et qui, traditionnellement, entretient des relations économiques avec Nexus et, plus récemment, avec Edoras. Située le long de plaines, près du massif montagneux bordant Nexus et filant sur des centaines et des centaines de kilomètres, Antaropolos est souvent vue comme un halte de paix par les voyageurs, les caravanes marchandes partant des Royaumes Nains pour Tekhos. C’est une ville-carrefour, abritant, outre une population humaine, une importante ethnie de Nains, d’elfes, et d’autres espèces. Placée sous la protection des Olympiens, Antaropolos s’étale au milieu d’un lac-cascade, unique en son genre, qui s’enfonce dans les profondeurs, la ville elle-même se poursuivant sous terre, par une série de galeries abritant habitations, magasins, forges, restaurants, boutiques... Et le quartier nain.

La ville toute entière est dominée par l’épaisse structure se trouvant au sommet d’une colline, le « Grand Temple d’Antaropolos ». Ce Grand Temple abrite le siège administratif et cultuel d’Antaropolos, car la ville est encore administrée par des conceptions ancestrales. Antaropolos n’est donc pas une cité laïque, mais une cité-État gérée par les prêtres des divinités olympiennes, connue cependant pour sa tolérance religieuse et son respect des autres cultes. Et la ville, surtout, abrite un important culte consacré à Artémis, Déesse de la Chasse, dont les animaux favoris, l’ourse, la biche, le cerf et les chiens, peuplent joyeusement Antaropolos, et ne peuvent être tués sans l’accord des prêtres.

Et Artémis, depuis aussi longtemps qu’on s’en rappelle, avait toujours été la Déesse protectrice des Amazones, la Déesse-mère, dont les Amazones juraient fidélité et respect. Et, quand l’un des temples d’Artémis demandait de l’aide, toujours, les Amazones répondaient à l’appel, que ce soit juste pour une quête, ou pour des sièges. Les Olympiens étaient en effet connus pour leurs « chamailleries », des chamailleries aux conséquences mortelles pour les humains, et le fait de partager le pouvoir divin avec d’autres panthéons n’avait nullement restreint les ardeurs et les rancunes des Olympiens.

Déesse vierge, Artémis avait transmis sa volonté, dure comme de l’acier, à ses femmes et aux Amazones. Ainsi, nulle Amazone ne devait s’adonner à la prostitution, et nulle Amazone ne devait rester de marbre face au commerce des femmes, ou à toute forme de sexe forcée. Et, de manière plus générale, ce principe impliquait qu’un homme ne pouvait coucher avec une Amazone sans réussir à la séduire, notamment en la battant en duel. On se remémorait ainsi l’épisode d’Actéon, chasseur qui eut le malheur de surprendre Diane, nue, en train de sortir du bain. Furieuse d’être surprise, Diane transforma Actéon en cerf, et envoya sur lui ses chiens, qui le mirent en pièces. Une allégorie célèbre du devoir de refus des Amazones de tout sexe forcé.

Et cette leçon, les deux Amazones qui entrèrent dans Antaropolos la connaissaient bien. Il y avait une Amazone qui connaissait bien la région, car elle avait grandi dans les montagnes proches, et appréciait toujours autant le quartier nain d’Antaropolos, Hagran, et il y avait Daphnée, une récente Amazone, qui avait juré allégeance à la Reine Andromaque, et qui était ici sur sa première véritable mission, en-dehors de la surveillance de la Horde, et des opérations d’éclairage.

« Nous y voilà, ma sœur, annonça Hagran après avoir passé les murs d’Antaropolos. La Prêtresse nous attend. »

À Antaropolos, il était mal vu de tuer les chiens et les cerfs au sein de la cité, car, outre leur caractère sacré, l’une des punitions judiciaires de la ville était de transformer les criminels en animaux. Une anecdote qu’Hagran avait relaté à Daphnée avant d’entrer. Les deux femmes, montées sur des chevaux, pénétrèrent ainsi dans la ville.

Il y a deux semaines, la Horde avait reçu un corbeau, porteur d’une lettre émanant du clergé d’Antaropolos, et mandant les Amazones de se rendre ici, afin d’y débusquer une bête sauvage, une créature redoutable. Une mission classique, parfaite pour Daphnée, et qui tombait bien pour Hagran, car Antaropolos était presque sa ville natale. En effet, quand elle avait désiré se rapprocher des hommes, elle s’était rendue à Antaropolos, où elle avait rejoint le culte d’Artémis. Cette mission était aussi un prétexte, car Hagran avait aussi, en sa possession, des titres de paiement, afin de passer commerce avec les marchands d’Antaropolos, pour fournir à des entrepôts des provisions, la Horde devant rejoindre ces entrepôts d’ici quelques semaines.

« D’après ce que le message disait, c’est une Gorgone... Une bestiole redoutable, mais rien qui ne puisse nous retenir. Avec un peu de chance, nous en aurons fini cet après-midi. Après, on pourra boire. Sympathique programme, non ? »

Pour Hagran, il s’agissait presque de vacances.

En ce sens, elle n’avait jamais eu autant tort de sa vie.

3
One Shot / A History Of Vengeance [PV]
« le: mercredi 12 août 2015, 23:53:58 »

Auberge de Swamp Rocks

Liste des Amazones :




Biographie sommaire des personnages :

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Acté est une redoutable guerrière. Elle adore les épées, et est l’une des élèves prometteuses de Tallia. Acté s’entraîne depuis qu’elle est toute petite à se battre, et utilise traditionnellement un bouclier et une épée. Elle aime partir seule dans des expéditions, mais ne dénigre pas pour autant la compagnie de ses sœurs. Elle fait, en somme, partie des Amazones qu’on envoie généralement en mission, et qui n’est pas rebutée par la solitude.

Gloria n’aurait jamais dû rejoindre la Horde s’il n’y avait pas eu la cruauté des hommes. Elle était une jeune fille faisant sa communion quand elle a été abusée par un prêtre. Le prêtre couchait avec les enfants dont il avait la responsabilité, et se révélait particulièrement sauvage et violent dans la manière dont il faisait l’amour. En se défendant, Gloria l’a un jour égorgé à l’aide d’un couteau. Le peuple ayant refusé de croire à la version de Gloria, la jeune femme a réussi à s’enfuir avant qu’on ne l’arrête. Errant dans la forêt, sa route a croisé le cheval d’une Amazone, qui s’est heurtée aux villageois. Refusant de leur rendre l’enfant, ladite Amazone a dû se battre contre eux, ces derniers menaçant de la violer. Après avoir laissé plusieurs cadavres derrière elle, l’Amazone a décidé de prendre Gloria sous son aile. Aujourd’hui, Gloria est devenue une Amazone, et elle ne croit pas énormément en la bonté de Dieu, si tant est qu’Il existe, ce dont elle doute.

Hagran est une femme issue d’une cité naine, et qui porte le nom d’une Naine. Elle était une petite fille quand la caravane marchande de ses parents a été attaquée par des bandits. Ses parents ont été tués avant que des Nains à proximité ne viennent. Les bandits avaient tout volé, mais avaient laissé Hagran, alors un jeune bébé, en vie, en larmes. Hagran a été éduquée par les nains de la cité souterraine, et a peu à peu développé leurs penchants pour l’hydromel et pour la violence. Délurée et provocatrice, elle ne s’est toutefois jamais sentie insérée au sein de la société naine, et a fini par quitter la cité des Nains. Si elle y revient de temps en temps, elle a rejoint la Horde, et a petit à petit adhéré à l’atmosphère de la Horde. Preuve de son héritage parmi les Nains, Hagran, outre être résistante à l’hydromel, est aussi capable d’aider les métallurgistes en cas de manipulation avec les golems.



Swamp Rocks n’était pas un endroit réputé pour être agréable, ou pour attirer beaucoup de touristes. Perdu dans les Contrées du Chaos, Swamp Rocks était une auberge dont on se demandait comment elle pouvait tenir debout. Elle se situait à l’entrée d’un lac sinistre rempli de récifs, de rochers, et de redoutables monstres. Un endroit parcouru de légendes sinistres, où on disait que, les soirs de pleine lune, on pouvait entendre le hululement sinistre de sirènes qui vous incitaient à plonger dans la vase pour en mourir. D’autres légendes disaient aussi que l’eau était empoisonnée, et, que parfois, des geysers libéraient une toxicité venant de bains d’acide se trouvant sous terre. Ainsi, naviguer sur un bateau présentait le risque de voir la coque fondre.

Ces légendes filaient dans un endroit peu reluisant, situé près d’une chaîne de montagnes abritant des clans barbares sauvages, qui n’hésitaient pas à déferler dans les campagnes pour faire des razzias, pillant, volant et détruisant tout, ramenant avec eux de multiples esclaves. Des êtres sauvages et cruels, et, pour beaucoup, l’auberge de Swamp Rocks était un endroit où les barbares de la région venaient se reposer, ou entreposer les biens qu’ils récupéraient depuis les villages alentour et les forêts. On disait ainsi que ses cales étaient remplis d’esclaves, de fourrures, de provisions, et aucun des villageois locaux n’osaient s’en approcher... Et ce d’autant plus que les bois entourant Swamp Rocks étaient remplis de monstres. Outre des meutes de loups qui n’hésitaient guère plus à attaquer les villages, il y avait aussi des nekkers, des noyeurs émanant du marais, ou encore des bloedzuigers. Et, là encore, des rumeurs circulaient sur la présence de monstres vivant dans ces bois, des monstres qui seraient descendus depuis les montagnes, comme des manticores, ou même des yétis. Ce qui est sûr, c’est qu’il y avait des ours, et que leurs rugissements faisaient froid dans le dos.

La région se vidait de plus en plus, du fait de la présence de barbares, et, très récemment, le royaume local avait envoyé une armée pour repousser les barbares. La bataille avait fait rage pendant des mois. Les barbares étaient solides, avaient des liens avec des réseaux criminels les fournissant en armes, mais n’avaient pas la discipline militaire allant avec ce royaume, un allié de Nexus. Plusieurs batailles avaient eu lieu dans la région, et beaucoup de barbares avaient été tués. Plusieurs clans avaient été détruits, contraignant les autres clans à s’allier, et à proposer des mariages politiques en vendant de force leurs filles. Ces barbares-là n’étaient guère égalitaristes, mais étaient de redoutables sexistes. Les femmes devaient obéir à leurs maris ou à leurs pères, sans pouvoir avoir le moindre droit de parole. Des sauvages.

Maintenant, la situation était relativement stabilisée, mais les troupes royales avaient perdu beaucoup de monde, et il n’y avait plus assez de vivres, avec l’arrivée de l’hiver, pour entretenir les troupes. Ces dernières étaient donc parties, mais comptaient revenir... Swamp Rocks avait miraculeusement échappé à ce premier conflit, mais plusieurs soldats s’y étaient posés. L’aubergiste local, un vieux pervers gras et gros, avait été obligé de leur fournir le logis, ainsi que d’ouvrir son quai, afin de permettre de remonter le lac. Maintenant, ce quai était le meilleur moyen de partir de la région, car le lac menait tout droit à un affluent d’un fleuve allant jusqu’à Nexus.

« Et qu’est-ce que nous faisons ici ? demanda Hagran.
 -  Nous avons besoin de vivres, et j’ai cru comprendre que le tavernier de Swamp Rocks a ses cales pleines de nourriture pour la Horde, répliqua Acté.
 -  Cet endroit est moribond... »

Un vent sinistre s’échappait des montagnes en cette nuit sombre. Il avait plu toute la journée, et une brève éclaircie leur avait permis de rejoindre un village abandonné et dépouillé. En chemin dans la région, les Amazones avaient appris que Edwin Cracknell, l’aubergiste, était une sorte de tyran local. Depuis le départ des soldats, il avait profité de l’affaiblissement de la région pour terroriser les villages locaux en mettant sur pied une « protection privée » contre les monstres reposant sur l’emploi de bandits, de déserteurs, et de mercenaires pour taxer les villageois. Ces derniers vivaient sous la coupe locale de Cracknell, et les Amazones, elles, avaient besoin de vivres. L’hiver s’abattait partout, et les vivres s’amenuisaient dans les greniers de la Horde.

Acté menait donc ce trio. Cependant, la plupart des fermes de la région étaient en friche, et les exploitations encore debout étaient closes. Elles avaient eu bien du mal à obtenir leurs informations.

« Ce Cracknell est une vraie pourriture...
 -  C’est avant tout un homme vénal. Cependant, je n’aime pas ces rumeurs sur les femmes que lui et ses hommes séquestreraient dans leur auberge... »

Gloria avait une mine sombre. Elle avait été violée dans son enfance, et, depuis lors, à chaque fois qu’elle croisait la route d’un violeur, elle lui coupait les couilles, et les lui foutait dans la bouche. C’était son rituel, tout simplement.

Le trio s’engagea vers l’auberge, filant à travers les bois, en croisant ici et là quelques loups, ce qui les amena parfois à sortir leurs lames pour les maîtriser. La région était effectivement dangereuse... Mais ce n’était rien en comparaison de Swamp Rocks.

Depuis l’arrivée des soldats et leur départ, Cracknell avait réussi à en soudoyer plusieurs, et à améliorer son organisation et sa mainmise sur la région. Comme aucun voyageur ne passait par là, les chambres servaient à emprisonner les femmes, et, les rares fois où des voyageurs, par extraordinaire, arrivaient, ils étaient dépouillés, les hommes tués ou vendus aux barbares, et les femmes séquestrées, violées à répétition jusqu’à ce qu’elles ne soient plus que des vieilles carcasses qu’ils balançaient alors dans la mer. Pour attirer les voyageurs, Cracknell avait libéré dans la forêt de multiples morceaux de viandes, afin d’attirer les loups, et de forcer les gens, généralement des esclaves ou des femmes fuyant les Barbares, à se réfugier ici. Généralement, ils ne connaissaient pas la réputation de Cracknell et de son auberge.

Et c’était précisément ce qui allait arriver ce soir, car Cracknell avait la visite de partenaires commerciaux : des barbares qui recherchaient une certaine fille ayant commis l’erreur de leur fuir...

4
Les contrées du Chaos / Tractations internationales [Ysice Jadescath]
« le: mercredi 11 mars 2015, 01:24:57 »
Liste des Amazones présentes :






« Nous y voilà, mes sœurs...
 -  Enfin ! »

Les cinq Amazones se tinrent sur le pont de « La Sirène Bleue », un navire marchand qui venait de Nexus pour rejoindre cette île isolée et très montagneuse, le Royaume des Crocs d’Émeraude. L’île méritait bien son nom, car elle se présentait sous la forme de multiples côtes escarpées. Il y avait des récifs jaillissant de l’eau, formant de multiples chausse-trappes, et Sélène était particulièrement nerveuse. Les Amazones étaient avant tout des exploratrices continentales. Elles n’avaient pas l’habitude de voyager. De l’importante délégation d’Amazones (cinq Amazones, dont la fille de la Reine, et une Chamane qui siégeait au Conseil), seule Calypso était véritablement heureuse de ce voyage. La mer était toujours quelque chose qui l’avait fasciné, et, pendant les quelques semaines que la trajectoire avait duré, elle avait adoré s’extirper tôt de leur cabine pour humer l’air matinal, observer l’aube, et discuter avec les marins.

Le navire s’était séparé hier de son escorte, des navires militaires dépêchés par la Marine nexusienne afin de profiter les bateaux marchands. Les navires de guerre étaient partis se reposer sur un fort maritime à quelques milles nautiques, et la « Sirène » longeait les côtes. Des mouettes et des goélands caquetaient en hauteur, et le bateau finit par approcher d’une gorge, où plusieurs voiles s’abaissèrent, lui permettant de pivoter.

« Voilà pourquoi ce royaume est méconnu, et n’a été colonisé et découvert que très récemment dans l’histoire de Terra... signala Mythilène.
 -  Nous... Euh... On ne va pas s’écraser, hein ?
 -  Ne t’en fais pas... »

Mythilène, qui était la formatrice de la talentueuse Calypso, l’embrassa sur le front, tout en observant le passage. Il y avait en effet de quoi être inquiète, car ce qui s’ouvrait devant elles était un redoutable défilé, une gorge filant le long des terres, avec des récifs formant de véritables barrières naturelles. Lentement, le navire se déplaça de gauche à droite, s’aidant de rameurs et de son gouvernail pour pouvoir s’avancer. Le bateau remuait lentement, les marins hurlaient, tirant sur des cordes, dansant le long des bastingages.

« Quelle infâme coque de noix... »

Les Amazones ne se rendaient pas sans raison dans un endroit aussi isolé. On disait que le Royaume d’Émeraude, malgré ses falaises escarpées et son inaccessibilité, étaient une riche région agricole, produisant énormément de nourriture, tellement de mets que le royaume commençait à en vendre. Or, les Amazones étaient actuellement en manque de provisions. La Horde se nourrissait de la chasse, mais, même malgré cela, l’hiver avait été rude, et les vivres de la Horde commençaient à manquer. Andromaque, la Reine, avait alors décidé d’aller négocier avec le Royaume d’Émeraude des tonnes de mets et de vivres, afin de remplir les greniers de la Horde. Un contrat d’importance allait donc s’élaborer, et, pour cela, la Reine avait envoyé des Amazones très influentes. « La Sirène Bleue » continuait à voguer le long du défilé aquatique, jusqu’à approcher d’un petit port, avec quelques pontons en bois, et quelques entrepôts. Sélène sourit lentement, et la bateau s’amarra à ce dernier, les marins lançant des cordes pour les accrocher aux bittes d’amarrages, avec l’aide d’ouvriers se trouvant en contrebas. L’ancre du navire jaillit et s’enfonça dans le sol, puis le navire s’arrêta lentement.

Les matelots déchargèrent leurs provisions, et les Amazones descendirent à leur tour. Jadescath était le nom de la capitale, l’endroit où elles trouveraient la Reine. Tamara se rapprocha d’un homme dans le port.

« Hey, toi ! Nous sommes des Amazones désirant entrer en contact avec votre Reine. Par où se trouve Jadescath ?! »

5
Territoire de Tekhos / Captives [Nina Tekh]
« le: mercredi 17 juillet 2013, 18:48:49 »
Amazone présente :






« Allez, jeune femme, on se réveille... »

Comme pour l’aider à se réveiller, il y eut une solide claque sur sa joue. Ceci fut suffisant pour l’amener à ouvrir les yeux, et, alors que la blonde était en train d’émerger des ténèbres, elle sentit une lame froide glisser sur sa joue, ainsi qu’un sourire carnassier devant son visage. La tueuse promenait ses griffes métalliques contre sa gorge, manquant presque à chaque fois de l’égorger. C’était une tueuse connue. Les services de police tekhans l’appelaient Maiden, car c’était le surnom qu’elle s’était choisie. Maiden était particulièrement cruelle et sadique, et était donc toute indiquée pour cet interrogatoire.

L’interrogatoire en question était cependant organisée par une autre femme. On l’appelait la Baronne, et, si elle était moins impulsive que Maiden, elle n’en restait pas moins une tueuse professionnelle adorant aussi le meurtre. Les deux femmes travaillaient ensemble, mais il était évident que Maiden était la subordonnée de la Baronne. Les deux femmes étaient activement recherchées par Tekhos, et leurs têtes étaient mises à prix. Maiden était en effet une psychopathe qui avait des tendances anthropophages, et la Baronne était une redoutable tueuse, une mercenaire qui travaillait uniquement pour satisfaire deux désirs : l’argent, et le chaos. Elle était responsable de nombreux braquages particulièrement sanglants, et était aussi une cyberterroriste qui avait réalisé une série de délits financiers.

Devant elles, il y avait une femme, encore habillée, bien que ses vêtements n’étaient pas dans un très bon état. On l’avait déjà torturé, mais uniquement avec des électrochocs qu’on avait plaqué sur ses seins. Elle était retenue par de solides liens autour des poignets et des chevilles. Ses bras étaient en l’air, écartés l’un de l’autre. Dans cette position, Nina Tekh était faite. Sa veste bleue en jean retenait encore difficilement la vue de ses lourds seins, et Maiden vint lui lécher la joue.

C’était une grande pièce sombre, éclairée par des lumières blafardes sur le plafond, avec de l’écho. Des hublots dans le coin ne permettaient pas de voir grand-chose, si ce n’est de l’eau, comme si on était dans un navire. Mais il n’y avait pas que les trois femmes dans la salle. Il y avait aussi, enchaînée, et dans un état bien plus grave que celui de Nina, une autre soldate. Elle avait des traces de sang, et était plaquée contre le mur, retenue par de lourdes chaînes, mais encore en vie, la respiration lourde.

« C’est bon, Maiden, tu t’amuseras plus tard », intima la Baronne.

Maiden obtempéra, presque à contrecœur, et s’écarta, tandis que la Baronne se mit à marcher vers Nina. On entendait le cuir crisser contre sa peau, et elle tendit l’une de ses mains gantées, caressant du bout des doigts la joue de Nina.

« Petite soldate... Pensais-tu vraiment pouvoir nous attaquer et triompher de nous ? C’est risible... »

Nina avait dirigé un commando de militaires tekhanes qui avaient attaqué l’un des convois de l’organisation pour laquelle la Baronne travaillait. Cette organisation s’appelait le « Red Sun », le Soleil Rouge. Elle était entrée dans le collimateur de l’armée parce qu’elle faisait du trafic avec les Formiens, l’ennemi ultime de Tekhos. Le Soleil Rouge fournissait les Formiens en jeunes esclaves, recevant en échange de cette chair fraîche un patrimoine génétique dont ils se servaient pour le vendre aux plus offrants. Le Soleil Rouge était dirigé par un mystérieux meneur, qui se faisait, fort à propos, surnommer « Hélios ». Les Tekhanes avaient organisé un raid sur l’un des camps esclavagistes du Red Sun dans les Badlands. Une telle chose était impossible sans que les Tekhanes n’aient bénéficié d’une complicité intérieure, un espion qui leur avait indiqué où attaquer.

Le combat avait été rude, douloureux, mais le Red Sun avait su triompher. Plusieurs des militaires avaient été capturés, dont Nina Tekh. Celle dont la Baronne s’occupait.

« Qui vous a renseigné ? Parle, ma jolie... »

Maiden, pendant ce temps, s’était rapprochée de l’autre femme.

*
*  *

Dans une autre cellule, une Amazone était progressivement en train d’émerger. Elle était également enchaînée, mais il n’y avait aucun besoin de la torturer. Sonia n’avait pas eu de chance. Elle était sur la piste d’une relique amazone que le Red Sun possédait, mais avait débarqué pile au moment où les Tekhanes avaient mené l’assaut. Elle s’était battue contre le Red Sun, et avait tué plusieurs ennemis, avant d’être neutralisée. Étant une véritable tigresse, on avait choisi de l’emmener, afin de l’amener auprès d’Hélios.

Les secours auraient du mal à venir. Les deux femmes l’ignoraient, mais elles se trouvaient en réalité dans un sous-marin, qui était en train de filer droit vers le repaire secret d’Hélios.

6
Les contrées du Chaos / Halte à l'auberge [Valiance]
« le: mercredi 10 juillet 2013, 21:57:38 »
Amazones présentes :





L’auberge de la Belle Échappée était la seule auberge de cette région verdoyante. Elle avait donc une importance particulière, et un certain retentissement économique. La Belle Échappée était à quinze minutes de marche du proche village voisin, un village composé de bûcherons et d’agriculteurs. Dans cette région, mis à part les arbres, les cochons, et les plantations de blé, il n’y avait rien d’autre à attendre... Ou presque. Cette petite région abritait en effet ses secrets, à savoir de nombreuses grottes, qui, d’après les informations recueillies par les Amazones, comprenaient une crypte où reposerait un ancien seigneur important, mort lors d’une partie de chasse dans la région. Sa dépouille avait été posée dans la forêt, dans une crypte, il y a des siècles de ça. On disait que ce seigneur avait avec lui une bague amazone, en souvenir, disait la légende, pour une Amazone qu’il avait jadis aimé. Un amour impossible, digne des contes, qui n’avait pas trouvé de fin heureuse. L’Amazone avait confié sa bague au seigneur, une manière pour lui de se rappeler constamment d’elle.

Il était probablement plus certain que le seigneur en question l’ait volé à une Amazone.

« Nous n’avons pas besoin d’y aller, ma sœur, maugréa Tanya.
 -  Nous fouillons les profondeurs de cette forêt depuis plus de deux semaines, rétorqua Charis. Mes recherches m’ont permis de trouver une piste. La moindre des choses serait au moins de s’y intéresser. »

Tanya était la plus hostile des trois à l’idée d’entrer dans une auberge. Ce n’était pas étonnant. Tanya avait beau être une puissante Amazone, elle ne quittait que peu la Horde. Cependant, quand les Amazones avaient eu vent de cette histoire, Andromaque avait trouvé que ce serait une bonne occasion de faire sortir Tanya, afin de la former au monde extérieur. En temps normal, seulement une Amazone aurait suffi pour ce périple, dans la mesure où les investigations portaient sur une région pacifique, peu dangereuse, avec peu de monstres inquiétants.

Astrid dirigeait le trio, vu son expérience. Au bout d’une semaine, elle avait décidé de répartir les tâches, et de se renseigner auprès de la population autochtone. Elle s’était rendue dans la scierie locale, et on lui avait expliqué qu’il existait dans la région un chasseur, Jack. Un type qui aimait vivre dans les profondeurs de la forêt, mais qui, tous les Jeudis soirs, se trouvait à l’auberge. Il vendait en effet à l’aubergiste ses peaux de bête le Jeudi, et en profitait pour boire un coup. Les Amazones n’auraient aucune difficulté à le faire parler. Généralement, il n’y avait même pas besoin d’être violents. Leur plastique suffisait amplement à convaincre les hommes.

Le seul problème, c’est qu’une Amazone dans une auberge n’était pas très discrète. Vu leur fierté naturelle, à chaque fois qu’Astrid se rendait dans une auberge, la scène se transformait en rixe... Mais un peu d’action ne leur ferait pas de mal, après tout. Depuis deux semaines, elles s’entraînaient surtout dans la forêt, se battant entre elles. Les quelques rares créatures qui avaient osé les importuner avaient été occises rapidement.

« On trouve Jack, et on en profite pour passer du bon temps » résuma Astrid en ouvrant la porte de l’auberge.

De son point de vue, rien ne valait, pour l’ambiance, une auberge maritime, quand un équipage débarquait. Les marins chantaient à vive voix. L’auberge de la Belle Échappée restait après tout une auberge de campagne.

Elle se découpait en plusieurs parties : le comptoir, en forme de U, avec plusieurs ouvertures, une énorme cheminée, des morceaux de charcuterie pendant à des crochets, et, tout autour, la salle, avec un escalier pour les chambres individuelles, et, dans un coin de l’auberge, des lits de passage. Les gens buvaient, parlaient, jouaient, et d’autres se battaient dans un coin, une autre forme de jeu. C’était une petite auberge champêtre en bois. En entrant, elles avaient vu, à l’extérieur, des tables déployées, avec des fourneaux à l’entrée, où on faisait tourner des morceaux de poulets bien dodus, de porcs. De quoi vous ouvrir l’appétit.

Le regard d’Astrid croisa celui d’un ivrogne sur le tabouret, qui, en voyant qu’on le regardait, leva sa chope de vin.

« À... À la beauté ! Et vi’les femmes, nom d’Dieu ! »

7
Les contrées du Chaos / La Quête du Roi sans royaume [Shinji]
« le: mardi 25 décembre 2012, 15:16:25 »

Skyfall

« Charmant... Vraiment... Tu comptes m’y ramener pour des vacances ? »

Sélène haussa les épaules, ne relevant pas le ton, sarcastique. Elles étaient très élevées, et, à cette hauteur, le vent faisait remuer leurs cheveux. Elles portaient de solides peaux de bêtes pour se protéger du froid extrême. De la neige tombait encore par intermittence, et le froid qu’il faisait était suffisant pour réfréner les ardeurs de n’importe qui. Il avait fallu à Sélène et à Acté plus d’une semaine pour rejoindre ce château planté dans les hauteurs. Maintenant qu’elles étaient face à lui, une impression surréaliste s’emparait d’elles. Les villageois leur avaient dit que Skyfall était un château immense, magistral, une sorte de défi fait à la Nature et aux Dieux. Bien qu’elles se soient mentalement préparées à ce spectacle, Skyfall restait très impressionnant à voir.

On l’appelait aussi « Le Château par-delà la montagne ». Perdu dans les hauteurs, Skyfall était gigantesque. Ses immenses tours noirâtres se perdaient dans le ciel, semblant ouvrir les nuages, et les rochers qui flottaient au-dessus du château trémoignaient que les sortilèges magiques étaient toujours en vigueur à l’intérieur. Depuis leur position, Sélène et Acté pouvaient voir une série de ponts massifs en ébène, des fortifications qui se mélangeaient à d’énormes pics rocheux, et des flammes bleuâtres, témoins illustres de l’activité magique qui continuait à fonctionner dans ce château abandonné. Le Château par-delà la montagne était légendaire dans la région. Il s’appelait en réalité Skyfall, mais on lui avait trouvé bien des surnoms. Sa construction était digne d’un conte mythologique, et reposait sur un savant mélange entre architecture et magie gravitationnelle. Les rochers énormes qui flottaient autour étaient des contrepoids magiques pour permettre au centre de gravité artificiel de maintenir Skyfall dans cette position. Les retirer amènerait Skyfall à s’écrouler. Silencieusement, les deux Amazones observaient cette impressionnante structure.

Bien des hypothèses variaient sur les origines de Skyfall, sans qu’il ne soit possible d’y apporter une réponse précise. Certains disaient que Skyfall avait été conçu pour permettre à un tyran despotique d’avoir une vue d’ensemble sur toute la région. D’aucuns affirmaient que Skyfall était une interprétation du mythe de la Tour de Babel, une construction divine ayant eu pour objectif de défier les Dieux. Quoiqu’il en soit, le Château par-delà la montagne restait une structure massive, virtuellement imprenable, mais qui était abandonnée depuis des siècles. Cependant, les sortilèges et les enchantements ayant permis au château d’exister, eux, continuaient à fonctionner. L’endroit était rempli de monstres, et de créatures encore plus effrayantes que de simples monstres.

« Y allons-nous ? Il fera probablement plus chaud à l’intérieur, suggéra Acté.
 -  Remontons le long de ce sentier. »

Acté et Sélène étaient passées par les grottes, par des chemins parallèles, qui avaient fini par les conduire près d’un long sentier qui serpentait au-dessus du vide. Si elles étaient venues jusqu’à Skyfall, ce n’était pas par pur plaisir de la promenade. Andromaque avait eu la rumeur qu’un objet sacré de la Déesse-mère se trouvait probablement à Skyfall. « Probablement » était un indice suffisant pour convaincre les Amazones d’entreprendre un tel voyage. Il leur avait, en tout, fallu un mois pour rejoindre Skyfall. Elles avaient du explorer une montagne interminable, se reposant chez des trappeurs, dans des grottes, affrontant des loups, évitant de croiser les ours, se nourrissant comme elles le pouvaient, et survivant contre un climat austère.

Dans son dos, Acté sentait Sparky, le petit Kobolt qu’elle avait récupéré à Micahualca, et qui semblait plutôt bien l’apprécier. Sa fourrure l’avait bien protégé du froid, et il avait été assez pratique, rapportant aux Amazones des fruits secs. Sparky était une aide indispensable, et Acté l’appréciait plutôt bien. La petite tête triangulaire du Kobolt jaillit de sous sa lourde peau, et un flocon se posa sur son nez.

« Squuuuiiiiiii ! » s’exclama-t-il en retournant dans les interminables cheveux d’Acté.

Les deux femmes marchaient le long du sentier. Des bourrasques manquaient à chaque fois les faire tomber, et, à chaque pas, les énormes murailles de Skyfall se rapprochaient. Le château était vraiment impressionnant. Le chemin, très long, les amena près d’une poterne, mais elle était barrée, murée solidement.

« Génial, maugréa Sélène.
 -  Il va falloir improviser » lâcha Acté.

Les deux Amazones regardèrent autour d’elles. A gauche, un vide sans fin. A droite, un vide sans fin. Il y avait néanmoins d’autres chemins, de petits ponts naturels, des sortes d’attaches de rochers qui permettaient à Skyfall de se maintenir. En descendant par là, les Amazones trouveraient sûrement une entrée. Elles rebroussèrent donc chemin, revenant sur un îlot de pierres, et descendirent dans une espèce de tour de guet taillée dans la roche, avec un escalier en colimaçon. Le vent agressait leurs corps, s’enfonçait dans leurs entrailles. C’était une chance que les Amazones soient habituées à des conditions atmosphériques parfois rigoureuses. Elles avancèrent au milieu du vide, marchant presque à quatre pattes afin de ne pas tomber, et parvinrent à se glisser dans un trou dans la muraille. A l’intérieur, elles sentirent immédiatement la température se réchauffer, et restèrent là pendant quelques minutes, se frictionnant lentement pour se réchauffer. Elles finirent ensuite par se séparer de leurs peaux de bêtes.

« Il est temps d’y aller, ma sœur.
 -  Je n’aurais pas dit mieux. »

8
Les contrées du Chaos / Soeurs d'armes [Shiryuu]
« le: samedi 20 octobre 2012, 20:37:38 »

Las Hermanas

Perdu quelque part entre le long désert qui séparait Tekhos du reste de Terra, le monastère de Las Hermanas était une antique structure vouée à l’Ordre, bâtie sur les restes d’un ancien fort ashnardien datant d’une époque coloniale où les Ashnardiens avaient envoyé des colons vers le nord. Ils avaient utilisé les ressources d’un gisement de pierre à quelques lieues de Las Hermanas pour bâtir une caserne militaire, mais l’avaient finalement abandonné, lorsque l’Empire avait jugé plus opportun de s’étendre à l’ouest, vers Nexus. Depuis, le fort était tombé en décrépitude, et était devenu, en quelques décennies, le repaire de contrebandiers établissant un trafic d’armes de Tekhos à Ashnard. Ce trafic était difficile, car il passait par les Badlands, où il fallait affronter des gangs, ainsi que les redoutables raiders. Et, outre les Badlands, le désert comprenait bon nombre de créatures hostiles et de tribus xénophobes. Et, même en faisant exclusion de tout ça, ce désert était aride, très sec par endroits. Les contrebandiers avaient donc jugé utile de s’emparer de ce fort abandonné, et s’en étaient servis pour opprimer un petit village à proximité. Ce petit village, Armadillo, était très pauvre, et vivait surtout grâce à son comptoir commercial, qui refourguait les pierres à des villes plus grandes.

C’était l’Ordre qui avait chassé les bandits. Des missionnaires avaient été envoyés, et un bataillon de soldats-moines avait, il y a des années, purifié le fort. Les bandits les plus cruels avaient été crucifiés, et l’Ordre avait assuré la reconstruction de ce lieu de péché et de souffrance, où des esclaves avaient été enchaînées dans des caves sordides. Il était devenu un superbe monastère, Las Hermanas, dirigé par un ordre de sœurs monastiques. Le monastère comprenait un couvent, et c’était ce couvent, très isolé, qui en assurait sa survie. Il fallait verser un impôt pour avoir le droit de mettre sa fille au couvent, et, dans la mesure où Las Hermanas était isolé, bien des nobles y envoyaient leurs filles pour éviter qu’elles ne perdent leur virginité avec des garçons de basse-cour. Engendrer des bâtards était une plaie pour les familles de haute lignée, que ce soit à Nexus ou à Ashnard. Pour autant, Las Hermanas ne pouvait vivre uniquement de ses rentes, et, partant de là, le monastère était ouvert aux étrangers.

Acté ne s’était jamais attendue à pouvoir entrer sans difficulté dans le monastère de Las Hermanas. Elle  voyageait seule, sur le dos d’un cheval qui souffrait de cette chaleur, et était séparée de la Horde depuis maintenant deux mois. Une durée normale pour une mission. Cette dernière consistait à tuer un criminel qui avait son refuge dans les canyons d’une partie du désert. Il s’était abrité au sein d’une tribu d’autochtones hostile, et avait réussi à le tuer, apportant comme preuve de sa mort son médaillon. La mission avait été périlleuse et épuisante. Acté s’était infiltrée pendant la nuit, en passant par des grottes, et avait égorgé l’homme, utilisant une diversion en incendiant la moitié du camp. Elle rentrait maintenant chez elle, mais, en chemin, elle avait décidé de se reposer à Las Hermanas. Elle s’attendait à être rejetée, à cause de sa tenue délicieusement provocante, mais la sœur supérieure, Rebecca, avait autorisé sa présence. Le monastère ne comprenait que des sœurs, et elles lui avaient expliqué que la raison en était historique. Le missionnaire qui avait repoussé les bandits était en réalité une femme, qui dirigeait un ordre chevaleresque de sexe féminin. Le monastère comprenait une bibliothèque, une aile de repos, une grande cour intérieur, et un couvent, interdit à la visite. Acté ne comptait de toute façon pas s’attarder.

*Ce sera juste le temps d’attendre que mon cheval se repose, et, ensuite, je partirais...*

La Horde n’était pas dans le désert, mais dans une forêt, aux dernières nouvelles. Acté n’était pas inquiète ; il arrivait fréquemment qu’elle soit séparée de la Horde pendant de longs mois pour accomplir les missions périlleuses que la Reine leur confiait. Celle-ci était une prime qui leur permettrait d’obtenir des matières premières précieuses dont la Horde avait besoin, ainsi que des armes. Il arrivait parfois que les Amazones soient des mercenaires, ce qui ne gênait pas particulièrement la belle guerrière. Elle était en train de se reposer à l’ombre d’un arbre quand les cloches de Las Hermanas sonnèrent. Acté se releva, et entendit l’une des sœurs se tenant sur le mur parler à voix forte.

« Marcus ‘‘The Reaper’’ nous attaque ! »

Marcus était le chef d’une bande de pillards, d’esclavagistes, et de violeurs, qu’on appelait les Rats-Noirs. Il était connu dans la région pour être un grand violeur, et Acté ne fut guère surprise. On lui avait expliqué, lors de son séjour, que, si elle avait été si facilement admise au sein du monastère, c’est parce que Las Hermanas craignait une attaque imminente du Reaper, qui cherchait à s’emparer des belles filles vierges du couvent, soit pour les revendre, soit pour les violer. Les sœurs avaient envoyé un courrier demander des renforts à l’Ordre, et ce dernier n’avait ramené qu’une simple femme, qu’Acté n’avait pas encore eu l’occasion de côtoyer. D’après les informations de la messagère, un détachement de moines guerriers était en route, comprenant même quelques chevaliers, mais il mettrait du temps à arriver... Et Marcus en avait entendu parler, car il avait décidé d’attaquer plus tôt.

On pouvait entendre les coups de feu que les pillards faisaient en avançant. Ils avaient des chevaux, et ressemblaient à des cow-boys. Certains avaient des carabines, d’autres des pistolets, et d’autres encore des arcs et des arbalètes. Acté alla récupérer son bouclier. Le siège de Las Hermanas allait bientôt pouvoir commencer.

9
Les terres sauvages / Une dette d'honneur et de vie [Yahiko Yuki]
« le: mercredi 03 octobre 2012, 02:07:58 »
Amazone présente

 - Léda.


En temps normal, le village de Kelmarsh était une sympathique bourgade. Ce petit village perdu près d’une forêt, et majoritairement peuplé d’agriculteurs et de fermiers, semblait être l’un de ces villages qui n’avaient pas bougé depuis des siècles, qui resteraient toujours le même. On y rencontrait les mêmes personnes âgées sur un banc le long de la grand-rue, en train de bavasser sur les temps perdus, le même crieur public qui, inlassablement, répandait les nouvelles. Planté le long d’une route, Kelmarsh était un petit village insignifiant, qui ne se démarquait que par sa chaleureuse église. Les Kelmarshois étaient des individus très pieux, très croyants, et, chaque Dimanche matin, l’église était pleine pour tous ses croyants qui venaient écouter les sermons et les histoires du pasteur local, avant de prier pendant une demi-heure.

Léda se retrouvait donc à Kelmarsh, à un jour ou deux de marche du camp amazone. Les Kelmarshois avaient naturellement aperçu la présence des Amazones quand ces dernières avaient envoyé des femmes acheter des vivres. La Horde n’était pas une bande de sauvages, et, si les habitants avaient initialement cru que les Amazones ne tentent de les piller, ils s’étaient rassurés en voyant que les intentions des belles femmes guerrières étaient respectables... Et s’étaient tellement rassurés qu’ils leur avaient demandé si elles n’avaient pas une guérisseuse parmi elles, afin de les aider à soigner les malades. Une récente épidémie de grippe avait en effet fait des ravages au sein de la jeunesse, et le dispensaire médical de l’église était rempli de patients. Andromaque avait hésité, mais les ouvrières amazones, les mères porteuses et les petites sœurs étaient fatiguées. Se reposer quelques jours de plus n’était pas pour les déranger, et les Kelmarshois avaient promis de les payer. Leur guérisseur n’était toujours pas revenu de son voyage vers la capitale, ce qui expliquait pourquoi ils se tournaient vers elles.

Léda se chargeait donc de les soigner. L’apprentie de Mythilène avait fait ses preuves, et se rendait à Kelmarsh sans escorte. La région était sûre, et elle aimait être seule. Elle y était depuis maintenant deux jours, à soigner les habitants, quand elle fut attaquée.

La jeune Chamane se promenait dans la forêt de Kelmarsh, une grande et vaste forêt. Elle s’y promenait avec bonheur quand elle avait été attaquée... Pas par des bandits ou des brigands, non, car ces derniers étaient plutôt rares, mais par des animaux sauvages. Léda n’avait aucune arme, mais disposait avec elle de sa magie. Les animaux qui l’attaquaient n’étaient pas bien dangereux, de gros chiens féroces, et elle utilisa sa magie pour les repousser. Elle en vit un approcher, et envoya sur lui un arc électrique qui le repoussa. Le chien poussa un hurlement de douleur avant de rebondir contre un tronc d’arbre, sa carcasse noircie laissant échapper de la fumée. Elle avait ainsi continuer à chasser les animaux, quand elle avait vu leur propriétaire, et avait retenu un cri d’horreur.

C’était un immense troll ! Et celui-là avait faim, et avait envoyé ses chiens pour lui apporter cette proie. Comme elle résistait, il décida de venir en personne, tenant comme arme une énorme branche arrachée d’un arbre. Il s’était même fait une espèce de protection autour de la tête à l’aide de branches, et Léda comprit instantanément comment en venir à bout. Cette protection rudimentaire protégeait les points faibles du troll : sa tête. Mais, face à une magicienne expérimentée, ce genre de protections pouvait très bien se retourner contre son porteur.

« Gnaaaahh !! rugit le troll en courant vers la femme. Manger !! Faim !! »

Il alla abattre sa longue branche, quand Léda envoya des boules de feu droit vers le troll. Ce dernier poussa un hurlement quand ses protections en bois prirent feu, et secoua la tête en rugissant. Elle eut un léger sourire, mai, pile au même moment, un autre chien bondit vers sa droite. Elle tenta de se protéger avec un bouclier, qui forma comme une espèce de seconde couche sur sa peau, mais, malgré tout, le chien sauvage réussit à mordre dans son poignet, et Léda poussa un hurlement de douleur en sentant son sang filer, avant d’entendre des bruits furieux. Avec sa main, le troll avait arraché les protections de bois en feu, et les piétinait sauvagement.

« Lâche-moi, sale bête ! » pesta Léda.

Elle envoya un sort d’Air puissant qui souffla le chien, qui piailla avant d’heurter un arbre. Léda entendit alors le troll venir vers elle, et se reçut une gifle d’une puissance terrifiante. La brave Amazone s’envola sur plusieurs mètres, et heurta violemment un arbre. Sans son bouclier, ce coup l’aurait probablement tué. La tête du troll était parcourue de croûtes et de brûlures, et, en rugissant, il se rua vers Léda, qui concentra encore une fois sa magie, et envoya une onde de choc. Un sort de Terre qui parvint à déstabiliser le troll, qui s’écroula violemment sur le sol. Sonnée, ne s’attendant pas du tout à tomber sur un troll des forêts ici, Léda tenta de se relever, et entendit l’un des chiens du troll approcher. Il mordit sa jambe, et elle hurla à nouveau, avant de tomber au sol. Le troll, furieux, se relevait. Plusieurs de ses dents avaient explosé, et il avait mal au crâne. Il récupéra son énorme branche, et s’avança lentement vers Léda, tenant fermement son arme rudimentaire. Léda parvint à envoyer un nouveau jet de feu, qui enflamma le bout de bois. Le troll s’en brûla les mains, et poussa des couinements apeurés. L’Amazone cracha alors un peu de sang, et entreprit de se débarrasser du loup, et tendit son doigt, envoyant une violente décharge qui frappa la tête du chien, explosant ses dents et l’envoyant se coucher sur le sol.

Le troll, malheureusement, était particulièrement résistant, et s’avança, mains nues, vers l’Amazone. Cette dernière lui envoya une série d’arcs électriques en pleine figure, et le troll surpris, se recula encore, le sang se mettant à perler de son visage, mais il tendit l’une de ses mains, se protégeant, sa force spectaculaire le protégeant, et s’avança. Les éclairs glissaient sur son bras, et Léda, avec sa jambe blessée, ne pouvait pas remuer. Elle le vit l’attraper au cou, et il bloqua sa respiration. Léda sentit des points noirs danser devant ses yeux, et, avec son cerveau privé d’oxygène, il lui fut impossible de concentrer sa magie. Le troll ensanglanté et blessé lui hurla au visage, puis balança Léda contre un arbre. Le choc fut violent, et Léda entendit très distinctement plusieurs craquements dans son corps. Sa vision se brouilla, alors qu’elle se sentait glisser sur le sol, et voyait le troll se rapprocher.

*Grande Déesse... Au sec...*

La prière silencieuse de Léda se termina quand elle se mit à tomber dans les pommes.

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Les landes dévastées / Ruines [Edean]
« le: vendredi 24 août 2012, 11:56:18 »
Elles étaient là depuis maintenant deux semaines, ayant établi leur camp principal dans ce qui, jadis, devait être une grande place publique. Tout était en ruines, maintenant, et le vent avait amené bon nombre de poussières dans les restes de cette grande ville juchée dans les montagnes. Les rayons du soleil éclairaient faiblement cette zone, et, depuis maintenant deux semaines, les Amazones n’avaient que peu vu la lumière du soleil. Très peu, mais ce n’était pas ça qui les forcerait à partir, ou à rebrousser chemin. Elles étaient venues ici pour une raison bien précise, qui ne souffrirait aucune excuse, tant qu’on n’aurait pas enfin retrouvé la relique. Les Amazones recherchaient un objet sacré qui, d’après leurs informations, étaient une statuette de la Déesse. Un objet de grande valeur pour ces femmes, qui, sous leur allure barbare et sauvage, n’en étaient pas moins pieuses. Quand l’une des Amazones avait rapporté cette information à Andromaque, Reine des Amazones, cette dernière en avait immédiatement vérifié la véracité. L’Amazone en question l’avait obtenu de la part d’un moine qui vivait dans un monastère reclus. Le moine en question avait montré à Andromaque des cartes et des livres, des témoignages, des récits... Andromaque y avait passé plusieurs jours, se plongeant dans la lecture des différentes informations de cette bibliothèque, et avait ainsi acquis la conviction qu’une statue en or de la Déesse-mère des Amazones se trouvait dans les profondeurs d’une grande ville. Les explorateurs qui avaient fouillé cette ville avaient clairement indiqué des gravures et rapporté des textes antiques témoignant de cette statue.

Avec ces informations en tête, Andromaque était partie avec sa Horde vers les montagnes d’une ancienne civilisation. Ce peuple avait beaucoup souffert de la peste et d’autres calamités naturelles, et il ne restait plus que des ruines en hauteur. Le voyage vers la ville fut assez long, durant plusieurs jours, car transporter tout un peuple n’était pas facile. La région était du reste assez sauvage, et, à plusieurs reprises, des éclaireuses indiquèrent avoir entendu des dragons rugir dans les coins. Ces informations inquiétèrent les travailleuses et les ouvrières amazones, contraignant Andromaque à plusieurs discours, où elle leur assurait que tout se passerait bien, mais qu’il était prioritaire de récupérer cette statue.

« La Déesse-mère l’exige ! affirmait-elle. Nous devons récupérer les reliques sacrées, et les rapporter au Sanctuaire des Amazones ! »

La marche reprenait donc, et elles finirent par atteindre la ville en question. Elle était grande, comprenait plusieurs pyramides, et se découpait en plusieurs quartiers s’articulant autour d’une structure centrale. Chaque quartier était séparé des autres par de longs ponts surplombant le vide, et chaque quartier s’organisait autour d’une grande pyramide qui comprenait des escaliers se perdant dans de profondes cryptes. La structure centrale comprenait une pyramide massive, mais les ponts y conduisant étaient tous brisés. Micahualca, nom de cette ville, était immense, et il n’y avait plus âme qui vive... En faisant exception des monstres et autres bêtes sauvages. Les Amazones s’étaient établies dans le quartier d’accueil, qui comprenait une grande place centrale où on avait dressé les tentes, et où on se reposait, tandis que les guerrières amazones se divisaient en patrouilles explorant Micahualca, et en sentinelles protégeant la Horde.

C’est dans les rues d’un quartier que plusieurs Amazones avançaient entre elles. Il y avait Cynna, la redoutable Amazone tekhane, Pirène, et Acté. Trois femmes fortes, qui avançaient le long d’une ruelle en fouillant des maisons, à la recherche de caves, d’indices, de livres, ou de cartes. Étant la plus pieuse des trois, Acté les menait.

« Allez, mes sœurs, nous ne pouvons pas retourner au campement sans avoir rien trouvé !
 -  Il n’y a rien de plus que des squelettes poussiéreux et des araignées dans cette ville, répliqua Pirène. Comment veux-tu trouver quoi que ce soit de potable, ma sœur ?
 -  La Déesse guide nos pas, c’est l’essentiel ! »

Difficile d’argumenter dans ces conditions. Les trois Amazones avançaient en formation serrée, Cynna tenant entre les mains un puissant fusil à pompe, et, dans le dos, un lance-grenades. Elle s’était plutôt bien équipée pour cette expédition, leur objectif étant une structure assez grande qu’Hélène avait aperçu hier, mais sans avoir le temps de l’explorer, Andromaque ayant décrété que, à la tombée du crépuscule, toutes les Amazones devaient revenir au campement. Andromaque était sûre que Micahualca comprenait bien des périples et des menaces.

« Nous approchons... »

Elles descendirent de petits escaliers en pierre entre deux bâtiments, enjambant les gravats d’une portion de mur, et atteignirent une autre place avec un grand bâtiment au centre. Il comprenait des colonnes à l’entrée, et de nombreuses fenêtres. Une partie du mur était en miettes, et elles entendirent des corbeaux coasser en s’envolant. Acté sentit un frisson la traverser. Pour elle, Andromaque était une véritable mère, et revenir bredouille était à chaque fois une source de déception pour la guerrière. Elle espérait réussir à obtenir des informations, et en était sûre ! La Déesse lui avait permis d’accéder à ce site, qui devait sûrement abriter des ouvrages ! Elle s’avança assez rapidement, grimpa un petit perron, et passa à travers des portes défoncées, et ne put empêcher un sourire d’éclairer ses lèvres.

« C’est une bibliothèque ! »

Une grande pièce avec de grandes vitres en hauteur, plusieurs niveaux, et d’immenses étagères, avec des tables de lecture. Quelle trouvaille ! Acté s’avança un peu, et s’arrêta brusquement, en entendant des... Des bruits de mastication, et des soupirs et grognements. Surprise, elle fit signe aux sœurs de se taire, et s’approcha lentement, très lentement, épée en avant, de l’espace entre deux étagères où elle percevait maintenant des grognements curieux. Ce qu’elle vit n’était pas très beau, loin de là. Une harpie était en train de dévorer le cadavre d’un homme, venant de lui arracher un doigt.

*Par la Déesse, nous ne serions pas seules ici ?*

L’harpie se rendit soudain compte de la présence de l’Amazone, et poussa un cri, puis s’envola dans les airs. Acté tenta de s’approcher du cadavre de l’homme, quand d’autres hurlements se firent entendre. Elle pesta, alors que de nombreuses harpies convergeaient désormais sur les trois femmes. Son bouclier se leva, et les serres acérées d’une harpie heurtèrent l’acier, tandis que son épée lui tranchait les pattes, avant qu’elle ne frappe une autre harpie avec ledit bouclier, envoyant la créature s’écraser contre une étagère, renversant une série de livres avant que la lame d’Acté, ne décrivant un cercle, ne vienne lui arracher la tête.

« En formation, mes sœurs ! » hurla-t-elle.

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Les terres sauvages / Un bien drôle d'homme [Batman]
« le: samedi 11 août 2012, 02:13:34 »
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1 : Mythilène, chaman
2 : Léda, chaman
3 : Danaé, guerrière

« Mieux que cela, ma sœur ! »

Danaé esquissa un léger sourire. Assise sous sa souche d’arbre, elle croquait distraitement dans une pomme, utilisant l’ombre des feuilles pour se mettre à l’abri du soleil, qui tapait plus fort dans cette vaste forêt. Son peuple y bivouaquait depuis maintenant plusieurs semaines, et le départ était imminent. Les Amazones ne restaient jamais bien longtemps au même route. Elles étaient un peuple de nomades, des femmes guerrières  qui n’avaient nulle ville pour les accueillir, et se contentaient d’avancer. Cet arrêt de quelques semaines avait été rendu nécessaire pour plusieurs raisons : d’une part, les récentes femmes qui serviraient à donner naissance à de fières Amazones étaient épuisées. Il est vrai que le peuple venait de traverser une épaisse chaîne de montagnes, et que gravir les monts était toujours fatigant ; d’autre part, on manquait de ressources pour nourrir le peuple, et Andromaque avait donc décidé de s’implanter dans cette forêt, afin d’aller se ressourcer auprès des autochtones locaux. Des fermiers terrorisés et minables qui, quand ils avaient vu ces fières guerrières débarquer, avaient hésité entre devenir leurs esclaves ou craindre un pillage. Il n’y aurait eu aucune gloire à massacrer de tels gueux. Les Amazones aimaient le combat, pas les carnages inutiles !

Pendant ce temps, la plupart des Amazones s’entretenaient, et c’était précisément le cas de Léda et de Mythilène. Si la seconde était l’une des plus puissantes magiciennes du clan, la première, en revanche, l’était moins, tout en l’étant plus. Léda était l’élève de Mythilène, et cette dernière lui apprenait à manipuler plusieurs sorts magiques en même temps. Danaé, elle, les observait, à défaut d’avoir autre chose à faire. Elles s’étaient éloignées du camp principal, de manière à éviter d’être sélectionnées pour être de garde afin de surveiller les enfants et les femmes ouvrières.

« Contrôler cinq sorts élémentaires en même temps n’est pas chose aisée, ma sœur ! riposta Léda.
 -  Tu en as les capacités, Léda, rétorqua rapidement Mythilène. Si tu avais un peu plus confiance en tes capacités magiques, tu pourrais même me surpasser.
 -  Ne dis pas de bêtises pour m’encourager, je ne touche guère à la flatterie ! »

Léda, comme la plupart des Amazones, était née dans la caste ouvrière, de la part de ces filles que les Amazones capturaient ou récupéraient, et enfantaient pour avoir de la chair fraîche. L’ancienne esclave avait des affinités magiques, mais sa fille, par un quelconque miracle de la Nature, s’était révélée douée d’une capacité magique bien plus élevée que sa mère. Ceci expliquait pourquoi Mythilène l’avait pris sous son aile.  Elle apprenait à Léda un exercice magique visiblement difficile : utiliser simultanément plusieurs sorts magiques de nature différente. Pour cela, chacun des doigts de Léda laissait s’échapper une petite boule magique, correspondant à un sort élémentaire concentré, et elle devait réussir à en faire plusieurs, ce qui nécessitait une grande concentration, et une grande maîtrise des arcanes magiques.

A dire vrai, Danaé aurait préféré aller chasser du monstre, mais les chasseresses avaient déjà été désignées. C’était sa pause avant d’aller s’entraîner, pour ainsi dire.

12
Le Soleil frappait fort en cet après-midi dans les terres chaotiques, lieu de prédiléction des Amazones. C'était une terre de non droit, ne répondant à aucune autorité, et ne reconnaissant qu'une seule loi, celle du plus fort. Cela faisait toutefois maintenant des jours qu'elles chevauchaient presque sans répit, la Horde essayant de trouver un endroit où elles pourraient monter un camp sans trop de risques, mais cela semblait être une impossibilité.
Les Amazones n'étaient d'ordinaire pas le genre de peuplade à s'installer trop longtemps au même endroit, mais cette année était exceptionnelle. Selon leur propre calendrier, viendrait bientôt une nuit où les étoiles étaient masquées par une pleine lune rousse. Ce n'était en soit qu'un phénomène astologique, mais pour ces femmes c'était avant tout l'occasion d'un rituel sacré et d'une importance capitale pour leur survie. Une nuit d'amour, une nuit de fertilisation, une nuit de vie.

Cela faisait deux semaines que les Amazones avaient terminée leurs raids et leurs achats, et transportaient donc avec elles plus d'une centaine de femmes n'étant pas des Amazones, mais qui avaient été choisies comme étant les futures mères de leurs enfants. Et c'étaient pour elles que la plupart des Amazones s'inquiétaient, car elle supportaient bien moins aisément cette vie rude et nomade, et le feraient encore moins une fois qu'elles seraient enceintes.
En d'autres termes, il leur fallait un endroit sûr, et rapidement, car cette nuit qu'elles attendaient toutes était proche, dangereusement proche. L'importance de cette nuit venait d'une croyance selon laquelle tout enfant né d'une amazone, et n'ayant pas été procréé au cours d'une de ces nuits de lune rousse, serait condamné à être difforme. Les Amazones n'avaient toutefois n'en avaient toutefois jamais fait l'expérience, et ne comptaient pas le faire.

Et c'est alors que le temps pressait qu'Andromaque avait prit une décision impliquant des risques, mais qui pouvait peut-être sauver la prochaine génération d'Amazones. Elle avait ordonnée à la horde de changer de direction, et d'aller droit sur Sylvandell.
C'est ainsi par un beau début de soirée, que certains des gardes frontières de ce beau pays eurent la surprise de voir se diriger vers eux, ce qui semblait d'abord être un petit nuage de poussières. Nuage qui grossissait, encore et encore, avant qu'ils ne puissent distinguer peu à peu les formes de cavaliers...non, de cavalières, et en nombre impressionnant. Les hurlements et les cris des Amazones déchiraient le ciel, mais elles ne chargèrent toutefois pas ce pauvre avant-poste qui aurait eu bien du mal à résister. La Horde s'arrêta à la frontière de ces montagnes, alors qu'Andromaque ainsi que sa fille, Sélène, se présentèrent toutes montées sur leurs juments aux soldats de cet avant-poste.

Soldats de Sylvandell, je suis Andromaque, reine des Amazones, et requiert une audience avec votre dirigeant sur le champ !

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Les Amazones, près d'un millier de guerrières toutes plus dangereuses et sexys les unes que les autres vous attendent pour des RP de folie les amis !
Voici le lien de la fiche si vous voulez plus de détails: http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=7870.0

Pour ce qui est des possibilités de RP, ce serait principalement sur Terra, mais il y a également certaines possibilités sur Terre, donc terriens et terriennes ne vous sentez pas lésés et n'hésitez pas. Quand au type de RP, les Amazones étant des filles pour le moins dévergondées, attendez vous à ce que cela finisse en hentai/yuri. Le social et le combat sont bien évidemment de la partie et auront une part importante, mais ne feront pas la totalité des RP.


Des propositions de trame viendront dans les jours à venir, mais si vous avez des idées, n'hésitez pas !

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Prélude / Les Amazones, en version remasterisée. [Validora !]
« le: vendredi 27 janvier 2012, 14:57:47 »

Nom/Prénom/Surnom : Les Amazones, ou encore La Horde.

Âge : Tous âges confondus, mais les amazones valides se situent entre 17 et 45 ans.

Sexe : Féminin exclusivement bien sûr.

Race : Légion, composé à grande majorité d'humaines, avec toutefois quelques exceptions.

Orientation sexuelle: Bisexuelles pour la plupart, homosexuelles pour l'autre part.

Physique

Les Amazones sont des femmes (merci Captain Obvious !) humaines, bien que certaines d'entre elles puissent se targuer d'être nées d'une union moins classique. Bien qu'elles soient toutes très différentes d'un point de vue physique, elles partagent certains traits en commun.

La beauté des Amazones est légendaire, et ne relève ici nullement du mythe. Aussi belles que terribles au combat, cela fait partie de la grande réputation qui est la leur. Il est à noter que, contrairement à la version originelle du mythe, ces Amazones ne s'amputent pas le sein droit afin de mieux tirer à l'arc, ou du moins ont-elles abandonnées l'usage de cette pratique. Elles mesurent entre un mètre soixante-cinq et un mètre quatre-vingt pour les plus grandes d'entre elles, et ont toutes sans exception un corps athlétique ainsi qu'une force physique supérieure à la moyenne des femmes. Usant de secrets connus seulement de leurs chamans, le corps des Amazones à la particularité de vieillir au ralenti, ainsi une Amazone d'une cinquantaine d'années en paraîtra une trentaine, avec une constitution physique équivalente. Cela permet aux Amazones de ne pas être un poids pour leurs sœurs en prenant de l'âge, en conservant leurs capacités à combattre et à voyager à cheval. L'inconvénient est que ces femmes dépassent rarement l'âge de cinquante ans, car quelle que soit la façon dont elles ralentissent le vieillissement de leurs corps, cela se fait au détriment de leur espérance de vie.

Il est à noter aussi une différence fondamentale entre les Amazones portant des tatouages, et celles n'en portant pas. Ces tatouages, qu'une Amazone acquiert au cours d'un long rituel, sont le signe distinctif qu'elle maîtrise un pouvoir magique quelconque. Enfin, les Amazones ont toutes héritées de la possibilité d'être hermaphrodites, disposant d'un sexe masculin qu'elles peuvent faire apparaître et disparaître à l'envie, elles s'en servent surtout afin de procréer.

Caractère

Les Amazones sont des femmes fortes qui n'ont rien à envier aux hommes, qu'elles considèrent au mieux comme des jouets sexuels, et au pire comme des vermines prétentieuses tout juste bonnes à être castrées. Elle ont un tempérament fier, fières de leur liberté elles préféreront la mort à la soumission. La politesse et les bonnes manières sont...respectées plus ou moins d'une Amazone à l'autre, l'une pouvant paraître comme bien élevée tandis que l'autre passera comme une barbare inculte.

Elles partagent un amour inné du combat, qui est chez elle un facteur de réussite au sein du clan. Toutes les Amazones, même celles ne faisant pas partie de la caste des guerrières, savent se battre. Au niveau de leurs mœurs, ces dernières sont très libres spécialement du point de vue sexuel. Leur vie plus courte que la moyenne des humains les pousse d'ailleurs à vivre au jour le jour, et à ne pas s'embêter avec les règles sociales. En bref, si quelqu'un plaît à une Amazone, cette dernière couchera avec, même si la personne n'est pas d'accord (ce qui est rare, vu les beautés qu'elles sont).

Histoire

Au cours de la création de Terra par Aphrodite, cette dernière ne s'était pas contentée d'utiliser uniquement tout ce qu'elle avait pu apprendre de la Fantasy, inventée récemment par les humains de la Terre. Car qui dit présence de l'Olympe dit également présence d'autres mythes tirés des récits grecs, et les Amazones en font donc partie.

Si leur création ne remonte donc pas à très longtemps, la mémoire de cette peuplade elle remonte à plusieurs siècles, et les exploits de bien des Amazones font partie de la culture populaire en certains endroits de Terra.

Les Amazones sont des nomades, elles l'ont toujours été et le seront toujours, ce qui n'est parfois pas sans poser certains problèmes avec les états souverains, qui voient d'un mauvais œil des hordes de femmes armées parcourir leurs terres. Pourtant peu osent prendre les armes contre elles, car leur réputation d'excellentes guerrières n'est absolument pas un mythe, sans compter que leur horde se compose de près d'un millier de guerrières valides surpassant de loin la plupart des armées "normales".

Une Amazone est destinée à être une guerrière dès sa naissance, car à peine née la jeune Amazone est trempée par l'une de ses aînées dans un bain empli d'eau froide, afin de vérifier qu'elle soit suffisamment forte. Il est très rare que cela arrive, mais si un enfant naît avec une tare quelconque qui pourrait se révéler être handicapant plus tard, il est alors laissé à l'abandon. À noter qu'il en est de même pour les enfants mâles, qu'elles ne conservent pas.

Si elle réussit cette épreuve, la jeune Amazone passe alors une enfance plutôt tranquille jusqu'à l'âge de ses sept ans, où un entraînement rude et exigeant l'attend pour au moins une dizaine d'années. Les Amazones apprennent ainsi à monter à cheval, le combat sous toutes ses formes, et à résister aux conditions les plus extrêmes.

Pour assurer leur progéniture, les Amazones ont recours à des méthodes que beaucoup considèrent comme barbares. En effet les Amazones sont hermaphrodites, et ont recours assez régulièrement à la libération d'esclaves ou au kidnapping de jeunes filles dans le but de les rendre enceintes, mais il arrive aussi parfois que les familles leur prêtent leurs filles de leur plein gré, auquel cas les Amazones les payent grassement. Une fois l'enfant née, les Amazones la conservent pour en faire l'une des leurs. La mère porteuse, elle, a alors deux possibilités :

  • Soit elle reste au sein de la Horde et devient alors une Ouvrière ;
  • Soit elle souhaite retrouver son lieu natal, et est renvoyée, soit directement où elle est venue, soit envoyée dans un chariot qui aura pour but de la renvoyer.



Au cours de la grossesse, si la mère porteuse se montre docile alors les Amazones la traitent comme l'une des leurs, libre d'aller et venir dans leur campement, sinon elle est prisonnière jusqu'à la naissance de l'enfant. Si il arrive que les Amazones elles-mêmes portent leur enfant après avoir séduit un homme, cela reste rare, car une Amazone enceinte est une guerrière en moins le temps de sa grossesse.

De manière générale, une mère-porteuse choisit de rester au sein de la Horde, y trouvant une nouvelle famille, plus louable que l’endroit qu’elle vient de quitter, les Amazones ciblant de plus en plus les femmes susceptibles de les rejoindre.

La société des Amazones a un fonctionnement simple. Une Reine est à leur tête avec un Conseil, et, à sa mort c'est sa fille (qui se doit d'être fille unique pour ne pas créer de problèmes de succession) qui prend sa place. Les relations entre le Conseil et la Reine sont souvent difficiles à comprendre, car, si la Reine a les pleins pouvoirs, sous certaines conditions, le Conseil peut outrepasser cette autorité (par exemple si la Reine a clairement perdu la raison).

Le reste de la société est divisée en castes, aux rôles différents. Les Guerrières représentent la caste la plus importante en terme de nombre, ce sont elles qui vont au combat et défendent le clan au péril de leurs vies si nécessaire. Les Chamanes sont les magiciennes du clan, utilisant leurs sorts et leurs potions et onguents à divers buts. Les Métallurgistes pour leur part fabriquent et réparent le matériel du clan, que ce soit les armes comme les selles ou les chariots... On trouve enfin les Ouvrières.

Sous le règne de la Reine actuelle, Andromaque, la Horde tend à évoluer. Andromaque est en effet une Reine progressiste, qui souhaite réformer la Horde, ce qui n’est pas sans provoquer quelques grincements de dents. Ainsi, la coutume voulant qu’on abandonne les enfants non viables (comme les enfants masculins) dans la nature est abandonnée. Les enfants rejetés sont offerts, soit dans des orphelinats, soit dans des temples.


Membres de la Horde
 
Liste non-exhaustive…

Membres du Conseil

Au sein de la Horde, le Conseil des Amazones est la plus haute autorité, sous celle de la Déesse-mère. C’est le Conseil qui détermine quel est le chemin que la Horde devrait emprunter, qui la Horde devra attaquer, avec qui elle voudra négocier, etc… D’un point de vue plus personnel, le Conseil est aussi responsable des poursuites judiciaires qui peuvent être initiées contre des Amazones.

Andromaque, grande Reine des Amazones, et dirigeante du Conseil. Âgée de près de 40 ans, elle est l'une des aînées du clan qu'elle mène depuis plus d'une vingtaine d'années après avoir succédé à sa mère. C'est une femme forte, et déterminée à faire tout ce qui est nécessaire pour la survie de ses sœurs. Sa place de dirigeante l'a toutefois rendue moins impulsive que la plupart des siennes, ayant appris l'importance du choix des mots et de la patience. C'est également une guerrière émérite qui a menée de nombreux combats, et la rumeur veut qu'elle n'aie jamais été vaincue par qui que ce soit jusqu'à présent.

Sélène est l'unique fille d'Andromaque, et donc héritière du titre de Reine des Amazones. C’est à ce titre qu’elle siège au Conseil, même si elle a plus un rôle d’auditrice que de participante. Ayant tout juste atteint son dix-neuvième printemps, elle est encore jeune mais a toutes les qualités requises pour succéder un jour à sa mère. Brave, courageuse et fière, elle conserve toutefois cette impulsivité due à sa jeunesse. Comme le reste de ses sœurs, c'est une excellente combattante.

Mythilène est l'une des rares magiciennes présentes dans le clan, et aussi la plus puissante. Bien que n'étant pas une guerrière pure comme la majorité de ses sœurs, ses pouvoirs ainsi que ceux de ses semblables la rend indispensable en tant que conseillère d'Andromaque. Elle siège ainsi au Conseil. Calme et pragmatique, elle se différencie des autres Amazones par le côté assez froid de sa personnalité, mais rien n'est plus important pour elle que la survie du clan, et cela ses sœurs le savent.

Caste des Guerrières

Cœur de la Horde, les Guerrières sont les pures Amazones. Chargées de défendre la Horde, elles tuent brigands, esclavagistes, monstres… Soit, généralement parlant, tous ceux qui, de près ou de loin, menacent à la sécurité du clan. Les Guerrières sont des femmes polyvalentes, entraînées à se battre depuis leur plus jeune âge. Elles constituent généralement le seul lien entre la Horde et le reste du monde.

Cette caste se divise en sous-groupes, en fonction des affinités particulières de chacune : archères, fantassins, etc… On peut également trouver des Amazones hybrides, c’est-à-dire des femmes qui soient à la fois des Guerrières et des Chamanes.

Parmi les Guerrières, on trouve aussi d’autres groupes sociaux connexes, comme les Chasseuses, ayant pour tâche de ramener du gibier, ou les Éclaireuses, qui ont pour tâche de baliser la route que la Horde doit prendre, afin de s’assurer de la sécurité du chemin. Naturellement, ces sous-castes ne sont pas rigides, et il est, de fait, fréquent qu’une Guerrière ait été, tour à tour, Chasseuse, Éclaireuse, ou ait assuré d’autres fonctions.

Cette caste se compose environ de mille femmes.


Acté est une redoutable guerrière. Elle adore les épées, et est l’une des élèves prometteuses de Tallia. Acté s’entraîne depuis qu’elle est toute petite à se battre, et utilise traditionnellement un bouclier et une épée. Elle aime partir seule dans des expéditions, mais ne dénigre pas pour autant la compagnie de ses sœurs. Elle fait, en somme, partie des Amazones qu’on envoie généralement en mission, et qui n’est pas rebutée par la solitude.

Astrid est une puissante Amazone née au sein de la Horde. Faisant partie de la caste des guerrières, Astrid est née lorsque la Horde était dans une région montagneuse et glacée, balayée par des tempêtes de neige. Sa mère fut choisie parmi les villageoises de la région, offertes en tribut par les petits seigneurs locaux, afin d’éviter de subir le courroux des Amazones. La mère d’Astrid, soit celle qui l’enfanta, était une femme dotée de pouvoirs magiques récessifs, qui s’affirmèrent avec la naissance d’Astrid. Sa magie s’exprime toutefois dans son combat. Elle utilise des pouvoirs de Glace en enchantant sa lame, et est généralement envoyée en éclaireuse, ou sur des missions en solitaire.

Basile est une forte Amazone, vigoureuse et puissante, intimement liée au monde des serpents. Son apparition au sein de la Horde a quelque chose de mythologique. Elle fut abandonnée par sa mère, de force. Cette dernière était la servante d’un puissant baron versé aux préceptes de l’Ordre, qui, un soir de beuverie, s’était laissé aller à quelques caresses auprès de ses servantes. L’une d’elle fut enceinte de lui, et, pour ne pas avoir une telle engeance, il ordonna qu’on tue l’enfant et la servante. Plutôt que de voir son enfant mourir, et ayant un père charmeur de serpents, elle le confia à ce dernier. Pour que Basile puisse quitter le village sans être inquiété, il la dissimula auprès de ses serpents. Sa route croisa ensuite celle des Amazones, qui lui prirent l’enfant. Il est depuis avéré que Basile a hérité des pouvoirs magiques de son grand-père, lui permettant d’être en osmose avec les serpents.

Charis est une Amazone qui, fait assez rare, a une mère venant de la Terre. Sa mère était en réalité une femme qui s’était perdue par un Portail de Seikusu, et qui est tombée sur des esclavagistes. Traînée dans le désert, violée à répétition, elle a finalement été rescapée par les Amazones, dans un état catatonique, tenant simplement entre ses bras le corps gémissant de Charis. Les Amazones hésitèrent sur la conduite à tenir, mais Mythilène réussit à les convaincre, en leur démontrant que Charis était en vie depuis plus de deux jours après sa naissance, un exploit miraculeux. Il apparut aux yeux des Amazones que la Déesse-Mère voulait qu’elles sauvent Charis, et elles décidèrent donc de l’adopter. Un autre choix déterminant fut le fait qu’ils retrouvèrent, sur le corps déserté de vie de sa mère, un caillou ensanglanté, qu’elle avait utilisé pour fracasser le crâne de son bourreau. Charis se révéla une guerrière assez talentueuse, mais apprit assez rapidement ses origines. En souvenir de son monde natal, elle porte sur son corps des lambeaux de vêtements terriens : un débardeur blanc, ainsi qu’un jean... Les seuls vêtements de sa mère que les Amazones avaient réussi à retrouver.

Clara est une Guerrière spécialisée dans la chasse, et le combat à distance. Ceci ne veut pas dire qu’elle ne sait pas manier une épée, mais elle sait, de fait, surtout user des arcs et des flèches. Clara a grandi au sein d’une communauté elfique. N’ayant jamais connu sa mère, Clara a vécu avec un Rôdeur, sans savoir si cet homme était son père biologique, ou simplement un père adoptif. Le Rôdeur et Clara avaient tout perdu après un redoutable combat contre des Orcs qui avaient ravagé leur village natal. Le Rôdeur a réussi à obtenir asile auprès d’une communauté d’elfes. Elle a grandi en apprenant à chasser des cerfs et des gobelins avec son père, et, par la suite, a quitté la communauté elfique, quand elle a senti l’hostilité de plus en plus d’elfes… Une hostilité raciale, mais aussi sentimentale, car Clara, par sa beauté, son charisme, et ses talents, suscitaient la jalousie des elfes masculins, ainsi que des elfes femmes. Victime de la montée des tensions entre les humains et les elfes, Clara a choisi de quitter son clan natal, mais n’a jamais totalement renié ses racines elfiques. Ses pérégrinations l’ont amené à rejoindre la Horde, mais elle entretient toujours d’étroites relations avec les elfes.

Cynna est l’une des nombreuses guerrières composant le peuple des Amazones. Sa particularité est son maniement des armes. Ancienne Tekhane, elle a été arrachée très tôt de la petite ferme dans laquelle était née, les fermiers évitant ainsi la destruction de leurs plantations en versant cet impôt. Cynna n’a jamais voulu retourner chez elle, et fait donc partie, au sein de la caste des guerrières, de celles qui se battent avec des armes à feu. Cynna aime les gros calibres, et ne se déplace pour ainsi dire jamais en mission sans un fusil d’assaut équipé d’un lance-grenades et de balles perforantes.

Danaé est une guerrière amazone de confiance, une ancienne esclave qui s’est elle-même libérée en étranglant son geôlier avec ses chaînes. Elle croupissait alors dans une sinistre prison dans un puits, et a participé à une révolte. Les insurgés ont ensuite tenté d’attaquer le château du baron qui les retenait là, et ont été aidés par les Amazones. Danaé rejoignit ainsi le clan, et se sert de son passé d’esclave pour se faire passer pour une esclave, lorsque les Amazones attaquent des esclavagistes. Provocante et mutine, Danaé est du genre à se toucher devant son adversaire, profitant de sa liberté autant que cela lui est permis.

Fanis a grandi et est née au sein de la Horde. Elle est une Amazone de pure souche qui fait la fierté de la Horde. Guerrière accomplie et puissante, elle a bénéficié des rituels amazones ayant fait d’elle une vraie guerrière. N’ayant aucun pouvoir magique, elle se bat avec une tenue extrêmement légère, faite à partir de cuir et de soie. Elle adhère à cette philosophie amazone qui veut privilégier l’esquive, afin de faire du combat une danse mortelle, où les Amazones sont intouchables, et où les hommes sont plus occupés à reluquer leurs seins qu’à observer le bout tranchant de leurs lames. En tant que guerrière, Fanis a déjà engrossé de nombreuses Amazones, ce qu’elle fait toujours avec un grand et sincère plaisir.

Gloria n’aurait jamais dû rejoindre la Horde s’il n’y avait pas eu la cruauté des hommes. Elle était une jeune fille faisant sa communion quand elle a été abusée par un prêtre. Le prêtre couchait avec les enfants dont il avait la responsabilité, et se révélait particulièrement sauvage et violent dans la manière dont il faisait l’amour. En se défendant, Gloria l’a un jour égorgé à l’aide d’un couteau. Le peuple ayant refusé de croire à la version de Gloria, la jeune femme a réussi à s’enfuir avant qu’on ne l’arrête. Errant dans la forêt, sa route a croisé le cheval d’une Amazone, qui s’est heurtée aux villageois. Refusant de leur rendre l’enfant, ladite Amazone a dû se battre contre eux, ces derniers menaçant de la violer. Après avoir laissé plusieurs cadavres derrière elle, l’Amazone a décidé de prendre Gloria sous son aile. Aujourd’hui, Gloria est devenue une Amazone, et elle ne croit pas énormément en la bonté de Dieu, si tant est qu’Il existe, ce dont elle doute.

Hagran est une femme issue d’une cité naine, et qui porte le nom d’une Naine. Elle était une petite fille quand la caravane marchande de ses parents a été attaquée par des bandits. Ses parents ont été tués avant que des Nains à proximité ne viennent. Les bandits avaient tout volé, mais avaient laissé Hagran, alors un jeune bébé, en vie, en larmes. Hagran a été éduquée par les nains de la cité souterraine, et a peu à peu développé leurs penchants pour l’hydromel et pour la violence. Délurée et provocatrice, elle ne s’est toutefois jamais sentie insérée au sein de la société naine, et a fini par quitter la cité des Nains. Si elle y revient de temps en temps, elle a rejoint la Horde, et a petit à petit adhéré à l’atmosphère de la Horde. Preuve de son héritage parmi les Nains, Hagran, outre être résistante à l’hydromel, est aussi capable d’aider les métallurgistes en cas de manipulation avec les golems.

Hélène est la fille cadette d’un roi qui dirige un petit royaume pacifiste, marchand. Faible et couard, devant la menace des Amazones, et après avoir perdu quelques batailles frontalières, le Roi a pris peur, et a préféré vendre sa fille aux Amazones, en espérant qu’elle lui reviendrait. Comme souvent, Hélène a choisi de rester, et la seule trace de ses origines princières est les bijoux dont elle aime se vêtir, ainsi que cette lueur d’arrogance qui brûle dans son regard. Hélène est une femme forte qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, et qui ne goûte guère à l’humour... Lors des pillages, elle est toujours celle qui s’attaque en priorité aux maisons des riches notables, dépouillant les femmes de leurs bijoux.

Karla est, selon les prêtresses amazones, née une nuit de Lune rouge, sur un champ de bataille. Les présages ont donc suffi à en faire d’elle une guerrière-née, particulièrement féroce. La naissance de Karla fut en réalité extrêmement difficile, et, pour beaucoup, sa naissance n’est due qu’à la bénédiction de la Déesse-mère. Karla est née dans un sanctuaire amazone qui était assiégé par une croisade fanatique cherchant à s’emparer des statuettes amazones. La mère de Karla, sur les lignes arrières, défendait le temple, et parvint à occire à l’aide de son arc un ennemi, avant qu’une flèche ne se plante entre ses seins. Karla est ainsi née, sur le parvis du temple, baignant dans le sang de sa mère, vivant par on ne sait quel miracle... Pour les Amazones, Karla est bénie de la Déesse. Elle est ainsi une guerrière extrêmement redoutable, intransigeante, et qui a une vision très esthétique de la bataille. Elle séduit les autres Amazones en les affrontant, et adore notamment coucher au milieu d’un champ de cadavres fraîchement tués.

Naora est une Amazone à la peau sombre, qui a pour particularité d’apprécier les armes futuristes. Auprès des métallurgistes, elle se dote d’espèces de robots de combats qui l’assistent dans ses missions. Elle a pu fabriquer ces derniers lors d’une mission avec plusieurs Amazones auprès de barons du crime dans les Badlands. Elle a trouvé, dans le repaire d’un trafiquant, des schémas, et, grâce au savoir-faire des métallurgistes amazones, elle a ainsi pu obtenir quelques robots de combats. Naora a comme mère une ancienne princesse à la peau sombre venant d’un royaume insulaire près de l’Équateur. Comme Hélène, elle a ainsi une descendance princière. Sa mère était la quinzième femme d’un sultan oisif et riche, qui a offert l’une de ses concubines ainsi qu’une partie de son or pour calmer les Amazones.

Orion est une Amazone un peu particulière, car elle préfère généralement l’infiltration au combat. Sans pour autant dénigrer l’excitation ou le frisson résultant de l’action, elle préfère agir de loin, ou dans l’ombre. Du genre à envahir seule des places fortes pour préparer le terrain, ou à s’abriter dans une corniche en s’équipant d’un fusil à lunettes, Orion est une femme qui sait avant tout conserver son sang-froid, et qui a une très grande expérience du combat. Elle est aussi l’une des Amazones faisant apprendre aux autres à se battre.

Pirène est une Amazone qui n’a pas eu une enfance facile. Ses parents étaient très cruels avec elle, la pauvreté les rendant aigris, et leur piété les empêchant de tuer une fille. Quand les Amazones sont venues, Pirène a vu en elles un moyen de s’arracher de cette vie de misère, et a prouvé sa valeur en tuant ses parents. Elle est ainsi l’une des Amazones les plus cruelles, une sadique qui se plaît à torturer les gens, et excelle quand il s’agit d’interroger les rares prisonniers que les Amazones font.

Shadow est une femme qui a trouvé asile au sein de la Horde. Sa tête a en effet été mise à prix par les autorités de Nexus. Ayant subi des attouchements de la part de son père, un riche tisserand, aux yeux de qui elle était une esclave (il avait eu Shadow en violant une esclave, qui était morte en accouchant de Shadow), elle a fini un jour par se venger, non seulement de lui, mais aussi de toutes les personnes à qui son père l’avait prostitué. Elle a commencé par tuer son père dans son atelier, puis a ensuite tué tous les hommes l’ayant violé. Shadow a ainsi renié son ancien patronyme, afin de couper toute forme de lien avec son ancienne famille, et se fait désormais surnommer Shadow, car c’est de cette manière qu’elle fondait sur ses proies, en les égorgeant impitoyablement, parfois sous les yeux de témoins oculaires. Traquée par la Garde Royale, elle n’a pas réussi à mener à bien se vendetta, et, chaque soir, elle se couche en priant, énumérant une série de noms, qui correspondent à toutes les personnes qu’elle doit encore tuer.

Tallia est considérée comme étant la meilleure guerrière du clan, avant la Reine elle-même. Elle a la particularité d'être née de l'union d'une des Amazones avec un dragon ayant pris forme humaine pour la séduire, et Tallia a héritée de quelques pouvoirs propres aux dragons. Force et endurance décuplée, ainsi que le pouvoir d'utiliser la langue draconique et transformer sa respiration en souffle de feu. Elle est la championne des Amazones.

Tanya est une Amazone qu’il est difficile de classer, car, dans la société très hiérarchisée des Amazones, elle est à la fois chamane, guerrière, et métallurgiste. Tanya est une sorte d’Amazone surdouée, qui a, dès son plus jeune âge, manifesté un talent sans pareil pour la métallurgie, ainsi que des capacités magiques qu’elle a su développer. Ayant réussi les épreuves amazones, elle est devenue une guerrière, mais on a coutume, au sein de la Horde, de la considérer comme une Amazone particulièrement polyvalente. Tanya est assez proche de Tallia, avec qui elle partage le même style de combat, reposant sur l’usage d’un bouclier, et est une Amazone assez formatrice à l’égard des jeunes guerrières.

Tamara est une guerrière amazone qui est née au sein de la Horde. Son passé n’est donc pas aussi traumatisant que d’autres Amazones, mais elle a assisté, dans sa jeunesse, au massacre d’un temple amazone par des sauvages et des pillards. Les prêtresses avaient été enfermées dans le temple, où elles avaient été brûlées vivantes. Tamara, qui se trouvait dans le temple, a, pendant des mois, fait des cauchemars sur les murs de feu et les corps embrasés gesticulant autour d’elle. Sauvée par Andromaque avant d’être brûlée vivante, le feu reste sa phobie, bien qu’elle lutte contre cette peur infantile. Cruelle à l’égard de ses ennemis, Tamara est une guerrière de confiance, même si elle se livre assez peu.

Tara fait partie des Amazones les plus violentes et les plus brutales du clan. Étant jadis la fille d’un chef de clan barbare, elle a rejoint les Amazones quand la Horde a attaqué ce clan sauvage, massacrant la quasi-totalité de ses membres. Étant une jeune femme vigoureuse, Tara a été épargnée par les Amazones, et a rejoint les leurs. Elle a cependant grandi dans un clan très sauvage, et cette éducation l’a marqué. Tara est ainsi suspectée d’avoir des tendances nécrophiles, mais ce ne sont que des rumeurs. Il est néanmoins vrai qu’elle aime beaucoup découper ses victimes, ce qui lui permet de satisfaire ses tendances psychotiques.

Xyla est une guerrière amazone de style asiatique, qui a été recueillie par plusieurs Amazones alors qu’elle était encore un jeune bébé. Elle était la fille non désirée d’un puissant seigneur, qui voulait s’en débarrasser, afin d’éviter que la prostituée envers qui il l’avait eu ne cherche à réclamer des droits de succession. Terrorisée, la femme échappa à ses agresseurs, et se rendit dans une auberge, où deux Amazones étaient au repos. La prostituée, qui avait entendu parler de la venue d’Amazones, leur proposa ce bébé, en échange de sa protection. Les Amazones acceptèrent ce cadeau. La mère de Xyla fut par la suite tuée, et, des années plus tard, Xyla accomplit sa vengeance en allant tuer son père. Femme mortelle au combat, Xyla est aussi très sensuelle avec ses sœurs, et est souvent vue comme une femme ayant besoin d’amour.

Caste des Ouvrières

Autre grand groupe de la Horde, les Ouvrières sont les femmes qui ne quittent jamais la Horde, et constituent même cette dernière. Ce sont les unités civiles, qui ont pour but d’entretenir les Guerrières, de leur servir de mères porteuses, mais aussi d’assurer le nettoyage des armures, la préparation des repas, la conservation des denrées… La plupart des Ouvrières sont des étrangères, et il est très difficile pour une Ouvrière de devenir une Guerrière, car elle n’a pas reçu la formation des Amazones.

Si beaucoup d’Ouvrières ont peur des Amazones, et veulent s’échapper, ce sentiment s’estompe généralement assez rapidement, par l’effet de ce que les Terriens appellent le syndrome de Stockholm. Les Amazones ciblant assez bien leurs attaques, les Ouvrières sont très souvent des esclaves, des souillonnes, des clochardes, des orphelines, ou des délinquantes… Il arrive même que des femmes veulent volontairement les rejoindre, car elles savent que tous leurs soucis seront oubliés, et qu’elles pourront vivre une nouvelle vie.


Nyala fut la fille de réfugiés politiques fuyant la guerre entre l’Empire d’Ashnard et Nexus, et qui sont partis vers Tekhos, en passant par le désert, en se rapprochant de passeurs. Leur objectif était de se constituer une nouvelle vie à Tekhos, mais ces derniers ont été capturés par un redoutable seigneur esclavagiste dans le désert, qui les a fait vivre dans sa mine sinistre, la « Fosse du Diable ». Quand la Fosse a été détruite, les parents de Nyala étaient déjà morts, et cette dernière avait été vendue à une milice paramilitaire sévissant dans les Terres Désolées, le long d’Ashnard. Nyala était alors une prostituée, totalement droguée, quand les Amazones ont attaqué le camp. La Horde a récupéré Nyala, et l’a sevré et guéri. Depuis lors, Nyala est une fière Ouvrière, et a redécouvert, avec les Amazones, une nouvelle famille.

Myriam est une adaptation sinistre et tragique du conte de « La Belle Et La Bête ». C’est l’histoire d’une femme qui vivait dans un village pauvre où les habitants vivaient sous la peur d’un ogre, qui, régulièrement, leur demandait des offrandes. Il s’agissait généralement de nourriture, mais, un jour, l’Ogre demanda une femme. Le choix du village se porta sur Myriam, fille d’une ancienne guérisseuse pendue pour sorcellerie. On accusait Myriam d’être dotée de pouvoirs magiques, ce qui n’était que pure calomnie, mais qui, dans une région pauvre et superstitieuse, fonctionnait. Myriam fut donc offerte à l’Ogre, mais découvrit que ce dernier était loin d’être monstrueux. Aimable et éduqué, il aimait beaucoup lire, et était passionné par les arts, les sciences, ou même des choses aussi futiles que l’art culinaire ou la couture. Toutefois, le village fut pris de remords à l’idée d’avoir abandonné une jeune femme entre les mains de l’Ogre, convaincue que Dieu les jugeait, et que les mauvaises récoltes étaient une punition divine. L’abbé du coin écrivit donc à son ordre, et l’Ordre Immaculé prit très au sérieux cette affaire, en envoyant des missionnaires. Ces derniers déferlèrent dans la tanière de l’Ogre, brûlèrent son manoir, le tuèrent, et, devant les larmes de Myriam, les villageois accusèrent Myriam d’être à l’origine des maux s’abattant sur la région, d’avoir conspiré avec l’Ogre pour les faire souffrir. Un procès inquisitorial fut mené pour sorcellerie, et Myriam, dont la sorcellerie était en doute, fut soumise à l’ordalie. Heureusement pour elle, une Amazone se tenait dans l’assistance lors des débats, et la prit en pitié. La nuit précédent l’épreuve de l’ordalie, où elle devait être noyée, elle organisa la libération de la femme, qui, dès lors, devint une Ouvrière active de la Horde.


Layla fut jadis une nonne, une religieuse vivant dans un couvent dans la province d’El-Nolom, une province désertique située dans les profondeurs du royaume ashnardien de Papua. Elle y menait une vie heureuse, quand le couvent fut attaqué par des bandits. Entre les rapts et les viols, Layla fut jugée trop jeune pour être violée, et fut donc enlevée, afin d’être vendue comme esclave. La vente aux enchères eut lieu à Papua, où elle fut vendue à un aristocrate papuan corrompu, qui aimait coucher avec les jeunes femmes. Sa destinée tragique n’eut toutefois pas lieu, car le domaine de cet aristocrate fut assiégé par les forces royales papuannes. Suite à cela, Layla choisit de devenir une prêtresse, et rejoignit le culte olympien, où elle devint Prêtresse de la Déesse des Amazones, Artémis. En tant que Prêtresse d’Artémis, Layla s’est rapprochée des Amazones, où elle siège parfois au sein du Conseil comme consultante religieuse. Elle n’est donc pas, à proprement parler, une Ouvrière, mais, au sein de la Horde, les Prêtresses sont considérées comme relevant de cette caste.






Caste des Métallurgistes

Peu nombreuses au sein de la Horde, les Métallurgistes sont pourtant essentielles, et existent au sein de la Horde depuis que cette dernière manipule des armes. Elles sont les forgeronnes et les artisanes des Amazones. Les Métallurgistes rafistolent tout l’équipement usagé ou endommagé que les Guerrières récupèrent. Elles les bricolent, voient ce qu’elles peuvent en faire, et les améliorent.

Les Métallurgistes se composent en différents groupes. On trouve ainsi, outre des forgeronnes classiques, des armurières, qui travaillent sur les armes à feu tekhanes que les Amazones récupèrent, ou encore des scientifiques, qui travaillent sur les élixirs et les empoisonnements, parfois en collaboration avec la caste des Chamanes. Les Métallurgistes sont généralement recrutées au sein des Ouvrières, l’autre grand groupe de la Horde, car le savoir-faire primaire des Amazones ne leur permet pas d’avoir de grandes connaissances scientifiques. Les Métallurgistes sont ainsi les érudites de la Horde, les expertes techniques, et il n’y a généralement qu’elles qui, dans leurs caravanes, conservent et entretiennent des livres.

En conclusion, si le savoir-faire premier des Métallurgistes implique l’armement militaire, il s’est peu à peu diversifié à toute forme de savoir, ce qui fait que les Métallurgistes sont aussi, en quelque sorte, les bibliothécaires de la Horde.


Cymé appartient à une caste un peu à part au sein des Amazones, mais dont le rôle est non moins crucial : celle des scientifiques et des métallurgistes. Si elle sait se défendre, elle est toutefois loin d'égaler ses sœurs guerrières en combat. Toutefois son niveau d'instruction compense largement cette faiblesse, ainsi que les voyages qu'elle a pu faire sur Terre dans ce but. C'est elle, qui a force de nombreux efforts et essais infructueux, qui est parvenue à fabriquer des armes à feu pour équiper les Amazones. Bien que ces armes soient dans un style steam-punk, tout comme ses autres inventions, elle n'en donnent pas moins un avantage net au clan. Elle et ses disciples sont les seules à avoir les connaissances nécessaires pour fabriquer et entretenir un tel matériel.

Nylma est originellement une Tekhane de pure souche, mais assez particulière, car elle est partiellement humaine. Nylma est en fait un bébé né avec de sérieux handicaps génétiques, et qui ont été corrigés par le biais de multiples implants cybernétiques. De fait, pendant sa gestation, Nylma avait subi de multiples interventions génétiques, dans le cadre d’un programme de thérapie génique expérimental. Devant l’échec de ce programme, sa mère a confié Nylma à l’organisme en charge, et, pendant des années, Nylma a grandi comme une bête de laboratoire, comme un sujet d’expérience, dans les coursives d’une clinique privée. Ses malformations ont été progressivement corrigées, et Nylma aurait pu faire l’objet d’une magnifique vitrine publicitaire, si elle n’avait pas appris, en fouillant dans les dossiers classés de la clinique, que la thérapie génique avait été, de base, conçue pour être un échec. La clinique voulait des bébés monstrueux, afin de pouvoir les guérir. Furieuse, Nylma s’est révoltée contre ses « sauveuses », et a provoqué plusieurs homicides. Elle s’est enfuie, et a rejoint la Horde, où elle utilise désormais ses compétences techniques au service de la Horde.

Caste des Chamanes

Également peu nombreuses, à tel point qu’on peut parfois inclure en un seul groupe les Chamanes et les Métallurgistes, les Chamanes sont également détentrices du savoir… Cependant, là où le savoir-faire des Métallurgistes est purement technique et scientifique, celui des Chamanes est spirituel et magique. Cette caste est aussi vieille que la magie elle-même, et les Chamanes détiennent des sorts magiques rarissimes, le fruit d’une longue tradition orale, et qu’on ne retrouve plus vraiment dans les académies magiques modernes. Le chamanisme amazone repose sur l’usage de danses rituels, de tatouages mystiques, de cérémonies complexes et riches, et la magie chamanique est puissante… Mais aussi sauvage.

Dès l’enfance, les Amazones subissent des tests, y compris des tests magiques, et celles qui sont positives à ce test gagnent le droit d’être formées par les Chamanes, ce qui est perçu comme un immense honneur. Étant aussi des guérisseuses, les Chamanes sont en effet très appréciées par le reste de la Horde.

Mythilène est la première Chamane de la Caste, un poste si important qu’elle dispose, à ce titre, d’un siège permanent au Conseil des Amazones.


Abigail est une Chamane née au sein de la Horde. Depuis son plus jeune âge, son esprit est lié au monde des morts. Elle est capable de voir des choses, et a des visions extrasensorielles, dans lesquelles elle voit les derniers souvenirs des âmes brisées. Abigail peut ainsi, grâce à des rituels chamaniques très anciens et très complexes, communiquer avec le Monde des Morts, et obtenir l’aide des fantômes lors d’un combat… Mais, là encore, de tels sorts sont extrêmement dangereux et risqués pour la santé de la Chamane qui se risque à les pratiquer, ainsi que pour toute personne vivante… Car les morts peuvent parfois ne guère apprécier qu’on les trouble de leur repos éternel…

Alura a été abandonnée par sa mère en pleine forêt. Son destin aurait dû être d’être mangée par des loups, mais elle a été secourue par la créature la plus repoussante qui soit : un Troll. Un Troll qui savait lire et parler, mais qui, malgré tout, restait une créature des marais, chassée par les humains, et ce alors même qu’il protégeait ces derniers. Prenant en pitié, Alura, et étant surtout marquée par son regard pénétrant, le Troll a pris Alura sous son aile, et l’a éduqué. En grandissant, Alura a révélé des pouvoirs magiques, ainsi qu’un certain intérêt pour la communauté humaine à proximité, malgré les mises en garde du Troll. Alors que son cœur était tiraillé entre les deux, les humains ont fini par apprendre, involontairement grâce à Alura, la cachette du Troll, et l’ont tué. Alura avait commis l’erreur de tomber amoureuse d’un habitant du village, qui a utilisé cet amour pour connaître la cachette du Troll. Aucun habitant du village ne voulant se compromettre avec une fille élevée par un Troll, elle a vécu comme une souillonne pendant des années, avant que la Horde des Amazones n’arrive. Le village a vendu Alura aux Amazones, et cette dernière a progressivement trouvé en ces femmes une nouvelle famille... Sans pour autant oublier la cruauté et la méchanceté des humains, acquérant la conviction que, parfois, le Diable peut sourire avec un visage d’ange.

Calypso est une Amazone d’une grande pureté, puisqu’elle n’a pas encore commis de meurtre. Elle fut recueillie par les Amazones dans un orphelinat, et fut éduquée par Mythilène, qui perçut les capacités magiques de cette dernière. Calypso s’est tournée vers la magie blanche, faisant partie des guérisseuses du clan, des sages-femmes. Elle se charge ainsi de soigner celles qui sont blessées au combat, de lutter contre les maladies, et d’assister aux naissances. Calypso est assez timide, ce qui déroge un peu au sein de ce clan, et est vierge.

Elwen est une Chamane très spéciale, car elle est le fruit d’une union entre une Ange déchue et un puissant humain dont elle était l’esclave. Violée par cet humain, elle finit par avoir un bébé, et, dans un ultime acte de piété et de foi, dont elle avait été dépourvue en choisissant d’abandonner les Cieux, elle pria pour que quelqu’un vienne sauver sa fille de ce cauchemar. Les prêtresses des Amazones entendirent son appel, et la Horde assiégea le domaine de ce puissant seigneur. Il fut occis, mais pas avant d’avoir battu à mort l’Ange en cherchant à tuer son bébé. Le bébé fut trouvée entre les bras de sa mère, et les derniers mots que la mère meurtrie, le dos déchiqueté par les coups de fouet incessants qu’elle reçut, prononça, furent « Elwen ». Elwen fut baptisée ainsi. Elwen est devenue une puissante Chamane, qui a hérité des ailes noires de sa mère. Elle est cependant considérée comme l’une des Amazones les plus nobles qui soit ; la profonde noirceur de ses ailes n’est pas liée à sa corruption, mais à sa tristesse devant la bassesse de l’humanité, insondable.

Hannah est l’histoire d’une sorcière qui hantait les environs d’une petite région isolée… L’histoire d’une femme qui jetait des mauvais sorts aux gens, des sorts d’impuissance sexuelle, qui était à l’origine de maladies, ou de la prolifération de monstres. Hannah est surtout l’histoire d’une jeune fille qui a été arrachée à sa famille après qu’un mage ait détecté ses puissants pouvoirs magiques, et sa capacité à invoquer des monstres. Le mage, qui était diplômé d’une prestigieuse académie, n’eut aucune difficulté à convaincre les parents d’Hannah, de bons et simples fermiers, de la vie de rêve qui s’offrait à leur fille en suivant une éducation magique. Les parents acceptèrent, et ne revirent jamais leurs enfants… Hannah fut enchaînée pendant toute sa vie dans une cage, subissant les expériences magiques cruelles du mage, afin de lui voler son pouvoir d’invocation de monstres. Totalement écrasée par ce dernier, Hannah se livra à un commerce des plus horribles avec ce dernier. Il lui avait mis autour du cou un collier explosif acheté à des esclavagistes, et, si elle n’invoquait pas des monstres pour attaquer des villages, et ensuite les retirer quand le mage attaquerait, il la tuerait, ou menacerait de tuer ses parents… Le collier était également doté d’un cristal en obsidienne que le mage pouvait actionner ou non. Ainsi que sa petite sœur, dont le souvenir était la seule chose qu’Hannah avait en tête. Hannah a donc obéi, et a provoqué la mort de quantité de monstres en invoquant des Élémentaires de Feu. Régulièrement fouettée et violée par son maître, elle ne dut sa libération que quand sa propre sœur arriva à la retrouver, bien des années après leur séparation. Elle entreprit de la libérer, mais, hélas, le mage les surprit, et tua la sœur d’Hannah sous les yeux de cette dernière. Furieuse, cette dernière déchaîna alors ses pouvoirs magiques, créant un véritable cataclysme de magie élémentaire autour d’elle, si puissant que Mythilène le sentit dans ses rêves, et si puissant que l’obsidienne du mage finit par exploser. De cet être abject, il ne resta plus qu’un corps calciné, mais Hannah lui refusa le droit de mourir. Usant de ses pouvoirs magiques, elle avait réussi à enfermer une fraction de l’âme du mage dans son esprit, où elle le torturait régulièrement et continuellement. Mythilène la retrouva, et comprit rapidement que les pouvoirs magiques d’Hannah faisaient très probablement d’elle une Source, soit une personne née avec des talents magiques exceptionnels et inouïs. Mythilène sentit ainsi que, même malgré toute sa puissance magique et tout son entraînement, Hannah pourrait la briser. Mythilène proposa donc de l’aider à tenter de contrôler ses pouvoirs, et, en tout cas, à trouver une famille. Hannah accepta de la rejoindre… Mais, même après des années de pratique, ses pouvoirs sont difficilement contrôlables, ce qui fait qu’Hannah reste un danger perpétuel pour la Horde.

Léda est l’une des chamanes du clan. Elle est l’apprentie de Mythilène, et manque de confiance en elle, ce qui lui est dommageable, car son potentiel magique est telle qu’elle pourrait même dépasser la redoutable Mythilène. Léda s’est vouée toute entière à la magie, et s’en sert pour protéger le clan. On la voit ainsi surtout protéger les femmes et les ouvrières qui constituent le cœur du clan.

Sonia est une redoutable Chamane qui est née avec un cordon ombilical fait de magie, comme disent les sages-femmes qui l’ont mis au monde. Sonia est née dans une situation difficile, dans une forêt profonde envahie par les loups. Sa mère, une Amazone ouvrière, était accompagnée par celle qui l’avait fécondé, sur le chemin menant au campement principal, quand elle avait eu des contractions. Incapable de bouger, la mère de Sonia avait du accoucher contre une souche d’arbre, alors qu’une tempête de neige s’abattait. La guerrière avait du aller chercher des sages-femmes, et, profitant de cette situation, attirés par les cris de l’ouvrière, des loups avaient jailli des bois. La guerrière avait ainsi du protéger l’ouvrière et les sages-femmes, mais le combat fut trop rude contre ces redoutables créatures. Elle fut blessée, et les loups se ruèrent vers les autres Amazones, s’apprêtant à déchiqueter la mère et son bébé... Quand le bébé, en hurlant, avait envoyé une onde magique qui avait frappé les loups, les assommant sous l’effet d’une attaque psychique. À partir de cet évènement, Sonia devint donc une Chamane, et, comme on peut s’en douter, elle s’avère particulièrement douée dans cet art.

Zoänne. Zoänne est une Amazone assez particulière. Cette Chamane est née d’un viol subi sur une esclave par un démon. L’esclave, enceinte, a réussi à s’enfuir des griffes du démon, mais sa famille, de bons pratiquants, n’ont plus jamais voulu revoir leur mère, marquée, pour eux, du sceau de l’infamie. Vivant dans un petit village reculé et très communautaire, Zoänne s’est retrouvée au ban de la société, et s’est enfuie dans la forêt. La Nature étant cruelle avec les petits êtres faibles, elle a bien failli mourir de fatigue, avant que sa route ne croise des Amazones. Zoânne est née du ventre de sa mère, et a toujours eu des affinités magiques particulières… Elle est en réalité capable d’invoquer l’essence de son père pour l’aider au combat, en sacrifiant une partie de son sang. Son père est un puissant démon, soit un allié très efficace… Mais aussi terriblement imprévisible.

Cette liste est loin d'être exhaustive, mais permet d'avoir quelques exemples des hautes personnalités du clan.


Situation de départ : De vierges à très expérimentées.

Autres : les Amazones sont des guerrières qui privilégient l'utilisation des épées et de l'arc, mais certaines utilisent également leurs toutes nouvelles armes: fusils d'assaut, lance-flammes, bazookas, épées tronçonneuses en sont quelques exemples.
Elles ont connaissance de l'existence de la Terre et des portails qui permettent de s'y rendre, aussi certaines d'entre elles se rendent périodiquement sur Terre, habillées à la façon locale, afin de ramener au clan du matériel, et parfois même des mères potentielles.


Comment avez vous connu le forum : \

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: Toujours pas.

Liste des RP

1°) Dès fois, les négociations sont de mise [Princesse Alice Korvander] [ABANDONNÉ]
2°) L'honneur du guerrier [Sentinel Prime] [ABANDONNÉ]
3°) Qui est la proie ? Qui est le chasseur ? [Lucius] [ABANDONNÉ]
4°) La haine n'a pas sa place sur un champ de bataille [Raven Miller] [ABANDONNÉ]
5°) Un bien drôle d'homme [Batman] [ABANDONNÉ]
6°) Voyeurisme amazone [Lady Rozalia] [ABANDONNÉ]
7°) Ruines [Edean] [TERMINÉ]
8°) Une rencontre plutôt inattendue [Père Carmody] [TERMINÉ]
9°) Une dette d'honneur et de vie [Yahiko Yuki] [ABANDONNÉ]
10°) Soeurs d'armes [Shiryuu] [ABANDONNÉ]
11°) La Quête du Roi sans royaume [Shinji] [ABANDONNÉ]
12°) La grande traque [Confrérie Argon Rylos] [ABANDONNÉ]
13°) Halte à l'auberge [Valiance] [EN COURS]
14°) Captives [Nina Tekh] [EN COURS]
15°) Tempête du désert [Dizzie Blade] [EN COURS]
16°) Home Sweet Home [Persée] [EN COURS]
17°) Exploration [Samantha Carter] [EN COURS]
18°) Le mystère du mage de Locmirail [Lemme] [EN COURS]
19°) Tractations internationales [Ysice Jadescath] [EN COURS]
20°) La sorcière et les amazones [Djamila] [EN COURS]
21°) Trois sœurs et des amazones [Les Trois Sœurs] [EN COURS]
22°) Le temple du bourbier [Ariman] [TERMINÉ]
23°) À l'aventure, compagnons [Apogée] [EN COURS]
24°) Le retour [Solvejg] [EN COURS]
25°) Sœur de foudre à en devenir [Lie Matoï] [EN COURS]

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