Enfin de la vraie résistance mais inutile…. Gabriel jubila ! Il sourit. Elle ne pouivait absolument rien faire, rien de rien, elle était complètement à sa merci ! Et vous savez quoi ? Pour un salopard comme le flic ripoux qu’était Gabriel, c’était jouissif ! Il soupira se plaisir et reniflant exagérément son parfum.
Elle ruait comme une jument qu’on essayait de débourrer, elle se débrouillait pas mal niveau coup de pied, mais bon, pas suffisamment bien à son gout pour justifier une libération… quoique… vu ses coups de pieds, il était obligé soit de se caler davantage contre elle, soit de s’écarter…. S’il faisait l’un, il risquait de l’abimer davantage, s’il faisait l’autre elle allait se barrer… il ne voyait pas d’autre possibilité…
La furie qu’était devenue l’échappée de labo ne voulait pas y retourner, sans blague ? Elle ne voulait pas retourner là bas… lui non plus s’il en venait, il en était sur, mais bon, il avait été grassement payé , et pas elle… si elle faisait une contre proposition valable, peut être aurait-ce été négociable, mais ce n’était pas avec des pourboires de strip-teaseuse qu’elle allait lui faire la même proposition…
Pour l’empêcher de fuir, il se cala bien contre elle, venant saisir les liens qui lui obstruaient tout mouvement au niveau des poignets pour engager ainsi une double clé de bras et la calmer. Avec un peu de chance elle comprendrait : résister ne servirait à rien du tout, bien au contre, résister aggraverait les choses…
« Ecoute moi bien, beauté, je sais que tu veux pas y retourner, mais vu le pris qu’on me donne pour rentrer chez toi, crois moi, je vais pas me faire chier à les doubler… après…. Tout dépend de ta coopération… »
En disant cela il ne put s’empêcher de glisser une main baladeuse jusqu’à l’une des protubérances mammaires de la jeune femme pour la serrer fortement et sans la moindre douceur entre ses doigts, pour la relâcher aussi sec.
« Mais d’abord, tu vas gentiment me suivre car sinon… »
Il porta sa main à sa veste et en sortit un glock qu’il arma, tout près de la tête de la jeune femme. On pouvait entendre le barillet tourner et le chien s’armer distinctement dans un clic sonore…
« Et pour info, chérie, si on te cherche, on ne trouvera rien… pareil, jamais sur la vidéo du club on ne me voit… donc si ton ami veut te chercher, bon courage… »
Il laissa redescendre les poignets de la jeune femme, mettant fin à la clé de bras.
« Tu seras sage ? Ah et autre argument en ma faveur, ton ami nous retrouve, tant mieux, le seul témoins valable bouffera des pissenlits par la racine… Vu ? »