Téléporté [Karen]

Elle se mit a grogner et taper du pied par terre, ses joues se mirent à rougir sous la colère d'être aussi impuissante dans cette situation. Elle se mit alors à protester, d'une voix aigüe

" Je t'ai dit d'ouvrir cette porte tout de suite, fais-le ou je te broie les couilles, c'est clair ?! "

Elle pointa du doigt la porte en question, qui ne voulait pas s'ouvrir. Visiblement elle semblait déjà bien remontée, et donc un nouveau refus de la part de Nava exposait ses parties à un grave danger.

Elle croisa alors les bras sous sa poitrine, en attendant que Nava fasse quelque chose pour enfin ouvrir cette damnée porte. Avec le coup que Karen avait déjà précédemment porté, une bonne force physique masculine serait suffisante pour faire péter la serrure.

Nava stressait: elle était redevenue gamine et capricieuse...menaçante...

Quelques gouttes coulèrent sur son front. Il devaitprier et cnaliser toute sa force pour ouvrir c'te satanée porte...Au début, il aurait bien voulu expliqué à la jeune demoiselle que ce serait certainement impossible, mais il changea d'avis: c'était certainement une mauvaise idée...

Il prit profondément sa respiration...

Alors? Ca vient?

Oui, oui, 2 secondes...

Il prit quelques pas d'élans, revit par la même occasion toute sa vie défiler devant ses yeux...

*concentration...*

Il courut et jeta sa jambe droite de toute ses forces sur la porte. Il y eut un grand bruit, et il retomba par terre...

Il avait atrocement mal à sa jambe mais releva la tête et le soulagement arriva: la porte était ouverte...

Elle regardait Nava se préparer mentalement et physiquement a l'effort, tandis que Karen perdait patience à vue d'oeil. Il hésitait un peu trop pour elle, et elle ne put pas s'empêcher de lui remettre de la pression:

" Alors ? Ca viens ? "

Ensuite retentit un énorme fracas, le métal de la porte se vit complètement tordu. Finalement elle était pas aussi solide que ça, mais probablement au prix de la jambe de Nava.

Karen fit un bond dans les airs en hurlant une expression signifiant la joie, et se rua à l'intérieur en sautant par-dessus Nava, ne s'occupant même pas de ce dernier.

" Yahou ! On as tout ce qu'il nous faut ! LOOOOOOU ! "

Encore une fois, la guetteuse revint au pas de course, et ne mit pas longtemps avant de comprendre qu'ils venaient d'atteindre leur but. Elle repartit aussitôt, et revint avec deux énormes bacs, dans lesquels elles stockèrent tout ce qui pouvait être intéressantes pour elles.

Après cette collecte, les deux bacs étaient pleins de boîtes à ras bord, et en sortant, Karen en déposa une à l'entrée de la porte, en appellant Nava.

" Toi, au lieu de rester à rien foutre, tu peux pas nous aider non ? Tiens, prends le bac, il est trop lourd pour moi ! "

Il gisait désormais par terre, avec sa jambe qui le lançait sans arrêt, en morceaux. Il ne savait pas si elle était cassée ou non, si cette douleur était éphèmere ou pas.. Tout ce qu'il voyait c'est qu'il souffrait...

Quand à la fille, elle semblait avoir trouvé ce qu'elle voulait, elle exprimait en effet d'une manière assez extravertie sa joie, et avait appelé sa copine. Quel soulagement: logiquement, après cela, ses parties étaient sauvées, assurées...

Il n'en était rien. Elle ne se préoccupait même pas de lui, seulement de son nouveau trésor qu'elle devait se dépêcher de voler...

" Toi, au lieu de rester à rien foutre, tu peux pas nous aider non ? Tiens, prends le bac, il est trop lourd pour moi ! "

Elle ne manquait vraiment pas de culot...

Nava s'énerva, quitte à y perdre sa vie ou autre chose, il s'était de toute façon paumé dans un endroit super glauque..Il songeait de moins en moins à espérer un retour à Kyoto...

Mais tu vois pas que j'ai la jambe pétée?

Je vous ai aidée, et comme je suis là, je devrais continuer?

Vous voyez bien que j'en serais incapable

Décidément, il avait vraiment envie de voir Karen en pétard. A nouveau, elle mis sa botte sur l'entrejambe de Nava, pour lui réexpliquer où était sa position face à elle.

" Arrête de faire ton douillet, lèves toi et prends ce bac j'ai dit ! C'est pas parce que t'as un peu mal a la jambe que t'es estropié ! Debout, fainéant ! "

Fit-elle en obligeant Nava à se lever, et pointa du doigt le bac.

" Allez, un peu de nerf ! Je sais bien que t'es un homme, mais c'est pas une raison pour faire le faible, alors bouges-toi et prends ce bac ! "

Elle avanca alors dans le couloir, attendant que Nava la suive avec le bac.

Elle avait beau être capricieuse, mais une botte sur son entrejambe s'avérait toujours être un argument de taille, et cela ramenait toujours Nava aux choses essentielles dans ces moments: un envie pitoyable de survivre...

Heureusement, sa jambe n'était pas cassée, du moins, elle n'en avait pas l'air. Une fois debout, la douleur était seulement un peu désagréable, mais ça allait tout de même.

Comme un boy, comme un groom, il lui obéissait et la suivit, chargé comme un âne. Sa seule satisfaction fut qu'elle marchait devant lui d'une manière, disons alléchante...Dommage pour Nava qu'il ne put pas profiter du spectacle dans des circonstances plus habituelles,il aurait sans nul doute apprécier...

Au moins maintenant, il avait voir du pays, visiter ce monde nouveau...

Alors qu'il marchait, sans être distrait, il regardait ses fesses, moulées dans jeans qui laissait voir une partie de sa culotte et de ses fesses et puis habitué, il lui posa même une question en regadant son postérieur, sans penser une minute qu'elle pouvait se retourner, on n'était plus à ç près...

Dis moi, on va où comme ça?

Pour sûr, c'était ce qui s'appellait "se faire tenir par les couilles", presque au sens propre du terme.

Et une fois son nouveau esclave debout, elle put marcher tranquillement devant de sa désormais célèbre et indissosciable démarche, lui permettant de faire balancer ses fesses comme rares arrivaient à le faire. Mais à force d'entraînement, on y arrivait.

Elle ne se doutait même pas qu'alors qu'elle était encore en train de jibuler de sa découverte, elle était actuellement en train de se faire copieusement reluquer les fesses par le pervers derrière, qui portait encore le bac.

" On se tire vite à la maison. Lou, t'oublies pas de me laisser l'analyseur ? T'iras le reprendre vers trois heures de l'aprèm'. "

" Ca va. "

Ils arrivèrent tous hors du bâtiment. Dehors, c'était une espèce d'énorme cour lumineuse bleue sombre, comme si tout était éteins, alors qu'au loin se profilait des gratte-ciels et des bâtiments lumineux de toute les couleurs, presque irréels. On aurait dit Las Vegas...

Dehors, sur la cour, se tenait un espèce de véhicule étrange en forme d'oeuf, assez grand, mais qui n'avait aucune portières sur les côtés. Karen ouvrit un espèce de tiroir a l'arrière du véhicule gris clair, un tiroir gigantesque de la taille d'un coffre de voiture. Lou déposa un des bacs dans le coffre, et indiqua à Nava d'en faire de même. La jeune E.S.P.er alla s'installer dans le siège passager, tandis que Lou emmenait Nava dans la "banquette" arrière, et elle-même s'asseyait au siège conducteur. A l'allumage, seul un espèce de soufflement se fit entendre, mais aucun bruit ne témoignait la présence d'un moteur. Bien sûr qu'il en existait un, mais bien entendu il était totalement silencieux, d'une toute autre technologie. On sentit le véhicule s'élever de quelques dizaines de centimètres dans les airs, et puis avancer à une vitesse convenable, se dirigeant vers la ville.

" Hihi, on as vraiment touché le gros lot ! En plus, si il y en as qui servent à rien, on peut toujours les revendre. "

" Tu n'as pas besoin d'argent. "

" Je m'en fous ! "

Elle se mirent à rire toutes les deux.

Nava avait continué ses basses bésognes, avait fait son travail. Il ne pouvait s'empêcher de rester muet, ébahi devant tout ce qu'il voyait, tout était si nouveau et si différent...Cela n'avait rien d'effrayant, au contraire ça le fascinait tout bonnement...

Il s'installa à l'arrière de la voiture, quant aux deux jeunes femmes, elles se mirent devant. Il put ainsi s'allonger et reposer sa jambe, quitte à tout saloper avec ses chaussures, il s'en foutait, car d'après ce qu'il avait entendu, c'était une fille d'une famille aisée, cela confortait sa première impression d'elle...Et puis, il valait mieux être bien au chaud dans une caisse futuriste, que dans la rue, transi de froid...

Il allait certainement débarquer dans une maison sympa, alors, il fermait sa grande...et se reposa. On penserait aux soucis en temps voulu:plus tard, beaucoup plus tard...

Le voyage fut assez paisible, doucement agrémenté d'anecdotes venues du quotidien des deux jeunes filles, et qui prenaient un plaisir sadique à en rire, la plupart n'étant que des ragots et des moqueries gratuites sur de tierces personnes.

Le véhicule s'arrêta alors devant une énorme maison, aux formes arrondies un peu comme le centre de nanochirurgie désaffecté, mais en bien plus spacieux, de la taille d'une villa en vérité, bref une propriété très imposante, probablement de très grande valeur. La maison d'une bourgeoise... Comme Karen.

Elle sortit la première du véhicule, ouvrant le coffre, les deux femmes déposèrent les bacs au sol, et Lou remettait aussi une espèce de petite caisse métallique transportant du matériel à priori métallique, vu le son produit. S'ensuivit des au revoirs longs comme un épisode des Feux de l'Amour, et Lou repartait à bord de son étrange voiture.

Karen, elle, avait déjà mis un des bacs dans les mains de Nava et avait rajouté la petite caisse juste au dessus, elle s'occupant de l'autre bac après avoir au préalable ouvert la porte.

" Tu va en haut de l'escalier, et c'est la deuxième porte à gauche, tu déposes ça où tu veux. "

C'était l'emplacement de la chambre personelle de Karen. Nava, entretemps, pouvait admirer la richesse, la beauté et surtout le style très futuriste de la maison.

Nava était à nouveau d'attaque: il s'était bien reposé, bercé par la danse des lumières venant des lampadaires des rues ainsi que par les discussions un brin futiles des deux filles, mais en rien désagréables.

Ils étaient arrivés, apparemment au domicile de la jeune bourgeoise, en effet c'était super luxueux. Un sourire vint éclaircir le visage de Nava: il n'allait sûrement pas dormir dehors cette nuit, même, il allait certainement dormir dans quelque chose de plus confortable que son petit studio de Kyoto...

Il ne rechigna pas à la tâche et déposa la caisse là où elle lui avait demandé. Cela ressemblait à une chambre, certainement, la sienne. Elle devait y cacher ses caisses de ses parents, certainement...

Nava restait là, debout, mains sur les hanches à parcourir du regard toute cette pièce...

*Alors ça ressemble à ça une chambre de fille ici...Ca va, je m'attendais à pire...bien décorée, elle s'emmerde pas quoi..*

Une fois les caisses déposées, Karen ferma la porte à clef. Elle se mit à rire toute seule, en fixant les caisses et en se frottant les mains d'un air avide.

" Et maintenant le meilleur moment... "

Elle s'approcha de la petite boîte, qu'elle ouvrit. A l'intérieur se tenait une étrange seringue reliée à un boitîer, sur ce même boîtier était fixé un écran et un étrange clavier holographique.

" On va voir qu'est ce qu'on as trouvé... "

Elle tira sa table de nuit pour y disposer le petit engin, et ouvrit déjà les différents bacs, ouvrant les petites boîtes à l'intérieur une à une sans difficulté à l'aide d'une étrange petite lampe rouge et rose, qui enfoncait un flash de lumière à l'intérieur des cadenas et les faisait immédiatement s'ouvrir. Elle se mit alors à vérifier chaque flacon de liquide, notant tout ce qui apparaissait sur les écrans. Une longue heure passa, pendant que Karen vérifiait chaque flacon et notait un mot sur l'étiquette. En prenant les deux dernier flacons, elle fit la liste de ce qu'elle avait déjà analysé.

" Alors, jusqu'ici on as des nanomachines pour modifier sa taille générale, pour changer la texture et la couleur de ses cheveux, leur longueur, pour les yeux, pour toutes les parties du visages, pour changer la taille de poitrine et du cul, des cuisses et des mollets, des jambes... Il reste plus que ceux là. "

Elle les analysa chacun des deux, et se mit alors à rire toute seule.

" Ceux-là, ils permettent de modifier la longueur et la largeur du sexe masculin ! Y'en as qui ont vraiment besoin de ça ?... "

Elle regarda alors Nava, avant d'éclater d'un rire moqueur.

" Toi t'en aurais bien besoin avec ce que tu trimballes ! "

Nava avait passé une heure tranquille, allongé dans le lit de la bourgeoise. Moelleux, confortable et aggrémenté d'une odeur sucrée. Il avait reposé ses yeux, et parfoisregardait ce qu'elle trafiquait...

Elle fit enfin l'inventaire de ce qu'elle avait...et puis lui lança

" Ceux-là, ils permettent de modifier la longueur et la largeur du sexe masculin ! Y'en as qui ont vraiment besoin de ça ?... "


" Toi t'en aurais bien besoin avec ce que tu trimballes ! "


ben, voyons ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas été méchante...

Pff,ouais, ouais, c'est ça. En tous cas, j'ai jamais eu de plaintes. Je vais pas me vanter, mais bon, personne ne s'est jamais plaint...

Toi, t'as l'air de t'y connaître et d'avoir déjà souvent utilisé..Genre seins siliconés et tout et tout...non?

Fallait pas se faire trop désagréable non plus...

Et puis, tout à l'heure, tu m'as dit que les tissus de mon pantalon allait exploser alors...

A présent, il se demandait comment cela devait marcher...

Elle se remit à rire de plus belle, juste pour emmerder Nava.

" Arrêtes de mentir, avec la tronche que t'as t'es à coup sûr encore puceau. "

Mais contrariée à la remarque de Nava sur ses seins, elle les soupesa elle-même pour les mettre en évidence.

" C'est faux ! Moi je suis naturellement parfaite ! "

S'ensuivit à nouveau son rire aigü et énervant de pouf, avant de se remettre à se moquer de Nava.

" Oui, c'est vrai, mais j'ai déjà vu beaucoup mieux et puis, tu vois bien qu'il as pas craqué, ton pantalon. Ca prouve que t'es ridicule, non ? Allez, ce n'est pas de ta faute, tu peux l'avouer, personne ne peut être parfait de toute façon ! "

Hmm, si t'étais naturellement parfaite je vois pas pourquoi tu volerais autant de ces trucs...

Elle n'arrêtait pas de le taquiner...Franchement, ce n'était pas un complexe pour lui, mais elle devenait agaçante...

C'est vrai que fringuée comme ça, tu dois avoir l'habitude de comparer, même à travers des pantalons..

Ca va, il redevenait de bonne humeur...

Autant en rire

Forcément qu'il ne comprenait rien à l'utilité du vol de ce matériel, simplement ils pouvaient satisfaire les désirs de Karen quand celle-ci en avait envie.

" Tout simplement pour rendre mon corps au-delà de la perfection et le modifier comme je le veux, sans effort ! "

Fit-elle en passant une main dans ses cheveux. Elle avait le don de se jeter des fleurs, ça il l'avait probablement remarqué.

" Quoi, mes fringues ? C'est autre chose que tes loques ! Et puis moi au moins, je laisse personne indifférent, tout le monde me veut ! "

Elle se remit à rire.