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Bad Romance. [Pévé Névé.]

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Law

E.S.P.er

Bad Romance. [Pévé Névé.]

samedi 21 avril 2012, 15:48:15

http://www.youtube.com/watch?v=CX-24Zm0bjk


Ff, ff, ff...

Dans la nuit de Nexus, des bottes frappaient le sol avec lourdeur et célérité. Les murs des maisons de cette large rue entièrement vide en cette heure tardive répercutaient le son de sa course, et de sa respiration saccadée qu'il tentait de maîtriser, pour s'assurer une meilleure endurance.

Ff, ff, ff...

Law est par nature un sportif. Il ne rechigne pas à pousser son corps à ses extrêmes pour le rendre plus beau, plus agréable au toucher (ça compte!), mais surtout, plus résistant. Quand on fait le métier qu'il fait, il vaut mieux savoir tenir le choc.
En l'occurrence, il ne regrette pas ses séances de cardio sauvage. Depuis le temps qu'il sprinte, il se rend compte que sa performance n'est pas si mauvaise.
D'ailleurs, il n'entend plus ses poursuivants. Il doit les avoir semé.


Ff, ff, ff...

Ha, oui, ses poursuivants...


Flashback.



Autour d'une grande table, cinq hommes, dont notre héros. Celui-ci débat avec véhémence contre celui qui est en face de lui, faisant preuve de tout son talent de rhétoricien et de tribun pour tenter de le discréditer auprès des autres. Il doit absolument vaincre ce duel verbal. Le but ? Vendre. Il se fiche de la quantité ou du prix auquel il vend. Tout ce qu'il veut, c'est remporter le marché, dans l'unique but de couler l'affaire de celui avec qui il a des mots. On lui a rapporté qu'il était sur la pente fatale, que ses finances étaient au plus bas. Si Law devenait le fournisseur des trois associés autour d'eux, alors son concurrent n'aurait plus qu'à arrêter le commerce ; c'est du moins ce qu'il espérait.
Après un accusatoire enflammé où il pointait, justement, l'instabilité du budget de son adversaire, et ses manières douteuses de remplir ses stocks de marchandise, ce qui pouvait représenter un danger pour la régularité de livraisons en flux tendus, Law se calmait soudain et se tournait vers ses potentiels clients.


Je baisse à 18 or chaque caisse. Et... Je vous offre trois esclaves. Deux hommes et une femme. Vous en ferez ce que vous voulez.

L'adversaire de Law était bouche bée. Son sang était en ébullition tant la rage le secouait. Il ne pouvait pas surenchérir, il le savait. Cela reviendrait à vendre à perte – à grosses pertes.

« Votre offre semble des plus attractives... Nous allons probablement faire affaire avec vous. Désolé, monsieur Markov. Notre choix est fait, mais nous vous rappellerons sans doute si nous avons besoin de vous. »

L'autre quittait la table, furieux. Law était ravi. Il avait gagné. 18 or... La marge serait très basse, mais il s'y ferait. La satisfaction d'avoir méchamment coiffé au poteau un ennemi commercial compensait largement.


Plus tard, bien plus tard. Law était rentré dans la chambre de son auberge, qui lui est réservée depuis 3 jours. Ses quelques gardes étaient disposés aux alentours du bâtiment, à l'affût d'un danger potentiel pour leur boss.
En arrivant près du lit, il y trouve une petite créature. Une magnifique brune qu'il charma à une fête mondaine à son arrivée dans ce quartier de Nexus. Elle l'attendait... et lui souriait. La nuit promettait d'être longue, pensait-il.

Et il ne croyait pas si bien dire.

A peine le premier round terminé, et pendant que Law se rhabillait pour aller quérir à manger et à boire avec décence, que la demoiselle en redemandait. Elle n'avait pas eu son compte, disait-elle. Law rétorquait avec un sourire que ce sont des choses qui ne se disent pas à un homme, parce que ça blesse sa virilité. Amusé, il se jeta sur elle pour l'embrasser de nouveau, puis, voracement, s'engageait entre ses jambes pour faire preuve d'un peu de galanterie, et se nourrir de la plus belle façon qu'il soit. Alors même que sa langue était engagé dans un ballet avec les chairs de la demoiselle depuis plusieurs minutes, et qu'elle commençait à manifester son plaisir par des gémissements poussés et au ton haut, la porte se fracassa. Alors que Law voulait se retourner, la somptueuse, par réflexe, le bloquait entre ses cuisses.


« … Aelis ? »
« … Gregory ? »


Gregory... Markov ? Celui à qui il venait de voler l'affaire ?

« Que... qu'est ce que tu fais !? »

Law se retournait finalement, pour découvrir qu'en effet, il était en train de brouter la femme du type qui lui en voulait le plus dans cette partie de Nexus. De plus, il était avec des amis. Le type comptait manifestement faire du mal à Law, voire le tuer. Il n'avait pas prévu qu'une dame serait dans sa chambre. La sienne, en plus. Law non plus ne l'avait pas prévu, en fait.

Je peux tout expliquer.



Revenons à la course.
Derrière lui, il entend de nouveaux des voix. Il prend un large virage, et aperçoit finalement une fenêtre ouverte, sur le côté d'une auberge. La nuit n'était pas glaciale, mais pas non plus très chaude, aussi, il se dit sans trop de convictions que la chambre était vide, que l'aubergiste avait dû la laisser ouverte pour l'aérer. Sans s'arrêter, profitant de son élan, il grimpe sur le mur du bâtiment grâce à une brique manquante, puis donne une formidable poussée avec ses bras pour attraper le bord de la fenêtre. Il se hisse en grognant, donnant tout ce qu'il a, et roule finalement sur le plancher de la chambrée.

Allongé, les bras en croix, respiration rapide, yeux fermés. Il a réussi sa fuite avec brio. Ses poumons s'enflamment à chaque souffle, son cœur menace d'enfoncer sa cage thoracique pour en sortir tel un alien. Le monde n'existait plus autour de lui. Il souriait béatement. Le temps que son corps se repose, et il serait de nouveau d'attaque.
« Modifié: mardi 24 avril 2012, 18:39:44 par Law »

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Neveë

Créature

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 1 samedi 21 avril 2012, 21:22:48

Les yeux clos, Nevea se laissait bercer par les bruits de la nuit. Nexus, en tant que ville la plus peuplée de Terra, grouillait de sons, à toutes heure de la nuit. Clameurs, musique, pleurs d’enfants, cahots des carrioles… De tous les endroits qu’avait visités la blonde créature, la Cité-Etat était son préféré. La ville était riche en rencontres et en évènements toujours plus étonnants les uns que les autres. Ici, elle avait déjà vécu bien des aventures...

C’est alors qu’elle se sentait glisser peu à peu dans le sommeil que les échos d’une course la firent sursauter. Elle ouvrit un œil, grommela un peu, et se retourna dans son lit, agacée. Elle qui venait de faire l’éloge des bruits de la ville en venait à présent à les maudire. Les bruits de pas s’arrêtèrent sous sa fenêtre. Cette fois-ci, Nevea ouvrit les deux yeux et se redressa sur un coude. Avait-elle laissé la fenêtre ouverte ? La nuit était assez fraîche, mais les succubes meurent toujours de chaud, et elle ne faisait pas exception. Oui, elle l’avait laissée ouverte… Elle fixa l’ouverture, se demandant si elle ne ferait pas mieux de la fermer.

Tu es parano, Willow, rendors-toi.

Des halètements se firent entendre, ainsi que des grattements sur la paroi. Quelqu’un escaladait la façade.

La jeune femme hésita à se lever et à lui claquer les battants de la fenêtre à la figure. Cela déstabiliserait l’intrus à coup sûr, qui basculerait dans le vide et irait s’étaler quelques mètres plus bas. Mais d’un autre côté, elle était impressionnée par l’effort physique fourni. L’homme –car c’était bel et bien la respiration saccadé d’un homme, c’était indiscutable- devait être très fort. Il venait d’achever une course effrénée et s’attelait déjà à l’ascension d’une paroi raide qui manque indéniablement de prises. Or, Nevea adorait les hommes forts

Retenant sa respiration, elle attendit, immobile dans son lit. L’inconnu poussa un dernier grognement et dégringola dans sa chambre. Il resta là, allongé sur le parquet, soufflant comme un bœuf. Nevea s’assoit, allume la lampe à l’huile à côté d’elle, et marche à quatre pattes vers le bout de son lit, la lampe à la main. Là, elle se penche vers l’intrus. Comme elle s’y attendait, il est athlétique. Et pas laid du tout, par-dessus le marché. Du genre qu’elle aimerait bien en faire son dessert.

« Bonsoir, vous. » Lui dit-elle avec un sourire malicieux.

La situation est assez cocasse : Les jeunes femmes saluent rarement les hommes qui pénètrent chez elles par effraction. Mais Nevea n’a pas peur. S’il a couru comme un dératé pour échouer chez elle, c’est sûrement parce qu’il essaie d'échapper à quelqu'un. S’il tente de lui faire du mal, elle n’aura qu’à hurler pour réveiller tout le quartier. De plus, son faible don de séduction propre aux succubes sera suffisant à l’en dissuader, au vu de sa fatigue prononcée. Tiens, et si elle s’en servait maintenant ? Un homme à aimer juste avant de dormir ne se refuse jamais.

Elle se penche un peu plus vers le jeune homme, et ses cheveux blonds dégringolent en cascade sur le visage de ce dernier, dégageant le parfum aphrodisiaque des succubes. A vrai dire, utiliser son don s’avérerait plutôt superflu. Nue sous sa tunique transparente, elle donnerait des idées lubriques à l’homme le plus frigide.


Mais c’était sans compter la suite des évènements…

Avatar : Wang Su Lee

Law

E.S.P.er

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 2 samedi 21 avril 2012, 23:17:33

Cette odeur...
Son sourire s'agrandissait... Le parfum qui amusait ses narines était tout simplement divin. Il passait sa langue sur ses lèvres, avant de voir qu'une lueur traverse ses paupières, et bouge. En ouvrant les yeux, il tombe sur une demoiselle absolument exquise... Du genre qu'on rencontre bien peu.
Il la fixe. De prime abord, on eut pu croire à un ange. Il n'était pas conscient qu'il avait au-dessus de lui une engeance perverse et bourrée de vice.

Que faire dans cette situation ? S'excuser ? Fuir ? Non... La demoiselle ne semble en rien réticente, et même, elle l'envahit de sa chevelure si parfaite, et les fragrances l'achèvent. Le temps de cligner des yeux, de prendre une grande inspiration, son cerveau vrille, comme la chute tranquille d'une feuille au gré de l'automne soudainement frappé par une puissante bourrasque, entraîné dans une course folle et incontrôlable. Il a perdu sa plénitude, et ses envies, brutalement interrompues en pleine éruption quelques minutes auparavant, se réveillent de nouveau. C'est tellement violent que l'ouverture de ses yeux sera comme un éblouissement, comme si Jupiter en personne lui apparaissait, tout auréolé de sa couronne solaire. Il regarde ainsi Nevea, de haut en bas, et ses pensées ne font qu'un tour.

Plus ou moins dans l'ordre.

L'embrasser
Déchirer sa robe
Jouer avec son corps
Dévorer son entrejambe
La prendre à quatre pattes sur le lit
La prendre suspendue contre le mur
La faire s'agenouiller devant lui
Lui donner à manger d'une façon agréable
... recommencer à l'étape 4, avec quelques variations, en espérant que ses cris seront plus forts encore.

En une seconde, il a fait défiler tout le spectre des couleurs d'un accouplement réussi. Enfin, accouplement... d'accord, il pense au mot "baise".

Aussitôt, il roule par terre pour s'écarter, et se relève promptement. Il est toujours en récupération physique intense, mais son corps fonctionne soudain au ralenti, comme engourdi par la surprise. Même son souffle s'est calmé, comme forcé par une telle apparition. Par contre, son coeur, lui, tambourine si fort contre son buste qu'il risque tout simplement de trébucher et de s'arrêter net.



Bonsoir... Je suis... Désolé... Deux secondes...


Il tente de contrôler son souffle, de calmer ses nerfs. Une main levée vers Nev pour lui faire signe de patienter, puis il reprend avec un peu plus de contrôle sur ses émotions.


Je pensais que la chambre était vide. Je ne voulais pas vous déranger. Si j'avais su, j'aurais tenté ma chance ailleurs.


Sa nature de coureur invétéré revient à la charge. La dualité de son esprit est engagé dans une guerre féroce, où l'envie prend un avantage certains sur la raison.
La draguer ? Mais bien sûr. Tu as des tueurs au trousse, tu es entré par infraction, et cette nana est trop troublante pour être normal. Law, tu sais qu'il faut partir d'ici, en vitesse. Tu le sais.
Il n'hésitera pas une seconde de plus.



Même si... Si j'étais allé ailleurs... Je n'aurais pas pu voir une créature aussi époustouflante que vous. Si seulement mon corps était aussi découvert que le vôtre, les choses deviendraient plus intéressantes. Demoiselle, l'indécence vous sied comme un bijou, autant que la Lune l'est pour la Nuit..


... Ah ben non, il n'a pas réussi à se dompter. En parlant d'indécence, il fait référence à ce qu'elle porte pour se couvrir, si l'on peut dire que ça la couvre. Sans la moindre pudeur, il n'hésite pas à la reluquer éhontément.
Sourire charmeur. Regard sûr de lui. Il sait l'attraction qu'il peut exercer, mais n'est-ce pas superflu ? Après tout, elle a l'air toute acquise à sa cause déjà... Et lui, à la sienne.
La raison tente une percée, enfonce les flancs de la luxure. Aussitôt, il se reprend. Volte-face.



Pardonnez-moi... Il faut juste que je me cache... ou que je parte.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Neveë

Créature

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 3 dimanche 22 avril 2012, 01:12:44

C’est drôle, comme l’inconnu sourit béatement, étendu comme un bienheureux. Nevea l’observe avec intérêt, le menton au creux de sa main, comme si c’était un sujet d’étude des plus intéressants.

Extrait des notes mentales de Nevea Willow
Citer
« Les narines du sujet se dilatent, il semble avoir capté mon odeur.
Le sujet semble réceptif aux phéromones diffusées
Le sujet se passe la langue sur les lèvres […] »

L’objet d’étude en question ouvre les yeux et dévisage la jeune femme avec une expression indescriptible. Hébétement, surprise, désir, effroi ? Difficile de le déterminer, lorsque son visage est aussi près du sien.
Law est soudain agité d’un soubresaut, comme piqué par une guêpe. Il roule sur lui-même et bondit sur ses pieds. Il reste à bonne distance de la blonde, comme si c’était à lui de se méfier d’elle. Comme si c’était elle qui était entrée par effraction dans sa chambre…

Essoufflé, il tente de reprendre sa respiration, lui demande de lui laisser un peu de temps. Au bout de quelques instants, il semble avoir repris son souffle et rassemblé ses esprits. Il lui explique, posément, qu’il croyait cette chambre vide, et qu’il ne se serait jamais permis d’y entrer s’il avait su. Nevea n’écoute que très distraitement son plaidoyer, trop occupé à le reluquer avec gourmandise. Encore un peu et elle s’en lècherait les babines… C’est dommage, il n’a pas l’air très entreprenant ! Alors qu’elle est là, assise sur son lit, il n’a qu’à la cueillir !

- Même si... Si j'étais allé ailleurs... Je n'aurais pas pu voir une créature aussi époustouflante que vous. Si seulement mon corps était aussi découvert que le vôtre, les choses deviendraient plus intéressantes. Demoiselle, l'indécence vous sied comme un bijou, autant que la Lune l'est pour la Nuit…

La succube hausse un sourcil, stupéfaite. Elle a presque envie de lui dire qu’il n’a pas besoin d’en faire autant, qu’il lui en faut moins que ça pour se jeter sur lui…

Citer
« Nous nous sommes trompés sur le sujet. Il EST entreprenant. »

La seconde de surprise passée, Nevea rougit, flattée. Ce n’est pas souvent qu’on lui fait des déclarations aussi enflammées ! Elle bat des cils, aguicheuse, notant qu’il ne se prive pas de lui lancer des regards grivois et des sourires charmeurs.

La jeune femme, aux anges, décide de faire ce qu’elle sait le mieux faire : déclarer les hostilités. Elle le fixe, se mordille la lèvre inférieure. Ce faisant, elle délasse sa robe, se lève.
L’inconnu semble avoir soudain changé d’avis. Fini les regards en coin et les sourires séducteurs, son visage se ferme et il parle déjà de partir.

La robe légère de Nevea tombe à ses pieds. Elle l’écarte en la poussant du bout des orteils, et elle ondule vers Law, comme une James Bond Girl lors de la scène torride. Elle tourne autour de lui, se colle contre son dos et l’entoure de ses bras. Ses mains viennent agripper le devant de sa chemise –encore humide de la transpiration de la course-, plaquées contre son torse musculeux. Elle se hisse sur la pointe des pieds et embrasse sa mâchoire, le creux de son cou, avec une légèreté et une retenue sensuelles.

« Mais non, ne partez pas… Je suis bien heureuse que vous vous soyez trompé de chambre, moi aussi… » Lui susurra-t-elle à l’oreille.
Avatar : Wang Su Lee

Law

E.S.P.er

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 4 dimanche 22 avril 2012, 02:00:53

Elle louvoie, comme une femelle en parade, jouant de ses atours. Puis elle se découvre... Et là, c'est absolument somptueux à admirer. Ainsi complètement à nu, sans filtre, sans artifice, éclairé d'une part par sa lampe, de l'autre par la lune qui couvre de ses rayons la Succube. De mémoire, jamais Law n'a vu corps plus parfait. Il en est subjugué, le pauvre. Il sait que c'est surnaturel, car un physique oint d'une pureté pareil ne peut être que le fait de la nature. Mais de même sorte que ses yeux ne peuvent se détacher de ses formes, son mental n'arrivent pas à décoller. Le flux de ses pensées s'est brutalement stoppé, tandis que la nature animale, bestiale, sauvage fait surface, avec la puissance des troncs enfouis au fond du Mississippi, qui éventre littéralement les navires quand leur vient l'envie de gagner l'air libre. Comme un pieu dans la chair, l'arbre dépouillé de ses branches transperce les bateaux de la coque jusqu'au pont. Et de la même façon, Nevea a pénétré Law de part en part, de sa peau, secouée de frissons, en passant par son cœur qui peine à gagner un rythme normal, son souffle qui se fait court, son ventre qui se contracte, son bas-ventre qui... hm... réagit ? pour finir jusqu'à atteindre le cérébral, et plus profond encore, son âme. Il la sent, comme une vampire, elle l'aspire. Il en est terrifié, mais il en redemande.

Elle passe derrière. Il sait qu'il n'a plus le contrôle des choses et, pour la première fois dans son existence, ce n'est pas un problème. Dominateur, autant sexuellement que professionnellement et socialement, il maîtrise d'une main de fer tout ce qui le touche. Le connaître, c'est se soumettre. La règle est immuable pour le commun des mortels.

Ce qui lui fait penser qu'elle n'est pas humaine, là encore. Cette façon qu'a sa propre volonté de rendre les armes sans même chercher à combattre, c'est atrocement plaisant. Ou... Plaisamment atroce.

Elle le charme. Elle joue. Pour un peu, il deviendrait agneau, et se laisserait tondre de ses émotions. oui, qu'elle le dépouille, qu'elle l'abatte ensuite ! Peu lui importe ! Il en redemandera, jusqu'à la lie, quitte à en mourir, dix, vingt fois même !



Ma demoiselle...


Il se retournait vers elle pour lui faire face. Ses attentions délicates étaient trop délicieuses pour qu'il puisse résister à en demander plus.
Son corps est chaud par sa course effrénée de tantôt, mais ses mains sont glacées par la nuit. Aussi, le toucher lent sur ses hanches brûlantes seront un plaisir sans fin. Rien qu'un avant-goût de ce qui l'attend. Ainsi, il la tient. Ses paumes et ses doigts, dont le contact est comme une plume froide effleurant la soie, remonte sur son buste, jusqu'à son thorax. Ses seins ? Oh non... Avant de les atteindre, ils se déportent dans son dos.



Sachez que la bête endormie n'a jamais l'air féroce quand on s'approche d'elle. Mais une fois qu'elle vous a à sa portée, elle promet d'être cruelle... et... sauvage.


Les deux expéditions prennent un cap différent. Une main file s'échouer sur ses reins pour s'y plaquer, tandis que l'autre monte, grimpant à sa colonne vertébrale, puis les derniers centimètres, la fin de l'échine, et voilà que ses doigts explorateurs s'insinuent dans sa chevelure. Stop. Pernicieusement, une emprise s'y fait. Law referme sa poigne sur l'arrière du crâne de la Belle, la tenant par les cheveux avec fierté.
Il ne la violente pas, ne la menace pas. Il ne cherche même pas à la forcer à un quelconque mouvement. C'est simplement pour la tenir.

Et ses lèvres filent en piqué, s'écrasent contre celles de la Succube, et fondent sur elles. Ils fusionnent avec passion, tant il mourrait d'envie de faire ceci. Un long baiser, doux mais assuré, fougueux mais sensuel. Yeux fermés, il se prend déjà à l'aimer. Il se sent tout chose. Son corps est tendus, ses sens sont déployés. Il a atteint la plénitude parfaite. Enfermé dans une bulle avec elle, d'où il capte tout à l'intérieur, et où tout le reste n'a plus d'importance.

Il descelle l'alliance de leurs bouches, souriant légèrement sans que son visage ne s'éloigne, son regard s'étant ouvert de nouveau, puissant et pénétrant.



Oserez-vous oser encore ? Au risque de vous faire mordre ?

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Neveë

Créature

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 5 dimanche 22 avril 2012, 13:57:59

Les succubes sont des créatures à la condition bien étrange. Démones, créatures, tentatrices, engeance du diable, anges de luxure… Leurs appellations sont nombreuses et diverses, mais tous s’accordent qu’elles n’ont qu’une seule et unique fonction : l’accouplement.
La succube a le pouvoir d’inspirer un désir incontrôlable au plus pieux des moines. Son corps est agréable à regarder, tout en courbes, en pleins et en déliés. Sa peau est douce, ses cheveux sont soyeux, et ses expressions charmantes. Son odeur dégage de puissantes phéromones, et on dit qu’elle peut prendre l’apparence de l’être aimé afin de corrompre sa proie.
Ce dernier talent est discutable : La plupart des succubes sont incapables de se métamorphoser. En revanche, l’odeur qu’elles dégagent est différente en fonction de la personne qui la respire, revêtant la fragrance qu’ils aiment le plus au monde. Le parfum est parfois si enivrant que les perceptions visuelles peuvent être altérées. C’est ce phénomène qui est à l’origine du mythe de la métamorphose.

Ainsi, les succubes sont des sortes de poupées gonflables vivantes. Elles ne sont invoquées/utilisées qu’à une seule fin, celui de contenter l’Homme. Pendant cette courte période, la succube n’existe et ne vit rien que pour son partenaire –à condition qu’il lui plaise. C’est un peu comme si elle tombait amoureuse à chaque coucherie, et qu’une fois sa besogne accomplie, le souvenir de la nuit perdait de ses couleurs aux lueurs du matin. Elle s’échappe, une fois de plus.


Nevea Willow. Étant le fruit d’un métissage, elle ne possède pas ces critères au même degré qu’une succube de sang pur. Si l’une de ces créatures parfaites apparaissait dans la pièce, il ne fait aucun doute que Law l’oublierait sur l’instant pour se tourner vers la nouvelle arrivante. Mais, peut être aussi que le côté humain de la jeune femme créé chez elle un charme plus particulier…

Ce soir, Law est tout à elle, et elle est toute à lui. Il veut la voir, la toucher, palper son enveloppe parfaite. Il se retourne vers elle, et ses mains sur ses hanches sont comme deux grands papillons frais. Elle frissonne. Il raffermit sa prise comme pour raffermir sa propriété. Nevea adore cela, se sentir l’objet de l’attention d’un homme, gardée avec jalousie. Ses petites et fines mains ont glissées de chaque côté de son corps, elle ferme les yeux. Peut être est-ce à cause de son réveil un peu brutal, mais elle n’a pas envie de jouer l’un de ses petits scénarios, ce soir. Elle veut juste profiter d’une aubaine, en étant elle-même. Mais qui est-elle ? Elle ne le sait pas vraiment. Nevea n’a pas de passe-temps, d’occupations, de but autre que l’acte d’amour, et c’est triste. Mais elle n’y pense pas, l’esprit entièrement et complètement tourné vers Law. Elle sent ses mains chatouiller son ventre puis son thorax, et elle retient sa respiration, par réflexe.

- Sachez que la bête endormie n'a jamais l'air féroce quand on s'approche d'elle. Mais une fois qu'elle vous a à sa portée, elle promet d'être cruelle... et... sauvage.

« Je prends le risque… » Murmure-t-elle, les yeux toujours clos.

La tête lui tourne tandis que les paumes de l’inconnu parcourent son dos, l’attirant un peu plus contre lui. Un nouveau frisson lui descend le long de l’échine, alors qu’elle sent une raideur contre son ventre. Il empoigne ses cheveux, doucement, sans lui faire de mal. Elle ouvre les yeux et le dévisage avec un sourire espiègle. Elle lit dans son regard une dévotion qui lui fait monter le rose aux joues. Son corps, alors paresseusement détendu, se fait plus dur et alerte. Son buste se redresse, ses seins semblent presque gonfler.
Le visage de Law s’approche du sien, vite, mais elle ne détourne pas la tête. Il l’embrasse, longtemps, et elle sent un feu brûler ses entrailles, dévorer sa peau. Elle ne peut plus retenir ses doigts, qui filent se pendre à sa nuque afin d’intensifier le baiser. Leurs lèvres restent pressées l’une contre l’autre quelques secondes, quelques minutes, quelques semaines ? Mais tout est déjà fini, il s’éloigne.

- Oserez-vous oser encore ? Au risque de vous faire mordre ?

C’est moi qui mords.
Elle entrouvre la bouche, se hisse sur la pointe des pieds et plaque ses contre le cou puissant de l’homme. Elle y fait jouer ses dents, sans jamais le mordre, juste pour qu’il sente les perles d’émail appuyer contre sa jugulaire. Elle aspire un peu sa peau, respire son odeur, encore chaude de sueur masculine. Elle croit même y sentir une odeur plus féminine… Qu’importe les femmes qu’il a pu avoir par le passé : Ce soir, il n’y aura qu’elle.

Nevea le repousse dans ses retranchements, et donne une légère poussée afin qu’il bascule sur le lit. Féline, elle l’enjambe à quatre pattes, une main à côté de son visage. Elle fait mine de l’embrasser, mais chaque fois se ravise au dernier moment. L’index de sa main droite se pose sur sa clavicule, et descend petit à petit, jusqu’au premier bouton de sa chemise. Elle le défait.

Un

Deux

Trois


Elle s’interrompt, pose ses lèvres contre son torse mis à nu, l’embrasse avec fièvre et retenue.

Un

Deux

Trois.
Avatar : Wang Su Lee

Law

E.S.P.er

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 6 dimanche 22 avril 2012, 15:21:42

Madame prend les devants. Le contrôle change de nouveau de main. C'est aussi tout l'intérêt du jeu de l'amour. Personne n'a le pouvoir, au fond. Celui qui prétend l'avoir est lui aussi soumis à ses désirs, à l'autre.

Elle l'étend comme un jouet. Elle lui grimpe dessus. Une chevauchée fantastique en perspective ? Mais pourquoi pas ! Law dirait amen à tout ce qu'elle lui proposera, sans rechigner. Plus il la regarde et plus il la trouve merveilleusement belle. Dans ses yeux flotte l'admiration la plus sincère. Il ne se rend pas compte que c'est magique, ou chimique, ce qui lui arrive. Quelque chose dans son inconscient lui dit que ça cloche, quelque part, parce qu'il est la volonté incarnée, le maître de la maîtrise de soi. Il a appris à annihiler tout les sentiments & sensations qui pourraient être un danger pour sa situation. Là, il sait qu'il devrait être en train de s'envoler vers d'autres horizons, se réfugier là où personne ne pourra le trouver. Mais il est tellement bien contre elle. Il subit la torture des baisers qui, comme Tantale et son eau, s'éloignent quand il en approche les lèvres. Puis elle fuit. Elle s'éloigne. Dans sa tête (c'est un homme, bordel !) il entrevoit, ou espère entrevoir l'avenir : Une droite descente jusqu'à sa virilité, parsemant comme un petit poucet tout son buste de ses baisers, sans en oublier une parcelle, parce que ça l'excite, et qu'il a décidé d'être patient, très patient, même si sa satisfaction ne devait arriver que plusieurs heures après que le ballet des attentions mutuelles ait commencé.
 
 Rien n'est plus beau que l'acte qu'ils sont en train d'accomplir, parce qu'en ce moment, ils tueraient pour rester ensemble.

… D'ailleurs, c'est ce qui va arriver.



Des bruits de pas dans le couloir. Law n'y fait même pas attention, si enfermé dans sa contemplation. Mais la porte se fracasse et les ramène à la réalité.



-Anthony !

-Anthony ?... Ha, oui, c'est moi.



Il émerge lentement du rêve dans lequel il barbotait. Il en avait oublié l'identité qu'il revêtait aujourd'hui. D'ailleurs, si on lui avait demandé, il aurait probablement mis du temps avant de se souvenir de son vrai nom. On dit souvent que le retour à la réalité, c'est comme un coup de poing en pleine figure. Cela n'aura jamais été aussi vrai. Après avoir violemment poussé Nevea sur le côté, la brute épaisse, auparavant honnête commerçant, vient enfoncer sa main fermée dans la belle face du serviteur de sa Dame. Les phalanges percutent la joue, et un côté du nez. Le monde se revêt de nouveau de couleur. Ses traits réapparaissent, les lignes sont plus définis. Les murs, le sol, les gens. Tout redevient réel.

Il est réveillé.

Avant même qu'un deuxième coup ne l'atteigne, Law riposte, envoie son crâne frapper le nez de son adversaire. Celui-ci est brutalement envoyé en arrière, tombe les quatre fers en l'air au sol. Le polyglotte se relève d'un bond du lit, et veut se jeter sur son adversaire, mais un molosse, allié de l'agresseur, l'attrape par le bras pour lui coller une mandale à son tour.
Il voit des étoiles, mais n'est pas groggy pour autant. Un tour de bras, il se dégage de l'emprise. La suite sera la preuve qu'il est un maestro de la castagne. Première parade, deuxième parade, et il envoie la sauce. Coup de poing droit dans le plexus. Coup de poing gauche dans le bide. L'adversaire se plie légèrement, rapprochant son visage. On achève le corps à corps : Le coude droite percute la tête de la brute. Il tombe au sol, pissant le sang.

D'autres se rapprochent. Ils attendent leur tour. Ai-je déjà dit que Law n'était jamais aussi bon que quand il avait un public à impressionner ?
Et là... Quel public.



Tenez-moi ça, j'en ai pour deux secondes.


Il arrache les derniers boutons de sa chemise, tel superman, et la retire pour lui tendre. Torse nu. L'adversaire a moins de prise sur la peau que sur le tissu. De quoi prendre un avantage. Il se rend soudainement compte que lui aussi a un léger filet qui sort de sa narine. Désagréable, mais pas handicapant.


Et ça s'enchaîne. Ils sont à deux sur lui, et Law semble les dompter avec la force d'un lion. Il gère deux duels, comme si son attention était si pleine sur l'univers qu'il pouvait utiliser indifféremment ses membres, chacun occupé à une tâche, le cerveau scindé pour que chaque partie soit occupée à quelque chose, sans devoir sacrifier de l'importance à l'une pour en accorder à l'autre. Autant, son talent à la lame est bon, sans qu'il ne soit un grand spadassin... autant, à mains nues, il est imbattable. Il repousse des coups d'une puissance phénoménale, compensant la force bien supérieure des bodybuildés qui lui font face par une technicité des mouvements qui ne fait aucun doute sur les heures d'entraînements passés à se bastonner violemment dans la rue pour ne serait-ce que quelques pièces de cuivre. La meilleure école du monde, la rue. Il y a grandi. De quoi forger un homme. Et les attaques, il les rend, bien sûr. Il cogne, serre, gifle, avec une rapidité et une dextérité sans pareille en ce monde. Les gros bras de comptoir font ce qu'ils peuvent pour le saisir, mais il s'échappe, gracieux et vif. Il les prend sur le côté, les sépare, les foudroie un par un, puis les deux en même temps. Il en met un au tapis, puis se fait mettre à terre, et reprend la situation en main. Ses ennemis sont coriaces. Des brumes écarlates naissent autour du combat. Il voit ses mains pleines de sang, a la fois ceux des ennemis, mais aussi le sien. Mais l'énergie qui le porte l'anesthésie complètement.

Le premier est terrassé. Le second suit. Alors qu'il se prépare à recevoir un nouvel opposant, tout frais tout beau, pas encore sanglant d'être passé entre la poigne cruelle de Law, le temps s'arrête.

Markov a saisit Nevea, il l'a traînée pour qu'elle soit assise au bord de lit, lui étant debout sur le sol, derrière.
Et surtout. Elle a le fer au cou. Une lame aiguisée et menaçante plaquée sur sa jugulaire.



-Non !
-Je vais tuer ta pute, Lee, avant de te buter toi ! Ça t'apprendra à baiser ma copine et à me piquer mon pognon !


Question : Que faire ? Temps de réponse mental : 0,2 secondes. Pas un instant de plus d'hésitation. Law, s'aplatir ? Jamais. Il prend une puissante impulsion, court, se jette au-dessus du lit. Il pousse un cri, un véritable rugissement de bête, un hurlement canin. Sa face est déformée par la rage. Il est aussi effrayant qu'une nuit sans Lune dans les bas-fonds, avec grincements de porte et ricanement venus d'on ne sais où. Oui, il fait au moins aussi peur que ça.
Markov commence à appuyer sa lame, entaillant la surface de la peau sur quelques millimètres, mais il n'a pas le temps de faire plus. Il a été pétrifié par la peur rien qu'une demie seconde, et c'était déjà trop. Law le fauche littéralement, l'emporte dans son saut, et les deux vont s'écraser plus loin, rouler sur le plancher, en particulier le sanguin polyglotte qui a été emporté par son élan. Son épaule a été atteinte, il la sent très douloureuse. Il n'a pas su amortir sa chute et elle a tout pris. Too bad... Mais peu importe. Il se jette sur Markov, qui a laissé tomber sa dague sur le lit lors du choc frontal, le chevauche, et lui distribue pain dans la gueule sur pain dans la gueule, ponctuant chaque coup d'un mot.



ON ! NE ! LA ! TOUCHE ! PAS !



La recommandation terminée, une main lui saisit le bras pour l'arrêter, l'autre lui prend les cheveux. Et blam : Sa face est envoyée directe contre le mur. Il est sonné, et pour de bon cette fois-ci. Son esprit s'éloigne, comme lors de ces instants magiques passés contre Nevea. Le molosse réitère, reprenant le crâne de Law pour l'écraser encore sur le bois de la façade. Et après, ce sera un feu d'artifice. Coup de pied dans le ventre, dans le buste, la main qui frappe son visage. Il tente de se défendre, de parer, mais réussi tout juste à protéger son visage des dégâts. Il ne veut pas qu'il soit trop atteint.

Et c'est fini. On le prend, on le soulève, et on le balance deux mètres plus loin. Il fallait une force herculéenne pour faire ça, mais l'ennemi la possède apparemment. Law est dans les vappes, en sueur et en sang, exténué, essoufflé. On ne peut plus rien pour lui. Deux molosses le font s'agenouiller, pour qu'il puisse regarder Markov. Ce dernier se relève lentement, la gueule écrasée.


-Finalement, Lee, je vais violer ta pute jusqu'au sang avant de lui trancher la gorge. Et je veux que tu sois bien conscient du spectacle.

Le sympathique larron prend alors Nevea par la mâchoire.

-Tu sais que t'es bonne, toi ?

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Neveë

Créature

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 7 dimanche 22 avril 2012, 17:41:25

En parfaite courtisane, Nevea ondule, remue ses hanches pleines, embrasse le torse de Law en laissant parfois sa langue s’attarder quelques instants. Elle remarque quelques cicatrices sur sa peau, et en suit le dessin du bout de l’ongle. Elle sait que chacun de ses baisers allume des flammes sur la peau bel homme, tout comme la preuve de l’excitation de ce dernier en allume sur la sienne. Elle se surprend à soupirer, soupirs qui se mêlent aux sons ténus de ses baisers.

Puis toute cette parfaite harmonie bascula.

Au moment où la séduisante créature s’apprêtait à poser ses lèvres plus en aval sur l’anatomie de son partenaire, des cavalcades se font entendre dans le couloir. Elle se redresse subitement, tendant l’oreille, alerte. La porte s’ouvre à la volée, à moitié arrachée de ses gonds, sur un groupe d’individus à la figure peu sympathique.

Nevea, pétrifié, ouvre grand la bouche mais aucun son n’en sort. Une espèce de brute l’agrippe et la pousse sans ménagement. Elle tombe sur le bord du lit en poussant un cri, sonnée. Elle papillonne des yeux, son oreille interne met quelques secondes à se rétablir. Quand sa vision redevient nette, elle aperçoit Law se débattre comme un beau diable. Il saigne du nez, balance ses poings et ses coudes à tout vas. Le premier adversaire s’étale sur le sol.

Horrifiée, elle tend difficilement la main lorsqu’il lui donne sa chemise. Elle s’y agrippe comme s’il s’agissait d’une bouée de sauvetage, et la met autour de ses épaules pour couvrir sa nudité. Elle ne sait absolument pas quoi faire. Les succubes, rappelons le, sont des êtres de l’amour et sont donc incapables de se battre ou de faire du mal à quelqu’un. Elle pense un moment à se jeter dans la mêlée, mais avec sa force juvénile et sa répulsion à blesser, elle ne serait d’aucune utilité.

Law continue à distribuer les coups, mu par une énergie sauvage. Nevea ne peut s’empêcher de le trouver extrêmement séduisant alors qu’elle le regarde se battre à moitié nu, le sang coulant le long de ses bras. Chaque fois qu’il se prend un coup, elle se mord les lèvres et étouffe un gémissement anxieux chaque fois qu’il se fait frapper. Les larmes lui montent aux yeux tant elle est furieuse de son impuissance…

Qu’a-t-il bien pu faire pour attirer tant de haine ? Est-ce à ces malfrats qu’il essayait d’échapper lorsqu’il a fait irruption dans sa chambre, quelques minutes plus tôt ? Une chose est sûre, Law a l’habitude de se battre. Nevea comprend du même coup d’où proviennent les contusions sur son torse…

Alors que son chevalier servant était aux prises avec une deuxième armoire à glace, la demi-succube se sent basculer. Une main épaisse et rude lui écrase la trachée, tandis qu’une autre l’agrippe sous les seins pour la tirer en arrière. Elle pousse un hurlement, se débat tant qu’elle peut. Elle essaie tant bien que mal d’apercevoir le visage de son agresseur, mais une longue lame vient se glisser sur sa gorge. Elle se fige, les joues ruisselantes de larmes.

« Au… Au secours ! » crie-t-elle.

Elle aurait aimé appeler le nom de son sauveur potentiel, mais elle se rendit compte qu'elle ne le connaissais même pas.

- Je vais tuer ta pute, Lee, avant de te buter toi ! Ça t'apprendra à baiser ma copine et à me piquer mon pognon !

Nevea sent déjà sa dernière heure arriver. C’est sa faute. Elle n’aurait pas du laisser n’importe quel type louche s’infiltrer dans sa chambre. La lame s’appuie contre sa gorge, entaillant sa fine peau blanche. La jeune créature n’a pas le temps de pousser une nouvelle complainte que Law se jette sur Markov après avoir poussé un rugissement animal, ce qui la libère de son étau. Elle se cache les yeux, mais les observe tout de même rouler sur le sol à travers les espaces entre ses doigts. Mais quelle galère, quelle galère !
Elle sent soudain quelque chose de froid contre sa cuisse. Est-ce que c’est ce à quoi elle pense ? Sans baisser les yeux, pour ne pas attirer l’attention, elle tâtonne et pose la main sur la dague de Markov. Une aubaine. Elle la glisse dans le creux de sa manche, se félicitant une fois de plus que Law lui ait laissé sa chemise.

Le lutteur se fait empoigner et fracasser contre le mur. Nevea gémit. Le sang ruisselle sur le visage du bel inconnu. Il a l’air sonné, mais en vie. Pourtant, elle n’arrive pas à s’en réjouir, trop inquiète pour lui. Il est emmené à l’autre bout de la pièce, écrasé par deux brutes épaisses aux sourires mauvais.

- Finalement, Lee, je vais violer ta pute jusqu'au sang avant de lui trancher la gorge. Et je veux que tu sois bien conscient du spectacle.

« … !!! »

Markov est de nouveau contre elle, et lui saisit le menton. Les yeux agrandis par la terreur, Nevea tremble tandis que son assaillant la palpe de ses mains immondes. Il faut qu’elle fasse quelque chose, qu’elle réagisse ! Elle jette un regard désespéré à Law, puis se retourne de nouveau vers Markov. Essayant de maîtriser ses tremblements, elle se concentre et diffuse ses phéromones. Le résultat ne se fait pas attendre : le caïd la contemple d’un ait à la fois hébété et ravi.

- Vraiment bonne… Ce serait vraiment… Dommage de te tuer, finalement… »

Il écarte violemment les pans de la chemise de la jeune créature, exposant son buste voluptueux à la vue de tous. Ni d’une, ni de deux, il enfouit sa tête entre ses seins. Nevea ravale son dégoût. C’est le moment ou jamais. Elle sort la dague de sa chemise et la brandit au-dessus de la nuque de son agresseur, jusqu’à en appuyer la pointe contre sa peau.
Comme un seul homme, les deux types qui retenaient Law se redressent et s’élancent vers elle.

« Par tous les dieux ! » s'écrit-elle en voyant les deux armoires à glace débouler à toute allure.
Avatar : Wang Su Lee

Law

E.S.P.er

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 8 dimanche 22 avril 2012, 18:38:19

Il ne demandait qu'un temps. Juste un temps pour se concentrer de nouveau. Il doit percevoir l'air et le feu autour de lui. Il doit sentir le sang pour le désirer. Il était perdu, aussi bien dans son esprit que dans son corps. Plus rien ne répondait. Nevea lui offre le répit nécessaire dont il avait besoin.
Mais il reste mou, las. Sans bouger. Aussi, quand il voit Markov plonger comme un requin entre ses deux monts merveilleux que Law n'a même pas eu l'occasion de toucher encore, il ressentira comme une pointe de jalousie, et réagira en relevant la tête. Il possède de nouveau l'attention qu'il attendait tant. Un long soupir s'échappe de ses lèvres, et il baisse la tête, montrant la nuque, comme vaincu.
Le couteau. Il ne l'avait pas spécialement prévu. Mais il sent les choses. Ses yeux se lèvent alors que sa face reste vers le sol, ses cheveux humides de sueur masquent partiellement sa vision, mais il voit très bien qu'elle est sur le point de le tuer. Il la voyait comme une femme fatale. Il a eu raison.

L'emprise lâche. Liberté, liberté chérie. Combat avec tes défenseurs.

Law est déjà sur ses jambes, et il attrape les manches de ses bourreaux en train de fuir pour se précipiter sur Nevea. Il les retient. Ils sont surpris. Il sourit, de toutes ses dents. Canines mise en surbrillance par son regard pervers.



Restez ici, les louloutes.


Il prend un court élan, et se hisse. Il arrive à monter sur l'un d'eux sans problème. Perché sur ses épaules, à ras du plafond, il lui tord le cou immédiatement. Ca fait un horrible crac, et le mastodonte s'écroule. L'acrobate profite de la hauteur sur le moment et saute vers l'avant. Sa botte fuse, s'enfonce dans le visage du dernier garde debout, lui décale la mâchoire de plusieurs centimètres. Il tombe à terre, et Law fait de même, amortissant sa chute tant bien que mal avec ses mains.

C'est avec sérénité qu'il s'approche de Markov. Il le prend sous le cou, et menace manifestement de lui briser. Ensuite, il retire délicatement la dague des mains de la Belle, laissant quelques traces de sang sur ses doigts. Constatant qu'il venait de la souiller avec cette substance impure, il prend un air coupable.



Ma chemise vous nettoiera.


Puis il traîne son adversaire au sol, pour le plaquer assis contre le mur. Et zou ! La dague se planche dans son épaule, et s'enfonce dans le bois derrière. Law se recule d'un pas, et donne un grand coup du talon de sa poulaine pour l'enfoncer jusqu'à la garde.
Un clou doit toujours être bien fixé.
Le russe – ou peu importe son origine, sans doute balte de toute façon – hurle à la mort. Délicieux.

Plus de mort, plus d'effusion. Tout est revenu à la normale.



On reprend ?


Dans ce paysage de désolation et de désordre, il sourit. Son corps a besoin de repos, pour sûr, mais il ne se sent pas d'arrêter là.

Des pas montent dans l'escalier. Ils sont lourds, et on perçoit des cliquetis de métal. Des miliciens apparaissent à la porte, et sont abasourdis par le spectacle.
Sans doute prévenus par le propriétaire, au vu du boucan que les duellistes ont provoqués.


Ni une ni deux : Law attrape sa muse par la taille, la soulève sans ménagement, la portant à deux bras. Et... il saute par la fenêtre.

Oui. Malgré la hauteur.

Si Nevea s'attendait à une chute brutale, il n'en est rien. Law utilise la force d'une main pour la tenir fermement contre lui, tablant sur l'éventualité que elle-même s'accroche. Ses autres doigts se sont agrippés au rebord de la fenêtre.
Une tête casquée apparaît. Bonjour, la soldatesque.

Il lâche. Ses deux pieds atterrissent au sol. La distance était assez relative grâce à la suspension dans laquelle il était, aussi, Nevea ne sentira aucun réel choc. Il la repose à terre.



Bon. Soit vous fuyez avec moi, soit vous direz à la garde que vous êtes mon otage et que je vous ai lâché pour ne pas me ralentir. Entre nous, je pense qu'ils ne seront pas tendres avec vous non plus, vu votre tenue. Sinon, je pense que je connais un endroit, pas loin, qui sera plutôt agréable.



Et il s'enfonce dans la ruelle la plus proche avant que les gardes n'arrivent, s'engageant dans le dédale des étranglements urbains. Les petits chemins, les impasses, les allées sombres et étroites : Voilà où il rayonne.

Prenons l'éventualité qu'elle le suive. Sinon, bah... Y a plus d'histoire ! é_è.

Il ressort dans une grande avenue, entièrement vide, et s'approche d'un grand manoir assez sinistre, l'archétype de la maison abandonnée et hantée. Les volets sont cloués et consolidés. La porte est en fonte, lourde et impressionnante. Des figures de démons sont moulées dessus, ainsi que sur les colonnades noires qui font le tour de la façade.
Il entre.
Musique. Lumières. Danse. Ambiance.

Un bordel.

Dans la grande salle illuminée de rouge, des grands canapés où discutent des courtisanes et ce qui semblent être des clients, mais en tout bien, tout honneur. Oups ! Pas sûr. Embrassant goulûment l'homme contre qui elle est lovée, une professionnelle aux cheveux noirs, coupés en carré au niveau du cou, et décolleté franchement indécent, met la main dans le pantalon de son amant de l'heure, le masturbant tranquillement.
Mais les autres restent assez soft. Ils boivent, rient, s'amusent. Certains se dandinent, quelque peu lascivement il faut l'admettre, au rythme du piano dont joue une habile brune à l'écharpe de fourrure.



-KLAUS !
-Ciela !



Les putes. Les meilleures alliées du Crime. Il les adore, absolument toutes. Elles sont merveilleuses... Pas parce qu'elles offrent leur service, mais parce qu'elles sont des compagnies des plus agréables.
L'une d'elle bondit de son canapé, où elle parlait avec une autre fille, pour aller embrasser ledit Klaus sur la joue. Mais il a combien de noms, en fait ?
Elle salue avec un grand sourire avenant la demoiselle, en observant sa tenue un peu... débraillée ?



-Bonsoir mademoiselle. Tu viens pour quoi mon beau ?
-Me planquer. Vite.
-Hm... ma chambre est libre. Je ne compte pas l'utiliser. Les draps ont été changés, si jamais la demoiselle s'inquiète de ça. Ils sont tout propres et n'attendent qu'un peu de chaleur. Et si tu veux te laver, ne te gênes pas.
-Merci Ciela. T'es un amour.



Il la gratifie d'un baiser. Apparemment, le fait qu'il soit dans un état épouvantable, plein de sang, est assez habituel pour qu'elle décide de ne pas relever cet état de fait. Ni une ni deux, il monte un grand escalier central, tourne à gauche dans un couloir, et fini par rentrer dans une chambre.

Et zou. Affalé sur le lit.



Prenez-le comme vous voulez mais... Je suis désolé de vous avoir embarqué là-dedans.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Neveë

Créature

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 9 lundi 23 avril 2012, 11:14:39

C’est si facile, de prendre la vie d’un homme. La lame est appuyée contre la nuque de Markov. Si elle appuie un peu plus, elle s’enfonce, s’enfonce, s’enfonce… Pour la première fois de sa vie, elle se sent puissante, si puissante… Cette prise de conscience horrifie Nevea, ses mains s’agitent de violents tremblements.
Elle crie lorsque les deux rustres foncent sur elle, mais elle en est à moitié conscience. Law leur fait un sort en moins de temps qu’il faut pour dire ouf, puis lui prend la dague des mains. Il est obligé de déplier ses doigts l’un après l’autre tant ils sont crispés sur le manche.

Les yeux dans le vague, elle lève vers lui un regard absent lorsqu’il lui propose de se nettoyer avec sa chemise. Le sang… Elle est en couverte. Son propre sang, au niveau de la longue estafilade sur sa gorge, mais surtout le sang des autres, qui l’a éclaboussée. Mais c’est bien le cadet de ses soucis. Du sang…

Law se saisit de Markov et lui inflige un traitement des plus atroces. La jeune femme lance un regard peiné au pauvre diable. Il a failli la tuer, mais elle n’arrive pas à ne pas compatir à son sort. Après tout, il a peut être des enfants, une femme à aimer ?...
Nevea n’entend pas la marche des miliciens. Elle se sent toute molle, comme dans un rêve. Son sauveur l’attrape par la taille et la soulève. Elle ne s’attendait pas à ça ! Quand ils bondissent de la fenêtre, un hurlement s’étrangle dans sa gorge, et elle essaie de s’accrocher à ce qu’elle peut. Ses doigts glissent sur la paroi, sa tête est enfouie dans le creux du cou de Law, et son autre main est agrippée à sa nuque, enfonçant presque ses ongles dans sa chair. Ils tombent ensembles, mais elle ne sent presque pas l’impact : Le jeune homme a du tout prendre.

- Bon. Soit vous fuyez avec moi, soit vous direz à la garde que vous êtes mon otage et que je vous ai lâché pour ne pas me ralentir. Entre nous, je pense qu'ils ne seront pas tendres avec vous non plus, vu votre tenue. Sinon, je pense que je connais un endroit, pas loin, qui sera plutôt agréable.

Elle le fixe, se tait pendant quelques secondes. Law est dangereux. Il l’a plongée au cœur d’un carnage, se bat comme un lion, et utilise plusieurs identités. Anthony, Lee ? Mais elle est seule dans la nuit, nue, couverte seulement d’une chemise lacérée et tâchée de sang. Elle ne peut pas retourner dans sa chambre d’auberge, et n’a nulle part où aller. Partir seule de son côté serait de la folie. Et puis, il lui a sauvée la vie… Et il lui plait bien. Elle acquiesce d’un signe de la tête, et ils sont déjà partis.

Nevea court derrière lui, serrant les lambeaux de la chemise autour d’elle. Elle pense à sa jolie tunique de nuit laissée sur le sol de la chambre. Tant pis, elle s’en fera payer une autre, les mécènes ne sont pas ce qui manque… Elle contemple le dos nu et musculeux de l’homme qui l’entraîne dans les dédales de la ville, et se demande s’il a froid. Le sang commence à coaguler sur plusieurs de ses blessures. Elle se demande si elle doit lui rendre sa chemise, car elle n’a jamais froid.

Mais ils arrivent devant une grande maison, impressionnante avec ses moulures et son aspect sinistre. Son partenaire a l’air de bien connaître l’endroit, il entre sans hésiter. A l’intérieur, des femmes et des hommes discutent bruyamment. De charmantes créatures dansent dans un coin, parfois sur les genoux de l’un de ces messieurs : Aucun doute, ce sont des prostituées. Nevea se sent proche d’elles. Après tout, elles sont un peu collègues…

Une dénommée Ciela se montre très familière avec …Klaus ?! Encore une fausse identité. A moins qu’il fasse assez confiance à cette courtisane pour lui avoir donné la vraie…
Les clients dévisagent Nevea d’un air gourmand, ils doivent se demander si elle fait partie d’un nouvel arrivage du bordel. Mais ils détournent les yeux quand elle les regarde : Le sang dont ils sont couverts tous les deux leur fait peur.

Elle se sent un peu mal à l’aise, dans cet endroit. Bien vite, Law la soustrait aux commérages et l’entraîne dans une chambre. Les lumières sont rouges, comme dans la grande salle, mais l’ambiance est plus tamisée. Il y a des voilages sur les lampes, les murs, le lit. Il n’y a pas de fenêtres, ce qui rassure Nevea. Elle se sent comme dans un cocon. Elle écarte une étoffe de la main et trouve derrière une grande baignoire avec plusieurs longues bougies sur un petit meuble ainsi que du savon et des huiles. Elle ouvre le robinet et laisse couler l’eau, puis retourne auprès de Law. Il est allongé sur le lit, le visage et le corps sanguinolents. Les brutes n’y sont pas allées de main morte…

- Prenez-le comme vous voulez mais... Je suis désolé de vous avoir embarqué là-dedans.

Elle ne sait pas trop quoi répondre. Elle hausse les épaules, et tente enfin un petit sourire. Elle a besoin d’un peu plus de temps pour se reprendre, elle est sous le choc. Elle s’assoit au bord du lit et caresse les cheveux de Law avec tendresse, un peu machinalement. En face du lit se trouve un grand miroir qui lui renvoi l'image d'une femme blême et tremblante. Une inconnue.
Elle roule sur le ventre, son visage à quelques centimètres de celui du blessé et lui demande d'une voix un peu enrouée :

« Quel est ton nom ? »

Un moyen pour elle de se sentir enfin rassurée, peut être.
Avatar : Wang Su Lee

Law

E.S.P.er

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 10 lundi 23 avril 2012, 14:16:15

Il ouvrait les yeux vers le plafond. La question de son identité... Oh non, il la déteste, celle-là. Pourquoi les gens se sentent obligés de la poser?
Il lève la tête et tente le coup, gêné.


Anthony Lee. Klaus, euh... pour les intimes. Pfouh... Nan, oublie ça.

Deux choix s'imposent. Lui donner une autre identité, plus publique, en espérant que jamais elle n'ai dans l'idée de lui faire du chantage en menaçant de tout balancer – quoique, ce serait sexy comme chantage ! –, ou lui dire la vraie, en sachant que si peu de gens dans Nexus la connaisse que c'est superflu, et que le risque qu'elle l'utilise à des fins malsaines est assez peu probable.
… ou dire les deux. La carte de la vraie sincérité, ça marche toujours.


Dans les bas-fonds, à l'Est d'ici, je suis Tyler Raine. J'ai un contrôle à peu près absolu sur cette partie de Nexus. Tout les quartiers défavorisés, où se concentrent les criminels... C'est moi qui dirige le crime, directement ou indirectement. Mais j'ai des identités plus saines, pour les affaires. Mon... vrai, vrai nom, c'est Law. Mais personne ne le sait.


Presque personne. Mais tant pis. Il lui devait bien ça, après tout. Se dévoiler un peu ne peut que faire du bien à son esprit qui sombre parfois dans une douce folie.
Il se dresse pour de bon, assit sur le lit, contemplant son propre corps. Il est satisfait. Fatigué, rompu, blessé, mais content de la soirée. Dire qu'il aurait pu passer la nuit à s'envoyer en l'air avec une nana qui était, avouons-le, tout à fait fade, en plus d'être la nana de son ennemi du moment. C'était pas sérieux, tout ça. Là, il s'est bastonné bien comme il faut, il en a pris plein la tronche, et il adore ça. En plus, il est avec une divine et somptueuse succube, dans sa maison de passe préférée, dans un bon lit. Que rêver de plus ?

On frappe à la porte. Il file ouvre. Derrière, Celia, qui apporte des vêtements. « J'espère que ce sera votre taille », affirme-t-elle avec un sourire un peu coupable. Law les récupère, la remercie, avant de déposer l'objet sur le lit.
Il regarde alors ses doigts. Longs et fins, ils sont couverts de sang séché. Ne sont-ce pas les mains d'un monstre ? Un tueur ? Une brute ? Que lui apporte la violence, sinon plus de violence ? Pourtant, c'est odeur âcre est agréable. Il sait qu'il y est accroc, autant que les pâles sangsues des nuits qui traînent dans les ruelles, et arrachent la gorge des errants pour se délecter de leur fluide. Il n'y peut rien. Il a commencé dans Nexus en donnant et prenant des bosses. Jamais il ne reniera sa nature de guerrier des pavés, qui aime autant défoncer des crânes que de se faire une esclave en levrette pour le petit déjeuner.

Pathétique, se dit-il. Mais je fais avec mes vices.

Après cet intense moment de contemplation et d'introspection, ses yeux retrouvent une certaine vitalité en la regardant, et tout son visage fait de même.



Enlevez cette chemise. Et... Si je ne vous dégoûte pas trop, vous permettez que je m'occupe un peu de vous ? Que je vous débarrasse de tout ça...


Il lui prenait la main pour la faire se redresser, et faisait glisser sur ses épaules, puis le long de ses bras, le bout de tissu qui lui appartenait autrefois. Et hop, il la soulève, avec bien plus de délicatesse que pour la fuite de la chambre. Il passe le voile qui les sépare de l'autre pièce, puis s'arrête soudain.


Je ne sais pas si je vous l'ai dit mais... Vous êtes magnifique. Hm, tenez-vous à moi.



C'est même pas de la drague, ça venait droit du cœur. Il détachait l'un de ses bras tandis qu'elle s'accrochait à lui pour jauger la température de l'eau. Pas trop mal. Et il l'allonge dans la baignoire, nue. Le niveau n'est pas encore au plus haut, mais il n'a pas envie d'attendre que la barbotteuse se remplisse à ras bord pour la débarasser de toutes ses souillures.
Il file vers un lavabo annexe, et se frotte les mains. Il n'hésites pas à y aller fort, parce qu'il sait que ça met beaucoup de temps, vu la masse, à se détacher complètement. Il use et abuse du savon, se sèche les mains avec une serviette, puis recommence le processus depuis le début. Quand il estimera ses mains assez pures pour avoir le droit de la toucher vraiment, après un examen approfondi à la lumière d'une bougie, il les replonge un bref instant sous l'eau chaud, puis vient s'agenouiller derrière elle, toujours hors de la baignoire.

Ses doigts se posent sur ses épaules. Il la masse doucement, sans forcer sur de quelconques points de pression. Ses yeux se portent alors sur des bouteilles alentours. L'une d'elle, en particulier, attire son attention. Il la prend, et la regarde. Il pousse un court « Ooh. ». Neve ne le verra pas, mais le sourire qu'il porte signifie clairement « Ha oui, ça m'rappelle quelque chose !» Il s'en enduit sur les mains, frotte, puis l'applique sur son cou et sa nuque. Ça sent la fraise. Pourquoi la fraise ? L'atmosphère a donc nécessairement besoin d'être féminine ? Et bien oui. Voilà. Et la fraise, ça plaît, en général.



Et vous ? Enfin... Et toi ? Ton nom ?


Elle commence de nouveau à avoir une emprise sur lui, au fur et à mesure qu'il tente de la détendre. Il voit sa peau briller, de si près, qu'il a envie de l'embrasser. De la mordre. Ses pensées perverses resurgissent. « Qu'elle est belle, même de dos, me dis-je » (y a une référence là-dedans, à toi de la trouver :D).
Son massage ralentit. Et il n'y tient plus : Ses lèvres plongent en avant, il écarte un peu ses cheveux, et l'embrasse juste sur l'oreille. Il dépose ici et là quelques baisers doux, descendant un peu. Ses yeux n'hésitent pas à s'envoler plus loin, plus bas surtout. Il a une vue plongeant sur sa poitrine, ainsi que le reste de son corps. D'ailleurs, ses paumes onctueuses n'hésitent pas à s'échapper elles aussi, et descendent lentement sur son buste, gagnant clairement du terrain sur ses seins. Les majeurs annulaires en atteignent la cime, et chacun passe volontairement d'un côté et de l'autre des aréoles, sans la toucher toutefois. Les phalanges se resserrent lentement et emprisonnent ses mamelons, étau effleurant et délicat, alors que le creux de ses mains compresse les globes, les remontant, l'emprise est paisible et quasi imperceptible tant il tempère son empressement.



Hm... Désolé... Je m'emporte.


Chaque attribut, mains et lèvres, se retirent sans brusquerie aucune, caressante même dans la fuite. Il se redresse, plonge ses mains dans l'eau qui coule pour se débarrasser de l'oléagineuse substance sur ses mains. Puis il se... euh... déshabille ? Oui, complètement. Bottes aux hauts bords en col laissées sur le côté, et le pantalon suit, alors même qu'il se tient de trois quarts de dos à elle.

Une main sur le rebord, et il saute dedans à pieds joints, comme si il sautait une barrière. A l'arrivée, pas d'éclaboussure, nullement. L'eau remue un peu, et c'est tout. C'est ça de sauter partout, on apprend à maîtriser ses atterrissages. Il s'accroupit dans l'eau, se met à côté d'elle.



Votre bras, ma Dame.


Il les prend, fait couler dessus l'eau en la récupérant dans ses paumes en coupelles, puis se saisit d'un savon liquide qu'il étale sur sa peau, avant de la frotter sans forcer, insistant toutefois sur les quelques traces de sang.


Ca va, votre cou ? Enfin, ton. Ton. Il faut que je m'y fasse. Non pas que je sois gêné avec le tutoiement, mais habituellement, je ne me permets pas ce genre de familiarité avec les déesses.


Et allez, il recommence. Il pourrait l'abreuver de compliments pendant des jours. Finissant un bras, il passe à l'autre. Law fait preuve d'une attention infinie pour elle, après la brutalité qu'elle vient de subir, c'était le moins qu'il puisse faire, sans doute.
« Modifié: lundi 23 avril 2012, 14:36:33 par Law »

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Neveë

Créature

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 11 lundi 23 avril 2012, 19:51:15

Anthony Lee, Klaus, Tyler Raine, Law.

Il se dit criminel des Bas-fonds de Nexus, roi de la pègre. Un mec louche, quoi. Nevea devrait être effrayée, mais comme toutes les femmes, elle se sent également très attirée par les mauvais garçons… Et puis, entre nous, il constitue une relation plus qu’utile à garder dans son carnet d’adresse…

Law. Law. Une voyelle, une signification : la loi.

« Le justicier des bas-fonds… » Chuchote-t-elle, ironique.

Au fond, elle est flattée qu’il lui ait révélé son vrai nom. Il l’a bien dit « Mon... vrai, vrai nom, c'est Law. Mais personne ne le sait. ». Nevea se rend compte qu’elle adore qu’on lui fasse des confidences. Allongée ainsi, sur le ventre, auprès du « criminel », elle se sent bien, en sécurité. Sa respiration s’est faite tranquille, et elle ferme les yeux. Pour un peu elle s’endormirait.
Mais bientôt, il revient vers elle et lui propose de s’occuper d’elle. Elle ouvre les yeux, agréablement surprise. Il y a dans sa voix une humilité presque maladroite, comme si il ne se trouvait pas assez bien pour la toucher. La jeune succube regarde la main qu’il lui tend, rouge de sang. Elle la prend. Sa pâle menotte détonne dans la grande main ensanglantée de Law. Il la débarrasse de la chemise, et elle se laisse faire, paisible. Il la soulève dans ses bras, et pendant une fraction de seconde elle se retrouve quelques minutes en arrière, lors de leur chute.

- Je ne sais pas si je vous l'ai dit mais... Vous êtes magnifique. Hm, tenez-vous à moi.

De nouveau, la blonde rougit. Elle n’a pas l’habitude qu’on lui fasse ce genre de compliment, dénué de toute allusion obscène. C’est dans la nature d’une succube que d’avoir un physique agréable. Peut-on se laisser complimenter sans ressentir de culpabilité juste parce qu’on a tiré le bon ticket à la loterie génétique ? Elle tergiverse, mais au fond, cela lui fait plus que plaisir. De nouveau, elle ne sait quoi répondre. Décidément, cet homme a le don pour la faire taire ! Elle qui est si bavarde habituellement…

Elle entoure ses épaules de ses bras, et se laisse immerger dans la grande baignoire lorsqu’il l’y dépose, laissant ses doigts caresser la nuque de son compagnon d’infortune au passage. L’eau n’est pas assez haute pour la couvrir complètement. Elle regarde ses genoux et ses seins qui en émergent, comme les îles d’un monde miniature. L’absence de Law à ses côtés se fait sentir, elle le cherche des yeux. Il est à quelques pas de là, à frotter ses mains de façon obsessionnelle. Est-ce pour elle qu’il fait tant d’effort ? Elle se sent un peu coupable. Elle n’a pas l’habitude qu’on la traite si bien. En même temps, elle n’a jamais cherché, par son comportement,  à ce qu’on lui accorde un tant soit peu de considération et de respect. Sa rencontre avec Law est à la fois dépaysante et rafraîchissante.

Voilà ce dernier qui revient vers elle, masse ses épaules, doucement. Nevea ne peut s’empêcher de soupirer d’aise. Un parfum de fraise vient se mêler à l’odeur chaude de leur deux corps. Fraise… Un parfum innocent, mais si entêtant… La voix de Law rompt le silence jusqu’alors seulement ponctué par les clapotis de l’eau.

« On m’appelle Nevea… Et juste Nevea. Je n’ai pas d’autres noms, moi… » Le taquine-t-elle gentiment.

Ses longs cheveux blonds glissent dans son dos et elle sent les lèvres de Law tout contre son oreille. Elle ferme les yeux, et le bras mouillé de notre sirène se love autour de sa tête, afin de caresser ses cheveux collés de sang par endroit. Les mains masculines coulent le long de son buste jusqu’à atteindre ses seins. Il les caresse et les pressent avec une délicatesse qui lui fait tourner la tête. Ses gestes sont lents mais précis, animés par un désir qui, avouons le, commence à exciter profondément la demi-succube. Elle retient sa respiration, refusant de perturber ce moment si parfait par un halètement ou un soupir un peu trop bruyant.

Mais les doigts si habiles s’échappent, la laissant frustrée et déçue. Elle se retourne, les mains appuyées sur le rebord de la baignoire. Lui ? Il enlève ses bottes, son pantalon. Nevea note qu’il ne porte pas de sous-vêtements, et ça lui plait. Il lui tourne le dos, et la lumière des bougies sublime son corps tout en muscles. Son regard le parcourt de haut en bas, s’arrêtant sur chaque blessure, chaque cicatrice, faisant une pause plus longue au niveau de ses fesses. Elle se dandine dans la baignoire : elle a hâte qu’il la rejoigne.

Law saute lestement dans la l’eau et s’assoit à côté d’elle. Il lui demande son bras, Nevea se prend au jeu. Il nettoie les quelques traces de sang qui s’y trouvent, mais elles ne sont rien à côté de ses propres estafilades. Alors qu’il se concentre sur sa tâche minutieuse, elle le regarde, attendrie.

- Ça va, votre cou ? Enfin, ton. Ton. Il faut que je m'y fasse. Non pas que je sois gêné avec le tutoiement, mais habituellement, je ne me permets pas ce genre de familiarité avec les déesses.

Un compliment, encore. Pourtant, elle n’a pas pensé à disperser une nouvelle dose de phéromones, depuis l’épisode à l’Auberge du Coucher de Lune.
 
« Je suis loin d’être une déesse. Plutôt le résultat de leur ennui… » Dit-elle, énigmatique. « Mon cou va très bien. La coupure est superficielle. »

Pour lui en faire la démonstration, elle se saisit de la main qui est en train de nettoyer son bras et la pose contre sa gorge, sur la blessure. Il peut sentir son pouls qui bat. Qui bat très vite.

« Tu vois ? On ne verra plus rien d’ici un jour ou deux. C’est grâce à toi. Merci de t’être battue…pour moi. »

Il se serait battu quand même, de toute façon. Mais il aurait pu la laisser aux mains de ces rustres, peut être même s’en servir comme monnaie d’échange. Elle lui sourit, et se redresse sur les genoux. La main de Law toujours plaquée sous la sienne, elle la descend plus bas sur son buste, jusqu’à l’abandonner sur l’un de ses seins. Elle a tellement envie qu’il reprenne la partie là où il l’avait laissée… Ses doigts opposés s’approchent timidement du visage tuméfié de Law. Sa joue est salement amochée, ainsi que l’une de ses tempes. Elle les effleure une à une, va chercher un peu d’eau, et les nettoie avec le plus de délicatesse possible. Ses grands yeux bleus prennent une expression douloureuse.

« Ils n’y sont pas allés de main morte… »

Prenant la tête du blessé entre ses mains, elle embrasse sa tempe, sa joue, puis ses lèvres. La passion s’accroit d’un seul coup, et c’est fiévreusement qu’elle mêle leurs deux langues. Après ce long baiser, elle s’approche encore plus, se retrouvant assise sur ses genoux, les mains posées sur ses puissants pectoraux, les yeux dans les yeux.
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Law

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Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 12 mardi 24 avril 2012, 01:09:14

Nous sommes tous le résultat d'un jeu des Dieux. Mais...


Pas le temps de finir l'interrogation qui l'a soudain pris à la gorge. Elle saisit son extrémité caressante. Il en est terrifié d'appréhension. Elle établit le contact avec son cou. Malgré la situation calme, les battements de son sang sont assez impressionnant par leur rapidité. Serait-elle en proie à quelque sentiment qui troublerait assez son métabolisme pour dérégler ainsi le rythme que nous impose la nature ? Ou bien... Il en revient à sa première théorie. Elle n'est pas humaine. Sans doute au-dessus. Surnaturelle, elle l'est, sans aucun doute. Mais au sens métaphorique, ou réel ?...


J'ai pensé fuir à un moment. Je ne pensais pas qu'il se vengerait sur toi de toute façon. Mais quand j'ai vu qu'il allait le faire pour de bon... Je n'ai pas hésité. Il fallait que je te sauve. Ta vie a été risquée par ma faute. Je refuse qu'on te touche. Je l'aurais tué en d'autres circonstances. Mais vu ce qu'il t'a fait, la mort serait trop douce. Je lui ai transpercé l'épaule pour lui apprendre ce qu'il en coûte de s'attaquer à une créature magnifique mais vulnérable.


Et la main descend. Jusqu'à sa poitrine. La paume échoue sur le mamelon dressé et l'écrase, rien qu'un peu. La pression est douce et agréable, aussi bien pour elle (il l'espère) que pour lui. Sentir ce bouton de tendresse contre l'instrument qui lui sert à dresser des chefs-d’œuvre, aussi bien de vie que de mort, est une récompense qui vaut largement la soirée plus qu'éprouvante qu'il vient de subir. Il a les yeux rivés dessus, mais le masque... « Cachez donc ce sein que je ne saurais voir ! ...Même si je regarde éhontément l'autre qui est complètement découvert ! » Foutue logique.
Sa main se crispe, levant l'emprise sur la sensible excroissance. Elle pourrait croire qu'il se retire. Il n'en est rien. Ses ongles courts mais présents griffe la peau sans véritablement creuser un sillon irritant. Chaque doigt se dirige vers le bourgeon sombre, l'encerclant, avant de la reclure de nouveau  entre l'index, le majeur et le pouce. Ils le saisissent, sans forcer, loin de là. Puis se détachent. Le premier de ces trois frères trace alors le contour de la base. Alors même qu'il s'apprêtait à plus, elle porte sa pleine attention sur les galons qu'il vient d'obtenir. Oui, des galons. Chaque cicatrice est une feuille de l'auréole de laurier, une médaille qu'il est fier d'exhiber. Chacune d'elles montre une victoire, souvent incontestable.



Je... vais bien.


C'est dit comme pour la rassurer, même si il a pris le temps d'une courte vérification avant de se prononcer ainsi sur le diagnostic. Oui, il n'a pas de blessure qui le terrasse, pas de membre démis, d'os brisé, aucune séquelle psychologique.
Il sourit bêtement quand elle le nettoiera... Et pouf. La pelle. La galoche. Il ne s'y attendait pas, aussi, ses yeux se seront agrandis de stupéfaction, avant de se fermer, contraints par la passion qui demande d'être ressentie de toute son aura, et désire ne pas s'embarrasser de la vue, qui rend floues les émotions.

Sceau brisé. Petite mort. Il a senti son cœur s'arrêter un instant. Lui qui pulsait comme les sabots d'un étalon de guerre, il s'est serré dans sa poitrine, tendant son propriétaire – Law, qui laisse échapper un son quasi imperceptible, un gémissement bas de déception, de frustration.

Il sait que la regarder comme il le fait est un vice. Pas de luxure, non... un vice moral, ou quelque chose comme ça.

 Mais en même temps, quel délice... Pouvoir contempler cette sirène, la cascade coulant à ses côtés, n'est-ce pas tout ce qu'il désire, au fond ? La béatitude muette devant le plus pur spectacle qu'offre la beauté ? L'argent... Le pouvoir... Tout cela cache un but plus noble... Est-ce que ça lui manquera ? Probablement, oui. Mais vivre avec Nevea lui suffirait... même si il est conscient que c'est impossible. Il sent avec une certaine pertinence qu'elle est comme lui, un oiseau qui file. Elle ne s'embête pas de l'immobilité, elle bouge. Law aussi est tout le temps en mouvement. A droite, à gauche. Le métier de boss du crime, pour lui, ce n'est pas rester le cul enfoncé dans son siège. C'est agir partout de son propre bras, pour garder la poigne sur le monde.

Elle vit ainsi. Sa façon d'agir ne trompe pas. Et pourtant... Quelle ardeur qui les entoure ! Aussi brûlante que le cœur d'un volcan, aussi instable mais pourtant sûre et fixée sur des fondations invisibles, qui prennent en ce moment forme dans la réalité. Leurs baisers. Leurs attouchements, sensuels mais assez chastes.

Il se rend compte du spectacle qu'il offre. D'un homme faible, en vérité. Dépassé. Soumis au temps et aux actions qui se déroulent. Est-ce lui ? Non. Ce n'est pas parce qu'il est plongé jusqu'au cou dans une drogue émotionnelle qu'il doit se contenter d'acter en léthargique.

Reprise en main des choses. Law contrôle. Law fait plier l'univers et ses règles. Il les fixe. Démiurge de sa propre existence.

Un bras barrant ses reins, l'autre faisant scission entre les deux omoplates. Il fait basculer Nevea en arrière, et la retient dans la position qu'il voudra. Elle décrit une courbe avec son corps, cambrée comme il l'adore. Ses seins sont ainsi magnifiés – en ont-ils besoin ? – et il en approche ses lèvres. Il croit comprendre qu'elle aime qu'on porte attention à ses monts magnifiques. Aussi, les deux jumelles de chairs tendres se referment sur le mamelon qui n'a pas eu le droit à l'attention supplémentaire qu'il méritait. Le cloisonnement est pourtant assez peu ferme. Il glisse. Law réitère, rouvre un peu la bouche, et la fait courir de part et d'autre de la douce culminance, et l'étreinte se fait. Encore une fois. Puis une autre. La langue vient prendre le relais. Elle est humide de sa salive (qui lui manque pourtant depuis la rencontre), et il la taquine avec. Il en fait le tour, le fait plier en tout sens. Il s'amuse ainsi.

Déportation sur le côté. L'opération recommence sur le globe jumeau. Un peu plus sûr de lui, sans être moins témoin de sa ferveur dévote qu'il porte au corps de la nymphe.

La main qui était sur sa nuque se mêle à ses cheveux. Il lui tient ainsi la tête, et se redresse. Son regard est perçant.



Dis-moi ce que tu es, Nevea. Mon existence n'a plus besoin de rien d'autre que de te connaître. Je ferais et serais ce que tu veux.


Soumis ? Non. Envieux, désireux jusqu'à son âme de la combler.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Neveë

Créature

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 13 mardi 24 avril 2012, 21:18:20

« Je refuse qu’on te touche. »

Ces mots sonnent si agréablement à l’oreille de la succube. Une intonation sur « refuse » et, « touche » qui siffle comme un soupir, un murmure. Le tout dit avec une mine sérieuse, les sourcils froncés. Nevea défaille, c’est la première fois qu'on lui dit cela.

« Je refuse qu’on te touche. »

On y entendrait presque de la jalousie, une réaffirmation de sa propriété sur elle. C’est ainsi qu’elle l’interprète, elle ne voit que ça. Pourquoi refuserait-il qu’on lui fasse du mal ? Par bonté d’âme ? Parce que c’est un mec bien ? Peut être.

Ils ne se connaissent depuis quelques heures seulement, et déjà, il en a fait pour elle plus que n’importe qui d'autre au cours de sa vie. Cela la trouble. Elle ne se sent pas digne d’une telle attention. Il ne sait rien d’elle. Et s’il apprenait sa vraie nature surnaturelle ? Serait-il en colère, se sentirait-il trompé et abusé s’il savait qu’il est tombé sous son charme à cause d’une simple réaction chimique ? La verrait-il telle qu’elle est vraiment, une ensorceleuse impure et non pas la l’énigmatique et charmante inconnue de l’auberge ?

Ces tortures mentales sont furtives, rapidement tues par les enivrantes vagues de frisson provoquées par Law. Qu’on s’occupe d’elle et s’attarde sur son propre plaisir est également tout nouveau pour Nevea. Les soins que prodigue Law à ses seins sont merveilleux. Ses doigts tantôt caressants, griffant, pinçant, déclenchent des salves de pur bien-être…car ce n’est pas la fraîcheur de l’air hors de la baignoire qui raffermit ses boutons de rose.

[…]

Soudain, Nevea se sent basculer. Comme si la tête ne lui tournait pas assez déjà, la voilà cambrée en arrière, les bras puissants de Law soutenant son corps agité de tremblements de désir. Elle ne sait plus trop si ses yeux sont ouverts ou fermés, tant ses perceptions sont brouillées. L’odeur de fraise, les voiles suspendus, la pression de la main de Law au creux de son dos, sa langue sur ses aréoles.

Son corps entier se tend, ses mains se crispent. Nevea se pend au cou du Roi des Bas-Fonds, comme une noyée à son sauveur. Sa menotte descend le long de son dos, et elle sent les muscles rouler sous ses doigts graciles. Elle poursuit son chemin, passe entre les omoplates, le long de la colonne, puis…

- Dis-moi ce que tu es, Nevea. Mon existence n'a plus besoin de rien d'autre que de te connaître. Je ferais et serais ce que tu veux.

Nevea se fige. Elle relève la tête, son visage est à quelques centimètres de celui de Law. Tout était parfait, mais voilà l’Angoisse qui se jette à sa gorge, la taquine de ses dents. Je suis… Je suis…

Je suis une rencontre fortuite. Je suis la princesse à sauver des griffes de malfrats. Je suis ta compagne d’infortune. Je suis ton amante…pour la nuit.

Je suis l’engeance d’un homme et d’une démone de la luxure.

Mais ça, il est hors de question de le dire.

« Je suis l’engeance d’un homme et d’une démone de la luxure. »

Les mots sont sortis tous seuls, elle n’a pas pu les retenir. Elle détourne les yeux une fraction de secondes, en proie à la panique, avant de les poser de nouveau sur Law. Elle n’a jamais eu honte de ses origines, elle les a même revendiquées. Mais là, devant cet homme, elle a peur de décevoir. Il ne s’agit pas d’un partenaire débauché au détour d’une ruelle. Il ne s’agit pas d’un simple amant qu'on oublie au petit matin. Il lui semble qu’il pourrait être un peu plus que ça.

« Et de toi… Je ne désire… que...»

Ta présence. Ta chaleur. Toi, juste pour moi, pendant ces quelques instants qui nous sont accordés. C'est tout. Mais elle ne peut pas dire ça, elle ne veut pas s'entendre dire ça. De toutes façons, tout sera fini au lever du jour.
Avatar : Wang Su Lee

Law

E.S.P.er

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 14 mardi 24 avril 2012, 22:47:28

Succube. Démone de la luxure. Qu'elle appelle ça comme elle le souhaite. Lui-même n'avait pas de terme précis pour désigner ce qu'il lui semblait qu'elle était... et l'aveu confirme ce qu'il avait en tête.
Elle semble tellement peinée, engouffrée dans une stupeur, une panique muette et indescriptible. Law fronce les sourcils d'abord, non pas à cause de sa révélation, mais bien parce qu'il ne comprend pas pourquoi une telle réaction de sa part, à devoir dire la vérité sur son espèce.

L'idée suit sa route dans les corridors de sa pensée. Ca chemine, ça se charge d'hypothèses, jusqu'à en dégager une qui serait à la fois évidente, et pourtant bien trop surréaliste... Si la théorie se confirme, elle serait bien flatteuse pour le polyglotte.
Déjà, dégageons un peu l'idée de « démone de la luxure » dont elle semble avoir hérité des caractères génétiques. Tablons sur des éventualités inhérentes à toute créature magique ayant un attribut précis, en l'occurrence, le sexe :
-Elle est incroyablement sexy.
-Elle peut susciter le désir chez n'importe qui, même le plus réticent et chaste des moines.
-Elle magnifie l'acte comme personne, le rendant au-delà de toute espérance pour un homme, voire même une femme.
-Elle a un appétit des plus insatiables.
-Elle ne vit que pour ça, et ne peut donc pas s'attacher.

Reprenons depuis le début de l'histoire. Une récapitulation nécessaire.

Law entre dans sa chambre, s'écroule. Il est physiquement faible, et sa réflexion est pâtit, ne serait-ce qu'un peu. C'est là qu'elle entre en scène. Magnifique. Époustouflante. Il se remémore cet instant magique où il l'a aperçue, et où le choc vu aussi violent que si un piano avait chuté d'une tour de guet pour atterrir sur son crâne. Il était dans une situation exécrable, car poursuivi par des brutes, sans armes, sans allié. Le fait de s'être réfugié dans une salle était un mécanisme de survie, d'ailleurs, puisque si combat il devait y avoir, la proximité d'une pièce telle que celle-ci augmentait les chances du plus petit nombre. Et à ce moment-là, il était hors de question de stagner ou de batifoler. Il fallait fuir à tout prix ! Mais, bref. Concentrons-nous sur le ressenti. C'était beau. C'était bien. Il n'avait probablement jamais vécu quelque chose d'aussi fort à la simple épreuve de sa vue. Il a eu des combats exaltants, des orgasmes foudroyants, il est déjà tombé sur le cadavre d'un ami cher, et l'a pleuré, anéanti et furieux. Dans les premières heures de ses grandes affaires, il sentait l'électricité envahir son cœur quand une décision importante était prise par un partenaire crucial. Une acceptation, qui signifiait une rentrée d'argent considérable. Ou un refus, et le déshonneur qui va avec.
Bref, il sait sentir les choses, il est un charnel, et chaque fibre de son corps s'agite quand il est en proie aux émotions, et témoigne de la parfaite symbiose entre son corps et son esprit.
Mais... non. Cette fois-ci, c'était magistral. Grandiose. Une expérience divine. L'apothéose de l'attirance, faite réelle par cette femme, dont il ne trouverait pas assez de qualificatif pour pouvoir signifier l'admiration qu'il lui porte.
Oui, à ce moment-là, c'était purement chimique.

Deuxième temps fort. La vue de l'objet de mort à l'endroit le plus vulnérable du corps pour un être, disons, « normal ». La jonction entre le buste et le centre pensant. La gorge où fourmille un réseau considérables de veines, qui garantissent la survie de son propriétaire. Là, c'était aussi limpide que l'eau des nymphes. C'était un serrement au plexus, une « boule au ventre ». C'était tout ce qu'il y a de plus réel. Il n'y avait rien de sexuel dans tout ça. Son esprit est irradié de la clarté la plus pure à ce moment, car il faut que son esprit soit transparent comme le cristal et affûté comme un rasoir pour triompher d'un combat ardu. Et à ce moment-là, la réflexion n'a pas eu court. Il a attaqué.
Puis, une fuite. C'est excitant, une fuite, tout de même. L'arrivée dans le bordel.
Il l'a vue, de nouveau atteinte au cœur, et il s'en est senti coupable. Là encore, rien n'était simulé, ni de la part de Nevea ni de celle de Law. Pas de numéro de charme. Pas de parfum. Pas de cheveux qui s'envolent. Des mots, des regards.
Et ce bain, dans lequel ils sont encore. Là, il n'a plus aucun doute.


Entre ses sourcils qui s'abaissent d'incompréhension et le sourire qui naît à la fin de cette réflexion, il s'est passé trois secondes, pendant lesquelles Nevea avait de quoi s'inquiéter. Mais non, le voilà, radieux, son visage est doux et veut se faire rassurant.

Tendant le bras sur le côté, il arrête l'eau qui coule. Silence de mort – ou de vie. Le paisible absolu. Leurs âmes se transpercent mutuellement, à travers de leurs iris.



Tu me corrigeras si je me trompe. Alors... Tu m'as charmé. Tu as utilisé de tes pouvoirs, si, comme je le pense, tu en as, pour espérer faire quelques agréables corps à corps avec moi. Et tout allait bien jusqu'à ce qu'ils arrivent. A ce moment-là, il n'y avait plus de charme possible, c'est ça ? Dans la précipitation... Mais je t'ai quand même secouru. Je t'ai emmené. Tu m'as suivi de ton plein gré, alors que tu aurais eu l'intérêt le plus élémentaire du monde à rester où tu étais... et d'ailleurs, si tu cherchais juste à te faire secouer par des hommes en rut, l'occasion aurait été idéale de ne pas bouger et de faire mignonette avec la soldatesque. Mais tu es venu. Tu m'as suivi. Et là, maintenant que nous sommes de nouveau tout les deux, tu n'exerces aucune emprise sur moi. Je le sais parce que c'est différent de tout à l'heure. Et maintenant j'ai l'impression que... que tu as peur ? Peur que je te rejette à cause de ça ? Que je me rende compte que tout n'était que supercherie et que je décide de m'en aller ?


Il marque une pause, laissant échapper un souffle saccadé de ses narines, signe d'un rire qu'il veut contenu et discret.
Sa main caresse ses cheveux un bref instant, puis il tend la main pour attraper l'une des nombreuses serviettes qui pendent à leurs côtés. Il la fait passer derrière Nevea, la gardant haute pour ne pas qu'elle trempe dans l'eau. Il la plie, en deux, en quatre, en huit. Le bout de tissu a maintenant la dimension d'une petit oreiller, ou d'un gros coussin.
Il devra s'appuyer un peu contre sa Succube adorée pour arriver à poser la serviette sur le rebord de la baignoire, juste derrière elle, une moitié pendant dedans, l'autre dehors. Son attention en revient pleinement à elle.



Tu vois ? J'agis tout à fait normalement. Tu ne sembles exercer aucune emprise sur moi en cet instant, ou alors elle est sacrément sournoise, parce que je ne m'en rends vraiment pas compte. Mais non, tu as l'air sincère dans ta façon d'agir. Et je n'ai pas envie de douter de toi, là, maintenant. Ecoute-moi attentivement, je ne le répéterais pas.



L'un de ses bras replonge dans l'eau pour saisir Nevea par les reins, et la faire s'avancer brusuement contre lui. Leurs bas-ventre sont maintenant en contact. Enfin... Non. Il y a un intermédiaire qui fait contact. Une... hm... étrange turgescence dont la dimension incongrue et la solidité manifeste dont la situation est probablement responsable.
Une invitation ? Peut-être. Pas forcément, mais ça y ressemble. En tout cas, c'est tout sauf le rejet qu'elle appréhendait.
Ses fesses sont agitées de légères variations de niveau. La cime de son sceptre se glisse en haut, puis en bas, et inversement infini, entre leurs bassin.
Sa main monte, écarte ses cheveux de ses tempes. Il lui prend un baiser court et rapide. Ses lèvres sont un pur délice, mais ses mots demandent à sortir. Il ne peut s'éterniser sur ce volcan de plaisir, il a sa vérité à lancer.



Tu es belle. Tu es probablement l'une des choses les plus merveilleuses qu'un homme puisse contempler. La nature de ta race n'est pas étrangère à la perfection de ton physique, n'est-ce pas ?... Mais peu m'importe. Tu as usé dans le passé ce que la nature t'a donné pour charmer tes proies. Nous le faisons tous. Tu as apparemment la chance de pouvoir subjuguer un homme au point de le rendre fou. Moi, je dois utiliser mon regard, mes sourires et mon verbe. Je dois avoir une attitude, des gestes et des postures qui feront naître le désir chez celle que je veux dans mon lit. Au fond, rien ne distingue ta méthode de la mienne, sinon la rapidité. Et le fait que la tienne marche apparemment à chaque coup...


Il espère ne pas avoir dit de bêtise, ce qui discréditerait un peu son beau discours. La main se porte sur sa nuque, et il se penche pour la faire se baisser, avec lenteur, comme transportant un cadeau inestimable et fragile que lui aurait fait le ciel. L'arrière de la tête blonde de Nevea peut se reposer sur la serviette. Ha, c'est donc à cela qu'elle servait. A garantir le confort de sa Belle.


Jouons l'instant présent. Ne pensons pas à l'avenir. Je sais ce qui m'attend et ce qui t'attend donc. Mais rien n'est joué et, de toute façon, ça n'a aucune sorte d'importance. N'est-ce pas ?


Maintenant que le buste de Nevea est penché vers l'arrière, le chemin semble... disons... tout tracé. Offert. Dans l'eau, l'animal est toujours dressé, et il ne suffirait qu'un peu de volonté de la part de l'un ou de l'autre pour qu'il ne soit dirigé vers son chemin et décide de s'engouffrer dans les abysses infernales, les profondeurs d'une ravissante succube pourtant plus habituée au feu qu'à l'eau.



Si tu veux de moi, alors prend-moi. Je te prendrais en retour. Utilise-moi et je t'utiliserais. Contente-moi. Violente-moi. Terrasse-moi. Je saurais tout te donner, ou te rendre. Je le ferais au centuple. Et ce sera à ton tour de recommencer. Jusqu'à ce qu'on en meurt. Mais si tu veux que tout s'arrête comme ça, maintenant. Qu'on se quitte sans qu'il n'y ait rien eu. Qu'on ne devienne pour l'autre qu'un souvenir. Qu'on n'en souffre pas. Qu'on se dise que, si ça se trouve, ça n'aurait pas été aussi bon que cela. Qu'on finisse par oublier, moi dans les bras d'une autre et toi dans les bras d'un autre. Que tout s'évapore. Si tu veux ça, dis-le moi, et je respecterais ta volonté.


Tenant toujours ses reins, le dos de Law ploie, et sa bouche vient à la rencontre de ses seins dressés et arrogants, qu'il embrasse en tout lieu, sans forcément s'étendre sur les mamelons, mais puis sur toute l'étendue de cette magnifique poitrine, plantureux appel au désir.
Ses attentions buccales finissent même, à force, par être ponctuées par des petits gémissements, manifestement souffrant d'un appétit irascible, et ce repas qu'il s'offre est comme l'ambroisie des Dieux, destiné à rassasier son envie.
D'ailleurs, le fait que son corps ait changé d'angle modifie aussi la portée de sa virilité... à qui il ne manque qu'un léger ajustage pour être dans la droite ligne de ce qui est, en réalité, son but final.



Je ne fais pas ça pour influencer ta décision, sache-le... C'est juste que j'en ai tellement besoin...


Et il sourit un bref instant, retournant à son ouvrage.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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