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Bad Romance. [Pévé Névé.]

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Neveë

Créature

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 15 jeudi 26 avril 2012, 21:34:52

C’est idiot, toutes ces questions qu’elle se pose. C’est idiot, cette espèce de complexe -qu’elle pensait avoir enfouit sous une couche de fierté il y a bien longtemps de cela- qui resurgit maintenant, sous le regard de cet homme. Cet homme
Il sourit. Elle se sent bête, à présent. Cette joute entre sa moitié succube et sa moitié humaine n’a pas lieu d’être. Cela tourne à l’obsession. Elle doit passer à autre chose, accepter de vivre le moment présent. Ce moment. En si délicieuse compagnie...

Law lui remonte le moral comme personne. Il est posé, pragmatique et logique ; autrement dit, son exact contraire. En quelques mots, il lui démontre que son raisonnement ne tient pas debout, que si c’est son don qui l’a attiré en premier lieu, il est resté pour elle. Il ne l’a pas sauvée sous l’impulsion zombifiante de ses phéromones magiques, il l’a sauvée car la savoir blessée lui était insupportable. Et là, il est devant elle, à la regarder comme personne ne l’a jamais fait, les yeux dans les yeux.

-   Ecoute-moi attentivement, je ne le répéterais pas.

Il a l’air si sérieux.

La main de l’ESPer se glisse dans son dos pour l’amener contre lui, une nouvelle fois. Elle le regarde toujours, grave, se demandant quelle terrible révélation il va lui annoncer.
Une légère pression sur son bas-ventre lui rappelle qu’elle est nue. Dans une baignoire. Avec un homme bien monté -d’après ce qu’elle entraperçoit sous la surface agitée de l’eau. Et qu’elle a très envie de lui
Il l’embrasse, et il lui semble que chaque nouveau baiser est plus merveilleux encore que le précédent. Leurs lèvres se séparent, à regret, car le ton est aux confidences. Nevea doit presque se concentrer pour écouter le discours de son amant de baignoire, tant la sensation ferme contre pubis l’excite. Mais elle comprend et approuve chacune de ses paroles, acquiesçant avec ferveur. Il l’a si bien comprise…

Il la couche de nouveau contre l’émail frais, et cette fois-ci une serviette moelleuse accueille sa nuque. L’issue de ce premier round est proche, et elle en frétille d’impatience.

- Si tu veux de moi, alors prend-moi. Je te prendrais en retour. Utilise-moi et je t'utiliserais. Contente-moi. Violente-moi. Terrasse-moi. Je saurais tout te donner, ou te rendre. Je le ferais au centuple. Et ce sera à ton tour de recommencer. Jusqu'à ce qu'on en meurt. Mais si tu veux que tout s'arrête comme ça, maintenant. Qu'on se quitte sans qu'il n'y ait rien eu. Qu'on ne devienne pour l'autre qu'un souvenir. Qu'on n'en souffre pas. Qu'on se dise que, si ça se trouve, ça n'aurait pas été aussi bon que cela. Qu'on finisse par oublier, moi dans les bras d'une autre et toi dans les bras d'un autre. Que tout s'évapore. Si tu veux ça, dis-le moi, et je respecterais ta volonté. 

Nevea sent son cœur palpiter violemment. Comme si elle avait fait une chute libre de quelques secondes. Comme si les mots de Law avaient déclenché en elle une passion subite, tellement forte qu’il est impossible de la retenir. De plus, elle sent maintenant son membre dur et tendu appuyer contre ses grandes lèvres, se rapprochant inexorablement de son objectif... Inutile de préciser que la jeune femme est également plus que disposée à recevoir la queue du polyglotte, et que la preuve –humide- en serait évidente si elle ne se trouvait pas déjà sous l’eau chaude du bain…
 
« Je ne t’oublierais pas. Et tu ne m’oublieras pas non plus. » Lui dit-elle d’une voix qu’elle veut neutre mais qui tremble sous l’effet du feu qui dévore son entrecuisses.

Nevea empêchera son sauveur de l'oublier, elle s'en fait la promesse.

Elle applique sa main contre le torse de son partenaire pour l’obliger à se redresser. Les rôles s’inversent. A peine a-t-il relevé la tête -laissant la fine peau de ses seins encore humide de salive- que la succube se hisse sur ses genoux. Elle descend la main entre les jambes de Law afin de saisir son sceptre avec délicatesse mais fermeté. Sous l’excitation, ses mains en trembleraient presque ! Elle constate avec gourmandise que ses doigts ne peuvent en faire le tour.
D’un geste pressant, elle dirige sa verge vers son antre submergée, se soulève, bombant ses seins sous la cambrure. Puis, frissonnante de désir, la blonde créature s’empale lentement sur son sexe dressé. Ce dernier se fraye un passage en elle, aidé par la mouille de la succube.
Son corps, comme promis, s’adapte déjà aux besoins de son amant –et donc du sien- : son intimité est juste assez étroite pour leur permettre d’en tirer un maximum de plaisir. La sensation de l'eau autour d'eux ajoute une sorte d’apesanteur, de cocon qui encercle leur deux corps.
Le dos délicieusement cambré, les yeux fermés, un long soupir d’extase s’échappe de sa gorge offerte tandis qu’elle s’enfonce sur son membre jusqu’à la garde. Elle passe ses bras autour de la nuque de Law et se presse contre lui -afin de mieux ressentir les mouvements saccadés qu’elle s’efforce de faire avec son bassin et qui la secouent de frissons, mais aussi car si elle ne s’accroche pas à lui, elle craint défaillir de plaisir … Elle plonge ses yeux dans les siens et couvre ses lèvres de baisers fiévreux.

[HJ : Pardon pour la qualité, j'suis...euh... flagada ;__;]
Avatar : Wang Su Lee

Law

E.S.P.er

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 16 vendredi 27 avril 2012, 01:37:47

Ahah, mais quel charmeur, ce Law. Si séduisant, si beau parleur. Il les fait toutes tomber comme des mouches. Il arrive même à faire plier l'esprit d'une succube, et il lui prouve qu'il peut lui résister. Implacable dragueur. Des années d'expérience, que ce soit avec les femmes ou avec les partenaires commerciaux, c'est rien que de la manipulation pure et simple. Et lui, il est expert en ça. Faire croire qu'il ressent, ou, quand c'est préférable, faire croire qu'il ne ressent rien. Simuler. Masquer. Enrober. Être ce que la personne veut qu'il soit, même si ce n'est pas évident. C'est un travail d'arrache-pied. Mais au final, il y arrive, TOUJOURS.
Toujours, il décroche les contrats les plus avantageux. Toujours, il mène des irascibles à le servir. Toujours, il fait fondre une nana pour se vider l....



… Faux.

Pas toujours. Pas aujourd'hui. Aujourd'hui c'est un profond vacillement. Si, comme il l'a dit, ce n'était au début qu'un artifice spirituel, en cet instant c'est beaucoup plus. C'est la valse des sentiments personnifiés. Si sa personnalité publique, l'impitoyable, le sanguinaire, le cruel se voyait tel qu'il est maintenant, il se cracherait dessus.

Faiblard abject. On ne plie pas devant une femme, on la fait plier. Ton plaisir sert tes intérêts, et inversement. Pourquoi fais-tu tout ça ? L'amour ? Tu crois vraiment être amoureux ? Est-ce seulement un béguin ? Sérieusement, minable cloporte. Montre-lui qu'elle est là pour ton contentement. Elle n'est pas ton égale.

Mort déclarée de Tyler Raine. Law aura juste eu une pensée pour ce qu'il s'entête à afficher. Le fait est qu'il est un homme, et qu'elle est une femme. Il sent les émotions affluer en lui. Il en pleurerai... Si il ne devait pas se montrer fort, parce que bon sang, une déesse s'empale sur son vit. Et dans ce cas-là, on ne chiale pas comme une fillette. On exulte d'une joie rageuse !

« Je ne t’oublierais pas. Et tu ne m’oublieras pas non plus. »

Je n'y comptais pas, est-il tenté de dire. Mais il hésite. Il ne sait pas si elle ne l'oubliera pas. Au vu de sa nature... Elle serait en droit de ne pas se souvenir de ses amants, même si elle devait, au détour d'une auberge, croiser le plus fantastique de la terre. Il reste persuadé que le prochain la remplacera dans son esprit.
Mais elle... Non, jamais il ne pourra se résoudre à l'effacer de ses souvenirs. Il se connaît, parce que le véritable Lui a pris le dessus sur tout le reste. Dans ces moments-là, tellement peu de choses comptent dans sa vie. Sa notoriété, son succès, ses conquêtes quel que soit le domaine. Sa domination... Sa richesse... A quoi tout cela sert-il ? Il lui faut ce genre de choc mental, right in da face, pour qu'il puisse révéler la chose au fond tout à fait humaine, sensible et fragile qu'il planque, bien au fond de cette poudre aux yeux que sont Tyler, Anthony, Wodan et tout ses autres personnages.

L'utiliser ? Done. Elle le poussait, exercait son droit à choisir l'amazone, pour lui donner du plaisir. Il gardait bien évidemment la tête hors de l'eau, la contemplant avec admiration, subjugué par une telle nymphe qui se redressait, rayonnante de splendeur.
Le prendre ? Idem. Elle l'a saisit en main. Le contact est déjà divin. Le simple fait de sentir sa peau, d'une douceur inouï, s'emparer de sa verge a de quoi le rendre fou. Dire que ce n'est qu'une brindille, qui masque toute une forêt. Il en aurait le vertige.
Le contenter ? Ca y est. Le premier contact de la cime arrogante et fière sur les sentiers de la perdition lui fait se mordre la lèvre inférieure. Dans son bassin, puis dans le reste de son corps, il sent une brûlure surnaturelle qui l'envahit progressivement. Un feu qui le pique, le démange au sommet même de sa virilité, et qui va s'écraser tout au fond de son humanité.
Le terrasser... Et bien... C'est fait. La lente progression de sa tendre chair le long de sa queue a crispé son corps entier, lui donnant une courbe pas spécialement naturelle pour un homme, cambré, bouche entrouverte, yeux révulsés derrière ses paupières fermées. Ça ne dure que quelques très courtes secondes, mais ça lui semble une éternité de plaisir. Il troquerait des années de sa vie contre la promesse de pouvoir vivre ça sans limite le temps qu'il lui resterait. Elle est au bout, et lui à bout. Son expression traduit un plaisir sans égal dans l'univers.
Le violenter... C'est en cours. Elle l'enserre, aussi bien son fourreau que le reste de son corps, et son esprit vrille. Le contact de ses seins contre son torse, son regard, ses baisers, ses bras autour de lui, ses gémissements – et, bien sûr, son sexe, si férocement accueillant. Elle n'a aucune pitié. Il agonise déjà, et elle continue de lui asséner ses coups. Sadique jusqu'au... bout ?


Il sent son plaisir grimper. La baignoire, bien que grande, est un carcan pour l'homme libre qu'il estime être. Peu importe, ce ne sont que des prémices. Il se promet intérieurement que ça durera des heures, jusqu'à ce que ce soit elle qui demande grâce.

Les secondes passent, et la sirène se fait plus joueuse. Elle accélère le mouvement, faisant dangereusement tanguer le niveau de l'eau. Ce n'est pas pour déplaire au criminel de haut vol, qui se sent au paradis. Il aura baladé ses mains le long de son dos, puis de ses hanches, avant qu'elles n'atterrissent sur ses fesses. Law guide son postérieur sans donner la direction, et l'accompagne sans être passif. Il est ferme, propriétaire presque. Il la veut, et l'a. C'est tout ce qu'il demandait.

Le temps ne fut pas long avant que ses ongles ne s'enfoncent dans ses fesses, et se bloquent. « Stop », murmure-t-il. Il pousse un long soupir de soulagement. Il la regarde, et son sourire n'est nullement gêné, mais plutôt un peu coupable, enfantin.



Je suis trop bien en toi... Je vais finir par me laisser aller si je ne me contrôle pas...


Il lui soulève le bassin et fait de même, l'accompagnant. Les secousses provoquées sont délicieuses. Il plie ses jambes, s'accroupit, assit sur ses talons. Elle est toujours cavalière, mais leurs deux corps sont parfaitement verticaux. Egaux.


Comment pourrais-je oublier ça...


Un premier coup de bassin. Sec, fulgurant. Une véritable décharge électrique alors même qu'ils baignent dans l'eau. Il l'embrasse, recule lentement, et recommence la pénétration violente de sa lance à l'intérieur de sa chair. Le processus se réitérera plusieurs fois, plus rapides, plus réguliers, avant de rentrer dans une harmonie du rythme. La monture rue, et chaque secondes n'en est alors que plus agréable. Rechignera-t-elle à être chevauchée ? Oh que non. Elle en redemande. Il retient (certes, difficilement) son orgasme, car il se sait limité, comme tout homme. Mais il a promis. Des heures. Il doit savoir faire durer son plaisir pour lui en procurer un maximum.
Leurs corps sont maintenant mêlés comme jamais, pressés l'un contre l'autre, tandis qu'ils s'embrassent avec délectation. Tout en la pénétrant, il n'hésitera pas à se pencher pour lécher ses globes lourds et fantastiquement offerts. Il n'est pas spécialement un fan, habituellement, mais ceux-là, il les vénère. Comme tout le reste de sa propriétaire, sa poitrine est élevée au rang de déité.

A mesure que les minutes défilent, car le temps est fort peu relatif dans ces moments-là, il sent sa jouissance se faire plus pressante. Il refuse, il se nie lui-même en bloc. Il est hors de question que le premier de la longue série ne vienne maintenant.



Nevea...


Pas un mot de plus. L'intention dans cette parole n'était pas claire. Pour lui, c'était comme une invocation. Il s'assure qu'elle est bien là, bien réelle. Qu'elle est à lui et qu'il est à elle. Et ceci jusqu'à ce que l'aube se lève.

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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Neveë

Créature

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 17 jeudi 03 mai 2012, 18:26:01

C’est la première fois que Neve se retrouve au-dessus d’un homme pendant l’acte sexuelle. N’allez pas croire que les succubes n’excellent pas dans ce domaine, au contraire ! Elles maîtrisent à la perfection toute forme de luxure, et encouragent les jeunes à n’en négliger aucune. Mais Nevea, de nature méfiante envers la dépravation, avait toujours préféré se soumettre et laisser l’homme s’occuper de tout, craignant de blesser sa virilité.
Quelle grossière erreur ! A présent qu’elle chevauche Law avec de gracieux mouvements de bassin parfaitement exécutés, elle prend conscience que c’était tout aussi délicieux de mener la danse. Elle n’est plus une esclave de l’amour, elle est le chef d’orchestre de leur jouissance.

Elle doit s’avouer qu’elle prend carrément son pied, pour parler franchement. Des conseils et astuces, secrets de succubes se transmettant de mères en filles lui reviennent peu à peu. Ces arcanes du sexe, qu’elle a longtemps refusé d’écouter, guident à présent ses hanches, dosent l’intensité de ses mouvements... Elle halète, en proie à un plaisir trop brûlant pour lui permettre ne serait-ce que de penser. L’eau autour d’eux essaie de s’échapper de la baignoire. Elle s’enfuit par vagues et revient à la charge s’écraser contre leurs cuisses dans une explosion de gouttelettes. Nevea, si elle avait eu la capacité d’émettre quelques réflexions pour elle-même, se serait sûrement étonnée que l’eau ne s’évapore en un sifflement au contact de leurs peaux bouillonnantes.

Les mains de Law se posent sur elle. Elle ne saurait dire où elles sont vraiment. Après tout, Law est contre elle, sous elle, autour d’elle, en elle. Il est partout à la fois, ciblant le moindre de ses besoins comme s’il lisait dans ses pensées. Et que c’est bon, d’être son centre d’intérêt, que c’est bon ! Elle n’a pas besoin de le regarder pour sentir toute la passion qui le consume, tout comme il n’est pas nécessaire qu’elle le lui dise pour qu’il sache à quel point elle est sienne.
Comme les serres d’un faucon, les ongles de Law agrippent les fesses de la nymphe. Elle entend à peine le « stop » murmuré, tant son cœur bat contre ses oreilles. Elle s’immobilise progressivement, le sexe de l’E.S.P.er enfoncé loin dans son bas-ventre. Son corps est raide et cambré, la jouissance est à deux pas. Elle ne s’inquiète pas de cette infime pause : Law n’en pourra plus lorsqu’elle-même implorera grâce, c’est une certitude.

« Je suis trop bien...quand tu es en moi. » Lui répond-elle, comme un écho, la respiration saccadée.

Quelques unes de ses mèches blondes sont collées contre son front par la sueur. Elle sent son amant la soulever, l’accompagnant lui-même de son bassin. Elle se mord les lèvres. Nevea se retrouve face à face avec lui, yeux dans les yeux. Il prend appui sur ses talons, et la soutient complètement. Elle est en équilibre sur ses cuisses puissantes, et la brûlure de son sexe dans son fourreau de chair n’en est que plus intense. Instinctivement, ses jambes fébriles viennent entourer les fesses de Law tandis que ses bras agrippent sa nuque. Un premier coup de reins. Elle resserre l’étau de son étreinte, le poussant plus loin en elle, comme si elle voulait qu’il se fonde en elle, et y reste pour l’éternité. Il s’éloigne, recommence, encore et encore.

- Comment pourrais-je oublier ça...

Bonne question. Elle, elle ne le pourrait pas.

Sans s’en rendre compte, la succube a commencé à pousser de longs gémissements. Sa voix se brise, devient parfois aigüe, parfois rauque sur les dernières notes. Elle a bien du mal à rester droite. Elle sait que Law est là pour la soutenir si jamais elle défaillait, mais elle essaie de maintenir sa position tout de même. Les mouvements se font de plus en plus violents, ce qui n’est pas pour lui déplaire. Son orgasme est proche. Ou peut être a-t-il déjà commencé ? Elle ne sait plus.

Il prononce son nom, et cela suffit à invoquer l’orgasme de la jeune femme. Elle se cambre et s’arc-boute contre son torse. Ses lèvres s’écrasent contre celles de Law, mais dérapent tant le spasme est soudain. Elle ne sait plus bien si elle embrasse son oreille, ses cheveux, ou même si elle mord son tendre cou. Elle est secouée d’une vague de jouissance, qui la remue des orteils jusqu’à la pointe des cheveux, lui donnant successivement l’impression d’avoir chaud, puis froid, puis chaud de nouveau.

Combien de temps a passé depuis le début de leurs ébats ? Aucun de nos deux protagonistes n’en a conscience. Ce n’est sûrement l’affaire que de quelques minutes… Les succubes peuvent généralement retenir leur orgasme aussi longtemps qu’elles le souhaitent. Mais, rappelons-le, Nevea déroge à beaucoup de ces règles…

Cette première joute a été divine. Elle n’en avait jamais connu de pareille. Déjà, elle n’a qu’une hâte : recommencer. Jusqu’à ce qu’elle en meure d’épuisement, au creux de ses bras, dans la félicité la plus parfaite…

« Law. » Lui souffle-t-elle, répondant à la supplication formulée plus tôt. Elle aurait voulu lui dire tant de choses, comme « C’était si bien. » ou « Tu es le meilleur », mais les mots ne sont pas assez forts pour lui communiquer à quel point ce qu'elle vient de ressentir était grandiose. Cela ne passerait que pour de simples encouragements, comme pour flatter et rassurer un partenaire qui n’aurait pas été à la hauteur. C’est loin d’être le cas. Alors, elle répète, une nouvelle fois, en fermant les yeux pour savourer cette unique syllabe :

« Law… »
Avatar : Wang Su Lee

Law

E.S.P.er

Re : Bad Romance. [Pévé Névé.]

Réponse 18 jeudi 10 mai 2012, 15:57:36

Blesser sa virilité ? Hérésie ! Heureusement qu'elle n'a pas ça en tête en cet instant. Il se sent plus homme que jamais. La façon dont elle le dévore, dont elle fond contre lui, dont elle emplit ses oreilles de plaintes lascives, ça flatte notoirement sa masculinité... Et il ne s'en plaint pas ! Il en redemande, même. Il tuerait pour l'entendre gémir un peu plus longtemps, un peu plus fort. Il s'est senti coupable de devoir faire une courte halte, mais la suite lui fait oublier ses peines.

Tout a été oublié, de la course jusqu'à la bataille. Son corps est de nouveau prêt à tous les combats, et assume l'égarement momentané de la succube, qui se voit transpercée de toute part par sa volupté. Il ne transige en rien à son rythme, il ne s'arrête pas, la tenant fermement pour lui-même planter sa lame en elle, et, sadique, se satisfaire de son agonie. Il s'active sans défaillir, pour qu'elle jouissent pleinement de la petit mort qui lu est infligée. Elle semble perdue, comme un navire errant, et n'a d'autre choix de que se briser contre les récifs aigus. L'esprit sombre, le visage échoue contre lui. Il fera de même, offrant tout son être à ses baisers désordonnés et passionnels, lui tendant finalement son cou pour qu'elle s'y réfugie, tandis que lui fera de même. Dans ces moments-là, il se sent bien. Heureux comme personne ne peut l'être.

Provoquer l'orgasme d'une femme est une joie sans fin.

Aussi, quand les vagues retombent, il faut faire face à une certaine déception. Tout est déjà fini. Déjà... Pourtant, il sent sur lui la sueur. Lui qui venait se laver pour se débarrasser des immondices qui le couvrent, il ne fait qu'en accumuler de nouveau. Le bain n'a alors plus d'utilité, sinon être le bassin où nagent paresseusement deux êtres semblant maintenant faits l'un pour l'autre.
Enfin, paresseusement... Tout est relatif.

La deuxième fois qu'elle prononce son nom sera interrompue, le son coupé net en son milieu. Il lui offre de nouveau un baiser. La belle se sentira soulevée, portée. Sa force prodigieuse, sans doute décuplée par l'acte qu'ils accomplissent, l'emmène jusqu'à la chambre. Un certain scrupule l'anime à la poser sur le lit, à couvrir d'eau les draps encore immaculés. Pressé par l'urgence, par la hâte de continuer – on ne pourra pas lui reprocher – il pose les fesses de sa belle sur une commode, après avoir rageusement dégagé d'un revers du bras tout ce qui le recouvrait, y compris les bougies qui vont s'écraser au sol. Le risque de provoquer un incendie ? Il le prend ! Il brûle déjà intérieurement, ce ne serait que finir le travail si il devait s'embraser et finir en cendre.

Il l'embrasse fiévreusement en la plaquant contre lui, mais s'échappe bien vite. Elle sent le vide l'envahir, tandis que ses baisers cheminent le long de son buste, parsemant ses seins, puis son ventre. Une fois accroupi, sa hâte a raison de lui, et il plonge comme un jeune chien fou contre son entrejambe. Sa langue fait des merveilles. Acérée, pointue, remontant lentement le long du sillon intérieur, faisant monter la pression jusqu'à enfin atteindre la perle mystique, qu'il presse et caresse un moment, avant de redescendre et s'enfoncer en elle. Il la fouille, l'explore avec malice. Il se délecte de son intérieur.


« Comment peut-on refuser de dîner au meilleur restaurant du monde ? » Les connaisseurs savent de quoi je parle.*

De ses mains, il serre ses jambes, ses fesses, son bassin entier contre lui. Il tient à ce qu'elle soit actrice, qu'elle s'appuie sur lui et joue avec lui autant qu'il joue avec elle.

De longues minutes passées accroupies lui fatiguent les genoux. La solidité de son envie ne démord pas. Bien au contraire. Law est toujours dans une forme olympique (et quelle belle forme). Sa mâchoire s'éloigne après qu'il eut déposé une dernier fin et doux coup de langue de haut en bas sur toute la fente du fruit délicieux.

D'un revers assez distingué de la main, il essuie le contour de sa bouche. Il trouve l'envers de sa paume couverte de fluide. Il la lèche, mord la peau, comme si c'était les dernières miettes du plus gourmet des plats. Il adore son goût ; il adore tout d'elle.

Et se relève.



Désolé. Je n'ai pas pu m'en empêcher....


Oui, quel affront impardonnable, comment pourrait-il quémander l'absolution, comment pourrait-elle accepter ses excuses ? Il sourit. La pause dans l'action folle est de courte durée. Elle s'interrompt soudain alors qu'il vient la prendre contre lui, l'embrassant avec fougue, enfonçant son vit en elle avec empressement. Il gémit de se sentir à nouveau dans son cocon. Sa pénétration reprend.



*=Phrase à double sens, ceux qui ont saisis la référence comprendront :D

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



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