De manière assez réfléchie, Alexis avait choisi de se parer d’un élégant costume gris. Mélinda avait des goûts vestimentaires qui pouvaient parfois changer du tout au tout, mais, de manière générale, elle aimait être entourée d’hommes élégants. Elle lui avait néanmoins rapidement ôté son chapeau ; être coiffé devant sa Maîtresse, c’était inconvenant. Elle se contenta de l’embrasser pendant de longues minutes, savourant son corps ferme et ses lèvres agréables. Ses mains gantés se promenèrent sur le torse de l’homme, déboutonnant sa veste.
*
Il y a bien des choses critiquables chez les Terriens, mais, ce qui est sûr, c’est que je n’irai pas me plaindre de leurs goûts vestimentaires...*
Elle défit les boutons de sa veste, le laissant avec une chemise longue et une cravate nouée autour de son cou. Mélinda promena ses griffes sur ce morceau de vêtement, tirant dessus, approchant ses lèvres de son cou pour l’embrasser tendrement. Elle promena ses dents sur sa peau, tout en plaquant ses mains sur sa chemise, continuant à le déshabiller, puis le griffa lentement. Ses griffes laissèrent des traînées écarlates sur son torse, qu’elle s’amusa ensuite à lécher avec sa langue, le nettoyant, et pouvant par la même occasion goûter à ce délicieux nectar. Elle finit par lui ôter sa chemise, et continua dans sa lancée, tout en commençant à répondre à ses interrogations.
«
Terra est une planète immense... Dont l’écosystème est bien plus... Diversifié que celui de la Terre... »
Sa réponse était hachée, saccadée, car, parallèlement, elle embrassait sa peau, lui ôtant son pantalon, et finit par atteindre son sexe. A ses yeux, l’érection de ce dernier était bien insuffisante, et elle le prit entre ses mains gantées, le baisant et le caressant.
«
Allons, allons, est-ce une manière de se présenter devant sa Maîtresse, mon chéri ? Dresse-toi donc, réveille-toi, et rends-moi fière... Là, voilà, oui, là, comme ça, c’est très bien... »
Elle embrassa cette verge et se redressa, contemplant Alexis.
«
Lève tes bras » ordonna-t-elle.
Il ne l’avait peut-être pas remarqué, mais il y avait, sur le plafond, accrochées à une poutre, des entraves. Des espèces de sangles en cuir. Elle noua les bras d’Alexis autour de ces objets, l’immobilisant ainsi, et se glissa dans son dos, allant saisir un fouet en cuir clouté. Elle le fit claquer dans l’air, se disant qu’elle n’avait pas fouetté depuis longtemps. Ce bruit lui manquait, cette espèce de claquement que le fouet faisait quand il fendait l’air. Un claquement si délectable aux oreilles du bourreau, mais si angoissant pour celles de la victime.
Mélinda releva le fouet, et le fit claquer à côté de l’oreille d’Alexis, frôlant si près qu’un filament de sang orna la joue du démon. Un sourire vicieux, un sourire de prédatrice et de plaisir, orna les lèvres de la vampire. Elle allait le faire souffrir, mais elle tenait aussi à lui faire plaisir. Mélinda frappa à plusieurs reprises entre ses mains.
«
Liana ! Liana ! » appela-t-elle.
Liana était l’une des esclaves de Mélinda. Elle n’était pas une humaine, et venait à vrai dire d’Ashnard, du harem de Mélinda. C’était une délicieuse
neko qui était jadis une serveuse dans un restaurant, avant que Mélinda ne la rachète. Sa petite tête chevelue ne tarda pas à apparaître dans l’entrebâillement de la porte.
«
Maîtresse ? demanda-t-elle en s’avançant.
-
Tu as une grosse sucette qui t’attend... Prends tout ton temps pour la déguster... »
Comprenant sans difficulté ce que la vampire demandait, Liana s’approcha rapidement du démon, et se jucha sur ses pattes arrières, dans sa belle tenue de serveuse. Elle commença alors à faire une fellation au démon. Mélinda, de son côté, remua son fouet, frappant à plusieurs reprises le dos d’Alexis, y allant sans la moindre hésitation. Elle frappait son dos avec plaisir, descendant parfois pour heurter son postérieur, laissant sur son corps de longues traînées pourpres. Liana, de son côté, avait fermé ses beaux yeux, suçant cette grosse verge avec envie, enchaînant les gorges profondes, mais arrêtant sa fellation quand elle sentait le démon sur le point de jouir, afin de simplement lécher sa verge et ses testicules avec sa langue.
Mélinda ne pouvait pas le voir, mais, sur la fenêtre, un oiseau noirâtre s’était posé. Un oiseau qui n’avait rien de normal, et dont les yeux maléfiques, violets, repérèrent la cible. Le corbeau coassa, puis s’envola. Mélinda, de son côté, poussait des rires sadiques.
«
Souffre, mon petit démon ! Souffre et jouis, c’est là le bonheur de la vie ! »