La seule bonne chose qui pourrait résulter de cette expérience, c’est que Venom inciterait assurément Félicia à changer d’appartement. Quand le symbiote sera parti, et en supposant qu’il daigne laisser la Chatte Noire en vie, ce que cette dernière espérait, Félicia se verrait mal utiliser ensuite sa douche, ou rester ici. Personne ne viendrait l’aider, et elle espérait que personne ne viendrait. A moins de supposer l’intervention d’un super-héros, un simple voisin se ferait déchiqueter très rapidement contre une telle créature. Fort heureusement, la Chatte Noire était dans une partie assez pauvre de la ville. Ce n’était pas le quartier de la Toussaint, mais on était loin des zones huppées de la ville. Personne ne viendrait. Et c’était tant mieux.
Préférant penser au moment présent, Félicia se concentra sur le membre de Venom. La créature avait indéniablement une énorme queue. Grosse et solide, elle n’arrivait tout simplement pas à tout prendre entre ses lèvres, et faisait du mieux qu’elle pouvait. Faire plaisir à Venom. L’exciter suffisamment pour qu’il soit assez heureux pour partir. Il pouvait toujours la tuer s’il craignait que la Chatte Noire prévienne Spider-Man, mais Félicia en doutait. Dans le fond, ce que Venom voulait, c’était que Spidey le retrouve.
*
Il est préférable qu’il croie que je lui mente.. S’il savait que j’ignore effectivement où est Peter, il me tuerait, ne serait-ce que pour alerter le Tisseur...*
Félicia n’avait aucun doute sur l’empathie de Venom. Elle était tout simplement inexistante. Manger une glace ou décapiter une femme, c’était pour lui du pareil au même. Sa vie entière semblait se résumer à un seul but : traquer l’Homme-Araignée. Félicia avait eu la malchance de croiser la route de Venom, mais il restait encore à réussir à le larguer. La force était impossible. Elle devait donc
coopérer. La Chatte Noire se lâchait donc dans cette fellation, fermant les yeux, essayant d’imaginer que ce sexe n’appartenait pas à un monstre psychopathe, mais... A quelqu’un d’autre. C’était d’autant plus difficile que ses dents semblaient s’enfoncer dans la peau gluante de Venom, dans cette peau symbiotique qui semblait à la fois extrêmement molle et résistante.
*
Pourquoi il n’y a que dans les films que les femmes peuvent arracher les couilles des mecs ? J’aurais beau mordre, je ne pourrais même pas le faire saigner !*
Venom ne l’avait pas insulté, ni menacé. C’était sans doute le signe le plus parfait qu’il était heureux. Mais était-ce justement un bon signe ? Ce type était un cinglé... Soit totalement imprévisible, ou presque. Félicia savait en effet à quoi s’attendre avec lui : des insultes, des menaces, des coups... Ce qu’il fallait déterminer, c’était
quand ça viendrait, et se débrouiller pour que les coups ne soient pas très puissants. La Chatte Noire jouait la carte de la soumise parce que c’était le jeu qui éviterait, selon son analyse, qu’elle se reçoive trop de coups.
Au bout d’un moment, Venom tira alors sur les cheveux de Félicia, mettant fin de manière brutale à sa fellation. Gémissant, Félicia se retrouva tirée par les cheveux, sa tête relevée, croisant les énormes yeux blanchâtres de Venom, ces grosses pupilles qui semblaient vides de vie. La tête tirée en arrière, Félicia gémit lentement. C’était très loin d’être agréable, et elle se doutait bien, en voyant les lèvres de Venom, sa langue pendante, que ce dernier n’en avait pas fini avec elle. Son membre frottait contre le menton de la jeune femme. Venom n’avait pas encore joui, et quelque chose dans la tête de la Chatte lui disait qu’il mettrait un certain temps avant de le faire. Ce serait trop facile, autrement !
Elle ne dit rien, et Venom retourna ensuite enfoncer en elle son membre. Sa grosse verge s’enfonça en elle, et Félicia se mit à gémir, tentant faiblement de se débattre. Son gros membre se promena le long de sa bouche, filant dans sa gorge. Il essayait d’enfoncer tout son membre dans sa bouche ! Toute cette grosse queue ! Félicia en écarquilla les yeux, et se mit à le mordre, comme pour essayer de le forcer à partir. Un haut-le-cœur la traversa quand ce membre arriva au fond de sa bouche. Elle ferma les yeux, gémissant longuement, ses cris de protestation étouffés par ce sexe. C’était atroce ! Ses mains agrippaient la tête de Félicia, l’empêchant de se libérer, et l’air vint à lui manquer. Sa vision se brouilla, et elle continua à gémir, à planter ses dents, mais ceci ne semblait contribuer qu’à exciter encore plus l’homme... Si toutefois on pouvait encore lui attribuer ce qualificatif ! C’était atroce ! Et interminable, en plus !
Yeux fermés, Félicia versait des larmes de souffrance et de frustration. Finalement, Venom choisit de se retirer, et Félicia manqua tomber sur le sol. L’une de ses mains s’appuya par terre, et l’autre alla masser sa gorge, tandis qu’elle se mit à éternuer violemment.
«
Kof ! Kof ! Kof ! »
L’air était venue en force d’un coup, la surprenant, et elle avait besoin d’éternuer, de cracher sa salive. Tous ses poumons étaient en feu, et elle eut à peine le temps de se reprendre que Venom alla l’envoyer sur le dos. Il avait parler de prendre l’apparence de Flash ou de Peter. Sans doute un fantasme quelconque... Un fantasme qu’il se décida à satisfaire. Sur le dos, Félicia, retrouvant ses esprits, vit Peter... Du moins, le Peter tel que Venom le connaissait. Un adulte éternellement adolescent, qui n’avait plus rien à voir avec celui qui avait été massacrer Wilson Fisk, et qui était poursuivi par les autorités américaines. Mais bon, même ce Peter n’avait rien à voir avec le vrai Peter. Outre cette lueur de perversion dans le regard, il avait aussi une longue langue, et un corps relativement noir. Ici et là, on voyait les traces du symbiote, des espèces d’excroissance noirâtre gluantes qui formaient de petites espèces de vagues le long de son corps.
Félicia ne dit rien, alors que Venom, sous les traits de Peter, allait vers elle. Elle ignorait ce qu’il cherchait à faire, ou, plutôt, elle le savait, mais savait que c’était inutile. Prendre l’apparence de Peter pour essayer de la torturer psychologiquement était minable. Au contraire, ça avait même l’effet inverse. Pour Félicia, Venom devenait encore plus pathétique en se transformant en son pire ennemi. C’était une manière inconsciente d’affirmer que, dans le fond, tout ce que Brock recherchait, c’était à être Peter. Ce qu’il ne pourrait jamais être.
Il l’embrassa sur les lèvres, s’allongea sur elle, et elle se surprit à répondre à son baiser. Ses lèvres... Le goût de sa salive. Rien à voir avec Peter, dont les baisers ressemblaient à des chaudières, tant l’homme avait pu être nerveux. Elle y répondit toutefois, et soupira de plaisir quand Venom descendit le long de son corps, l’embrassant, s’attaquant à ses gros seins. Il s’y attaqua assez longuement, les suçotant et les titillant. C’était plutôt bon... Bien meilleur que se recevoir un coup de poing, ou faire une gorge profonde. Félicia sentit le plaisir revenir, ce plaisir qu’elle se refusait à voir, mais qui lui ouvrait bien des perspectives.
Venom lui aboya ensuite des ordres, parlant sur un ton fort, et Félicia continua à le laisser faire, sentant qu’elle allait bientôt agir. Il s’attaqua à son intimité, et Félicia entreprit alors de se redresser. Utilisant son agilité, elle se releva. Pour cela, elle plaqua ses mains sur la tête de Venom, caressant ce qui faisait office de cheveux, et le tira en arrière, l’envoyant heurter le rebord de la douche. La Chatte Noire aurait alors pu tenter de se battre, voire même de fuir en faisant un salto en arrière, mais ce n’est pas ce qu’elle choisit de faire. Elle agit plutôt instinctivement, bondissant vers la créature. Soit parce qu’elle savait que les autres options étaient inutiles, soit... Dans tous les cas, Félicia atterrit sur Venom, à hauteur de son bassin, et, sans lui laisser le temps de réagir, elle enroula ses mains autour de son cou, ses jambes autour de son bassin, enfonçant sa queue dans son vagin. Félicia poussa un cri de plaisir, se retrouvant dans l’attirante
position de la déesse.
«
Ve... Venom... » gémit-elle, le temps de s’habituer à ce gros membre dans son corps.
Félicia commença à remuer ses hanches, plaquant la tête de l’homme entre ses seins.
«
Peter... C’est du passé pour moi... Ce n’est pas lui que je désire en ce moment, haaaannn... »
Elle l’embrassa sur les lèvres, commençant à mouiller, et s’expliqua ensuite :
«
Toi... Venom... C’est toi que je désire... Toi que je veux pour me baiser ! Peter... Tu ne devrais pas... Haaa... Prendre sa forme ! »
Elle ajouta alors, avec un léger sourire :
«
Il a une grande gueule, mais il ne sait pas s’y prendre avec les femmes... Toi... Hummm... Tu es une vraie brute. C’est toi qui dois me baiser, Venom ! Toi ! TOI ! Je veux que tu me BAISES, que tu défonces mon corps ! Je ne suis pas une salope ; je suis TA salope ! Baise-moi ! Assume ta virilité, je ne veux pas que tu te caches dans le corps d’incapables comme Parker ou Thompson, tu vaux mieux que ça ! Si tu te caches, c’est que tu es incapable de me dompter, Venom ! Peter, Flash, même Eddie... Aucun ne peut autant me défoncer que toi, Venom ! BAISE-MOI ! »