Résumé des épisodes précédents : Quelques mois plus tôt, un combat épique se déroulait sur les toits des buildings de New York. Venom était opposé à son meilleur rival, Spiderman pour un n-ième combat dantesque entre « Homme-Araignée ». L’avantage était à Venom et tout laissait croire qu’il allait cette fois pouvoir en finir avec Spiderman. Alors qu’il s’apprêtait à lui assener le coup de grâce celui-ci fut stopper dans son élan par Iron-man apparaissant comme par miracle. Sauvant le tisseur grâce à un générateur d’onde sonique spécialement efficace contre les symbiotes créer avec l’aide du leader des F.F. à savoir Red Richards ils purent ainsi mettre fin à la menace que représentait Venom et l’enfermer dans la prison galactique pour super vilains, la voute.
Mais un jour Venom s’échappa…Les évènements suivant se déroulent peu après l’évasion de Venom de la prison galactique nommée « La Voute ». Virevoltant et bondissant sur les buildings de Seikusu, une flamme ardente de haine dans les yeux, Venom ne songeait qu’a une seule chose : Se venger.
Depuis son incarcération il avait ressassé les évènements qui l’avait conduit jusqu’au fin fond du trou pourris où il croupissait encore il y a quelques temps. Jour après jour il avait cultivé sa haine.
D’une petite flamme il en avait fait un véritable brasier qui lui donnait une force incomparable et implacable.
Devenant de plus en plus résistant aux ondes soniques qu’utilisaient les savants pour le « Sonner » et faire sur lui de nombreux test, il puisait sa force dans cette haine infinie qu’il vouait au tisseur. Ceci jusqu’au moment où il sa condition fit qu’il fut presque insensible aux ondes soniques employer contre lui.
Après son évasion il ne prit même pas la peine de dissimuler ses traces ni ses intentions d’aller au Japon. Il avait en effet entendu quelques heures avant de s’échapper que Spiderman s’y était rendu pour secourir des blessés.
Ce nom, c’était la goutte qui faisait déborder le vase, c’était tourner la clé de la libération pour Venom. Ce feu brûlant qu’il avait cultivé le submergea et démolissant les murs il éventra les gardes, le regard encore horrifiés de ceux-ci le fixant lorsqu’ils se rendirent compte que les ondes soniques ne le sonnaient pas. Pour lui c’était comme le souvenir d’un met raffiné dont on tente de ne pas oublier le goût.
Arriver à Seikusu, un peu comme un gosse qu’on lâche dans une fête foraine, il avait parcouru la ville de fond en comble. Parcourant les toits de la ville à la vitesse d’un avion de ligne pour se lancer dans une ultime confrontation avec son rival de toujours, ultime combat qui se solderait par la mort brutale d’un des deux combattants. C’était du moins la façon dont il avait imaginé les choses, une naïveté presque enfantine de penser qu’il trouverait Spiderman aussi facilement dans une région aussi vaste et peupler.
Cette zone n’égalait pas la ville de New York mais elle lui était totalement inconnue et sans point de repère il pouvait tourner aisément en rond durant un moment.
La nuit tombait, épuisé et frustré il lâcha un cri rauque et gutturale vers le ciel symbole de son désespoir. Depuis son évasion il avait suivis chaque trace, chaque petit indice jusqu’aux sensations de son symbiote qui parfois semblait repérer le tisseur à chaque coin de rue, il semblait devenir fou.
Au sommet d’un building il serra les points et démoli une manche à air, c’était terriblement facile et mou. La soulevant il la balança de toutes ses forces dans les airs pour se calmer.
Respirant telle une bête il tenta de reprendre ses esprits avant d’aller plus loin. Un « Bong » se fit entendre, il n’y prit pas attention songeant au crash probable de la manche à air sur le sol ou l’un des toits alentours. Pourtant ce bruit se répéta plusieurs fois, c’était un bruit sourd et étouffé.
Intrigué il se pencha sur le rebord du building pour voir que, quelques étages plus bas dans l’immeuble d’en face, se déroulait un casse. Il serait sans doute retourné chasser Spiderman s’il n’avait pas reconnu en la cambrioleuse une ancienne partenaire de celui-ci, à savoir Félicia Hardy alias la chatte noire.
La symbiote ayant partagé un moment le même corps que Spider, Venom savait tout ce qu’il fallait savoir sur Felicia, du moins tout ce qui l’intéressait pour retrouver Spider.
Si elle était là ce ne pouvait être une simple coïncidence avec le fait que le tisseur y était aussi, il y avait forcément un lien. Elle pouvait, non elle devait savoir où celui-ci se trouvait.
Arborant un sourire vainqueur le premier réflexe de Venom fut de sauter en direction du building pour mettre la main au collet de Félicia et lui faire cracher toutes les infos qu’elle pouvait connaitre sur l’emplacement de sa cible ou le moyen de la contacter.
Bien sûr elle aurait besoin d’une petite « motivation » pour se mettre à parler et elle subirait une petite correction bien méritée qui permettrait à Venom de se défouler.
Il allait entrer par la même fenêtre que la voleuse, d’une manière bien moins élégante certes puisqu’il allait briser la fenêtre, mais au dernier moment il se ravisa et se laissa tomber un peu plus bas pour atterrir sur une fenêtre en contrebas.
Il venait d’avoir une bien meilleure idée.
« Pour être efficace il faut savoir cacher ses intentions » Machiavel C’était ce qu’il allait faire avec Felicia lors de sa recherche du tisseur. Grâce à son don de polymorphe et les connaissances du symbiote adopter ce type d’approche serait sans doute plus payant que de tacher ce bureau avec son sang. (Même s’il en avait foutrement envie depuis le temps qu’il avait passé à chercher l’araignée )
D’autant que si cette méthode ne marchait pas il pouvait toujours réaliser le plan initialement prévu.
Ainsi tapis dans l’ombre il attendait que sorte Félicia pour la suivre jusqu’à chez elle et ainsi pouvoir poursuivre son plan.