Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La Bibliothèque recèle bien des mystères. ( PV Gabriel Valmy )

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Amata Sinclair

E.S.P.er

Très cher auditoire. Commençons le récit de ma vie. Cette fois-là, ça se passait alors que j'avais vingt-trois ans. J'étais à la bibliothèque municipale de Seikusu. Je cherchais un bouquin en particulier...

La jeune femme aux longs cheveux d'or parcourait les rayonnage d'un air concentré, les doigts errant sur les reliures des livres parfois épais et ancien. Plus elle s'enfonçait dans la bibliothèque, plus elle s'aventurait vers des rayons que les gens ne consultaient plus trop. Les bibliothécaires eux-même n'y allaient que très rarement. Curieuse comme elle était, Amata voulait savoir de quoi traitaient les bouquins de ce qui était appelé le cercle  interdit, par-delà les rayonnages communs, au fin fond de la bibliothèque.

Son chemisier de soie pourpre se fondait dans l'obscurité, même si sa peau pâle ressortait sur les tons sombres du fond de la pièce. Son jean, moulant, d'un noir assez délavé, se confondait aussi avec les ténèbres. Elle quitta soudain les rayons ouvert au public et se trouva face à une porte en bois massif, scellée, et comportant un panneau " Keep Out ". Elle resta un instant, immobile, guettant le moindre signe d'une tentative d'interruption de son aventure, avant d'oser pousser la porte. A sa grande surprise, elle n'eut pas à forcer. La porte s'ouvrit immédiatement, sans grincer. Les gonds étaient bien huilés, étrangement. Elle s'arrêta un instant sur le pas de la porte, avant de s'avancer plus avant dans la pièce obscure qui venait de se révéler...

Ce que je ne savais pas encore, à ce moment, c'est que la pièce dans laquelle je venais de pénétrer n'était pas... Normale. C'était une pièce rajoutée par une sorcière exilée de Terra -que je ne connaissais pas encore- qui avait besoin d'un endroit pour entreposer ses possessions. Grimoires et artéfacts magiques. Mais je n'allais pas tarder à le découvrir...

Après quatre pas dans la pièce d'un noir d'encre, Amata entendit la porte se refermer doucement. Les lumières des lampes à huile s'allumèrent comme par magie. Elle sursauta, cherchant un interrupteur ou une personne déjà là, mais rien. Elle avisa ensuite comme une seconde bibliothèque, dans la bibliothèque. Et des étagères couvertes de fioles emplie de formol et de babioles dont elle ignorait l'utilité. Mais ce qui attira son attention, c'était un livre posé sur un petit bureau en chêne. Ouvert à la première page, il rayonnait littéralement. La reliure semblait faite d'or et d'argent, et les pages semblaient être de l'émail liquide. Sans s'en rendre compte, la demoiselle Sinclair s'avança vers cet étrange livre. Elle tourna quelques pages, mais constata que le livre était vierge. A côté, il y avait une plume d'aigle, posée à côté d'un encrier.

Et au moment où Amata allait se saisir de la plume, un craquement l'avertit qu'elle n'était pas seule.

Et cet individu, mes amis, je ne le connaissais pas encore. Je ne savais même pas s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme.
« Modifié: dimanche 11 mars 2012, 19:10:52 par Amata Sinclair »

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Oh nom de dieu !  Que foutait-il ici ? Que foutait-il dans la bibliothèque municipale de Seikusu ? Lui qui tenait en horreur quelque chose d'aussi simple qu'un roman, il ne pouvait pas les supporter et il pouvait encore moins aimer les manuel de cours, qu'en aurait-il fait ? De tout manière il ne serait sans doute jamais venu ici sans bonne raion !  Bon sang, et dire que c'était un service qu'on lui demandait !  Merci la patronne ! Elle lui avait demandé des ouvrages spécialisé, de prese particulière, il s'agissait de revues trimestrielles de la cour de casation et donc, il cherchait quelque chose : o*ù étaient ces putains  de journaux très  particuliers, il s'agissait de simples ouvrages qui répertoriaient  des minutes de procès concernaient le implications de policier pour corruption.

Il n'était pas dupe, il savait très bien pourquoi elle faisait cela, pour l'emmerder ! Et pour le menacer !  Tout ça parce qu'il avait rendu à l'ami d'un ami en almlant chercher de l'argent qu'une tierce personne devait à cet ami d'un ami. Et bien évidemment, il avait été blâmé pour coups et blessures ainsi qu'intimidation par la violence de personne vulnérable....

Il ne voulait pas en savoir plus et pourtant elle lui avait demand presque une dizaine d'ouvrages, et pas des moindres, de vrai pavés ! Il soupira en fouillant les rayons, bon où pouvient-ils être ? Bonne question....bon tant pis. Il allait demander son chemin à la première personne qu'il trouverait, mais hélas, à cette heure ci, il semblait qu'il en avait pas, hélas. Ah, si...peut être, il venait de voir quelqu'un passer, le temps qu'il regarde  par où elle était passée, disparue.

Soupirant il continua à errer dans le dédale de rayonnage, sans autre fil d'ariane que le fil de se pensées, brisé à l'instant par cette fugace apparition.... bon sang, si au moins il savait où étaient les toilettes ici !  Mais même pas !  Putain ça commençait  à lui courir sur le haricot, et lui taper sur le système, qui plus est ! D'autant que cela faisait un petit moment qu'il avait une envie pressante....

Enfin, une porte !  Mais pas exactement celle à laquelle il s'attendait puisque quand la poignée tourna et qu'elle pivota sur ses gonds, il tomba sur une pièce dans la pénombre offerte par le lampes à huile qui éclairaient les coins stratégiques, il envoya au sein du mur une très légère dose électrique, jute assez pour faire clignoter une ampoule, pas de résultats particuliers....bon, pas d'électricité, et bah bien !  Ça partait pas trop mal, aussi, il avança un peu dans la pièce, le parquet grinça sous ses pas, avant qu'enfin, il remarque la jeune femme qui se trouvait là, qui se tournait vers lui....

La belle et la bête, voilà un peu le spectacle dont une tierce personne, elle une jeune femme trè bien de sa personne, une longue chevelure blonde, et lui, grand, mal rasé, cheveux en bataille, trench-coat délavé, jean et tee-shirt, voilà à quoi ressemblait le tableau assez spécial...

Il siffla, comme impessionné par le spectacle, avant de dire :

« On est où là ? »

Il était inerrogateur, puis il ajouta :

« Jimagine que je suis pas dans le coin des revues juridiques... »

Il s'approcha de la jeune femme et donc du livre vierge.

« On tient un journal en cachette ? »

Il souriait, amusé....

Amata Sinclair

E.S.P.er

Cette personne, heureusement qu'elle m'a interrompue. Le livre m'avait envoûtée à tel point que si j'avais écrit un mot dedans, il m'aurait aspirée, moi et mon âme.

La plume n'était qu'à quelques millimètres des doigts de la jeune femme. Son regard était vague, comme en transe. La voix de l'inconnu la fit sursauter. La brume qui couvrait son regard s'évanouit brusquement, et elle faillit tomber sous le choc alors qu'elle ramenait brutalement sa main vers elle. Se retournant à demi, elle esquissa un mince sourire tandis qu'il s'approchait.

. J'ignore où nous sommes.. J'ai.. Découvert ça par hasard. Mais en effet, ça n'est pas le coin des revues juridiques. On dirait... Un repère de sorcière. Regardez ces.. Bocaux de formol.. Ils renferment des choses étranges.

Déjà, son esprit fonctionnait à plein régime, imaginant mille et une trame à partir de ce qu'elle voyait, pour un futur livre. Elle enregistrait tout les détails, mais une part d'elle restait captivée par le grimoire ouvert. Un appel silencieux émanait de lui, touchant sa corde artistique. Viens... Écris-moi ton histoire...

. Je... J'ignore à qui est ce grimoire.. Mais...

A ce moment, sa voix mélodieuse changea, se muant en un soupir rauque, inhumain. Ses yeux étaient à nouveau voilés par cette mystérieuses brume.

. J'aimerais tant y écrire quelques mots...

Elle se mit face au grimoire, et sa main s'avança sans trembler vers la plume d'aigle qui attendait sagement qu'on la trempe dans l'encrier. Le pouvoir que détenait Amata en l'ignorant sembla illuminer les pages lorsqu'elle fut assez près.

Oui, à cette époque, j'ignorais tout de mon pouvoir. Mais le grimoire le ressentait. Il voulait s'en nourrir.

. Ecrire... Juste un peu...

S'emparant de la plume, Amata s'apprêtait à la plonger dans l'encrier...

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Elle sembla surprise d'être interrompue. Autant vous dire qu'il ne savait que trop penser de tout cela. C'était un truc bizarre quand même, passer une porte se retrouver dans un coin comme celui là...il siffla à nouveau, space comme ça,il ne se souvenait pas exactement de ce qu'il avait fumé, mais ça devait pas être doux.....

Elle semblait, même si elle avait l'air plus à l'aise que lui ici, aussi perdue, et même si ses propos semblaient plus posés, rien n'indiquait qu'elle puisse faire grand chose pour lui. Elle enfonça les portes ouvertes en lui disant que ce n'était pas le coin des revues juridiques, mais en même temps, elle semblait étrange....la comparaison avec l'antre d'une sorcière lui fila des frissons dans le dos, de quoi prendre un sacré coup sur le crâne, ça irait ptetre mieux après, qui sait....

Et quand on sait pas, on ne touche pas, surtout ! Elle avait sacrément envie d'écrire dans ce p'tain de bouquin, mais alors qu'elle en approchait la plume, ce fut Gabriel qui intervint à nouveau. Lui saisissant le poignet, l'écartant brusquement de ce putain de livre qu'il envoiya bouler dans les bocaux au passage.

« Non mais t'es complètement cinglée ou quoi ? Tu sais pas où on est, tu sais pas  à qui ça appartient et tu te dis pas qu'il vaut ptetre mieux ne pas toucher ? Non, enfin je dis ça comme ça, mais t'as pas un léger problème ? »

Il lâcha le poignet, peut-être avait-il serré un peu fort. Un peu plus loin, une flaque se formait, le bouquin avait explosé plusieurs bocaux dontle contenu liquide dégoulinait de manière écoeurante sur le sol...

« Bon, la meilleure chose à faire, c'eszt de sortir d'ici et de ne plus y remettre les pieds ! »

Il se dirigea vers la porte pour l'ouvrir et sortir....elle était bloquée, me^me à coups d'épaules, l en mit jusqu'à ne plus sentir son bras, il ne parvint à rien.

« Changement de plan, on va gentiment attendre que quelqu'un d'autre ouvre la porte et d'ici,là, on ne touche à rien ! »

Amata Sinclair

E.S.P.er

La fascination que ce livre exerçait sur moi n'était pas naturelle. C'était comme si quelque chose prenait le contrôle de mon esprit temporairement pour me forcer à vouloir y écrire. Pour pouvoir me voler mon âme. Pour voler mes pouvoirs. Mais, dieu merci, je n'étais pas seule.

Alors que la plume venait d'être trempée dans l'encrier, une main s'empara brutalement du poignet d'Amata, la faisant lâcher la plume. L'inconnu, entré là par curiosité comme elle, venait d'envoyer valser le grimoire, brisant par la même occasion quelques bocaux. Lorsque que le bouquin fut éloigné d'elle, Amata secoua la tête et reprit ses esprits. Fébrile, et apeurée.

. Pardon je.. Ce n'était pas... ... Non, laissez tomber.

Elle se disait qu'il n'aurait pas pu comprendre de toutes façons. Personne ne croyait plus en la magie de nos jours. Elle réussirait juste à lui paraître un peu plus folle. Son regard, qui s'était attardé sur la main de l'inconnu qui l'avait écartée du grimoire, se reposa un peu plus loin lorsqu'il l'eut lâchée. Elle se frotta le poignet. Il avait serré fort, mais c'était sans doute nécessaire pour l'empêcher de faire une connerie. Elle se désintéressa de la sensation de chaleur sur sa peau pour se concentrer sur les bocaux brisés. Il y en avait un qui avait laissé s'échapper quelque chose qui ressemblait à des intestins. L'autre... L'autre avait expulsé des organes génitaux masculins.

Posant une main contre ses lèvres, pour ne pas vomir, Amata observa alors que, peu importait le liquide qui aurait dû détremper les pages du grimoire, celui-ci était on ne peut plus sec. Comme si le formol l'évitait consciemment, ou qu'il repoussait tout danger pour son intégrité.

Le bruit d'un choc contre la porte provoqua une distraction sur Amata, qui observa alors son compagnon se jeter sur la porte pour l'ouvrir. En vain.

Oui. Nous étions enfermés. Et les bocaux brisés ont commencé à siffler, à répandre une espèce d'odeur qui, étrangement, m'envoûtait. Mais différemment du livre. Je ne saurais le décrire. J'étais soudain plus.. Libre ? Plus vivante ?

Il semblait ne pas s'être ménagé, à frapper contre la lourde porte en bois. Ignorant le petit chuintement qui s'élevait des autres bocaux brisés, Amata s'avança vers l'inconnu et posa une main sur son épaule. Celle qui ne s'était pas cognée contre le bois.

. J'ai passé des heures dans cette bibliothèque il n'y a pas si longtemps. Jamais je n'avais remarqué cette porte. Je doute qu'on nous retrouve rapidement..

Elle se détourna, et tira deux tabourets qui étaient rangés sous le bureau. Elle se posa sur l'un.

. Puisqu'on est là pour un moment, j'aimerais autant savoir comment vous appeler. Moi c'est Amata.

Je me sentais d'humeur plus bavarde qu'à l'ordinaire, étrange, n'est-ce pas ?

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Oups, il lui avait fait un poil peur sur l'instant, ce qui n'avait pas été complètement inutile puisqu'elle avait failli, il en était sur, faire une connerie, heureusement, rien ne s'était mal passé et tout allait bien, il avait juste un peu mal à l'épaule ! Mais en même temps, si il tentait de défoncer la porte sans succès, normal qu'il ait mal !  Mais en même temps, quel abruti ! L'odeur était étrange et le sifflement qui se faisait lentement entendre ne lui plaisait pas davantage d'ailleurs. Ça lui faisait penser à un bruit d'acide....

Elle lui avait fait remarquer avec justesse le fait que personne ne viendrait les aider, mais comment faire alors ? Ils étaient coincés ? Il allait devoir détruire la porte pour sortir, mais avec quoi au juste ? Il n'avait rien sous la main, à part la tête de mule qu'il était et la jeune femme, qu'il n'allait certainement pas utiliser comme bélier, - hors de question -  alors ils étaient piégés....

Elle s'appelait donc Amata, youpi, super, il avait une nouvelle amie....c'était bien le moment de faire connaissance, enfin bon, ça se comprenait, si elle allait mourir enfermée vivante avec quelqu'un, autant savoir qui c'était, non ? Bon et bien allons y !  Il monta sur l'autre tabouret, en réfléchissant à la situation, comment faire pour sortir ?

« Gabriel...ravi... »

Il montra peu d'enthousiasme à ces quelques mots, montrant qu'il s'agissait plus de banalités qu'autres choses, et c'était machinal, et c'était tout. Il réfléchissait davantage à la situation qu'à la jeune femme, qui lui passait actuellement très largement au dessus de la tête. Il aurait bien utilisé et pourtant, dans une situation différente, il l'aurait sans doute observé sans vergogne, mais peu importait !

« C'est charmant ici....on y passerait bien ses vacances.... »

Ah l'humour, rien de mieux ! Il eut un léger soupir  désespéré. L'électricité pouvait peut être se montrer utile, mais il faudrait brûler le bois de la porte....et donc les enfumer....mouais, mauvaise idée....mais il fallait se dépêcher !  Car en plus il pourrait s'amuser bientôt à profiter du liquide qui semblait ronger lentement les pieds des tabourets, les faisant lentement baisser sur des tabourets bringuebalant....la situation allait de Charybde en Scylla !

« Une idée, car moi, là, je sèche ! »

Surtout que le liquide, en plus de sembler très corrosif, semblait venir de nulle part et d'augmenter en volume au fil du temps...


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