Alice avait littéralement le feu aux fesses. Elle poussait de longs cris de plaisir, son visage se couvrant de rouge et de multiples gouttes de sueur. Le sang bouillonnait dans son corps, signe de son excitation interne, très élevée. Était-ce son imagination, ou est-ce qu’elle avait l’impression que le sexe de Gauvain était en feu ? Qu’il chauffait anormalement ? Après tout, c’était sa première sodomie… Peut-être que le sang des hommes se concentrait tellement en ce point que la chaleur atteignait des degrés ? Et puis, de toute manière, Alice s’en fichait pas mal. Que le sexe soit glacial ou brûlant, il était en elle, la perforait, la malmenait, et c’était, ma foi, tout ce qu’elle demandait.
La Princesse se faisait prendre avec grand plaisir, et son intimité commençait aussi à la démanger. Elle envoya l’une de ses mains vers son trou de plaisir, y glissant ses doigts pour caresser son clitoris, pour augmenter le plaisir, mais, ce faisant, elle se déséquilibra, et tomba en avant, sa tête s’écrasant sur le lit. Son postérieur ressortait en avant, lui donnant une posture assez grotesque, mais ce n’était pas spécialement ça qui la choquait. Tant qu’elle pouvait caresser son trou, y enfoncer avec rapidité et intensité ses doigts, la Princesse ne demandait pas grand-chose d’autre.
Gauvain était décidé à jouir après elle, et, si la Princesse, dans un quelconque relent de perversité, aurait volontiers essayé de prolonger la séance, elle se sentait encore un peu trop inexpérimentée dans ce domaine pour prolonger outre mesure le plaisir. Elle se redressa avec l’une de ses mains, et continua à utiliser l’autre pour s’exciter. Néanmoins, l’ensemble était assez difficile, et, dans l’esprit d’Alice, une autre idée jaillit.
« Aaaaahh… Ai-aidez-moi, Gau… Vain… »
Elle tendit une main derrière elle, essayant de chercher la nuque de Gauvain, et tâta, remuant le long de son épaule, jusqu’à pouvoir s’y appuyer. Utilisant son autre main sur le lit, elle s’en servit pour essayer de se redresser. Avec le sexe planté au milieu de ses fesses, elle en sentit des tremblements. Une douleur aiguë s’empara d’elle, la faisant hurler subitement, mais elle parvint à tenir bout, et continua à se redresser. Quelques larmes coulèrent sur ses joues, sans qu’elle ne puisse en justifier la cause, et elle attrapa l’une des mains de Gauvian, avec ses doigts tremblants, la plaquant sur son sein.
« Han, oui, oui, là, oh… » murmura-t-elle, yeux mi-clos.
Elle sentit la poitrine du Chevalier contre son torse, son sexe encore plus enfoncé en elle, et la douleur et le plaisir étaient si forts qu’elle s’en sentait complètement écrasée. Elle guida l’autre main de Gauvain vers son intimité, l’incitant à glisser un doigt, et, sans prévenir, suivant son inspiration subite, glissa également l’un de ses doigts, le remuant en rythme.
« HAAAAAN ! Allez, ALLEZ, Gauvain ! Remuez-vous, bordel ! ALLEZ, ALLEZ ! »
Le plaisir lui montait littéralement à la tête, la rendant vulgaire, la faisant plus que jamais ressembler à Tywill Korvander, son cher Père. L’adrénaline battait dans ses veines, excitant le sang du Dragon qui coulait dans ses veines. C’était tout simplement exquis, et elle remuait allégrement son corps d’avant en arrière, le faisant rebondir contre celui du Chevalier.