Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

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Hiro

E.S.P.er

(Cette histoire se passe quatre ans après En tête à tête)


Le seul bruit qui rivalisait avec mes souliers qui claquaient sur le carrelage était les petites roulettes de la valise qui frottaient contre leur armature de plastique. Avec l’écho qui était produit par le grand aéroport, le vacarme était incessant, même si j’étais seul dans le hall, me rendant jusqu’à la billetterie pour y acheter mon billet pour le japon. Malgré le fait que je ne peux pas dormir pendant un vol, j’avais choisi de partir de nuit, pour la simple et bonne raison que j’aime bien me retrouver seul en première classe. Alors que j’avais en vue la billetterie, une sonnerie retentie, qui se tût aussitôt, signe que j’avais un message texte qui venait d’arriver. En effet, comme je regardai l’écran de mon portable, je vis un message que mon collègue d’outre-mer m’avait envoyé :


Hiro,

Thank you so much for coming in UK, solving my little ‘’problem’’. You were hell of a hand and are always welcome here. To thank you, there is my plane, waiting for you to take you home. Go to gate 52

Arthur

P. S. Kiss Dylan for me, okay?



Souriant légèrement, je détournai de mon chemin pour me rendre à la carte de l’aéroport la plus proche. Après quelques secondes de recherche, je trouvai où était cette fameuse porte 52, restait plus qu’à me diriger vers celle-ci. Donc, pas besoin d’attendre, je serai donc plus vite rentré à la maison… Aussi bien la prévenir, je décrochai donc mon téléphone, faisant un numéro avec une vitesse telle qu’on aurait dit que je le faisais au moins une fois par jour, ce qui était à peu près le cas. Une voix bien familière me répondit :

Bonjour, vous êtes bien chez Dylan et Hiro. On ne peut prendre votre appel, laissez nous votre message ainsi que vos coordonnées, nous vous rappellerons dès que possible.


Oui, nous avons décidé d’emménager ensemble. À vrai dire, j’ai plutôt insisté pour que nous laissions tous deux notre appartement de coté pour pouvoir commencer à vivre dans une maison, alors que j’étais toujours chez elle, ou encore elle chez moi, aussi bien sauver temps et argent, et commencer à habiter ensemble, non? Nous habitions donc une maison assez moderne, spacieuse et, surtout, luxueuse. Ça, c’était tout à fait moi, j’aimais qu’on me remarque, que je sorte du lot. Arthur m’a toujours dit que je finirais par avoir des problèmes, mais je ne l’ai jamais cru. J’avais même convaincu ma psychologue de changer de voiture… Je lui avais acheté une Audi  A7, sachant qu’elle n’aimait pas trop se faire remarquer.


Salut Dyly, c’est moi. Désolé de te réveiller, il doit être environ quatre heures du matin à Seikusu… Je veux seulement te dire que je serai en avance, Arthur m’a prêté son avion privé… Il devrait être environ dix heures lorsque j’arriverai.


Comme prévu, le jet m’attendait sur la piste de décollage, le pilote me saluant de sa cabine. Sans me faire attendre, je grimpai les escaliers avant de laisser ma valise à l’agente de bord avant de me laisser choir sur un des divans, des ailes. Je pouvais enfin me relaxer…


En fin de compte, pendant le trajet, je me suis endormi… La jeune femme m’avait réveillé avant l’atterrissage, pour que je m’attache… Je n’avais même pas vu le temps passé qu’il était déjà dix heures quinze. Remerciant le pilote d’un signe de la main, j’entrai dans l’aéroport, passant par les douanes pour expliquer la raison de mon retour au bercail.

Il y avait pas mal de monde, et j’avais laissé ma R8 à la maison, je devais donc trouver ma Dyly dans cet amas de personnes qui se serraient dans leur bras. Malgré le fait qu’il y avait des centaines de personnes, je vis la jeune femme, se tenant debout à une vingtaine de mètres de moi, la mine rayonnante, me regardant au travers de ses lunettes. M’arrêtant, je lui fis un de mes sourires habituels, attendant sa réaction que je savais qui allait arriver… Ça faisait tout de même une semaine que j’étais parti!

 
« Modifié: mercredi 21 décembre 2011, 20:19:33 par Hiro »

Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

Réponse 1 mardi 17 janvier 2012, 17:48:48

Enfin dans les bras de morphée… Dylan avait eut peine à s’endormir ce soir là, malgré l’habitude qui s’était installé. En fait, quand elle avait décidé d’emménagé avec Hiro, elle connaissait parfaitement les conditions, qu’il devra souvent être en déplacement professionnelle, la laissant donc dormir seule durant des jours… Ce n’était pas grave, du moins pas trop… Le côté rassurant de s’endormir avec quelqu’un, de se sentir en sécurité, de pouvoir profiter de certain moment, comme regarder l’autre dormir paisiblement… Ou encore réveiller son partenaire, parce qu’on le chevauche trop fort… Bref, la vie de couple avec Hiro était agréable. Sauf que voilà… Elle s’habituait néanmoins à dormir seule.

Mais cette nuit là, c’était tout autre, car il allait arriver le lendemain soir… Elle avait passé des heures à se retourner dans son lit, quand enfin, elle réussit à fermer l’œil… Mais, pour une raison qu’elle ignorait encore, elle les rouvrit… C’était sans doute la faute de la sonnerie du téléphone… Elle entend à peine la voix qui venait d'appeler son surnom. Le répondeur. Le message devenait plus clair au fur et à mesure, et au final, c’était Hiro qui lui annonçait qu’il allait arriver en avance…


« Oh non… »

''Oh non'' pour ''Je ne vais pas réussir à me rendormir !''

***

Après cette bref nuit de sommeil, elle paraissait tout de même en forme. Son visage était radieux, affichant ce mince sourire à tout bout de champ. Une douche avait aidé le réveil, jouant sur sa bonne humeur. Elle s’était vêtue d’une robe chemisier au motif floral et des bas collants à ses jambes… Ses cheveux se sont allongés depuis et elle avait toujours ces grosses lunettes posés sur son nez. Ces quatre années n’ont pas vraiment changé la psy…

L’heure d’arrivée s’approchait et elle venait de stationner sa voiture, une Audi A7. C’était un cadeau d’Hiro. Voilà l’un des petits changements de la psy. Elle l’avait d’abord refusé, précisant que ce n’était pas son genre de voiture, mais en vain, elle commença à la conduire. Au début, pour lui faire plaisir, mais maintenant pour elle, une voiture était voiture.

Elle rejoint la porte des arrivées et dut attendre là une vingtaine de minute, tout au plus. C’était bondé, mais elle reconnut bien vite cette silhouette familière. Hiro se tenait là, la cherchant encore et une fois que leur regard se croisa, Dylan n’attendit pas plus. Elle courut vers lui, sautant dans ses bras.


« Ahh… C’est bon de te revoir Hiro… »

Elle l’embrasse tendrement, serrant son corps, enfin contre elle. Ils étaient restés là, une bonne minute.

« Tu as fait un bon voyage ? »
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Hiro

E.S.P.er

Re : Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

Réponse 2 jeudi 19 janvier 2012, 21:57:29


Des baisers, des étreintes… Depuis ces quatres dernières années, je me suis habitué à la tendresse de Dyly, malgré les trente premières années de ma vie où ce concept était inexistant. Je souris légèrement lorsqu’elle m’avoua que je lui avais manqué, durant ces deux semaines. Je ne comprenais pas vraiment ce principe, étant donné que personne ne m’avait jamais manqué et je n’avais jamais manqué à personne, d’autant plus que ces dernières années, je m’absentais aussi souvent que dans mon passé… Lui souriant, je levai légèrement le menton, comme un espèce de tic.


Tu m’as manqué aussi… Oh, tu sais, c’est le boulot, et Londres, c’est nuageux et il pleut presque toujours… Au fait, Arthur te fait dire bonjour.


Alors que nous repartions, main dans la main je ne pus m’empêcher de sourire. Voilà quatre ans que j’étais avec Dylan, et j’étais toujours aussi bien en sa compagnie. Auparavant, j’avais peine à ressentir une simple émotion, peine à croire que la joie ou la tristesse existait; maintenant je connais ce qu’est le bonheur, et le malheur, je l’ai connu il y a bien des années, face à un certain procureur… Une fois à l’extérieur de l’aéroport, je tournai la tête vers la psychologue, tendant la main libre, qui avait lâché la valise, à plat, la paume vers le ciel.

Je conduis. Je me suis fait conduire les deux semaines durant, soit dans des taxis ou des limousines, et tu sais à quel point je déteste ne pas avoir le contrôle en voiture.

Ou encore partout! Je suis de nature dominante, je déteste avoir quelqu’un qui mène, alors que je suis près. Souriant, je pris les clefs que Dylan me tendait à contre-cœur à ce qui me semblait, et je pris place côté conducteur. Une fois sur l’autoroute, où je n’avais plus à changer les vitesses, je posai ma main sur la cuisse de ma psy, caressant doucement un pan de la robe, les yeux toujours rivés sur la route, comme je faisais, à toutes les fois où je conduisais et où elle était passagère.


Rapidement, nous sortîmes de la voiture devant la grande maison à deux étages. Inspirant avec bonheur l’air vivifiant de la campagne, étant trop habitué ces deux dernières semaines à sentir la pollution de la ville britannique, j’attrapai ma valise dans le coffre, avant d’entrer dans la maison. Posant la valise au sol, près de mes souliers noirs, je retirai mon long manteau pour le mettre sur le crochet, je rangerai tout à l’heure. M’asseyant sur le divan sectionnel, je laissai ma tête basculer vers l’arrière.


Ahh, ce qu’on est bien à la maison!... Dis, tu as des consultations à faire, aujourd’hui? Parce que j’ai soudainement une idée de ce qu’on pourrait faire pour tuer le temps…


D’un petit sourire en coin, je lui fis signe de s’approcher de moi. Bah quoi? Ça faisait deux bonnes semaines que je n’avais pas vu ma Dyly, j’avais bien le droit d’en profiter un peu, non?


Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

Réponse 3 jeudi 19 janvier 2012, 23:37:01

Dylan ne pouvait s’empêcher de lui sourire et affichait cette mine radieuse. Il était bien le seul à lui faire cet effet… Et elle ne se privait pas de le vivre, de lui montrer, malgré le côté peu affectif de Hiro, elle réussissait tout de  même à lui soutiré de la tendresse… À part les mots émotifs, tel que je t’aime… Ça c’était une autre histoire, mais elle sentait qu’il le pensait… Enfin, peut-être ? Bref, ils gagnèrent le stationnement, sans que la psy ne lui permette de lâcher sa main. Ça faisait trop longtemps qu’ils ne s’étaient pas touchés…

Avec Hiro, il fallait s’attendre à un tempérament rude et ferme, qu’il exerçait lorsque c’était le temps de prendre le contrôle. Sans prendre la peine de lui demander gentiment, il lui tendit la main pour les clés, ayant horreur de ne pas prendre le volant… Dy’ se demandait quand il la laissera conduire. Elle lui rend ses clés de voiture et embarqua sans dire un mot, cachant sa déception…

Néanmoins, elle ressentait une certaine euphorie et c’est avec résistance qu’elle resta tranquille dans la voiture. C’est fou comme elle aurait aimé se penché vers lui, s’offrir son sexe, durant le trajet vers la maison… Mais au lieu de ça, elle laissait son envie comme tel. La main sur sa cuisse n’aidait qu’à attiser le feu encore plus, mais restait contenu… Au moins jusqu’à la maison, pensa Dylan. Ils discutèrent un peu, demandant des nouvelles d’Arthur entre autre, elle ne voulait rien laisser paraître de ce qu’elle avait en tête…

Une fois garé devant leur maison, Dylan soupira doucement, sentant enfin le moment venir. Elle sortit, souriant à Hiro et lui ouvrit la porte de leur logis. Tout était impeccable, pour le grand confort de leur retrouvaille. L’avocat ne mit pas de temps à s’éffouérée se laisser tombé sur le divan, comme il faisait à chaque retour… Il ne manqua pas d’invité la belle à le rejoindre, le regard si complice.


« Tu veux rire ? Je me suis arrangée pour qu’on soit tranquille, toi et moi… »

Tout en ayant dit ses derniers mots, elle s’était approcher de l’avocat, en déboutonnant sa robe, dévoilant une ‘’surprise’’. En effet, elle portait un bel ensemble de sous-vêtement de dentelle, noir et bleu, le tout rehaussé par une porte jarretelle, tenant ses bas collants, montés jusqu’au milieu de ses cuisses. Dans une démarche lente et sensuelle, elle  finit par être plus près de  Hiro, lui laissant le temps de regarder sa surprise.  Un sourire arque ses lèvres avant de retirer ses lunettes.

« Et puis, j’ose croire que je t’ai devancée pour ton idée. »

La psychologue avait toujours eut le don de le surprendre, quelque soit le moment…
« Modifié: vendredi 20 janvier 2012, 01:13:30 par Dylan E. Ellison »
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Hiro

E.S.P.er

Re : Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

Réponse 4 samedi 21 janvier 2012, 16:55:44


Qu’on soit tranquilles, hein? Ça n’arrive pas souvent ça! Mais ça me plait bien…

Regardant ma psy, je la vis déboutonner sa robe, avant de la mettre au sol. Écarquillant les yeux et laissant ma mâchoire descendre un peu plus bas, laissant une petite ouverture entre mes lèvres, je vis alors la surprise que m’avait faite Dylan. Cette lingerie mettait tout à fait en valeur le corps de la psy, et je l’avais juste pour moi! Oh bon sang, j’en avais des idées qui me venaient à la tête…Ces mêmes idées me tirèrent alors un petit sourire aux lèvres. Retirant mes lunettes ainsi que mon pendentif, je les posai sur la table basse du salon, tout juste à côté des lunettes de Dylan.

En fait, moi je pensais plutôt jouer une partie de scrabble…

D’un petit rire, je lui fis comprendre que ma dernière phrase n’était que du sarcasme, elle savait que je détestais au plus haut point les jeux de table, que j’avais l’impression de perdre mon temps, les jeux de corps par contre… Passant mes deux bras autour de la taille de ma belle, je l’entrainai contre moi, l’embrassant avec tendresse.

Alors qu’elle se plaçait pour être plus confortable sur moi, je continuais mes baisers parfois tendres, parfois fougueux, plaçant mes mains sur ses deux fesses, les écartant, laissant quelques traces d’ongles dessus, les ramenant ensemble, les malaxant.

Depuis des années que je m’étais privé des autres femmes, j’avais eut de la chance de tomber sur une femme qui aimait autant le sexe. En fait, non, c’est faux, je ne m’étais pas privé, j’avais cessé de m’intéresser aux autres femmes, comme si les autres depuis Dylan ne m’intéressaient plus, que la baise n’était plus la même sans que ce ne soit Elle… La psychologue était devenue la seule femme intéressante pour moi.

Jamais je n’aurais cru une telle chose possible, mais je crois bien avoir trouvé la femme qui porterait ma descendance… Enfin, pour le moment, assurer la survie du nom Atayoshi est loin d’être ma préoccupation principale…

Mmm, le retour au Japon est plus agréable depuis que tu es là!

Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

Réponse 5 vendredi 27 janvier 2012, 22:23:57

Cette lingerie faisait son effet, apparemment. Même si il lui fallait peu pour le rendre fou de désir, Dylan n’aimait pas faire les choses à moitié, assurant également  d’éviter la lassitude. Bien sûre, Hiro s’absentait souvent, ce qui développait un manque physique important entre eux, mais ça ne garantissait pas d’être à l’abri d’une insipide routine… En gros, elle était dévoué à son couple, à Hiro, que ce dernier se sente toujours désiré et qu’il la désire en retour…

Son corps se délectait du contact chaud de ses mains, l’enveloppant d’une douceur  familière à l’avocat. Ses hanches à présent emprisonnés entre ses bras, elle glissa lascivement sa croupe sur ses cuisses, écrasant sa poitrine contre le tissu de son complet. Ses doigts fins vinrent se choir derrière la nuque de son bien-aimé, attirant son visage vers elle, joignant leur bouche. Comme ses lèvres lui avaient manqué… Sa langue savourait délicieusement sa jumelle, alternant entre douceur et fougue, tout en appréciant les caresses sulfureuses que ses fesses enduraient. Plusieurs  seconde passaient, elle avait peine à détacher sa bouche, continuant à laisser les idées s’enflammer.

Hiro laissa son côté austère, lui signifiant que ses retours au pays étaient meilleurs depuis qu’ils étaient là. Ces mots émurent assez la douce Dyly qui lui prit affectueusement le visage, le regard pouvant clairement décrire ce qu’elle éprouvait.


« Ça me touche ce que tu dis… Sincèrement…  Mais j’aimerais voir diminuer tes déplacements… Je veux dire… Tu me manque à toute les fois, difficile de m’habituer à tes absences. »

Elle ne voulait pas mettre en question l’importance de son travail… Ou de l’importance que porte Hiro à son travail, car selon elle, il pourrait être en mesure de raccourcir ou carrément d’éviter de se déplacer. Si elle le pouvait, elle le suivrait… Elle essaya de se rattraper, voulant éviter de gâcher ce moment. Ce serait dommage.


«Oublie ça… »

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Hiro

E.S.P.er

Re : Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

Réponse 6 samedi 17 mars 2012, 17:22:34

L’ambiance, déjà bien réchauffée, commençait a devenircomplètement insupportable, pour moi qui était totalement habillé du moins, lecorps chaud de ma Dylan n’aidant rien a me refroidir un peu. Son corpsétait la, probablement déjà prêt a m’accueillir pour ne faire qu’un,mais je ne voulais pas, pas tout de suite, c’était beaucoup tropprécipité; La patience est la mère de toute vertu, et s’il y a bien uneseule vertu qu’on puisse m’accorder, c’est bien celle de lapatience! Mes mains caressait sa peau parfaite, dégrafant au passage le soutiengorge en dentelle, pouvant maintenant caresser cette région qui n’avaientpas encore été touchée, dans cet ébat du moins, par ma personne. Alors qu’elleretirait ses bras des ouvertures de son soutif, j’enlevai ma chemise qu’elleavait déjà commencé à déboutonner, plaquant mon torse contre son buste nu,laissant de ma bouche sortir un petit soupir de satisfaction.

C’est pour ça que j’adore revenir a la maison…et y rester avec toi… J’y pense depuis un moment, tu crois qu’ondevrait prendre des vacances? J’ai l’impression de te délaisser unpeu depuis quelques semaines, les voyages d’affaire et le boulot aubureau, ainsi qu’au tribunal, recommencent a prendre presque toute laplace… Enfin, bref, laissons cette idée pour lorsqu’on aura terminé cette activité…

Un petit sourire aux lèvres, je glissai ma langue, mon petitserpent rose, entre ses lèvres, le laissant  chercher sa proie favorite, l’entourant,l’enduisant de ma salive dans une salve de sensations les plus agréablesque les autres. Retirant mes mains de son corps, je ne pus m’empêcher dedéboutonner mon pantalon, laissant sortir le barreau, qui alla s’accotercontre le tissu, si agréable contre le bout de mon gland…


Une semaine sans te voir, c’est trop long pour lui enbas, il n’aime pas non plus que je te quitte, tu es la seule femme qui lefait grandir depuis toute ces années, et c’est tant mieux!
 

D’un petit rire,  je repris possession de sa langue,mes mains parcourant le derrière presque entier de son corps; l’arrièrede la tête, la nuque, le dos, les cuisses en passant bien sûr par les fesses,partie dont mes mains ne négligeraient pour rien au monde!

Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

Réponse 7 mercredi 21 mars 2012, 18:35:46

Hiro la rassura rapidement, en lui spécifiant que son travail commençait à prendre trop de place et qu’il se hâtait de revenir à toute les fois. La proposition de vacance lui plût énormément, souriant sous sa demande. Elle songea, ils n'avaient jamais eut la chance de partir en voyage, encore moins ensemble. C'était rare à ce point là... Néanmoins, une pensée la titillait. Eh si c'était ce qui gardait la flamme entre eux était ces moments d'absences... Que le fait d'être longuement séparée endurcissait leur désir d'être ensemble... Les nouvelles caresses et la douce voix de l'avocat la soutira de ses pensées, plus ou moins négative, alors qu'il indiquait qu'ils avaient mieux à faire pour l'instant.

« Bien entendu mon amour... »

Sa bouche se referme sur ses lèvres, pressant ses seins, maintenant dénudé, contre le torse de son tendre. Sa langue vient tranquillement chercher la sienne, qu’elle accueil par de doux effleurements, retrouvant le goût riche de Hiro. Durant leur long baiser de retrouvaille, elle sentit la dureté de l’avocat venir frotter contre le tissu de son sous-vêtement, soutenant le moment de grâce qui allait atteindre un autre niveau. Mais avant, toute la région de son dos était parsemé de caresses, à la fois ferme et douce, comme si son amant reprenait possession de son corps en le redécouvrant et stoppa à ses fesses qu’il malaxait, soutirant à la demoiselle de léger soupire de confort.

Son bassin ondulait lentement, stimulant ainsi la verge qui se tend encore plus contre sa vulve couverte. Mais elle n’en pouvait plus d’attendre, elle tire sur le pan de sa culotte, ouvrant ainsi le passage vers l’entrée de son intimité abritée d’une moiteur humide, puis dans un seul et dernier mouvement, le gland s’engouffre en elle. Elle n’avait pas délaissé ses lèvres, poussant un gémissement contre la bouche de son aimé…
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Hiro

E.S.P.er

Re : Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

Réponse 8 samedi 24 mars 2012, 13:23:08

Lorsque j’étais avec Dylan, je n’étais plus le même. Tout ce désir d’être le meilleur, tout le vide que je ressentais lorsque l’attention n’était pas sur moi s’envolait quand elle était à mes côtés, elle me suffit. Il y a un moment dans ma vie ou j’aurais dit que c’était dangereux pour moi, qu’il fallait que j’aie ce vide pour performer, devenir meilleur, même si cela impliquait de sacrifier le peu qui restait de mon âme. Voilà ce qui m’animait, allongé sur le divan, la jeune femme m’embrassant et me laissant violer les barrières de son intimité, laissant sortir quelques gémissements et soupirs de satisfaction.

Dyly…

Agrippant ses hanches de mes deux mains, j’accélérai la cadence de mes coups de reins, m’arrachant une respiration plus rapide, plus saccadée alors que je mordillais le cou de ma belle psychologue. Je pouvais même sentir son string venir frotter contre le dos de ma verge, me procurant des sensations loin d’être désagréables! Puis, après quelques minutes, je m’arrêtai, haletant, puis je levai mon visage vers elle, un petit sourire, conquis, aux lèvres. Évidemment, je n’en avais pas encore terminé avec elle, mais j’avais seulement envie de regarder ce visage familier depuis ces dernières années.

Je n’ai jamais été quelqu’un de sentimental, pour ça il aurait fallut d’abord que je me trouve des émotions, et je sais que j’ai été un peu distant avec Dylan, pendant toutes ses années, ne sachant pas comment traiter une femme avec respect, ou encore avec amour…Mais quelque chose avait changé en moi, pendant la semaine passée loin d’elle. Pourtant, ce n’était pas la première fois que je partais aussi longtemps, mais jamais elle ne m’avait manqué à ce point. Certes, je lui disais toujours qu’elle m’avait manqué, mais sans vraiment le penser; aujourd’hui, lorsque je lui ai dit qu’elle m’avait manqué, c’était véridique, depuis quatre jours  de mon voyage je comptais les heures, j’avais même parlé d’elle à cet anglais qui s’était tenu, debout sur une chaise, une corde autour du cou…. Ça pourrait devenir un jeu dangereux, mais pour l’instant, rien ne me plait plus que d’être avec elle.

Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

Réponse 9 lundi 02 avril 2012, 19:39:48

Animé par l'amour qu’elle portait pour Hiro, ses ondulations étaient fougueuses, laissant sa verge parcourir les aspérités de son intimité avec fermeté. Les mains de son homme, jointent à ses hanches, intensifiaient la vitesse et la profondeur de ses allés et venus, leur soutirant à tous les deux un plaisir incomparable. Cela lui avait manquée. Sa bouche au niveau du sien, elle venait parfois lui voler un baiser, lorsqu'un gémissement ne l'occupait pas. Une chaleur intense l'envahissait, redoublant ses efforts. Ses bras s'accrochaient à ses épaules, gardant leur corps rapprochés l'un de l'autre. Le bout de ses seins frottait contre la douceur de son torse musclé, maximisant le désir de la belle.

Mais soudainement, Hiro stoppa ses mouvements. Que se passait-il ? Dylan le regarda, avant qu'il ne lève son visage vers elle. C'était la première fois qu'elle le voyait sourire ainsi, ravie et sincère. Était-ce là le bonheur ? Elle déglutit, un pincement au cœur, visiblement émue et charmé de voir cette facette de Hiro, encore jamais dévoilé. Durant ces quatre années ensemble, elle avait essayé de se faire à l'idée qu'il n'exprimerait pas plus ce qu'il pouvait et elle se contentait déjà qu'il lui soit fidèle... Mais il est vrai qu'elle avait attendu ce moment. Un sentiment lui promit qu'elle n'attendait pas en vain et aujourd'hui...


« Je t'aime Hiro... »
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Hiro

E.S.P.er

Re : Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

Réponse 10 jeudi 12 avril 2012, 01:10:07

Hiro, je t’aime…

Silence… Mais que devais-je répondre à ça? Malgré mon petit sourire et mon regard qui n’avaient pas changé d’un poil, j’étais mal à l’aise. Dylan avait été la première à m’avoir dit ces mots et est toujours la seule femme qui me le dit, mais à chaque moment, je trouve une chose à discuter, changeant ainsi le moment et pouvoir clore le sujet, mais cette fois, je ne pouvais pas vraiment changer de sujet avec une phrase… Alors je l’embrassai, amenant un bras au niveau des reins, l’autre tout juste sous ses omoplates, serrant son corps contre le mien, reprenant mes coups de reins, plus lents.

Détrompez vous, ce n’est pas parce que je n’aime pas Dylan que je n’ai pas la capacité de lui dire que je l’aime, mais plutôt car je n’ai jamais eut aucune conscience de l’amour sincère. Depuis Inu, Dylan est la première femme qui me voit comme un homme, et non comme un monstre sans cœur, mais Dylan ne sait pas ce que je suis, à travers quoi j’ai passé sans broncher, toutes ces choses que mon paternel m’avait mis en tête, que j’allais devenir un homme sans émotion, que j’étais fait pour le métier d’esclavagiste, dès que je n’étais qu’un enfant. Mais ma psychologue, sans le savoir, m’a découvert une âme, un cœur que je ne connaissais pas l’existence. Mais, si l’amour est cette sérénité que je ressens lorsque je suis près d’elle, cette envie de lui sourire, de la prendre par la main; Oui, je l’aime… Mais quand aurais-je le moment propice pour lui dire? Une question dont la réponse m’échappe; je suis cependant opportuniste, je sais par ailleurs que si l’occasion se présentera, je sauterai dessus.

Dyly… Ça vient!

Dans un grognement lourd, je sentis un bien être m’envahir, alors que la semence chaude sortait de mon membre pour aller se répandre entre les parois de ma Dylan. Un léger rire, comme à mon habitude alors que nous terminions nos ébats, je la serrai dans mes bras, déposant un baiser sur son front.

Sinon, il y a une destination qui te plairait pour les vacances?


Deux ou trois jours s’étaient écoulés depuis mon voyage en Grande-Bretagne, et tout allait bien, j’avais bien sûr dû aller travailler la veille, pour pouvoir terminer mes dossiers en suspens. Sinon, j’avais pris la résolution d’être plus souvent à la maison, m’absentant moins souvent et surtout moins longtemps, mais il y avait quelque chose que je devais régler…

Ça fait des heures que tu restes là, à ne rien me dire! Vas-tu finir par craquer? Je vais te faire lâcher prise comme toutes les autres, tu va voir, salope!

La pièce était assez grande, sombre… Seule une ampoule nous éclairait. Sur un comptoir en bois se trouvaient plusieurs outils servant à la construction; scie, marteau, masse… J’attrapai le marteau avant de m’approcher et donner un coup de toutes mes forces sur le pied, seul le son de l’impact retentit dans la pièce. Lâchant un juron, je laissai le marteau tomber au sol.

 Bon, j’en ai marre! Dyly! Je vais chez le concessionnaire! J’essaie de changer les roues de la GT-R, mais rien n’y fait, il y en a une de coincée dans la rouille! Bon sang, elle est neuve en plus cette satanée voiture! Ils ont intérêt à ne pas me faire glander!

À contre cœur, je posai les trois autres roues qui étaient retirées de sur la voiture. Une fois les roues posées, je pris quelques secondes pour m’exaspérer de la lamentable résistance des voitures à la rouille avant de chercher mes clefs…
Je crois que je les ai laissées dans la maison…

Retournant à l’intérieur, je marchai jusqu’à l’entrée pour prendre les clefs qui pendaient sur un crochet, avant de passer à l’extérieur, retrouver Dylan qui était assise sur une chaise. Passant mon bras autour de son cou, sans forcer évidemment, je l’embrassai rapidement sur la joue, prenant mes lunettes de soleil qui étaient restée sur la table-basse.

 Je devrais revenir avant le dîner. À plus tard, ma belle psy.

Finalement, je revins plus tard que prévu, le soleil commençait même à disparaître derrière l’horizon, alors que j’arrivai dans une nouvelle voiture, une 370z, noire. C’était une voiture de courtoisie et bon sang ce que je la détestais! Soupirant, alors que j’ouvris la porte de la maison, je retirai mes chaussures, mettant la clef sur le crochet. J’étais plus exaspéré qu’à mon départ.

Je te jure, ces mécaniciens! Ils ont trouvé un autre problème que celui de la rouille, ils disent qu’elle fait un bruit quand on accélère, personnellement j’avais jamais remarqué ce bruit mais bon. J’ai attendu plus longtemps pour qu’ils la réparent; au début ils pensaient que c’était l’alternateur, maintenant ils n’en ont aucune idée! J’ai dû leur laisser la voiture!...

Dyly? Tu es là?

Silence… Avant même de commencer à chercher dans la maison, je vis une note, écrite à l’ordinateur, sur la table :

On a ta copine, si tu veux la revoir, va au 213 Boulevard Ochenagai, dans le Quartier de la Toussaint avec 80 millions de Yens, viens seul .

Merde  pensai-je…  Maintenant, il ne me restait que ça à faire…

Dylan E. Ellison

E.S.P.er

Re : Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

Réponse 11 mercredi 02 mai 2012, 19:29:07

Rien à la suite de ses mots... Dylan s'était peut-être trompé au final. Malgré cela, les va et vient reprirent, les emportant tout deux vers un long orgasme, à l'unisson. Dylan tenait Hiro contre elle, haletant, ravie tout de même. Mais l'avocat lui demanda subitement où elle souhaiterait passé leur vacance.

« Euh.... »

***

Les jours passèrent... C'était une journée banale où Dylan ne travaillait pas. Elle était dans la cours de la maison profitant du beau temps, tandis que Hiro s'occupait d'une autre... Enfin, d'une voiture ! La chose passait assurément après elle, mais l'avocat y tenait énormément. Mais à l'entendre jurer depuis le garage, quelque chose lui disait que ça n'allait pas du tout entre eux... Un sourire arqua ses lippes, amusée, d'entendre son compagnon s'acharner sur sa voiture, comme s’il avait affaire à une femme, alors qu'elle feuilletait un magasine. Mais une petite pointe de déception dégagea toute envie de rigolé quand l'avocat lui prévint qu'il se rendait au garage pour une histoire de boulon…

« Très bien... Je t'attendrais alors. »

Évidemment, elle le connaissait bien. Il voudra prendre tout le temps nécessaire. C'était  l'inconvénient dans sa passion des voitures. Malgré tout, elle prépara le dîner en comptant une portion pour lui, car qui sait... ? Peut-être allait-il arrivée à l'heure cette fois. Pendant qu'elle découpait les ingrédients dans la cuisine, à sa grande surprise, elle entendit le claquement de la porte d'entrée. Elle tendit l'oreille un instant, pouvant discerner les bruits de pas qui s'approchait de la cuisine, mais sans se retourner, elle continua sa besogne...

« Déjà ? » Souffla t-elle avec un ton faussement surpris. « Ils t'ont dit quoi alors... ? » Pas de réponse, pas un son. « Qu'est-ce qu'il y a ? Mauvaise nouvelle ? »

Elle se retourna doucement, en s'attendant de croiser le regard de Hiro, mais au lieu de ça, un inconnu, assez baraqué la regardait, tenant une seringue vide dans une main. Un sursaut s'empara d'elle, avant de sentir un vif pincement contre sa nuque à la simple vue de l'aiguille où perlait une goûte de sang. Son sang ! Au moment même où elle comprit qu'on lui avait injecté quelque chose à son insu, sa vue s'embrouilla, ses membres s'engourdirent, pesant de plus en plus lourd. Une main tapota frénétiquement le comptoir de cuisine sur lequel elle se tenait, cherchant à attraper le couteau, mais en un rien de temps elle tomba contre le carrelage du sol, inconsciente...
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Merci Connor chéri pour le kit <3

Hiro

E.S.P.er

Re : Quand la vérité éclate, ça éclabousse [PV: Ma Dyly!]

Réponse 12 mercredi 16 mai 2012, 18:10:37

La main gauche sur le front, l’autre main tenant une mallette pleine d’argent, j’étais accoté sur le capot de la voiture de location, devant l’entrepôt… Comment en étais-je arrivé là? Généralement, je ne prenais aucun risque, et je m’arrangeais pour avoir la meilleure sécurité possible, mais voilà, je ne voulais pas que Dylan ne s’inquiète, et ne commence à craindre le pire… Il faut dire que le pire vient tout juste de se produire et que maintenant, je ne peux plus faire marche arrière.

 Les portes s’ouvrirent dans un grand grincement de métal rouillé, et deux silhouettes nettement plus imposantes que la mienne apparurent, avant que l’un des deux hommes ne m’ordonne de venir à leur rencontre. M’arrachant la mallette des mains, l’autre me poussa à l’intérieur, ou la scène dans l’entrepôt me mis encore plus en colère. Trois hommes se tenaient face à moi, à environ cinq mètres, devant Dylan qui était assise, attachée aux poignets et chevilles, un bâillon dans la bouche. Alors que l’un des deux rasés aux tatouages saillants resta avec moi, l’autre se dirigea vers celui qui semblait être le chef avant de luit rendre la mallette.

 Prenant quelques instants pour compter les billets, n’ayant pas de table, il dût poser un genou au sol, alors que le gaillard venait reprendre sa place près de ma personne. C’est alors que, se relevant, le chef finit par annoncer, avec un peu d’amusement dans la voix.

  Bien, tout est en ordre… Mais je vais quand même devoir vous tuer, tous les deux, vous avez vu nos visages!

  Je me doutais bien que tu dirais ça… Vous les petits brigands minables qui essaient de se la jouer mafia indépendante, vous me faites pitié! Dernière volonté, je peux aller la serrer, au moins?

 Sans un son de sa bouche, le chef de la bande s’écarta d’un pas, alors que je m’avançai, les deux armoires à glace toujours sur mes talons; ils avaient dû recevoir l’ordre de me suivre partout ou j’allais, histoire que je ne tente rien… Posant mes deux genoux au sol, devant ma psychologue, regardant son visage, couvert de poussière; elle avait même une coupure sur la joue, et tout autour sa peau commençait à prendre une teinte violette, signe qu’elle avait été frappée à cet endroit. Posant ma main sur sa joue indemne, j’avançai mon corps pour la prendre dans mes bras, retirant son bâillon, pour finalement déposer un baiser sur ses lèvres. Remettant mon visage à côté du sien dans une longue étreinte, je murmurai à son oreille, alors que les moins que rien n’étaient occupés à rire.

  Tout va bien aller… Ferme tes yeux aussi longtemps que je ne t’aurai pas dit des ouvrir…

  Bon ça assez duré! Préparez vous à mourir…

  C’est drôle, je me disais la même chose!

Sans perdre un instant, je me remis sur mes pieds, attrapai le baraqué le plus près de moi avant de prendre son arme et d’appuyer trois fois sur la détente, retournant le pistolet contre son propriétaire. J’eus à peine le temps de me lancer sur le côté qu’une pluie de balles s’abattu dans ma direction, tuant le second brigand à mes côtés. Bien qu’une balle ait réussi à m’écorcher le bras, ainsi que la chute brutale contre le béton, je me retournai sur le dos, avant d’abattre les deux sbires, une balle dans le lob occipital de chacun. Alors que j’allais appuyer sur la détente pour faire de même avec celui qui semblait être le chef de la bande, je me ravisai en tirant sur son bras qui tenait l’arme… Il était entrain de recharger donc inoffensif, mais je préférais ne pas prendre de chances.

 Me relevant, je collai froidement une balle dans la tête du jérémiard, gravement blessé sous les tirs amis, avant d’empêcher le chef de se relever en lui explosant les genoux, prenant tout de même soin de prendre son arme qui était tombé au sol. Je pris alors un  couteau sur un des cadavres avant de revenir vers Dylan. Posant un baiser sur son front, je coupai les liens qui l’empêchaient de se relever.

  Tu peux ouvrir les yeux maintenant…Écoute, je vais te demander de sortir du bâtiment, et d’aller t’asseoir derrière le volant, dans la voiture noire, juste devant l’entrée. C’est une voiture de courtoisie et la Gt-R est au garage… Une longue histoire, je te raconterai ça un autre jour…

 La regardant partir, mais sans vraiment m’assurer qu’elle fasse ce que je lui avais dit, je retournai auprès du seul survivant de la fusillade, mis à part moi, avant de l’attraper à la gorge et le lever comme une poupée sans vie.

  Pour qui tu travailles?

  Personne! On a simplement cru qu’on pourrait vous dépouiller!

  Alors t’es plus con que tu ne parais! On ne touche pas à mon argent, mais surtout, on ne touche pas à ma femme!

Le laissant retomber au sol, j’attrapai une grosse planche de bois très lourde, avant de frapper avec celle-ci le bras jusque là intact. Dans un grand « crac » et un hurlement de douleur de ma victime, je repoussai la planche laissant découvrir un bras meurtri, ensanglanté, laissant paraître tous les os, qui avaient éclaté en morceaux. Le massacre ne devait pas durer trop longtemps, mais je devais passer un message. Je plongeai alors le couteau dans la gorge du malheureux avant de tranquillement passer l’arme à gauche. Une fois le travail terminé, je l’attrapai par les cheveux avant de tirer… Le melon a été détaché du plant comme un fruit mûr. Balançant ce que j’avais dans les mains, je les essuyai ensemble avant de retourner dans la voiture, auprès de Dylan… Était-ce un air pétrifié qu’elle avait sur son visage? Enfin bref… Composant un certain numéro sur mon portable, je lançai, sur un ton tout aussi neutre que d’habitude.

  On n’attend personne, Dyly, tu peux y aller! … Capitaine Hokaga? Hiro Atayoshi. Retracez ma position, j’ai besoin d’un ménage à cet endroit. Envoyez autant de policiers que vous pourrez, j’ai payé bien assez pour ça…

 Raccrochant, je laissai le silence s’imposer… Il était vrai que Dylan n’était pas habituée à voir ce genre de choses. Par contre, moi, je l’étais beaucoup trop.

 À peine une demi-heure et nous étions de retour à la maison. Sachant ce qui allait se produire, je décidai de prendre les devants. Mon ton était grave et lourd, je savais qu’elle avait été troublée par le Hiro qu’elle avait vu, ou plutôt entendu, dans l’entrepôt.

  Dylan, je crois ce soir que ce que tu as vu est une toute nouvelle facette de ma personnalité, enfin pour toi. Donc, j’imagine que tu as des questions, pose-les… Ce monstre, je ne le connais que trop bien.


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