Il se laissa faire, peu surpris de la vitesse de transformation. En fait c'était un principe logique, revenir à un état qu'elle connaissait par cœur dans ses moindres détails ! Mais même là, elle avait des progrès à faire ! En effet niveau temps nécessaire à la transformation, c'était encore tropo ! Elle avait beau croire n'y passer qu'une fraction de seconde tant la concentration y était, mais il s'agissait bien de plusieurs secondes au bas mot. Normalement elle pourrait suivre un rythme plus soutenu pour sa transformation et changer de peau d'un simple claquement de doigt. Enfin, ça viendra....Dimitri n'avait aucune raison d'en faire davantage !Pour lui, tant qu'une esclave savait se charger d'un homme ou deux en m^me temps au lit, aucun souci, il avait résumé le dressage, mais lui, iltéoat bien plus strict là dessus, ça, c'était plus ou moins le cadet de ses soucis !
Elle l'habilla sans discuter, le faisant vite et bien, qualité qui se perdait il trouvait, généralement, c'était soit l'un soit l'autre ! Et c'était gênant car on ne pouvait se fier à rien, mais elle, elle semblait bien fiable ! Autant vous dire qu'elle allait vite prendre du galon si elle était aussi polyvalente et aussi efficace qu'il lui semblait ! D'ici là, il verrait bien ! En tout cas, elle poussait même le perfectionnisme jusqu'à aller bien peigner ses cheveux pour éviter le moindre nœuds ! Et elle ne le faisait, encore fois, pasà la va-vite, mais bien dans le détail ! Oui, décidément une très bonne esclave !
Elle finit par un compliment, compliment plutôt bien flatteur, mais hélas, il avait tendance à se méfier de la flagornerie, se demandant ce qu'elle cherchait à avoir, oui, réflexe parfois bête venant de lui, mais que voulez vous, c'était en fait à force d'avoir du faire cela, on en arrivait vite, à ce stade, à se demander exactement ce que l'on attendait de ce genre de propos, enfin, il sourit, lui gratta la tête comme on grattouille le crane d'un chien ou d'un chat, avant de la planter là et aller se restaurer. En fait, la raison d'une telle fréquence de restauration était bête comme choux. La raison en était toute bête, en effet, pour ne pas tuer ses proies, il ne ponctionnait que peu de sang à la fois, pas plus d'un litre ou deux...
Il était en chemin pour sa salle à manger quand quelque chose le retint, il y avait quelque chose qui le chiffonnait. Où étaient les gardes de faction ans les couloirs ? De tête, ce n'était pas l'heure de la pause, et quand bien même, il savait que si il y avait pause pour les uns, d'autres prenaient le relais, donc normalement, le couloir ne devrait pas être désert !
Il arpenta le couloir en long en large et en travers,c'était qu'il était vaste, avant de remonter à l'étage de sa salle de bain, en effet, il avait déjà descendu une volée de marches avant de fouiller un couloir, mais là, son instinct lui disait de retourner vers la salle de bain ! Et il avait bien fait, car il surprit une bien particulière odeur, en effet, il sentait une fragrance de sang apeuré, et une odeur de terranide...il n'y en acait pas trente six sous son toit, aussi, en fin limier, avait-il décidé de suivre cette odeur jusqu'à sa source, ilo marcha ainsi un bon petit moment dans l'immense manoir qu'il habitait, maudissant son ancêtre d'avoir construit si grand !
Un cri lui parvint enfin, et en tant que vampire,outre son sens olfactif de développé, il y avait aussi son sens auditif, comme les autres d'ailleurs. Et cela lui permit, par une méthode, proche de celle du sonar, de la repérer et de s'y rendre le plus vite posible, se stoppant derrière la porte de cette cave de torture, comme le veut la tradition (et le cliché, mais chut, c'est un secret), les salles de tortures sont au sous sol. C'est pour le bruit et les odeurs en fait ! Un peu comme les cuisines en somme !
Il entra et se racla la gorge. La scène se figea alors qu'il prenait place dans un coin, se calant contre un mur, tant pis pour son repas ! Il regarda la scène, pas plus gêné que cela, regardant les gardes, et Kyoko tour à tour. Il se demanda quelque chose: Avait-elle compris exacte:ent ce qu'elle avait fait avec Liam ail y avait à peine quelques minutes ou pas ? Il avait l'impression que non....bon,une pique de rappel alors, elle semblait en avoir besoin et pas qu'un peu !
« Continuez messieurs, ne vous gêner pour moi.... »
Mais à peine avait-il dit cela que son regard, un regard le révélant vraiment, froid et inhumain, mais surtout, où pointait la désapprobation et la déception alors que les gardes se remettaient à l'ouvrage !
« Kyoko, libère toi, et mets leur une raclée, tue les si ça te chante, mais ne te laisse pas faire, tu as les moyens de le faire, tu peux le faire, il ne sont même pas armés, tu me déçois de ne pas y avoir pensé toute seule, et dire qu'on venait juste de travailler un moyen de défense pour toi....je n'en reviens pas que tu aies déjà tout oublié.... »