Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Place publique => Discussion démarrée par: Kyoko le mercredi 19 octobre 2011, 13:39:22

Titre: On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le mercredi 19 octobre 2011, 13:39:22
Le soleil se levait à peine sur la ville qui doucement s'animait. Sur la grand place, de nombreuses estrades. Toutes semblables. De nombreuses cages entreposées sur chacune d'elle. On pouvait y trouver toutes sortes de créatures, plus ou moins belles, plus ou moins dociles et surtout, plus ou moins dangereuses. Sur l'une des estrades, comme sur tant d'autre, il y avait donc des cages, et un homme au milieu d'elles. Lui, l'esclavagiste, n'était pas novice dans la profession. Il avait acheté ses trouvailles à des gens endettés, profité d'une mort impromptu d'un autre collègue. Il ne gardait que les femmes, déjà dressées, et tuait, sans vergogne, les hommes et les rebelles. Bien sûr, il avait le doigté capable de faire d'une femme une esclave, il ne se contentait pas ce qu'il trouvait, aussi bien physiquement qu'au niveau du caractère. Parfois, la chance lui souriait et il trouvait une pépite.

Dans l'une de ces cages, une terranide tigre. D'un calme presque olympien. Elle observait l'endroit de ses yeux de sang. C'était la première fois qu'elle voyait un autre endroit que son village natal. Oh bien sûr, elle connaissait l'entrepôt, là où elle avait passé deux bonnes semaines enfermée après avoir été vendu par le fils de son ancienne propriétaire, pour une bouché de pain. Là bas, l'esclavagiste formait les nouvelles, s'assurait de la bonne conduite de ses futurs produits. C'est dans cet optique de bonne qualité que Kyoko avait du participer à ce que l'on aurait pu comparer à des stages. Chaque niveau franchi la rapprochait de la vente. L'homme se félicitait de cette acquisition. La faculté d'apprentissage de la jeune femme était bien supérieure à la moyenne. Aucun de ses gorilles n'avaient eut à lever la main pour qu'elle se contraigne à exécuter les sales besognes. Il allait la vendre à un bon prix, un joli bénéfice pour lui.

Endoctrinée trop tôt, la tigresse n'avait pas acquit les réflexes de liberté. Pour elle, être esclave coulait de source. Elle n'avait finalement pas encore eut à s'en plaindre. Toujours bien traitée, nourri et logée, et de surcroît, son ancienne maîtresse lui avait prodigué de l'affection. Pourtant, cette fois, un sentiment de liberté venait lui chatouiller l'esprit. Ce n'était pas pour fuir la servitude, mais juste pour voir ce qu'il y avait derrière la place. Le monde semblait vaste et il l'était bien plus que son imagination pouvait entrevoir. Aussi, elle ne se souciait que peu de ce qui se passait autour d'elle. Elle n'en s'en souciait pas jusqu’à ce qu'un gorille ne vienne lui arracher la peau en tirant comme un beauf sur le collier qui ornait son cou. L'esclavagiste râla sur son employé, trop brusque avec les demoiselles...il ne fallait pas abîmer la marchandise.

- Voici le lot suivant, une belle terranide tigre ! Vous ne trouverez pas mieux ici ! Une perle de douceur et de docilité...et vous en conviendrez, l'écrin est de toute beauté !

Déjà, une clameur s'étendait parmi les badauds venu acheter. Et certain commençait à proposer des prix, prix que l'esclavagiste trouvait bien trop petits. Il fit passer la jeune femme plus près du bord de l'estrade pour que ses clients potentiels puissent mieux percevoir le produit. Kyoko senti des mains venir lui caresser la jambe pour, soi-disant, tester la douceur de la peau. Ils ne furent pas déçu. Sa peau ambré était aussi lisse que celle d'un nouveau né. Aucune marque, aucune disgrâce. Et tout cela, les hommes pouvaient le voir grâce à la tenue étudiée. L'esclavagiste n'avait laissé, en guise de vêtement, que le strict nécessaire à la décence imposée par Nexus. Ornée d'une toile brune à la qualité toute relative, cachant ce qui appartenait à l'intimité féminine, la terranide perdait pied dans cette effusion autour d'elle. Visiblement gênée, elle ne savait plus dans quel sens aller pour satisfaire chaque quémandeur. C'est un coup sur la laisse relié à son collier d'esclave qui lui sauva la mise, aussitôt, elle retourna auprès de son maître actuelle, s'asseyant à ses pieds comme il le lui avait apprit. L'homme avait un sourire satisfait sur les lèvres, les prix gonflaient à chaque tour et le ravissait.

- Pardonnez moi, j'ai oublié le plus intéressant...cette créature est aussi vierge qu'un parchemin ! Elle n'a jamais été touché par quiconque et ne demande...qu'à apprendre !

L'effet escompté fut atteint, déjà un acheteur doubla le prix de la tigresse. Les vierges se faisaient de plus en plus rare, surtout à l'âge de Kyoko. L'esclavagiste patientait calmement, caressant la chevelure brune de celle qui allait lui rapporter un bon pactole. Les moins fortunés se retirèrent d'eux même, seul les envoyés des plus riches continuaient de débattre. Bientôt, il n'étaient plus que deux. L'esclavagiste se frottait les mains. Son flair ne l'avait pas trompé. Le dernier s'essouffla et laissa la place au vainqueur. Le commanditaire claqua des doigts et un autre serviteur apporta la somme convenu en bas de l'estrade. Les yeux brillant d'une lueur victorieuse, l'esclavagiste s'apprêta à tendre la laisse à son client.

Une voix l'interrompit dans sa démarche. Les regards se tournèrent vers l'origine du son. Kyoko fit de même, sans vraiment distinguer quoi que ce soit dans sa position assise. Elle pencha le tête, étira son cou, mais rien n'y fit, elle ne pouvait voir qui était ce nouveau protagoniste. Par contre, le souffle erratique de son maître lui parvenait sans problème...Etait il heureux ou au contraire dans l'angoisse ? C'était indéchiffrable.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le jeudi 20 octobre 2011, 09:08:27
Ah le marché aux esclaves, un marché quasiment permanent dans la ville de Nexus, c’était presque à se demander si la nuit ne désemplissait pas la rue des acheteurs potentiels et des marchandises. Ses hommes s’étaient dispersés pour faire un bilan de la qualité des marchandises sur ses différents stands. Lui-même se promenait, regardant un peu de partout. Bof, rien de bien folichon pour le moment. Surtout des terranides, comme quoi il n’y avait pas de marchandise de qualité, enfin bon….il n’allait pas non plus chercher à comprendre cela. Enfin bon. Il se frayait un chemin, fendant la foule des coudes si besoin est.

L’aube pointait le bout de son nez sous les doigts de rose de l’aurore, lorsqu’il entendit une annonce qui, il ne savait pourquoi, l’attira vers le stand.

« Voici le lot suivant, une belle terranide tigre ! Vous ne trouverez pas mieux ici ! Une perle de douceur et de docilité...et vous en conviendrez, l'écrin est de toute beauté ! »

Il tourna la tête vers le criard. Bon, en effet sa marchandise, ou du moins son lot actuel n’était pas trop mal, pas une perle mais presque. Un joli minois, des oreilles félines bien marquées, une belle chevelure. Un corps fin et élancé. Bon, la taille de la poitrine était assez vulgaire, mais bon, une esclave n’avait jamais été faite pour jouer les saintes nitouches. Enfin, c’était leur point de vu. D’ailleurs, elle était bien plus habillée que les autres. En effet,  les esclaves étaient souvent dénudées pour que l’on vérifie la qualité physique de la marchandise.

« Pardonnez moi, j'ai oublié le plus intéressant...cette créature est aussi vierge qu'un parchemin ! Elle n'a jamais été touché par quiconque et ne demande...qu'à apprendre ! »

Non, sans blague ? Vendre une esclave vierge, oh lala, c’est osé ! Il n’y croyait qu’à moitié. A tous les coups, elle allait juste bientôt avoir ses périodes de chaleur. Franchement, ce vendeur ne changerait jamais…enfin bref, Dimitri allait se faire un beau pactole avec une belle arnaque. Il se demanderait quel serait l’idiot qui lui ferait assez confiance pour l’acheter… plus qu’il ne le pensait assurément. Bon, en même temps elle avait du charme cette terranide. Elle serait du plus bel effet dans un panier au pied de son lit. Alors pourquoi pas….ouais c’est ça, balançons de l’argent par les fenêtres en achetant une terranide…manquait plus que cela !

Il voyait les prix s’envoler, les sommes montaient rarement aussi vite et rarement aussi haut. En effet, quand on commença à parles de somme supérieures au million, le vampire sourit et se dirigea à l’arrière du stand. Il allait lui parler à Dimitri. Pour obtenir une esclave gratuitement….était-ce honnête ? A la limite il s’en fichait royalement. Non, pas à la limite, il s’en foutait tout court.

Dimitri allait remettre la laisse au nouvel acheteur quand il sentit une main se poser sur son épaule. Il suspendit son geste, tout en se retournant. Vers l’importun pour l’envoyer bouler. Manque de pot, quand il vit les yeux rouges, les cheveux de jais et les traits fins de la personne qui l’interrompait, il blêmit avant de se mettre à trembler.

« Bonjour Dimitri ! Je suis ravi de te revoir comment vas-tu ? Allez, suspend ta vente en viens avec moi dans l’arrière boutique, et amène aussi cette superbe marchandise. J’ai une bien meilleure offre à te faire. »

Ce faisant, il entraina le vendeur dans la réserve avec la terranide, et il attendit d’être seul avant de reprendre un ton plus approprié. En effet, le ton enjoué n’avait été que pour éviter que le vendeur comme l’acheteur ne s’inquiète vraiment. Peut-être que Dimitri avait eu raison de blêmir….

« C’est dingue quand même, tu te retrouves avec une marchandise de soit-disant qualité, et tu ne penses pas à honorer tes dettes avec…n’y a-t-il pas anguille sous roche ? »

Il caressa le visage de la terranide, sa joue plus précisément. Pui il écarta ses lèvres et jeta un œil à ses dents, blanches, pas de maladie apparente de ce côté-là… il jeta un œil  à ses mains, et à ses ongles. Elle semblait en bonne santé, où était l’entourloupe ?

« Dis-moi Dimitri, encore une belle arnaque de montée, mais tu as de la chance, j’ai un marché à te proposer. Tu es criblé de dettes envers moi que tu dois me rembourser depuis plusieurs années. Et tu sais, les intérêts sont conséquents, surtout avec le retard que tu accumules, et le prix que tu touches-là n’en couvrira même pas la moitié. Je veux tout, Dimitri. Alors si tu me laisse cette esclave, je te propose en échange de suspendre les intérêts. Un an sans augmentation de la somme que tu me dois… tu ne penses pas que ce serait une bonne chose pour tes…nos affaires pardon ? »

En effet, ils étaient plus ou moins partenaire, Dimitri lui ayant racheté à crédit des parts d’une succursale de Liam…
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le mardi 25 octobre 2011, 16:20:52
Les lois de Nexus sont souvent bafouées, en particulier par les esclavagistes. Les forces de l'ordre n'interviennent que rarement pour remettre en place les vendeurs d'outils animés, et pour cause, la plupart des soldats ont la patte gracieusement graissée. Il n'est pas rare de voir ceux qui sont censé protéger les faibles se servir sur une étale pour s'amuser le temps d'une heure ou plus. Dimitri, lui, ne voulait plus prêter ses esclaves. Il estimait perdre de l'argent, beaucoup d'argent. Il refusait donc de donner quelques pots-de-vin aux gardes. Bien mal lui en a fallu. Il devint en peu de temps la bête noire des soldats, ceux ci cherchaient la moindre faute pour le faire inculper. C'est pourquoi, désormais, il couvre ses esclaves, car bien que ce soit une loi ridicule, il est interdit d'être en tenue d'Eve en ville. Finalement, Dimitri avait perdu bien plus dans cette histoire qu'autre chose. Les esclaves nues se vendent mieux car moins suspecte.

Dimitri avait eut d'autres bonnes idées dans ce genre là. Il s'en sortait toujours de justesse. Son idée la plus brillante fut de vouloir acheter des parts d'une des succursales du Sieur Eckart. Oh oui, au début, ça semblait prometteur, très alléchant. Qu'un homme brillant comme Eckart fasse profiter de sa fortune à d'autres, c'était merveilleux. Très rapidement, Dimitri a fait en sorte de rafler une grosse partie du trésor. Il ne vit pas les petites lignes en bas du contrat...non il ne vit rien, juste de l'or qui bientôt allait s'amasser dans ses coffres. Ce fut pour lui, le début de la fin.

L'or n'a jamais rempli ses coffre, pire, ceux ci se vident, et pas qu'un peu. Mine de rien, il court à la ruine. Dimitri comptait sur ces vente de la journée pour se renflouer un peu. Il devait commencer par la garde, qu'ils cessent de le tourmenter. Il était si près de son but ! Voilà qu'il se devait, encore une fois, déchanter. La voix qui avait résonné n'était que trop familière. Elle lui glaça le sang et tout son corps se raidit. Sa vue lui confirma ses doutes et il faillit crier. Le vampire ne lui laissa pas le temps de réagir que déjà il l'entraînait à sa suite dans sa réserve. La laisse toujours en main, il tira sur celle-ci pour faire avancer le terranide qui était si gentiment demandée. Elle suivit, ne comprenant pas bien ce qui était en train de se passer. N'était elle pas vendu à cet émissaire ? Toutes les réponses à ses questions se trouvait dans cette planque.

Dimitri tremblait, à la fois de peur et de rage. Oui, Liam était une personne puissante et à laquelle il n'est pas simple de s'opposer. Impassible à coté de lui,la jeune esclave laissa Liam la toucher sans rien dire. Il y a avait pourtant ce contact étrange. Cette caresse était si froide. Elle qui était quand même fort dévêtu n'avait pas cette froideur. Il n'avait pas l'air malade non plus. Quelle genre de créature pouvait avoir le sang si froid qu'il ne réchauffe pas la peau...

- Monsieur Eckart, comme je suis heureux de vous voir ! Sachez qu'il n'y a aucune entourloupe ! J'ai tout vérifié moi même, elle est docile, en bonne santé et vierge comme je l'ai décrite.

La proposition de Liam fit mouche dans l'esprit de Dimitri. Il fit rapidement le calcul mental. La somme qu'il allait devoir dégager des intérêts plus ce que lui avait coûté Kyoko au court de son séjour. Il y perdait, très clairement. Cependant, l'équation n'était pas complète. Le facteur vampire pesait bien plus lourd. Il n'avait pas le choix. S'il voulait être tranquille, il devait céder. Il soupira un grand coup en se dirigeant vers une grosse malle. Il donna un violent coup de pied dedans et elle s'ouvrit. Il y avait une multitude de papiers à l'intérieur. Il farfouilla un instant et sorti deux parchemins. Il alla les déposer sur une table, invitant  Liam à s'asseoir en face de lui.

Le premier papier était le titre de propriété de Kyoko. Le second était l'acte signé entre Liam et Dimitri où la dette de ce dernier était mentionnée. L'esclavagiste avait bien l'intention de faire mentionner noir sur blanc son gain sur les intérêts. Il commença donc par rédiger le titre de propriété et le signa. L'esclave bien que très silencieuse, ne perdait pas une miette de ce qui se déroulait sous ses yeux.

- Voilà Kyoko, désormais, tu es l'esclave de Liam Eckat. As tu compris ?

En disant ces mots, il avait négligemment donné ce qui servait de laisse à Liam avec le titre de propriété.

- Bien sûr Monsieur !


- Je t'ai pourtant bien dit de toujours m'appeler Maître !

Voilà qu'elle se montrait effrontée ! C'en était trop ! L'homme se mit en colère et tenta de gifler la terranide. Avec l'agilité que lui conférait sa nature féline, elle esquiva sans problème le coup. Dimitri se retrouva à frapper le vide.

- Vous avez perdu ces droits en signant ce morceau de papier. Monsieur.

Dimitri resta coi. Il fini par avoir un rire nerveux. Après tout, elle ne faisait qu'appliquer l'un de ses enseignements : ne pas se laisser abîmer par autre que son maître, sauf ordre de celui ci...Kyoko était très certainement sa toute dernière grande idée. Une de plus...Il était temps de passer à la seconde partie, faire signer l'acte à Liam avec les modifications ! Ah non, c'était peut-être ça, ça dernière grande idée.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le jeudi 27 octobre 2011, 14:17:29
« Monsieur Eckart, comme je suis heureux de vous voir ! Sachez qu'il n'y a aucune entourloupe ! J'ai tout vérifié moi même, elle est docile, en bonne santé et vierge comme je l'ai décrite. »

Il sourit avant de sur un ton moqueur que si sa vérification était de qualité et certifiée vraie à chaque fois était exact, il n’en serait pas là, à être forcé de rembourser ainsi ses dettes en sacrifiant son propre profit. Après tout, le contrat qu’ils avaient signé étaient clairs dans tous les sens. Il n’avait pas joué les escrocs avec un contrat bidon, il s’était simplement concentré sur ses profits et en avait oublié le reste. Oui, il avait fait des profits mais il faut pafois savoir qu’un chef d’entreprise ne gagne que ce qu’il peut, la plupart de l’argent étant réutilisé sous diverses formes. La raison des profits de Liam n’était pas le fait de dépenser moins, non, c’était juste que plus il possédait d’entreprises, plus il gagnait,  logique me direz vous !  Et bien voilà ce que Dimitri ignorait, il n’avait pas su faire la différence entre chiffre d’affaire et bénéfices. Il voulait gagner beaucoup alors il ne payait ni les pots de vin, ni les dettes, alors forcément il n’irait pas loin…

Il pouvait toujours lui en vouloir pour cela. Il n’y aurait rien à faire ! Les faits étaient là ! Mais il devait avoir compris sa situation puisqu’il prit des documents dans une malle, la copie de la reconnaissance de dette et le titre de propriété Il les plaça sur une petite table et rédigea les papiers. Il rédigea d’abord un premier papier, une cession de propriété ainsi qu’un nouvel acte de propriété au nom de Liam Eckart, docilement. De son côté continuait d’examiner Kyoko sous tous les angles, sans toucher par contre cette fois. Bon dieu mais il était long pour écrire ce fichu acte de propriété ! Comme s’il avait du mal à se séparer de cette jolie esclave, oui, elle était très jolie. Elle se marierait bien avec les décorations de sa chambre à coucher.

« Voilà Kyoko, désormais, tu es l'esclave de Liam Eckat. As tu compris ? »

« Bien sûr Monsieur ! »

« Je t'ai pourtant bien dit de toujours m'appeler Maître ! »

Il sourit en observant la scène qui se déroulait devant ses yeux. Et PAF, il avait tort qui plus est. Et heureusement que son coup n’avait touché que le vide….sinon il n’aurait sans doute pas survécu à aujourd’hui. Il était très protecteur vis-à-vis de ses escklaves, et personne n’avait le droide  toucher kyoko sans l’autorisation de Liam.

« Vous avez perdu ces droits en signant ce morceau de papier. Monsieur. »

Il sourit en signant la modification, rajoutant néanmoins une condition sine qua non, si il ne remboursait pas la somme avant sa mort, cette dette serait prélevée sur ses possessions : logique, il tenait à récupérer son investissement. Puis il rit lui aussi de cette dernière phrase. Elle avait raison et ne cherchait pas à le cacher. Et la façon dont elle avait répondu lui  avait beaucoup plu.

« Tu m’avais caché cela Dimitri. Elle a de la répartie ! C’est encore mieux ! »

Il rédigea un second acte, copie de la reconnaissance  de dette. Un exemplaire chacun de chaque papier en fait, qu’il fit dater et signer à Dimitri. Puis il détacha la laisse et la rendit à Dimitri, i n’en avait pas besoin.

« Ce fut un plaisir de faire des affaires avec toi, Dimitri. Allez, Kyoko, vient, on s’en va ! »

Il lui sourit avant de lui prendre doucement la main pour l’entrainer hors d’ici, son fiacre devait attendre à la sortie du marché. Et il ne voulait pas rester ici bien plus longtemps. Il avait trouvé sa perle rare, cela suffisait. Bon maintenant, il fallait passer aux choses sérieuses, et pour cela, il fallait tout simplement faire comme tout le monde, c’est-à-dire commencer un petit bilan, mais au-delà des qualités physiques, il voulait connaitre  un peu ses capacités intellectuelles, de cela dépendrait énormément la suite des évènements. Alors, pendant qu’il l’entrainait àà sa suite, il dit.

« Dis-moi, j’aimerai juste savoir de uoi tu es capable. Quelle était ton ancienne tâche ? Et sais-tu lire et écrire ? Compter ? As-tu suivie une éducation quelconque ?  Et dernière question, qu’as-tu compris de ce qui s’est passé pour cette transaction ? Ne t’en fais pas, quelle que soit ta réponse, j’aimerai qu’elle soit sincère, je te promets de ne jamais te punir pour de la sincérité si tant est que je te  demande ton avis. »

Il lâcha sa main et caressa son dos et ses cheveux.

« J’aime beaucoup  la douceur de ta peau et de tes cheveux. Tu es très douce, j’ose espérer que tu l’es autant de caractère…. »

Il avait déjà une petite idée du rôle qu’elle tiendrait…
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le jeudi 03 novembre 2011, 15:19:33
Elle, elle devait en théorie rester silencieuse. Elle ne dirait pas plus de mots qu'elle ne pouvait se permettre. Elle n'avait pas sa place dans l'échange financier, bien qu'elle en soit l'objet. Les copies des papiers faites, les signatures apposées et Liam fut fin près à s'en aller. La main qu'il lui offrit vint la cueillir avec douceur. Kyoko répondit à son sourire et se laissa entraîner hors de la réserve. Pour la première fois, elle foulait le sol de la grande place. Pourtant la seule chose qu'elle regardait, c'était lui. Elle devait le reconnaître, il avait un physique bien plus attrayant que celui de Dimitri. Ce n'était, certes, pas très difficile.

Il paraissait pressé de partir. Il s'arrêta néanmoins en plein milieu du chemin. Elle senti la main du maître venir courir sur sa chevelure brune. Elle descendit sur ses épaules et longea son dos. Kyoko eut un frisson qui lui remonta le long de l'échine. Bien que la caresse soit douce, la main était glacée. Un contact dont elle n'avait pas l'habitude et qu'elle devrait très vite accepter. Il lui poser une foultitude de questions. Elle nota que sa dernière phrase n'en n'était pas une, cela sonnait presque comme une menace. Et elle prit un peu peur et instantanément sa chevelure vira au blanc et son regard devint d'un bleu de glace. Si sa première maîtresse ne l'avait jamais frappée, ou du moins avec tant de conviction que Kyoko avait oublié, rien ne disait que son nouveau maître n'était pas un homme violent...Les battements plus vifs de sa queue laissaient percevoir sa crainte futile.

- J'ai été éduquée pour être la plus douce possible. J'espère que vous en serez satisfait.

Maintenant, il voulait découvrir ses capacités et plus étonnant, sur ce qu'elle avait comprit de ce qui s'était passé pendant l'échange entre les deux hommes. Elle aurait préféré être dans la voiture, au calme avec lui pour répondre. Là elle se trouvait au milieu de la rue, à moitié nue. Elle sentait les regards dégouliner sur elle. La sensation était désagréable. C'était certainement son imagination dû à la honte de ses retrouver ainsi. Elle releva la tête pour regarder droit dans les yeux son tout nouveau maître. Il parait qu'on ne peut mentir en regardant quelqu'un dans les yeux. Il voulait qu'elle soit franche, elle le serait. C'était parti pour un petit monologue.

- J'ai vécu depuis toute petite dans une taverne qui faisait aussi hôtel dans un village. Ma maîtresse de l'époque m'a apprit à lire, écrire et compter. Quand ma maîtresse à estimé que j'étais suffisamment grande pour m'occuper du service, j'y ai été conviée. Je sais donc m'occuper parfaitement d'un logis pour n'importe quelle besogne. Quand elle est morte, Monsieur Dimitri m'a rachetée. Lui ne m'a apprit que la théorie de l'acte charnel. J'ai toujours eu interdiction de toucher, donc je ne sais pas si je saurais appliquer comme il se doit.

Elle se tut quelques secondes. Elle devait viser juste avec ses mots et ne pas le froisser. Il avait beau dire qu'elle pouvait tout raconter, elle n'était pas en position pour parler comme s'il était un camarade de jeux. Sa voix se fit plus douce, plus timide pour cacher aux passants ce qu'elle allait dire, car elle n'était pas certaine qu'elle pouvait parler du fait qu'il...

- La première chose, c'est que vous n'êtes pas humain. Votre peau est si froide...Vous vous êtes servit de mon achat pour...faire des économies. Vous êtes un manipulateur et un homme d'affaire. Vous inspirez la crainte et le respect. Vous auriez pu partir sans rien lui donner du tout. Il avait signé l'acte de ma cession avant celui de vos accords. Pourtant, vous avez tenu votre promesse. Vous avez...

- Bonjour, Messire Eckart.

La phrase de Kyoko venait de mourir dans une exclamation de surprise. Une voix masculine s'était imposée et ne lui laissa pas d'autre choix que de se taire. Aussitôt, elle se décala de coté, se positionnant un peu en retrait pour laisser les deux hommes s'entretenir. Elle reconnu aisément l'homme, c'était celui qui avait failli l'acquérir plus tôt.

- Je suis Garry, représentant de Maître Sorrows. Cette esclave devrait appartenir à mon Maître, mais vous avez interrompu la vente pour votre profit. Monsieur Sorrows souhaite ardemment acquérir cette chose et, dans sa grande mansuétude, vous propose de vous la racheter en ajoutant la moitié du prix convenu avec Monsieur Dimitri. Vous comme moi savons qu'elle ne les vaut pas, c'est une offre que vous ne retrouverez certainement jamais.

Pendant son discours, l'homme, ce Garry, avait désigné un fiacre plus loin. Elle avait pu apercevoir l'opulente silhouette du Sorrows. Il était, au dire de certains, l'un des plus grand acquéreur d'esclaves. Beaucoup de rumeurs malsaines était véhiculées à son sujet, et sa physionomie peu avenante ne rendait pas les rumeurs plus tendre. L'homme avait été vexé qu'une enchère lui échappe. Il avait jeté son dévolu sur la terranide et cela allait de soi qu'elle devait lui revenir.

La tigresse se mordit la lèvre. A peine acquise et déjà elle avait trouvé, de façon involontaire, le moyen de lui attirer des soucis. Peut-être allait elle être revendu, après tout Garry semblait penser que son nouveau maître ferait là une excellente affaire.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le vendredi 04 novembre 2011, 16:18:05
Il fut surpris du changement physique, mais il ne protesta pas, il la préférait même comme ça…et son don la rendait plus précieuse…décidément il avait fait un affaire en or… et il allait d’autant plus faire attention à elle… Le vampire caressa ses cheveux blancs, toujours aussi doux…

« J'ai été éduquée pour être la plus douce possible. J'espère que vous en serez satisfait.  J'ai vécu depuis toute petite dans une taverne qui faisait aussi hôtel dans un village. Ma maîtresse de l'époque m'a apprit à lire, écrire et compter. Quand ma maîtresse à estimé que j'étais suffisamment grande pour m'occuper du service, j'y ai été conviée. Je sais donc m'occuper parfaitement d'un logis pour n'importe quelle besogne. Quand elle est morte, Monsieur Dimitri m'a rachetée. Lui ne m'a apprit que la théorie de l'acte charnel. J'ai toujours eu interdiction de toucher, donc je ne sais pas si je saurais appliquer comme il se doit. »

Elle avait tapé dans le mille, ce serait exactement ce qu’il recherchait…ou pas, mais cela était toujours plus utile. Et en fonction de cela, elle aurait accès ou pas à certaines zones. Il choisissait le rôle de chacun en fonction de cela, en partie du moins. D’où l’importance de cette série de question des plus anodines. Quant au fait qu’elle soit néophyte dans le domaine de la bagatelle , cela n’avait pas vraiment d’importance, si lui il ne lui apprenait pas, ce serait par oubli sans doute mais aussi parce que le satisfaire sexuellement ne serait pas forcément sa tâche…

« La première chose, c'est que vous n'êtes pas humain. Votre peau est si froide...Vous vous êtes servit de mon achat pour...faire des économies. Vous êtes un manipulateur et un homme d'affaire. Vous inspirez la crainte et le respect. Vous auriez pu partir sans rien lui donner du tout. Il avait signé l'acte de ma cession avant celui de vos accords. Pourtant, vous avez tenu votre promesse. Vous avez... »

- Bonjour, Messire Eckart.

Il sentit l’esclave se décaler de côté et il la ramena vers lui, contre lui-même, entre l’homme et lui, non sans un sourire en coin. Il s’y attendait, et pas qu’un peu, même si il n’espérait pas avoir à faire ça aussi tôt… Il avait donc bien fait de la garder avec lui, elle n’aurait pas pu rester tranquille dans le carrosse et retrouver le gros tas en train de faire mumuse avec une esclave qui n’avait pas pu obtenir sur la banquette en cuir.

« Je suis Garry, représentant de Maître Sorrows. Cette esclave devrait appartenir à mon Maître, mais vous avez interrompu la vente pour votre profit. Monsieur Sorrows souhaite ardemment acquérir cette chose et, dans sa grande mansuétude, vous propose de vous la racheter en ajoutant la moitié du prix convenu avec Monsieur Dimitri. Vous comme moi savons qu'elle ne les vaut pas, c'est une offre que vous ne retrouverez certainement jamais. »

Il hocha la tête positivement restant pensif.

« C’est vrai , c’est une offre que je ne reverrai jamais. C’est vrai. Mais laissez donc moi discuter de cette offre avec quelqu’un qui s’y connait vraiment, aucun sous fifre ne mérite plus d’attention…Bon, allons voir ton maitre… »

Il avait été volontairement insultant mais cela faisait partie du jeu des négociations. Pour avoir vu cet homme plusieurs fois, il avait vite compris qu’il avait beau se prétendre serviteur, il parlait presque d’égal à égal avec le dénommé sorrows, aussi le brusquer ainsi avait pour but de faire flancher la collaboration des deux personnes qu’il allait voir..

Il avança en tenant Kyoko jusqu’à arriver à porter de voix du gros lard.

« Hého, la prochaine fois, envoyez moi quelqu’un de valable pas un sous fifre. Et si vous tenez tellement à avoir cette esclave, c’est d’accord !  Mais j’ai mes conditions ; Je veux le triple du prix prévu, une centaine d’hectares de vos terres…  ah oui, et je veux aussi que vous rampiez sur le sol et léchiez les pieds de Kyoko avant de bouffer le crottin qu’ont laissé vos chevaux. C’est honnête comme proposition, non ? Non mais soyez sérieux, une esclave pareille n’est pas faite pour vous, ce serait donner de la confiture, non pas à un porc, mais à toute la porcherie ! Le jour où vous arriverez à toruver de la marchandise de bonne qualité on en reparlera ! Moi, au moins, j’ai de l’éthique, et en réalité elle m’appartenait bien avant vtre tentative d’achat. »

Il était violent dans ses paroles et c’était volontaire, il voulait le choquer, il voulait l’humilier. De quel droit venait-on l’importuner de la sorte ? Qui croyait-il être ? Avait-il juste un semblait de bon sens ? Il sourit, non, il n’avait rien de tout cela, et il était à même. Quand à cette histoire d’appartenance, il avait juste récupéré son bien puisque dimitri avait payé cette beauté avec son argent, l’argent que le vampire lui avait prêté…
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le mardi 08 novembre 2011, 17:07:24
Il la happa littéralement contre lui, possessif. Il en avait le droit, elle était sa chose et ne pouvait rien refuser, rien contredire. Sa vie devait se passer au travers de celle de son maître. Obéir, sans concession, sans rien attendre en retour. Elle se lova même contre lui, lentement et avec une douceur incomparable. Elle confirmait ses dires, laissant transparaître sa nature dans ses gestes. Lui toisait son interlocuteur, cherchant à le mettre en colère et à le déprécier. Garry ne répondit rien et se contenta d'ouvrir la marche. Kyoko sentait l'atmosphère se resserrer autour d'eux. Liam l'entraîne avec lui dans la direction que prend l'émissaire renvoyé à l'état de simple messager.

Elle le suit maintenant, sans plus jouer, s'appliquant à calquer son rythme sur le sien. Ses pieds nus douloureux d'avoir traversé ainsi la place, le corps tendu par l'attente, elle n'ose plus bouger : Crainte de lui déplaire, angoisse de la suite des évènements, envie de savoir... peur sourde au creux du ventre, toutes ses émotions paradoxales la tétanisaient. A travers ses mèches de cheveux, elle observait pourtant la scène et son cœur fit un bond quand elle découvrit le visage du dénommé Sorrows. Il daigne sortir la tête de son carrosse. Elle n'avait que rarement vu chose si laide. L'homme avait la peau rongé par les furoncles. Elle connaissait la raison de cet état. C'était courant chez les gens de mauvaise vie. Il était malade, très malade. Elle détourna le regard un instant, sentant la nausée l'envahir. Elle se contint. Elle craignait l'éclat de ses yeux terribles, qui jetaient sur elle, les flammes de désirs à peines dissimulés.

Son corps marqua une défaillance lorsqu'elle entendit son nouveau maître accepter la demande de Sorrows. Elle ne voulait pas. Son regard remonta sur Liam avec toute l'inquiétude qui se lisait sur son visage. Son cœur s'emballa aussitôt et la peur glissa comme un venin dans ses veines. Elle senti un frisson la glacer. Sa peur s'effaça quelque peu en entendant les demandes absurdes de son maître. C'était bien entendu irréalisable. Elle souffla de soulagement, en toute discrétion. Elle se replaça dans ses bras. Ce n'était pas pour être câlinée mais ça voulait juste dire : gardez moi. Et le son d'un rire ténu se fit entendre. L'homme gras se gaussait. Kyoko entendit ensuite sa respiration sifflante. Il reprenait des forces, essoufflé par le simple fait d'avoir rit.

- Vous ne manquez pas d'humour mon jeune ami. Vous pensez réellement ce que vous dites à votre propos ? Vous pensez être meilleur que moi, mais vous aussi, vous êtes de la pire espèce. On entend hurler de douleur vos esclaves jusque chez moi. Ne vous croyez pas au dessus de moi, nous sommes pareil.

Kyoko regardait alternativement les deux hommes. De la même espèce ? Non, il y avait forcement erreur. Comment pouvait il prétendre être comme son maître !

- Quant à toi, jeune fille, un jour tu seras mienne et c'est toi qui me lécheras les pieds. Tu le sais, n'est ce pas ?

On lui posait une question. Elle se redressa, droite et fière. Fière d'être qui elle était, fière d'être au bras de ce maître qui l'avait choisi. Elle plongea son regard dans le sien et prenant sur elle, elle parla.

- Je crains fort que cela n'arrive jamais. Vous allez bientôt mourir, étouffé dans votre masse, ou par autre chose...


Elle n'avait pas tord, il succomberait dans un avenir proche à sa maladie. Garry voulu intervenir pour punir ces paroles disgracieuses venant d'une moins que rien. La main de Sorrows l'en empêcha. C'était risqué et, au fond, il le savait. Elle n'en valait pas la peine. Il tapa de sa canne sur les parois de son fiacre qui se mit aussitôt en branle.

- Vous me paierez votre affront, tout les deux.

La voiture se déplaça avec peine. Dès que la vision de Sorrows disparu, Kyoko perdit toute sa fierté. Elle avait failli. Les oreilles basses, honteuse, elle regardait le sol. Il allait la punir, c'était certain. Un "je suis désolée" traversa ses lèvres. Elle repensait aussi aux paroles du futur mort...s'il avait raison, elle était dans de beaux draps.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mercredi 09 novembre 2011, 21:10:21
Il la sentait se serrer contre lui, et il en fut ravi. Il avait bien évidemment senti sa peur lors de la première partie de ses propos, et il avait senti de même son soulagement. Mais le plus drôle fut ce qui suivit, quand le gros lard prit la parole pour répondre à ses demandes absurdes peut être mais qui n’en restait pas moins un prix de vente…

« Vous ne manquez pas d'humour mon jeune ami. Vous pensez réellement ce que vous dites à votre propos ? Vous pensez être meilleur que moi, mais vous aussi, vous êtes de la pire espèce. On entend hurler de douleur vos esclaves jusque chez moi. Ne vous croyez pas au-dessus de moi, nous sommes pareil. »

La il ne se retint même pas de rire. Quand on ne sait pas, on se tait. Il n’avait pas besoin d’attacher chaque soir ses  esclaves pour qu’ils/elles ne quittent pas le domaine. Ils/elles y restaient sagement, comprenant où était leur intérêt. Et chez lui, les sévices sexuels n’étaient qu’une humiliation, rien de plus. Il ne s’y adonnait pas par plaisir. Il n’en éprouvait que modérément, et ses partenaires encore moins puisqu’il ne pouvait pas s’empêcher d’y mêler de la douleur.

« Quant à toi, jeune fille, un jour tu seras mienne et c'est toi qui me lécheras les pieds. Tu le sais, n'est-ce pas ? »

Il se tut, ce n’était même pas la peine de répondre à cela !  Il savait pertinemment que cela ne se produirait pas. Aussi, il ne chercha même pas à faire valoir son point de vue. C’était inutile du temps perdu et un gaspiallage de salive !

« Je crains fort que cela n'arrive jamais. Vous allez bientôt mourir, étouffé dans votre masse, ou par autre chose... »

Ce ne fut pas tant la main de Sorrows qui retint Garry que le regard noir du vampire qui montrait clairement qu’il ne répugnait pas au meurtre. Puis Sorrows désigna au chauffeur qu’il pouvait y aller d’un coup de canne à pommeau ferme sur le toit du fiacre. Il ajouta, un poil colérique :

« Vous me paierez votre affront, tout les deux. »

Liam fit au revoir de la main comme un enfant sage à la personne qui s’en allait. Puis, un signe de son autre main, il indiqua à son cocher personnel d’approcher son fiacre marqué à ses armoiries de venir le chercher là où il était. Puis il se tourna vers Kyoko pour lui parler, d’une voix calme, posée, gentille, répondant ainsi à son « je suis désolée » :

« Je n’aime pas trop les libertés tu le verras bien vite, à vrai dire, je les déteste, aussi il faut éviter si l’on n’est pas sûr que cela me plaise. Mais sur le coup, tu ne seras pas puni pour ta dernière intervention, elle était parfaite, faisant mouche comme il fallait. Tu me sembles habile de ta langue. C’est une bonne chose !  Comme je te l’ai ndéjà dit, j’aime qu’on ait un minimum de répartie, tant qu’on ne tombe pas dans l’insolence en s’adressant à moi ! »

Il sourit en  passant son bras autour de sa taille. La calant contre lui, voulant une nouvelle douceur avant d’ouvrir la porte du fiacre et d’y monter, seul, avant de tendre la main vers Kyoko et de la faire monter.

« On en a pour un bon moment de trajet, tu devrais te reposer, car dès ce soir tu vas commencer à travailler. Je n’aime pas dormir seul, c’est tout, et tu es si douce, ce sera un délice de te sentir contre moi. Pour te rassurer, tu n’as rien à craindre pour ta vertu. Je vais te faire une promesse : je ne te prendrais pas de force, je te le promets, sauf si j’estime que quelque chose mérite une belle punition bien humiliante. »

Il prit une mèche des cheveux de sa nouvelle esclave et se mit à jouer avec, l’entortillant doucement autour de son doigt avant de demander, sur un ton qui exprimait toute sa curiosité.

« Tu es capable de changer la couleur de tes yeux et de tes cheveux à volonté ou tout ton corps ? Car c’est très intéressant je trouve ! »
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le lundi 14 novembre 2011, 17:10:18
Son Maître fit venir son propre fiacre jusqu'à eux dès que Sorrows fut parti. Elle craignait toujours une éventuelle punition. Liam lui fit comprendre qu'il n'aimait pas les prises de liberté. Elle ferma les yeux, attendant visiblement la conséquence de sa prise de liberté. Ce furent ses oreilles qui lui permirent de rouvrir ses paupières. Il avait apprécié son intervention. Et le soulagement vint dans un soupir d'aise. Elle aurait probablement d'autres réactions du même type pendant encore quelque temps. Elle allait devoir apprivoiser ce Maître pour savoir où elle pouvait aller et où la limite était atteinte. Comme pour confirmer son contentement face à son intervention, il la cala contre lui. Sans attendre, elle lui donna ce qu'il voulait, ni plus ni moins qu'un échange éphémère, une douceur, comme un bonbon.

Quand elle le vit monter dans sa voiture, seul, elle s'apprêta à fermer la porte derrière lui. Dans son esprit, sa place était au coté du cocher. Elle avait commencé son action quand elle vit la main tendu par Liam, l'invitant ainsi à venir s'asseoir à ses cotés. Mieux, il lui demandait de se reposer et donc d'être à l'aise. C'est donc dans ce contexte qu'il lui expliqua l'une de ses tâches à venir. Elle resta muette n'étant pas encore invitée à répondre mais plus à l'écouter et surtout à retenir.

Sa vertu ? Ce mot ne signifiait pas grand chose pour elle. C'était réservé aux jeunes filles riches et de bonnes familles qui souhaitaient faire un beau mariage. Kyoko savait qu'elle n'irait jamais franchir ce pas. La virginité n'avait aucun sens pour elle, tout comme le sexe. Ce dernier n'était là que pour satisfaire les envies de son Maître. Maître qui avait l'air de voir ça comme une punition. Sa Maîtresse Sanae n'avait eut de cesse de lui dire que l'acte charnel était une chose horrible et qu'il fallait la fuir à tout prix. Dimitri, lui, lui avait fait comprendre que son plaisir à elle ne comptait pas, seule la satisfaction qu'en retire son Maître était importante. Peu importait le moyen d'ailleurs. Autant dire que pour Kyoko, la perspective de passer à l'acte ne l'enchantait pas plus que ça.

Elle trouva étrange qu'il veuille simplement dormir avec elle. Il cherchait également une présence douce. Avait il besoin d'être apaisé ? Si tel était le cas, c'était dans ses cordes. Il lui aurait demandé de jouer les esclaves autoritaire qu'elle s'en serait trouvé perdu. Absolument pas taillée pour résister aux autres. Bien sûr, elle pouvait avoir de la verve, mais physiquement parlant, elle était plutôt de l'ordre du chaton que du grand tigre...C'est peut-être aussi pour ça qu'elle est si docile. Il est inutile pour elle d'essayer d'aller à l'encontre des ordres. Et par chance, elle aime être aux ordres, elle aime qu'on lui fasse confiance et qu'on se repose un peu sur elle. Peut-être parce qu'elle n'a jamais eut l'occasion de connaître les sévices auxquels sont habitués la plupart des autres esclaves.

Lorsqu'il se saisit d'une simple mèche de sa chevelure, elle trouva ça agréable. C'était comme une caresse, en plus petit bien sûr. Cet acte, plus le fait d'être dans un fiacre confortable et surtout enfin au chaud, cela lui procurait un sentiment de bien être, tant et si bien qu'un très léger ronronnement sorti de sa gorge. Se rendant compte de ça, elle le stoppa immédiatement, de peur de déplaire à son Maître. Il venait de lui dire, pas d'initiative, et ce genre de chose faisait du bruit, un bruit qui normalement est plaisant mais, qui sait, lui n'aimait peut-être tout simplement pas. Il s'intéressa à son don. Oui, elle regarda sa chevelure, et celle ci avait effectivement changé de couleur. Elle ne se rendait plus compte des ses changements, c'était une partie d'elle même.

- Pour vous dire la vérité Maître, ces changements sont les seuls que je sache faire. Voyez vous, la première fois que cette transformation s'est opérée, ma Maîtresse n'a pas apprécié. Elle m'a ordonné de ne pas aller plus avant dans mon don et de ne conserver que ces paires de couleurs.

Sans le savoir, Sanae avait donné là un ordre bien cruel et dur à respecter. Il n'est pas simple de faire abstraction de quelque chose qui est inné. Kyoko a du concentré son esprit sur les paires de couleurs en quasi permanence pendant plusieurs mois avant d'être certaine qu'une autre transformation n'aurait pas lieu. Elle avait, sur la volonté de sa Maîtresse, bridé son don.

- Quand je suis arrivé chez Monsieur Dimitri, ce dernier m'a fait analyser par une ESper capable de déterminer la nature magique d'un individu. Il m'a dit que j'étais une polymorphe exclusivement féminin et que ce don devait être proscrit de ma mémoire. Et il m'a enfilé ce collier. Vous êtes bien le premier à trouver cela...intéressant.

C'était une chose courante chez les esclavagistes, sur les personnes ayant des pouvoirs magiques, ils leur étaient possible de sertir des pierres qui annihilaient les pouvoirs. Kyoko portait l'un des ses colliers. Il ne bridait que la partie latente de son pouvoir. Elle pouvait utiliser ce qu'elle connaissait déjà mais le reste restait inatteignable pour la terranide. Elle tira sur son collier pour montrer l'intérieur de celui ci, serti d'une pierre bleu légèrement rayonnante, prouvant son activité. Le collier en fer était lourds et impossible à retirer des ses mains sans la clé. L'esclave était habituer à porter la chose et le replaça de façon à ne pas avoir trop mal. Si ses deux précédents maîtres ne lui avaient pas donné l'occasion de faire progresser son pouvoir, c'était par simple peur de voir l'esclave prendre une forme d'une personne libre et ainsi tenter de fuir. Elle n'avait pourtant jamais émit le moindre désir de fuir.

- Dites moi Maître, pourriez vous me dire ce que je devrais faire une fois arrivée dans votre demeure ? Hormis dormir contre vous bien entendu...
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mardi 15 novembre 2011, 10:45:25
« Pour vous dire la vérité Maître, ces changements sont les seuls que je sache faire. Voyez-vous, la première fois que cette transformation s'est opérée, ma Maîtresse n'a pas apprécié. Elle m'a ordonné de ne pas aller plus avant dans mon don et de ne conserver que ces paires de couleurs. »

Quel gâchis de talent !  Les ignares, les imbéciles !  Ils avaient une mine d’or et l’avaient utilisé comme si c’était du plomb ! Il avait bien envie de traiter cette fameuse maitresse de connasse ! Il n’en revenait pas ! C’était idiot quand même d’être passé devant tant de potentiel. Ce pouvoir était si intéressant !  C’était tellement plein d’avenir !  Bande de salauds finis ! Le vampire eut un très bref instant un regard qui lançait des éclairs

« Quand je suis arrivé chez Monsieur Dimitri, ce dernier m'a fait analyser par une ESper capable de déterminer la nature magique d'un individu. Il m'a dit que j'étais une polymorphe exclusivement féminin et que ce don devait être proscrit de ma mémoire. Et il m'a enfilé ce collier. Vous êtes bien le premier à trouver cela...intéressant. »

Normal, il avait quelque chose de commun avec elle, la polymorphie, à un niveau différent. Elle serait sans doute meilleure que lui si elle se décidait à maitriser cette extraordinaire faculté !  Et si se savoir dépassé était désagréable, savoir qu’un tel pouvoir était entre ses mains était bien plus intéressant ! Il imaginait les possibilités que cela offrait !

Elle retira son collier pour lui montrer la pierre. Il y jeta un œil rapide, dégouté, il ne voulait pas en savoir ^plus, il était écœuré par cette méthode, des dons étaient à exploiter ! Surtout de cette ampleur ! Il réfléchit toutefois quelques instants. Qu’elle se sauve en pleine possession de ses pouvoirs et il aurait beaucoup perdu…trop sans doute. Aussi se promit-il de ramener certains objets de son prochain voyage sur terre, une puce sous cutanée et un détecteur.

« Dites-moi Maître, pourriez-vous me dire ce que je devrais faire une fois arrivée dans votre demeure ? Hormis dormir contre vous bien entendu... »

Il sourit….c’était logique, non ? Enfin bon, s’il fallait préciser, il le ferait ! Mais n’était-ce pas logique qu’elle tienne sa chambre propre, rangée, que sa garde-robe était lavée, repassée et bien rangée. C’était un travail long, certes mais en rien dégradant puisque c’était s’occuper directement du maitre.

« Disons juste que t’occuper de tous les devoirs d’une femme de chambre est ta tâche ! C’est simple, il s’agit de tenir ma chambre propre, mon lit fait, ma garde-robe impeccable, rangée, pliée, repassée, il doit toujours y avoir du papier sur mon secrétaire et de l’encre dans l’encrier. C’est simple ainsi, non ? Bien sur, en plus, tu dormiras avec moi et tu me laveras, me sècheras et m’habilleras ! »

Il prit le collier et l’examina avant de jeter le collier par la fenêtre du fiacre. Non, il n’utiliserait pas de pierre de contrôle. Il était métamorphe, et si sa nature l’enjoignait à changer de peau, alors inutile d’aller contre ! Il lui sourit avant de dire. Sur un ton très doux, et dénué de toute méchanceté :

« Je suis moi aussi un polymorphe. Mais partiel seulement, et c’est loin d’être sans douleur….donc voilà pourquoi je trouve ton pouvoir intéressant ! »

Pour appuyer ses dires, il se prit son poignet, serra les dents, et se concentra. Il fallut peu de temps pour que tout son bras se couvre d’un poil épais de couleur beige avant de redevenir normal. Il soupira avant de rajouter :

« Voilà, tu as vu ! Je te ressemble sur ce point !  Après, ‘est un foutu gâchis que de brider ainsi ton pouvoir !  Le soir, je t’apprendrai à contrôler ce don latent ! Mais par contre j’injecterai dans ton corps un petit objet, ce sera très légèrement douloureux, ça s’appelle une puce sous cutanée et ça me permettra de toujours te reconnaître quelque soit ton apparence ! Mais tu vas voir, nous allons vraiment faire quelque chose de toi, ma grande. »

Doucement, il prit sur ses genou la jeune femme, calant sa tête dans le creux de son épaule.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le vendredi 18 novembre 2011, 18:04:34
Il semblait étonné par sa demande sur ses fonctions. Au vue de la réponse, elle se permit de penser qu'elle avait eut raison de poser sa question. Elle fut même étonnée par le peu de choses qu'il lui citait. Elle se voyait déjà nettoyer de fond en comble la maison de son Maître. Elle avait eut l'habitude durant ces derniers années, de faire le ménage dans l'entièreté de l'hôtel-restaurant de sa Maîtresse Sanae. Il comportait plusieurs chambres tout de même...alors juste une. Même avec ce qu'il rajoutait en bonus, elle se retrouverait vite désœuvrée. La terranide pensa qu'elle prendrait les devants sur les autres tâches ménagères si elle arrivait vraiment à finir en moins d'une journée son travail.

D'ailleurs, elle se demanda si Liam avait beaucoup d'autres esclaves, là bas, dans son manoir. Elle, qui avait toujours vécue en tant que seule esclave du village, allait découvrir ce qu'est la vie en communauté. Elle appréhendait. Ses compagnes de cellules lui avaient expliqué que dans certaines maisons, les rivalités entre esclaves ne permettaient pas de vivres sereinement. Qu'il fallait se méfier de tout et tout le monde. Apparemment, la nuit, elle n'aurait pas à se méfier. C'était ça de gagné. Autant dire que Kyoko ignorait les règles de vie, les différents statuts qu'il pouvait y avoir chez son Maître Liam. Elle le découvrirait probablement bientôt.

En attendant, Liam sembla furieux d'apprendre qu'elle avait un don inexploité. Pour une fois, sa colère ne fut pas interprété à son encontre et la tigresse ne prit pas peur en le voyant bouillir de rage. Il jeta sans ménagement le collier régulateur en lui exposant son pouvoir à lui. Elle constata que cela demandait une certaine concentration pour lui, là où elle faisait les choses de façon naturelle. Elle avait failli aller toucher la fine fourrure que son Maître venait de lui montrer. Mais l'acte fut si court qu'elle ne put rien faire du tout. Elle ne comprit pas bien ce qu'était la puce. Probablement un des ces artefacts magiques. En tout cas, il prenait des précautions. Situation normale.

Elle se senti soulevée, comme une plume, et posée sur les genoux de son Maître. Il était affectueux avec elle, c'était agréable et gênant à la fois. C'était nouveau pour elle, elle ne savait pas qu'elle genre de personnage elle avait à coté d'elle. Il avait l'air...gentil. D'ici peu, elle allait tomber de haut. Bref. Elle sentait sur sa peau, les mains froides qui l'avaient saisies. Elle frissonna un très court instant. Quand il dirigea sa tête dans le creux de son épaule, elle dû poser le bout de son nez sur la peau gelée de son cou. Elle devait se rendre à l'évidence, il était glacial. Sa peau était gelée, comme l'avait été la peau de son ancienne maîtresse après avoir succombé. Etait ce possible ? Kyoko ignorait beaucoup de choses sur son propre monde. Elle avait vécue recluse dans un tout petit village, loin de tout. Elle connaissait l'existence de créatures diverses mais certaine lui semblait trop fantasmagorique pour réellement exister. Le mieux était de demander au concerné.

- Maître...pardonnez mon audace mais...qu'êtes vous ?

Il avait bien entendu, pas qui mais que. Son nom elle l'avait déjà, ce qu'elle voulait savoir, c'était la raison de cette froideur si intense. Elle avait relevé son visage vers lui comme si cela lui permettait de mieux écouter ses paroles. Elle finit par reposer sa joue contre son épaule allant volontairement chercher la froideur de sa peau. Elle avait comprit une chose, qu'elle allait devoir dormir avec lui la nuit et donc probablement le toucher sur bien plus zones. Elle devait apprivoiser cette température. Elle avait le sang plus chaud qu'un humain et la différence se faisait d'autant plus ressentir. Pourtant, après quelques minutes, elle ne ressentait plus cette différence. Son propre corps régulait de lui même le contact et imposait une chaleur éphémère. Tant qu'ils restaient en contact, elle pouvait réchauffer cette peau. Ce ne serait pas si éprouvant que ça...

Il lui avait demandé de se reposer. Elle finit par somnoler dans ses bras, complètement blottit contre lui, elle avait confiance. Elle ne dormirait pas. Elle ne dormait jamais réellement, toujours attentive à la moindre parole qui pouvait être prononcée, au moindre bruit de pas venant la chercher. Ce n'était pas de la peur, elle avait juste apprit à rester en permanence disponible pour son Maître. Ses nuits n'étaient jamais complètes. Un jour, elle s'en rendrait compte, cela lui portera préjudice. Pour le moment, elle est jeune et vive, ça ne lui pose pas de souci. Elle attend simplement d'arriver chez son Maître, ce qui devient du même coup son domicile. Sauf si Liam avait d'autres paroles à dire pendant le trajet.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le lundi 28 novembre 2011, 14:19:50
« Maître...pardonnez mon audace mais...qu'êtes-vous ? »

Il ne répondit pas, il n’en voyait pas l’utilité, elle le saurait bien assez tôt. Et puis il était le maître, il n’avait pas à répondre s’il ne le désirait pas. Le vampire sourit juste, tout en dent, dévoilant des canines proéminentes. Il se contenta de continuer à lui caresser les cheveux. Il avait eu une idée la concernant, et sa faculté étonnante était très intéressante. Il comptait profiter de tout ce dont elle faisait preuve actuellement, même cette impression étrange de chaleur, qu’il n’avait pas ressenti depuis plus d’un jubilée.

Et alors qu’elle était sur le point de s’endormir il déposa un baiser sur son front. Avant de fermer les yeux, non pas pour dormir, il en aurait été incapable, le sommeil était une notion qu’il ne comprenait plus que théoriquement, c’est dire !  Après, au-delà de ça, il aurait aimé retrouver cette capacité qui lui était désormais interdite. Il se contentait juste de savourer ce regain de chaleur, chaleur dont il ne comprenait pas la provenance, oh il connaissait la source de chaleur, non, en fait c’était le pourquoi cette chaleur était ressentie alors qu’il pouvait prendre des braises dans sa main sans rien éprouver de plus qu’un léger picotement et l’odeur de la chair brûlée. Donc il était assez surpris, dans le sens positif du terme. Oui, il avait de grands projets pour elle au sein de sa maisonnée.  Elle allait lui être utile, et ce, bien plus qu’elle ne le pensait.

La route défila donc ainsi devant lui, puisqu’elle dormait, il l’avait gardée dans ses bras durant toute la durée du trajet, c’était si appréciable, il redécouvrait la vie mortelle, tout bêtement. Enfin, il pensait qu’elle dormait. Il ne la réveilla pas, ordonnant juste d’un coup sec sur le plafond du fiacre au cocher d’avancer plus vite que ça, il ne voulait pas lambiner en route, il avait des affaires à régler, mettre fin à une punition, et en donner de nouvelles. Il se contenta donc de laisser le trajet se passer.

Bientôt, le manoir, ou du moins, les murs de pierre magiquement polis et noirs comme la nuit, effet de magie à nouveau, une magie qui absorbait la lumière alentour, un peu comme si les murs étaient la luxure la plus noire que les ténèbres pouvaient engendrer. Mais peut-être était-ce cela au fond, qui rendait ce lieu si particulier, il n’y avait rien de joyeux à regarder cette demeure, elle était aussi sombre que l’âme de son possesseur, si l’on avait su qu’à l’origine elle était faite en pierres blanches contre la falaise, on ne l’aurait jamais cru, la falaise avait bien reculée, mais elle était toujours là, juste à une dizaine de mètres derrière le manoir, et les sous-sols de celui-ci menaient à des salles secrètes dont le roc était percé de part en part. C’était une véritable forteresse inexpugnable.

« Allez, debout, nous sommes arrivés ! »

Et, peu importe qu’elle soit sur ses genoux ou pas, il se leva alors et descendit du fiacre, l’entrainant avec lui par la main, de manière à ce qu’elle le suive, ne lui laissant pas le temps de réfléchir ou d’observer ce qui l’entourait. Non, il emmena directement sa nouvelle chose jusqu’à la blanchisserie. Là, il lui sourit et lui présenta le lieu.

« Voilà, ici, c’est la blanchisserie, voici Marie, elle est là pour fournir aux esclaves tout ce dont ils ont besoin pour se vêtir, c’est elle qui te donnera donc ta tenue et ton nouveau collier. »

Ce faisant il prit le collier à deux mains et en forçant dans deux directions opposées, il l’arracha d’un coup sec. Pas de simple cuir pour elle, non, pas après ce qui s’était passé dans le fiacre.

« Désormais, tu verras bien vite que tu as de la valeur, tu seras bien traitée en général, et normalement, personne ne cherchera à s’en prendre directement à toi, je dis bien directement car peu de monde appréciera qu’une nouvelle esclave arrive à un si haut échelon, et encore plus si c’es une terranide. Mais cela n’empêchera pas bien évidemment que tu devras le respect à tout le monde, rappelles-toi bien que sii personne n’a le droit de te faire de mal ou de te punir, hors permission exprès de  ma part bien évidemment, tu n’es qu’une esclave, en dessous des ardes et des domestiques, et des invités… »

Il sourit nouveau et lui ébouriffa les cheveux avant de se tourner vers la vieille femme qui semblait choquée de telles paroles, non, il ne devait pas penser sérieusement, pensait-elle, et pourtant, si, il le confirma d’ailleurs en prenant à nouveau la parole.

« Collier d’or et vêtements de rang spécial, grade un ! »

Elle sembla s’étouffer avant de s’incliner.

« Bien maître. Dois-je faire venir Aenetelia ? »

Il sourit avant de nier d’un mouvement de tête.

« Non, je tioens à préserver l’état de mon acquisition…tu entends ma grande, évite de t’approcher d’Aentelia, elle est trop dangereuse, et parce que tu pourrais la concurrencer, elle tentera de te faire du mal, elle mettra beaucoup de choses en œuvre pour ça avant de comprendre à qui elle a à faire, mais un conseil, si elle agit, répond au coup par coup, faut pas laisser trainer  les choses où ça risque de s’envenimer sévèrement. E si ça dépasse les bornes, tu m’en parles. N’oublie simplement pas qu’avec son collier de nacre et son rôle d’intendante, elle reste ta supérieure hiérarchique, et c’est la seule à pouvoir te donner des ordres à part moi. »

Marie tendit alors une tenue entièrement noire, une robe très simple, fendue sur le côté, à la mode chinoise, bordée de vert feuille. Et avec était un collier de cuir noir brodé de fils d’or, preuve de son statut.

« Si tu as quoi que ce soit à me dire, ne te gêne pas, je ne punis pas la sincérité, mais bon, demander si tu peux dire ce que tu penses, pourrais être préférable à chaque fois, mes accès de rage ou de colère sont assez…violents…allez, change toi ! »

Il n’y avait rien pour se changer de manière dissimulée, pas le moindre recoin, pas le moindre paravent. Si elle voulait se changer,e lle allait devoir le faire ici et maintenant, devant les regards de Marie et de son nouveau maître
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le samedi 03 décembre 2011, 17:18:25
Le Maître ne lui avait pas répondu, mais il lui avait montré des crocs, des crocs ressemblant à des crochets de serpents. Si elle ajoutait ça au fait qu'il était aussi froid qu'un mort...il ne pouvait être qu'un terranide  du type reptile. Oui, oui, oui ! C'est assez connu pour que Kyoko ai entendu parler d'eux. Ce sont très certainement les seuls terranides à pouvoir prétendre à une vie normale sans que quiconque n'ai envie de dire le contraire. Ils sont puissants, très puissants, et certains ont même réussis à devenir esclavagistes. De toute manière, cela n'avait pas tant d'importance que ça. De la curiosité, c'est tout. Il est vrai que Kyoko aspire à découvrir le  monde et ce qui le peuple. C'est sûrement l'une des rares choses qu'elle regrette dans le fait d'être esclave, elle est condamnée à vivre au même endroit, là où son Maître l'autorise à vivre. Et si cela voulait dire vivre enfermée dans une cage avec pour seul compagnon le noir, elle l'accepterait probablement.

Ceci étant dit, elle devait admettre que son Maître, reptile ou non, était assez...fraternel avec elle. Il démontrait à son égard plusieurs signes d'affections. Il lui faisait penser au fils de Sanae, avant qu'il ne devienne un simple pervers éprit de femmes et d'argent, qu'elle avait pu considérer comme un frère. Or lui, lui était loin d'être un frère pour elle, c'était un Maître et elle ne devait pas confondre, surtout pas. Elle rouvrit les yeux quand elle senti les lèvres dépourvu de chaleur venir se poser sur son front. C'était étrange qu'en si peu de temps il puisse marquer une telle preuve de tendresse. Dimitri n'avait jamais montré ne serait qu'une once de douceur envers elle, et lui en moins d'une heure...soit, il faisait ce qu'il voulait. Elle ne comprenait pas, mais finalement, personne ne lui demandait de réfléchir. Elle resserra son étreinte sans refermer les yeux, des fois que cette petite bulle de douceur n'éclate à tout jamais une fois arrivé au domaine.

Pendant le restant du voyage, ses yeux vagabondèrent au travers de la vitre du fiacre. Elle voyait une multitude de couleurs danser comme dans un caléidoscope. Des paysages qu'elle n'avait jamais vu, dont certains voyageurs lui avaient parlé quand elle servait au restaurant. Elle trouvait cela fort beau. Le contraste fut saisissant lorsqu'ils arrivèrent au domaine. C'était lugubre. Noir. Intimidant. Effrayant. L'atmosphère était pesante et Kyoko se ratatina sur Liam. Elle n'eut pas le temps de s'émouvoir trop longtemps, son Maître semblait pressé d'en finir et une fois arrivé, il sorti du fiacre sans se soucier d'elle. Enfin si, sa main restait imperturbablement dans la sienne. Elle se servi de toute ses capacités félines pour ne pas tomber ridiculement à terre et se faire littéralement traîner par son Maître. Elle le suivi dans l'austère demeure. Elle constata la richesse du lieu, furtivement.

Ils se retrouvèrent dans la buanderie où une femme d'un age avancée se tenait. Elle salua le Maître avec déférence et accorda un bref regard sur la terranide. Kyoko s'inclina un peu devant elle, pour signifier son bonjour. Elle retourna son attention sur Liam qui lui parlait. Et voilà, elle avait peur maintenant. Rien dans les dires de Liam ne la rassurait, même pas le fait que personnes ne pouvait lui faire de mal. Pas devant elle, pas ouvertement. Dans son dos, elle sentait que les coups bas allaient pleuvoir. Pire, cette Aenetelia avait l'air d'être  un dragon. Kyoko se demandait comment elle allait pouvoir tenir tête à une personne qui lui était hiérarchiquement supérieur. Si cette dernière lui ordonnait de s'auto-flageller, avait elle le droit de dire non ? Elle aviserait en temps voulu.

- Je dois vous avouer, Maître, que je suis surprise par cette...nomination. Je pensais que j'allais être en bas de l'échelle, que vous alliez au moins tester mes compétences au travail avant de décider...

Marie acquiesça aux dires de Kyoko, pensant certainement que la terranide était pleine de bon sens. Elle était consciente de son infériorité envers les autres...brave fille va !

Kyoko regarda la robe qu'on venait de lui donner. Elle était simple et en même temps, rien de tel pour mettre une jeune femme en valeur. Elle la retourna plusieurs fois cherchant visiblement quelque chose. Un trou, un tout petit trou au niveau de ses reins. De quoi laisser passer sa pauvre queue féline. La robe était si serrée qu'elle ne pouvait garder l'appendice autour de sa taille sans que cela devienne gênant et disgracieux. Marie, en la voyant faire comprit immédiatement de quoi il s'agissait. Sans même demander à Kyoko elle lui prit la robe des mains et s'en retourna vers une table pour se saisir d'une paire de ciseaux et découpa, taillant dans le vif du tissu, le fameux trou.

- Tiens...c'est normal après tout, c'était pas fait pour ça ! Il faudra que tu reprennes les autres...

La tigresse fut vexée, car elle comprenait bien que le ça voulait dire elle. Elle s'inclina une nouvelle fois devant la blanchisseuse.

- Je vous remercie et sachez que ça à un nom...et elle s'appelle Kyoko.

Elle devait le respect à tout le monde, son Maître venait de lui exprimer. Cependant, elle n'avait rien dit de mal. Du coup par coup. La Marie devait avoir le droit d'être désagréable verbalement, tant qu'elle ne lui faisait pas mal physiquement...Elle ne s'attarderait plus, Liam allait finir par s'agacer de l'attente et du comportement douteux de ses deux esclaves. Elle devait se changer là, sans pouvoir se cacher ? Elle s'exécuta sans gêne. Ses vêtements actuels étaient tellement ridicules qu'elle se sentait déjà nue. Sa main alla dégrafer l'attache maintenant le bandeau de sa poitrine et celui de son intimité, les dévoilant. Elle n'avait pas à rougir de son corps malgré sa poitrine, trop présente. Elle restait bien faite et la pudeur n'était plus de mise en ces lieux.

Elle passa la robe et fut ravie de constater la douceur du tissu sur sa peau. C'était un joli changement. elle avait l'impression que celle ci coulait sur son corps comme l'eau d'une cascade. Pourtant, elle ne prit pas le temps d'apprécier la qualité du tissu et quand le dernier bouton au niveau de sa clavicule fut fermé, elle enfila le collier de cuir. Celui ci ne la serrait pas et passait pour une seconde peau, elle le sentait à peine. Et dire qu'avant elle avait un morceau de métal autour du cou...Elle dû cependant constater qu'elle n'avait pas de sous-vêtements. Assise, vu la fente de la robe, elle devrait faire attention à croiser les jambes si elle n'avait pas envie d'être un nouveau divertissement pour les gardes...

- Je suis prête, navrée de vous avoir fait attendre Maître.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mardi 06 décembre 2011, 11:19:02
Elle pouvait lui tenir tête sans doute, mais dans une certaine mesure seulement, oh certes Aenetelia était sans doute mieux gradé que la jeune terranide, mais en fait, elle n’avait aucun réel pouvoir sur Kyoko, ce pouvoir si bien acquis était dû au fait qu’elle avait su s’imposer comme la « reine esclave », celle qui commandait après le vampire.

« Je dois vous avouer, Maître, que je suis surprise par cette...nomination. Je pensais que j'allais être en bas de l'échelle, que vous alliez au moins tester mes compétences au travail avant de décider... »

Il sourit, elle était perspicace, mais pas assez pour avoir compris quelque chose de simple, il avait une autre mission pour elle que son travail, en fait, il ne faisait pas assez confiance à Aenetelia pour le conseiller, notamment sur la qualité d’un investissement et autres, tout simplement parce qu’elle devrait apprendre à compter et à raisonner, mais pas Kyoko, elle semblait avoir déjà fait quelques comptes avant et cela pouvait lui être très utile, mais ce ne serait ainsi que si il pouvait lui faire confiance, d’où l’importance de ce soi-disant post de confiance.
 
Il fit mine de ne pas voir Marie acquiescer. Si Kyoko voulait du respect, il allait falloir le gagner par l’huile de coude et par le mérite, et non parce qu’elle occuperait un poste de confiance. C’était hors de question. Oh, certes, elle ne serait jamais sans doute mieux considérée qu’Aenetelia, mais peut-être pourrait-elle être assez forte pour qu’on la laisse en paix et qu’on ne la martyrisera.

Kyoko regarda la robe qu'on venait de lui donner. Elle était simple et en même temps, rien de tel pour mettre une jeune femme en valeur. Elle la retourna plusieurs fois cherchant visiblement quelque chose. Un trou, un tout petit trou au niveau de ses reins. De quoi laisser passer sa pauvre queue féline. La robe était si serrée qu'elle ne pouvait garder l'appendice autour de sa taille sans que cela devienne gênant et disgracieux. Marie, en la voyant faire comprit immédiatement de quoi il s'agissait. Sans même demander à Kyoko elle lui prit la robe des mains et s'en retourna vers une table pour se saisir d'une paire de ciseaux et découpa, taillant dans le vif du tissu, le fameux trou.

« Tiens...c'est normal après tout, c'était pas fait pour ça ! Il faudra que tu reprennes les autres... »

Kyoko répondit du tac au tac, avec politesse, certes, mais du tac au tac.

« Je vous remercie et sachez que ça à un nom...et elle s'appelle Kyoko. »

Et vlaaaaannnnnnn, bien envoyé ! Mais parfois, il fallait faire la différence entre le respect et l’irrévérence. La jeune femme avait sur rester poli, mais une courbette à chaque parole était bien inutile. Enfin bon, elle le comprendrait bien assez vite sans doute. Les yeux dans le vide, il ne la regarda pas vraiment se changer, il n’en avait cure, ses mains l’exploreraient sans doute bien assez tôt sans doute, il bougeait beaucoup pendant la nuit. En tout cas, la robe lui allait vraiment bien. C’était un excellent choix.

« Je suis prête, navrée de vous avoir fait attendre Maître. »

Il lui sourit en disant, sur un ton calme et posé, comme à son habitude hors dressage, dès lors qu’il n’avait plus besoin de prouver son autorité, il ne servait plus à rien d’écraser son interlocuteur, ou plutôt interlocutrice dans cette situation.

« Très bien, je pense qu'on en a fini ici. »

lui intima l’ordre de le suivre et sortit de la pièce, sans se soucier de l’obéissance ou non de la jeune femme. Et c’était à grandes enjambées qu’il avançait dans le dédale de couloirs, et ce, jusqu’à sa chambre. Il voulait lui monter un peu l’ampleur de sa tâche. En effet, sa chambre était particulièrement grande. Elle ne devait pas se rendre compte de sa tâche…

Le vampire prit une fois à gauche trois fois au droite puis à nouveau une fois à gauche et une fois à droite, échelonnant cela sur cinq escaliers différents, et seulement après cela, il arriva devant une porte massive en chêne pur, qu’il poussa en ajoutant à l’attention de Kyoko si elle l’avait suivi.

« Voici l’endroit où tu travailleras. Ta chambre est attenante. Viens voir. »

Il ouvrit la porte et entra dans sa chambre. Elle faisait presque deux cent mètres carrés, avec de somptueux tapis persans, un lit à baldaquin, de sublimes tapis, de hauts plafonds et de grandes fenêtres donnant sur une belle terrasse et sur une étude, et enfin, à gauche du lit, il y avait une petite porte dérobée.

« Voilà, comme tu le vois, nettoyer te prendra beaucoup de temps, et le reste du temps, puisque tu dormiras en général la nuit dans mon lit, tu le passeras ave l’archiviste, à la bibliothèque, je n’ai pas énormément d’esclaves sachant lire et écrire, donc je ne peux pas gâcher tes possibilités. Meram te diras quoi faire là-bas ! Et là, c’est ta chambre ! »

Il désigna la porte dérobée, l’espace était très exigüe et contenait une paillasse sur du carrelage. Un tas de vêtement, un pot de chambre et un pot à eau. Bon, en même temps, elle n’y passerait que très peu de temps….

« Voila, tu as tout vu, ou du moins, tout ce qui pourrait être intéressant… Maintenant, je vais aller manger. Il y a une trace de sang sur le tapis, j’aimerais que tu nettoies ça de suite, ensuite, tu changeras les draps du lit et tu m’attendras bien sagement devant la porte. Compris ? »
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le mercredi 07 décembre 2011, 17:30:04
La jeune terranide suivit sans piper mot son nouveau Maître dans les méandres de ce manoir. Elle devait le reconnaître, il était bien plus grand que tout autre établissement qu'elle avait pu voir. Elle dû faire preuve d'une extrême concentration pour mémoriser dans sa tête le chemin emprunté Elle avait tourné dans un sens, puis dans un autre, et ce, tellement de fois qu'elle ne savait pas trop s'ils ne tournaient pas en rond. Sans compter les escaliers qui ne cessaient de les emmener toujours plus haut. Enfin, devant eux, une porte, une porte monumentale en bois de chêne sculptée. Un très bel ouvrage qui semblait être d'une lourdeur incommensurable. Cependant, Liam l'ouvrit sans difficulté.

Sous ses yeux, une véritable merveille s'ouvrait. La pièce à la démesure de la porte, regorgeait de richesses. La beauté irréelle du lieu la fit frémir d'admiration. Oui bien sûr, elle comprit aisément pourquoi elle n'avait que cette pièce à nettoyer. Elle devait faire au bas mot, l'entièreté des chambres de l'hôtel qu'elle avait eut l'habitude de rendre propre. Peut-être même qu'elle pouvait rajouter la salle de restaurant. Peu importe, elle fit couler ses yeux tel un radar sur l'ensemble des meubles, l’ensemble des rideaux et l'ensemble des tapis. Elle repéra d'ailleurs la tâche de sang. Elle s'interrogea sur la provenance de celle ci qui était tout de même conséquente. Quelqu'un s'était il blessé en ces lieux ? Elle ne posa pas la question, ce qui se passait dans la chambre du Maître, c'était pas ses affaires.

Il lui parla alors d'un certain Meram qui était archiviste. Et là, elle ne comprit vraiment plus. Pourquoi diable devait elle aller voir cet homme. Elle savait lire, écrire et compter. C'était bien assez pour faire le ménage dans une chambre. En fait, ça servait strictement à rien, Hormis compter les différent flacons de produits ménagés. Peut-être allait il lui faire remplir des bons de commandes pour s'assurer qu'elle ne manquerait jamais de produits...Bon en fait, c'était plus le fait que l'homme soit archiviste qui l'intriguait. Elle en voyait pas trop ce que l'homme pouvait archiver dans une maison. Le nombres d'esclaves en la possession de Liam et leurs pouvoirs respectifs ? Elle acquiesça pour montrer qu'elle avait comprit. Et le meilleur moyen de savoir en quoi cet homme allait lui être destiné, c'était encore de se rendre là bas.

Et il lui montra enfin sa chambre, ou plutôt son placard. La pièce était aussi petite que la chambre du vampire était grande. Et surtout, elle vit qu'il n'y avait pas de fenêtre, ni même une bougie pour l'éclairer. Un endroit suffocant pour la jeune femme qui avait de quoi la mettre mal à l'aise. Il y avait le strict nécessaire à son hygiène et quelques vêtements, à repriser pour sa queue sans doute. Elle ne montra pas son désarroi tout comme elle ne fit aucun commentaire quant à ses désirs d'avoir une petite bougie pour lui éviter sa peur du noir. Elle ferait avec, ce serait sûrement une bonne occasion de la vaincre...le mal par le mal. Enfin, c'était très certainement pas pour le soir  même puisque son Maître lui avait dit qu'il souhaitait dormir à ses cotés. Dans un sens, ça la rassurait.

Son Maître lui expliqua qu'il allait manger et qu'elle devait mettre ce temps à profit pour nettoyer la fameuse tache sur le tapis et changer les draps. Elle comprit aussi qu'elle, elle ne mangerait probablement pas. Heureusement, elle était habituée à n'avoir qu'un repas par jour ou tout les deux jours. Dimitri n'avait pas jugé utile de la nourrir en cette journée puisque la demoiselle ne devait plus être son fardeau. Elle acquiesça une nouvelle fois dans un Oui Maître et attendit que ce dernier soi sorti de la chambre pour commencer à œuvrer. Elle se demandait comment elle allait faire disparaître la tâche. Liam ne lui avait pas montré l'endroit où elle pouvait trouver de quoi nettoyer, ni où était les draps propres. Son seul point de repère, c'était la blanchisserie. Son Maître ne lui ayant pas interdit de sortir, elle s'en fut vers l'escalier qu'ils avaient emprunté plus tôt. Et elle refit le chemin la ramenant vers Marie.

L'esclave fut surprise de revoir si vite la terranide. Kyoko lui expliqua son problème et elle vit la Marie éclater de rire en lui rétorquant qu'elle était stupide. Tout était à disposition dans un placard au fond du couloir des appartements du Maître. Kyoko se désola d'avoir parcouru un si long chemin pour rien. Enfin pour rien non, au moins elle savait comme ça. Elle demanda à Marie de lui montrer quel genre de flacon servait pour effacer la tâche de sang. C'est l'une des choses les plus dures à enlever, surtout sec comme présentement. Presque gentiment, l'esclave lui donna un flacon qu'elle ouvrit machinalement pour en sentir le contenant. A peine ouvert, ses narines furent attaquées par une odeur que la jeune femme eut peine à reconnaître. C'était infâme. Elle interrogea sa nouvelle collègue sur l'effet que cela produisait sur le Maître. Elle eut pour simple réponse que le Maître n'avait pas le choix que de supporter puisque c'était la seule chose, hors magie, qui pouvait dissoudre sans abîmer le tapis.

Kyoko se retrouva à réfléchir. L'odeur de cette chose allait  envahir la pièce, c'était du gâchis. Avoir une si belle chambre et devoir supporter cette infâme chose...Non, bien que Marie ne soit absolument pas d'accord avec elle, Kyoko allait lui montrer qu'elle connaissait une bonne formule pour mélanger de bons produits donnant une odeur neutre et qui effaçait le sang. Marie la prévint, si elle abîmait les tapis...elle connaîtrait les délices d'une punition en règle, ce dont elle ne doutait pas, un terranide c'est forcement limité intellectuellement. Ne l'écoutant plus, Kyoko prépara sa mixture sans odeur. Remontant dans la chambre, son flacon et les draps propres sous le bras, elle couru presque pour rattraper le temps perdu. Elle s'attaqua rapidement à la tâche, faisant un essais pour vérifier que le tapis ne s'abîmait pas. Satisfaite, elle ne tarda pas à voir disparaître le carmin pour laisser place aux couleurs flamboyantes et intacte du tapis.

Elle continua son oeuvre en chantant, sachant pertinemment que de cette grande pièce, personne ne pourrait l'entendre. C'était presque dommage pour les autres puisque la terranide sait chanter. D’ailleurs, elle n'avait v personne dans ces couloirs, à croire que seule elle les empruntait. Il ne lui fallu que peu de temps pour changer les draps, ce geste lui était familier et c'est dans un automatisme qu'elle fit le lit. Sans laisser ne serait ce qu'une vague sur la couche de son Maître. A dire vrai, la seule chose qu'il pourrait lui reprocher c'est de ne plus avoir l'odeur de rat mort imbibé d'ammoniaque. Peut-être aimait il cette odeur. Après tout, il n'avait pas dit de prendre un produit spécifique mais de faire disparaître la tâche. Elle retourna dans le couloir, armée de ses flacons et de sa petite brosse pour aller les ranger. Elle trouva une porte dans un coin du couloir comme l'avait indiqué Marie, qu'elle ouvrit. En voyant la taille du cagibi destiné aux ustensiles de ménage, elle ne put s'empêcher de sourire. Il était non seulement plus grand que sa chambre mais aussi presque plus joliment décoré. Voilà, elle savait à présent qu'un balai avait plus d'importance qu'elle. Elle rangea son fatras à l'intérieur et referma la porte. Elle retourna devant la chambre du Maître, sans y entrer, se postant comme il l'avait dit. Elle attendrait autant qu'il le faudrait.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mardi 13 décembre 2011, 10:03:47
Le maître l’avait laissée seule pour se sustenter. Et en effet, il se sustentait, mais pas que. En effet, non seulement, il avait gorgé son estomac avec du sang frais, mais en plus il en avait profité pour passer en revue plusieurs secteurs essentiels de la bonne tenue de la maisonnée, et accessoirement, pour dire à notre chère Aenetelia que si jamais il remarquait un quelconque problème avec la nouvelle terranide, elle en serait personnellement responsable.

Réussir à lui mettre la main dessus fut une vraie corvée, occupant désormais un poste important elle se devait de vaquer un peu partout à ses occupations nécessaires à l’intendance du logis dont ele avait la charge, elle était la preuve vivante qu’une esclave pouvait réussir dans la vie.

Il passa aussi par son infirmerie, récupérer la seringue et la puce qu’il allait lui mettre sous la peau, en fait, il ne s’agissait pas vraiment d’une puce mais plutôt d’une petite quantité de nano-robots dont la provenance, bien que douteuse, n’empêchait pas son efficacité. Ces petites machines iraient se loger rapidement dans son crâne, sans rien endommager, et elles seraient placées là où il pourrait la punir d’une simple pression sur un bouton, et, bien plus pratique, la détecter où qu’elle soit. Il s’agissait là de son véritable intérêt. Une localisation ultra précise, à moins de cinquante centimètres près. Rien à redire. Par contre le reste du matériel allait lui manquer, il devrait se le procurer la prochaine fois qu’il irait sur terre. Il ne débourserait pas une telle somme inutilement. Et peut-être même qu’il appliquerait ce système à tout son personnel. Oui, ce serait une bonne chose…

Le repas fut, comme à son habitude un pur régal, une soupe, oui, une soupe, aux champignons, suivie d’un gratin de fruits de mer accompagné de petits légumes cuits à la vapeur. Le tout, avec la sauce spéciale qui lui permettait de digérer les plats, cette sauce si particulière faite à vase de sang humain déguisée par magie. Et son cuisinier était très doué pour lui faire varier les saveurs au point qu’il attendait chaque repas avec une délicieuse impatience…

Ce ne fut qu’une fois tout cela fait qu’il se rendit à ses appartements, oui  ses appartements, ce terme était loin de ne pas être appropriés, sa chambre, sa salle de bain, et son bureau devaient avoir la taille d’un grand appartement pour richoux n’ayant rien de mieux à acheter. Mais au final, il n’avait pas dépensé un seul copeck pour son domaine, merci papa, il avait bien faut de l’assassiner il y aviat environ soixante-dix ans.

Il vit alors enfin Kyoko, assise sagement devant la porte. Ah que c’était agréable de ne pas avoir à menacer ou hausser le ton pour se sentir obéi. C’était quelque chose de rare de nos jours, avec toutes ces idées de liberté qui existaient dorénavant. Il avait de moins en moins de bons esclaves bien sages, puisqu’ils imaginaient tous pouvoir mener une vie de liberté, et d’égalité avec les autres êtres de cette terre. Les idiots…esclaves un jour, esclave toujours !  Un esclave ne pouvait aspirer à mieux que de réaliser la volonté de son maître, il ne pouvait et surtout, il ne devait pas penser autrement. C’était ainsi qu’allaient les choses dans le petit monde qui était le leur. Point barre.

« Alors, je suppose que tu as fini…voyons un peu la qualité du travail fourni… »

Il entra dans la pièce et huma l’air, pas d’odeur nauséabonde, il regarda le tapis, plus de tâche. Il fut surpris, agréablement surpris, mais il se garda bien de montrer sa stupeur. Il cherchait la seule chose qu’elle avait oublié, il cherchait la raison de ne pas dire « félicitations » ou « bon travail ». Ne pas complimenter quand ce n’était pas la peine était un autre bon moyen de contrôler son esclave, il fallait tenir son ego dans la poigne de sa main. Finalement, ne trouvait rien à redire pour la tâche elle-même il inspecta le reste du tapis. Et enfin, il eut un petit sourire en coin.

« C’est bien, mais il reste une petite quantité de sang là… »

Il montra une petite tâche, grosse comme son pouce, dans l’angle opposé du tapis. Bingo ! Il souriait doucement, mais ne pouvait pas se permettre de féliciter sa nouvelle acquisition aussi tôt. Mais il était fier de son travail. Elle serait un bon investissement pour la partie ménage, mais pour la partie intellectuelle, serait-elle aussi douée ? Il se le demandait. Bon, enfin bref l’archiviste le lui dirait bien vite !

« Bon, nettoie moi le coin que tu as oublié et ce sera bon, mais avant, viens me voir s’il te plait… »

Il s’assit sur le lit et attendit qu’elle vienne la faire asseoir sur le lit, et, se plaçant dans son dos, il lui dit :

« Cela va faire un peu mal, mais je ne veux rien entendre. Tu m’as bien compris ? »

Et à peine avait-il dit cela qu’il enfonçait l’aiguille  dans sa nuque, visant une artère qu’il toucha. Doucement, il fit entrer le liquide et les nano-robots dans son organisme et attendit d’avoir bien tout injecté avant de retirer la seringue.

« Tu risques d’avoir de légers vertiges pendant les deux ou trois prochains jours. Mais rien de bien grave, ou du moins, rien de plus qu’un léger malaise, pas de quoi casser trois pattes à un canard ! »
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le mardi 13 décembre 2011, 14:44:59
Elle, Kyoko, elle attendait sagement dans le couloir, faisant les cent pas devant la lourde porte. Plus le temps passait, plus elle appréhendait. Maintenant qu'elle avait le temps de réfléchir, elle trouvait son Maître étrange. Pas méchant, ça non, mais vraiment spécial. Quelque chose, peut-être son instinct animal, lui disait que cet homme était dangereux. Et puis lui même parlait de violence, de violence  un peu extrême. Cela voulait il dire qu'il allait la torturer si son travail n'était pas bon ?

 Au fil du temps, l'ennui fini par la gagner. Pas une ombre venait perturber le silence du couloir. Rien. Elle regardait la manufacture de la porte, joliment travaillée. Ses mains vagabondèrent sur le bois, touchant les creux des dessins sculptés. Elle finit par s'asseoir adossée au mur. Elle se serait bien mise à rechanter mais elle ne voulait pas que le hasard fasse qu'une personne passe à ce moment. Un brin de timidité tout de même.

Et elle avait eut raison de ne pas chanter, car c'est à ce  moment précis que Liam revint. A peine installée que déjà elle se relevait prestement, époussetant sa robe au passage. Voilà, l'inspection allait commencer. Elle le vit tourner autour de l'endroit où il avait eut la tache. Elle se demandait s'il n'allait pas lui reprocher d'avoir prit un produit non préconisé par la Marie. Mais ce ne fut pas ça qu'il lui reprocha.Elle avait oublié une tâche, une tâche suffisamment grosse pour que ses yeux de félins la vois. Et elle, elle n'avait rien vu ? Pitoyable. C'était donc sur une mauvaise impression que son travail commençait. Bravo Kyoko ! Elle se mordit la lèvre inférieur, déçue de...décevoir. Elle eut quand même droit à un compliment, certainement parce qu'elle venait d'arriver. Elle sera plus minutieuse la prochaine fois, il n'y aura plus de raté !

Evidement, il lui demanda de corriger le tir et d'aller nettoyer ce qu'il restait sur le tapis. Elle dut tout de même rester encore un peu dans la chambre puisqu'il lui demanda de s'asseoir à ses coté. Il la positionna de façon à avoir son dos face à lui. A sa demande de ne pas faire de bruit, elle acquiesça, comprenant qu'elle allait avoir mal. Lorsqu'elle senti une piqûre dans son cou, elle ne pu s'empêcher de se mordre la langue, sans émettre un son.

Ce fut presque comme si elle sentait le liquide, ou quoi que cela puisse être, parcourir ses veines. La douleur était assez forte pour que sa main s'agrippe à sa jambe dénudée de tissu, et qu'elle y enfonce ses ongles le plus profondément possible. Combattre le mal par le mal, là oui, elle se faisait mal pour oublier l'autre douleur. Lorsqu'il retira l'aiguille, elle passa sa main sur son cou, le frottant un peu pour faire disparaître la sensation désagréable. Elle retint le côté vertige qui allait être pratique pour continuer la ménage...

- Je suppose que c'est cela la puce dont vous me parliez Maître.

A moins que ce en soit un vaccin contre la rage...sait on jamais, des fois qu'il la prenne pour un gros chat sans griffes. Encore que, dans les contrées sauvages de Terra, mieux valait se prémunir contre certain désagréments.

- Je reviens, je vais chercher de quoi m'occuper de mon oublie.


Elle attendit pas plus longtemps et sorti de la chambre sans courir, ayant peur d'un vertige qui la ferait chuter. Parfois, il faut savoir prendre son temps pour ne pas en perdre. Elle fit l'aller-retour entre la chambre et le cagibi. Elle prit le strict nécessaire à la dissolution de la tâche, un chiffon propre imbibé de son produit. En revenant, elle s'affaira à son devoir d'esclave. Elle faisait le choses avec application, sans endommager les fibres fragiles du tapis. Elle était presque vexée d'avoir laissé passer une tâche alors elle n'allait pas en plus y aller comme une sauvage pour aller plus vite.

Elle du refaire un dernière aller retour, du moins elle l'espérait, elle espérait qu'il serait satisfait. Elle avait pensé en faisant son travail à vérifier qu'il n'y ai pas une autre souillure cachée avant d'aller ranger son chiffon. En revenant, elle se demanda ce qu'elle allait faire, la chambre semblait avoir été dépoussiéré par une autre personne. C'est à ce moment que Kyoko se rendit compte qu'elle prenait peut-être la place d'un autre et que cet autre pourrait lui en vouloir. Car selon les dires de Liam, il n'y avait qu'Aenetelia au dessus d'elle en terme d'esclave. Cela pouvait signifier que quelqu'un avait pu perdre le grade d'or. A moins qu'ils soient plusieurs à l'avoir, ça, elle le saurait dans le futur. Puisque son Maître ne lui avait rien demandé de plus, elle alla se remettre à coté de la porte, à l'intérieur de la chambre, attendant un nouvel ordre.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mercredi 21 décembre 2011, 14:06:08
Alors qu'il injectait le liquide contenant les nanites, il vit qu'elle souffrait. Si elle n'était pas capable de résister à si peu, alors franchement...elle n'avait pas sa place ici. Il la vit planter ses ongles dans sa cuisse et sourit, au moins, même si elle ne résistait pas à la douleur, elle savait garder le silence, quitte à se faire du mal. C'était toujours ça de pris ! Enfin, quand ce fut fait, il jeta la seringue dans la poubelle et s'allongea et travers de son lit, il sembla se désintéresser d'elle jusqu'à ce qu'elle  s'adresse à lui :

« Je suppose que c'est cela la puce dont vous me parliez Maître. »

Il émit un petit grognement qui, semble-t-il, voulait dire oui, mais au fond, c'était fait et elle n'avait pas besoin d'en savoir plus, pas besoin de vaccin pour lui, son sang froid, au sens propre, lui permettait  d'être immusé contre la majorité et presque même la quasi totalité, des maladies connues, et puis au pire, si il n'érait pas content, il pouvait toujours faire mumuse avec son anatomie...
A moins que ce en soit un vaccin contre la rage...sait on jamais, des fois qu'il la prenne pour un gros chat sans griffes. Encore que, dans les contrées sauvages de Terra, mieux valait se prémunir contre certain désagréments.

« Je reviens, je vais chercher de quoi m'occuper de mon oubli. »

Il se désintéressa d'elle complètement cette fois ! Qu'elle fasse son travail et c'est tout ! Il se releva et se dirigea dans la pièce voisine où il s'installa à son buau et commença à vérifier ses comptes, qu'elle fasse son travail, il se contenta de lancer en sortant quelque mots rapides à l'attention de la personne qui travaillait déjà dans la pièce, un jeune homme à la peau recouverte d'un fin duvet de plumes, celui s'inclina bien bas et, sans un mot, se retira, lui permettant de le laisser seul...ou pas, il avait laissé la porte ouverte, s'aurorisant de facto la possibilité de surveiller sa nouvelle acquisition.

Et là il comprit en la voyant revenir, l'autre détail qui n'allait pas ! Ce n'était pas le même produit ! Allait-elle tout chambouler ici ou allait-elle se contenter de changer tout ce qui concernanait son service rapproché ? Bon, il ne s'en plaignait pas le nmoins du monde, mais quand même ! Le progrès était agréable, il n'y avait ainsi plus de mauvaise odeur !  Il sourit, ingénieuse quand même la jeunette !

Il ne finit pas ses comptes puisqu'il fut interrompu par l'arrivée d'une jeune femme qui portait pout toute tenue qu'une série de voiles diaphanes. Elle n'avait pas pris la peine de frapper, ni même  d'exprimer la moindre politesse, ne serait-ce que pour s'excuser du dérangement.

« Une petite délégation vious attend en bas, maître, le porte parole prétend avoir rendez vous.... »

Elle se tordait les doigts, nerveusement, elle savait qu'elle risquerait d'être punie pour avoir interrompu ainsi le maître , mais en même temps, elle préférait être punie par on maître que par un étranger, avec son maître, elle savait à quoi s'en tenir, enfin, à peu près....

« Non, je ne reçois personne aujourd'hui.... »

« Mais maître, cet homme, il a dit que c'était en plus quelque chose d'urgent, il a dit que si vous ne le receviez pas, il ferait bruler le domaine... »

Il sourpira et se leva, passant par sa chambre. Il fit signe sans un mot à Kyoko de le suivre avant de se diriger vers l'entrée d'un pas vif. Il ne ralentit pas l'allure, marchant d'un pas rapide, à grandes enjambées, si les deux eclaves devaient courir pour le suivre, tant pis pour elles, elles avaient oprdre de le suivre et c'était tout ce qui importait. Mais quel imbécile osait le déranger à cette heure sans y avoir été invité. Il eut bien vite la réponse puisque quand il entra dans le hall, on l'interpela directement :

«  Lord Eckart, vous voilà, je viens car maître Sorrows, il tient absolument à récupérer le bien que vous lui avez dérobé. J'ai avec moi six à sept fois la somme convenue par lui, ainsi qu'un petit présent... »

Cinq jeune est sumblimes esclaves furent alors révélée avec uyn petit coffret en bois d'acajou.....il était collant.....
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le dimanche 04 mars 2012, 02:29:04
A peine fut elle revenu et adossée au mur jouxtant la porte, qu’une demoiselle fort peu vêtue fit son apparition. Kyoko s’étonna du vêtement si peu couvrant et elle remarqua immédiatement le collier d’esclave et comprit que la jeune femme faisait partie des basses classes des esclaves du manoir. La terranide doutait qu’il puisse y avoir plus bas que ça, à moins d’être vraiment nue, ce qui ne changeait en fait pas grand-chose. Au moins, elle avait sous les yeux une preuve de l’importance que lui accordait son Maître.

Sa place ou celle de l’autre femme, ça ne devait pas être la même chanson. Mais, d’un certain point de vue, son rang avait quelque chose de dangereux, démarrer si vite à une telle place pouvait attiser les jalousies, les envies de vengeances…et si jamais, pour  une raison ou une autre le sieur Eckart décidait de la faire devenir une de ces filles diaphane, elle risquait de très mal le vivre. C’était pas plus mal, ça forcerait  Kyoko à être irréprochable et agréable pour ne pas chuter. Et puis si son Maître l’avait mise en garde d’Aenetalia, cela voulait dire qu’il y avait une certaine compétition entre les esclaves. Kyoko aimait les défis  à relever alors soit, elle relèverait.

La tigresse remarqua que la nouvelle venue n’avait marqué aucune politesse à l’égard du Maître et que, surtout, lui n’y redisait rien. Cela se passait ainsi dans cette demeure ? Ou était-ce à cause de ce genre de chose que la demoiselle avait fini par être si court vêtue ? En tout cas, elle annonça que Liam devait se rendre en bas pour voir un homme. L’agacement se fit sentir dans l’expression du vampire qui consentit à descendre non sans indiquer aux deux esclaves de le suivre sans un mot. Bien évidemment, les deux jeunes femmes emboitèrent le pas et trottinèrent à distance régulière cherchant à ne pas se faire distancer.

Kyoko dut pendant sa marche faire face à l’un de ces fameux vertiges dont lui avait parlé Liam. Elle vacilla un peu et fut retenu par la dame blanche.  Ce n’était pas par gentillesse, juste que l’esclave voyait là un moyen de se faire bien voir par la nouvelle acquisition. Autant ne pas s’attirer les foudres de ce qui peut vous frapper de plein fouet…du moins tant qu’on ne sait pas pourquoi et comment elle a obtenu le droit d’être serti d’or. Elles prirent un peu de retard mais en courant elles purent rattraper le Maître des lieux. Lorsque Kyoko comprit qui était l’homme qui venait importuner son Maître, elle blanchi. Elle commençait à avoir honte d’un tel acharnement. Cependant, une chose la chiffonnait, elle n’arrivait pas à voir quoi mais il y avait anguille sous roche.

Après le discours du sous fifre, cinq jeunes femmes se dévoilèrent aux yeux des gens qui étaient présent dans la salle. La terranide devait bien l’admettre, elles étaient magnifiques. C’est alors que Garry remarqua Kyoko. Il fit venir un homme qui tenait un collier et une laisse. Ils étaient près à partir avec elle, ils étaient sûrs de leur coup. Garry s’approcha d’elle sans la toucher. Tant que le vampire ne disait pas oui, il préférait se méfier.

- Tu es là, c’est parfait ! Vois, petite chatte, ce que ton futur Maître sacrifie pour toi ! N’es-tu pas flattée ?

Kyoko grimaça à cette évocation de flatterie. C’était pas vraiment ses oignons en fait, le business d’esclaves ne regardait que les esclavagistes, pas les produits qui faisaient l’objet de la vente.

- Flattée…non, gênée oui…et intriguée aussi.

- Le coffret c’est ça ? Oui en effet c’est…

- Je vous arrête, cela ne me regarde pas plus que ça. Non, c’est le revirement de situation…il me semble que Monsieur Sorrows à menacé Maître Eckart et tout à coup, il revient avec tous ces présents…c’est étrange.

- Nous avons eu l’occasion de parler avec Dimitri et ce fut fort instructif.

Garry eut un sourire signifiant qu’il savait quelque choses de plus qu’elle, un de ces sourires qui montre que vous n’êtes qu’un imbécile ignare. Il détourna son attention de la tigresse, occultant ce qu’elle venait de sous-entendre. Il devait régler son affaire au plus vite, son commanditaire s’impatientait. Il se retourna vers le Lord pour continuer ses présentations de cadeaux.

- Monsieur Eckart, sachez que ces merveilleuses créatures sont toutes dotées de pouvoirs très intéressants. Elles sont dressées à la perfection et vous obéiront au doigt et à l’œil ! Allons mesdemoiselles, montrez au Lord ce que vous savez faire !

La première s’avança et fit germer dans sa main une boule de feu, boule de feu qui se transforma en volute l’entourant comme un tourbillon protecteur. Quand Garry menaçait de tout faire brûler, il ne plaisantait pas. Et puis tout disparu dans un claquement de doigt et la jolie demoiselle recula pour laisser la place à une seconde. La jeune femme était une sculpturale brune à la peau ambrée, une de ces femmes que l’on pouvait qualifier de venant du sud, une femme à l’allure fougueuse. Kyoko vit la couleur de la jeune femme changer pour devenir plus blanche et sa chevelure devenir dorée comme les blés. Elle fit d'autres changements sous la fascination de l'esclave diaphane. Une polymorphe en somme, une douée en plus.

La terranide n’écouta plus à partir de là. Elle se focalisa sur la seconde jeune femme. Elle la transperçait littéralement du regard, tant et si bien que la nouvelle blonde baissa les yeux. Kyoko trouvait étrange de trouver une polymorphe dans le lot. Si Sorrows savait pour son don de polymorphie, pourquoi tenter de l’échanger contre une autre qui avait l’air de s’y connaître bien mieux qu’elle. De plus, il rajoutait d’autre jeunes femmes aux dons soit disant avantageux. C’était ridicule. C’était suspect et Kyoko prit étrangement peur. Garry, lui, continuait de présenter ses filles, gardant le coffret pour la fin...
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le dimanche 04 mars 2012, 12:46:33
Qu'elle soit là ou pas ne change rien à l'affaire, gamin, , tu voulais me parler, je suis là, et comme j'étais occuper, tu devrais te dépécher sinon, je t'écorche vif et je fais de cette peau la corde avec laquelle je te pendrai haut et court à moi que je ne t'envoie ligoté par les tripes à ton maitre....

Voila ce que Liam s'amusait à penser en  entendant parler Gary, et qu'il s'adressât à lui come en terrain conquis ne changeait pas les choses, surtout quand on parlait à l'esclave sous le nez du maître, c'était d'une impolitesse des plus flagrantes et des plus dérangeantes après tout, c'était comme cela que ça fonctionnait, pour s'adresser à l'esclave de quelu'un, sauf en cas d'absence du maire, on attendait un assentiment de sa part, question de respect !

Il laissait tout à fait le droit par contre à Kyoko de répondre, elle n'avait de plus, aucun respect à avoir vis à vis des autres, la seule personne à qui elle devait durespect c'était lui, es autres devaient le mériter, mais elle resta polie et posée dans ses mots, il en était presque déçu, mais ce n'était pas très grave, il avait bien l'intention de rattraper le coup en faisant preuve d'impolitesse sans entrer dans la grossièreté !

Et il commençait de plus à vraiment l'agacer à parler avec sa chatte domestique plutôt qu'avec lui. Enfin bon, peu importait. Il avait parlé de dimitri et lui, il comprenait ce que cela voulait dire tout simplement qu'ils voyaiet très bien en quoi il avait eu raison d'être. Puis il lui expliqua qu'il avait tout intérêt à accepter cette offre. Lui montrant les talents de chacune, entre la pyromancienne, la polymorphe, puis celle qui se démultpliait, celle qui pouvait voler, et celle qui ne pouvait pas mourir, c'était vrai que la marchandise était intéressante, mais une question le taraudait davantage :

« Tant de présents pour ma petite chatte nouvellement achetée, c'est à croire qu'elle avait de la valeur, beaucoup de valeur, une raison à cela ? Non, en fait je m'en fiche, et vos esclaves sont bien de mauvaise factuire, regardez moi ça, les mains ne sont pas assez fines, la musculature lauisse entendre qu'elles n'ont jamais travaillé un seul jour de leur vie, quitte à en avoir des sauvages à dresser. De toute manière, il est rare que j'achête, alors pour une fois que je choisis une marchandise à m'offrir, et que je n'ai rien à dire, et pas besoin de contacter le service après vente, alors  pourquoi chercher à m'en débarrasser ? Si je n'en avas plus l'utilité, et vu le côté plus que florissant de mes affaires, je l'aurai vidée de son sang pour après  la jeter à mes chiens, sincèrement, je ne l'aurai pas vendue, quand j'achête une esclave, c'est pour sa vie, pas pour une portion de sa vie ! »

Il lui sourit, un sourire glaciale, avant d'attirer Kyoko contre lui, passant un bras autour de sa taille et se mettant à jouer avc sa queue, nonchalamment, signe de possession, et peut être un peu d'attachement, qui sait....

« Bon, et sinon, ce coffret, que contient-il ? »

Gary sourit alors qu'il déverrouilait le coffret.

« Ce coffret contient ce que maitre Sorrows e disait de vous montrer si jamais vous refusiez les esclaves.... Il s'agit de quelque chose qui vous appartient, il me semble »

Il ouvrit le coffret pour que le vampire en voit le contenu : un doigt avec une bague, un ruban mauve, et un peigne laqué.

« Maître Sorrows vous informe que si vous vous souvenez de cette personne, vous comprendrez qu'elle soit en danger et  donc que vous n'avez pas le choix.... »

Si Liam avait pu pâlir, il l'aurait fait, il ne omprenait pas grand chose, mais la bagyue avait appartenue à sa mère et il l'avait vu mourir devant ses yeux. Très bien, il voulait la corde sensible, il l'aurait !

« Alors dites à maitre Sorrows de préparer son testament...Ou plutot, non, je lui enverrai un mot ! »

Tout sourire il lui sauta dessus pour lui arracher la jugulaire à main nue, et les esclaves, effrayées, prirent la fuite. Il ordonna de les laisser partir. Qu'elles aillent là où elles se sentaient en sécurité...puis, avec doucuer, il se cala contre sa chatonne bien docile, dans ce qui ressemblait à un élan de réconfort, il était un peu perdu, combien de temps cela faisait-il qu'il n'avait pas vu cette bague et ce ruban ? Trop longtemps.....
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le mardi 06 mars 2012, 17:26:29
L’agacement de son Maître n’était pas passé inaperçu pour Kyoko qui s’en désolait. Elle ne savait pas si elle avait bien fait de répondre à Garry. L’ignorer aurait peut-être été une bien meilleure solution. Elle baissa la tête cessant de regarder avec insistance la polymorphe. Elle se raidit en entendant son Maître prendre la parole, il faisait allusion  au fait qu’il aurait pu l’égorger et la laisser se vider de son sang. La réalité était que Kyoko n’opposerait pas de résistance si les choses devaient en arriver là. Si la satisfaction de Liam passait par là, alors elle mourrait probablement heureuse d’avoir rempli son rôle d’esclave. Elle mourrait dans d’atroce souffrance mais heureuse…Mais la jeune femme comprit aussi qu’il n’avait pas l’intention de l’occire de sitôt.

A la fin de son discours, il l’attrapa par la taille la tirant vers lui. Elle préférait largement cette option plutôt que la mort. Cependant, le fait qu’il joue avec son appendice caudale la laissa figé un instant. En tant que bon esclavagiste il ne devait pas ignorer que les terranides sont d’une sensibilité particulière aux niveaux de leurs oreilles et de la queue ! Il suffisait de grattouiller légèrement à ces endroits pour que le contentement se fasse sentir, à contrario tirer dessus les heurtaient bien plus qu’à n’importe quel autre endroit. Le faisait il exprès pour la mettre mal à l’aise, en position défavorable devant le Garry ? Aucune idée et de toute façon, cela devint le cadet de ses soucis.

La jeune femme eu tôt fait de se sentir des plus à l’aise dans les bras du vampire. Un ronronnement à peine perceptible s’échappa de sa gorge sans qu’elle ne puisse le contrôler. Kyoko fini par définitivement se nicher au creux de l’épaule de son maître. Garry y vit là une provocation ouverte. Visiblement, les esclaves n’étaient pas aux gouts du Seigneur des lieux. Cependant, il lui restait une carte à jouer, le fameux coffret. Et c’est tout sourire qu’il l’ouvrit. La terranide, toujours à son contentement, tourna un peu la tête, laissant juste un œil sortir de son cocon pour regarder ce qu’il y avait à l’intérieur. Elle en fut plus qu’étonnée. Un doigt et trois objets semblant appartenir à une femme. Elle se demanda quel genre de lien pouvait rattacher son Maître à cette femme. Elle écarta la petite amie vu qu’elle était censée dormir avec lui. On ne dort pas avec une esclave quand on a une femme, c’est ridicule. Une sœur, ou sa mère peut-être ?

Ses yeux se posèrent sur le visage de Liam et elle y  vit sa surprise et son désarroi. Tout à coup, sans crier gare, Liam sauta sur l’émissaire et lui arracha une partie du cou. La panique saisit l’échine de la pauvre tigresse qui ne comprenait plus où elle était. Et cette soudaine violence laissa place à une douceur de la part du vampire qui surprit encore plus Kyoko. Elle vit l’homme meurtri tomber au sol, élançant une main vers elle, comme si elle pouvait le sauver. Dans son dernier souffle, il baragouina une parole sur le fait qu’elle rejoindra Sorrows. La main de l’homme vint s’accrocher à sa cheville. A croire que même mort il tentait de la sortir du manoir !

Kyoko ne fit pas cas de cette main qui la dégoutait. Elle se devait d’être attentive envers son maitre qui réclamait un peu de réconfort. Du mieux qu’elle put, elle le lui offrait. Elle ne savait pas trop ce qu’elle avait le droit de faire mais elle prit sur elle et l’entoura de ses bras, presque protectrice. L’autre esclave regardait la scène avec effarement, elle jalousait la petite nouvelle. Comment cette simple terranide avait pu en si peu de temps obtenir cet état de grâce ? Elle aussi aurait pu le consoler…elle aussi aurait pu être sa douce petite humaine…ça n’allait pas se passer comme ça ! Elle en parlera à qui de droit, c'est-à-dire Aenetelia ! Il était très simple de prouver que la jeune terranide souhaitait évincer la Reine Esclave…peut-être que cela lui rapportera la sympathie de cette dernière et que la vie lui sera plus douce à elle qui sert de souffre-douleur !

En attendant, elle allait profiter de l’état de faiblesse, du moins en apparence, du maître pour s’esquiver avant qu’on lui demande d’éponger le sang qui était en train de se répandre au sol. Il ne resterait plus que Kyoko qui serait probablement obligé de le faire elle-même. C’était sans compter son ouïe affutée qui malgré l’absence de chaussure de la demoiselle entendit fort bien son détournement de talons. La tigresse posa avec douceur ses mains sur les oreilles du vampire, non pas pour l’empêcher d’entendre ce qui allait se passer mais pour baisser le volume de la voix de Kyoko. Elle n’osait pas se dégager de l’étreinte soudaine de son Maître, c’était à lui de décider de ça, aussi devait-elle se faire entendre malgré tout.

- Où vas-tu ? Ne vois-tu pas l’état du hall ? Fais en sorte que ça disparaisse !


Si le Maître l’avait prévenu qu’elle devait le respect et obéissance aux plus gradés qu’elle, l’inverse devait être vrai. Sa voix était suffisamment forte et mesurée pour ne pas être contrariée ! La réponse à sa question muette se fit vite connaitre…

- Bien mademoiselle…

La jeune femme s’attaqua rapidement à sa tâche en espérant que Liam enverrait la terranide l’aider parce qu’en attendait, la diaphane estimait qu’elle se la coulait douce. Pendant ce temps, l’homme qui avait la laisse destinée à capturer Kyoko était toujours là, à l’entrée de la pièce. Il n’était pas homme à fuir comme les esclaves mais n’en menait pas large. Il était tétanisé et ne savait pas trop comment allait réagir le vampire, il semblait complètement imprévisible. Sa vie semblait ne tenir qu’à un petit fil.

- Quant à vous, l’homme à la laisse, vous avez entendu Maître Eckart ? Il a un message à transmettre à Sorrows…me dites pas que vous ne sauriez pas faire chose si simple ?

- Si, bien sûr que je peux…enfin je pense. Vous avez d’autres choses à rajouter que…enfin que « ça » ?

La terranide libéra les oreilles de son maître toujours aussi doucement. Elle lissa la chevelure qu’elle lui avait un peu ébouriffée sans le vouloir en glissant ses mains sur ses oreilles. Elle espérait que ses paroles n’étaient pas de trop grandes libertés et qu’il ne la punirait pas trop sévèrement le cas échéant.

- Maître ? Que devront nous faire du coffret ?

Sa voix était redevenu plus douce, un murmure qui se devait d’être agréable et respectueux. Elle désigna des yeux le coffret qui à présent baignait tranquillement dans le sang...
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mercredi 07 mars 2012, 07:55:04
Liam se laissait aller dans les bras de Kyoko, une forme de désemparement à laquelle il n'avait que très rarement fait face, comment avait-il obtenu cela ? Comment ce porc enflé de Sorrows avait-il obtenu les souvenirs de sa mère, mère qui était déjà morde avant la naissance de cet enfoiré ventroipotent ! Il sourpura alors qu'il restait ainsi, à la serrer contre lui...il en avait besoin, il avait acheté une esclave sensée être déjà dressée, et qu'il avait en un sens, payé le prix fort, une esclave qui puisse être assez douce pour le soulager de ces crises d'angoisses et de désespérement.

L'autre esclave s'échappait pour ne pas avoir à être forcé de nettoyer, mais Kyoko boucha les oreilles  de Liam avant de lui dire de s'en occuper, elle. Cette dernière obéit sagement, comme elle avait à le faiore, ais sans doute plus par peur de punition de la part du maître que par respect vis à vis de Kyoko. En me temps, il avait envie de dire que c'était tout à fait logique, comme quoi, le dressage  par la force, ça n'avait pas que des défaits !

Il la laissait faire, elle sembalit déjà avoir pris les choses en main ! D'ailleurs, elle n'hésita pas un seul instant à spécifier la suite des informations pour la dernière personne encore en vie et présente, il avait après tout un message à délivrer, non ? Alors que faisait-ilm encore là, il aurait du partir pendant qu'il avait encore la possibilité de le faire après tout ! Il lui laissait une chance de repartir, il se sentait outrageusement gentil ! Attention alors !

Enfin, elle ôta les mains de ses oreilles, lui demandant alors que faire du coffret, il ne savait pas trop, et, incapable d'y penser davantage, il murmura ces quelques mots :

« Brûle le, comme le tapis.... Et que cet hmme s'en aille ou je l'écorche vif moi même ! »

Soupirant, il serra encore Kyoko dans ses bras avant de remonter, la tenant toujours contre lui, jusqu'à la chambre où il s'assit sur le lit, tenant Kyoko qu'il fit monter sur ses genoux déposant un baiser sur son front au passage alors qu'il se remettait à l'étreindre, posant sa tête sur son épaule à elle.

Doucement, il se remettait à jouer distraitement avec son appendice caudale alor sque de l'autre, il lui caressait les cheveux avec délicatesse.

« Ces affaires appartenaient à ma mère....elle est morte il y a une soixantaine d'année.... »

Il sourit avant de soupirer, souffalnt donc un froid gladcial dans le cou de la jeune femme.

« Désolé pour cette faiblesse....ce n'est pas dans mes habitudes.... »

Il lui sourit, navré, avant de rajouter, sur un ton posé, comme si il reprenait du poil de la bête, sans cessé ses actes de douceur, qu'elle en profite, venant de lui, c'était assez rare, il fallait le reonnaitre....

« Mais dis moi, tu ne devrais pas faire partager ton produit dont l'odeur n'écoeure pas à celle qui nettoie le hall ? Ce n'est pas bien gentil de ne pas l'avoir fait......tant pis laissons donc la récurer la pièce comme ça, on lui donnera quand elle aura fini, ce sera plus amusant, non ? »

Il sourit avant de lui dire :

« Viens avec moi, j'ai besoin d'un bain, et tu t'occuperas de me nettoyer ! »

Il il était couvert de sang, aussi, l'emmena-t-il vers la salle de bain où un bain était toujours maintenu à très bonne température grâce à des flammes qui se trouvaient juste en dessus, faisant monter la chaleur par un conduit de cheminée ! Elle était attenante à sa chambre. Il se tint debout, sans jamais cesser de jouer avec sa queue, c'est pas là qu'il la tenait en venant ici.....

« Et bien, commence par me dévêtir ! Et tu devrais faire de même pour toi si tu ne veux pas tremper tes affaires !  Car tu n'as pas une grande quantité de robes... »
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le vendredi 09 mars 2012, 14:56:22
Kyoko sentait bien que son Maître avait besoin de réconfort et à la vue de la réaction de l’esclave à côté d’eux, cela devait être suffisamment rare pour ne pas avoir gravé ses souvenirs. Peu à peu, la terranide voyait mieux son rôle au sein de cette maison. Puisque son Maître lui avait murmuré les ordres, elle dû faire signe à l’esclave déjà en action sur le sang de tout faire bruler. La vérité est que Kyoko serait bien allé l’aider mais elle se voyait mal repousser son Maître, il était sa priorité et ce, peu importait la situation. La diaphane prit note et s’exécuta. L’homme au collier finit par faire ce qu’il y avait de mieux pour sa santé, fuir, fuir le plus vite possible pour porter le message. Liam n’avait rien dit sur ses interventions, elle en conclu qu’elle était dans son droit en faisant ça.

Finalement, Liam décida de remonter dans ses appartements, entrainant Kyoko avec lui. Alors qu’ils remontaient, la diaphane eut l’idée en voyant le joli bijou de l’essayer. Bien mal lui en prit, car la bague resta coincée sur son doigt. Elle utilisa toute les ruses qu’elle connaissait pour l’enlever…tirer avec force, salive, savon…rien n’y fit. L’esclave se refusa de demander de l’aide à une autre personne car, soit ladite personne tentera de l’aide en profitant de la situation, soit elle serait sévèrement punie car la personne vendrait sa bêtise à qui de droit. Elle décida de faire en sorte de toujours caché son doit derrière les autres pour que personne ne voit la bague. Surtout pas le Maître qui ne serait peut-être pas ravi de voir la bague de sa mère sur le doigt d’une esclave…

Dans la chambre, Liam s’était assis sur son lit où il se faisait cajolé par sa toute dernière acquisition. Kyoko tentait d’écouter attentivement les dires de son Maître malgré la déconcentration dont elle était victime. Le vampire s’amusait, peut-être même sans s’en rendre compte vu son état, avec la queue de la pauvre tigresse qui n’avait de cesse de ronronner dans le creux de l’épaule de Liam. Une chaleur diffuse l’envahissait alors qu’elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer en elle. Elle avait le rose aux joues, rose qui tendait de plus en plus vers le rouge. La chaleur en devenait  insupportable, et ce n’était certainement pas dû à une poussée de fièvre…Elle en arriva à respirer un peu plus vite, comme si monter toutes ses marches lui avait coupé le souffle. Elle entrevoyait les portes d’un plaisir insoupçonné, il faisait naître en elle le plaisir, un plaisir vertigineux, déroutant, fantastique qui la saisissait entièrement. Et ça, à cause de simples caresses...

Malgré tout, elle arrivait à entendre ce qu’il lui racontait, continuant à l’apaiser du mieux qu’elle pouvait en ces circonstances. Imaginait il seulement ce qu’il était en train de lui faire vivre ? Il lui expliqua la provenance des objets et elle écarquilla les yeux. Soixante  ans ? Elle le regarda  incrédule comptant dans sa petite tête l’âge que devait avoir de facto Liam. Au moins quatre-vingt ans…il semblait si jeune ! Cela remettait en question le coup du terranide reptile. Et puis il s’excusa d’être aussi faible. Elle souffla, d’un souffle aussi brûlant que le sien avait été glacial, elle souffla qu’il n’avait pas à s’excuser, elle n’est qu’une esclave après tout, s’il veut s’effondrer dans ses bras, Kyoko l’accueillera sans le juger. Elle perçu enfin le côté sadique de son Maître lorsqu’il émit l’option de prévenir  une fois l’ouvrage de la diaphane terminé qu’il y avait un produit tout neuf qui n’attendait que d’être utilisé. Elle eut un rire léger, étouffé par ce qui devenait les prémices d’un gémissement qui la rendait honteuse.

Finalement, elle accueilli comme une délivrance le fait qu’il souhaite se faire laver. Elle vit là un moyen de le faire lâcher sa queue qu’il semblait tant aimer martyriser. En fait, il ne la lâcha pas d’un poil si on peut dire…elle dut entreprendre de le déshabiller en laissant à portée de sa main son nouveau jouet. Elle profita tout de même de ce temps, trouvant agréable ce petit moment. Elle y allait en douceur lui laissant profiter au maximum des caresses que  pouvait procurer le tissu sur la peau blanche de Liam. Lorsqu’elle du enlever le pantalon, les choses se compliquèrent grandement pour elle. Elle dû s’agenouiller devant lui et elle se retrouva le nez face  à sa virilité. Ce qui normalement ne lui faisait ni chaud ni froid, lui remettait de images en tête. Elle revoyait tout ce que Dimitri lui avait inculqué sur les plaisirs à offrir à un Maitre…

Fort heureusement, pendant qu’il devait entrer dans le bain fumant, elle fut tranquille et ses bouffées de chaleur cessèrent d’augmenter en intensité. Elle ne fut pas calmée pour autant et après s’être elle-même mise à nue, elle se positionna aux abords du baquet pour laver son Maître…peut-être trop langoureusement pour un simple nettoyage…En allant rincer l’éponge dans le sceau derrière elle, elle s’en vida un d’eau glacé sur le corps. La fraicheur lui fit un bien fou, faisant taire le feu qui était en train de lui consumer les entrailles. A présent, elle avait froid, la chair de poule lui recouvrit la peau, mais de son point de vue, c’était bien mieux que de penser à Dimitri se faisant prendre en bouche…un Dimitri au allure bien vampirique…

Kyoko se recala contre Liam, derrière lui, la poitrine collée à ses omoplates, omoplates qui devaient finir par prendre chaud au contact de la peau de la terranide. La jeune femme continua de laver avec application et une douceur exemplaire ce Maître, Maître qu’elle venait de voir dans ses songes d’une façon peu catholique. Alors qu’elle frottait, elle réfléchissait à ce qu’elle savait du Maître, retournant toute les informations, le sang dans la chambre, son âge, la fraicheur de sa peau, les dents…quand cela fit tilt dans son esprit.

- C’est la première fois que je rencontre un vampire…

Voilà, c’était sorti tout de go. Elle avait compris et cela ne changeait rien au final. Elle gardait ses gestes assurés et sa gentillesse à son égard.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le vendredi 09 mars 2012, 20:39:18
Doucement, la jeune femme obéit, le dévêtissant doucement, et par gestes des plus délicats, pour après se dévêtir aussi, comme il le lui avait ordonné, elle avait trèzs bien été dressée !  Et il en était ravi ! Au moins, il n'avait pas à la faire souffrir davantage que ce qu'elle avait déjà du endurer pendant le dressage ! Oh, les punitions lui plaisaient bien plus !  Ça c'était amusant ! Voir la personne acquiesser, reconnaissant sa faute et admettant leur faute, ils diseaient alors comprendre la punition et clamaitent sa clémence dans son jugement, c'était délectable !

Bon, elle avait comrpis sa nature, mais entre la comprendr eet en accepter tous les tenants et les aboutissants, c'était autre chose, il opina du chef en souriant alors qu'il se mettait en assez bonne position pour pouvoir se remettre à jouer avec la queue de la jeune esclave, il aimait beaucoup cet appendice caudale, et aimait jouer avec, c'était avec ses oreilles ce qui la différenciait des êtres humains, et il trouvait cela amusant....

Liam sourit en la voyant faire, elle même semblait vouloir se laver, à se jeter de l'eau sur son corps, aussi nu quel le sien. Soit, si elle le désirait, elle pouvait venir le rejoindre dans l'eau bien chaude, elle en apprécierait les bienfait, et alors qu'elle se penchait vers lui pour continuer son lavage, il entoura de sa taille son bras et doucement, il l'invita à entrer dans l'eau bien chaude en disant :

« Allons, viens avec moi dans l'eau, tu seras bien mieux qu'en dehors, alors viens et profites en, et si tu le désire, je te laverai ! »

Et alors qu'il la prenait avec lui dans l'eau, son petit jeu sur la queue repris, il se remit à doucement caresser la queue de la jeune femme, lui faisant faire de petits mouvements, jouant avec doucement, comme si il n'avait rien de mieux à faire, alors qu'elle le lavait., mais voyant son trouble, il sourit en lui demandant avec gentillesse, réellement inérrogateur, n'ayant j,amais estimé les terranides comme des  marchandises valables, ils n'avaient pas estimé digne d'en capturer et d'en dresser, aussi ne connaissait-il rien aux réactions physiques des bestiaux de ce genre !

« Et bien qu'est-ce qui te trouble à ce point ? Ne me dis pas qu'on m'a vendu une esclave malade !  Allons dont, que se passe-t-il ? Fiévreuse ou c'est un autre problème ? Dis le moi que je puisse voir si le problème n'est pas trop grave ? »

Et attendant sa réponse, il l'installa devant lui, assise sur lui, elle pouvait sentir à quel point elle n'avait pas à s'inquiéter, virilité déficiente ? Non, ce n'était juste pas le bon moment, voilà tout. Son objectif était tout autre.... doucement, il approcha ses lèvres de son cou  avant d'y déposer plusieurs baisers, distillant sa salive sur la peau du coup, avant de délicatement y mordre, laissant les autres glandes salivaires prendre le relai, celles qui injectaient cette dose aphrodisiaque dans le sang contre la volonté du casse croute et du vampire, ainsi allaient les choses. C'était sa nature.

Doucement, il ponctionna quatre ou cinq gorgées de sang   de la jeune femme avant de se stopper. Dernière phase alors qu'il retirait les crocs de la chair, la salive qui avait été  déposée sur la plaie commencèrent à faire des prémices de cicatrisation !

« J'espère que tu as encore assez de vigueur et de force pour finir ton nettooyage ! »

Il sourit alors qu'il la relachait, non sans lui avoir ébourrifé les cheveux d'une main, l'autre restant soudée à sa queue, la caressant doucement, jouant avec, l'tutilisant pour caresser doucement le corps de la jeune femme., comme si il la lavait en mettant du savon sur sa queue pour l'appliquer sur le reste de son corps.

« Ce que tu as senti dans tes veines est un contrecoup de la morsure, ça va passer d'ici une petite heure, la plupart des gens aiment ça, et qu'en as-tu pensé, toi ? J'iame l'honnêteté, souviens toi....sache que cela donnera un effet semblable à chaque fois que je mordrai, 'est quelque chose que mes crocs sécrètent. C'est toujours comme ça, était-ce plaisant ? »
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le jeudi 15 mars 2012, 14:29:05
Elle se laissa faire, n’ayant pas vraiment d’autre choix. Le vampire l’avait saisi par la taille pour l’aider, avec une certaine douceur, à entrer dans l’eau chaude. Voilà que sa chair de poule disparu en un clin d’œil. Kyoko n’avait pas tellement eut l’occasion de prendre un bain ayant plus l’habitude du seau d’eau froide. Elle devait reconnaitre que cela était agréable. Malheureusement pour l’esclave, Liam recommença son petit jeu sur sa queue comme si la douceur de celle-ci l’enivrait au point de ne plus vouloir s’en séparer. Elle soupira, entre le plaisir renaissant et l’exaspération de ne pouvoir rien y faire. Son corps se réchauffa et sa respiration se saccada un peu. Elle souffrait de cette situation. Le plaisir montait, incontrôlable, exigeant, balayant tout.

Pourtant, les paroles de son Maître lui parvinrent clairement. Il lui demandait si elle n’était pas malade ? Ne se rendait il pas compte que la seule chose qui la rendait fiévreuse n’était autre que lui ?

- Vous  vous moq…

Elle ne put terminer sa phrase, troublée par ce qu’il était en train de lui faire subir. Voilà qu’il se mettait à embrasser son cou, comme si elle n’était pas déjà suffisamment sous le coup du plaisir comme ça ! Et puis, ce qui se passa finit de la perturber. Elle senti les crocs du Maître s’enfoncer en elle, dans son cou si fragile. Elle se cabra, sous la surprise, tentant de se rétracter et d'échapper. Elle ne cria pas. Elle n’avait pas mal. Et peu à peu, elle senti son essence de vie la quitter, son sang chaud partir pour aller finir dans le corps du Maître. La sensation, étrange au premier abord, ne fit qu’intensifier son état voluptueux. Elle lâcha l’éponge qui lui servait à nettoyer le vampire. Elle était  incapable de réfléchir souhaitant que la douce morsure ne s’arrête jamais.

Même l’eau lui parut froide tant son corps s’échauffait. Diantre…elle en avait entendu parler mais ne c’était pas imaginé que cela pouvait avoir un tel effet. Son corps tout entier répondait à la morsure, pourtant pas bien longue. Elle s’affaissait sur elle-même alors qu’elle sentait sa poitrine s’alourdir, sa respiration s’accélérer, son corps trembler comme une feuille. Quand  il laissa son cou tranquille, elle fut surprise de voir que l’effet persistait en elle, que la chaleur n’était pas évacuée. Lorsqu’il reprit son appendice caudale en main, jouant de plus belle avec celui-ci, Kyoko se laissa  aller au supplice qu’il faisait monter en elle. Incapable d’y résister, ne souhaitant plus vraiment y résister.

Elle était immergée dans un univers de couleurs vives qui s'imprimaient en flashes dans son esprit, dans la chaleur qui mordait son ventre, dans les spasmes qui la secouaient. Elle ne savait plus où elle était. Son esprit semblait flotter hors de son corps. Elle tenta, tant bien que mal, d’exprimer ce qu’elle avait ressenti. Seulement, elle n’aurait su dire si ce ressenti était uniquement due à la morsure ou à la combinaison entre les caresses et la morsure.

- Je…c’était…doux et chaud…apaisant…agréable…intense…


Elle sentait le plaisir monter en elle, l'emporter. Elle divaguait, hululant sous la houle du corps qui l'entraînait loin, si loin dans un paroxysme de violence et de volupté où l'orgasme la cueillit alors que sa voix mourrait dans un ultime gémissement rauque. Le temps se figea pour elle. Ses tremblements s'espacèrent. Sa respiration s’apaisait et les râles s'estompaient. Les larmes coulaient doucement, libératrices, calmes et son corps se détendait peu à peu. Elle gémit doucement, reprenant peu à peu conscience, soumise encore aux vagues de plaisirs qui irradiaient de ses chairs, entraînée dans un tourbillon de volupté. Quand la conscience lui revint totalement, elle fondit vraiment en larmes, son ventre se noua d’une peur incontrôlable. Selon les dires de Dimitri, jouir sans l’assentiment du Maître était une faute grave et méritait sanction.

- Je…je suis désolée, je ne voulais pas. Vous…vous…

Elle se tut, manquerait plus qu’elle accuse le Maître…elle devait formuler la chose autrement, lui expliquer son émoi et prier intérieurement qu’il ne lui en veuille pas trop, bien qu’elle soit irresponsable de cet acte.

- Les terranides sont ainsi fait…leurs attributs animaux sont sensibles et peuvent donner du plaisir…ou de la douleur. Vos caresses depuis le hall n’ont fait que me rendre folle…la ponction de sang m’a été fatale…je crois.


L’avantage c’est qu’à présent elle était libérée,  pour  un moment, de cette torture des sens. Sa queue ne lui ferait plus  ni chaud  ni froid pendant de très longues minutes, avec de la chance des heures…et ça convenait parfaitement à la terranide. Elle n’osait pas se retourner sur lui, les oreilles basse la tête presque rentré dans ses épaules. Son corps était tendu et elle tremblait…de  peur, une peur lancinante qui lui faisait presque mal, un mal que Kyoko appréciait après ce  moment un peu incongru pour elle.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le vendredi 16 mars 2012, 10:28:18
Il la sentait frissonner, à bout, il la sentait complètement brulante, il la sentait affreusement confuse, il sentait, rien qu'au rythme de ses pulsations qu'elle était complètement ailleurs, elle avait fait tomber l'éponge et avait renoncé à le laver. Pourquoi ? La morsure, aussi brève soit-elle, avait-elle eu un tel effet sur elle ? C'était....surprenant, il n'avait jamaisvu ce genre d'effet à si petite dose....À moins qu'elle n'ait autre chose en même temps, mais quoi ? Les terranides avfaeint-elles une forme de période de chaleur ? Non, sinon elle aurait été comme ça tout le temps, mais elle avait été comme cela après la mort de l'autre abruti, serait-ce le sang qui l'échauffe à ce point ? C'était ssez peu probable, mais alors quoi ? La queue ? Mais non, quand il jouait avec la queue de feu son chien, ça lui faisait pas d'effet de ce genre....il préférait être grattée derrière les oreilles.... bref peu importait tout ça ;  c'était des foutaises...

Elle lui confirma ce qu'il pensait, en effet, elle semblait avoir adoré, et c'était sensé être le cas viu la morsure, enfin il n'y avait pas que ça mais encore une fois, ce devait être à cause de chaleurs, comme pour les animaux. Il devrait peut être se renseigner  sur l'élevage de ces animaux là....il verrait ça. Le truc par  contre, c'était qu'il n'y connaissait rien, et ça ; c'était emmerdant !

Il aurait du étudier un peu cela auparavant, mais comme le terranide, n'importe qui peut en élever et en vendre en se faisant passer pour un marchand d'esclave, il avait préféré prendre de la marchandise plus noble : que ce soit les elfes, les humains pou les autres créatures de ce genre, elles valaient toutes plus cher que le reste. Et parce que c'était son fond de commerce et qu'on lui reconnaissait de la qualité, on le reconnaissait comme marchand d'esclaves pour les personnes très aisées.

Contre toute attente, elle fondit en larmes, qu'avait elle ? Se prenait-elle pour une vulgaire esclave sexuelle ? Non, mais il s'en foutait, lui, qu'elle ait joui dans son bain, enfin, non, ce qu'il voulait dire c'était qu'il se foutait du fait qu'elle ait jouie, mais il ne se foutait pas du fait qu'elle ait joui dans son bain, ça c'était plus gênant.

Elle avait beau ne pas vouloir le faire ; les faits étaient là ! Et Liam était relativement mécontante de cela, elle aurait pu jouir sur le carrelage à cpôté de la baignoire, mais pas dedans !  Maintenant, il fallait vider l'eau et en refaire chauffer'. Il eut une moue désapprobatrice. Il n'avait plus qu'à sortir du bain, et se faire rincer pour oter toute possibilité de se balader avec des résidus de la secrétion féminine due au plaisir.

Il posa sa main sur son épaule pour qu'elle cesse de geindre, c'était bon, il fallait juste qu'elle le rince et qu'elle lui pépare un autre bain fissa, c'était tout. Oh, bien sur, pour avoir sali le bain au lieu de laver le maitre, elle serait punie, mais ça, elle devait déjà le savoir, non ?

Enfin, il comprit, en fait c'était ça....la queue et les oreilles.....intéressant,  Ainsi, rien que par ces caresses, il l'avait rendue folle. Même si c'était un peu grios, il se disait que c'était peut être possible, elle lUi racontait pêut être des salades, peut être paq. Dans les deux cas, il y avait bévue, donc faute, donc punition.

« Je vois, et je ne le savais pas, je n'ai jamais élevé de terranide jusqu'alors. Mais tu aurais du me le dire dès que cela commençait au lieu d'attendre et de souiller mon bain. Pour ça, tu seras punie, c'est normal. Je te l'ai dit, jamais je ne t'empêcheri de me dire ce que tu penses et je préfères de l'honnêteté à un mensonge, pour peu que ce soit bien formulé. »

Il se leva et sortit du bain pour lui dire :

« Commence par me rincer et ensuite tu changeras l'eau du bain car je refuse de me laver là où tu as joui, je me fous de quand tu jouis, mais je me fous beaucoup moins du fait que tu fasses ça dans l'eau qui est sensée me laver !  Compris ? »

Il s'assit su un toubouret, entièrement nu, attendant qu'elle s'exécute avant de rajoute :

« Si tu as aimé ce que tu as ressenti alors je peux te proposer cela comme récompense quand tu feras quelque chose de bien ou que tu prendras de bonnes initiatives, mais ce soir, ce sera pûnition. »

Il réfléchis quelques instants avant de dire :

« Pendue par la queue pendant une heure au plafond de ma chambre ! »
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le jeudi 22 mars 2012, 13:43:30
Elle pleurait, ça oui, à renfort  de ses mains pour cacher son visage rouge de honte. Pourtant, elle senti, sur son épaule, la main de Liam venir la rassurer. Elle releva les yeux vers son Maître les joues et les yeux mouillés de larmes. Elle devait se reprendre et vite, une esclave qui s’épanche sur ses petits problèmes personnels c’est ridicule. Ce qui devait arriver arriva. Le Maître était mécontent d’elle. Elle l’entendait rien qu’au son de sa voix et surtout au fait qu’il quitta précipitamment le bain. D’un coup, malgré l’eau brûlante, elle eut très froid à l’intérieur d’elle-même.

- C’est que…

Non, tant pis, elle ne justifiera rien. Le Maître à raison…le Maître à toujours raison donc elle se tut. Elle sorti à sa suite ne pouvant rester une seconde dans ce liquide. Elle devait rincer l’homme nu devant elle Sa peau mouillée luisait doucement dans la lueur des torchères. Elle s'empara d'une éponge et se dirigea vers Liam. Elle fit glisser doucement le savon sur le corps du vampire. Les yeux presque dans le vide, ses mains expertes parcouraient son corps, n'omettant pas la moindre parcelle de chair. Elle fit glisser l'éponge dans le dos de Liam, avant de passer à ses bras, ses mains et son torse, le rinçant soigneusement. L'éponge caressa longuement les cuisses, glissant sur le membre pour finir sa course sur les mollets, les chevilles et bien entendu les pieds.

- Je suis vraiment navrée Maître…Je vous promets que ce genre de chose ne se reproduira plus.

C’est une certitude, plus jamais elle se laissera aller ainsi. Elle va faire en sorte de boucler son désir au plus profond d’elle-même, si lui à la peau froide, elle se sera sa libido qui le restera. Terminant le rinçage, elle reposa l’éponge sale dans un coin où elle ira la récupérer plus tard pour le nettoyer. Elle attrapa une serviette et sécha le vampire…il ne faudrait pas qu’il attrape froid le temps qu’elle vide le baquet d’eau. La main gracile de l'esclave courait sur le corps blanc du maître, s'affairant en gestes lents et appliqués, enlevant toute trace d’eau. Si elle continuait de sourire lorsqu’elle croisait le regard de son Maître, il s’effaçait aussi vite qu’il était venu pour laisser place à un visage emplie d’incertitude et de déception.

Une punition dès le premier jour, elle ne s’en félicitait pas. Pendant qu’elle se mettait à vider le bain, elle réfléchissait à la punition qu’elle allait devoir supporter. Elle allait ressembler à une piñata. Peut-être allait-il prendre un bâton pour la battre…Elle espérait qu’il n’en arriverait pas là, elle allait souffrir suffisamment comme ça. S’il avait vu ce que de simples caresses avaient provoqué chez elle, il devait se douter de ce qu’un tel traitement allait lui faire. Et Kyoko appréhendait grandement. Enfin, elle devait peut-être s’estimer heureuse, il aurait pu la faire pendre  à un endroit passant, en plein milieu du hall par exemple. Elle se reconcentra sur son travail plutôt que sur les malheurs de Kyoko. Elle dut faire plusieurs voyages avec un seau pour vider la baignoire en bois. Quand ce fut terminé, elle se mit à rincer le fond du baquet pour enlever toutes traces de sa faute.

Et elle refit des allers retours pour remplir à nouveau le baquet. L’avantage d’avoir un système chauffant sous le sol, c’est que au fur et  à mesure que Kyoko mettait de l’eau, elle se réchauffait toute seule. Ainsi, le plus rapidement que la terranide le put, la baignoire fut prête à recevoir le Maître. Elle attendit qu’il retourne à l’eau et elle le relava une nouvelle fois, à l’aide d’un pain de savon. Bien évidemment, elle ne rentra pas dans l’eau ne souhaitant pas resalir celle-ci. La terranide avait certes rincé son Maître, mais elle par contre était toujours  humide de l’eau salie, elle n’allait pas perdre son temps à s’occuper d’elle alors que son pauvre Maître avait dû attendre sur son tabouret…

Elle ne savait pas quoi dire quant à la proposition de récompense. Est-ce qu’elle n’allait pas devenir dépendante ? Si très probablement, d’un certain point de vue, ça forcerait Kyoko à faire les choses bien pour avoir une dose de plaisir. Plaisir auquel elle voulait faire barrière…compliqué tout ça ! En même temps, elle n’osera pas dire non, même s’il disait qu’elle pouvait parler en toute franchise, serait-il content qu’elle refuse ?

- Et bien…nous pouvons essayer, peut-être que cela donnera de bonnes choses de moi !

Elle aurait bien continué à lui parler de ses doutes mais un bruit venant du couloir interpella ses oreilles. Une jeune femme dont la voix lui était connue suppliait pour qu’on ne la mène pas devant le Maître. Ce à quoi une voix masculine assez forte, suffisamment forte pour faire tressaillir Kyoko, lui répondait en hurlant. On frappa à la porte, fortement, et sans attendre de réponse de Liam, l’homme entra. Il s’agissait là d’un garde qui tenait fermement par le poignet une jeune femme, la diaphane du hall. On voyait, même de loin, luire la bague qu’elle avait au doigt. Le garde se figea en voyant la scène devant lui, il pensa un peu tard qu’il aurait pu attendre avant d’entrer. Il laissa cependant son regard couler le long des formes de la terranide, il ne regrattait plus…

- Ahem ! Pardon de vous déranger mais j’ai trouvé cette esclave qui tentait de vous dérober un bijou ! Nous l’aurions bien enlevé mais la bague ne semble pas vouloir quitter son doigt.
 
Heureusement, Kyoko avait terminé de laver le vampire, peut-être avait-il besoin de mettre un peignoir ?
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le lundi 26 mars 2012, 09:46:29
C'était inutile de se cacher, il voyait lmes larmes de la jeune femme, non, la cghose, malgré le fait qu'elle tente de lezs dissimuler. Il était inutile de dissimuler cela, surtout à lui, ar quand bien même elle les aurait camoufler, elle n'aurait pas pu changer la tension sanguine au sein de son propre corps. Donc, cela ne changeait rien.

Fort heureusement sa compétence et sa diligence dans les tâches qu'elle se voyait confier, cela contrebalançait grandement les choses. Chez lui, la diligence  dans l'accomplissement de la têche confiée et l'obéissance la plus absolue valaient plus que de l'or, le reste, il s'en foutait royalement. Que les esclaves soient odieux entre eux, ça, ce n'était pas son problème. Il y avait différentes couches sociales sous son toit, et si le rapport hiérarchique entre elles ne posait aucun problème car elle était structurée, ce qui se passait au sein de ces couches, il n'en avait cure, tant que cela n'affectait pas la qualité du travail accompli, il se fichait du reste ! Que chacun s'occupe de ses miches et de sa tâche !  Et tout serait alors plus simple !

Souriant, le vampire laissa donc la jeune femme faire, elle semblait dubitative sur la manière de récompenser, et cela fâcha le maitre. Ne lui avait-il pas dit qu'elle devait parler en toute farnchise ! Et la franchise, voilà qu'elle l'envoyait bouler, elle n'était pas vraiment au point décidément mais bon, il fallait s'y faire. On, il fallait qu'elle change, d'ici là, il allait se relaxer dans un bon bain en attendant qu'il se décide sur la manière à adopter.

Mais voilà qu'on l'interrompait encore une fois !  Nom de dieu de nom de dieu de merde !  Il n'allait donc jamais avoir la paix ? Bon, de quoi s'agissait-il pour que ne se donne ni la peine d'attendre l'autorisation d'entrer, ni la peine de frapper ? Un garde ? Un simple garde ? Non mais il fallait arrêter ce genre de conneries ! Il se leva et sortit de son bain pour profiter pleinement de la situation et si besoin était, d'intervenir !

« Elle a volé, elle va le payer, normal. Broyez les os depuis les épaules jusqu'au bout des doigts, puis arrchez les ongles, et enfin, coupez lui la main, centimètre par centimètre, pas lamain de la bague, l'autre, celle de la bague, arrachez oute la chair jusqu'à l'os, histoire de récupérer la bague. »

Cruel comme châtiment ? Peut être en effet, mais on ne peut plus mérité il lui semblait. Il se tourna vers Kyoko, lui faisant signe d'avancer vers la jeune femme alors qu'il « invitait » le garde à les laisser.

« Kyoko, ma petite chatte, tu vas exécuter la punition de cette jeune femme à la place du garde. Il faut que tu vois ce qui attend ceux qui commettent de grosses fautes ! Il ne faut donc s'étonner en rien ! Et pour cela, il faut t'instruire. »

Et accessoirement, cela lui mettra du plomb dans la cervelle, et pas qu'un chouillat, non, bien plus ! Il fallakit qu'elle sache, qu'elle comprenne, et qu'elle soit informée de la portée de ses actes !

« Non, pitié, maître, pitié, je ne voulais que l'essayer, pas la voler, je vous en supplie ! »

Il sourit en entendant ses doux mots à l'oreille.

« Je veux bien te croire ! Mais voilà,  je ne peux pas ne pas te punir, - puis il se tourna vers Kyoko, sourire en coin – Contente toi de lui arracher tous les ongles des mains, de lui broyer, avec un marteau, cela va de soi – les os des bras, et de couper centimètre par centimètre la main qui a la bague. Je ressoudrait les après. »

Mais il ne les remettrait pas en place. D'un mouvement de main et du buste, il en profita pour gifler Kyoko.

« Et pas besoin de te faire un de »ssin pour ça, c'est le prix de la dissimulation, je t'avais dit de toujours être franche, et je sais que tu ne pensais pas cela quand tu as dit que tu étais d'accord pour la récompense. On ne peut pas me mentir ! Je le sens dans tes veines. »
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le mardi 27 mars 2012, 15:12:25
Les choses se compliquaient pour les deux esclaves. Kyoko resta abasourdie quand elle entendit la sentence de la petite Diaphane. A côté, pendu au plafond c’était de la rigolade. Et très franchement, Kyoko n’était pas certaine que les deux punitions soient proportionnées. Broyer les os, arracher la peau…Vin Dieu qu’est-ce que c’était que ça ?! Kyoko trembla rien qu’en imaginant qu’elle pourrait être à la place de la jeune fille…bien que cela ne lui serait probablement pas venue à l’esprit d’enfiler la bague. Elle attendait, assise derrière le Maître qui donnait ses ordres au garde. C’est alors que Liam lui demanda de venir pendant qu’il chassait celui qui avait amené la  jeune femme. Il avait une moue déçue, comme s’il allait manquer quelque chose d’intéressant.

Quand Liam lui annonça qu’elle devait s’occuper elle-même de la diaphane, Kyoko se figea. Pourquoi voulait-il qu’elle le fasse ? Le garde n’était-il pas plus apte qu’elle  pour ce genre de besogne ? La petite esclave suppliait qu’on l’épargne et la Maître n’en eut pas vraiment cure et lui confirma qu’elle allait subir la punition.Elle senti la gifle, cinglante et forte. Kyoko se retourna sur son Maître et non, elle ne comprenait pas ! C’était assez soudain ! Elle se frotta la joue pour faire partir la douleur.

- C’est que j’allais vous expliquer mais ils m’ont interrompue !


Au moins ça c’était franc, il pouvait toujours vérifier, que ce soit son ton ou son sang, elle disait vrai. Et comme si la journée devait se continuer de mal en pis pour Kyoko, un nouvel évènement vint la torturer. Alors qu’elle se demandait comment elle allait pouvoir procéder, la garde revint tout sourire, il lança un objet dans la direction de Kyoko. Il la héla peu après avoir agi ce qui fit tourner la tête de la terranide dans la direction du son. Et l’objet se ficha directement sur sa joue gauche, sous l’œil ; laissant une jolie marque rouge et une légère trainée de sang. Rien de vraiment méchant, cela aurait pu être pire si l’on sait qu’elle à reçu un marteau.

- T’auras besoin de ça ma mignonne !

Et l’homme reparti, comme si de rien était en riant sous cape. Tout en s’abaissant pour ramasser l’objet de la torture, Kyoko se massa la joue meurtrie. Ce n’est pas le bras de la diaphane qu’elle aurait voulu broyer…mais celui du garde ! Que son Maître la frappe, oui, mais lui…non ! Et puis, elle senti autour de sa taille quelque chose qui l’agrippait.

- S’il te plaît, ne fait pas ça…on est de la même famille…on ne fait pas ça à se petite sœur…aide moi je t’en prie !

La jeune esclave la tenait, suppliante, cherchant à attendrir Kyoko. Et cela marchait ! La terranide avait  pitié de la jeune femme. Seulement voilà, elle avait beau marquer de la pitié pour elle, ça s’arrêtait là. S’il y avait bien une chose qui rendait encore plus mal à l’aise la terranide, c’était de désobéir. Chacun ses priorités hein ! Elle caressa les cheveux de la jeune femme et avec un sourire empli de…bienveillance, elle lui demanda de s’installer au sol, allongée. Sachant pertinemment qu’elle n’avait plus le choix, elle obtempéra, les yeux clos. Et Kyoko leva le marteau pour frapper une première fois…Kyoko trouvait étrange de pratiquer ça dans la salle de bain...mais bon, après tout elle avait trouvé une jolie marque de sang sur le tapis et ce n’était pas Liam qui nettoierai…alors le marteau tomba sur l’épaule. La diaphane poussa un cri mais que Kyoko jugea assez faible au vu de l’intention qu’elle avait. Si elle lui avait broyé l’articulation, le cri aurait dû être un hurlement, là elle avait dû lui fêler le tout…c’est qu’elle n’est pas très musclée Kyoko…elle va en mettre du temps pour y arriver sans aide !
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le lundi 02 avril 2012, 12:23:32
Les supplications, voilà quelque chose qui était des plus doux à ses oreilles, une douce supplique qu'il prenit comme ça, comme un murmure aimant à l'oreille, oui, les suppliques, il adorait les entendre, il adorait voir ces visages passer par cet état où, au final, on oublie sa dignité, sa volonté, son courage, et où l'on cède à la première chose à laquelle on avait promis de résister, le désespoir, la perte de tout espoir, la perte de tout, ne laissant plus que l'humiliation d'avoir osé supplié, d'avoir mis sa fierté de côté !

Mais si cela lui filait des frissons, voir Kyoko, tenter maladroitement de broyer les os du bras le fit éclater de rire, il avait eu raison de la laisse le faire !  L&a souffrance n'en serait que plus grande !  Bon, le garde ne lui avait pas donné le bon instrument pour broyer, en même temps !  Donc c'était logique ! Ça plus le manque de force de Kyoko offrait un spectacle presque émoustullant, mais pas encore, pas assez, il manquait de vrai cris de douleur pour qu'il aime cela, mais apparemment, il n'y aurait pas droit !  Pfff quel dommage. À moins bien sur qu'il ne se décide à l'aider, à lui apprendre, ce qu'il n'était pas prêt à faire ! Hors de question de déjà lui apprendre, il voulait voir comment elle se débrouillait, même si il pouvait bien lui montrer sur l'autre bras, et il n'avait besoin d'aucune aide matérielle pour broyer les os.

Il s'approcha alors et saisit l'esclave diaphane par le bras et serra jusqu'à entendre une série de craquement. De deux choses l'une, déjà, il montrait à Kyoko comment faire et il lui donnait un échantillon de ce qu'il était capable de faire, lui rappelant tant le risque de fuir que le risque de désobéir. Elle était peut être très obéissante, mais une piqure de rappel ne faisait jamais de mal, non, bien au contraire ! Et c'était précisément pour cela qu'il avait réduit une partie de son bras à l'état de débris d'os, il avait broyé le bras juste en dessous de l'épaule à mains nues, d'une main même ! C'était vous dire sa force !

« Si tu n'y arrives pas, frappe plus fort, ne me fait pas croire que c'est tout ce que tu as ! »

Il sourit avant de la lâcher, elle s'effondra au sol, puis, sortant son propre poignard, il le ficha dans la cuisse de la diaphane, le laissant à portée de main de Kyojko, cette première eut un cri de douleur avant de serrer les dents et de se mettre à gémir, toujours à cause de la douleur, et croyez le, il n'y avait aucun plaisir là dedans !  Il y avait juste un mal qui la prenait et qui ne la lâchait pas, ce couteau était fait pour bruler sans bruler, juste infligner en permanence et de manière croissante.

« Si tu as pu changer de couleur de cheveux, d'yeux, et bien tu peux changer le reste, notamment ton bras, pour qu'il soit plus fort. Je voulais que tu pousses les limites de ta métamorphoses, et bien fais-le ! Vas y, change ton bras ! »

Fallait-il lui donner des explications supplémentaires ? Fallait-il qu'il lui donne la manière de faire pour qu'elle agisse convenablement ? C'était fatiguant rien que d'y penser....et puis, elle ét&ait sensée être intelligente, non?Alors qu'elle se débrouille ! Il n'avait pas payé cette esc....;heu non, comme il n'avait rien payé il ne pouvait pas dire cela......il n'avait pas acquis cette esclave pour qu'elle soit un boulet !
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le jeudi 26 avril 2012, 14:27:10
D’abord, Kyoko entendit  un rire, un rire émanant de l’homme à côté d’elle, Liam donc, rire moqueur qui lui fit tourner la tête vers lui. Elle avait là un regard particulier, faussement courroucée, dont  on pouvait percevoir l’amusement derrière. Elle le faisait rire, c’était toujours mieux que de le mettre en pétard. Ensuite elle le vit prendre les choses en mains, littéralement. Il attrapa la pauvre esclave par le haut du bras et serra si fort que Kyoko perçu très nettement les os craquer et surtout ses tympans vrillèrent au son mélodieux du hurlement de la diaphane. La Terranide n’y vit rien de la menace sous-jacente dans le geste, ce fameux rappel à l’ordre. Elle n’avait aucune volonté de s’en aller ou de désobéir, suffisait de voir l’état dans lequel elle s’était mise pour un simple orgasme…Bref.

Cependant, le conseil ne tomba pas ni dans la vue d’une aveugle ni dans l’oreille d’une sourde. Et elle le vit planter le coteau dans la cuisse de l’esclave qui poussa  un nouveau cri. Kyoko supposa que le coteau était pour la suite des évènements bien qu’elle ne comprit pas pourquoi il l’avait fiché dans la cuisse de la pauvre demoiselle, c’était du sadisme pur et simple puisque ça ne faisait pas partie de la punition énoncée. A noté dans un coin de sa tête, le sadisme du Maître. Kyoko se mit à réfléchir un peu, elle devait trouver le moyen de transformer son bras pour avoir plus de force. Voilà qui était intéressant, elle n’avait jamais pensé qu’un changement de morphologie pouvait amener un changement de force.

Dans un premier temps, elle se souvint de la démonstration de Liam dans le fiacre. Il avait une pilosité naissante sur le bras qui faisait penser à un membre d’animal. C’était une bonne piste de départ pour Kyoko, choisir d’utiliser une force un peu plus animal pour l’aider. Le souci, c’est qu’elle n’avait pas vu énormément d’animaux dans a vie, hormis des animaux de fermes et les traditionnels chiens et chats. C’était pas d’une puissance redoutable…par contre, elle avait entendu parler d’animaux très fort, comme des ours mais ne savait pas trop à quoi cela ressemblait et se concentrer sur une image inexistante lui semblait difficile, surtout pour un premier essai. Néanmoins, il y avait quelque chose de bien plus abordable, quelque chose qui coule naturellement dans ses veines. Le tigre. C’est moins puissant qu’un ours au niveau des pattes mais pour ce qu’elle a faire, c’est largement assez.

Kyoko se concentra alors sur cette image, une image de tigre sibérien comme elle. Ses yeux étaient clos pour l’aider à visualiser le résultat. Peu à peu son bras tenant le marteau se couvrit d’un fin duvet blanc strié de noir. Le duvet devint plus fourni et son bras changea un peu de forme, grossissant un peu. Une musculature plus présente, plus forte. Elle devait avoir une drôle d’allure avec ce bras armé d’un marteau qui paraissait tout à coup ridiculement petit. Le résultat était imparfait, un œil aiguisé ne s’y trompera pas, mais en réalité pour une première tentative, ce n’était pas si mal car au moins, elle avait réussi à faire quelque chose qui l’aiderait à sa tâche. C’était ce que Liam lui avait demandé, un truc pour l’aider à taper plus fort…

Et c’est exactement ce qu’elle fit, taper de toute ses forces sur le pauvre bras de la diaphane. L’effet fut totalement différent de la première fois, les os craquèrent comme des biscuits et la jeune femme hurla une nouvelle fois. Kyoko eut un pincement au cœur en voyant des larmes couler sur les joues rougit de sa comparse. Elle n’eut pourtant pas le réflexe d’aller plus vite en besogne pour que la douleur ne soit plus fugace. Si son Maître était un sadique comme le comprenait Kyoko, il devait préférer les cris plus longs et plus intenses. Elle recommença à frapper quand elle senti que la douleur de la jeune femme s’affadissait, fallait pas non plus faire refroidir le plat…et elle refit ça pour l’ensemble du bras jusqu’au poignet qu’elle préserva pour la suite des évènements.

Elle s’empara du couteau qu’elle retira de la cuisse avec une lenteur qui exacerba les nerfs de la diaphane la faisant pleurer de plus belle. Il lui fallait tout d’abord ôter les ongles. Pour ce faire, la Terranide utilisa la lame du couteau comme un levier en l’enfonçant entre le doigt et l’ongle. N’ayant pas de pinces pour maintenir le bout obtenu, elle dû sortir ses griffes, griffes qui allaient de pair avec sa transformation. Elle planta la griffe à l’extrémité et elle tira d’un coup sec dans une nouvelle mélopée pour Liam.

- Je vous en supplie Maître, faites arrêter cette garce…s’il vous plait, je promets de ne plus vous décevoir…

La Terranide pouvait comprendre qu’elle lui en veuille de faire ce genre de choses mais de là à apprécier sa façon de le dire, non pas trop. Du coup, elle enfonça la lame plus profondément et au lieu de tirer d’un coup, elle souleva un peu plus l’ongle, le retirant comme on retire  un pansement. Douleur moins forte, mais plus longue et d’une certaine façon agaçante. Elle continua comme ça, intercalant coup sec et lenteur…tant que son Maître ne lui disait rien ou tant qu’il ne faisait pas de geste signifiant d’arrêter, Kyoko finirait son travail. Quand les dix ongles se retrouvèrent en tas à ses genoux, elle commença à hacher menu les doigts, centimètre par centimètre comme demandé. Ce ne fut pas très dur, la puissance de son bras lui laissait suffisamment de force pour couper les bouts de doigts. La main y passa aussi jusqu’au poignet délaissé sur lequel Kyoko termina dans un craquement d’un dernier coup de marteau.

Un véritable carnage, Kyoko avait fait de son mieux et n’avait pas oublié les ordres de Liam ne touchant pas à la seconde main puisque non demandé. D’ailleurs cela intriguait un peu la jeune tigresse qui ne comprenait pas pourquoi lui faire faire le reste et laisser le garde faire l’arrachage de peau de la main toujours baguée. Enfin voilà, c’était accompli, le tout était de savoir si c’était satisfaisant pour Liam ou pas. Elle attendit en regardant tranquillement son Maître pour qu’il examine le rendu…
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le jeudi 24 mai 2012, 09:54:51
Réfléchir par elle même, voilà ce qu'il essayait de lui faire comprendre au travers de cet indice sur la manière dont elle pouvait faire en sorte de compenser son manque de force, elle avait besoin d'apprendre quelque chose et il faisait d'une pierre trois coups :  elle devait faire preuve d'imagination, faire preuve d'ingéniosité, et faire preuve d'intelligence. Le tout devait lui permettre d'agir comme il faudrait pour menber à bien la mission que son maître lui confiait, et lui, il avait hâte de savoir si elle était capable ou pas d'agir de la sorte. Qu'on se le dise, si elle échouait là dedans, alors quoiqu'il se passe, elle le décevrait ! La savoir polymorphe était tout bonnement exceptionnel, restait à vérifier si elle pouvait vraiment être utile ou pas !

Il attendit, croisant les bras, tapant légèrement du pied d'impatience. Quand il donnait un ordre, il aimait qu'il soit exécuté au plus vite, il fallait que le maître soit obéit sur le champ !  Et là, ça traînait ! Il lui avait donné les clés de la réussite, mais le temps qu'ellemettaità réussir était quelque chose d'autre !

Soupirant, attendit, quand enfin, un fin duvet de fourrure blanche striée de noir se mit à pousser sur le bras de la jeune femme !  Enfin, elle allait pouvoir faire quelque chose quant à la punition !  Elle devait avoir trouvé le moyen et en voyant l;e bras, dont le pelage s'accordait avec sa queue et ses oreilles, il comprit qu'elle changeait une partie de son corps en partie animale, à croire qu'elle comprenait ce qu'il disait quand il parlait d'obtenir plus e force.

Il eut un petit frisson en imaginant le potentiel de cette polymorphe ! Elle avait de quoi faire peur à plus d'une personne avec unetelle capacité, et déjà,il enviosageait d'autres services qu'elle pourrait lui rendre, ou plutôt des ordres à exécuter, une once de folie des grandeurs venait faire étinceler doucement ses yeux alors que les cris de la suppliciée le mettait dans tous ses états !

Souriant, yeux désormais mi-clos, il se laissait aller à l'extase de cet instant, de cette douce chanson qui émanait de la douleur d'autrui. Il se ravi de l'entendre faire, de la voir agir, c'était un spectacle ravissant, et voir la Terranide si docile alors qu'il n'avait même pas eu besoin de la dresser.....bon, ce point était mitigé, mais bon, que voulez vous, tout ne peut pas être parfait, il était content de ne pas avoir à perdre des heures de dressage, bien évidemment, mais d'un autre côté, il manquait ce lien qui uni l'esclave à l'être qui l'a brisé, car si il pensait Kyoko fiable comme esclave, il n'en avait pas la preuve, et le fait de briser soit même la chose avant de la faire devenir esclave, savoir qu'elle avait tout oublié de ce qu'était sa fierté, son honneur, sa vie, pour se plier aux désirs de son maître.....c'était inimitable !  Enfin bon, il n'allait pas non plus se plaindre !

Il attendit qu'elle ait fini sa besogne pour écarter sans ménagement la fautive, la poussant du pied vers la sortie alors que le garde qui attendait sagement la récupérait pour l'emmener vers la suite de son supplice, sans ses mains, elle ne pourrait plus rien faire de sa vie : même une catin a besoin de ses mains pour en être une bonne ! Donc une fois la bague récupéré, il la jetterai aux chiens, et ce serait chose réglée ! Il n'allait pas s'embêter davantage ! Il n'était pas là pour ça !  Il avait d'autres esclaves à fouetter ! L'avantage de cette fin, c'était qu'elle lui ferai économiser de la viande fraiche ! – ah bah oui !  De magnifiques chiens comme ceux là, les nourrir d'autre chose que de lambeaux de chair humaine sanguinolente aurait été une foutue honte ! -  Dans tous les cas, il se désintéressa d'elle pour se concentrer sur Kyoko.

Il prit le bras de la tigresse humaine, le bras modifié, poilu, sans douceur, mais sans violence non plus, juste un peu brusquement, c'est tout. Puis, songeur, il parcouru de la main le bras sous toutes les coutures. Avait-il déjà oublié le sort de l'esclave , Probablement.Car au fond, il en avait bien profité sur l'instant,mais bon, on se lasse vite, non, l fond était donc devenu :  comment Kyoko pouvait jouer avec sa polymorphie.

« Intéressant ! »

Oui, c'était intéressant, intéressant de voir qu'elle avait réussi à durcir les muscles, à augmenter la force au travers de la mase musculaire, mais, chose étrange, alors qu'elle avait suivi la morphologie d'un tigre, elle n'avait pas poussé la morphose au point d'atrophier les doigts......c'était plus intéressant que ce que l'on croyait, car on montrait qu'elle ne se contentait pas d'imiter, mais elle faisait bien plus, elle adaptait !

« Je suis content de ce résultat, je n'en suis pas surpris – ce qui était à moitié faux – mais plutôt satisfait. Maintenant, j'aimerai que tu me montres jusqu'où tu peux te transformer. Continue la transformation jusqu'à devenir physiquement complètement animale ! »
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le mardi 05 juin 2012, 15:35:02
Ah ça, agacer son Maître par prise de temps, fallait si attendre. Ce n’était pas si simple que ça pour la jeune Terranide de faire fonctionner sa polymorphie après tant d’année d’abstention. Alors qu’elle attendait sagement à côté de sa suppliciée, Liam finit par éconduire de façon rapide la fautive. Kyoko vit le garde venir chercher la jeune femme et sans ménagement l’accompagner vers son destin. L’esclave poussait de nouveaux cris, des supplications, des excuses…Kyoko comprit à ce moment que Liam n’avait aucune intention de réparer les dégâts, sinon, pourquoi continuer à supplier ? Elle secoua la tête, dépitée, non pas parce que la jeune femme n’allait pas être recousu, mais à cause du mensonge.

- Vous savez Maître, il est inutile de me mentir…vous en avez le droit bien sûr, mais à quoi bon ? Cela ne fera que m’égarer parmi vos paroles…

Après tout, lui mentir était le meilleur moyen de lui faire perdre sa confiance en lui et une Kyoko qui n’a pas confiance, c’est une Kyoko qui finit par ne plus obéir…et oui, même à elle ça peut lui arriver. Enfin, là n’était pas la question pour le moment. Elle se laissa manipuler docilement par le vampire qui semblait à peu près satisfait. Montrait-il au moins parfois de la vraie satisfaction ? Depuis qu’elle était arrivée, elle avait l’impression que son Maître recherchait une perfection inatteignable. Il y avait toujours  une chose pour faire en sorte que ça ne soit pas vraiment bien. Kyoko espérait que cela finirait par changer et qu’un jour il lui dirait un vrai « je suis content » sans « mais » derrière.

Voilà qu’il lui énonçait un nouveau défi. Déjà, transformer son bras lui avait pris pas mal de temps, là c’était carrément une transformation complète qu’il lui demandait. La panique prit Kyoko, incertaine d’une telle réussite. Si elle échouait, allait elle se voir découper en rondelles elle aussi ? Elle s’y refusait, le décevoir n’était même pas envisageable. Bon, fort heureusement pour elle, Mayasa, le fils de son ancienne Maîtresse, lui avait dessiné un tigre quand elle lui avait demandé à quoi cela pouvait bien ressembler. Ce dessin n’était pas un chef d’œuvre mais  il permettrait à la jeune femme d’avoir une idée du rendu final. Et lui qui n’aimait pas attendre, il allait être servit…Pour commencer, elle enleva son collier, pas par tentative de fuite, on s'en doute bien, mais pour éviter que celui ci ne craque pendant la transformation.

Encore une fois, ses yeux se fermèrent pour laisser place à son imagination, car au final, bien qu’elle ne le sache pas vraiment, l’imagination est son seul obstacle à ce pouvoir. Il est quasiment infini. Elle se concentra donc, au risque d’agacer une nouvelle fois son Maître, tant pis. Elle fit en sorte de compléter son bras déjà modifié, le rendant plus félin, lui ajustant des griffes acérées et rétractées dans des pattes puissantes et lourdes. Son autre bras suivit le mouvement pour devenir quasiment identique à l’autre. Son corps n’était pas en reste et afin de s’adapter, les courbes plantureuses de  la jeune femme laissèrent place à un poitrail d’où une pilosité se montrait. Son visage perdit ses rondeurs et sa mâchoire devint plus carrée. Tout doucement, mais surement, un véritable tigre apparaissait sous les yeux du vampire. Une gueule aux crocs tranchants, des yeux bleus fendus en leurs centres, de belles moustaches et ses oreilles qu’elle n’eut pas besoin de modifier.

Quand la transformation fut terminée elle voulut avancer vers le bain, pouvoir le résultat. Sa démarche laissait clairement à désirer n’ayant franchement pas l’habitude d’utiliser ce genre de membres. Des mouvements un peu patauds comme on pourrait voir chez un chaton. Limite drôle. Une fois certaine d’avoir une bonne tête de tigre, elle fit volte-face vers Liam pour lui dire qu’elle avait terminée. Seul un grognement sorti de ce qui lui servait de bouche. La surprise passée, elle voulut recommencer et un nouveau grognement se fit entendre, un grognement plus fort, plus bruyant, tant et si bien qu’elle rameuta quelques gardes voulant protéger le Maître du monstre…

- Vous en faites pas Maître, on va vous débarrasser de s’t’animal !

Les hommes fondirent brutalement, toutes armes dehors, sur la pauvre Kyoko incapable de se mouvoir correctement. Elle s’affaissa sur elle-même, s’attendant  à un choc de la lame du premier garde sur son flanc…
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le lundi 18 juin 2012, 10:48:06
Quand Kyoko reprit la parole, sans permission mais qu'il porte, il avait, après tout, encouragé la franchise de la terranide polymorphe. Elle lui rappela qu'il lui avait parlé de la guérir, ou plus tôt, de la réparer après la séance de torture. Il avait oublié ! Oh nom de dieu !  Il avait oublié, et dieu savait qu'il tenait, hors technique de chasse, toujours ses promesses ! Bon et bien, il allait s'y tenir ! Mais pas tout de suite, qu'elle obéisse aux ordres d'abord, pour le reste, il verrais après ! Mais il était trop intrigué par la possibilité que Kyoko pouvait manifester en se transformant complètement en animal. Si elle y arrivait il saurait alors qu'elle avait de l'avenir dans sa maisonnée...

Obéir à l'ordre qu'il avait donné était long, mais ayant vu le temps que cela prenait pour un simple bras, pour l'intégralité du corps à modifier anatomiquement, il comprenait qu cela prendrait du temps beaucoup de temps, il avait même hésité à prendre de quoi s'occuper, un magazine terrien où l'on pouvait faire des jeux, ou alors un livre de comptes à vérifier, les idées ne manquaient pas, mais le curieux spectacle qui s'offrait à lui était tellement fascinant qu'il en aurait vite oublié ce qu'il faisait, il se concentra sur les changements qui s'opéraient sur le corps de la jeune femme. C'était impressionnant, impressionnant. Peut être pensait-il cela parce qu'il avait toujours été incapable de pousser aussi loin ses métamorphoses ? Sans doute, mais bon, que voulez vous, il fallait bien admettre que ce qu'il voyait le troublait, une telle imitation, c'était beau !

Par contre, la voir se déplacer l'était beaucoup moins, enfin bon, elle commença à grogner, instinctivement, le poing de Liam se serra. Il s'attendait à une belle dose de violence si l'animal décidait de lui sauter dessus, et de toute manière, rien qu'à voir son air pataud, il n'était pas difficile de deviner que la jeune femme ne serait pas en mesure de l'attaquer sans qu'il lui ait fracassé le crâne auparavant ! Il ne risquait pas grand chose.

Hélas, ce n'était pas l'avis des gardes, plusieurs d'entre eux firent irruption dans le but avoué de le débarrasser de la bestiole qu'il avait devant lui...bande d'idiots congénitaux : si ils faisaient leur tour de garde ils savaient que la seule personne à pouvoir se trouver avec lui était la nouvelle esclave. Et ils ne seraient pas entrés, mais là, non, tant pis pour eux !

« Couchés ! »

Tout ce qu'il dit aux gardes, et ces gardes, muent par leur instinct et leur entraînement se jetèrent à plat ventre, comme s'attendant à une punition odieuse, car Liam était clairement mécontent. Et ils furent trop contents de s'en tirer juste en étant congédiés, laissant la grosse bébête poilue sur le sol, là où son incompétence l'avait fait s'effondrer. Il attendit qu'ils soient partis pour dire à Kyoko, sur un ton posé.

« Sans l'intervention de ces lourdauds, j'aurai même applaudis, c'était impressionnant comme transformation, vraiment. Maintenant, reprends l'apparence que tu avais dans la voiture et habille-moi ! J'ai faim. »

Il n'avait pas l'intention de se vêtir lui même ! Elle aurait à le faire, évidemment, elle croyait que ça allait s'arrêter là ? Elle était esclave, elle trimerait pour lui commeil le voulait autant qu'il voulait,j elle n'aurait son mot à dire qu'après toutes ses tâches accomplies !

« Et pour cette histroire de mensonge, ce n'en était pas un, ça m'était complètement sorti de la tête, c'esttout !  Je la réparerai demain main à la première heure, une fois qu'elle aura passé la nuit avec les gardes ! »
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le jeudi 21 juin 2012, 13:56:48
Ratiboisant le sol, Kyoko attendait. Elle cherchait désespérément à modifier ses cordes vocales pour retrouver sa voix. Si elle pouvait parler, peut-être que les trois types la laisseraient tranquille, peut-être partiraient ils…rien n’y fit, la peur lui bloquait les circuits et l’empêchait de vraiment se concentrer. Le miracle eut lieu, la mort ne frappa pas ! A la place, elle entendit un mot, qui eut l’effet d’une bombe dans le cerveau des gardes qui se retrouvèrent approximativement dans la même position que la Terranide. Elle rouvrit les yeux et constata que l’un d’entre eux était à peine à quelques centimètres d’elle. Elle ne trouva rien de mieux à faire que lui tirer la langue. Vous avez déjà vu une tigresse tirer la langue ? Ben le garde oui.

Les hommes s’en allèrent doucement, comme s’ils marchaient sur des œufs. Ils firent le choix de se retirer à reculons, comme s’ils craignaient un coup mal placé dans le dos, voire un coup de griffes. Ils sortirent de la salle de bain, puis de la chambre, non sans regarder un moment la scène qui se profilait. Ils avaient entendu le Maître demander au gros chat de reprendre une autre apparence et eux, ils n’avaient pas encore vu cette apparence. C’est avec une discrétion sans norme qu’ils regardèrent le spectacle. Kyoko fut contente d’avoir un beau compliment, mais ses traits de tigre empêchèrent de montrer celui-ci. Contrairement à la transformation en tigre, le fait de redevenir une humaine, enfin une Terranide, ne lui prit que quelques secondes. C’est d’ailleurs encore bien trop lent par rapport à ses réelles capacités, mais ça, elle l’apprendra plus tard.

Ce fut donc une jeune femme aux cheveux neigeux qui refit son apparition. Elle reprit son collier et le remit en place. Bien évidemment, elle resta nue, sa priorité résidait dans l’ordre donné par Liam. Elle entendit des rires provenant du couloir. La tigresse n’y prêta pas plus d’attention que ça et commença son devoir. Pas la peine de l’essuyer, elle avait mis tellement de temps à faire sa démonstration, que le pauvre vampire était plus sec qu’un désert. Elle prit les vêtements secs et propres de son Maître dans l’armoire et de façon contentieuse, elle l’habilla. Même si elle faisait ça bien, elle essaya d’être rapide pour que le Maître puisse aller manger. C’était la deuxième fois qu’il allait se restaurer, alors qu’elle, elle commençait à avoir de léger gargouillis à cause de la faim. Jamais l’idée d’en faire référence à son Maître ne lui traversa l’esprit, son travail d’abord ! Elle ne se préoccupa plus de la nudité si proche d’elle lors de ce rhabillage, elle avait eu sa dose d’émotion à ce niveau-là !

Une fois qu’elle eut terminée de le vêtir correctement, elle tourna autour de lui pour vérifier que tout y  était. Elle n’oublia pas de recoiffer ses longs cheveux, de les lisser pour qu’il soit présentable. Il lui fit la remarque qu’il ne lui avait pas menti mais qu’il avait simplement oublié. Kyoko pensa alors qu’elle allait devoir faire l’agenda pour lui rappeler ses ordres. Elle en eut un sourire.

- Voilà, vous êtes fin prêt pour aller vous restaurer ! On vous a déjà dit que vous étiez bel homme ? Plusieurs fois j’en suis certaine !

Voilà, si ça continuait, elle allait lui raconter sa vie. Elle cessa immédiatement de parler et s’en retourna pour aller poser la brosse à cheveux. Son regard se posa sur la salle de bain : un vrai chantier ! Puisque cela était son travail de remettre en ordre la chambre et ses accotés, elle commença le rangement. Au moins, le temps que son Maître dîne, elle aurait le temps de tout nettoyer. Mais avant toutes choses, maintenant que son Maître était parti, elle allait pouvoir se rincer un minimum. Elle utilisa l’eau propre d’un seau ainsi qu’une petite éponge. Elle n’omit aucune parcelle de son corps. Dans son dos, elle senti une présence. Une ombre gigantesque vint troubler son jeu d’eau. Etait-ce son Maître qui revenait déjà de son repas ? Elle se retourna pour le voir et fut étonnée de tomber nez  à nez  avec les trois sbires.

- Alors, c’est toi la petite nouvelle ? C’est rare d’en voir des comme toi ici. Mais, t’es plutôt jolie dans ton genre. Par contre, t’es fort impolie et irrespectueuse de la hiérarchie. Avec les copains, on s’est dit qu’on devait te donner une leçon…tu la mérites ! C’est pas bien de tirer la langue à tes supérieurs !

- Quoi ? Non, vous ne pouvez pas…et je n’ai pas de temps à vous…


A vous rien. L’homme l’avait déjà saisie par les poignets et l’entraina hors de la chambre du Maître. Kyoko vit le couloir défiler alors qu’elle se débattait pour qu’il la lâche. Pour l’empêcher de crier, un des deux autres gardes  vint lui poser  un bâillon qu’elle tenta de recracher. Ils arrivèrent dans une salle, après avoir parcouru les méandres du manoir. Si la Terranide ne connaissait pas l’utilité des objets qui s’y trouvaient, leurs formes étaient  plus qu’équivoque. Une petite salle de torture. Ils allaient la torturer pour un simple tirage de langue. Non, c’était un prétexte foireux…Mais quand son dos percuta le mur rugueux avec une force qui fit craquer ses os, elle comprit qu’elle allait passer un mauvais quart d’heure, voire  même un plus longtemps que ça.

Elle se débattit, furieuse et impuissante, ne parvenant pas à se libérer, ne la conduisant qu'à resserrer davantage son étreinte sur ses poignets. Elle luttait pour échapper à sa bouche, à sa langue qui s'emparait de la sienne, implacable. Elle sentait le mur s'enfoncer dans son dos. Elle sentait qu'elle cédait à la panique... Elle luttait, le souffle court, refusant de se livrer au baiser, plaquée, maintenue, soumise à la puissance des muscles qui écrasaient sa chair tremblante.

Il se collait contre elle, sa respiration se faisait caverneuse, un grondement sourd montait de sa poitrine tandis qu'une de ses mains tirait un fin lacet de cuir de sa poche et, d'un mouvement rapide, liait ses poignets, les bras levés au-dessus de sa tête, accrochée à un crochet. Il était d'une force étonnante et avait maintenu ses poignets sans difficulté. A présent, ses mains étaient libres de parcourir le corps de la jeune femme et elles se posaient partout où elles le pouvaient, palpant les formes. Sa bouche n'avait pas quitté la sienne, étouffant ses protestations. Ses mains saisirent ses seins, les malaxant durement de ses paumes avides, enfonçant ses ongles qui semblaient démesurés agrippant la poitrine.
 
Elle parvint à gémir, implorant sa pitié, mais il semblait ne plus l'entendre, ne plus vouloir l'entendre, ne plus pouvoir. Sa bouche reprenait la sienne pour la museler d'un baiser dévorateur et ses ongles la lacéraient, griffant sa peau par endroit, la faisant se convulser, frémissante sous la douleur et sous une horrifiante sensation incontrôlable de peur. Désespérément, elle lança ses jambes pour tenter de le repousser, le fit reculer quelques secondes. Aussitôt, les deux autres gardes rentrèrent dans la partie en lui maintenant les jambes. Elle ne pouvait plus bouger, plus rien faire. Même crier lui devenait impossible tant la bouche était avide.

Elle fut secouée d'un violent frisson. Elle ruait dans ses liens, mais les hommes la  plaquaient fermement contre le mur brut. Les doigts couraient sur la peau, en appréciant la texture et la fermeté. Il pencha sa tête vers la sienne et la langue vint lécher les joues, le visage et le cou de sa victime. Il goûtait par avance le festin que la providence lui réservait. Ses doigts fouillaient l'intimité qui tentait de se soustraire à son intrusion, écartant les lèvres sensibles et pénétrant le sexe affolé de la jeune femme. Elle put hurler profitant d’un répit. Elle hurlait son refus à s'en écorcher la voix, luttant avec l'énergie du désespoir pour se soustraire aux appétits des gardes riant à gorges déployées. Elle se refusait de toutes ses forces... et ses forces lui manquaient…
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le mardi 07 août 2012, 14:20:08
Il se laissa faire, peu surpris de la vitesse de transformation. En fait c'était un principe logique, revenir à un état qu'elle connaissait par cœur  dans ses moindres détails ! Mais même là, elle avait des progrès à faire ! En effet niveau temps nécessaire à la transformation, c'était encore tropo ! Elle avait beau croire n'y passer qu'une fraction de seconde tant la concentration y était, mais il s'agissait bien de plusieurs secondes au bas mot. Normalement elle pourrait suivre un rythme plus soutenu pour sa transformation et changer de peau d'un simple claquement de doigt. Enfin, ça viendra....Dimitri n'avait aucune raison d'en faire davantage !Pour lui, tant qu'une esclave savait se charger d'un homme ou deux en m^me temps au lit, aucun souci, il avait résumé le dressage, mais lui, iltéoat bien plus strict là dessus, ça, c'était plus ou moins le cadet de ses soucis !

Elle l'habilla sans discuter, le faisant vite et bien, qualité qui se perdait il trouvait, généralement, c'était soit l'un soit l'autre ! Et c'était gênant car on ne pouvait se fier à rien, mais elle, elle semblait bien fiable ! Autant vous dire qu'elle allait vite prendre du galon si elle était aussi polyvalente et aussi efficace qu'il lui semblait ! D'ici là, il verrait bien !  En tout cas, elle poussait même le perfectionnisme jusqu'à aller bien peigner ses cheveux pour éviter le moindre nœuds !  Et elle ne le faisait, encore fois, pasà la va-vite, mais bien dans le détail ! Oui, décidément une très bonne esclave !

Elle finit par un compliment, compliment plutôt bien flatteur, mais hélas, il avait tendance à se méfier de la flagornerie, se demandant ce qu'elle cherchait à avoir, oui, réflexe parfois bête venant de lui, mais que voulez vous, c'était en fait à force d'avoir du faire cela, on en arrivait vite, à ce stade,  à se demander exactement ce que l'on attendait de ce genre de propos, enfin, il sourit, lui gratta la tête comme on grattouille le crane d'un chien ou d'un chat, avant de la planter là et aller se restaurer. En fait, la raison d'une telle fréquence de restauration était bête comme choux. La raison en était toute bête, en effet, pour ne pas tuer ses proies, il ne ponctionnait que peu de sang à la fois, pas plus d'un litre ou deux...

Il était en chemin pour sa salle à manger quand quelque chose le retint, il y avait quelque chose qui le chiffonnait. Où étaient les gardes de faction ans les couloirs ? De tête, ce n'était pas l'heure de la pause, et quand bien même, il savait que si il y avait pause pour les uns, d'autres prenaient le relais, donc normalement, le couloir ne devrait pas être désert !

Il arpenta le couloir en long en large et en travers,c'était qu'il était vaste, avant de remonter à l'étage de sa salle de bain, en effet, il avait déjà descendu une volée de marches avant de fouiller un couloir, mais là, son instinct lui disait de retourner vers la salle de bain !  Et il avait bien fait, car il surprit une bien particulière odeur, en effet, il sentait une fragrance de sang apeuré, et une odeur de terranide...il n'y en acait pas trente six sous son toit, aussi, en fin limier, avait-il décidé de suivre cette odeur jusqu'à sa source, ilo marcha ainsi un bon petit moment dans l'immense manoir qu'il habitait, maudissant son ancêtre d'avoir construit si grand !

Un cri lui parvint enfin, et en tant que vampire,outre son sens olfactif de développé, il y avait aussi son sens auditif, comme les autres d'ailleurs. Et cela lui permit, par une méthode, proche de celle du sonar, de la repérer et de s'y rendre le plus vite posible, se stoppant derrière la porte de cette cave de torture, comme le veut la tradition (et le cliché, mais chut, c'est un secret), les salles de tortures sont au sous sol. C'est pour le bruit et les odeurs en fait ! Un peu comme les  cuisines en somme !

Il entra et se racla la gorge. La scène se figea alors qu'il  prenait place dans un coin, se calant contre un mur, tant pis pour son repas ! Il regarda la scène, pas plus gêné que cela, regardant les gardes, et Kyoko tour à tour. Il se demanda quelque chose: Avait-elle compris exacte:ent ce qu'elle avait fait avec Liam ail y avait à peine quelques minutes ou pas ? Il avait l'impression que non....bon,une pique de rappel alors, elle semblait en avoir besoin et pas qu'un peu !

« Continuez messieurs, ne vous gêner pour moi.... »

Mais à peine avait-il dit cela que son regard, un regard le révélant vraiment, froid et inhumain, mais surtout, où pointait la désapprobation et la déception alors que les gardes se remettaient à l'ouvrage !

« Kyoko, libère toi, et mets leur une raclée, tue les si ça te chante, mais ne te laisse pas faire, tu as les moyens de le faire, tu peux le faire, il ne sont même pas armés, tu me déçois de ne pas y avoir pensé toute seule, et dire qu'on venait juste de travailler un moyen de défense pour toi....je n'en reviens pas que tu aies déjà tout oublié.... »
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le lundi 24 septembre 2012, 02:03:17
Elle suffoquait. De peur, de répulsion. L'odeur presque animale emplissait ses poumons, la laissant pantelante. Elle aurait voulu hurler une fois de plus. Pour se libérer de l'étau qui broyait son cœur, cette angoisse oppressante, ce dégoût innommable, et son corps était secoué de frissons de froid, de frayeurs, de spasmes de douleurs et de rejet. Autant d’émotions contradictoires qui épuisaient ses dernières forces. Elle avait fermé les yeux, pour échapper à la vision du garde. Mais les yeux clos, elle n'en était que plus perméable aux sensations tactiles, aux odeurs, aux pressions de ce corps qui n'avait plus rien d'humain. Elle avait l'impression d'être happée, dévorée vive par un désir bien trop grand pour elle, par des pulsions qui la dépassaient et lui arrachaient des gémissements discontinus. Son corps se tordait, dans ses attaches, fuyant le contact  brutal pour le retrouver, plus puissant encore. Elle perdait pied, se dissolvant sous la morsure des baisers, sous les coups de griffes, le ventre brûlant, le cœur fou.

Le garde glissa ses doigts sur ses fesses fermes et, la soulevant, la colla contre lui. Son membre dur et dressé se frottait à son intimité, cognait contre l'entrée de sa matrice, cherchant son chemin pour s'enfoncer en elle. Elle ne lui facilitait pas la tâche, se débattant sans cesse, avec toutes les forces qu’elles pouvaient trouver. Il grogna. Ses coups de reins finissaient dans le vide et son membre ne faisait que se frotter contre l'intimité de la femme qu'il écartelait. Ses tentatives, pour se soustraire à lui, frottaient son corps contre le sien et il n'en éprouvait que plus de désir. Il planta ses griffes dans les fesses qu'il maintenait, s'enfonçant dans la chair frémissante jusqu'au sang. Elle cria, la douleur la faisant se cambrer en avant pour échapper aux mains de son agresseur, ce qui eut pour effet de la mettre en position favorable. Il poussa son membre en avant, écartelant le sexe qui s'offrait involontairement. Il enfonça d'une seule longue poussée son membre dans l'intimité resserrée par l'angoisse. Il en força le passage, s'enfonçant totalement en elle d’une poussée violente, et commença un va et vient brutal dans son corps.

Sentant le membre tendu envahir son intimité, elle se convulsa de douleur, un frisson glacé lui parcouru le dos et une sensation de nausée lui coupa le souffle. Un voile dansait devant ses yeux. Elle comprit qu'elle allait perdre connaissance, son esprit, son corps ne voulaient plus, fuyaient à leur façon. Elle lutta contre elle-même, s'obligeant, malgré la douleur et la terreur, à calmer sa respiration, refusant de livrer son corps sans conscience. Et puis son esprit fut rompu, non pas par les gardes mais par l’intervention de son Maître. Ainsi donc il autorisait cet état de fait ? A ce moment-là, Kyoko perdit toute velléité de combat, elle ne bougea plus. Ses yeux se rivèrent vers le Maître, pleins d’incompréhension. Elle ne reçut qu’un regard froid et rempli de reproche. Il parla. Oui effectivement, elle pouvait se défendre plus violemment, mais jamais il ne lui avait dit qu’elle soit autorisée à briser en deux ceux qui étaient plus gradés qu’elle. Et puis jusque-là, ça ne lui était pas venue à l’esprit car à l’origine, Kyoko est une femme douce et pacifiste. Mais autre chose caractérise la jeune Terranide : elle veut que son Maître soit plein de satisfaction. Et là, ce n’est plus le cas.

Les gardes ont aussi entendu les paroles du vampire et ils en rirent d’avance. Même si la jeune demoiselle venait à redevenir un tigre, ils sauraient la remettre à sa place. Et puis, si faible qu’elle était grâce à leurs traitements, que pouvait-elle vraiment faire ? C’est donc sans se soucier d’elle qu’ils continuèrent leur cruelle besogne. Kyoko dut réfléchir, mettre son esprit suffisamment hors de portée de ce qui se passait réellement. Pas encore au point dans son don de métamorphe, il lui fallait  un minimum de concentration, voire de préparation. Aussi ne fit-elle aucun nouveau mouvement, comme si elle avait renoncé à se défendre pour ne pas alerter les gardes.

Riant toujours, content de leur méfaits, ils ne virent pas les poignets de la Terranide se couvrir de petits pics, aussi durs que l’acier, qui perforaient peu à peu les lanières retenant ses poignets. Ils ne virent pas non plus sa peau changer légèrement de couleurs pour se strier, non pas de rayures comme le pelage d’un tigre mais d’écailles similaires à des écailles de tortue. Mais la plus grosse surprise serait pour le garde  qui avait décidé de la violer, il allait perdre son précieux joujou. Au moment où il se retira, Kyoko en profita pour faire pousser des pics identiques à ceux de ses poignets, pointes vers l’intérieur de la jeune femme. Il ne senti rien en revenant brutalement en elle mais lorsqu’il se retira, son pénis fut littéralement arraché sur la longueur, provoquant une lourde hémorragie. Celui là ne pouvait plus rien faire et voyait sa vie partir dans un flot de sang. Sous le sourire conquit de l'esclave.

A cet instant, les deux autres gardes cessèrent de rire en entendant  hurler leur compère. Les liens de la tigresse rompirent, la libérant. La colère était palpable dans son regard, dans son souffle. En retombant sur ses pieds, elle prit le temps d’attraper son agresseur de droite par la gorge, et, faisant durcir sa main elle lui arracha la trachée. La mort pour lui était inéluctable. Le dernier à ne pas être amoché voulu la frapper violemment mais ses points rencontrèrent la carapace et ses doigts se brisèrent. Comme si son instinct se réveillait à ce moment-là, il décida de fuir la jeune femme qui écailleuse comme elle l’était ne pouvait pas le suivre. Pourtant, sans avoir à se déplacer, elle lui affligea une sévère plaie. Des doigts de la jeune femme, sortirent des griffes acérées qui s’allongèrent comme des lames de sabres beaucoup trop longs et se plantèrent entre ses omoplates, le hasard voulant que l’œsophage ne soit pas touché. Dans sa course, elle l’encastra dans  un mur non loin de Liam, l’obligeant à ne plus bouger. Lui pourrait survivre, et Kyoko comptait bien ne pas le laisser mourir, ni partir.

Elle les avait anéantis. Seule, sans l’aide de Liam, sans l’aide de quiconque. Pourtant, elle était si faible en cet instant. Cela lui fit peur, elle se faisait peur. Elle se demanda de quel potentiel réel elle disposait ? De quoi pourrait-elle être vraiment capable une fois apte à contrôler son pouvoir en ayant une forme Olympique ? Elle en eut une nausée. A moins que la raison soit simplement le résultat de ses épreuves. Elle était dans un état lamentable. Plus fatiguée que jamais, plus abimée que jamais, plus affamée que jamais. Autant de chose qui mises bout à bout ne purent que déclencher des larmes. Un sanglot contenu mais réel. Ses yeux mouillés se retournèrent vers son Maître ne sachant plus trop ce qu’il allait advenir d’elle. La Terranide cherchait aussi du réconfort mais doutait fortement du potentiel compassion du vampire.

- Je suis désolée de vous avoir déçu


Un maigre sourire avant que ses yeux ne papillonnent. La jeune femme perdait connaissance mais elle continuait de lutter pour rester consciente…ne serait-ce pour que le seul survivant ne meurt pas et surtout, ne s’enfuit pas. Après tout, la vengeance est un plat qui se mange froid.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le lundi 19 novembre 2012, 09:51:04
Bien !  Voilà qui était mieux ! Il la vit se défendre comme elle l’aurait du, il appréciait sa capacité et ça la plaçait dans une position que n’importe qui ici lui envierait ! Elle n’était pas la préférée, elle tait juste la seule terrannide à se trouver en ces lieux, vivante. Elle était juste une curiosité et apparemment, le nouveau jouait sexuel des gardes… bon et bien… virginité de perdue. Non pas qu’il en fasse grand cas, mais c’était de la faute de sa chose si c’en était ainsi ! Elle le décevait. Il avait été déçu de voir le manque d’esprit d’initiative, elle était une honte pour sa valeur marchande ! Oui, il ne l’avait pas payé, mais il savait très bien ce que l’acheteur lambda aurait payé…

Enfin bon, il la regarda faire, ne la quittant pas un seul instant du regard, la regardant subir les assauts du garde, secouée par la violence des ébats. Si elle aimait cette façon de faire, libre à elle, mais il doutait que ce soit le cas, vu la manière dont elle se débattait. Mais qu’importe, cela ne le concernait plus. Elle faisait presque tout ce qu’elle voulait  de son corps. Oui, presque. Sa sexualité ne l’intéressait pas… il se réinstalla contre un mur pour se placer de manière à avoir une meilleure vue et être installé de manière plus confortableme en regardant la jeune femme se débattant se transformer.

Il vit d’abord les poignets changer, de quoi lacérer les lanières, puis la peau semblable aux écailles d’un reptile. Il regarda la jeune femme agir, appréciant le cri de douleur que la jeune femme lui offrait en blessant le garde qui la besognait, punir le mal par le mal. Original dites donc ! Elle lui avait bien amoché l’engin. Il était sanguinolent, arraché sur la longueur. Même Liam frissonna en imaginant son propre membre soumis à une telle torture. C’était aussi la raison pour laquelle ses esclaves masculins étaient rares et que la torture qu’il faisait pour son propre plaisir concernait des femmes ou des femelles uniquement…

En ce qui concerne la suite, il faut reconnaitre que tout se passa particulièrement vite, enfin, vite pour un humain, piètre créature dont la lenteur de reflexe n’avait pour égale que celle de son esprit, dont la mauvaise vue avait pour unique équivalent sa faiblesse physique. Mais niveau humanité, il fallait oublier, personne n’était complètement humain, les gardes étaient des serviteurs vampiriques et lui-même était un vampire. Pour lui, la scène était lente, excessivement lente. Il vit Kyoko arracher la gorge du deuxième garde. Il croisa le regard de celui-ci, captant l’étincelle de vie s’éteignant définitivement du fond de son regard.

Le vampire souriait, amusé, regardant le troisième garde se faire encastrer avec violence dans le mur juste à côté de lui, il tourna le regard vers lui, intéressé par la façon dont elle l’avait embroché et empalé contre le mur…. Il ne bougerait pas ! Il en était certain, du moins, tant qu’elle ne lâchait pas. Il regarda autour de lui, constatant la quantité de sang présente ici et eut une moue dégoutée complètement feinte, ignorant superbement les excuses de sa chose.

Il la saisit par les cheveux avec fermeté, peu important la douleur qu’il pouvait lui procurer. Il l’approcha de l’un des corps, le corps de son violeur et lui mit la tête entre les cuisses de celui-ci, lui frottant le visage contre la verge en lambeau. Lâchant ses cheveux, il lui donnant un bon coup de pied dans les côtes avant de lui dire.

« Tu as faim j’espère, car le seul repas que tu mérite pour aujourd’hui, ce seront les parties génitales de tes compagnons de jeu, rien de plus, sinon je t’arrache la queue et les oreilles et je les réduis en bouillie avant de te les faire avaler, est-ce que c’est bien clair ? »

Il laissa glisser sa main le long de son dos jusqu’à sa queue qu’il tira violemment et sèchement. Puis il lui saisit l’oreille et la lui mordit jusqu’au sang, juste comme ça, parce qu’il en avait envie, il lui cracha au visage le sang qu’il avait récupéré par se biais dans sa bouche avant de rajouter, sur un ton qui rappelait qu’en cet instant précis, il la méprisait tout particulièrement.

« Tu ne m’as pas déçu, tu m’as fait honte ! C’est pire. Regarde moi celle salle, regarde moi tout ce sang ! Tu vas me nettoyer cette pièce sans produit, sans rien… à coup de langue, avec tes cheveux, ta queue, tu te débrouilles, ça ne m’intéresse pas… tu ne sortiras pas d’ici avant d’avoir fini puis tu iras te rincer avant de filer dans ta chambre et tu récupèreras ce que tu as perdu il y a quelques instants. Je ne veux pas t’entendre quand je viendrai me reposer, tu ne sortiras que lorsque je te sifflerai ! »
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Kyoko le samedi 12 janvier 2013, 19:19:18
Une torture. Les mots prononcés par son Maître étaient une torture. Elle avait tenté de lui faire plaisir en se défendant au mieux mais cela n’avait rien changé. Le constat était même bien pire qu’auparavant. Et s’il n’y avait eu que les mots ! Son Maître l’humiliait de la pire des manières, forcée à venir glisser son visage contre ce qui restait du sexe de son bourreau, frappée au niveau de ses cotes meurtries, mordu, presque démembrée de son appendice caudale. Et pour finir le sang, craché en pleine figure, mépris ultime.

Dans sa tête, tout se bousculait. Elle ne savait plus trop où elle en était. Devait-elle haïr ? Devait-elle se rebeller ? Tenter de fuir ? Le supplier ? Elle se souvient alors de ce qu’il était advenu de celle qui avait supplié plus tôt dans la chambre : aucune pitié. De toutes manières, elle ne se sentait même pas capable d’agir. Réfléchir devenait douloureux. Au départ elle avait compris être arrivée là pour servir de doudou câlin la nuit et de femme de ménage, pas pour devenir miss Carnage mangeuse de testicules. Evidemment, elle ne s’opposera pas même si son avenir consistait à manger des testicules à longueur de journées. Elle était ainsi faite, ainsi programmée.

- Je…je suis désolée.

Elle se répétait mais que dire de plus ? Rien. Liam n’avait pas à l’excuser, seule elle devait le faire. Tout comme elle allait obéir aveuglement à ses ordres. Elle vit l’homme qu’elle détenait entre ses griffes s’échapper, elle comprit alors qu’en tirant sur elle, le Maître avait involontairement libéré le garde. En voilà un après qui elle allait devoir courir pour lui dévorer l’entre jambe.

Pour commencer, elle dut attendre que le Maître s’en aille. Elle regarda la salle et puis les lambeaux de chairs qu’elle allait devoir ingurgiter. Un haut le cœur la pris. Et dans quelques soubresauts, son corps retrouva petit à petit son apparence d’origine. Sa chevelure ébène et ses yeux aussi rouges que le sang maculant les murs. La douleur se rappela à elle la frappant comme milles aiguilles enfoncées sous sa peau. Ses forces l’abandonnèrent de plus belle. Elle voulut se lever pour commencer sa besogne mais ses muscles refusèrent de répondre. Dans un élan de colère et de folie, elle força. Elle put se positionner pour venir arracher de ses dents un morceau de testicule qu’elle avala sans prendre la peine de mâcher. Son haut le cœur s’intensifia. Elle recommença. Cette fois ci, le vertige accompagna la nausée. Kyoko tentait tant bien que mal de faire ce que son Maître lui demandait. Son état ne lui permit pas. Trop de douleur, trop de fatigue, trop de nervosité, trop de tristesse. Et elle s’effondra, évanouie dans le stupre qui l’entourait. Des larmes perlèrent sur ses joues, nettoyant un peu les salissures.

Ce ne fut qu’après une bonne demi-heure qu’une esclave aperçu le carnage. Curieuse, elle entra pour comprendre ce qui s’était passé, tout en essayant de ne pas se faire prendre à faire autre chose que son ménage. Après une observation des murs qui à force d’en avoir vu ne la dégoutait même plus, son regard croisa le corps nu de la Terranide. Elle put voir le collier d’or, seul vestige d’un éventuel vêtement. Elle constata que contrairement aux deux autres au sol, elle respirait, elle était donc vivante. Rapidement, elle alla prévenir un des mages guérisseurs du manoir. L’homme fit transporter la Terranide sur un lit dans ce qui servait d’infirmerie. Pendant le trajet, le collier se détacha et l’esclave le ramassa en suivant docilement le cortège. Là-bas, un autre mage s’évertuait à créer des potions guérisseuses ou quelques poisons punitifs, voire mortels.

- Et qu’est-ce qu’on fait d’elle maintenant ? C’est une Terranide, elle n’appartient donc pas au Maître…mais que fait-elle donc là alors ?

- Si tu veux mon avis, c’est une espionne qui s’est infiltrée. On la tue et on la donne aux Worg du Maître, ils seront content d’avoir de la chair fraiche.

- Non mais vous ne…

- Tais-toi donc ! Retournes travailler au lieu de flâner ici, sinon tu seras sévèrement punie, compris ?

L’enclave prit peur au mot punition et préféra utiliser ses jambes pour courir retourner travailler. Cependant, dans ses mains, le collier l’intriguait. Le cuir était le même que le sien hormis le fait qu’il était travaillé d’or. Pour l’esclave, aucun doute, la Terranide appartenait à cette maison et était gradée. Alors que faire, laisser les mages tuer la Tigresse ou tenté de prévenir le Maître au risque de se faire corriger ? Et puis si c’est bien une gradé d’or, peut-être sera-t-elle récompensé pour l’avoir prévenu ? L’appât du gain est toujours le plus fort. Elle demanda à ses camarades où se trouvait le Maître et s’y dirigea prestement. Elle frappa à la porte en entra sans attendre une réponse positive, mais c’était pressé non ?

- Pardonnez…mais…la fille…ils vont la tuer. Elle était évanouie…je l’ai trouvée…ils m’ont chassée…

A dire vrai, elle ne savait pas trop comment elle devait lui dire correctement tant elle avait peur de la réaction du Maître. Dans un dernier recours, elle lui agita le collier d’or sous le nez comme si l’odeur du sang pourrait lui faire comprendre les tenants et les aboutissants.
Titre: Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]
Posté par: Liam Eckart le dimanche 17 mars 2013, 23:46:27
Liam n’était pas furieux, juste déçu, très, très déçu. Il avait espéré mieux… ça lui apprendrait ! Il ne devait pas avoir autant d’espoirs en une terranide. C’était normal, ce n’était même pas humain… alors forcément… bon, au moins il avait un divertissement valable : Il était retourné dans sa chambre et malmenait une nouvelle venue en lui enfonçant des aiguilles dans le corps en divers endroits. Il allait enfoncer une aiguille juste entre les deux poumons quand il fut interrompu. Déconcentré il loupa et perça un poumon. De rage, il en brisa la nuque de la nouvelle esclave tout juste dressée.

« Quoi ? »

Il était agacé, mais la gamine tint bon. Elle lui expliqua, ajoutant la présence du collier doré. Il soupira et lui lança, non sans une gifle pour l’avoir interrompu, de le guider dans les lieux qui renfermaient sa nouveauté fétiche.

*
*   *

« Une espionne donc. On lui montre ce que le maitre fait aux espions ? »

Il y avait une lueur de malfaisance dans les yeux de ses tortionnaires alors qu’un couteau s’approchait du ventre de Kyoko, lui caressant l’abdomen sans l’entailler du tranchant glacé de l’acier trempé.

« Les worgs adorent les tripes. Moi j’ai bien envie qu’on les lui retire sous ses yeux, lentement, qu’elle ait temps de les voir se déverser avant de crever. Allez, aide-moi à la redresser… »

Et Kyoko fut encore une fois enchainée mais pas par les poignets, cette fois-ci, ou du moins, pas que les poignets, puisqu’une corde était aussi tendu juste quelque peu tendue autour de sa jolie gorge fine. Le couteau se rapprocha encore   d’elle pour venir griffer avec douceur, même si une griffure restait une griffure, sa peau avant d’être interrompu une nouvelle fois, laissant un très léger sillon de sang au niveau de son nombril.

« Et si on testait un peu pour voir tout ce qu’on peut couper avant qu’elle ne dise d’où qu’elle vient ? – on aurait dit un garçonnet avec un jouet quand il reprit son sérieux. -  c’est notre devoir, pour bien servir le maitre… »

Il lui saisit le sein et approcha le bouton de chair de son couteau pour le trancher, ce serait un début. Le couteau s’appliqua sur la chair et commença à très légèrement s’enfoncer quand Liam arriva enfin. La porte claqua, le vent entra dans un courant d’air alors qu’ils arrêtaient tout pour se tourner vers le maitre et s’inclinèrent aussitôt. Même si la peur cse disputait avec la satisfaction sur leur visage qui avait soudain pâlit.

« Que se passe-t-il ? »

L’un d’eux hésita et relevant le regard avant de le replonger dans la contemplation des sol de pierre sombre.

« Cette espionne se trouvait dans une pièce, couverte de sang. Elle a du tuer les gardes sur place… »

Pas de réaction de la part du maitre, ils continuèrent. A expliquer, l’autre prenant le relai.

« Nous avons décidé qu’elle devait parler, et nous avons cru bon de lui arracher les réponses nous même. »

Liam lui envoya un coup de pied  en plein visage avant de  réagir posément pour s’expliquer.

« Bandes de crétins, et le collier ? Et en plus elle est à peine capable d’ouvrir les yeux, comment voulez-vous lui faire cracher le morceau. Je l’ai achetée il y a peu de temps. Elle n’a pas encore sa marque et de toute manière, elle ne l’aura sans doute jamais car elle est polymorphe sans doute… amenez là dans la dépendance de ma chambre et laissez la là avant de panser  ses plaies. Exécutions. »

Il les laissa faire et alla s’allonger, ne fermant pas la jonction entre sa chambre et celle de Kyoko où elle avait été portée et soignée. Il s’installa confortablement dans son lit pour se mettre à lire son courrier, il y en avait une très grosse quantité aujourd’hui. Quand l’esclave serait à nouveau éveillée, elle allait avoir du travail pour l’aider.