Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Kyoko

Terranide

On efface tout et on recommence...[PV Liam]

mercredi 19 octobre 2011, 13:39:22

Le soleil se levait à peine sur la ville qui doucement s'animait. Sur la grand place, de nombreuses estrades. Toutes semblables. De nombreuses cages entreposées sur chacune d'elle. On pouvait y trouver toutes sortes de créatures, plus ou moins belles, plus ou moins dociles et surtout, plus ou moins dangereuses. Sur l'une des estrades, comme sur tant d'autre, il y avait donc des cages, et un homme au milieu d'elles. Lui, l'esclavagiste, n'était pas novice dans la profession. Il avait acheté ses trouvailles à des gens endettés, profité d'une mort impromptu d'un autre collègue. Il ne gardait que les femmes, déjà dressées, et tuait, sans vergogne, les hommes et les rebelles. Bien sûr, il avait le doigté capable de faire d'une femme une esclave, il ne se contentait pas ce qu'il trouvait, aussi bien physiquement qu'au niveau du caractère. Parfois, la chance lui souriait et il trouvait une pépite.

Dans l'une de ces cages, une terranide tigre. D'un calme presque olympien. Elle observait l'endroit de ses yeux de sang. C'était la première fois qu'elle voyait un autre endroit que son village natal. Oh bien sûr, elle connaissait l'entrepôt, là où elle avait passé deux bonnes semaines enfermée après avoir été vendu par le fils de son ancienne propriétaire, pour une bouché de pain. Là bas, l'esclavagiste formait les nouvelles, s'assurait de la bonne conduite de ses futurs produits. C'est dans cet optique de bonne qualité que Kyoko avait du participer à ce que l'on aurait pu comparer à des stages. Chaque niveau franchi la rapprochait de la vente. L'homme se félicitait de cette acquisition. La faculté d'apprentissage de la jeune femme était bien supérieure à la moyenne. Aucun de ses gorilles n'avaient eut à lever la main pour qu'elle se contraigne à exécuter les sales besognes. Il allait la vendre à un bon prix, un joli bénéfice pour lui.

Endoctrinée trop tôt, la tigresse n'avait pas acquit les réflexes de liberté. Pour elle, être esclave coulait de source. Elle n'avait finalement pas encore eut à s'en plaindre. Toujours bien traitée, nourri et logée, et de surcroît, son ancienne maîtresse lui avait prodigué de l'affection. Pourtant, cette fois, un sentiment de liberté venait lui chatouiller l'esprit. Ce n'était pas pour fuir la servitude, mais juste pour voir ce qu'il y avait derrière la place. Le monde semblait vaste et il l'était bien plus que son imagination pouvait entrevoir. Aussi, elle ne se souciait que peu de ce qui se passait autour d'elle. Elle n'en s'en souciait pas jusqu’à ce qu'un gorille ne vienne lui arracher la peau en tirant comme un beauf sur le collier qui ornait son cou. L'esclavagiste râla sur son employé, trop brusque avec les demoiselles...il ne fallait pas abîmer la marchandise.

- Voici le lot suivant, une belle terranide tigre ! Vous ne trouverez pas mieux ici ! Une perle de douceur et de docilité...et vous en conviendrez, l'écrin est de toute beauté !

Déjà, une clameur s'étendait parmi les badauds venu acheter. Et certain commençait à proposer des prix, prix que l'esclavagiste trouvait bien trop petits. Il fit passer la jeune femme plus près du bord de l'estrade pour que ses clients potentiels puissent mieux percevoir le produit. Kyoko senti des mains venir lui caresser la jambe pour, soi-disant, tester la douceur de la peau. Ils ne furent pas déçu. Sa peau ambré était aussi lisse que celle d'un nouveau né. Aucune marque, aucune disgrâce. Et tout cela, les hommes pouvaient le voir grâce à la tenue étudiée. L'esclavagiste n'avait laissé, en guise de vêtement, que le strict nécessaire à la décence imposée par Nexus. Ornée d'une toile brune à la qualité toute relative, cachant ce qui appartenait à l'intimité féminine, la terranide perdait pied dans cette effusion autour d'elle. Visiblement gênée, elle ne savait plus dans quel sens aller pour satisfaire chaque quémandeur. C'est un coup sur la laisse relié à son collier d'esclave qui lui sauva la mise, aussitôt, elle retourna auprès de son maître actuelle, s'asseyant à ses pieds comme il le lui avait apprit. L'homme avait un sourire satisfait sur les lèvres, les prix gonflaient à chaque tour et le ravissait.

- Pardonnez moi, j'ai oublié le plus intéressant...cette créature est aussi vierge qu'un parchemin ! Elle n'a jamais été touché par quiconque et ne demande...qu'à apprendre !

L'effet escompté fut atteint, déjà un acheteur doubla le prix de la tigresse. Les vierges se faisaient de plus en plus rare, surtout à l'âge de Kyoko. L'esclavagiste patientait calmement, caressant la chevelure brune de celle qui allait lui rapporter un bon pactole. Les moins fortunés se retirèrent d'eux même, seul les envoyés des plus riches continuaient de débattre. Bientôt, il n'étaient plus que deux. L'esclavagiste se frottait les mains. Son flair ne l'avait pas trompé. Le dernier s'essouffla et laissa la place au vainqueur. Le commanditaire claqua des doigts et un autre serviteur apporta la somme convenu en bas de l'estrade. Les yeux brillant d'une lueur victorieuse, l'esclavagiste s'apprêta à tendre la laisse à son client.

Une voix l'interrompit dans sa démarche. Les regards se tournèrent vers l'origine du son. Kyoko fit de même, sans vraiment distinguer quoi que ce soit dans sa position assise. Elle pencha le tête, étira son cou, mais rien n'y fit, elle ne pouvait voir qui était ce nouveau protagoniste. Par contre, le souffle erratique de son maître lui parvenait sans problème...Etait il heureux ou au contraire dans l'angoisse ? C'était indéchiffrable.
Kit by Kira

Liam Eckart

Créature

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 1 jeudi 20 octobre 2011, 09:08:27

Ah le marché aux esclaves, un marché quasiment permanent dans la ville de Nexus, c’était presque à se demander si la nuit ne désemplissait pas la rue des acheteurs potentiels et des marchandises. Ses hommes s’étaient dispersés pour faire un bilan de la qualité des marchandises sur ses différents stands. Lui-même se promenait, regardant un peu de partout. Bof, rien de bien folichon pour le moment. Surtout des terranides, comme quoi il n’y avait pas de marchandise de qualité, enfin bon….il n’allait pas non plus chercher à comprendre cela. Enfin bon. Il se frayait un chemin, fendant la foule des coudes si besoin est.

L’aube pointait le bout de son nez sous les doigts de rose de l’aurore, lorsqu’il entendit une annonce qui, il ne savait pourquoi, l’attira vers le stand.

« Voici le lot suivant, une belle terranide tigre ! Vous ne trouverez pas mieux ici ! Une perle de douceur et de docilité...et vous en conviendrez, l'écrin est de toute beauté ! »

Il tourna la tête vers le criard. Bon, en effet sa marchandise, ou du moins son lot actuel n’était pas trop mal, pas une perle mais presque. Un joli minois, des oreilles félines bien marquées, une belle chevelure. Un corps fin et élancé. Bon, la taille de la poitrine était assez vulgaire, mais bon, une esclave n’avait jamais été faite pour jouer les saintes nitouches. Enfin, c’était leur point de vu. D’ailleurs, elle était bien plus habillée que les autres. En effet,  les esclaves étaient souvent dénudées pour que l’on vérifie la qualité physique de la marchandise.

« Pardonnez moi, j'ai oublié le plus intéressant...cette créature est aussi vierge qu'un parchemin ! Elle n'a jamais été touché par quiconque et ne demande...qu'à apprendre ! »

Non, sans blague ? Vendre une esclave vierge, oh lala, c’est osé ! Il n’y croyait qu’à moitié. A tous les coups, elle allait juste bientôt avoir ses périodes de chaleur. Franchement, ce vendeur ne changerait jamais…enfin bref, Dimitri allait se faire un beau pactole avec une belle arnaque. Il se demanderait quel serait l’idiot qui lui ferait assez confiance pour l’acheter… plus qu’il ne le pensait assurément. Bon, en même temps elle avait du charme cette terranide. Elle serait du plus bel effet dans un panier au pied de son lit. Alors pourquoi pas….ouais c’est ça, balançons de l’argent par les fenêtres en achetant une terranide…manquait plus que cela !

Il voyait les prix s’envoler, les sommes montaient rarement aussi vite et rarement aussi haut. En effet, quand on commença à parles de somme supérieures au million, le vampire sourit et se dirigea à l’arrière du stand. Il allait lui parler à Dimitri. Pour obtenir une esclave gratuitement….était-ce honnête ? A la limite il s’en fichait royalement. Non, pas à la limite, il s’en foutait tout court.

Dimitri allait remettre la laisse au nouvel acheteur quand il sentit une main se poser sur son épaule. Il suspendit son geste, tout en se retournant. Vers l’importun pour l’envoyer bouler. Manque de pot, quand il vit les yeux rouges, les cheveux de jais et les traits fins de la personne qui l’interrompait, il blêmit avant de se mettre à trembler.

« Bonjour Dimitri ! Je suis ravi de te revoir comment vas-tu ? Allez, suspend ta vente en viens avec moi dans l’arrière boutique, et amène aussi cette superbe marchandise. J’ai une bien meilleure offre à te faire. »

Ce faisant, il entraina le vendeur dans la réserve avec la terranide, et il attendit d’être seul avant de reprendre un ton plus approprié. En effet, le ton enjoué n’avait été que pour éviter que le vendeur comme l’acheteur ne s’inquiète vraiment. Peut-être que Dimitri avait eu raison de blêmir….

« C’est dingue quand même, tu te retrouves avec une marchandise de soit-disant qualité, et tu ne penses pas à honorer tes dettes avec…n’y a-t-il pas anguille sous roche ? »

Il caressa le visage de la terranide, sa joue plus précisément. Pui il écarta ses lèvres et jeta un œil à ses dents, blanches, pas de maladie apparente de ce côté-là… il jeta un œil  à ses mains, et à ses ongles. Elle semblait en bonne santé, où était l’entourloupe ?

« Dis-moi Dimitri, encore une belle arnaque de montée, mais tu as de la chance, j’ai un marché à te proposer. Tu es criblé de dettes envers moi que tu dois me rembourser depuis plusieurs années. Et tu sais, les intérêts sont conséquents, surtout avec le retard que tu accumules, et le prix que tu touches-là n’en couvrira même pas la moitié. Je veux tout, Dimitri. Alors si tu me laisse cette esclave, je te propose en échange de suspendre les intérêts. Un an sans augmentation de la somme que tu me dois… tu ne penses pas que ce serait une bonne chose pour tes…nos affaires pardon ? »

En effet, ils étaient plus ou moins partenaire, Dimitri lui ayant racheté à crédit des parts d’une succursale de Liam…

Kyoko

Terranide

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 2 mardi 25 octobre 2011, 16:20:52

Les lois de Nexus sont souvent bafouées, en particulier par les esclavagistes. Les forces de l'ordre n'interviennent que rarement pour remettre en place les vendeurs d'outils animés, et pour cause, la plupart des soldats ont la patte gracieusement graissée. Il n'est pas rare de voir ceux qui sont censé protéger les faibles se servir sur une étale pour s'amuser le temps d'une heure ou plus. Dimitri, lui, ne voulait plus prêter ses esclaves. Il estimait perdre de l'argent, beaucoup d'argent. Il refusait donc de donner quelques pots-de-vin aux gardes. Bien mal lui en a fallu. Il devint en peu de temps la bête noire des soldats, ceux ci cherchaient la moindre faute pour le faire inculper. C'est pourquoi, désormais, il couvre ses esclaves, car bien que ce soit une loi ridicule, il est interdit d'être en tenue d'Eve en ville. Finalement, Dimitri avait perdu bien plus dans cette histoire qu'autre chose. Les esclaves nues se vendent mieux car moins suspecte.

Dimitri avait eut d'autres bonnes idées dans ce genre là. Il s'en sortait toujours de justesse. Son idée la plus brillante fut de vouloir acheter des parts d'une des succursales du Sieur Eckart. Oh oui, au début, ça semblait prometteur, très alléchant. Qu'un homme brillant comme Eckart fasse profiter de sa fortune à d'autres, c'était merveilleux. Très rapidement, Dimitri a fait en sorte de rafler une grosse partie du trésor. Il ne vit pas les petites lignes en bas du contrat...non il ne vit rien, juste de l'or qui bientôt allait s'amasser dans ses coffres. Ce fut pour lui, le début de la fin.

L'or n'a jamais rempli ses coffre, pire, ceux ci se vident, et pas qu'un peu. Mine de rien, il court à la ruine. Dimitri comptait sur ces vente de la journée pour se renflouer un peu. Il devait commencer par la garde, qu'ils cessent de le tourmenter. Il était si près de son but ! Voilà qu'il se devait, encore une fois, déchanter. La voix qui avait résonné n'était que trop familière. Elle lui glaça le sang et tout son corps se raidit. Sa vue lui confirma ses doutes et il faillit crier. Le vampire ne lui laissa pas le temps de réagir que déjà il l'entraînait à sa suite dans sa réserve. La laisse toujours en main, il tira sur celle-ci pour faire avancer le terranide qui était si gentiment demandée. Elle suivit, ne comprenant pas bien ce qui était en train de se passer. N'était elle pas vendu à cet émissaire ? Toutes les réponses à ses questions se trouvait dans cette planque.

Dimitri tremblait, à la fois de peur et de rage. Oui, Liam était une personne puissante et à laquelle il n'est pas simple de s'opposer. Impassible à coté de lui,la jeune esclave laissa Liam la toucher sans rien dire. Il y a avait pourtant ce contact étrange. Cette caresse était si froide. Elle qui était quand même fort dévêtu n'avait pas cette froideur. Il n'avait pas l'air malade non plus. Quelle genre de créature pouvait avoir le sang si froid qu'il ne réchauffe pas la peau...

- Monsieur Eckart, comme je suis heureux de vous voir ! Sachez qu'il n'y a aucune entourloupe ! J'ai tout vérifié moi même, elle est docile, en bonne santé et vierge comme je l'ai décrite.


La proposition de Liam fit mouche dans l'esprit de Dimitri. Il fit rapidement le calcul mental. La somme qu'il allait devoir dégager des intérêts plus ce que lui avait coûté Kyoko au court de son séjour. Il y perdait, très clairement. Cependant, l'équation n'était pas complète. Le facteur vampire pesait bien plus lourd. Il n'avait pas le choix. S'il voulait être tranquille, il devait céder. Il soupira un grand coup en se dirigeant vers une grosse malle. Il donna un violent coup de pied dedans et elle s'ouvrit. Il y avait une multitude de papiers à l'intérieur. Il farfouilla un instant et sorti deux parchemins. Il alla les déposer sur une table, invitant  Liam à s'asseoir en face de lui.

Le premier papier était le titre de propriété de Kyoko. Le second était l'acte signé entre Liam et Dimitri où la dette de ce dernier était mentionnée. L'esclavagiste avait bien l'intention de faire mentionner noir sur blanc son gain sur les intérêts. Il commença donc par rédiger le titre de propriété et le signa. L'esclave bien que très silencieuse, ne perdait pas une miette de ce qui se déroulait sous ses yeux.

- Voilà Kyoko, désormais, tu es l'esclave de Liam Eckat. As tu compris ?


En disant ces mots, il avait négligemment donné ce qui servait de laisse à Liam avec le titre de propriété.

- Bien sûr Monsieur !


- Je t'ai pourtant bien dit de toujours m'appeler Maître !


Voilà qu'elle se montrait effrontée ! C'en était trop ! L'homme se mit en colère et tenta de gifler la terranide. Avec l'agilité que lui conférait sa nature féline, elle esquiva sans problème le coup. Dimitri se retrouva à frapper le vide.

- Vous avez perdu ces droits en signant ce morceau de papier. Monsieur.

Dimitri resta coi. Il fini par avoir un rire nerveux. Après tout, elle ne faisait qu'appliquer l'un de ses enseignements : ne pas se laisser abîmer par autre que son maître, sauf ordre de celui ci...Kyoko était très certainement sa toute dernière grande idée. Une de plus...Il était temps de passer à la seconde partie, faire signer l'acte à Liam avec les modifications ! Ah non, c'était peut-être ça, ça dernière grande idée.
Kit by Kira

Liam Eckart

Créature

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 3 jeudi 27 octobre 2011, 14:17:29

« Monsieur Eckart, comme je suis heureux de vous voir ! Sachez qu'il n'y a aucune entourloupe ! J'ai tout vérifié moi même, elle est docile, en bonne santé et vierge comme je l'ai décrite. »

Il sourit avant de sur un ton moqueur que si sa vérification était de qualité et certifiée vraie à chaque fois était exact, il n’en serait pas là, à être forcé de rembourser ainsi ses dettes en sacrifiant son propre profit. Après tout, le contrat qu’ils avaient signé étaient clairs dans tous les sens. Il n’avait pas joué les escrocs avec un contrat bidon, il s’était simplement concentré sur ses profits et en avait oublié le reste. Oui, il avait fait des profits mais il faut pafois savoir qu’un chef d’entreprise ne gagne que ce qu’il peut, la plupart de l’argent étant réutilisé sous diverses formes. La raison des profits de Liam n’était pas le fait de dépenser moins, non, c’était juste que plus il possédait d’entreprises, plus il gagnait,  logique me direz vous !  Et bien voilà ce que Dimitri ignorait, il n’avait pas su faire la différence entre chiffre d’affaire et bénéfices. Il voulait gagner beaucoup alors il ne payait ni les pots de vin, ni les dettes, alors forcément il n’irait pas loin…

Il pouvait toujours lui en vouloir pour cela. Il n’y aurait rien à faire ! Les faits étaient là ! Mais il devait avoir compris sa situation puisqu’il prit des documents dans une malle, la copie de la reconnaissance de dette et le titre de propriété Il les plaça sur une petite table et rédigea les papiers. Il rédigea d’abord un premier papier, une cession de propriété ainsi qu’un nouvel acte de propriété au nom de Liam Eckart, docilement. De son côté continuait d’examiner Kyoko sous tous les angles, sans toucher par contre cette fois. Bon dieu mais il était long pour écrire ce fichu acte de propriété ! Comme s’il avait du mal à se séparer de cette jolie esclave, oui, elle était très jolie. Elle se marierait bien avec les décorations de sa chambre à coucher.

« Voilà Kyoko, désormais, tu es l'esclave de Liam Eckat. As tu compris ? »

« Bien sûr Monsieur ! »

« Je t'ai pourtant bien dit de toujours m'appeler Maître ! »

Il sourit en observant la scène qui se déroulait devant ses yeux. Et PAF, il avait tort qui plus est. Et heureusement que son coup n’avait touché que le vide….sinon il n’aurait sans doute pas survécu à aujourd’hui. Il était très protecteur vis-à-vis de ses escklaves, et personne n’avait le droide  toucher kyoko sans l’autorisation de Liam.

« Vous avez perdu ces droits en signant ce morceau de papier. Monsieur. »

Il sourit en signant la modification, rajoutant néanmoins une condition sine qua non, si il ne remboursait pas la somme avant sa mort, cette dette serait prélevée sur ses possessions : logique, il tenait à récupérer son investissement. Puis il rit lui aussi de cette dernière phrase. Elle avait raison et ne cherchait pas à le cacher. Et la façon dont elle avait répondu lui  avait beaucoup plu.

« Tu m’avais caché cela Dimitri. Elle a de la répartie ! C’est encore mieux ! »

Il rédigea un second acte, copie de la reconnaissance  de dette. Un exemplaire chacun de chaque papier en fait, qu’il fit dater et signer à Dimitri. Puis il détacha la laisse et la rendit à Dimitri, i n’en avait pas besoin.

« Ce fut un plaisir de faire des affaires avec toi, Dimitri. Allez, Kyoko, vient, on s’en va ! »

Il lui sourit avant de lui prendre doucement la main pour l’entrainer hors d’ici, son fiacre devait attendre à la sortie du marché. Et il ne voulait pas rester ici bien plus longtemps. Il avait trouvé sa perle rare, cela suffisait. Bon maintenant, il fallait passer aux choses sérieuses, et pour cela, il fallait tout simplement faire comme tout le monde, c’est-à-dire commencer un petit bilan, mais au-delà des qualités physiques, il voulait connaitre  un peu ses capacités intellectuelles, de cela dépendrait énormément la suite des évènements. Alors, pendant qu’il l’entrainait àà sa suite, il dit.

« Dis-moi, j’aimerai juste savoir de uoi tu es capable. Quelle était ton ancienne tâche ? Et sais-tu lire et écrire ? Compter ? As-tu suivie une éducation quelconque ?  Et dernière question, qu’as-tu compris de ce qui s’est passé pour cette transaction ? Ne t’en fais pas, quelle que soit ta réponse, j’aimerai qu’elle soit sincère, je te promets de ne jamais te punir pour de la sincérité si tant est que je te  demande ton avis. »

Il lâcha sa main et caressa son dos et ses cheveux.

« J’aime beaucoup  la douceur de ta peau et de tes cheveux. Tu es très douce, j’ose espérer que tu l’es autant de caractère…. »

Il avait déjà une petite idée du rôle qu’elle tiendrait…

Kyoko

Terranide

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 4 jeudi 03 novembre 2011, 15:19:33

Elle, elle devait en théorie rester silencieuse. Elle ne dirait pas plus de mots qu'elle ne pouvait se permettre. Elle n'avait pas sa place dans l'échange financier, bien qu'elle en soit l'objet. Les copies des papiers faites, les signatures apposées et Liam fut fin près à s'en aller. La main qu'il lui offrit vint la cueillir avec douceur. Kyoko répondit à son sourire et se laissa entraîner hors de la réserve. Pour la première fois, elle foulait le sol de la grande place. Pourtant la seule chose qu'elle regardait, c'était lui. Elle devait le reconnaître, il avait un physique bien plus attrayant que celui de Dimitri. Ce n'était, certes, pas très difficile.

Il paraissait pressé de partir. Il s'arrêta néanmoins en plein milieu du chemin. Elle senti la main du maître venir courir sur sa chevelure brune. Elle descendit sur ses épaules et longea son dos. Kyoko eut un frisson qui lui remonta le long de l'échine. Bien que la caresse soit douce, la main était glacée. Un contact dont elle n'avait pas l'habitude et qu'elle devrait très vite accepter. Il lui poser une foultitude de questions. Elle nota que sa dernière phrase n'en n'était pas une, cela sonnait presque comme une menace. Et elle prit un peu peur et instantanément sa chevelure vira au blanc et son regard devint d'un bleu de glace. Si sa première maîtresse ne l'avait jamais frappée, ou du moins avec tant de conviction que Kyoko avait oublié, rien ne disait que son nouveau maître n'était pas un homme violent...Les battements plus vifs de sa queue laissaient percevoir sa crainte futile.

- J'ai été éduquée pour être la plus douce possible. J'espère que vous en serez satisfait.

Maintenant, il voulait découvrir ses capacités et plus étonnant, sur ce qu'elle avait comprit de ce qui s'était passé pendant l'échange entre les deux hommes. Elle aurait préféré être dans la voiture, au calme avec lui pour répondre. Là elle se trouvait au milieu de la rue, à moitié nue. Elle sentait les regards dégouliner sur elle. La sensation était désagréable. C'était certainement son imagination dû à la honte de ses retrouver ainsi. Elle releva la tête pour regarder droit dans les yeux son tout nouveau maître. Il parait qu'on ne peut mentir en regardant quelqu'un dans les yeux. Il voulait qu'elle soit franche, elle le serait. C'était parti pour un petit monologue.

- J'ai vécu depuis toute petite dans une taverne qui faisait aussi hôtel dans un village. Ma maîtresse de l'époque m'a apprit à lire, écrire et compter. Quand ma maîtresse à estimé que j'étais suffisamment grande pour m'occuper du service, j'y ai été conviée. Je sais donc m'occuper parfaitement d'un logis pour n'importe quelle besogne. Quand elle est morte, Monsieur Dimitri m'a rachetée. Lui ne m'a apprit que la théorie de l'acte charnel. J'ai toujours eu interdiction de toucher, donc je ne sais pas si je saurais appliquer comme il se doit.

Elle se tut quelques secondes. Elle devait viser juste avec ses mots et ne pas le froisser. Il avait beau dire qu'elle pouvait tout raconter, elle n'était pas en position pour parler comme s'il était un camarade de jeux. Sa voix se fit plus douce, plus timide pour cacher aux passants ce qu'elle allait dire, car elle n'était pas certaine qu'elle pouvait parler du fait qu'il...

- La première chose, c'est que vous n'êtes pas humain. Votre peau est si froide...Vous vous êtes servit de mon achat pour...faire des économies. Vous êtes un manipulateur et un homme d'affaire. Vous inspirez la crainte et le respect. Vous auriez pu partir sans rien lui donner du tout. Il avait signé l'acte de ma cession avant celui de vos accords. Pourtant, vous avez tenu votre promesse. Vous avez...

- Bonjour, Messire Eckart.

La phrase de Kyoko venait de mourir dans une exclamation de surprise. Une voix masculine s'était imposée et ne lui laissa pas d'autre choix que de se taire. Aussitôt, elle se décala de coté, se positionnant un peu en retrait pour laisser les deux hommes s'entretenir. Elle reconnu aisément l'homme, c'était celui qui avait failli l'acquérir plus tôt.

- Je suis Garry, représentant de Maître Sorrows. Cette esclave devrait appartenir à mon Maître, mais vous avez interrompu la vente pour votre profit. Monsieur Sorrows souhaite ardemment acquérir cette chose et, dans sa grande mansuétude, vous propose de vous la racheter en ajoutant la moitié du prix convenu avec Monsieur Dimitri. Vous comme moi savons qu'elle ne les vaut pas, c'est une offre que vous ne retrouverez certainement jamais.

Pendant son discours, l'homme, ce Garry, avait désigné un fiacre plus loin. Elle avait pu apercevoir l'opulente silhouette du Sorrows. Il était, au dire de certains, l'un des plus grand acquéreur d'esclaves. Beaucoup de rumeurs malsaines était véhiculées à son sujet, et sa physionomie peu avenante ne rendait pas les rumeurs plus tendre. L'homme avait été vexé qu'une enchère lui échappe. Il avait jeté son dévolu sur la terranide et cela allait de soi qu'elle devait lui revenir.

La tigresse se mordit la lèvre. A peine acquise et déjà elle avait trouvé, de façon involontaire, le moyen de lui attirer des soucis. Peut-être allait elle être revendu, après tout Garry semblait penser que son nouveau maître ferait là une excellente affaire.
Kit by Kira

Liam Eckart

Créature

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 5 vendredi 04 novembre 2011, 16:18:05

Il fut surpris du changement physique, mais il ne protesta pas, il la préférait même comme ça…et son don la rendait plus précieuse…décidément il avait fait un affaire en or… et il allait d’autant plus faire attention à elle… Le vampire caressa ses cheveux blancs, toujours aussi doux…

« J'ai été éduquée pour être la plus douce possible. J'espère que vous en serez satisfait.  J'ai vécu depuis toute petite dans une taverne qui faisait aussi hôtel dans un village. Ma maîtresse de l'époque m'a apprit à lire, écrire et compter. Quand ma maîtresse à estimé que j'étais suffisamment grande pour m'occuper du service, j'y ai été conviée. Je sais donc m'occuper parfaitement d'un logis pour n'importe quelle besogne. Quand elle est morte, Monsieur Dimitri m'a rachetée. Lui ne m'a apprit que la théorie de l'acte charnel. J'ai toujours eu interdiction de toucher, donc je ne sais pas si je saurais appliquer comme il se doit. »

Elle avait tapé dans le mille, ce serait exactement ce qu’il recherchait…ou pas, mais cela était toujours plus utile. Et en fonction de cela, elle aurait accès ou pas à certaines zones. Il choisissait le rôle de chacun en fonction de cela, en partie du moins. D’où l’importance de cette série de question des plus anodines. Quant au fait qu’elle soit néophyte dans le domaine de la bagatelle , cela n’avait pas vraiment d’importance, si lui il ne lui apprenait pas, ce serait par oubli sans doute mais aussi parce que le satisfaire sexuellement ne serait pas forcément sa tâche…

« La première chose, c'est que vous n'êtes pas humain. Votre peau est si froide...Vous vous êtes servit de mon achat pour...faire des économies. Vous êtes un manipulateur et un homme d'affaire. Vous inspirez la crainte et le respect. Vous auriez pu partir sans rien lui donner du tout. Il avait signé l'acte de ma cession avant celui de vos accords. Pourtant, vous avez tenu votre promesse. Vous avez... »

- Bonjour, Messire Eckart.

Il sentit l’esclave se décaler de côté et il la ramena vers lui, contre lui-même, entre l’homme et lui, non sans un sourire en coin. Il s’y attendait, et pas qu’un peu, même si il n’espérait pas avoir à faire ça aussi tôt… Il avait donc bien fait de la garder avec lui, elle n’aurait pas pu rester tranquille dans le carrosse et retrouver le gros tas en train de faire mumuse avec une esclave qui n’avait pas pu obtenir sur la banquette en cuir.

« Je suis Garry, représentant de Maître Sorrows. Cette esclave devrait appartenir à mon Maître, mais vous avez interrompu la vente pour votre profit. Monsieur Sorrows souhaite ardemment acquérir cette chose et, dans sa grande mansuétude, vous propose de vous la racheter en ajoutant la moitié du prix convenu avec Monsieur Dimitri. Vous comme moi savons qu'elle ne les vaut pas, c'est une offre que vous ne retrouverez certainement jamais. »

Il hocha la tête positivement restant pensif.

« C’est vrai , c’est une offre que je ne reverrai jamais. C’est vrai. Mais laissez donc moi discuter de cette offre avec quelqu’un qui s’y connait vraiment, aucun sous fifre ne mérite plus d’attention…Bon, allons voir ton maitre… »

Il avait été volontairement insultant mais cela faisait partie du jeu des négociations. Pour avoir vu cet homme plusieurs fois, il avait vite compris qu’il avait beau se prétendre serviteur, il parlait presque d’égal à égal avec le dénommé sorrows, aussi le brusquer ainsi avait pour but de faire flancher la collaboration des deux personnes qu’il allait voir..

Il avança en tenant Kyoko jusqu’à arriver à porter de voix du gros lard.

« Hého, la prochaine fois, envoyez moi quelqu’un de valable pas un sous fifre. Et si vous tenez tellement à avoir cette esclave, c’est d’accord !  Mais j’ai mes conditions ; Je veux le triple du prix prévu, une centaine d’hectares de vos terres…  ah oui, et je veux aussi que vous rampiez sur le sol et léchiez les pieds de Kyoko avant de bouffer le crottin qu’ont laissé vos chevaux. C’est honnête comme proposition, non ? Non mais soyez sérieux, une esclave pareille n’est pas faite pour vous, ce serait donner de la confiture, non pas à un porc, mais à toute la porcherie ! Le jour où vous arriverez à toruver de la marchandise de bonne qualité on en reparlera ! Moi, au moins, j’ai de l’éthique, et en réalité elle m’appartenait bien avant vtre tentative d’achat. »

Il était violent dans ses paroles et c’était volontaire, il voulait le choquer, il voulait l’humilier. De quel droit venait-on l’importuner de la sorte ? Qui croyait-il être ? Avait-il juste un semblait de bon sens ? Il sourit, non, il n’avait rien de tout cela, et il était à même. Quand à cette histoire d’appartenance, il avait juste récupéré son bien puisque dimitri avait payé cette beauté avec son argent, l’argent que le vampire lui avait prêté…

Kyoko

Terranide

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 6 mardi 08 novembre 2011, 17:07:24

Il la happa littéralement contre lui, possessif. Il en avait le droit, elle était sa chose et ne pouvait rien refuser, rien contredire. Sa vie devait se passer au travers de celle de son maître. Obéir, sans concession, sans rien attendre en retour. Elle se lova même contre lui, lentement et avec une douceur incomparable. Elle confirmait ses dires, laissant transparaître sa nature dans ses gestes. Lui toisait son interlocuteur, cherchant à le mettre en colère et à le déprécier. Garry ne répondit rien et se contenta d'ouvrir la marche. Kyoko sentait l'atmosphère se resserrer autour d'eux. Liam l'entraîne avec lui dans la direction que prend l'émissaire renvoyé à l'état de simple messager.

Elle le suit maintenant, sans plus jouer, s'appliquant à calquer son rythme sur le sien. Ses pieds nus douloureux d'avoir traversé ainsi la place, le corps tendu par l'attente, elle n'ose plus bouger : Crainte de lui déplaire, angoisse de la suite des évènements, envie de savoir... peur sourde au creux du ventre, toutes ses émotions paradoxales la tétanisaient. A travers ses mèches de cheveux, elle observait pourtant la scène et son cœur fit un bond quand elle découvrit le visage du dénommé Sorrows. Il daigne sortir la tête de son carrosse. Elle n'avait que rarement vu chose si laide. L'homme avait la peau rongé par les furoncles. Elle connaissait la raison de cet état. C'était courant chez les gens de mauvaise vie. Il était malade, très malade. Elle détourna le regard un instant, sentant la nausée l'envahir. Elle se contint. Elle craignait l'éclat de ses yeux terribles, qui jetaient sur elle, les flammes de désirs à peines dissimulés.

Son corps marqua une défaillance lorsqu'elle entendit son nouveau maître accepter la demande de Sorrows. Elle ne voulait pas. Son regard remonta sur Liam avec toute l'inquiétude qui se lisait sur son visage. Son cœur s'emballa aussitôt et la peur glissa comme un venin dans ses veines. Elle senti un frisson la glacer. Sa peur s'effaça quelque peu en entendant les demandes absurdes de son maître. C'était bien entendu irréalisable. Elle souffla de soulagement, en toute discrétion. Elle se replaça dans ses bras. Ce n'était pas pour être câlinée mais ça voulait juste dire : gardez moi. Et le son d'un rire ténu se fit entendre. L'homme gras se gaussait. Kyoko entendit ensuite sa respiration sifflante. Il reprenait des forces, essoufflé par le simple fait d'avoir rit.

- Vous ne manquez pas d'humour mon jeune ami. Vous pensez réellement ce que vous dites à votre propos ? Vous pensez être meilleur que moi, mais vous aussi, vous êtes de la pire espèce. On entend hurler de douleur vos esclaves jusque chez moi. Ne vous croyez pas au dessus de moi, nous sommes pareil.


Kyoko regardait alternativement les deux hommes. De la même espèce ? Non, il y avait forcement erreur. Comment pouvait il prétendre être comme son maître !

- Quant à toi, jeune fille, un jour tu seras mienne et c'est toi qui me lécheras les pieds. Tu le sais, n'est ce pas ?

On lui posait une question. Elle se redressa, droite et fière. Fière d'être qui elle était, fière d'être au bras de ce maître qui l'avait choisi. Elle plongea son regard dans le sien et prenant sur elle, elle parla.

- Je crains fort que cela n'arrive jamais. Vous allez bientôt mourir, étouffé dans votre masse, ou par autre chose...


Elle n'avait pas tord, il succomberait dans un avenir proche à sa maladie. Garry voulu intervenir pour punir ces paroles disgracieuses venant d'une moins que rien. La main de Sorrows l'en empêcha. C'était risqué et, au fond, il le savait. Elle n'en valait pas la peine. Il tapa de sa canne sur les parois de son fiacre qui se mit aussitôt en branle.

- Vous me paierez votre affront, tout les deux.

La voiture se déplaça avec peine. Dès que la vision de Sorrows disparu, Kyoko perdit toute sa fierté. Elle avait failli. Les oreilles basses, honteuse, elle regardait le sol. Il allait la punir, c'était certain. Un "je suis désolée" traversa ses lèvres. Elle repensait aussi aux paroles du futur mort...s'il avait raison, elle était dans de beaux draps.
Kit by Kira

Liam Eckart

Créature

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 7 mercredi 09 novembre 2011, 21:10:21

Il la sentait se serrer contre lui, et il en fut ravi. Il avait bien évidemment senti sa peur lors de la première partie de ses propos, et il avait senti de même son soulagement. Mais le plus drôle fut ce qui suivit, quand le gros lard prit la parole pour répondre à ses demandes absurdes peut être mais qui n’en restait pas moins un prix de vente…

« Vous ne manquez pas d'humour mon jeune ami. Vous pensez réellement ce que vous dites à votre propos ? Vous pensez être meilleur que moi, mais vous aussi, vous êtes de la pire espèce. On entend hurler de douleur vos esclaves jusque chez moi. Ne vous croyez pas au-dessus de moi, nous sommes pareil. »

La il ne se retint même pas de rire. Quand on ne sait pas, on se tait. Il n’avait pas besoin d’attacher chaque soir ses  esclaves pour qu’ils/elles ne quittent pas le domaine. Ils/elles y restaient sagement, comprenant où était leur intérêt. Et chez lui, les sévices sexuels n’étaient qu’une humiliation, rien de plus. Il ne s’y adonnait pas par plaisir. Il n’en éprouvait que modérément, et ses partenaires encore moins puisqu’il ne pouvait pas s’empêcher d’y mêler de la douleur.

« Quant à toi, jeune fille, un jour tu seras mienne et c'est toi qui me lécheras les pieds. Tu le sais, n'est-ce pas ? »

Il se tut, ce n’était même pas la peine de répondre à cela !  Il savait pertinemment que cela ne se produirait pas. Aussi, il ne chercha même pas à faire valoir son point de vue. C’était inutile du temps perdu et un gaspiallage de salive !

« Je crains fort que cela n'arrive jamais. Vous allez bientôt mourir, étouffé dans votre masse, ou par autre chose... »

Ce ne fut pas tant la main de Sorrows qui retint Garry que le regard noir du vampire qui montrait clairement qu’il ne répugnait pas au meurtre. Puis Sorrows désigna au chauffeur qu’il pouvait y aller d’un coup de canne à pommeau ferme sur le toit du fiacre. Il ajouta, un poil colérique :

« Vous me paierez votre affront, tout les deux. »

Liam fit au revoir de la main comme un enfant sage à la personne qui s’en allait. Puis, un signe de son autre main, il indiqua à son cocher personnel d’approcher son fiacre marqué à ses armoiries de venir le chercher là où il était. Puis il se tourna vers Kyoko pour lui parler, d’une voix calme, posée, gentille, répondant ainsi à son « je suis désolée » :

« Je n’aime pas trop les libertés tu le verras bien vite, à vrai dire, je les déteste, aussi il faut éviter si l’on n’est pas sûr que cela me plaise. Mais sur le coup, tu ne seras pas puni pour ta dernière intervention, elle était parfaite, faisant mouche comme il fallait. Tu me sembles habile de ta langue. C’est une bonne chose !  Comme je te l’ai ndéjà dit, j’aime qu’on ait un minimum de répartie, tant qu’on ne tombe pas dans l’insolence en s’adressant à moi ! »

Il sourit en  passant son bras autour de sa taille. La calant contre lui, voulant une nouvelle douceur avant d’ouvrir la porte du fiacre et d’y monter, seul, avant de tendre la main vers Kyoko et de la faire monter.

« On en a pour un bon moment de trajet, tu devrais te reposer, car dès ce soir tu vas commencer à travailler. Je n’aime pas dormir seul, c’est tout, et tu es si douce, ce sera un délice de te sentir contre moi. Pour te rassurer, tu n’as rien à craindre pour ta vertu. Je vais te faire une promesse : je ne te prendrais pas de force, je te le promets, sauf si j’estime que quelque chose mérite une belle punition bien humiliante. »

Il prit une mèche des cheveux de sa nouvelle esclave et se mit à jouer avec, l’entortillant doucement autour de son doigt avant de demander, sur un ton qui exprimait toute sa curiosité.

« Tu es capable de changer la couleur de tes yeux et de tes cheveux à volonté ou tout ton corps ? Car c’est très intéressant je trouve ! »

Kyoko

Terranide

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 8 lundi 14 novembre 2011, 17:10:18

Son Maître fit venir son propre fiacre jusqu'à eux dès que Sorrows fut parti. Elle craignait toujours une éventuelle punition. Liam lui fit comprendre qu'il n'aimait pas les prises de liberté. Elle ferma les yeux, attendant visiblement la conséquence de sa prise de liberté. Ce furent ses oreilles qui lui permirent de rouvrir ses paupières. Il avait apprécié son intervention. Et le soulagement vint dans un soupir d'aise. Elle aurait probablement d'autres réactions du même type pendant encore quelque temps. Elle allait devoir apprivoiser ce Maître pour savoir où elle pouvait aller et où la limite était atteinte. Comme pour confirmer son contentement face à son intervention, il la cala contre lui. Sans attendre, elle lui donna ce qu'il voulait, ni plus ni moins qu'un échange éphémère, une douceur, comme un bonbon.

Quand elle le vit monter dans sa voiture, seul, elle s'apprêta à fermer la porte derrière lui. Dans son esprit, sa place était au coté du cocher. Elle avait commencé son action quand elle vit la main tendu par Liam, l'invitant ainsi à venir s'asseoir à ses cotés. Mieux, il lui demandait de se reposer et donc d'être à l'aise. C'est donc dans ce contexte qu'il lui expliqua l'une de ses tâches à venir. Elle resta muette n'étant pas encore invitée à répondre mais plus à l'écouter et surtout à retenir.

Sa vertu ? Ce mot ne signifiait pas grand chose pour elle. C'était réservé aux jeunes filles riches et de bonnes familles qui souhaitaient faire un beau mariage. Kyoko savait qu'elle n'irait jamais franchir ce pas. La virginité n'avait aucun sens pour elle, tout comme le sexe. Ce dernier n'était là que pour satisfaire les envies de son Maître. Maître qui avait l'air de voir ça comme une punition. Sa Maîtresse Sanae n'avait eut de cesse de lui dire que l'acte charnel était une chose horrible et qu'il fallait la fuir à tout prix. Dimitri, lui, lui avait fait comprendre que son plaisir à elle ne comptait pas, seule la satisfaction qu'en retire son Maître était importante. Peu importait le moyen d'ailleurs. Autant dire que pour Kyoko, la perspective de passer à l'acte ne l'enchantait pas plus que ça.

Elle trouva étrange qu'il veuille simplement dormir avec elle. Il cherchait également une présence douce. Avait il besoin d'être apaisé ? Si tel était le cas, c'était dans ses cordes. Il lui aurait demandé de jouer les esclaves autoritaire qu'elle s'en serait trouvé perdu. Absolument pas taillée pour résister aux autres. Bien sûr, elle pouvait avoir de la verve, mais physiquement parlant, elle était plutôt de l'ordre du chaton que du grand tigre...C'est peut-être aussi pour ça qu'elle est si docile. Il est inutile pour elle d'essayer d'aller à l'encontre des ordres. Et par chance, elle aime être aux ordres, elle aime qu'on lui fasse confiance et qu'on se repose un peu sur elle. Peut-être parce qu'elle n'a jamais eut l'occasion de connaître les sévices auxquels sont habitués la plupart des autres esclaves.

Lorsqu'il se saisit d'une simple mèche de sa chevelure, elle trouva ça agréable. C'était comme une caresse, en plus petit bien sûr. Cet acte, plus le fait d'être dans un fiacre confortable et surtout enfin au chaud, cela lui procurait un sentiment de bien être, tant et si bien qu'un très léger ronronnement sorti de sa gorge. Se rendant compte de ça, elle le stoppa immédiatement, de peur de déplaire à son Maître. Il venait de lui dire, pas d'initiative, et ce genre de chose faisait du bruit, un bruit qui normalement est plaisant mais, qui sait, lui n'aimait peut-être tout simplement pas. Il s'intéressa à son don. Oui, elle regarda sa chevelure, et celle ci avait effectivement changé de couleur. Elle ne se rendait plus compte des ses changements, c'était une partie d'elle même.

- Pour vous dire la vérité Maître, ces changements sont les seuls que je sache faire. Voyez vous, la première fois que cette transformation s'est opérée, ma Maîtresse n'a pas apprécié. Elle m'a ordonné de ne pas aller plus avant dans mon don et de ne conserver que ces paires de couleurs.

Sans le savoir, Sanae avait donné là un ordre bien cruel et dur à respecter. Il n'est pas simple de faire abstraction de quelque chose qui est inné. Kyoko a du concentré son esprit sur les paires de couleurs en quasi permanence pendant plusieurs mois avant d'être certaine qu'une autre transformation n'aurait pas lieu. Elle avait, sur la volonté de sa Maîtresse, bridé son don.

- Quand je suis arrivé chez Monsieur Dimitri, ce dernier m'a fait analyser par une ESper capable de déterminer la nature magique d'un individu. Il m'a dit que j'étais une polymorphe exclusivement féminin et que ce don devait être proscrit de ma mémoire. Et il m'a enfilé ce collier. Vous êtes bien le premier à trouver cela...intéressant.

C'était une chose courante chez les esclavagistes, sur les personnes ayant des pouvoirs magiques, ils leur étaient possible de sertir des pierres qui annihilaient les pouvoirs. Kyoko portait l'un des ses colliers. Il ne bridait que la partie latente de son pouvoir. Elle pouvait utiliser ce qu'elle connaissait déjà mais le reste restait inatteignable pour la terranide. Elle tira sur son collier pour montrer l'intérieur de celui ci, serti d'une pierre bleu légèrement rayonnante, prouvant son activité. Le collier en fer était lourds et impossible à retirer des ses mains sans la clé. L'esclave était habituer à porter la chose et le replaça de façon à ne pas avoir trop mal. Si ses deux précédents maîtres ne lui avaient pas donné l'occasion de faire progresser son pouvoir, c'était par simple peur de voir l'esclave prendre une forme d'une personne libre et ainsi tenter de fuir. Elle n'avait pourtant jamais émit le moindre désir de fuir.

- Dites moi Maître, pourriez vous me dire ce que je devrais faire une fois arrivée dans votre demeure ? Hormis dormir contre vous bien entendu...
Kit by Kira

Liam Eckart

Créature

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 9 mardi 15 novembre 2011, 10:45:25

« Pour vous dire la vérité Maître, ces changements sont les seuls que je sache faire. Voyez-vous, la première fois que cette transformation s'est opérée, ma Maîtresse n'a pas apprécié. Elle m'a ordonné de ne pas aller plus avant dans mon don et de ne conserver que ces paires de couleurs. »

Quel gâchis de talent !  Les ignares, les imbéciles !  Ils avaient une mine d’or et l’avaient utilisé comme si c’était du plomb ! Il avait bien envie de traiter cette fameuse maitresse de connasse ! Il n’en revenait pas ! C’était idiot quand même d’être passé devant tant de potentiel. Ce pouvoir était si intéressant !  C’était tellement plein d’avenir !  Bande de salauds finis ! Le vampire eut un très bref instant un regard qui lançait des éclairs

« Quand je suis arrivé chez Monsieur Dimitri, ce dernier m'a fait analyser par une ESper capable de déterminer la nature magique d'un individu. Il m'a dit que j'étais une polymorphe exclusivement féminin et que ce don devait être proscrit de ma mémoire. Et il m'a enfilé ce collier. Vous êtes bien le premier à trouver cela...intéressant. »

Normal, il avait quelque chose de commun avec elle, la polymorphie, à un niveau différent. Elle serait sans doute meilleure que lui si elle se décidait à maitriser cette extraordinaire faculté !  Et si se savoir dépassé était désagréable, savoir qu’un tel pouvoir était entre ses mains était bien plus intéressant ! Il imaginait les possibilités que cela offrait !

Elle retira son collier pour lui montrer la pierre. Il y jeta un œil rapide, dégouté, il ne voulait pas en savoir ^plus, il était écœuré par cette méthode, des dons étaient à exploiter ! Surtout de cette ampleur ! Il réfléchit toutefois quelques instants. Qu’elle se sauve en pleine possession de ses pouvoirs et il aurait beaucoup perdu…trop sans doute. Aussi se promit-il de ramener certains objets de son prochain voyage sur terre, une puce sous cutanée et un détecteur.

« Dites-moi Maître, pourriez-vous me dire ce que je devrais faire une fois arrivée dans votre demeure ? Hormis dormir contre vous bien entendu... »

Il sourit….c’était logique, non ? Enfin bon, s’il fallait préciser, il le ferait ! Mais n’était-ce pas logique qu’elle tienne sa chambre propre, rangée, que sa garde-robe était lavée, repassée et bien rangée. C’était un travail long, certes mais en rien dégradant puisque c’était s’occuper directement du maitre.

« Disons juste que t’occuper de tous les devoirs d’une femme de chambre est ta tâche ! C’est simple, il s’agit de tenir ma chambre propre, mon lit fait, ma garde-robe impeccable, rangée, pliée, repassée, il doit toujours y avoir du papier sur mon secrétaire et de l’encre dans l’encrier. C’est simple ainsi, non ? Bien sur, en plus, tu dormiras avec moi et tu me laveras, me sècheras et m’habilleras ! »

Il prit le collier et l’examina avant de jeter le collier par la fenêtre du fiacre. Non, il n’utiliserait pas de pierre de contrôle. Il était métamorphe, et si sa nature l’enjoignait à changer de peau, alors inutile d’aller contre ! Il lui sourit avant de dire. Sur un ton très doux, et dénué de toute méchanceté :

« Je suis moi aussi un polymorphe. Mais partiel seulement, et c’est loin d’être sans douleur….donc voilà pourquoi je trouve ton pouvoir intéressant ! »

Pour appuyer ses dires, il se prit son poignet, serra les dents, et se concentra. Il fallut peu de temps pour que tout son bras se couvre d’un poil épais de couleur beige avant de redevenir normal. Il soupira avant de rajouter :

« Voilà, tu as vu ! Je te ressemble sur ce point !  Après, ‘est un foutu gâchis que de brider ainsi ton pouvoir !  Le soir, je t’apprendrai à contrôler ce don latent ! Mais par contre j’injecterai dans ton corps un petit objet, ce sera très légèrement douloureux, ça s’appelle une puce sous cutanée et ça me permettra de toujours te reconnaître quelque soit ton apparence ! Mais tu vas voir, nous allons vraiment faire quelque chose de toi, ma grande. »

Doucement, il prit sur ses genou la jeune femme, calant sa tête dans le creux de son épaule.

Kyoko

Terranide

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 10 vendredi 18 novembre 2011, 18:04:34

Il semblait étonné par sa demande sur ses fonctions. Au vue de la réponse, elle se permit de penser qu'elle avait eut raison de poser sa question. Elle fut même étonnée par le peu de choses qu'il lui citait. Elle se voyait déjà nettoyer de fond en comble la maison de son Maître. Elle avait eut l'habitude durant ces derniers années, de faire le ménage dans l'entièreté de l'hôtel-restaurant de sa Maîtresse Sanae. Il comportait plusieurs chambres tout de même...alors juste une. Même avec ce qu'il rajoutait en bonus, elle se retrouverait vite désœuvrée. La terranide pensa qu'elle prendrait les devants sur les autres tâches ménagères si elle arrivait vraiment à finir en moins d'une journée son travail.

D'ailleurs, elle se demanda si Liam avait beaucoup d'autres esclaves, là bas, dans son manoir. Elle, qui avait toujours vécue en tant que seule esclave du village, allait découvrir ce qu'est la vie en communauté. Elle appréhendait. Ses compagnes de cellules lui avaient expliqué que dans certaines maisons, les rivalités entre esclaves ne permettaient pas de vivres sereinement. Qu'il fallait se méfier de tout et tout le monde. Apparemment, la nuit, elle n'aurait pas à se méfier. C'était ça de gagné. Autant dire que Kyoko ignorait les règles de vie, les différents statuts qu'il pouvait y avoir chez son Maître Liam. Elle le découvrirait probablement bientôt.

En attendant, Liam sembla furieux d'apprendre qu'elle avait un don inexploité. Pour une fois, sa colère ne fut pas interprété à son encontre et la tigresse ne prit pas peur en le voyant bouillir de rage. Il jeta sans ménagement le collier régulateur en lui exposant son pouvoir à lui. Elle constata que cela demandait une certaine concentration pour lui, là où elle faisait les choses de façon naturelle. Elle avait failli aller toucher la fine fourrure que son Maître venait de lui montrer. Mais l'acte fut si court qu'elle ne put rien faire du tout. Elle ne comprit pas bien ce qu'était la puce. Probablement un des ces artefacts magiques. En tout cas, il prenait des précautions. Situation normale.

Elle se senti soulevée, comme une plume, et posée sur les genoux de son Maître. Il était affectueux avec elle, c'était agréable et gênant à la fois. C'était nouveau pour elle, elle ne savait pas qu'elle genre de personnage elle avait à coté d'elle. Il avait l'air...gentil. D'ici peu, elle allait tomber de haut. Bref. Elle sentait sur sa peau, les mains froides qui l'avaient saisies. Elle frissonna un très court instant. Quand il dirigea sa tête dans le creux de son épaule, elle dû poser le bout de son nez sur la peau gelée de son cou. Elle devait se rendre à l'évidence, il était glacial. Sa peau était gelée, comme l'avait été la peau de son ancienne maîtresse après avoir succombé. Etait ce possible ? Kyoko ignorait beaucoup de choses sur son propre monde. Elle avait vécue recluse dans un tout petit village, loin de tout. Elle connaissait l'existence de créatures diverses mais certaine lui semblait trop fantasmagorique pour réellement exister. Le mieux était de demander au concerné.

- Maître...pardonnez mon audace mais...qu'êtes vous ?

Il avait bien entendu, pas qui mais que. Son nom elle l'avait déjà, ce qu'elle voulait savoir, c'était la raison de cette froideur si intense. Elle avait relevé son visage vers lui comme si cela lui permettait de mieux écouter ses paroles. Elle finit par reposer sa joue contre son épaule allant volontairement chercher la froideur de sa peau. Elle avait comprit une chose, qu'elle allait devoir dormir avec lui la nuit et donc probablement le toucher sur bien plus zones. Elle devait apprivoiser cette température. Elle avait le sang plus chaud qu'un humain et la différence se faisait d'autant plus ressentir. Pourtant, après quelques minutes, elle ne ressentait plus cette différence. Son propre corps régulait de lui même le contact et imposait une chaleur éphémère. Tant qu'ils restaient en contact, elle pouvait réchauffer cette peau. Ce ne serait pas si éprouvant que ça...

Il lui avait demandé de se reposer. Elle finit par somnoler dans ses bras, complètement blottit contre lui, elle avait confiance. Elle ne dormirait pas. Elle ne dormait jamais réellement, toujours attentive à la moindre parole qui pouvait être prononcée, au moindre bruit de pas venant la chercher. Ce n'était pas de la peur, elle avait juste apprit à rester en permanence disponible pour son Maître. Ses nuits n'étaient jamais complètes. Un jour, elle s'en rendrait compte, cela lui portera préjudice. Pour le moment, elle est jeune et vive, ça ne lui pose pas de souci. Elle attend simplement d'arriver chez son Maître, ce qui devient du même coup son domicile. Sauf si Liam avait d'autres paroles à dire pendant le trajet.
Kit by Kira

Liam Eckart

Créature

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 11 lundi 28 novembre 2011, 14:19:50

« Maître...pardonnez mon audace mais...qu'êtes-vous ? »

Il ne répondit pas, il n’en voyait pas l’utilité, elle le saurait bien assez tôt. Et puis il était le maître, il n’avait pas à répondre s’il ne le désirait pas. Le vampire sourit juste, tout en dent, dévoilant des canines proéminentes. Il se contenta de continuer à lui caresser les cheveux. Il avait eu une idée la concernant, et sa faculté étonnante était très intéressante. Il comptait profiter de tout ce dont elle faisait preuve actuellement, même cette impression étrange de chaleur, qu’il n’avait pas ressenti depuis plus d’un jubilée.

Et alors qu’elle était sur le point de s’endormir il déposa un baiser sur son front. Avant de fermer les yeux, non pas pour dormir, il en aurait été incapable, le sommeil était une notion qu’il ne comprenait plus que théoriquement, c’est dire !  Après, au-delà de ça, il aurait aimé retrouver cette capacité qui lui était désormais interdite. Il se contentait juste de savourer ce regain de chaleur, chaleur dont il ne comprenait pas la provenance, oh il connaissait la source de chaleur, non, en fait c’était le pourquoi cette chaleur était ressentie alors qu’il pouvait prendre des braises dans sa main sans rien éprouver de plus qu’un léger picotement et l’odeur de la chair brûlée. Donc il était assez surpris, dans le sens positif du terme. Oui, il avait de grands projets pour elle au sein de sa maisonnée.  Elle allait lui être utile, et ce, bien plus qu’elle ne le pensait.

La route défila donc ainsi devant lui, puisqu’elle dormait, il l’avait gardée dans ses bras durant toute la durée du trajet, c’était si appréciable, il redécouvrait la vie mortelle, tout bêtement. Enfin, il pensait qu’elle dormait. Il ne la réveilla pas, ordonnant juste d’un coup sec sur le plafond du fiacre au cocher d’avancer plus vite que ça, il ne voulait pas lambiner en route, il avait des affaires à régler, mettre fin à une punition, et en donner de nouvelles. Il se contenta donc de laisser le trajet se passer.

Bientôt, le manoir, ou du moins, les murs de pierre magiquement polis et noirs comme la nuit, effet de magie à nouveau, une magie qui absorbait la lumière alentour, un peu comme si les murs étaient la luxure la plus noire que les ténèbres pouvaient engendrer. Mais peut-être était-ce cela au fond, qui rendait ce lieu si particulier, il n’y avait rien de joyeux à regarder cette demeure, elle était aussi sombre que l’âme de son possesseur, si l’on avait su qu’à l’origine elle était faite en pierres blanches contre la falaise, on ne l’aurait jamais cru, la falaise avait bien reculée, mais elle était toujours là, juste à une dizaine de mètres derrière le manoir, et les sous-sols de celui-ci menaient à des salles secrètes dont le roc était percé de part en part. C’était une véritable forteresse inexpugnable.

« Allez, debout, nous sommes arrivés ! »

Et, peu importe qu’elle soit sur ses genoux ou pas, il se leva alors et descendit du fiacre, l’entrainant avec lui par la main, de manière à ce qu’elle le suive, ne lui laissant pas le temps de réfléchir ou d’observer ce qui l’entourait. Non, il emmena directement sa nouvelle chose jusqu’à la blanchisserie. Là, il lui sourit et lui présenta le lieu.

« Voilà, ici, c’est la blanchisserie, voici Marie, elle est là pour fournir aux esclaves tout ce dont ils ont besoin pour se vêtir, c’est elle qui te donnera donc ta tenue et ton nouveau collier. »

Ce faisant il prit le collier à deux mains et en forçant dans deux directions opposées, il l’arracha d’un coup sec. Pas de simple cuir pour elle, non, pas après ce qui s’était passé dans le fiacre.

« Désormais, tu verras bien vite que tu as de la valeur, tu seras bien traitée en général, et normalement, personne ne cherchera à s’en prendre directement à toi, je dis bien directement car peu de monde appréciera qu’une nouvelle esclave arrive à un si haut échelon, et encore plus si c’es une terranide. Mais cela n’empêchera pas bien évidemment que tu devras le respect à tout le monde, rappelles-toi bien que sii personne n’a le droit de te faire de mal ou de te punir, hors permission exprès de  ma part bien évidemment, tu n’es qu’une esclave, en dessous des ardes et des domestiques, et des invités… »

Il sourit nouveau et lui ébouriffa les cheveux avant de se tourner vers la vieille femme qui semblait choquée de telles paroles, non, il ne devait pas penser sérieusement, pensait-elle, et pourtant, si, il le confirma d’ailleurs en prenant à nouveau la parole.

« Collier d’or et vêtements de rang spécial, grade un ! »

Elle sembla s’étouffer avant de s’incliner.

« Bien maître. Dois-je faire venir Aenetelia ? »

Il sourit avant de nier d’un mouvement de tête.

« Non, je tioens à préserver l’état de mon acquisition…tu entends ma grande, évite de t’approcher d’Aentelia, elle est trop dangereuse, et parce que tu pourrais la concurrencer, elle tentera de te faire du mal, elle mettra beaucoup de choses en œuvre pour ça avant de comprendre à qui elle a à faire, mais un conseil, si elle agit, répond au coup par coup, faut pas laisser trainer  les choses où ça risque de s’envenimer sévèrement. E si ça dépasse les bornes, tu m’en parles. N’oublie simplement pas qu’avec son collier de nacre et son rôle d’intendante, elle reste ta supérieure hiérarchique, et c’est la seule à pouvoir te donner des ordres à part moi. »

Marie tendit alors une tenue entièrement noire, une robe très simple, fendue sur le côté, à la mode chinoise, bordée de vert feuille. Et avec était un collier de cuir noir brodé de fils d’or, preuve de son statut.

« Si tu as quoi que ce soit à me dire, ne te gêne pas, je ne punis pas la sincérité, mais bon, demander si tu peux dire ce que tu penses, pourrais être préférable à chaque fois, mes accès de rage ou de colère sont assez…violents…allez, change toi ! »

Il n’y avait rien pour se changer de manière dissimulée, pas le moindre recoin, pas le moindre paravent. Si elle voulait se changer,e lle allait devoir le faire ici et maintenant, devant les regards de Marie et de son nouveau maître

Kyoko

Terranide

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 12 samedi 03 décembre 2011, 17:18:25

Le Maître ne lui avait pas répondu, mais il lui avait montré des crocs, des crocs ressemblant à des crochets de serpents. Si elle ajoutait ça au fait qu'il était aussi froid qu'un mort...il ne pouvait être qu'un terranide  du type reptile. Oui, oui, oui ! C'est assez connu pour que Kyoko ai entendu parler d'eux. Ce sont très certainement les seuls terranides à pouvoir prétendre à une vie normale sans que quiconque n'ai envie de dire le contraire. Ils sont puissants, très puissants, et certains ont même réussis à devenir esclavagistes. De toute manière, cela n'avait pas tant d'importance que ça. De la curiosité, c'est tout. Il est vrai que Kyoko aspire à découvrir le  monde et ce qui le peuple. C'est sûrement l'une des rares choses qu'elle regrette dans le fait d'être esclave, elle est condamnée à vivre au même endroit, là où son Maître l'autorise à vivre. Et si cela voulait dire vivre enfermée dans une cage avec pour seul compagnon le noir, elle l'accepterait probablement.

Ceci étant dit, elle devait admettre que son Maître, reptile ou non, était assez...fraternel avec elle. Il démontrait à son égard plusieurs signes d'affections. Il lui faisait penser au fils de Sanae, avant qu'il ne devienne un simple pervers éprit de femmes et d'argent, qu'elle avait pu considérer comme un frère. Or lui, lui était loin d'être un frère pour elle, c'était un Maître et elle ne devait pas confondre, surtout pas. Elle rouvrit les yeux quand elle senti les lèvres dépourvu de chaleur venir se poser sur son front. C'était étrange qu'en si peu de temps il puisse marquer une telle preuve de tendresse. Dimitri n'avait jamais montré ne serait qu'une once de douceur envers elle, et lui en moins d'une heure...soit, il faisait ce qu'il voulait. Elle ne comprenait pas, mais finalement, personne ne lui demandait de réfléchir. Elle resserra son étreinte sans refermer les yeux, des fois que cette petite bulle de douceur n'éclate à tout jamais une fois arrivé au domaine.

Pendant le restant du voyage, ses yeux vagabondèrent au travers de la vitre du fiacre. Elle voyait une multitude de couleurs danser comme dans un caléidoscope. Des paysages qu'elle n'avait jamais vu, dont certains voyageurs lui avaient parlé quand elle servait au restaurant. Elle trouvait cela fort beau. Le contraste fut saisissant lorsqu'ils arrivèrent au domaine. C'était lugubre. Noir. Intimidant. Effrayant. L'atmosphère était pesante et Kyoko se ratatina sur Liam. Elle n'eut pas le temps de s'émouvoir trop longtemps, son Maître semblait pressé d'en finir et une fois arrivé, il sorti du fiacre sans se soucier d'elle. Enfin si, sa main restait imperturbablement dans la sienne. Elle se servi de toute ses capacités félines pour ne pas tomber ridiculement à terre et se faire littéralement traîner par son Maître. Elle le suivi dans l'austère demeure. Elle constata la richesse du lieu, furtivement.

Ils se retrouvèrent dans la buanderie où une femme d'un age avancée se tenait. Elle salua le Maître avec déférence et accorda un bref regard sur la terranide. Kyoko s'inclina un peu devant elle, pour signifier son bonjour. Elle retourna son attention sur Liam qui lui parlait. Et voilà, elle avait peur maintenant. Rien dans les dires de Liam ne la rassurait, même pas le fait que personnes ne pouvait lui faire de mal. Pas devant elle, pas ouvertement. Dans son dos, elle sentait que les coups bas allaient pleuvoir. Pire, cette Aenetelia avait l'air d'être  un dragon. Kyoko se demandait comment elle allait pouvoir tenir tête à une personne qui lui était hiérarchiquement supérieur. Si cette dernière lui ordonnait de s'auto-flageller, avait elle le droit de dire non ? Elle aviserait en temps voulu.

- Je dois vous avouer, Maître, que je suis surprise par cette...nomination. Je pensais que j'allais être en bas de l'échelle, que vous alliez au moins tester mes compétences au travail avant de décider...

Marie acquiesça aux dires de Kyoko, pensant certainement que la terranide était pleine de bon sens. Elle était consciente de son infériorité envers les autres...brave fille va !

Kyoko regarda la robe qu'on venait de lui donner. Elle était simple et en même temps, rien de tel pour mettre une jeune femme en valeur. Elle la retourna plusieurs fois cherchant visiblement quelque chose. Un trou, un tout petit trou au niveau de ses reins. De quoi laisser passer sa pauvre queue féline. La robe était si serrée qu'elle ne pouvait garder l'appendice autour de sa taille sans que cela devienne gênant et disgracieux. Marie, en la voyant faire comprit immédiatement de quoi il s'agissait. Sans même demander à Kyoko elle lui prit la robe des mains et s'en retourna vers une table pour se saisir d'une paire de ciseaux et découpa, taillant dans le vif du tissu, le fameux trou.

- Tiens...c'est normal après tout, c'était pas fait pour ça ! Il faudra que tu reprennes les autres...

La tigresse fut vexée, car elle comprenait bien que le ça voulait dire elle. Elle s'inclina une nouvelle fois devant la blanchisseuse.

- Je vous remercie et sachez que ça à un nom...et elle s'appelle Kyoko.

Elle devait le respect à tout le monde, son Maître venait de lui exprimer. Cependant, elle n'avait rien dit de mal. Du coup par coup. La Marie devait avoir le droit d'être désagréable verbalement, tant qu'elle ne lui faisait pas mal physiquement...Elle ne s'attarderait plus, Liam allait finir par s'agacer de l'attente et du comportement douteux de ses deux esclaves. Elle devait se changer là, sans pouvoir se cacher ? Elle s'exécuta sans gêne. Ses vêtements actuels étaient tellement ridicules qu'elle se sentait déjà nue. Sa main alla dégrafer l'attache maintenant le bandeau de sa poitrine et celui de son intimité, les dévoilant. Elle n'avait pas à rougir de son corps malgré sa poitrine, trop présente. Elle restait bien faite et la pudeur n'était plus de mise en ces lieux.

Elle passa la robe et fut ravie de constater la douceur du tissu sur sa peau. C'était un joli changement. elle avait l'impression que celle ci coulait sur son corps comme l'eau d'une cascade. Pourtant, elle ne prit pas le temps d'apprécier la qualité du tissu et quand le dernier bouton au niveau de sa clavicule fut fermé, elle enfila le collier de cuir. Celui ci ne la serrait pas et passait pour une seconde peau, elle le sentait à peine. Et dire qu'avant elle avait un morceau de métal autour du cou...Elle dû cependant constater qu'elle n'avait pas de sous-vêtements. Assise, vu la fente de la robe, elle devrait faire attention à croiser les jambes si elle n'avait pas envie d'être un nouveau divertissement pour les gardes...

- Je suis prête, navrée de vous avoir fait attendre Maître.
Kit by Kira

Liam Eckart

Créature

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 13 mardi 06 décembre 2011, 11:19:02

Elle pouvait lui tenir tête sans doute, mais dans une certaine mesure seulement, oh certes Aenetelia était sans doute mieux gradé que la jeune terranide, mais en fait, elle n’avait aucun réel pouvoir sur Kyoko, ce pouvoir si bien acquis était dû au fait qu’elle avait su s’imposer comme la « reine esclave », celle qui commandait après le vampire.

« Je dois vous avouer, Maître, que je suis surprise par cette...nomination. Je pensais que j'allais être en bas de l'échelle, que vous alliez au moins tester mes compétences au travail avant de décider... »

Il sourit, elle était perspicace, mais pas assez pour avoir compris quelque chose de simple, il avait une autre mission pour elle que son travail, en fait, il ne faisait pas assez confiance à Aenetelia pour le conseiller, notamment sur la qualité d’un investissement et autres, tout simplement parce qu’elle devrait apprendre à compter et à raisonner, mais pas Kyoko, elle semblait avoir déjà fait quelques comptes avant et cela pouvait lui être très utile, mais ce ne serait ainsi que si il pouvait lui faire confiance, d’où l’importance de ce soi-disant post de confiance.
 
Il fit mine de ne pas voir Marie acquiescer. Si Kyoko voulait du respect, il allait falloir le gagner par l’huile de coude et par le mérite, et non parce qu’elle occuperait un poste de confiance. C’était hors de question. Oh, certes, elle ne serait jamais sans doute mieux considérée qu’Aenetelia, mais peut-être pourrait-elle être assez forte pour qu’on la laisse en paix et qu’on ne la martyrisera.

Kyoko regarda la robe qu'on venait de lui donner. Elle était simple et en même temps, rien de tel pour mettre une jeune femme en valeur. Elle la retourna plusieurs fois cherchant visiblement quelque chose. Un trou, un tout petit trou au niveau de ses reins. De quoi laisser passer sa pauvre queue féline. La robe était si serrée qu'elle ne pouvait garder l'appendice autour de sa taille sans que cela devienne gênant et disgracieux. Marie, en la voyant faire comprit immédiatement de quoi il s'agissait. Sans même demander à Kyoko elle lui prit la robe des mains et s'en retourna vers une table pour se saisir d'une paire de ciseaux et découpa, taillant dans le vif du tissu, le fameux trou.

« Tiens...c'est normal après tout, c'était pas fait pour ça ! Il faudra que tu reprennes les autres... »

Kyoko répondit du tac au tac, avec politesse, certes, mais du tac au tac.

« Je vous remercie et sachez que ça à un nom...et elle s'appelle Kyoko. »

Et vlaaaaannnnnnn, bien envoyé ! Mais parfois, il fallait faire la différence entre le respect et l’irrévérence. La jeune femme avait sur rester poli, mais une courbette à chaque parole était bien inutile. Enfin bon, elle le comprendrait bien assez vite sans doute. Les yeux dans le vide, il ne la regarda pas vraiment se changer, il n’en avait cure, ses mains l’exploreraient sans doute bien assez tôt sans doute, il bougeait beaucoup pendant la nuit. En tout cas, la robe lui allait vraiment bien. C’était un excellent choix.

« Je suis prête, navrée de vous avoir fait attendre Maître. »

Il lui sourit en disant, sur un ton calme et posé, comme à son habitude hors dressage, dès lors qu’il n’avait plus besoin de prouver son autorité, il ne servait plus à rien d’écraser son interlocuteur, ou plutôt interlocutrice dans cette situation.

« Très bien, je pense qu'on en a fini ici. »

lui intima l’ordre de le suivre et sortit de la pièce, sans se soucier de l’obéissance ou non de la jeune femme. Et c’était à grandes enjambées qu’il avançait dans le dédale de couloirs, et ce, jusqu’à sa chambre. Il voulait lui monter un peu l’ampleur de sa tâche. En effet, sa chambre était particulièrement grande. Elle ne devait pas se rendre compte de sa tâche…

Le vampire prit une fois à gauche trois fois au droite puis à nouveau une fois à gauche et une fois à droite, échelonnant cela sur cinq escaliers différents, et seulement après cela, il arriva devant une porte massive en chêne pur, qu’il poussa en ajoutant à l’attention de Kyoko si elle l’avait suivi.

« Voici l’endroit où tu travailleras. Ta chambre est attenante. Viens voir. »

Il ouvrit la porte et entra dans sa chambre. Elle faisait presque deux cent mètres carrés, avec de somptueux tapis persans, un lit à baldaquin, de sublimes tapis, de hauts plafonds et de grandes fenêtres donnant sur une belle terrasse et sur une étude, et enfin, à gauche du lit, il y avait une petite porte dérobée.

« Voilà, comme tu le vois, nettoyer te prendra beaucoup de temps, et le reste du temps, puisque tu dormiras en général la nuit dans mon lit, tu le passeras ave l’archiviste, à la bibliothèque, je n’ai pas énormément d’esclaves sachant lire et écrire, donc je ne peux pas gâcher tes possibilités. Meram te diras quoi faire là-bas ! Et là, c’est ta chambre ! »

Il désigna la porte dérobée, l’espace était très exigüe et contenait une paillasse sur du carrelage. Un tas de vêtement, un pot de chambre et un pot à eau. Bon, en même temps, elle n’y passerait que très peu de temps….

« Voila, tu as tout vu, ou du moins, tout ce qui pourrait être intéressant… Maintenant, je vais aller manger. Il y a une trace de sang sur le tapis, j’aimerais que tu nettoies ça de suite, ensuite, tu changeras les draps du lit et tu m’attendras bien sagement devant la porte. Compris ? »

Kyoko

Terranide

Re : On efface tout et on recommence...[PV Liam]

Réponse 14 mercredi 07 décembre 2011, 17:30:04

La jeune terranide suivit sans piper mot son nouveau Maître dans les méandres de ce manoir. Elle devait le reconnaître, il était bien plus grand que tout autre établissement qu'elle avait pu voir. Elle dû faire preuve d'une extrême concentration pour mémoriser dans sa tête le chemin emprunté Elle avait tourné dans un sens, puis dans un autre, et ce, tellement de fois qu'elle ne savait pas trop s'ils ne tournaient pas en rond. Sans compter les escaliers qui ne cessaient de les emmener toujours plus haut. Enfin, devant eux, une porte, une porte monumentale en bois de chêne sculptée. Un très bel ouvrage qui semblait être d'une lourdeur incommensurable. Cependant, Liam l'ouvrit sans difficulté.

Sous ses yeux, une véritable merveille s'ouvrait. La pièce à la démesure de la porte, regorgeait de richesses. La beauté irréelle du lieu la fit frémir d'admiration. Oui bien sûr, elle comprit aisément pourquoi elle n'avait que cette pièce à nettoyer. Elle devait faire au bas mot, l'entièreté des chambres de l'hôtel qu'elle avait eut l'habitude de rendre propre. Peut-être même qu'elle pouvait rajouter la salle de restaurant. Peu importe, elle fit couler ses yeux tel un radar sur l'ensemble des meubles, l’ensemble des rideaux et l'ensemble des tapis. Elle repéra d'ailleurs la tâche de sang. Elle s'interrogea sur la provenance de celle ci qui était tout de même conséquente. Quelqu'un s'était il blessé en ces lieux ? Elle ne posa pas la question, ce qui se passait dans la chambre du Maître, c'était pas ses affaires.

Il lui parla alors d'un certain Meram qui était archiviste. Et là, elle ne comprit vraiment plus. Pourquoi diable devait elle aller voir cet homme. Elle savait lire, écrire et compter. C'était bien assez pour faire le ménage dans une chambre. En fait, ça servait strictement à rien, Hormis compter les différent flacons de produits ménagés. Peut-être allait il lui faire remplir des bons de commandes pour s'assurer qu'elle ne manquerait jamais de produits...Bon en fait, c'était plus le fait que l'homme soit archiviste qui l'intriguait. Elle en voyait pas trop ce que l'homme pouvait archiver dans une maison. Le nombres d'esclaves en la possession de Liam et leurs pouvoirs respectifs ? Elle acquiesça pour montrer qu'elle avait comprit. Et le meilleur moyen de savoir en quoi cet homme allait lui être destiné, c'était encore de se rendre là bas.

Et il lui montra enfin sa chambre, ou plutôt son placard. La pièce était aussi petite que la chambre du vampire était grande. Et surtout, elle vit qu'il n'y avait pas de fenêtre, ni même une bougie pour l'éclairer. Un endroit suffocant pour la jeune femme qui avait de quoi la mettre mal à l'aise. Il y avait le strict nécessaire à son hygiène et quelques vêtements, à repriser pour sa queue sans doute. Elle ne montra pas son désarroi tout comme elle ne fit aucun commentaire quant à ses désirs d'avoir une petite bougie pour lui éviter sa peur du noir. Elle ferait avec, ce serait sûrement une bonne occasion de la vaincre...le mal par le mal. Enfin, c'était très certainement pas pour le soir  même puisque son Maître lui avait dit qu'il souhaitait dormir à ses cotés. Dans un sens, ça la rassurait.

Son Maître lui expliqua qu'il allait manger et qu'elle devait mettre ce temps à profit pour nettoyer la fameuse tache sur le tapis et changer les draps. Elle comprit aussi qu'elle, elle ne mangerait probablement pas. Heureusement, elle était habituée à n'avoir qu'un repas par jour ou tout les deux jours. Dimitri n'avait pas jugé utile de la nourrir en cette journée puisque la demoiselle ne devait plus être son fardeau. Elle acquiesça une nouvelle fois dans un Oui Maître et attendit que ce dernier soi sorti de la chambre pour commencer à œuvrer. Elle se demandait comment elle allait faire disparaître la tâche. Liam ne lui avait pas montré l'endroit où elle pouvait trouver de quoi nettoyer, ni où était les draps propres. Son seul point de repère, c'était la blanchisserie. Son Maître ne lui ayant pas interdit de sortir, elle s'en fut vers l'escalier qu'ils avaient emprunté plus tôt. Et elle refit le chemin la ramenant vers Marie.

L'esclave fut surprise de revoir si vite la terranide. Kyoko lui expliqua son problème et elle vit la Marie éclater de rire en lui rétorquant qu'elle était stupide. Tout était à disposition dans un placard au fond du couloir des appartements du Maître. Kyoko se désola d'avoir parcouru un si long chemin pour rien. Enfin pour rien non, au moins elle savait comme ça. Elle demanda à Marie de lui montrer quel genre de flacon servait pour effacer la tâche de sang. C'est l'une des choses les plus dures à enlever, surtout sec comme présentement. Presque gentiment, l'esclave lui donna un flacon qu'elle ouvrit machinalement pour en sentir le contenant. A peine ouvert, ses narines furent attaquées par une odeur que la jeune femme eut peine à reconnaître. C'était infâme. Elle interrogea sa nouvelle collègue sur l'effet que cela produisait sur le Maître. Elle eut pour simple réponse que le Maître n'avait pas le choix que de supporter puisque c'était la seule chose, hors magie, qui pouvait dissoudre sans abîmer le tapis.

Kyoko se retrouva à réfléchir. L'odeur de cette chose allait  envahir la pièce, c'était du gâchis. Avoir une si belle chambre et devoir supporter cette infâme chose...Non, bien que Marie ne soit absolument pas d'accord avec elle, Kyoko allait lui montrer qu'elle connaissait une bonne formule pour mélanger de bons produits donnant une odeur neutre et qui effaçait le sang. Marie la prévint, si elle abîmait les tapis...elle connaîtrait les délices d'une punition en règle, ce dont elle ne doutait pas, un terranide c'est forcement limité intellectuellement. Ne l'écoutant plus, Kyoko prépara sa mixture sans odeur. Remontant dans la chambre, son flacon et les draps propres sous le bras, elle couru presque pour rattraper le temps perdu. Elle s'attaqua rapidement à la tâche, faisant un essais pour vérifier que le tapis ne s'abîmait pas. Satisfaite, elle ne tarda pas à voir disparaître le carmin pour laisser place aux couleurs flamboyantes et intacte du tapis.

Elle continua son oeuvre en chantant, sachant pertinemment que de cette grande pièce, personne ne pourrait l'entendre. C'était presque dommage pour les autres puisque la terranide sait chanter. D’ailleurs, elle n'avait v personne dans ces couloirs, à croire que seule elle les empruntait. Il ne lui fallu que peu de temps pour changer les draps, ce geste lui était familier et c'est dans un automatisme qu'elle fit le lit. Sans laisser ne serait ce qu'une vague sur la couche de son Maître. A dire vrai, la seule chose qu'il pourrait lui reprocher c'est de ne plus avoir l'odeur de rat mort imbibé d'ammoniaque. Peut-être aimait il cette odeur. Après tout, il n'avait pas dit de prendre un produit spécifique mais de faire disparaître la tâche. Elle retourna dans le couloir, armée de ses flacons et de sa petite brosse pour aller les ranger. Elle trouva une porte dans un coin du couloir comme l'avait indiqué Marie, qu'elle ouvrit. En voyant la taille du cagibi destiné aux ustensiles de ménage, elle ne put s'empêcher de sourire. Il était non seulement plus grand que sa chambre mais aussi presque plus joliment décoré. Voilà, elle savait à présent qu'un balai avait plus d'importance qu'elle. Elle rangea son fatras à l'intérieur et referma la porte. Elle retourna devant la chambre du Maître, sans y entrer, se postant comme il l'avait dit. Elle attendrait autant qu'il le faudrait.
Kit by Kira


Répondre
Tags :