Et maintenant il avait droit à des menaces. C’était intéressant, très intéressant, il lui fallait changer de comportement pour avoir ce qu’il voulait ? Pas vraiment, combien de temps encore avant qu’elle ne supplie notre cher vampire de mettre fin à la doueleur qui allait en empirant avec le temps, comme le voulait le sort ? Cette seule pensée avait de quoi réjouir le vampire. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, il allait lui montrer ce qui arrivait aux esclaves ui osaient se comporte ainsi de manière trop prononcée.
Il avait continué d’avancer et maintenant, elle était faite comme un rat, elle était dos au mur et ne pouvait plus fuir, la pauvre, auraient pu dire les lavettes, allait découvrir quelque chose, et elle comprendrait vite où était son propre intérêt. Pour cela, il suffisait de l’emmener dans l’un des tiunnels jusqu’à une certaine salle…
« Je vais te montrer ce qu’il est advenu des esclaves qui font ce dont tu parles, et crois moi, tu n’as pas envie de le faire, ou du moins, tu voudras être bien sage une fois que je te l’aurai montré. Et si tu vomis, je te fais digérer de nouveau ce que tu as dégobillé ! c’est clair ? »
D’un geste vif il la saisit par les cheveux et l’attira vers lui pour attraper son collier et l’emmener dans un passage secret derrière le tableau le représentant dans la chambre qui s’ouvrit par une poussée sur une brique en hauteur. La tirant par le collier il l’emmena dans un dédale d’escaliers, jusqu’à un sous-sol d’où provenait de l’air frais, un bon petit courant d’air frais. Il la força à marcher, quitte à la trainer durant plusieurs minutes avant de déboucher dans une salle à ciel ouvert et qui donnait sur l’extérieur par une ouverture à même le roc.
« Voila l’endroit ou j’expose un peu le mur de la honte, la honte pour les corps des esclaves qui ont tenté de s’enfuir ici même. »
Des torches brûlaient, et dans des espèces de cercueils en verre, une dizaine tout au plus, on pouvait apercevoir des corps atrocement mutilés, en général était déposées en tas sur l’abdomen à vif des victimes un petit tas composé de très fines bandelettes de peau, chaque os était brisé très méthodiquement.
« Alors vas y si tu veux t’échapper, je te promets que si tu arrives à sortir de l’enceinte du domaine, je ne te poursuivrais pas. »
Il la lâcha. Mais il était sur de lui, en effet, le sortkilège encré en elle était en résonnance avec celui des murs, ce dernier bridait ce premier, en effet, si la douleur était déjà forte ainsi, elle aurait du être cinquante à cent fois plus forte en dehors des murs du manoir, de quoi rendre inconscient n’importe qui…et allait en s’augmentant si on s’éloignait. Ainsi, rien que de rejoindre le mur d’enceinte (une centaine de mètre des murs du manoir, serait une véritable torture physique tant que morale, et si cela ne suffisait pas, les gardes patrouillaient.
« Et si tu te fais attraper, tu dormiras avec les gardes, enfin, si ils te laissent un instant pour dormir…et cette fois ci, je préciserai que je ne fais pas grand cas de ta virginité… quand tu seras écrouée par la douleur de tous les contacts, on en reparlera… »
Oui, elle ne franchirait pas les limites du domaine. Et elle « dormirait » avec les gardes. C’était certain. Secalant contre un mur, il sourit avant de rajouter :
« Et bien, qu’attends-tu ? Vas y ! Je n’ai qu’une parole ! Je le jure sur mon sang ! »
Ce faisant, il entailla sa paume. Et le pire, c’était qu’il était sincère, encore fallait-il qu’elle ne tombe pas inanimée à peine le seuil franchi, terrassée par la douleur, inconsciente…
Le vampire ne souriait pas, il se contenta d'éteindre les torches. Sur un toit, un archer banda son arc, il s'agissait du signal, abattre le ou la fuyarde sans le ou la tuer...