Besoin d'une carte ? Plutôt d'un bon GPS [PV]

Kenza était aujourd’hui de congé, en réalité non. Son professeur de musique était simplement absent et au lieu de flâner au Conservatoire comme elle le faisait quand ça arrivait, elle était sortie car la jeune fille cherchait quelque chose de précis. Un Boulot. Elle avait conscience de sa faiblesse face à la véritable vie d’adulte et préférait commencer par un petit travail sympathique - haha qu’est-ce qu’elle était mignonne - et pouvoir en retirer l’unique gloire du revenu. S’acheter une glace avec son premier salaire, c’était un rêve tellement unique sans ironie. Le problème résidait dans le fait qu’elle ne sortait jamais en ville sans un de ses parents.

Ce n’était donc pas par hasard qu’elle était perdue dans un vilain quartier tout moche qu’elle aurait franchement pu éviter. Ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait, mais honnêtement, son portable n’avait plus de batterie donc elle ne pouvait pas attendre dans un coin que sa mère vienne la chercher C’était terrible et pourtant, elle ne paniquait pas, enfin un peu. Elle se disait qu’elle pourrait tenter de trouver un travail ici. Enfin, à part croque-mort ou catin de bas quartier, on ne voyait pas trop quel boulot sympathique elle pourrait trouver pour s’acheter une glace à la fraise.

Elle déglutit discrètement tentant de raser les murs et surtout de ne pas salir ses petites ballerines vernies qu’elle affectionnaient tant.  Elle était en uniforme de lycéenne, ce n’était pas nouveau. Elle mettait rarement autre chose à part pour des concerto. Une autre affaire.

« Hey toi là. »

Non, on ne s’adressait pas à elle. Elle s’étrangla avec un petit désolée et traça son chemin directement. Ne souhaitant même pas savoir qui l’avait interpellée. Les inconnus c’était bof-bof chez elle. Elle bifurqua dans une ruelle et tenta tout de même d’allumer son portable sans succès, elle le remit dans la poche de sa jupe avant de stopper net devant un mur à moitié calciné. Et bien, c’était son jour, un cul de sac. Son sens de l’orientation était tellement pourrie, elle n’aurait jamais du refuser les courses d’orientation que ses parents lui proposaient en divertissement.

« Je n’ai pas de chance » gémit-elle.

Ca alors, un peu plus et elle en serait pathétique. Et bien ma fille, inutile de regarder ce mur comme si tu allais l’escalader. Fais demi-tour. Mais si c’était pour se perdre à nouveau. Mauvais choix. Elle s’accroupit et se frotta la tête, ébouriffant ses cheveux bruns clairs, à la recherche d’une solution potable. Elle était intelligente non ? Demander son chemin restait la meilleure chose à faire, mais encore fallait -il croiser quelqu’un  ne ?

Elle se redressa en soupirant et tira sur sa jupe un peu trop courte à son goût. Elle n’aimait pas ses jambes fines et blanches et tentait de les cacher par tous les moyens et l’uniforme était fâché avec ce genre de moyens. Elle se dirigea donc vers une porte en acier cloutée présente sur l’une des façades des immeubles qui encadraient la ruelle et frappa, à bon entendeur.

« S’il vous plaît, ouvrez..c’est.. »

Elle réfléchit en grimaçant.

« c’est urgent ! »

Voilà avec ça, elle était sûre qu’on lui obéirait. Y’avait-il seulement quelque un derrière cette porte.

Amy poussa un lourd cri lorsqu'elle sentit l'homme s'immiscer en elle et se débatit. En vain. Sa prise était trop puissante pour qu'il cède aussi facilement avec quelques mouvements un peu plus brusques que les autres. Don se pencha sur elle et commença a lui sussurer doucement avec une ironie sans borne

"Alors, on ne t'a jamais dit de ne jamais faire confiance a des inconnus?"

La pauvre petite allait bientôt rejoindre sa collection. Le marchand d'esclave avait attiré celle ci grâce a une de ses couvertures, celle d'un antiquaire gentlemen, doux et un peu rêveur et lui avait proposé un boulot a temps partiel chez lui. La fillette avait accepté et même passé le costume de soubrette que Don lui avait passé. Comme il aimait quand ses plans étaient des succès et que celà lui permettait de faire connaissance avec plus de gens...Le genre de connaissances qu'il aimait partager avec les gens bien sur. Il s'enfonça un peu plus en elle et lui arracha d'autres cris sourds avant finalement d'empoigner sa poitrine.

Il y eut un martellement a la porte.

Don haussa le sourcil. La porte de derrière, celle qui lui servait a évacuer les esclaves capturées vers Terra...Qui pouvait bien donc frapper chez lui par la porte de derrière?Se retirant d''Amy il lui lança

"On reprendra ça plus tard."

Fit il en se reboutonnant avant de laisser la fille dans la piece et de fermer soigneusement la porte a clef, celle ci étant insonnorisée elle pourrait se débattre tant qu'elle voulait sans eveiller l'attention. Don saisit tout de même son pistolet, au cas ou ce serait la police qui aurait compris son petit manège. Il le plaça dans son pantalon a l'arrière pour qu'il soit invisible et ouvrit la porte.

Une charmante jeune demoiselle se trouvait devant celle ci et lui demandait asile...Comment refuser?Sans plus attendre il la laissa entrer sans poser de question et referma la porte derrière elle.

Devant Kenza se trouvait un homme très grand et très musclé qui lui souriait amicalement

"De quoi s'agit t'il?"

Don était impatient de savoir les moindres détails

Ah la porte s’ouvrait ! Oups, elle faillit tomber dans son élan pour frapper une nouvelle fois et son poing manqua de s’abattre faiblement sur le torse de…de qui ? Elle releva son visage pâle pour découvrir un homme beaucoup trop grand pour être euh un homme ? Non, même son père n’était pas aussi grand et pour elle, son père c’était le pape en personne. Elle se força à un sourire aimable. Bon, elle n’aimait pas rester dehors, c’était dangereux. Demander refuge était plus judicieux bien que tout aussi dangereux mais au moins il y ferait plus…enfin moins…bref ce n’était plus l’extérieur !

Elle fut tout de même déconcertée en admirant cet homme. Elle n’en avait jamais vu d’aussi grand et d’aussi bien bâti. D’habitude elle ne s’attardait pas sur ses camarades masculins et il fallait dire qu’un rien de nouveauté intimidait cette pauvre fille. Alors qu’il refermait la porte, elle se risqua à un pas de plus et observa l’endroit vétuste. Ce n’était pas la maison du clochard d’à côté mais on restait loin du palace. Ken-hcna se retourna donc pour voir où en était l’homme et sursauta doucement en le voyant juste en face d’elle. On aurait pas dit mais comme ça, c’était surprenant. Une fois de plus, elle dut lever son visage pour apercevoir le sourire plus ou moins rassurant de l’inconnu.

« Oh de pas grand-chose. En réalité, je m’excuse de vous importuner, bien que ce ne soit pas ma faute..enfin si..mais je me suis perdue, étrange eh ? Et la nuit  va bientôt tomber. »

Elle dansa d’un pied sur l’autre ma là l'aise, et surtout incommodée par une odeur bizarre. Elle retroussa son minois et se retint une légère grimace.

« Enfin...pouvez-vous m’indiquer un endroit ou passer la nuit. »

Bon, elle n’avait pas d’argent mais la charité ça existait. Elle n’aurait jamais hésité à héberger gratuitement une jeune fille alors pourquoi lui demanderait des millions pour une indication. Oui, oui bon. Il fallait attendre une réponse. Elle loucha discrètement vers la porte. Non pas qu’elle se méfiait mais elle avait plutôt peur qu’un de ces gars dangereux dehors ne débarque...la porte n’avait pas très l’air solide pour eux. Elle offrit donc un superbe sourire à son hôte improvisé, sans se démonter et bien que sa timidité la força  à sourire de sa témérité. Elle était tellement confuse qu’elle en faisait n’importe quoi.

Ouaw, alors ça, ça c'était original. Une jeune fille qui lui sautait pratiquement dans les bras et demandait a passer la nuit chez lui tout en crevant de timidité, jamais il n'aurait pu imaginer que ça lui arriverait, c'était le genre de choses qui arrivaient généralement a des petits niais sans audace ni intelligence qui joueraient les gentlemens et ne profiteraient pas de ce qu'ils avaient sous la main. Quel gachis. Quel gachis monumental. Il se promit de réparer cette faute puisque c'était lui qui avait la chance de rencontrer la demoiselle. Décidement la chance souriait toujours aux plus enfoirés de tous. Cette fille qui plus est avait l'air adorable mais également plutôt drôle et il allait surement beaucoup aimer sa compagnie ainsi que le fait de lui arracher ses ailes dans quelques posts.

Il la reçut alors poliment. Elle ne lui avait même pas demandé son nom, quel manque de prudence totale. Il eut un sourire miévre et répondit avec une fausse honnètetée

"Très étrange, mais ne t'en fais pas, je peux t'héberger si tu veux, ne depense pasd'argent dans d'inutiles hotels trop chers pour toi."

Don eut un sourire et lui indiqua l'étage supérieur dans les chambres. La chambre occupée par Amy étant au rez de chaussez, il voulait eviter tout risque de rencontre. Il lança avec gentillesse

"Après tout les rues ne sont pas sures, et nul ne sait ce qui pourrait advenir d'une jolie fille comme toi se promenant pendant la nuit, tu as eu raison de venir me voir"

*Ou j'aurais pu être doublé...*

Pensa Don avant de lui montrer l'étage supérieur ou se trouvaient trois portes

"Tu peux dormir dans la chambre au fond au droite, a gauche au milieu ce sont les douches si tu veux te désaltérer, et la première a gauche ma chambre. Si tu as besoin je peux te preter quelques chemises de nuit que je vend dans mon magasin, je suis Dorian Garan, Antiquaire."

Se présenta t'il

Oh, trop sympa. Kenza était fière d’elle sur ce coup-là. Ses parents lui avaient appris à être économe. Elle connaissait la valeur de l’argent, donc pas de gaspillage inutile. Et puis, cet homme là avait l’air tout à fait charmant ne ? Pourquoi y’en avaient-ils pas plus au lycée, elle se serait peut-être plus amusée ou du moins détendue. En fait, ce n’était pas son genre de se détendre ou s’amuser avec un garçon. Extra timide, elle les évitait soit mais la panique avait réussi à surmonter cette petite timidité maintenant qu’elle se savait hors de danger - * trop cool* d’ailleurs pensa-t-elle en le constatant - elle allait reprendre ses bonnes vieilles habitudes.

Ce gars-là était tellement serviable, elle l’aurait bien appelé Prince Charmant ou quelque chose dans ce genre, si ce n’était que le Prince Charmant avait un beau palais et un cheval blanc, très important le cheval blanc pour la petite. C’était bien la seule chose qu’elle rêvait de monter.

Bien évidemment, les rues n’étaient pas sûres et tout ça. Elle était au courant mais qu’il la prévienne à nouveau ne pouvait que la conforter dans l’idée que cet inconnu, ce n’était pas du toc. Elle ne se posa même pas de question. On était gentille avec elle ? Ca suffisait terriblement à l’amadouer. Elle s’inclina donc un peu par pure politesse après qu’il lui ait fait un joli tour du propriétaire en quelques secondes chrono. Et il ne voulait pas lui faire perdre son temps en plus de ça. Il était très aimable et efficace.

« Merci beaucoup, » souffla-t-elle en levant un regard timide sur lui.

Elle commençait d’ailleurs à lui trouver un certain charme non ? Il avait cet air-là, non ça devait sûrement être la taille et puis Dorian, en voila un prénom romantique. Etant fan de littérature, elle n’avait pu passer  côté de ce parallèle avec le terriblement beau Dorian Gray et ça ne lui suffisait toujours pas à se méfier. Le problème maintenant. Bah, elle était totalement paumée. Il venait de dire quoi y’a trente seconde ? Chambre de gauche ? Douche au milieu ? Chemise de nuit à droite ? Totalement paumée la petite mais elle retint l’essentiel. Dormir avec son uniforme était hors de question. Si c’était pour le froisser, elle préférait dormir nue mais elle allait éviter ça aussi.

« Je ne serai pas contre un vêtement de nuit. Mais… »

Elle voulait décliner la douche. Honnêtement cela pouvait-il se faire de refuser de prendre une douche chaleureusement proposée par un presque « homme sauveur ». S’il n’avait pas ouvert et s’il ne l’avait pas gardé, elle serait encore dehors à éviter les « Hey toi là », comme elle adorait les appeler. En fait, elle avait oublié qu'il lui avait juste proposer de se désaltérer...Elle voyait le bien partout. Elle se frictionna d’ailleurs les bras, par pur réflexe et observa les portes, indécise. Elle allait se faire passer pour une imbécile de premier ordre avec cette histoire. Mais l’orientation ça ne la connaissait pas, elle avait vingt en maths mais dites lui de tourner à droite et elle retournait en arrière. Pauvre fille.

« Je..je suis Kenza ! » s’exclama-t-elle pour cacher son trouble avec cette histoire de portes.

Elle détourna son visage pour baisser ses yeux à terre, honteuse et totalement timide qu’elle crut se liquéfier sur place. Doucement et lentement, elle se dirigea vers le fond à gauche, histoire de marquer le coup. Elle devait avoir la poisse ce soir-là, mais elle était persuadée que c’était ça. Elle se permit un sourire pour se rassurer, mais oui, il avait dit au fond à gauche. Bon c’était la dernière chose qu’il avait dite donc la seule qu’elle avait retenue.

La chambre de Dorian était tout a fait correcte a première vue, elle était faite pour passer inaperçue au premier coup d'oeil. Mais evidement, Kenza n'allait pas trouver tous les trucs louches qui s'y trouvaient du premier coup d'oeil, on pouvait déjà voir la fenètre donnant sur la rue pour voir qui arrivait, mais aussi le flingue dans le tiroir de la commode sous les draps, et plusieurs engins qui aurait fait rougir le propriétaire d'un sex shop de honte sous le lit. Mais de là elle ne voyait rien. Don lui posa gentiment la main sur l'épaule et tendit l'autre vers la chambre du fond.

"Attende, laissez moi te guider."

Kenza était sous le charme, il n'allait pas avoir de mal a la détourner de cette piece qu'il allait devoir penser a fermer a clef d'ailleurs. Il ouvrit la porte de la salle de bain et lui montra une très jolie sale de bain aux sanitaires en ivoire et parcourues d'or (On a les moyens quand on est marchand d'esclave), puis, sa chambre, une jolie chambre avec vue sur baldaquin et une fenètre donnant sur une boite de nuit tapageuse, que Kenza ne remarquerait que si elle ouvrait les volets de toute façon. Pour l'instant elle se taisait mais dans quelques temps elle ferait tellement de bruit que la rue en serait remplie

*C'est pour mieux te faire taire mon enfant*

Pensa Don tout en ouvrant un coffre de la chambre pour sortir une roben lin brodée de fils dorés, une antiquitée toujours. Don lui lança un sourire radieux

"Kenza?C'est un prénom magnifique, ravi de faire ta connaissance"

Elle en serait surement ravie elle aussi, tellement qu'elle en crierais...Bref, il joignit les mains et lança

"Je te laisse prendre possession des lieux, pendant que je vais m'occuper des mes affaires. Si tu veux nous dinerons après ça."

Fit Don avant de descendre les escaliers, une fois qu'il fut sur que Kenza était partie a la douche ou où elle désirait aller, il verouilla portes et fenètres avant de retourner voir Amy dans son cabinet privé

"Désolé du retard, j'ai un autre chat a foueter visiblement...Mais ne t'inquiète pas tu passe en priorité."

Fit Don en refermant la porte doucement sans la fermer a clef avant d'aggriper le posterieur d'Amy, pleurant et suppliant qu'il la laisse en paix...Une fois qu'il aurait réglé cette histoire il remonterais voir Kenza. QUi devrais avoir fini sa douche entretemps...

Il était trop généreux, et elle aurait pu le lui reprocher au même où il accepta de la guider à travers le dédale qui lui servait de demeure. Avec une confiance aveugle, elle se laissa faire, observant avec curiosité.  La vue de la salle de bain manqua de la faire crier de surprise, elle ne s’attendait pas à tant de luxe. Elle devait être fatiguée, oui sûrement.  Pourtant, elle n’avait rien fait de la journée à part du piano - ce qui était certes très fatiguant, allons, allons. Kenza eut à peine le temps de se remettre d’un premier émerveillement qu’il lui en mit plein la vue une seconde fois avec sa..chambre qui valaient bien celle de n’importe quel ôtel à des milliers de dollars la nuit.

Elle ne cessait d’écarquiller ses jolis yeux pour absorber le maximum de chose d’où le lit qu’elle avait toujours rêvé d’avoir. Le même que dans les contes où les princesses dormaient. Elle avait les yeux brillant de larmes alors inutile qu’il l’achève, inutilement, avec le présent qu’il lui montra. C’était une robe absolument magnifique mais elle rougit presque tellement le seul fait de la voir touchait à l’impudeur. Cette robe n’avait rien de trop déshabillée mais disons que c’était le luxe qu’elle portait qui était indécent, tant il était beau.

La tête lui tournait et précipiter d’un monde de ténèbre et franchement il fallait le dire de mocheté - parce que dehors c’était pas joli, elle se retrouvait propulsée elle ne savait trop où…dans l’antichambre du paradis, sûrement. Elle souriait, ses joues colorées, ne sachant même plus comment se confondre en remerciement pour le soin qu’il prenait d’elle.  Et puis, ce n’était pas tout, il l’avait complimentée sur son nom. Là, elle en était restée bouche-bée. C’était la première fois qu’on lui faisait ce genre de compliment et c’était assez étrange. Bon en fait, on lui avait toujours dire que son prénom faisait mec, voilà, il ne fallait pas se voiler la face mais entendre ne serait-ce qu’une seule fois le contraire était un délice.

« Merci, » geignit-elle totalement écrasée par ce confort et ces gâteries.

Elle avait pris la robe, à présent entre ses fines mains de pianistes et la texture était merveilleuse, brodée de nuages d’or plutôt oui! Méritait-elle tout ça ? Ses parents désapprouveraient qu’elle se contente de tant de richesse, eux les écologistes engager. Mais cette tentation furieuse était fatale à la jeune fille. Elle s’inclina de nouveau légèrement pour le saluer alors qu’il sortait et se jeta sur le lit.

« Yatta ! SE Perdre ça a du bon ! »

Elle retira rapidement sa petite jupe, sa veste et son chemisier blanc avant de se diriger en sous-vêtement vers la salle de bain. Devant cette dernière elle retira son soutien-gorge, sans vraiment se soucier de savoir s’il y avait quelqu’un d’autre qui la verrait, à cette pensée elle se figea et frissonna. Vite un peignoir..il n’y en avait pas. Elle passa les avant bras sur sa poitrine et s’enferma rapidement dans la salle de bain.

Sa douche prit environ, quelques quinzaines de vilaines minutes durant lesquelles elle se prélassa. Elle en sortit ensuite entourée d’une serviette, prit le soin de récupérer sa culotte et son soutard avant de regagner la chambre. Là, elle réfléchit longuement devant la robe. Ce n’était moralement pas bon, elle se devait de refuser. Assise sur le lit, les cheveux gouttant d’eux, elle soupira en caressant machinalement la robe.

«Elle est trop jolie, tellement que je la salirai rien qu’en la portant. »

Mauvaise foi, mais bon. Elle n’ouvrit ni fenêtre ni volet, pas besoin d’un coup de froid. Elle se sécha donc, tranquillement tout en fixant la robe.

Cinq minutes plus tard, elle la portait.
Ah les femmes !

Il lacha un long râle et tout fut fini en même temps que le cri de douleur d'Amy quand celà fut fait, evidement, sans aucun moyen de contraception efficace. Il se retira et eut un sourire, le corps si blanc de l'adolescente était parcouru de rougeurs dues a la violente oppération qu'il y avait mené, mais aucune blessures, aucune torture, seulement de la peau rouge qui partirait au bout de quelques minutes a peine. Don eut un soupir satisfait et alla chercher la surprise...Quelle surprise?Il ne fallait pas la gacher voyons, après tout il y avait encore quelqu'un qui attendait...Quand Amy vit celle ci elle hurla d'avantage et se débatit. Don eut un sourire angelique...Digne du roi des enfers. Les réactions variaient entre les victimes, certaines restaient figées, d'autre pleuraient, d'autre le traitaient de tous les noms...Mais devant la douleur elles étaient toutes égales. Amy poussa un long cri qui ne perça jamais la sale et s'effondra. Don approcha de derrière elle et soupesa sa poitrine comme on soupèse une bourse avant de sussurer doucement.

"Tu es a moi maintenant."

Amy n'avait plus la force de répondre, Don aurait du alors la transporter en cage...Mais il ne pouvait pas prendre le risque que Kenza l'apperçoive avec une femme nue dans les bras, et partir pour Terra en la laissant seule dans la maison pouvait signifier de gros ennuis si jamais elle était découverte...Ou bien qu'elle découvrait les autres choses qui se cachaient ici. Don enchaina donc Amy au mur avant de tirer les chaines de celles ci et d'empaler son corps sur un gode, histoire qu'elle pratique un peu...Puis il lança avec plaisir

"Ne t'inquiète pas, bientôt tu ne sera plus seule"

Le marchand d'esclave ricana avant de refermer la porte derrière lui et de monter voir Kenza lui annoncer avec une voix chatoyante qu'ils allaient diner...Amy avait été invitée a un diner d'embauche il y a quelques heures de ça et elle n'avait pratiquement pas touchée a son assiette avant qu'il ne mette le grapin dessus, il lui avait suffit de laver celles ci pour que le diner n'est pas l'air d'avoir été touché...Le plus excitant dans l'histoire était que la porte ou se trouvait Amy était juste dans le mur a quelques mètres de la table, mais qu'elle ne pourrait jamais la découvrir si elle ne l'ouvrait pas...Et Don ne comptait pas faire en sorte qu'elle l'ouvre de toute manière...Il avait ses propres plans...Il la fit s'installet et demanda avec son ton affable

"Alors, Kenza, parlez moi un peu de vous, vous êtes étudiante c'est bien ça?Comment se passe votre vie en ce moment?"

Fit Don poliement, en faisant mine de s'interesser

Dorian vint la chercher pour la mener dîner. Elle n’avait pas faim, mais elle ne pouvait en aucun cas décliner. Elle ne souhaitait pas l’offenser ou être méchante cette bave petite. Alors, toujours discrète, et tentant le moins possible de croiser son regard, elle s’était installée à sa table, dans un grand salon qu’elle prit le temps d’observer longuement. Et puis ses yeux tombèrent sur l’assiette. Non, elle n’avait vraiment pas faim, c’était décidé. Elle en doutait pas de cette cuisine mais plutôt de sa propre digestion. C’était une végétarienne émérite et son régime alimentaire était strict.

Quand il lui posa des questions, elle répondit très succinctement plus par politesse Elle s’en foutait de sa propre vie alors la raconter aux autres

« Hmm..c’est ça. »

Sa vie c’était pas trop ça mais bon. Devait-elle vraiment faire semblant de répondre. Elle sourit gênée de ne pas répondre tout de suite car bien sûr qu’elle répondrait. Elle ne voulait pas lui être désagréable.

« Je..ça se passe bien. »

Elle prit la fourchette histoire de faire quelque chose de sa main.  Mais maladroite, elle la fit tomber.

« Pardon » souffla-t-elle en se penchant pour la ramasser.

Rapidement, elle se redressa, sourire victorieux en main. C’était niquel, elle avait la fourchette, plus de panique. Son regard devint un nerveux. Elle était surtout encore bien fatiguée et la douche ne lui avait promis que de bonnes heures de sommeil et tant pis si c’était le ventre vide. Elle se passa d’ailleurs une main sur ce dernier et le caressa, en y repensant, pauvre ventre. Elle fit ensuite remonter sa main sur sa poitrine, histoire de toucher la texture de sa robe. Bon, elle n’était pas une allumeuse de première. Cependant, elle avait une fois ou deux, peut-être plus frôler le viol à cause de ces gestes envers son propre corps sans pudeur. Tout comme maintenant et qu’elle se caressait inconsciemment - mais oui ! - la poitrine. C’était plus un réflexe pour se rassurer. Elle rougit en le regardant, et s’éclaircit la voix, intimidée par la situation. Sa main s’attarda sur son décolleté et descendit à nouveau vers son ventre.

« je vais peut-être aller me coucher ne ?  Je vous ais assez dérangé… »

Décidement c'était comme si elle faisait tout pour accellerer le processus qui se déroulait ici même dans cette boutique...Ce n'était pas du grand art ça? Elle n'allait pas dire qu'elle ne l'avait pas cherché...A le chauffer comme ça elle allait devoir payer les conséquences de son acte, et le plus tôt possible. Don eut un sourire complaisant et croisa les jambes sur sa chaise tout en souriant a Kenza...Bien, comment allait t'il la plonger dans l'enfer sur terre?Ou devait t'il encore jouer le jeu?Non, pour l'instant elle ne l'avait pas chauffé assez, il voulait voir si elle allait aller plus loin que ça...Aussi il décida de continuer la discussion a propos de Kenza quitte a en savoir un peu plus, comme elle était génée, il décida de mener tout naturellement la discussion vers un sujet...

"Je comprend ton intimidation, a ton age c'est comme ça que ça se passe, l'école, les petits amis..."

...Encore plus génant pour Kenza, et Don ne s'en offusqua pas, après tout elle avait fait tout ce cinéma pour ramasser sa fourchette et le chauffer comme ça, elle n'allait pas protester contre ça?Elle demanda a aller se coucher en faisant mine de ne pas vouloir déranger et a Don de protester

"Non, tu ne me dérange pas du tout, je t'en prie enfin, ça me fait plaisir de te recevoir chez moi..."

Fit il avec déférence, espérant qu'elle allait continuer a se confondre

"Cette robe de chambre te va a ravir."

*J'ai hate de te l'enlever*

A l’entente du mot petit ami, elle crut s’étouffer. C’était une méprise regrettable, elle n’était pas du genre à en avoir et il semblait que cela se voyait, tellement d’ailleurs qu’elle pensait porter une pancarte du type : « Hé regardez on ne veut pas de pas ! » sur le front. Elle rougit donc légèrement, jetée dans la confusion par cette conversation dont elle finissait par perdre un peu le fil.  De plus, il l’invita subtilement à veiller un peu plus longtemps et la complimenta même sur sa robe.

« Vous ne devriez pas me faire tant d’honneur. »

Elle inclina légèrement la tête, et observa ce qu’elle put de son propre corps. Cette robe de chambre était apparemment faite pour aller à n’importe quelle fille  vu sa coupe qui ne déshabillait pas totalement mais qui ne cachait pas grand-chose non plus.

« Je crois que je vais tout de même monter. Je crève de fatigue et ma présence ne vous sera pas utile. »


Elle tentait de rester aussi courtoise que son langage le permettait, d’ailleurs elle se leva doucement pour lui imposer ce choix. Elle espérait qu’il comprendrait Demain matin avant de partir, elle serait plus disponible pour parler et écoute, en attendant son cerveau restait en pause jusqu’à ce que ses six heures de sommeil eurent raison de lui.

D’ailleurs, elle se surprit à vouloir le récompenser pour tous les efforts qu’il avait fait jusque là et sa témérité la poussa même à se rapprocha de lui.

« Bonne nuit, Monsieur. » sourit en se penchant pour lui effleurer la joue de ses lèvres.

C’était chaste et c’était du Kenza tout craché. D’ailleurs, elle avait pu sentir l’odeur enivrante de son hôte dans ce geste léger et dépourvu de toute arrière-pensée. Elle savait que parfait, un baiser de ce type, assez enfantin, pouvait faire plaisir. Nobu se redressa donc, pressée d’aller se coucher. Elle s’étira même un instant, tout en baillant, parce qu’il fallait être crédible.  Elle passa de nouveau ses mains sur ses seins, puis son ventre pour se réchauffer un peu et chercha la sortie de cette salle du regard. Par où ils étaient venus déjà T.T

Si elle avait besoin de se rechauffer il pouvait certainement faire quelque chose, après tout il bouillait et ne savait pas encore combien de temps il allait jouer ce manège. C'était ce qu'il préférait dans ce métier, ce moment ou la victime lui donnait toute sa confiance sans se rendre compte qu'elle commetait une grossière erreur et se comportait innocement, jusqu'a ce qu'elle finisse par se rendre compte du pétrin dans lequel elle était. Si les potentiels petits amis de Kenza ne voulaient pas d'elle, lui était plus que d'accord pour la prendre. Après tout si on ne voulait pas d'elle elle ne manquerait a personne et lui comptait bien profiter de tout ça...Une jeune fille élégante en chemise de nuit...A croquer. Et il n'allait rien en laisser. Bien sur, il venait de finir Amy mais ça ne voulait pas dire que son appetit était en berne, au contraire, la simple gestuelle de Kenza avait servi a lui redonné du poil de la bête et il se sentait prêt a devenir entreprenant au moindre faux pas...Mais Don était un homme qui aimait les paris...Et jouer avec sa nourriture était une vilaine habitude qu'il avait contracté après ces années de métier. Il était marchand d'esclave, et il adorait son métier. Quoi de mieux?Il fallait d'ailleurs l'avouer, grâce a ce qu'il avait appris a Terra il était superieur a la plupart des marchands d'esclaves de Nexus qui torturaient horriblements leurs marchandises dont la moitié mourrait.

Don prenait soin de ses esclaves et évitait de les maltraiter, sa musculature puissante faisait que si celles ci tentaient de se débattre elles n'arrivaient généralement pas a se sortir de cette panade. Quand aux ESPERs, ceux ci étaient neutralisé par son pouvoir d'annulation, completement inutile la plupart du temps car toutes ses proies étaient généralement humaines. Mais Don était un vendeur d'esclave d'occasion, pourquoi d'occasion?Parce que jamais une jeune fille n'est arrivée pure sur l'étalage...

Oh oui il aimait son metier. Il répliqua a la simple phrase de Kenza par un

"Oh, je vous en prie, une jeune fille aussi belle et bien faite que vous mérite bien quelques compliments..."

Il esperait ramener le sujet de la conversation autour des attraits physiques et essayer de faire pencher Kenza vers là où il voulait en venir, mais elle déclara vouloir aller au lit et il hocha la tête avant de se lever après qu'elle l'aie embrassé. Dans l'état actuel des choses, il avait du mal a dissimuler ce qui se passait en bas, mais qu'importe.

"Dans ce cas je vais en faire autant"

*Je vais aller me coucher...Dans ton lit ma petite*

Fit Don, laissant Kenza chercher la sortie elle même, il voulait vérifier quelque chose, car apparement elle semblait avoir un sens de l'orientation terriblement mauvais qui l'arrangeait bien et renfonçait ses chances de ne pas s'échapper...

C’était bien le moment de continuer à lui faire des compliments mais elle tenait absolument à être en forme demain. Sans doute parce qu’elle avait une compétition de sport ou un truc dans ce genre. Enfin, peu importait. Elle le remercia d’un sourire avant d’entendre qu’il allait en faire de même. Elle rougit terriblement embarrassée par la gêne qu’elle occasionnait. 

« je vous en prie, ne changez pas vos habitudes pour moi.  Bonne nuit.»

Bon, elle était fragile et fatiguée au moindre mouvement et alors, i fallait de tout pour faire un monde surtout des faibles car sinon les forts ne pourraient exister. Pas étonnant qu’avec ce genre de raisonnement, elle se soit toujours faite arnaquer. Elle passa sur ce détail qui ne lui frôla même pas l’esprit. Elle ne fit pas non plus attention au fait que cette fois-ci, il ne la guida nulle part. Elle se dirigea vers une porte, et tenta de l’ouvrir. Verrouillée. Tant pis, ça serait l’autre. Elle sourit, encore une fois désolée de lui faire perdre son temps et ouvrit la seconde porte pour regagner l’étage, à peine consciente qu’il la suivait.

Elle était entrée dans sa chambre en soupirant. Après avoir erré forcément un peu dans les couloirs, mais bon. Elle n’était pas non plus totalement bête et le trajet lui était à peu près revenu. Disons qu’elle espérait plutôt passer une agréable nuit maintenant et peut-être qu’elle reverrait son bienfaiteur ? Elle le souhaitait plus que tout autre chose, cet homme était tellement serviable.
Et aussi, beau.
Oui bon, beau aussi mais ça ne faisait pas tout, enfin chez lui c’était quand même un agréable plus. Elle plissa les yeux, réfléchissant à ce détails avant de rougir, vaincue. Oui, il était assez attirant, et elle ne se privait plus de le dire à présent.

Elle fredonna un peu alors qu’elle défaisait les draps pour s’y glisser. Cependant, elle se souvint qu’elle n’avait pas plié ses affaires. Elle le fit donc et finit même par retirer sa petite culotte, elle détestait dormir avec des sous-vêtements, c’était d’un désagréable.  Elle abaissa une bretelle de la petite tenue pour observer son épaule, par pur réflexe et la remit en place. Elle s’en retourna alors vers la porte dans le but de la verrouiller, c’était sans compter Dorian. D’ailleurs, elle n l’avait pas vu passer dans le couloir. Elle le chercha du regard un instant, observa la porte un peu plus loin, guetta un soin. Il ne pouvait pas s’être déjà endormi si?

Oui effectivement, elle avait d'abord essayé d'ouvrir la porte ou se trouvait Amy, sans succès, il eut un sourire...La porte était un peu dure c'était pour ça qu'elle avait du croire qu'elle était verouillée, alors qu'elle ne l'était pas...Pauvre Amy, alors qu'elle aurait pu avoir une copine pour la soirée. Bref Dorian se leva de table et monta derrière Kenza, arrivé a l'étage il l'observa depuis le couloir chercher des chambres dans laquelle elle pourrait se glisser et finalement entra dans celle qu'il lui avait donné un peu plus tôt...Don la regarda fermer la porte et pris une inspiration.

Le grand moment était arrivé. Et Kenza avait raison, si il y avait des faibles, c'était pour le bon plaisir des forts...Et il allait bien lui montrer qu'elle n'avait pas a avoir honte de l'être, mais qu'au contraire, elle remplirait le rôle de sa vie en se soumettant. Cette fille avait l'air tellement gentille et tellement spéciale qu'il frissonnait déjà a l'idée de pouvoir lui voler son innocence. Il se tenait prêt a entrer quand finalement elle ouvrit la porte pour le chercher du regard, Don se trouvait dans l'angle mort et il en sortit. La porte de la chambre de Kenza avait une serrure, mais pas de clef étaient visible. Don l'interpella depuis le couloir.

"Je peux faire quelque chose?"

Il y avait quelque chose de différent...Et soudain il compris quoi. L'absence de sous vetements. Ce n'était pas facilement visible de là où il se trouvait mais un habitué comme lui pouvait remarquer ce genre de détails de loin, il n'en sourit que d'avantage

"Vous avez froid?"

Après tout c'était une vieille maison qui ne possédait pas le chauffage central, il y faisait plutôt froid...

Elle l’entendit alors l’interpeller et sursauta de nouveau, pourtant elle aurait pu le voir venir mais non. Elle regardait dans la mauvaise direction. Elle lui rendit un sourire nerveux. Oui, surtout nerveuse de se savoir sans sous-vêtements devant un peu bien qu’elle eut quelque chose, apparemment pas assez suffisant pour la couvrir. Elle voulut se reculer mais ne pu guère, happée par le charisme de ce grand monsieur.

« Merci…mais…ne vous dérangez pas.»

Elle détourna son visage et ce maudit, de toute façon de quoi aurait-elle besoin ? Nada, il lui avait déjà tout donné et c’était bien assez l’importuner. Elle soupira alors prête à refermer la porte mais il parla de nouveau et elle se figea un instant, étourdie :

« Eh ? Froid ? »

Elle dut tou de même réfléchir pour savoir si elle avait froid ou pas. Un frisson parcourut sa chair la dressant en chair de poule et elle rougit avant de mentir très faiblement.

« No…non. »

Elle loucha vers le lit, les couvertures seraient donc largement chaudes pour la réchauffer. Elle lui fit un petit signe de la main mais ne put se résigner à refermer la porte. Elle aimait bien le voir mine de rien, et bien que s amère lui ai parlé de tout le patraque sexuel, elle n’en avait rien retenue et ne connaissait que ses cours sur la reproduction et bien, elle ne tentait pas de combattre ça. Grande romantique qu’elle était, elle souhaitait réellement ne plus douter - haha, comme si elle doutait là non mais, elle était mignonne la petite.

Se mordant la lèvre, elle recula un peu pour se cacher et surtout se calmer. Elle souffla, s’éventa de la main et repartit vers le lit, dans l’espoir de vraiment dormir. L’espoir faisait vivre, c’est bien.