Shop..Shopless! Ca veut rien dire peut-être ? [PV]

« Ne ? Ne ? Ken-chan , Elle est jolie cette robe! »

Eh Kenza tourna brusquement son regard vers l’une de ses rares amies qui l’avait emmené faire du shopping. Voilà depuis une heure qu’elle était plantée devant…ces vitrines sans intérêt et son amie ne daignait même pas rentrer dans le magasin, elle se contentait d’exclamation admiratives qui laissaient notre rousse fatiguée. Nobu soupira et la suivit alors qu’elle se dirigea vers un magasin de chaussure.

« Ah non je les veux Kenza! Franchement le rouge c’est trop beau ! »

Elles avaient dix sept années, que faire d’autres un bel après-midi de printemps à part ça ? Kenza grimaça en détournant son regard clair. Non merci, elle n’était pas intéressée par toutes ces coquetteries. Elle aurai t préféré la grande librairie mais forcément, ça lui aurait donné l’occasion de perdre une de ses rares amies. Elles firent donc d’innombrables allées et venues. Les jambes de Nobu peu habituées à ce genre d’exercice intense criaient grâce.

Son amie s’arrêta de nouveau devant une vitrine, et Kenza rompue par la fatigue et abusée par la foule qui passait partout, ne fit plus attention à elle et se dirigea comme un zombie vers les toilettes pour femme du centre. Là, elle lâcha son sac et se précipita au robinet pour se passer de l’eau sur le visage. C’était bon de se rafraîchir un peu.

Elle observa à gauche et à droite, pudique, avant de passer une main mouillée sur son cou et la naissance de son décolleté, car miracle elle en portait un aujourd’hui. Close obligatoire si elle souhaitait accompagner son amie. Bref, elle s’appuya conter le lavabo et soupira une nouvelle fois.
Un peu de répit, ça ne lui causerait aucun tort et tant pis pour l’autre avec ses chaussures. Elle rougit de sa propre méchanceté et se morfondit un peu.

« Tellement fatiguée.. » se plaignit-elle.

Et pour appuyer ses paroles, elle s'appuya contre la porte, totalement éreintée.

Les journées shopings n'attiraient pas non plus Yuri, mais elle devait a tout prix faire des achats de vetements pour son travail et la nouvelle saison fraiche qui s'annoncait. N'étant pas une femme de nuit, la dactylo se permetait d'etre simple et de ne pas acheter d'habits fantaisistes et superflux. Elle fit donc ses amplettes dans les magasins de vetements pour femme, refaisant une belle garde robe pour cet hiver et avec un peu de chance le prochain. Des bottes en cuir noir montant a mi molet, des jupes longues, des manteaux, des vestes, des hauts chauds, des décoleté assez bien pensé pour conserver une intense chaleur... Bref, ses beas étaient chargé d'affaires, en plus de cela, elle avait prit avec elle quelques accessoires pour personaliser un peu plus son appartement, des bougies au caramel, des posters de films fantasy ou encore de certains jeux vidéos qu'elle avait adoré sur cette terre inconnue.

En Ayant un chargement assez imposant, ressemblant un peu aux femmes de Sex and the city a la sortie d'un magasin, c'est a dire des paquets des pieds a la tete. La jeune femme avait envie, non pas de se repoudrer le nez, comme le font trois fois par heure la plupart de celles qui se maquillent, mais plus de se poser un peu. Rien de mieux pour cela que les toilettes pour dames! En déposant ses affaires et en demandant a un vigile de les surveiller, la jeune femme se permit d'aller droit vers les laterines pour se poser un moment et souffler. Ce que faire de simples achats pouvait etre épuisant! Bien plus qu'une journée de tape de rapport continue.

La porte était fermé, mais pas vérouillé. Yuri tourna la poignet et tira vers elle la porte, mais ce qu'elle n'attendait pas c'etait cette adolescente qui luii tomba littéralement dans les bras. Confuse et géné comme a son habitude, la velle Esper releva celle qu'elle avait renversé par mégarde en baissant la tete.

Mes plus profondes excuses.

La belle secrétaire était incliné dans un profond salut japonais qui signifiait la profondeur de ses excuses pour avoir dérangé cette jeune fille. Mais, aussi jeune puisse t elle etre, Yuri ne prit pas la mouche comme une femme de la Terre, non, elle s'approcha de celle qui s'était, sans doute par mégarde, adoscé a la porte.

Vous vouliez sans doute vous reposer dans les toilettes... je suis profondément navré de vous avoir fait peur, j'espere que vous n'avez rien.

Apres ses profondes excuses réitéré d'une autre maniere, Yuri lui laissa un sourire géné, cette petite rouquine était tres belle, rayonante meme, ce qui devait sans doute faire son succée dans son lycée. Cet endroit qu'elle n'avait jamais connu et qu'elle ne comprenait d'ailleurs pas. Prise de curiosité, la femme serpent pris le poignet de sa nouvelle rencontre et l'entraina dans les toilettes avant de fermer la porte derriere elles.

Elle alla se reposer contre les lavabos s'assayant sur le rebord de marbre en laissant ses jambes balancer dans le vide de maniere distraite alors qu'elle posait ses mains sous un robinet qui coulait et, sans la pudeur de la rouquine, se laissa tomber quelques perles glacé dans son chemisier blanc entrouvert. Il faisait une chaleur a creuver dans ces centres comerciaux! Mais, la voix douce et mélodieuse de la belle aux cheveux de la nuit rompit le leger silence.

Dites moi, vous etes au lycée non?

Cette question pouvait etre indiscrette, mais elle était posé avec une telle innocence que toute crainte pouvait etre instentanement écarté, apres tout, Yuri n'était pas un gros pervers de 45 ans adeptes des petites femmes en uniforme d'écolieres...

La petite allait vraiment commencer à roupiller, oui elle était tout le temps fatiguée c’était un trait persistant de son caractère impossible de la traîner trois heures sans qu’elle ne geigne, niveau endurance la Terre avait connu tellement mieux. Cependant, elle avait un moment de répit, elle souhaitait en profiter et avant même qu’elle ne sache pourquoi, la porte contre laquelle elle était calée se déroba soudainement et elle se vit accueillir par le sol. C’était sans compter les bras providentiel d’une bien charmante demoiselle qui avait fait grâce de la réceptionner.

Kenza rougit un peu, totalement gênée par sa maladresse et voulut excuse La belle inconnue la devança et Nobu ne put que dénier ses plates excuses. Elle n’avait rien fait et assurément que Kenza n’avait eu aucun mal. Après tout on ouvrait les portes, on s’appuyait pas dessus car l’un empêchait l’autre. Elle était donc fautive, et en rougit de honte, d’autant plus. Elle était embarrassée qu’une si jolie inconnue se penche en signe de profond respect pour s’excuser, elle n’était qu’une petite lycéenne qui n’avait qu’à faire attention et puis voilà.

« Non..non ! Je n’ai..rien….merci. »

Kenza ne savait pas quoi dire d’autre ni quoi faire de ses jambes et de ses bras qui restèrent raide alors que l’inconnue s’installait après avoir refermé la porte.  Les yeux écarquillés, Kenza l’observa se rafraîchir tout comme elle auparavant et fut légèrement troublée par la grâce et la chaleur qu’elle dégageait. Elle préféra s’éclaircir la voix et répondre le plus naturellement possible :

« Oui.. »

Elle appréciait que la dame engage la conversation, une nouvelle connaissance ne pourrait pas faire de mal à Kenza voyons, c’était ce qu’il lui fallait, même.  Elle prit donc l’assurance de lui sourire et hocha lentement la tête. Nobu n’était pas perdue mais déconcertée par le charisme de cette magnifique femme, une femme que toute jeune fille comme elle rêverait de devenir. Il n’y avait aucune raison de se méfier de la part d’une telle créature et Kenza eut la mauvaise idée de comparer leur poitrine, pour trouver à quel point la sienne était désavantageuse.

Parler de la taille de la poitrine des deux femme était pas vraiment une chose a laquelle Yuri penserait, cependant, meme si sa poitrine a été crée de toute piece par la déesse de l'amour, elle n'avait rien a envier a celle de la jeune humaine, bien au contraire, il semblerait preque qu'elle soit moins imposante... Enfin, c'est bien connu, les gros seins ne font pas les belles femmes, ce sont les belles femmes qui font les belles formes.
Cependant, la reptile capta le regard scrutateur déplacé de la jeune femme et fit de meme en riant de la voir rougir ainsi repéré. D'une voix douce et tendre, la belle Terrane la réconforta avec en plus un sourire tout a fait naturel.

Ne regarde pas mes seins comme ca voyons, c'est tres gênant... surtout que j'ai l'impression d'etre toute faible comparé a ta courbe et a ton décolté...

C'était les paroles sinceres dont les pervers se régaleraient sans doute, toutes emprunte d'une grande innoscence et d'une pureté morale inimaginable. C'est vrai que coté corps et charme, la belle Yuri avait de quoi faire envier les autres femmes, cependant, ce n'est pas de ressembler a telle ou telle personne qui fait qu'on est belle, mais de croire en soit. Pour sur, la Lys croyait en elle, elle savait que ses formes étaient plaisantes, meme si elle n'avait pas a les mettre en valeur pour le prouver. Passant encore sa main dans son chemisier pour calmer la chaleur de sa récente toux et de la fatigue que donne l'air pollué de la ville, l'esper sauta de maniere souple et svelte sur le pavage des toilettes dames avant de s'accouder au lavabo juste a coté de Kenza et d'entamer la conversation a proprement dite en tendant une main chaleureuse a la belle rousse

Je m'appele Yuri, Eshitaka Yuri. Enchanté de faire votre connaissance.

Evidement, sa bienséance obligeait les profondes formules de politesses, le vovoyement et toutes autres choses, mais surtout, elle semblait ravie de pouvoir parler comme ca a une femme qui n'avait rien d'étrange ni de completement fou. C'était une sorte d'heureux evenement pour la jeune femme dont les amies n'étaient pas légion a cause de son renfermement timide et de ses manieres un peu trop dépassé de nos jours.

Je... J'aimerais savoir ce qu'est exactement un lycée ici, je suis arrivé il y a deux ans et beaucoup de choses me restent inconnue dans ce monde nouveau, comme la mode qui change tout les trois mois...

Sur la derniere remarque, la jeune femme parut abatue par cette réalité, n'ayant jamais des vetements a la mode présente, une maniere de parler, de se comporter et de choisir que des  personnes digne de confiance pour partager ses repas ou ses pauses, la belle Yuri se sentait désespérément seule, n'ayant jamais l'occasion de se faire de vraies amies aussi décalé qu'elle.
C'est dur de venir d'un autre monde et d'avoir un comportement digne que tout le monde a malheureusement oublié depuis des lustres. La galanterie est une chose rare er l'amitié encore plus fragile qu'une tige de cristal. Vraiment, ce monde était déroutant.
La main toujours tendue, Yuri attendait gentiment que Kenza se présente et qu'elle lui parle du lycée et de toutes sortes de choses completement innutile et banales qui font les meilleures conversations. Enfin, pour l'endroit, il y aurait pu y avoir mieux, meme si le silence relatif était plutot reposant pour l'esprit...

Kenza fut horriblement troublée lorsque la jeune inconnue la rappela doucement à l’ordre. Elle détourna immédiatement son regard, toujours aussi rouge. Elle avait un peu honte et la remarque de cette belle femme ne fit rien pour calmer sa confusion. Elle tenta de bégayer quelque chose pour nier ce qu’elle disait mais rien ne put sortir de sa bouche. Ses lèvres restaient entrouvertes mais l’adolescente était muette en quelque sorte, absolument intimidée par les paroles de cette compagne de fortune. Kenza elle, n’était pas une adolescente qui avait confiance en ses propres moyens. Elle se prenait toujours pour une fillette sans forme là ou parfois certaines mésaventures lui prouvaient le contraire.

Elle admira donc la jolie créature sauter à terre dans un mouvement gracieuse pour finir par atterrir à es côtés, accoudée au lavabo. Kenza fit un petit sourire nerveux et ne put s’empêcher posa une nouvelle fois son regard sur la poitrine de Madame qui dégageait une sensualité profonde, obligeant Kenza à apprendre par là. Car c’était bien à une femme qu’elle avait affaire et non pas à une adolescente tout comme elle. Elle prit lentement la main tendue et agrandit un peu son sourire.

« Kenza ! Nobunaga Kenza ! Euh..enchantée aussi Eshitaka-san ! »

Elle appréciait la politesse de Yuri et le lui rendait bien. Nobu put donc se détendre un peu voyant qu’elle avait face à elle, une personne toute aussi éduquée et tranquille qu’elle. Et une fois n’était pas coutume à force de côtoyer des adolescents surexcités, au sens propres comme figuré, elle désespérait un jour de pouvoir être naturelle et d’en profiter. Même sa question ne destabilisa pas Ken-chan qui sourit franchement et hocha la tête avec joie.

« Bien sûr!" répondit-elle d’une voix enjouée;

Elle posa un index sur son menton et leva les yeux au ciel, pensive. Comment lui expliquer ça rapidement et clairement. Ses yeux revinrent au sol avant de remonter sur le visage de la jolie brune.

« eh bien, au lycée j’apprends beaucoup de chose, on nous enseigne et nous forme pour l’avenir. Il y a des professeurs, on est dans un bâtiment et on est dans des classes, il y a beaucoup de matières comme l’Histoire et les mathématiques. »

Elle espérait ne pas trop se faire passer pour une imbécile. Peut-être que l’autre savait ce qu’était un lycée et qu’elle voulait se moquer d’elle mais apparemment non. Yuri lui inspirait une réelle confiance et Kenza ne pouvait que la contempler en ce moment, lèvres un peu tremblante, peu fière de sa réponse sans doute un peu brouillon.

« Ah oui ! Et on porte des uniformes aussi ! »

La cerise sur le gâteau, touche finale de son explication et elle ne put s’empêcher de partir d’un petit rire en y pensant. Bon, elle ne savait pas expliquer clairement ce qu’était un lycée mais peu importe si Yuri comprenait alors Nobu ne pourrait qu’être contente.

(l'amour est un nom, le sexe un jeu, oublie le nom et joue, ca me rappelle quelque chose, mais je sais pas qui... qui a eut ce bon sens pour écrire ca?)

La belle rouquine ressemblait assez dans le caracterre a la jeune femme face a elle, les deux se dévalorisaient quand elles étaient en face de ce qu'est la beauté. Yuri ne se trouvait rien d'irrésistible et pourtant c'était tout le contraire! La jeune femme avait de magnifiques formes et une douceur qui la rendait si tendre et si adorable qu'elle ferait fondre un glacier. Quand a Kenza, elle évait de magnifiques yeux et des formes tout aussi bien taillé que la création de Terra. Elle répondit en se présentant et en appelant Yuri Eshitaka-san, ca lui fit un choc, on l'appelait jamais comme ca!

Heu... Yuri ce sera suffisant, mon nom est quelque peu génant, vous comprenez?

Puis la jeune rouquine se mit a lui conter les histoire d'un lycée, un grand endroit où l'on apprenait la vie, les mathématiques et l'histoire. Jusque la, ca collait a peu pres avec la description de sa jeunesse et de son apprentissage, mais il n'y avait pas que ca chez la jeune femme, rafinement, tentative d'escrime, code d'honneur, serviabilité, toutes sortes d'autres choses qui font sa pureté... Cette fille lui expliquait que mis a part ce détail que les parents devaient ajouter personellements, elle avait été comme au lycée dans sa jeunesse. Mais soudains Kenza déclara qu'elle portait un uniforme comme a l'armée. La reptile fit les gros yeux avant d'ouvrir la bouche et de sa voix étonné et legerement grave sous la surprise elle ajouta:

Comme a l'armée? Mais ca sert a rien de mettre un uniforme, si c'est pour apprendre a vivre, pourquoi donner a tout le monde les memes habits?

Cette question avait du sens pour cette étrangere, mais la réponse était en fait bien différente de ce que l'on peut croire. Les uniformes servent a placer tout les éleves a la meme hauteur et donc a ne pas les sindé entre riche et pauvre, bourgeois et déffavorisé, tout le monde était logé a la meme enseigne et surtout les courbes des filles étaient bien plus agréable.... Comme avec tout les uniforme qu'une femme doit porter.

Moi j'ai presque eut la meme éducation, mais je n'avais pas l'uniforme quand j'apprenais, en contrepartie, ma mere m'apprenait a broder, a se mettre au service des autres et a toujours etre souriante, meme quand tout vas mal. Mon pere lui m'a appris le respect, l'honneur, la bonté et il a aussi essayé de m'apprendre l'escrime, mais je n'étais pas doué. Est ce que c'est pareil chez vous?

Alors savoir si le vous était une formule de politesse ou une généralité sur la Terre était un sacré dyleme, meme pour l'auteur en fait. La jeune femme faisait étalage de tout ce qu'elle avait appris de sa mere et de son pere et posait la question pour savoir si ici aussi c'était la meme histoire. En plus, la maniere dont Yuri énumérait les qualités qui lui avaient été révélé et développé etait pas faite pour vanter ni impréssioné, c'était une énumération de ce qu'on avait appris a la jeune femme, un peu comme quand on lit la liste des courses, il n'y as aucun orgueil dans ce bout de femme qui ne demandait qu'a etre croqué. Le temps passait et Yuri sentait qu'un truc se passait entre elles, comme si elles se raprochaient un peu, pas physiquement, mais qu'elles s'appréciaient ou une autre chose du meme ordre. A dire vrai, Yuri n'avait jamais vraiment eut d'amie, donc ce qu'elle ressentait a l'instant présent n'avait rien de commun pour la jeune femme.
C'était... Une excitation saine, comme de découvrir un trésor et de le garder secret pour aller le voir de temps en temps et l'admirer, probablement le genre de sentiment le plus proche de ce qui était en train de naitre dans l'esprit de la jeune femme pour cette enfant qui lui semblait bien plus belle qu'elle, apres, pour ce qui est de la réalité, il faut un tiers pour les départager.