Another night out, another dancefloor [LIBRE / SOCIAL ou HENTAI]

C'était enfin le vendredi soir, soirée de tous les excés. Le lendemain était propice au repos et à la flemmardise d'une nuit blanche sous le feu des projecteurs, tinté de musique et de couleurs, laissant derrière lui un épais brouillard de souvenirs et de plaisirs. C'était le soir que Jad attendait, où il oubliait tout, il évacuait tout, juste pour danser.

Surprenant, me diriez-vous ? Jad était quelqu'un de timide face aux femmes entreprenantes, pouvait sembler renfermer lorsqu'on le croisait dans la rue. Mais malgré cela, il aimait la sensation des basses contre son torse, résonner dans sa cage thoracique, faire frissonner son corps. Il allait tout seul à ce genre de soirée, et rentrait bien souvent seul, mais cela ne le gênait absolument pas : l'envie de s'oublier, de danser jusqu'à pas d'heure, était la seule véritable chose qui attirait le jeune homme dans cet endroit.

Habillé d'une chemise blanche et d'un pantalon noir, avec des chaussures noirs qu'on pourrait qualifier de "cossu", il arpentait les rues de la ville en direction d'une boîte de nuit. Il n'y en avait pas beaucoup, mais il trouva tout de même son bonheur aux abords de celle-ci : "L'Eternal", jolie nom pour une boîte de nuit. Il s'avança à l'entrée : une longue file d'attente précédaient deux vigiles qui faisaient passer les gens au fur et à mesure. Jad prit place dans la file d'attente, et attendit pendant près d'une demi-heure pour finalement rentrer. L'ambiance était électrique, alors qu'il était encore tôt dans la soirée : la piste était bondée, quasiment aucun siège n'était occupé, mis à part par des hommes au look ringard se croyant être les rois du monde car ils surplombaient cette piste remplis de danseuses qu'ils ne toucheraient jamais.

Jad n'attendit pas un instant de plus : se laissant emporter par la musique, il avança sur la piste de danse et commença à bouger, se déhancher. Les gens autours ne faisaient pas attention à lui, mais peut importait : il était là pour se déchaîner un peu. Les musiques s'enchaînèrent les unes après les autres, et Jad ne voyait pas le temps passer. De temps en temps, un fille s'approchait de lui, danser quelques minutes avec lui, et voyant qu'il restait dans son univers, s'éloignaient, frustrée et déçue de n'avoir pas attiré l'attention du jeune homme aux cheveux long et gris qui bougeait au rythme de la musique.

Après près d'une heure de danse frénétique, Jad se dirigea vers le bar. Sortant un billet de sa poche, il le posa sur le comptoir et demanda un verre de Soho avec trois glaçons, seul alcool qu'il se permettait en soirée. Il s'installa sur une chaise et se tourna vers la piste : les gens continuaient à danser, sans s'arrêter, et leur frénésie ne faisait que prendre en puissance au cours de la soirée. C'était ça que Jad aimait, dans cet endroit : n'importe qui s'oubliait dans cet endroit.

La barmaid lui apporta sa commande avec un sourire, ainsi que sa monnaie. Il prit le verre et continua à admirer la piste de danse, ouvrant un peu sa chemise : beaucoup de personnes s'étaient déjà légèrement dévêtu, en prévision d'une "douche surprise" qui allait éclater en soirée. Portant son verre à ses lèvres, il but une gorgée à la fois rafraîchissante et brûlante. Il observa ainsi, stoïque, perdu dans ses pensées, sans vraiment avoir conscience de ce qu'il y avait autour de lui.

L'ambiance était électrique dans la boîte de nuit "Eternal", la musique était forte et les gens se déhanchaient sur la piste de danse alors que quelques rares personnes étaient assises au comptoir, ne majorité des hommes, à regarder les danseuses qui bougeaient au rythme de la musique. La clientèle était diversifiée mais certaines personnes arrivaient à se démarquer. C'était le cas d'une américaine arrivée à Seikusu depuis quelques jours, une demoiselle aux cheveux courts teints en bleus qui ne passait vraiment pas inaperçue au milieu de tous ces fêtards au look branchés et à la dernière mode: Gabrielle Stilh, alias Miss Steel, une jeune femme très particulière, en ce sens qu'elle pouvait ouvrir un coffre blindé sans effort avec ses seules mains. Les gens lui jetaient des regard curieux car sa taille et sa carrure étaient difficiles à manquer et si ce n'avait été de ses hanches larges et de sa forte poitrine, son attitude de garçon manqué ainsi que son physique peu féminin aurait porté les gens à confusion quant à son sexe. Gabrielle était vêtue d'un jean ainsi qu'une camisole blanche qui, à cause de sa taille, dévoilait un peu ses abdos d'acier, plutôt que son haut et ses jeans habituels, délaissant ses gants de rue et ses bottes bleues au profit de simples souliers féminins sans talons. La jeune femme s'était forcée d'avoir un minimum de féminité dans son accoutrement, les japonais étaient plus férus de night-club que de simples bars et Gabrielle avait décidé de se vêtir en conséquence. L'endroit était plus bruyant et Gabrielle se demandait si elle n'allait pas finir sourde éventuellement mais bon, elle avait envie de prendre un verre, après une autre soirée de crimefighting et elle n'allait pas s'en priver à cause d'un peu de musique forte. Et puis, l'endroit ne manquait pas de gens agréables à regarder, comme l'homme non-loin qui regardait les danseurs et danseuses avec un verre de Soho à la main. Les petits hommes avaient toujours eu cet effet sur Gabrielle: elle les trouvait aussi mignon qu'une gamine face à un chaton. La justicière piocha dans la poche de son jean pour sortir quelques yens pour un autre verre.

-Un gin, s'il-vous-plaît, vous pouvez garder la monnaie.

Gabrielle garda son sourire éclatant habituel en payant sa consommation. S'il y avait une chose qui pouvait attirer l'attention plus que son corps musculeux, c'était son jolis visage: Des yeux gris aciers, un large sourire aux dents blanche et un petit point de beauté un peu au-dessus des lèvres, du côté gauche. Malgré ses bras puissants et ses abdominaux d'acier, Gabrielle avait un joli visage, qui contrastait un peu avec le reste de son physique. Pas de double-menton ou de mâchoire carrée, elle avait un menton pointu et un beau petit nez. Gabrielle décida de se lancer et de se rapprocher de l'homme qui venait de commander son verre de Soho, après tout, elle avait beau péter la gueule des méchants, Miss Steel restait une humaine, ainsi qu'une femme. Avec de la chance, son physique d'acier ne repousserait l'individu et sans doute que la soirée se terminerait dans la chambre à coucher.

-Salut, mignon! Tu parles français?

Une question devenue courante pour la jeune femme, depuis son arrivée au Japon. La barrière linguistique avait été problématique puisqu'une simple ballade en taxi pour aller à son hôtel lui valu, à son arrivée, d'aboutir en pleine campagne, hors de la ville. Son japonais étant loin d'être à niveau, Gabrielle avait beaucoup de mal à interagir avec quiconque ne comprenait pas l'anglais ou le français.

-En tout cas, j'aime ta chemise, les japonais ont vraiment le sens de la mode. Gabrielle, au fait, enchantée!

Rien de tel qu'une bonne conversation terre-à-terre après des jours passés à récolter telle ou telle information, que ce soit en cherchant la planque d'un gang local ou bien pour savoir combien coûte un poulet Général Tao dans un restaurant. L'ambiance du nightclub, bien que bruyante, était plus agréable que le silence mortel d'un taxi.

Alors qu'il buvait tranquillement son verre de Soho, Jad entendit une voix lui parler. Comparé aux autres voix, c'était une langue différente, un accent occidental, ce qui attira l'attention du jeune homme. Il tourna la tête vers la femme en question. Elle avait un jolie visage, pour une "étrangère", assez agréable même. Elle était assez carré, les cheveux coupés courts, une musculature visible au niveau de son ventre qui intrigua Jad qui s'étonnait de cette tenue un peu dévergondé, bien qu'il n'eut pas à se plaindre de la vue de sa poitrine mise en valeur par un décolleté avantageux.

Réajustant sa chemise entre-ouverte laissait voir un peu de son torse sur lequel reposait son pendentif en jade, Jad quitta quelque instant la femme du regard pour se tourne vers un petit bol de pistache dont il en pris une et qu'il ouvrit en la regardant et l'écoutant : c'était du français, semblait-il. Il avait plus que des notions, grâce à ses études et ses voyages. Il se devait de connaître un peu de la langue des grands philosophes, et la France faisait partis de ces pays à l'esprit ouvert, capable d'accepter sa vision du monde "déviante". Lançant la pistache en l'air et la gobant soudainement, il laissa un temps de silence, avant de répondre à la demoiselle, et en français, s'il vous plaît :

Jad, ravis de te rencontrer, Gabrielle.

Il se tourna entièrement vers elle, posant son verre à côté de lui, tandis que la musique prenait un peu d'ampleur. Heureusement, la zone du bar était assez loin pour qu'une conversation reste possible entre les deux personnes. Jad la regardait directement dans ses yeux, scrutant dans son regard tout sous-entendu, toute avance. Il fallait le reconnaître, cette demoiselle, bien qu'elle ne fut pas du type dont Jad rafolait, avait un certain charme et un certain charisme. Il faisait un peu fluet à côté d'elle, on aurait même pus penser, au premier regard, que les rôles étaient inversés : lui la femme, avec son visage de chérubin asexué, et elle avec sa carrure musclée. Cela gênait Jad ? Aucunement, car cela lui offrait l'occasion d'une expérience différente, comme il a toujours aimé en connaître.

Je te retourne le compliment : les occidentales savent comment attirer le regard des hommes où il le faut par une tenue aussi sobre... qu’intrigante. Tu es française d'origine ?

Il finit en une gorgée son verre et observa la piste : les gens commençaient à s'asseoir, la fatigue les ayant enfin pris après quelques heures de déhanché, de mouvements intenses, parfois érotiques lorsqu'un partenaire alpha se présentait à eux/elles. La musique avait pris un son plus sensuel encore, tout en gardant la même ambiance d’extravagance. C'était l'occasion de plaire à la demoiselle qui, Jad le supposait, avait envie de s'oublier également. Jad se leva doucement et tandis la main vers la demoiselle, affichant un de ses rares sourires qui illumina son visage angélique en relevant des pommettes qui s'étaient tenues cachés avant ce moment. C'était plus ici pour charmer la demoiselle et lui donner l'envie d'accepter l'invitation :

Veux-tu danser avec moi et me montrer ce que ce corps peut faire, sweetie ? En échange, je te ferai danser toute la nuit, si tu le désires.

Soulagement, l'individu, qui se présenta sous le nom de Jad, pouvait s'exprimer en français, il était même très fluent dans la langue de Molière, Gabrielle avait affaire à un individu plutôt cultivé, semblait-il. La musique du nightclub fût des plus intenses, sur la piste, les gens se déhanchaient de plus belle, la danse devenait suggestive à l'occasion, avec les hommes qui tenaient les demoiselles par les hanches tout en bougeant. Ça restait sans doute plus classe que dans les bars, où au lieu de danser collés contre une partenaire, certains mecs allaient plutôt leur mettre la main au derrière en rigolant, ce qui finissait en général par une baffe. Jad fît remarquer que les occidentales savaient faire tourner les regard également, de par leur tenue et, évidemment, il parlait surtout de la tenue de Gabrielle, étant la seule occidentale dans les lieux ou du moins, devant le bar. La justicière étira un sourire amusé, c'était bien la première fois qu'on la croyait française. Le fait qu'elle s'était adressée à Jad en français pouvait bien avoir porté à confusion, même si elle avait un accent apparent.

-Ah non, j'suis américaine, je viens de New York. J'ai passé plusieurs vacances en Europe alors j'ai finit par assimiler la langue. Bon, y'a un peu d'études aussi mais ça a été enrichissant d'être au milieu des français.

Gabrielle porta son verre de gin à ses lèvres, prenant à son tour une pistache dans le bol. Les gens commençaient à se calmer, la piste était moins encombrée alors que les chaises du bar ainsi que des tables se remplissaient avec les danseurs et danseuses qui allaient prendre un verre pour se reposer. Jad profita de l'occasion pour inviter la touriste à aller faire un tour sur la piste mais Gabrielle fût incertaine, définitivement pas douée pour ce genre de chose ... mais comment résister à ce fin visage souriant qui pouvait facilement la convaincre?

-T'es mignon comme un chaton, toi! Bon, je veux bien essayer mais j'promet rien, hein, j'ai pas l'habitude.

Gabrielle vida son verre pour se donner du pep, prenant la mimine de Jad avec sa poigne ferme, le suivant sur la piste. Elle sentait qu'elle faisait contraste avec les autres personnes présentes sur la piste, autant avec les hommes que les femmes. Peu surprenant, au final, pour quelqu'un qui avait utilisé des stimulants expérimentaux pour gagner un concours de beauté pour femmes costaudes ... Gabrielle se laissa aller au son de la musique, prenant exemple sur Jad ainsi que sur les autres personnes autours d'eux. Elle n'était pas un exemple de grâce et cela se voyait dans ses mouvements, bien que l'effort y était. La jeune femme tâcha de ne pas trop s'occuper des faux pas qu'elle pouvait faire, après tout, dans un nightclub, il n'y avait pas de pas précis à exécuter, ce n'était tout de même pas un tango ou un ballet. Elle s'efforça de bouger avec Jad, gardant son sourire éclatant. Le gin l'avait réchauffé et elle s'amusait bien, c'étit là le plus important.

Jad entraîna la demoiselle sur la piste, sentant sa poigne ferme autour de sa main. Arrivés sur la piste, ils se mirent à danser, Jad tenant une légère distance pour voir comment elle dansait. Elle n'était pas des plus gracieuses, il fallait s'en doutait : son corps était sans doute plus habituer à des mouvements stricts, peut-être pour un travail de manutention lui demandant plus des mouvements appuyés et plus fermes.

Remarquant qu'elle s'amusait tout de même, et que ses joues commençait à rougir sous l'alcool, certainement (elle ne devait pas être le genre de femme qu'on intimide facilement), Jad se rapprocha d'elle jusqu'à passer sa main dans son dos, juste au dessus de sa hanche.

Laisse-toi guider : toi et moi, on va s'amuser.

Se plaquant un peu contre elle, appuyant sa main dans son dos à suivre son propre déhanché, il tentait de lui faire faire des mouvements plus souples, plus léger en lui faisant bouger son bassin d'une manière aussi étrange que tribal, dirons-nous. Car c'était durant son voyage qu'il avait appris comment faire bouger son corps comme cela, le déhancher, le déboîter presque, en quelques mouvements de bassin.

Sans s'en rendre compte, il s'était bien rapproché d'elle, ayant posé son autre main directement sur le côté de sa hanche, presque sur ses fesses, et son torse frôlant l'impressionnante et opulente poitrine de l'occidentale. Son visage était plus posé sur les pieds de la demoiselle depuis le moment où il s'était rapproché d'elle, et lorsqu'il le releva, il se trouvait très proche d'elle, pouvant voir le blanc de ses yeux. L'alcool faisait son effet sur Jad aussi, ce qui lui enlever l'habituel inhibition qu'il aurait eu d'être physiquement si proche d'une femme.

Tu bouges vraiment bien, Gabrielle. Je suis impressionné.

Il la tourna doucement, pour qu'elle lui fasse dos, et passa ses mains sur l'avant des hanches de la dame. Appuyant son bassin contre celui de la belle occidentale, il reprit son déhanché, accompagnant ainsi d'avantage les mouvements de sa partenaire en jouant avec ses mains. Il respira négligemment le parfum qui se trouvait au creux du cou dans lequel il était plongé, avant de lui murmurer à l'oreille.

J'ai beaucoup aimer les Etats-Unis, à l'époque où j'y suis allé. Cependant, je n'avais pas rencontré de jeunes femmes aussi surprenante et charmante que toi. Qu'est venue faire une femme qui pourrait avoir n'importe quel homme dans ce genre d'endroit ?

L'alcool aidant beaucoup, il se laissait aller aux compliments, sans se rendre compte qu'il avait déjà dans l'idée de passer une nuit ailleurs que sur la piste de danse. Cela arrivait de temps en temps, et quand cela arrivait, il n'hésitait pas à être clair dans ses intentions. Le parfum de Gabrielle renforçait cette envie, de toute évidence, de même que son déhanché commençait à produire son petit effet sur le corps du jeune japonais.

Gabrielle bougeait instinctivement, suivant la musique, ses mouvements n'étaient pas très gracieux et sensuels. Jad observait, gardant une petite distance pour bouger tout en regardant les mouvements de l'américaine. Le japonais fini par se rapprocher, portant une main au dos de Gabrielle pour la guider dans ses mouvements. Tout devint déjà plus souple et plus fluide, après quelques minutes, elle avait moins de mal à suivre et la danse apportait un peu plus de féminité à la bodybuilder. Les mains de Jad étant sur son bassin, Gabrielle amena ses propres mains dans le dos de l'homme, gardant son sourire éclatant aux lèvres.

-Ouf, pas facile! Ça demande plus de finesse que soulever des haltères ...

Gabrielle continua à bouger, la soirée était des plus agréables, l'alcool étant tout aussi appréciable que la compagnie. La demoiselle avait toujours eu un faible pour les hommes moins bâti qu'elle, ils étaient en général moins macho que les hommes plus virils, même si en général, il n'était pas plus attirés par les grandes femmes musculeuses que le mâle lambda. Jad était un parfait exemple de ce que préférait la justicière: Un petit homme mince, pas trop bâti et qui, en bonus, n'était pas intimidé par la carrure de la New Yorkaise. Gabrielle remercia le ciel que la solution expérimentale ait eu pour effet secondaire de donner de l'expansion à ses hanches et sa poitrine, c'était sans doute ces deux touches qui faisaient que Jad ne semblait pas la trouver repoussante. L'homme, justement, changea sa position, se plaçant derrière sa partenaire de danse, ses mains toujours sur les hanches de Gabrielle. C'était peut-être à cause de l'alcool mais elle sentait que la danse devenait plutôt sensuelle, peut-être un subtil message de la part de Jad?

-Oh, juste boire un verre ... je cherchais un bar mais y'avait surtout des nightclub. M'bon, avoir tous les hommes que j'veux, si seulement c'était vrai ...

Gabrielle étira un sourire amusé, appuyant un peu plus son derrière contre le bassin de Jad. Peu à peu, chacun laissait de côté ses hésitations, on voyait parfois des couples quitter le bar pour sortir du bâtiment ou bien encore, se rendre dans les toilettes et il était aisé de deviner qu'ils n'y allaient pas pour se rafraîchir.

-J'suis contente que l'Accueil soit aussi bon dans ce pays, surtout rencontrer quelqu'un qui reste ouvert d'esprit! D'nos jours, les mecs préfèrent les Paris Hilton blonde et plates comme des planches. Pas facile trouver des hommes qui ne détestent pas les filles en forme.

Gabrielle rigola, elle n'avait effectivement pas le physique d'une top-modèle, ce pourquoi elle avait été refusée au concours Miss Earth autrefois. Mais, en ce monde, tout le monde pouvait apparemment y trouver son compte, puisqu'il existait des concours pour les femmes musclées. Gabrielle avait l'avantage d'une vraie poitrine plutôt que des pectoraux, certaines femmes n'étaient pas choyée à la naissance et leu peu de courbes dont elles disposaient disparaissaient avec l'entraînement et les stéroïdes. Gabrielle prit les mains de Jad, les amenant à son ventre en gardant ses propres mains dessus, accompagnant les mouvement du japonais. Les toilettes devenaient tentantes, avec le temps.

Les mouvements de Gabrielle se précisant tout comme ses propos, ceux de Jad se faisaient également plus insistants, plus proches et plus intimes. Il remarquait que beaucoup de personnes se rendaient aux toilettes ou sortaient de la boîte : la soirée était bien avancée pour ces personnes, et Jad se sentait l'envie de se rendre à son tour là où le destin devait les emmener, lui et sa partenaire de danse. Et puis, il aurait aimé l'amener autre part que dans les toilettes de la boîte où il y avait d'autres couples en train de s'amuser. Il aimait faire cela en paix, dans un lieu plus intime.

Jad sentit Gabrielle appuyer son bassin contre le sien, et lui remonter les mains au niveau du ventre. Elle pouvait sans doute sentir une bosse insistante sur ses fesses, tandis qu'elle lui répondait avec un sourire étiré. Jad, qui n'avait pour habitude de sourire, en portait un assez significatif : sentir ces fesses très fermes contre donnait certaines images coquines à l'asiatique qui aurait aimé remonter un peu ses mains, ou même les passer directement sur les fesses de la demoiselle.

Sans cesser ses mouvements, glissant sa tête près de l'oreille de Gabrielle, plaqua son corps contre elle un peu plus, il lui murmura :

Ces imbéciles ne savent pas la chance qu'ils ratent : tu es très belle, Gabrielle. Personnellement, je préfère nettement les femmes qui comme toi ...

Bien qu'il fut peu musclé, Jad gardait une certaine force : il appuya à son tour son bassin contre celui de l'occidentale, pressant un peu plus cette bosse contre elle tout en laissant le doute que c'était par accident. Il passa délicatement ses lèvres au creux du cou de la demoiselle, frôlant à peine la peau en y laissant son souffle chaud, puis remonta à son oreille et finit sa phrase :

... qui savent mettre un corps magnifique en valeur autrement que par les artifices.

Jad libéra une de ses mains pour ouvrir sa chemise en entier, dévoilant un corps à peine musclé, comme un gymnaste amateur, légèrement en sueur, par la chaleur ambiante et l'excitation de sentir le corps de cette femme si proche de lui. L'alcool aidant, il était totalement désinhibé, et se sentait près la suite.

D'ailleurs, je t'ai promis de te faire danser toute la nuit. Que dirais-tu d'aller chez moi pour ça ? J'ai envie de voir TOUT ce que ce corps peut faire, après en avoir vu autant.

Il la retourna doucement vers lui, passant ses mains dans le dos de la demoiselle, se planqua légèrement moins pour ne pas se faire insistant, et la fixa dans les yeux. Son sourire en disait long sur ses intentions. Il caressa doucement le bas du dos de la femme, les laissant glisser doucement vers ses fesses sans les atteindre, tout en continuant ses mouvements de hanches qui; en ajoutant à cela la sensualité de la demoiselle, malgré ce qu'on aurait pus penser, lui donnait clairement certaines idées.

Ils étaient maintenant presque solitaires sur la piste : la plupart des couples s'étaient retirés, et seuls restaient les danseurs solitaires, voulant uniquement profiter d'une piste de danse vide, sans se soucis des autres. C'était l'occasion pour, à leur tour, s’éclipser, se rendre ailleurs. Mais qui sait s'ils sauraient se retenir en chemin : Jad se retenait déjà fermement à attraper les lèvres de la femme avec les siennes, car qui pouvait prévoir ce qu'il se passerait ensuite.

Jad avait les mots pour faire craquer la gente féminine, à ce que découvrit la jeune américaine, qui fût complimentée par l'originlité de son physique. Il est vrai que c'était une forme de beauté, en-dehors des critères courants de la société mais la force était une forme de beauté. Et de la force, Gabrielle n'en manquait pas. Les propos de Jad étaient sincères, de plus cr Gabrielle sentait une bosse contre son arrière-train, Jad était à l'évidence excité, bien que c'était peut-être à cause de l'alcool. Mais Gabrielle n'en n'avais rien à cirer, elle était là pour s'amuser et, dans le pire des cas, elle ne reverrais plus le beau japonais une fois la nuit passée. Gabrielle se tourna, Jad avait déboutonné sa chemise, dévoilant un torse masculin pas vraiment musclé mais assez agréable à l'oeil pour l'américaine, qui d'ailleurs avait une préférence pour ce genre de physique. Gabrielle passa à son tour ses mains dans le dos de Jad, son sourire ne quitta pas ses lèvres. La soirée allait être des plus agréable, une nuit avec un japonais allait être bien différent, puisque la plupart d'entre eux étaient en général plus petits que les américains.

-C'est un bon point d'vue, chaton, la plupart des filles préfèrent une beauté selon les critères de la société, moi je me vois comme une beauté différente. J'suis contente de voir quelqu'un penser la même chose.

Les gens n'étaient pas tous aussi ouvert d'esprit que Jad, la plupart des hommes étaient repoussés par autant de muscles sur une femme, ce que Gabrielle avait toujours trouvé dommage. Elle gardait une bonne estime d'elle-même lorsqu'elle se voyait dans un miroir mais c'était un simple fait: Peu de mâles étaient attirés par des femmes plus grandes et plus fortes qu'eux. Gabrielle sentait les mains de Jad descendre vers son arrière-train, s'arrêtant cependant au-dessus. Elle fût moins gênée, pour sa part, puisque l'une de ses mains se posa sur l'une des fesses de Jad, ses doigts se resserrant un peu sur le chair tendre. Elle fît attention de ne pas trop serrer, au risque de lui faire mal, il était difficile d'être délicat lorsque l'on était en permanence sous l'effet d'un stéroïde expérimental, une sorte d'Obélix version féminine moderne, si l'on puis dire. La piste se vidait, Jad proposa d'aller chez lui et ce fût bien suggestif, puisqu'il voulait voir ce que le corps d'acier pouvait faire .... oui, le reste de la soirée allait être des plus agréable, de quoi changer des nuits passées à patrouiller la ville pour arrêter les voyous et les super-méchants qui avaient l'habitude de faire des ennuis.

-En v'là une idée qu'elle est bonne, chaton. J'te suis!

Gabrielle suivit Jad vers la sortie, lorsque celui-ci fût prêt à partir. Elle garda un bras à la taille de Jad, il était étrange pour bien des gens de voir une femme aussi grande et musclée au bras d'un petit homme plutôt chétif en comparaison. Cependant, ces gens qui trouvaient ça bizarre n'allaient pas avoir la change de plonger le visage dans le décolleté alléchant, qui faisait presque oublier qu'il appartenait à une fille qui peut lancer des bagnoles. Parlant de bagnole, les rues de Seikusu n'étaient pas forcément tranquilles, la nuit, certains conduisaient mal, très mal. Et l'un de ces jeunes courseurs trop pressés fonçait à vive allure, à demi-concentré sur la demoiselle sur le siège du passager. Il freina brusquement lorsque les phares éclairèrent le couple au milieu de la rue, Gabrielle écarquillant les yeux. Le jeune fou avait freiné trop tard .... la voiture s'arrêta brusquement. Le coureur secoua la tête, sortant la tête par la fenêtre. Gabrielle avait les deux bras tendus, les mains sur le devant du véhicule. Le devant était endommagé à cause du choc, le coussin gonflable s'était même déployé. Les pieds de Gabrielle avaient laissés un petit sillon dans l'asphalte, la voiture l'ayant tout de même fait reculer un peu, vu la vitesse à laquelle elle roulait. Gabrielle étira un sourire en coin, s'époussetant les mains.

-Attention, avec la vitesse, chou, c'est dangereux. Et en plus, ça a usé ton pare-choc.

Elle fît un clin d'oeil au jeune coureur, avant de revenir à Jad, prête à continuer le chemin vers son logis.

-Poses pas d'questions, chatons, je prenait juste toutes mes vitamines quand j'étais p'tite.

Gabrielle rigola, elle n'était pas du genre à faire ce genre de démonstration physique en-dehors de ses heures de justicière mais elle n'avait pas trop eu le choix, au risque de voir Jad finir éparpillé sur un pare-brise.

Jad avait réussis à la faire craquer. Aussitôt qu'elle accepta sa proposition, Jad entraîna la demoiselle vers la sortie. Il était maintenant très tard, et la nuit était épaisse, et malgré la fraîcheur, Jad gardait sa chemise ouverte tandis qu'il avançait dans la rue. Ses yeux était plongé à moitié sur le corps de la demoiselle qu'il allait savourer jusqu'à plus soif, une fois rentré.

C'est en fixant d'ailleurs le décolleté plongeant de Gabrielle que Jad rata l'arrivée en trombe de la voiture. C'est quand il entendit le crissement des pneus qu'il sortit de sa rêverie. Prêt à attraper la demoiselle pour sauter sur le côté, réflexe qu'il avait adopté aux Etats-unis, il ne s'attendit pas à voir le véhicule s'arrêter brusquement sous les mains de la femme au corps musclé. Un peu déconcerté, Jad se laissa entrainer par la demoiselle, la regardant à demi-béa : elle était vraiment très forte... ou alors Jad avait rêvé. Oui, ça devait être ça : personne ne pouvait arrêter une voiture lancée à pleine vitesse. L'alcool avait dû perturber un peu ses sens. Jad ne put tout de même s'empêcher d'être admiratif, et il répondit, avec son léger sourire :

Je n'en poserai qu'une seul : jusqu'où vas-tu me surprendre, Gabrielle ?

Il parcourèrent ensuite les quelques mètres qui les séparaient de la maison de Jad : un appartement au 4 ème étage d'un petit immeuble délabré. C'était un immeuble assez standard : couloirs sales, pleins de mégots de cigarettes, de poussière et autres cochonneries. Heureusement, Jad avait un appartement resplendissant, qu'il montra à Gabrielle aussitôt qu'il ouvrit la porte.

L'appartement était composé d'une grande salle qui servait d'entrée, de séjour et de salle à manger. Juste à gauche de l'entrée, un petit meuble télé sur lequel reposait un écran LCD surplombait la pièce avec devant lui un grand canapé blanc. Derrière, juste devant un balcon fermé par deux grandes portes fenêtres, se trouvait une table pouvant acceuillir au moins 6 personnes. Il y avait juste à droite une cuisine style américain, avec un couloir menant aux commodités. Finalement, à gauche se trouvait la chambre avec salle de bain ouverte dans un style purement japonais. La chambre était en elle-même japonaise : quelques bamboos, un mini jardin zen et un futon avec matelas épais (pour éviter le mal de dos), séparée par la salle de bain avec un baie vitrée qui permettait de tout voir de la personne qui prendra une douche. L'appartement était bien ordonné, avec un papier peint blanc et les meubles mis en valeur par du noir, excepté la cuisine qui était décoré en rouge. Jad avait mis du temps et de l'argent là-dedans, mais l'appartement présenté bien, dans une grande modernité.

Après avoir sommairement présenté son appartement à Gabrielle, il ferma à clef derrière lui et la prit par les hanches en lui demandant :

Est-ce que tu veux boire encore un verre, ou tu préfères qu'on passe tout de suite là où on finira par aller, toi et moi ?

Il passa doucement sa main dans le cou de la demoiselle et descendant vers son décolleté qu'il lorgnait depuis quelques secondes. Bien qu'elle fut plus grande, Jad la trouvait très sensuelle et très excitante : il avait hâte d'aller dans la chambre pour lui enlever tout ce tissu inutile.

Le petit couple d'un soir pu repartir peinard, le véhicule arrêté plus tôt repartant plus lentement. La démonstration eût l'effet prévisible d'étonner Jad, ainsi que les quelques autres personnes qui y avaient assistés.

-Tu verras, chaton, tu verras.

Gabrielle étira un large sourire, continuant à marcher avec le jeune homme. Après quelques minutes de marche, le couple arriva au bloc où Jad demeurait. C'était plutôt étrange, l'intérieur n'était pas très propre, à croire que l'endroit était peuplé par des sans-abri à l'hygiène douteuse. Mais surprise agréable, l'appartement de Jad faisait contraste avec les couloirs sales du bloc, car non-seulement tout étaient propre, mais c'était également décoré avec goût. La cuisine, par exemple, était aménagée dans un style américain, Gabrielle ne se sentait pas dépaysée à la vue de celle-ci, contrairement à tous les autres lieux qu'elle avait visité depuis son arrivée au Japon. Les autres pièces, cependant, faisait contraste, la chambre à coucher était aménagée à la japonaise, avec bambou et futon. Jad semblait ne pas manquer de moyens, car une télé LCD siégeait dans le petit salon et il y avait une grande table capable d'accueillir jusqu'à six invités. Jad posa ses mains sur les hanches de l'américaine, qui passa ses bras sur les épaules de l'homme. Il proposa de boire encore un verre, ou bien de passer à l'action tout de suite. Gabrielle colla ses lèvres contre celles de l'homme avec un sourire.

-J'prendrais bien un verre, ça va nous donner du coeur au ventre. Pendant que tu nous verse quelque chose, je vais me mettre plus confortable dans la chambre.

C'est avec un sourire que Gabrielle libéra son partenaire d'un soir, se rendant à la chambre à coucher. Elle se débarassa de ses vêtements, hormis ses sous-vêtements, composés d'un soutien-gorge et d'une culotte, tous deux noirs, laissant à Jad le loisir d'admirer les courbes de son invitée, ainsi que sa musculature développée, pendant qu'ils buvaient leur boisson. Gabrielle s'installa sur le futon, attendant la compagnie ainsi que l'alcool.

Gabrielle était décidément très entreprenante, ce que Jad aimait beaucoup, chez une femme : qu'elle soit décidée, et qu'elle montre qu'elle ait envie de quelque chose, plutôt que de garder pour elle en espérant que l'homme le lui propose, ou face lui-même le premier pas. Il était plein d'initiative lui aussi (et elle le remarquera sans doute au cours de la soirée), mais préférait les femmes qui montrait aussi ses sentiments et ses désirs.

Après qu'elle eut détachée ses lèvres de celles de Jad, moment pendant lequel il glissa doucement une main en dessous du jeans de sa partenaire. Elle s'écarta doucement en souriant, avant de lui dire qu'elle prendra encore un verre d'alcool, et qu'elle allait l'attendre dans la chambre. En la regardant se diriger vers celle-ci, Jad ne pus s'empêcher de la regarder dans son ensemble encore une fois : cela allait être intense, il le sentait.

Il entra dans la cuisine et sortit quelques verres, avant d'ouvrir un placard contenant quelques boissons. Il sortit une bouteille de Vodka et en remplit un verre, ajoutant une touche de sirop de menthe (son mélange fétiche pour plaire aux femmes qu'il amenait chez lui), puis sortit un Soho à qui il réserva le même traitement. Il ne supportait pas vraiment les autres alcools fort, c'était pas vraiment gênant en soit, mais comme il avait des goûts bien précis en la matière, il pouvait difficilement conseiller un alcool, ou trouver celui qui plairait à la demoiselle.

Il arriva tranquillement dans la chambre, chemise grande ouverte, et admira Gabrielle allongée dans son lit. Elle était très attirante, et bien que certains pouvaient trouver une musculature impressionnante disgracieux sur le corps d'une femme, Jad aimait beaucoup celui qu'il avait sous les yeux. Il aimait les femmes naturelles, qui n'usaient pas trop de maquillages, ou de trop de bijou, et un corps féminin restait très attirant, tant qu'il ne virait pas à quelque chose de monstrueux. En l'occurrence, Gabrielle était plutôt monstrueusement excitante.

Jad s'installa tranquillement à côté d'elle et lui tandis le verre de Vodka menthe, tout en admirant un peu ce corps musclé assortis d'une lingerie fine noire, qui n'allait peut-être durer longtemps. Jad voulait laisser le plaisir à la demoiselle de le déshabiller elle-même, et garda tout sur lui. Il trinqua avec elle et but son verre, avant de le poser de côté et poser sa main sur la cuisse de Gabrielle, et s'approcha d'elle pour l'embrasser.

Tout en goûtant ses lèvres, il caressait la peau de la demoiselle étonnamment douce, passa doucement de l'extérieur à l'intérieur des cuisses, en remontant vers les zones les plus sensibles. Jad était plutôt le genre de mec doux, évitant de brusquer ses conquêtes, sauf s'il s'en sentait l'envie et savait que la demoiselle y verrait un jeu excitant également. Il détacha ses lèvres de celles de Gabrielle et lui dit, avec son petit sourire charmeur :

Et si tu me montrais le reste ?

Aussitôt, il passa son autre main dans le dos de Gabrielle et enleva le soutien-gorge qui cachait l'opulente poitrine. Libérée de toute contrainte, il l'admira un instant, l'excitation de voir ce corps à demi-nu formant à nouveau la bosse dans son pantalon. Ne pouvant attendre plus longtemps, il enlaça doucement la femme et porta ses lèvres dans son cou, la main qui caressait la cuisse étant à présent posé sur le sein de sa partenaire. Massant doucement la poitrine, pinçant le téton entre deux de ses doigts, il en profitait pour mordre doucement la peau du cou de Gabrielle avant d'embrasser au même endroit, descendant sa tête jusqu'à la poitrine offerte à ses yeux. Il regarda un instant Gabrielle, puis lui dit, en ricanant un peu :

Tu n'as rien contre les hommes entreprenant, rassure-moi. Parce que je ne résiste pas longtemps à une poitrine aussi généreuse.

Il happa alors le sein, suçant le téton savoureux tout en massant l'autre sein de sa main libre. Il jouait avec sa langue sur la peau délicate du sein et sur la petite cerise rose qui y trônait, faisant par moment de succion assez soudaine, mais qu'il espérait être agréable pour elle. Il passa un petit moment sur les seins de Gabrielle, attendant de sentir ses tétons se durcir assez pour ensuite descendre délicatement sa main vers l'entre-jambe de la demoiselle. Allait-elle laisser le jeune homme profiter d'elle ainsi sans rien faire ?

La soirée s'annonçait plaisante, la bodybuilder était déjà en sous-vêtements, n'attendant que son mâle ainsi que les boissons. Gabrielle avait toujours aimé prendre un verre avant de passer à l'acte, même un seul verre d'alcool suffisait à retirer les barrières qui empêchaient une personne de se lâcher et ça ne faisait que rendre plus entreprenant un individu qui n'était pas timide à la base. Jad arriva avec les boissons, Gabrielle prit le verre de Vodka, qu'elle s'enfila. La boisson avait un goût de menthe bien agréable et l'alcool fort réchauffait l'oesophage de la demoiselle. Le couple partagea un baise, Jad commençant à caresser le corps musculeux. Gabrielle ne resta pas statique, passant une main sous la chemise de l'homme pour caresser son torse. Jad entreprit ensuite de détacher le soutien-gorge pour libérer l'alléchante poitrine, chose qui compensait bien la carrure masculine de la justicière.

-Ils sont tout à toi ce soir, chaton.

Sourire aux lèvres, Gabrielle laissa l'homme lui retirer son sous-vêtement, alors qu'elle déboutonnait la chemise de Jad pendant ce temps. Elle soupira de plaisir, rigolant doucement alors que les lèvres de Jad lui donnaient des frissons. Sous l'excitation, elle passa une jambe par-dessus celle de Jad, ses mains caressant le dos du professeur japonais. Elle fût loin de résister lorsque Jad entreprit de lui sucer un téton, Gabrielle passa une main derrière la tête de l'homme pour l'encourager à continuer, ses doigts glissant à travers la chevelure.

-Donnes-toi en à coeur joie, bébé, maman aime les caresses.

Gabrielle rigola, elle n'était pas gênée, surtout après l'alcool. Elle releva la tête en frissonnant sous les caresses buccales, ses jambes s'écartèrent pour laisser le passage à la main entreprenante de Jad. Gabrielle ne manqua pas de l'imiter, sa main parcourant le torse masculin pour venir détacher le pantalon du professeur avant de caresser la bosse dure très visible à travers son caleçon. Interrompant la caresse intime, Gabrielle descendit sa culotte pour offrir à Jad le loisir de caresser son entre-jambe bien rasé, signe d'un entretien typiquement féminin, ce qui contrastait avec sa carrure et son attitude. La bodybuilder ramena sa main à la virilité de Jad, sortant la verge tendu de sa prison de tissu, elle commença à caresser dans des mouvements de va-et-vient, en faisant attention de ne pas serrer trop fort.

-T'sais ce que les mecs aiment bien avec moi? C'est qu'avec ma poigne et un peu de lubrifiant, je peux leur donner un sacré orgasme. Le problème, c'est qu'ils se relâchent vite, dans c'cas.

Comme quoi, l'américaine n'en n'était pas à ses premières expériences, loin de là et Jad n'était pas au bout de ses surprises.

Jad s'en donnait réellement à coeur joie : suçant avec ardeur la délicieuse poitrine de Gabrielle, ayant fais glisser sa main sur le sous-vêtement encore présent pour caresser la demoiselle qui semblait apprécier ce traitement, il regrettait de ne pas avoir d'avantage de mains et de bouches pour caresser la demoiselle tout entière. Elle ne se gêna pas non plus caresser la virilité du jeune asiatique, durcis avec l'excitation et le désir. Elle dégageait un doux parfum qui excitait d'avantage le jeune homme qui se retenait de déchirer la culotte.

Lorsqu'elle l'eut d'ailleurs enlevée, laissant à Jad la possibilité de la voir complètement nue (ravissement pour les yeux à la vue de l'entre-jambe rasé), elle entreprit de libérer le sexe de son partenaire, une verge tendue vers le haut, déjà palpitante. Jad frissonna en sentant la main de la femme l'entourer et commencer des mouvements de va-et-vient, lui s'affairant à caresser les petites lèvres de Gabrielle, ayant quitter la poitrine de la demoiselle pour lécher son cou.

En entendant la remarque de l'américaine, Jad arrêta ses baisers et l'observa avec un léger sourire : il avait une idée qui pouvait être amusante.

« Vraiment ? Tu t'avances beaucoup, non ? Toi qui doit bien aimer la compétition, que dirais-tu de parier sur le premier à ne plus arriver à suivre ? Je suis sûr que je serai capable de t'offrir plusieurs orgasmes bien plus forts que ceux que tu as eu jusqu'à aujourd'hui, avant que tu ais pus m'épuiser. »

Bien entendu, l'alcool jouait un peu sur sa détermination, mais ce n'était qu'un dixième de la chose : Jad était certains qu'avec ses caresses et ses capacités sexuelles, il arriverait à faire jouir le demoiselle avant qu'il n'ait eu un orgasme. Maintenant, c'était une question d'endurance, et cela, Jad se doutait qu'il serait épuisé avant elle, mais il était certain qu'après ce soir, si elle acceptait, il serait pleinement satisfait pour au moins quelques semaines.

Débutant déjà le jeu, Jad pénétra Gabrielle de deux de ses doigts qui s’humidifièrent rapidement. Caressant l'intérieur de la demoiselle, il laissa ses doigts s’imprégner de cyprine pour ensuite caresser plus intensément les grandes lèvres de Gabrielle. Ses doigts totalement trempés glissaient avec fluidité sur l'intimité de sa partenaire, tandis que ses lèvres se promenait sur les zones érogènes du cou, mordillant par moment, léchant à d'autre. De son autre main, il voulut allonger Gabrielle sur le futon, à moins qu'elle n'eut pris l'avantage.

La poigne ferme de la bodybuilder pompa la hampe dure à plusieurs reprises, les lèvres de Jad vinrent goûter une fois de plus la peau du cou de Gabrielle. L'américaine caressa de plus belle, sa main glissant du gland à la base et vice-versa à plusieurs reprises. Jad avait proposé une idée assez amusante, une sorte de compétition sexuelle, en gros, à voir qui tiendrais le plus longtemps. Du coup, l'idée du lubrifiant devenait intéressante, Jad ne tiendrait pas trente seconde à cause de la poigne forte de Gabrielle.

-T'es sûr que tu veux faire ça, chaton? Tu dis ça à une fille qui peut faire du bench-press pendant trois heures sans se fatiguer.

Elle étira un sourire amusé, l'idée était intéressante malgré tout. Jad était déjà prêt à commence, puisqu'elle arracha un soupir de plaisir à Gabrielle en la pénétrant de deux doigts, qui se retrouvèrent humides bien vite. La branlette continua de plus belle, Gabrielle roula une pelle au jeune japonais, qui voulu allonger sa partenaire. Mais Gabrielle l'arrêta, elle avait une autre idée en tête.

-Pressé, chaton?

L'américaine changea de position, installée sur le côté, le visage à la hauteur de l'entre-jambes de Jad, gardant une main sur la verge de celui-ci, elle lécha le gland à quelques reprises, avant d'enfourner l'organe goulûment. Alors qu'elle suçait avec vigueur, elle garda les jambes écartées, le professeur n'ayant sans doute pas l'intention de rester inactif. L'autre main de Gabrielle caressa les fesses masculines, les serrant une à une à l'occasion alors que sa bouche et ses lèvres étaient entièrement consacrés à la hampe dure, elle aspirait de façon à rentrer les joues, la verge frottant contre elles en plus de la langue. Elle s'arrêta parfois pour sucer les testicules de temps à autre pour ensuite faire glisser sa langue le long de l'organe, qu'elle englouti à nouveau par a suite. Elle en profita parfois pour se caresser les seins, se pinçant les tétons à l'occasion.

-C'est à ton goût, chaton? Moi, j'en salive.

Gabrielle rigola avant de reprendre la gâterie. Sa chatte imberbe était bien mouillée, tel un pot de doux miel.

Gabrielle semblait apprécier l'idée, bien qu'elle s'avançait encore sur ses capacités. Jad lui sourit d'un manière bien clair : pour lui, il était bien capable de l'épuiser la première. Il continua ses caresses, sans lui répondre, comme pour lui faire signifiait qu'il allait bien gagner ce paris. Elle ne put retenir un soupir ce qui, dans l'esprit de Jad, lui disait qu'il allait gagner facilement.

Mais c'était trop tôt pour crier victoire là dessus : Gabrielle l'arrêta alors qu'il tentait de l'allonger, et pivota sur le côté, rejoignant l'entre-jambe du jeune homme avant de lui faire un gâterie buccale du diable. Jad, surpris et ne s'attendant pas à cela, retint un gémissement en serrant des dents, avant de sourire : elle savait quoi faire avec ce genre d'objet, c'était plutôt mauvais pour lui et son paris. Il observa un temps l'intimité de sa partenaire : un sexe rose, des lèvres gonflés par l'afflux de sang, totalement trempées par les caresses. Jad allait s'amuser un peu.

Léchant doucement, l'entrée du sexe de Gabrielle, il étira les lèvres avec ses deux pouces pour toucher la sous-couche, et pénétrer aussitôt sa langue dans le vagin de la demoiselle. Jouant de sa langue avec joie, goûtant la cyprine au goût étrange, il sentait la chaleur du lieu, et il ne put s'empêcher d'imaginer son sexe à l'intérieur, chauffé comme au coeur d'un volcan. Cela l'excitait énormément.

Gabrielle lui demanda si c'était à son goût, et Jad ne put retenir un petit rire coquin.

J'adore, mais si je n'use pas de tout ce que je peux, je risque de perdre ce paris.

Jad enfonça doucement un doigt dans le sexe de sa partenaire et fit doucement glisser celui-ci sur la paroi supérieur, à la recherche du point G. Lorsqu'il eut entendu Gabrielle gémir plus fort qu'avant, il insista dans la zone en massant et appuyant doucement la paroi. Pour ajouter à cela, il approcha ses lèvres du clitoris qui, gonflé et dur, sortait de sa cachette, lui facilitant l'accès. Léchant d'abord le bouton rose, il le prit gentiment entre ses lèvres et aspira celui-ci, comme elle le faisait avec sa verge. Peu de femme pouvait tenir le coup là-dessus.

Jad sentait cependant que les caresses de Gabrielle faisaient effet : cela devenait de plus en plus de dur de résister à l'orgasme qui devenait imminent.