Terrain vague. Soir d’été. Le sifflement du vent dans les feuilles, tel le sinueux soupir d’un spectre sinistre, pose une fois encore sur la bâtisse en ruine une ambiance triste et glauque.
Encore une nuit d’été, où rien ne va se passer.
Explosion chaotique. Peut être la soirée sera-t-elle plus agitée que de prime abord…
Dans une décharge d’énergie immatérielle, le terrain vague et la boutique en ruines disparurent tous les deux. Ne reste que sur ce qui est maintenant un sol plat, une sorte de tourbillon d’énergie, noire, blanche, bleue, rouge, violette. Couleurs et valeurs se mélangent, et du bouillon chaotique que forme cet amas de lumière, ténèbres, jour, nuit, yin, yang, une main surgit. Une main, dressée vers le ciel, tendue, écartée, qui se referme dans un poing serré et lève un doigt d’honneur triomphant.
Nouvelle décharge, flash, aveuglant de noirceur, qui dévoile, se tenant tranquillement au portique en bois, un jeune homme aux longs cheveux châtains, et aux yeux bleus brûlants. Des flammèches azur que forment ses prunelles aux quelques poils de barbe qui ont eu le temps de pousser en ces mois, ces années d’absence, l’homme sourit. Tout son être se délecte de la sensation du vent sur sa peau, de l’air dans ses poumons, de cette liberté retrouvée." It’s good to be back. "S’attachant les cheveux en une longue queue de cheval qui lui descend jusqu’aux fesses, l’homme rajuste son kimono, s’avance au delà du portique. Comme un fantôme, comme si elle n’avait jamais disparue, les ruines réapparaissent, comme si elles n’avaient été que masquées par un voile qui commençait à se lever. Plaçant une sucette entre ses dents, il attendit.
Peu de temps s’était écoulé, et déjà déferlaient sur la zone des décharges d’énergie semblable à la sienne. Trop longtemps bannies, cachées parmi les recoins et replis de l’espace temps, l’arrivée de leur frère comme un signal pour elles de se rassembler, et de rebâtir leur demeure.
" Et bien… J’avais presque finit par croire qu’on ne te reverrait plus. J’avais d’ailleurs préparé mon paquetage. Mais faut croire qu’on reste, finalement? "S’approche un homme en blouse, la clope au bec, la touffe en guerre, des disques rouges sanglants parcourus d’éclairs pourpres en guise d’yeux. Pour toute réponse, il reçut un sourire.
Tous deux furent rejoints bien vite par un troisième individu, bien plus strictement habillé qu’eux, en longue cape sombre et au regard froid. Sa couleur à lui était le violet, et il décolla à peine les yeux de son livre, se contentant de se placer, lui aussi, aux côtés de l’homme bleu.*
Musique*
" C’est l’heure. Il est temps, temps de recommencer… "Le temps s’arrête. Tout devient blanc, les contours des murs et objets tremblant et incertains, tracés par une main fébrile et un crayon malhabile. Une bourrasque onirique soulevant cheveux et vêtements des trois individus, alors que les brins d’herbe, hauts jusqu’aux genoux sont emportés par le vent, et que les poutres, planches et tuiles de la baraque en ruines commencent à s’animer, se soulever, se couper, se rejoindre, et que sur les vestiges de cette boutique à souhaits se fabrique une nouvelle demeure pour le maître des lieux.
Deux gamins passèrent en coup de vent, les bras tendues en ailes d’avion. Tels des power rangers, ils effectuèrent pirouettes et cabrioles, défonçant la porte à peine construite, qui se reforma derrière eux encore plus belle qu’avant." Je vois que tes deux sbires ont toujours leur bonne humeur légendaire… "Dans un sifflement serpentin, un tentacule vert en gélatine se glissa le long du bras de l’homme bleu. Celui-ci lui gratta le menton, recevant un " AGROU " affectueux de celui-ci, qui serpenta jusqu’au sous-sol, suivit de sa cohorte de cousins.
Monstres et chimères se succédèrent ainsi dans la demeure, qui se construisit encore et encore, bien plus grande qu’avant, et bien plus haute aussi. Passèrent fées, lutins, gredins, voletèrent sylphes, bêtes et papillons, et une fois la dernière planche posée, la dernière tuile fixée, le violet et le rouge passèrent le pas de la porte, chacun se dirigeant vers sa chambre attitrée.
L’homme en bleu, la larme à l’œil, se contenta se soupirer, de sortir de nulle part un couteau, et de trancher ses cheveux. Son kimono se modela en une tenue bien plus moderne, pantalon et chemise bleue, surmontée d'un gilet noir. Un faux air de groom.
Il jeta un dernier regard au paysage, claqua dans ses mains, qui retentirent comme une goutte d’eau dans le silence. La demeure se situait à présent hors du temps et de l’espace… Partout et nulle part à la fois. Si quelqu’un voulait la trouver…
Hmm hmm… Non. Disons simplement que… Ceux qui devrons la trouver la trouverons…
" Khaleos Draconica Incarnateus Daclusia. "Un nouveau sourire illumina le visage de l’homme.
" La pension Khaleos est désormais ouverte… Hihi… J’ai hâte… Hâte de voir mes premiers pensionnaires… "--
Daclusia. Equilibrium " Anima " Khaleos, de son vrai et entier nom. Mais Daclusia Khaleos fera parfaitement l'affaire.
Âge inconnu, race indéfinie.
Il ne paie pas de mine, du haut de son mètre soixante-quinze. Et pourtant, derrière ces mimiques enfantines et ces prunelles d'un bleu luisant, se cache un personnage fort troublant...
On ne le croirait pas, de prime abord, vu son allure négligée, ses cheveux en bataille, son air nonchalant, son attitude d'enfant. Mais il suffit pourtant de le regarder plus qu'en y jetant un œil pour se rendre compte des mystères, les plus légers, qui recouvrent l'apparence de cet énergumène.
Premièrement, ses oreilles. On pourrait se dire qu'avec toutes les chimères qui hantent nos rues aujourd'hui, une paire d'oreilles pareilles pourrait passer inaperçue, et pourtant...
Mais ce qui attire le regard, ce sont ses yeux. Ces deux yeux bleus brillants, qu'on jurerait en proie aux flammes. Des flammes azures, tranquilles et posées, qui donnent une profondeur inquiétantes au regard de l'individu. Comme s'ils pouvaient percer à travers vous et lire directement votre âme. Dieux merci, ce n'est qu'une impression... N'est-ce pas?
Malgré son port tout sauf soigné, le côté vestimentaire est beaucoup mieux présenté. Une vraie tenue de groom, mélangée à celle d'un serveur, le tout derrière un comptoir de pension, voilà qui permet de rattraper tant bien que mal l'allure peu cavalière du maître des lieux. Pantalon et chemise bleus, gilet et chaussures noires, le tout dans des tissus de bonne qualité, s'il vous plait.
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Mais ce n'est pas le physique qui compte le plus chez Daclusia. Comme dans beaucoup d'histoires, ce n'est pas ce qu'il y a à l'extérieur, mais à l'intérieur qui compte.
Cet enfant grandi trop vite se révèlera en fait, à la moindre occasion, être en possession d'une sagesse plus ou moins compréhensible, d'une compassion à toute épreuve, et, s'il vous traite comme un membre de sa famille, un soutien indéfectible.
Difficile à cerner, il s'amuse de tout, mais semble également n'être surpris de rien. Il connait tout, et pourtant s'émerveille de chaque chose qu'il croise. Un enfant déjà adulte, un adulte encore enfant.
Un enfant, car il ne manquera pas la moindre occasion de jouer des tours ou rigoler un bon coup, et surtout essayera le plus possible d'éviter d'avoir à travailler. Il possède d'ailleurs un tunnel souterrain dans le placard derrière son bureau pour échapper à ses sbires.
Un adulte, car au moindre signe de danger, il range toutes ses plaisanteries pour défendre ce à quoi et ceux à qui il tient. La colère de ce dragon n'a jusqu'à présent explosé que de rares fois, mais à chaque fois n'a laissé qu'un sillage de mort.
Doté d'une sorte de semi-prescience, Daclusia voit au delà de ce qu'un simple humain peut voir. Autant dans l'instant présent que dans les conséquences de cet instant. Quand il avait encore sa boutique, il utilisait ce don pour savoir exactement ce que venaient chercher ses clients sans même un mot de leur part.
Aujourd'hui il l'utilise surtout pour tendre des pièges à Stasae, aidé de ses deux bras droits.
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Avec ses frères d'âme Discordera et Stasae, Daclusia - ou Equilibrium - fait partie d'un trio d'être lié de manière très forte au chaos; pas comme dans la destruction, mais plutôt comme dans le flot de la vie. Lui même représente l'équilibre des forces entre les deux autres, et son domaine est le hasard. Il peut matérialiser des objets et lancer des sorts au résultats détonants, à ceci prêt qu'il ne contrôle pas la forme de ces objets, les effets de ces sorts, et que ceux-ci ont bien souvent tendance à changer en cours de route. Il n'est pas rare que la lame de Daclusia se change en canard de bain...
Ces métamorphoses et changements d'états s'appliquent aussi à lui même, à la différence qu'il peut cette fois les contrôler. Il peut ainsi prendre la forme de la plupart des êtres qu'il connait, c'est à dire à peu prêt tous ceux existant; cependant, il ne peut se changer qu'en individu de cet espèce, et conservera des traits physiques permettant facilement de l'identifier d'un individu normal de cette espèce. Sa couleur bleue en étant une.
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Le manoir:D'architecture mêlée d'occident et d'orient, la demeure Khaleos est située sur un jardin magnifique, qui semble receler chaque jour de nouvelles surprises. Parfois, vous jurerez que ce lac n'était pas là hier, où que cette falaise dominant l'océan n'a aucune possibilité physique d'être là. Et pourtant, elle y est.
Vu de l’extérieur, le manoir semble en forme de U, dôté d'un rez de chaussé et de deux étages. Il dispose également d'un sous sol servant d'entrepôt et de réserve, ainsi que d'habitat à de bien étranges créatures...
L'intérieur du manoir se présente d'abord par un hall ouvert sur le long couloir en U, aux parquets cirés et aux murs tapissés et décorés de peintures et statuettes de genre parfois diamétralement opposés, allant de l'abstrait aux peintres impressionnistes, en passant par Léonard ou des artistes plus récents, comme Xa ou Tony Taka. Généralement, on tombe sur les œuvres que l'on apprécie regarder.
Les couloirs semblent s'étirer à l'infini, et pour dire la vérité, personne n'est encore arrivé au bout d'aucun des trois étages; pourtant, peu importe la distance du hall d'entrée et de la cage d'escalier, il ne semble toujours que se passer un infime instant séparant le départ et l'arrivée. La magie de ce lieu évite les désagrément du voyage ~
Le manoir est situé partout et nulle part à la fois. Sur Terre, à Tekhos, en plein milieu du désert ou de la forêt... Quand on désire, même inconsciemment, trouver le manoir, on arrive devant ses portes. Mais soyez avertis; ceux aux intentions mauvaises ne trouveront jamais leur chemin ~
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Pensionnaires actuels:
Atheo et Adeus:Les deux jumeaux du manoir, Ate et Ade, de leurs surnoms, sont les bras droits, gauches, de devant et de derrière de Daclusia. Possédant l'apparence d'enfants d'environ 12 ans aux cheveux longs jusqu'aux fesses, ils sont les coursiers, espions, messies ou simplement confrère conspirateurs de Daclusia. Tous trois sont reliés par un lien psychique très puissant, permettant à Daclusia de parler au travers d'eux, donnant, dans ces moments, la même expression que son propre visage, ainsi qu'un ton de voix identique au sien.
Farceurs, espiègles, curieux et dangereux, ils sont d'imprévisibles boules de chaos capables du pire comme du meilleur. Ils ont la mauvaise habitude de surgir de l'endroit où on les attend le moins, quand on les attend le moins, et n'importe où.
Ate et Ade ne sont en réalité pas des humains; Daclusia les a créé pour sauver la vie de deux jeunes enfants qu'il avait découvert mourrant; un dévoreur d'âme avait laissé leurs cadavres légumisés au bord d'un mur dans un quartier mal famé. Ayant mélangé ce qui restait de l'âme des enfants avec une partie de la sienne, il a invoqué ces corps oniriques pour leurs offrir une seconde chance de vivre.
Atheo, à la longue crinière noire, porte un smoking noir miniature, qui a été lacéré au niveau des coudes et des genoux. Ses pieds sont protégés du sol par de petites sandales japonaises, de petites fausses ailes de chauve-souris pendent dans le dos de sa veste, et de nombreux pins, qui semblent changer à chaque fois qu'on regarde l'enfant, ornent le t-shirt blanc qu'il porte sous la veste de son costume.
Des deux jumeaux, il est le plus turbulent, le plus " masculin ", et le plus bagarreur.
Adeus, à la soyeuse queue de cheval blanche, porte un hakama blanc trois fois trop grand pour lui, ouvert de façon débraillé au milieu du torse sur un t-shirt noir arboré de papillons bleu pastel qui semblent se déplacer quand on éloigne les yeux d'eux, ainsi qu'une paire de tabi blancs. A la ceinture, il porte une sacoche dont on ne peut jamais prédire ce qu'il va en sortir.
Deux deux jumeaux, il est le plus posé, le plus " adulte ", et le plus affectueux.
Riphas Gemart:Riphas. Riphas quitte rarement ses appartement. Cela fait d'elle une résidente difficile à croiser. On peut l'apercevoir, de tant à autre, telle un spectre luisant glissant dans les couloirs, juste le temps d'un clignement d’œil. Personne ne sait qui elle est. Personne ne sait d'où elle vient. À ceux qui posent la question, Daclusia leur répond qu'elle a toujours été là.
Une frêle jeune femme au corps harmonieux et à la peau pâle, presque blanche, à la beauté spectrale. De longs cheveux blond-blanc tombent en cascade le long de son corps, sur ses épaules, jusqu'à ses hanches, indomptables, flottant au gré d'un vent qui n'existe pas. Ses bras et son visage son couverts de bandelettes ternes, entre lesquelles soupirent une bouche fine et deux grands yeux d'un bleu très clair, dont le gauche est souligné par un tatouage: trois traits noirs parallèles transpercés en perpendiculaire par un quatrième trait.
Le plus souvent, elle porte une capuche bleu foncé s'enroulant autour du cou, un haut blanc couvrant tout son torse et sa poitrine de taille généreuse, déchiré aux épaules et au bas du ventre, et couvre ses jambes d'un drapé du même bleu que son couvre chef. Elle ne porte au pieds qu'une paire de chaussettes blanches, et a au bout des mains des mitaines bleues ne couvrant pas ses doigts, sur le dos desquels se trouvent une plaque de métal.
Le peu de personnes lui ayant parlé la trouve très étrange, hors de ce monde. Elle réagit parfois avec un temps de retard, ne vous remarque pas, voit des choses qu'elle seule voit... Personne jusqu'à présent n'a réussit à la déchiffrer. Le plus souvent taciturne, il lui arrive parfois de sourire, mais pour vous ensorceler, en grande manipulatrice. Elle s'amuse de tout, et s'amuse avec tout, êtres humains compris.
Riphas ne peut sortir du manoir, car en vérité, elle est le cœur de celui-ci. On peut même dire qu'elle EST le manoir. Toute l'énergie de la demeure passe par elle, s'y ressource, s'y déverse, la rendant omnisciente de tout ce qui s'y passe. Elle sait tout ce qui se passe, sait où trouver chaque pensionnaire, et sait où se trouvent tous les objets du manoir. Elle peut également manipuler celui-ci, comme le maître des lieux. Changer les couloirs de place, les portes et les ornements.
Elle est un être créée de toute pièce. Daclusia l'a rêvée, et elle est apparue, devenant le cœur du manoir et sa servante fidèle. Elle ne conteste jamais un ordre de son maître, qui la traite comme sa propre fille. Mais... Ces informations là sont classifiées, bien entendu.
Gare, pensionnaires, gare... Une jeune femme malicieuse rôde dans les couloirs...
Discordera " Tempestas " SkädöstikkeLe tonerre rouge, Discordera. Il est l'incarnation de la Discorde, l'une des trois énergies du chaos, et l'un des deux frères d'âme de Daclusia. Le big bang, c'était lui. La révolution, aussi bien la française que l'industrielle, c'était lui. La guerre, c'était lui. La résistance, c'était lui. La bombe atomique, par contre, c'était pas lui. Mais ce coup de pied qui s'apprête à s'abattre sur ton crâne, c'est lui.
Il est quelqu'un de totalement imprévisible. On pourrait dire qu'il ne pense pas, car il agit, parle, réagit comme les choses viennent. Lorsqu'il fait quelque chose d'absurde, on lui demande souvent quel est son plan, et toujours il répond " J'sais pas. On va voir? ".
Il peut tout aussi bien être s'apprêter à vous tuer lors d'une seconde pour poignarder dans le dos son collègue à la seconde d'après. Essayer de le comprendre serait comme essayer de prendre en photo une flamme; certes, on aura une image qui la représentera, mais la seconde d'après, la flamme aura changé et ne ressemblera à rien à la photo.
Ses activités se résument à un moto assez simple; insérer le plus de facteur chaos possible dans l'équation du monde. Que ce soit d'une simple pichenette mentale pour débloquer les verrous qu'une personne s'applique à soit même, ou carrément lui injecter un sérum qui la transformera en monstre.
Son élément est la foudre, et sa couleur, si ce n'est pas déjà assez évident, le rouge. Mais il est bien plus porté sur le physique que le magique ou le métaphysique, aussi se contente-t-il de lancer des éclairs de temps à autre pour intimider plus que pour foudroyer.
Ayant une nature de petit chimiste et d'apprenti sorcier, Discordera a tendance à beaucoup utiliser et tester des drogues de combat ou non sur lui même, entre autres choses, rendant son corps un chouïa instable. Son sang est acide et ses poumons sont devenus une réserve de produits chimiques hautement toxique, sans parler de ses réserves de méthanes qui se sont transformées depuis longtemps en explosif détonnant.
Discordera est un voleur d'aspect. Il peut assimiler tout être vivant en l'absorbant à l'intérieur de lui pour ensuite prendre son apparence exacte, au moindre détail. Il ne peut en revanche se transformer qu'en les personnes qu'il a assimilé, ce qui, lorsque l'on compte son temps d'existence totale et le nombre de mondes qu'il a visité, n'est plus un problème en soit depuis longtemps.
Arborant une longue crinière foncée qui tombe sur le côté gauche de son visage, Discordera a un corps maigre et anguleux, qui ne laisse pas présager de sa force monstrueuse, et est pour la grande majorité, glabre. Les seuls poils autres que ses cheveux sont une petite barbe surmontée d'un bouc.
N'ayant pas honte de son corps, il se promène souvent torse nu, ne portant que son pantalon, ou alors une camisole de force aménagée en blouse de travail, ouverte sur ses pectoraux.
Tout comme ses frères, ses yeux sont la première chose qui frappe lorsqu'on le voit. Ils sont rouges, rouge sang, et ils arborent une pupille verticale comme celle des prédateurs. On a l'impression de se faire disséquer du regard, ou d'être une proie observée sadiquement par un prédateur qui délaie encore et encore l'exécution. Des éclairs rouges s'échappent de temps à autre de ses yeux, et personne n'a jamais vu ce qui se cache derrière sa mèche de cheveux. Un œil, sûrement, mais personne ne sait si il est comme l'autre, ou bien plus effrayant encore...
-Stasae "Tempus" Coldsnap: entité chaotique de la Stase.
-Roger: créature tentaculaire.