PataBall. [Maxina]

D'autres patapons, d'autres histoire.

L'armée infatigable des Patapons s'était détachée aux quatres coins de Terra, à la recherche d'Earthend, dispersées en plusieurs détachements de 40 personnes, vouée à la noble cause de l'accomplissement du voeu du Tout-Puissant.

Arrivées dans un lieu bien étrange, ayant dû combattre des monstres à tentacules et des bêtes sortant du sol avec des faux partout sur le corps, elle s'étaient trouvée devant l'enceinte d'une gigantesque cité, tout a loin, et a leur nouveau était bâti une sorte de bunker, de la taille d'une petite maison, et visiblement abandonné avec le lierre qui passait à travers les lucarnes. Poussées par leur curiosité, les Patapons entrèrent dans le lieu en chantant, avant d'entendre un son étrange.

" kkzzhzzff... Thera remonte a ....fffffkhhzhzzh... 9e place... "

Un poste de télévision, prenant la moitié d'un mur, diffusait de manière très brouillée une émission de sport. Ne connaissant pas cette technologie, il leur était évident que ces images étaient envoyé par le Tout-Puissant en personne ! Plus attentive au message secret de leur dieu, elles regardèrent toutes, passionnées.

" FFffffkzzkz...  Incroyable ! Black Panthera.... kkkkzzff "

Les images semblaient montrer quelqu'un en particulier: une sorte de tigre, qui devançait toute les autres personnes à côté d'elle, embarqués dans une genre de course. Un peu consternées, les Patapons se concertèrent pour essayer de déchiffrer ce message... Mais Hatapon la porte-étendard, qui avait dû l'enlever pour pouvoir entrer, eut la solution.

" Le Tout-Puissant nous as designée un héros pour sa quête de l'Earthend ! Elle sait probablement quelque chose ! "

Tous les Patapons agrèerent, y compris le Héros Patapon parmi elles, couverte d'une armure intégrale noire, portant une grande lance et dépassant d'au moins une tête toute ses congénère. Il ne pouvait sagir que de cela: le Tout-Puissant voulait que les Patapons trouvent cette personne, et la ramène dans leur quête pour Earthend !

Motivées et croyant dur comme fer à leur version des choses, elles se remirent aussitôt en marche, suivant le vent comme indicateur, et qui pointait en direction de l'immense cité. Héroïne des Patapons, les voilà !

Ce soir c'est encore l'effervescence dans les zones basses de la ville, receuillant l'un des circuit les plus dangereux, mortel de cette saison de Motorball, le grand circuit de Theknonaco, Spécial stage route 11 en inversé, des virages serrés, très serrés, et nombreux, parfois longs, et courts, menant à des duels et prises de risques mortels pour les concurrents, ici le circuit était aussi meurtrier que les concurrents en eux même, des lames sortaient également entre les rails de sécurité à certains endroit de la course, des lames faucheuses traversaient aussi la route, et il fallait passer dans un timing qui frise la perfection entre deux pièges, deux lames, deux échaffaudages retenus par des chaines, bref, un vrai parcours du combattant qui éliminait à lui seul, la plupart des concurrents malhabiles où inexpérimentés sur ce circuit.

Evidemment, ce n'était pas le cas de Maxina qui avait déjà pu disputer quelques courses ici, mais on n'était jamais à l'abri d'une distraction au plus mauvais des moments... Comme le numéro 6, une exo armure rouge à casque ressemblant à celui d'une moto, qui finira tranchée dans le sens de la hauteur, en deux, sa partie droite et, partie gauche continuant en ligne droite, sur une bonne centaine de mètres avant que la partie gauche, et puis la partie droite tombe enfin sur le sol et s'y décompose à la vitesse à laquelle il roulait.

Jean pierre :

"-Haaa ha ! On dirait que le numéro 6 aura bien du mal à retrouver ses morceaux ce soir, je n'ose pas imaginer la migraine des médecins sportifs quand ils vont chercher des bouts de cervelles pour les ressouder ! Quoi qu'il en soit, Black Panthéra ne s'est pas encore approprié le motorball, qui se trouves à quatre places devant elle, mais c'est bien, elle ne perds pas de temps après avoir sauté par dessus la fosse aux Koupcoups, elle accélère d'emblée et rattrapes le numéro 95, qui à une bien mauvaise réputation dans le milieu du motorball !"

Thierry :

"-A ce propos Jean pierre, est ce que vous vous souvenez de l'exécution sommaire du numéro 2 par le 95 dit "Le hachoir du samedi" la semaine passée sur le circuit de frangorechamps ? Ca faisait peine à voir, les foreuses à lames du numéro 95 ont pris leur temps ce jour là pour déchiqueter le numéro deux en remontant depuis le scrotum jusqu'à sa boîte crânienne, je me souviens du corps désarticulé du numéro 2 tournant encore sur lui même en crachant ses viscères, rhaaa j'en ai encore des frissons d'excitation !"

Jean Pierre :

"-Mais dites moi, vous m'inquiétez Thierry, vous ne commenceriez pas à apprécier ces épanchements gratuits de violence abjecte tout de même ? Êtes vous en train de vous ranger du coté des spectateurs les plus hardcore que nos gradins comportent ? Je ne vous savais pas comme ça Thierry, là je... j'ai bien du mal à trouver mes mots..."

Thierry :

"-Eh bien, continuez de les chercher Jean pierre, tandis que moi je m'intéresse à ce qui se passe sur la course, voilà que notre championne vient d'entrer en duel avec le numéro 95, un duel à haute vitesse dans une série de loopings et de tournants serrés ! Il n'y aura pas que de la bagarre ici, leur maîtrise sur leur patin leur sera d'une aide providentielle ! Mais dites moi Jean pierre, vous qui critiquez sans cesse les penchants de nos spectateurs pour ce qui fait l'attrait de ces courses, est ce que votre voiture est enfin revenue de de chez le garagiste depuis la dernière course ?"

Jean Pierre :

"-Je crois que je ne m'achèterai plus d'autres véhicules avant la fin de la saison Thierry, ma dernière voiture à été incinérée aux cocktails molotov, j'en suis désolé parce que j'avais gardé ma collection de disques de claude françois dans le coffre et qu'ils sont détruits..."

Thierry :

"-Je comprends votre désarroi Jean Pierre, bien que j'aurai été plus touché s'il eut s'agit de deep purple ou metallica, vous avez vraiment des goûts de vieux concernant la musique ! Pas étonnant que la violence de ces courses vous révulse !"

Jean Pierre :

"-Oui, bon... Attendez deux secondes, on va peut être arrêter de parler de ma vie privée pour commenter l'incroyable retournement de situation qui vient de s'opérer dans la troisième chicane, Black Panthéra à fini par doubler le numéro 95 mais écope d'une seconde de pénalité puisqu'elle vient de sauter par dessus l'un des plots de la chicane, le numéro 95 accéllères, Black Panthéra décelleres, aie aie aie, l'impact va être foudroyant alors que nous nous approchons du virage numéro 18, très serrés alors que tous deux sont encore à pleine vitesse !"

Thierry :

"-S'ils ne freinent pas à temps parce qu'ils sont trop préoccupés par la bagarre nous risquons bien de perdre encore une bonne partie du public ce soir, heureusement que les silots, pneus, et bacs de sables seront là pour ralentir quelque peu leur impact, une fumée blanche, continue, et circulaire accompagne la progression de nos deux concurrents sur le circuit, on ne voit pas très bien ce qui se passe d'ici, mais il semblerait que le numéro 69 ait bloqué la foreuse droite du 95 avec sa lame, et que la première des deux foreuses soit fichée dans le sol pour que son propriétaire tournes rapidement sur lui même !"

Jean Pierre :

"-Espérons que la force centrifuge sera du coté du 95, hé hé..."

Thierry :

"-Non, vous n'avez pas osé ?"

Jean Pierre :

"-Quoi ? S'il vous plait ?"

Thierry :

"-Faire une blague moisie en référance à la force de... star wars ?"

Jean pierre :

"-Et pourquoi pas ?"

Thierry :

"-J'espère que vous bénéficierez d'une bonne escorte en sortant du circuit ce soir, car même si je vous apprécies, le public, lui, n'apprécies en général pas vos blagues ringardes, et encore moins lorsqu'elles encouragent les adversaires de Black Panthéra, je vous avait pourtant prévenu la dernière fois..."

Jean Pierre :

"-C'était pas si ringard que ça voyons... Tout le monde connait Starwars !"

Thierry :

"-C'est très bien Jean Pierre, continuez de vous enfoncer, alors que nous ne commentions plus le match les deux concurrents ont finalement heurté violemment la rambarde de sécurité, le numéro 69 a été projetée dans les sacs de sable, les explosant sur une bonne dizaine de mètres, un balayage du patin de Black Panthéra à fait basculer le "hachoir du samedi" toutes foreuses vibrantes, dans le public ! Rholalalala ! Le motorball est ramassé par la gagnante de ce duel, tandis que le numéro 95 s'est écrasé dans les gradins pour faire une bonne bouillie et du hachis d'une vingtaine de spectateurs ! Quelle classe !"

Jean Pierre :

"-Oui bon, franchement, je ne sais pas si on peut dire que la perte éventuelle d'un nombre aussi important de spectateur dans un événement aussi tragique, incluant la mort du concurrent ait quelque chose à voir avec de la "classe", il faudrait qu'on établisse plus de règles pour ce sport dangereux..."

Thierry :

"-Si vous n'aimiez pas ce sport il ne fallait pas en devenir le commentateur Jean Pierre ! D'ailleurs vous m'énervez à râler sans cesse !"

Jean Pierre :

"-Holà, heh, on se calme ce n'est qu'une course, puis vous savez, je jurerai que c'est votre faute si les spectateurs s'en prennent à chaque fois à mes véhicules, vous avez toujours tendance à interpréter ce que je dis d'une façon qui attise la haine du public à mon encontre !"

Thierry :

"-Comment osez vous ? C'est vous qui cherchez toujours à me ridiculiser sur chacune de mes interventions sur les événements de la course ! "

- PAF -

Jean Pierre :

"-Calomnies !"

- PIF -

Thierry :

"-Menteur !"

ding dong.

"-Nous sommes désolé de devoir interrompre les commentaires de la course en raison d'un problème technique, nous essayons de régler le problème le plus vite possible. "

Ding dong.

Pendant ce temps là, une étrange procession , parade de guerriers, avaient envahi la piste, envahissant les pits stops alors que la course venait d'être momentanément suspendue, les concurrents priés de ralentir et rentrer dans leurs stands, on dirait bien que même si Black Panthéra est en très bonne position dans la course, elle ne la finira pas aujourd'hui...

Confondues à tort pour des mascottes d'écurie, les Patapons avaient su procéder à l'intérieur du stade depuis l'entrée du personnel, et évidemment un grand portique pour Hatapon qui ne savait passer nulle-part avec son drapeau, c'est que c'est vraiment petit ici !

Seulement les gardes à l'entrée étaient bien mal renseignées. Personne n'as demandé de mascotte, et encore moins ces drôles de personnages en armure qui chantaient sans cesse le même refrain en remontant le stade, prise à tort pour des supporter excentrique ou une troupe de théâtre qui a vraiment perdu son chemin. Remontant les stands l'un après l'autre malgré les efforts de la sécurité qui se faisait faire valser dans tous les sens par le Héros Patapon au front, ils procédèrent enfin au stand où avait dû se garer l'élue du message du Tout-Puissant.

Un tumulte secoua la troupe, qui se rua vers elle pour la capturer, à 40 pour la maitriser et lui lier les membres avant de l'emporter. Et même si même quelques Patapons avaient dû subir des dégâts pendant la capture, les blessées étaient emportées avec le groupe qui continuait sa marche, à leur rythme, et sans même se soucier des forces de l'ordre qui tentaient desespérément de les empêcher de sortir de la cité...

Sans succès.

Prise en otage sous les yeux même des caméras et sans aucune efficacité de la part du service de sécurité, elles ont pu capturer une concurrente sous les yeux ébahis de la foule, l'emportant en dehors de la cité sans trop de problème et l'emmener vers le bunker où le message avait été diffusé. La télé était éteinte maintenant, probablement ayant rendu son dernier souffle vu l'état pitoyable de celle-ci à leur arrivée. Formant un grand cercle autour d'elle, la Patapon en armure noire, la plus grande, fut celle qui déposa Maxina au milieu de ce cercle, agenouillée pour pouvoir les voir.

Une discussion passionnée sembla débuter parmi le groupe, tandis que d'autres récupéraient de leur blessures infligées durant la lutte, tandis que le Héros Patapon, silencieux, restait impassible telle une statue devant Maxina, alors qu'Hatapon sortait du cercle, démunie d'étendard et de ses tambours.

" Elue du Tout-Puissant ! Il nous as envoyé un message pour nous dire que tu détiens une clé précieuse de notre quête pour Earthend ! "

Elle s'éclaircit la voix, car on entendait un fort accent, visiblement peu habituée à parler dans une langue commune.

" Comme la tradition l'exige, tu es une prisonnière Patapon et tu as droit à ton voeu de liberté. Si tu vaincs notre Héros Patapon, tu pourra exiger quelque chose, n'importe quoi, comme ta liberté. Si notre Héros gagne, tu nous dira ton secret à propos d'Earthend, et ensuite nous te libèrerons ! "

Le Héros Patapon tapa au sol avec sa lance, toujours silencieuse. Elle resserra les plaques qui entouraient son corps, dont le torse était plus large que celui d'une armure normale pour laisser de l'espace a la poitrine. Il était clair que c'était une Héroïne, mais fort silencieuse.

Elle attrapa Maxina et la hissa sur son épaule comme un sac et sans trop d'effort, avant de la déposer à l'extérieur. Elle attendit que le cercle se reforme, et quelques sons émaner du tambour d'Hatapon pour commencer à la libérer de ses liens, et s'écarter.

Elle fit tourner sa lance, et quelques éclairs jaillirent autour d'elle, démontrant un des effroyables pouvoirs des héros Patapon: ce sont des E.S.P.er, doté de pouvoir offerts par le Tout-Puissant et possédant un fragment de leur âme. Pas invincible mais de puissants adversaires, ils sont rarement aperçus en train d'essuyer une défaite: ils symbolisent en eux-même l'espoir Patapon. Viens alors à accélérer la musique, les Tatepons érigèrent leur boucliers pour former une enceinte métallique autour des combattants, et Hatapon se mis à chanter:

" Pon ! Chi ! Kan ! Hai ! "

La musique pris un rythme très acceléré, et le Héros ne perdit pas son temps pour foncer vers Maxina à une vitesse folle, passant sa lance en oblique verticale vers le sol, projetant des gerbes d'éclairs sur son passage.

Assommée sans s'y attendre Maxina fut littéralement kidnappée et emmenée en dehors du stade par une horde de guerrières bien décidées à n'en faire qu'a leur tête ! Maxina est encore légèrement dans les vappes lorsqu'ils se retrouvent à l'extérieur, elle gesticules dans tous les sens, agitant ses bras et ses jambes, frappant avec ses patins dans l'un ou l'autre casque en criant comme la dernière des possédées par un démon ancien, rhouuuuu !! tout le chapelet d'insulte les plus vicieuses, possibles et imaginables, même inimaginables, furent lancées, aussi bien retenues et dites de long en large comme un récital d'un chapelet d'église, et son teint halé, bronzé passait au rouge pivoine de colère !

"-Vous allez me lacher oui ? Où j'vous jure, je vous promet de toutes vous défoncer une par une en prenant bien mon temps pour vous entendre couiner et hurler comme les salopes de truies que vous êtes !! Laaaaaaaaaaacheeeeeeeeeez moiiii ! je vais vous tuer !! je vais vous tuer jusqu'a ce que vous soyez mortes ! "
 
Elle fut finalement relâchée mais dans un cercle de... pata...pons... de guerrières, d'amazones enarmurées et possédant toutes des boucliers, les remparts d'acier se refermèrent et j'avais le droit d'assister à l'entrée haute en couleur de, ce qui semblerait être leur chef, l'énumération des règles du combat et... mais... mais merde !

"-Mais j'ai jamais rien demandé moi ? C'est quoi cette blague ?! j'ai une course à finir, oh je vous préviens si vous êtes une agence publicitaire qui essaye de faire un tournage pour une pub de shampoing ou déodorant, Ed mon manager va m'entendre, je le vires si je n'ai pas été prévenue d'un tel fiasco ! Vous m'entendez ? je veux voir le responsable de cette masca..."

Oups, juste le temps d'éviter la lance, juste à temps, lance qui aurait pu finir de l'éventrer ou la déchiqueter en deux...

"-Mais elle est complétement malade celle là ?! Tu cherches vraiment les emmerdes ?! Attends ma grosse, tu vas les trouver..."

-Maxina déploies sa lame de bras amovible, juste à temps pour parer un second coup, rapide, de cette énorme lance, par chance sa lame de bras n'a rien à envier à la taille de l'arme de son adversaire, une touchette du bout de son bras cyber, de ses doigts à fines lames plasmatiques au bout des doigts, et elle fragilise la lance par coupes rapides et précises autour de sa garde, elle se sépares de la "hatapon" d'un claquement des patins propulsée vers l'arrière, et s'apprêtes à recommencer lorsqu'elle charge, une parade à la lame, quelques doigts glissés sur la surface de la lance en se séparant d'elle à l'impact, et le prochain coup, la prochaine charge.. devrait... devrait...

- KLING ! -

"-On fait moins la maline sans arme, qu'est ce que t'as prévu maintenant ?"

-Dit elle en posant ses mains sur ses hanches rondes, voluptueuses mais ne manquant pas de muscle, sourire amusé, elle sautille et fait rebondir sa somptueuse poitrine, avant de terminer sa petite joie par la levée du majeur, tandis que la lanche de Hatapon se déglingue en plusieurs morceaux de coupes et soudures à terre.-

"-Pour ma part, je te promet que si tu perds, beauté, tu devras en assumer les conséquences... hin hin..."

-ajoute t'elle en désignant son magnifique morceau de cuir, de taille généreuse, pendant entre ses cuisses.-

"-Alors, j'attends..."

Absolument pas perturbée par les provocations, le Héros avait recommencé une attaque sitôt l'autre terminée, essayant de ne pas laisser l'opportunité à Maxina de reprendre ses esprits. Reculant sous la parade, elle tenta une reprise rapide de ses mouvements, mais son adversaire eut l'avantage et...

" Oooooh ! "

Ce même son était sorti de la bouche de toutes les Patapons, excepté le Héros. Elle ouvrit les mains et son arme, son symbole, était réduit à l'état de déchet de forge sur le sol. Elle leva le nez, ne comprenant pas la langue de Maxina, mais sembla bien comprendre ce qu'elle voulait en lui montrant du doigt sa hampe de chair qui pendait de manière obscène, et au vu de la réaction ce fut probablement une des seules fois où le Héros sembla perturbée...

Pas vaincue pour autant, elle prit une autre pose, montant ses mains vers le ciel avant d'écraser son poing dans sa paume, des éclairs jaillirent même le long de ses bras, prête à repartir au combat. Plus agile qu'avec une lance, l'avoir désarmée la rendait plus efficace dans ce genre de combat, même si sa vraie puissance réside dans son combat à l'arme... Elle fit sortir des éclairs dans la position de Maxina, sensé la clouer au sol, avant de foncer droit dessus les poings levés, pour lui mettre une série de 3 coup terminé par un coup de pied servant d'appui pour reprendre de la distance, et se défendre à nouveau.

La musique restait la même, mais les Patapons semblaient plus qu'excitée par le combat, hurlant pour encourager leur champion sans pour autant montrer d'animosité envers son adversaire. Les Patapons sont fair-play.

Maxina venait de se faire clouer sur place, ouep, y a pas de doute, elle venait de fanfaronner un peu trop après la destruction de l'arme de son adversaire, et elle fut surprise, par l'éclair la clouant sur place, si bien qu'elle se prit l'attaque de Hatapon de plein fouet, enfin, elle connaissait quand même quelques parades et son Katzen kunst lui permettait de jolis contres et bloquages au poignet / coude, mais là, elle fut surprise par son incapacité à bouger les jambes, cette surprise se traduit par une certaine, euh... incompréhension de ce qui lui arrivait, elle réalisa un peu tard qu'elle ne pouvait pas bouger et se désaxer par rapport à la trajectoire prise par la guerrière, donc, elle se prit les trois coups de plein fouet.

ça faisait mal, sa belle lèvre charnelle inférieure, venait d'être éclatée par un coup de poing, lèvre qu'elle perça immédiatement d'une de ses canines plus pointue pour l'empêcher de gonfler et de devenir bleue, ça lui était déjà arrivé, puis elle estimait avoir les lèvres assez épaisses comme ça d'origine pour qu'elles ne soient en plus, gonflées par une petite hémoragie.

Elle prit aussi un autre coup au centre de sa poitrine qui, la fit rebondir et se comprimer contre sa propre cage thoracique, mais ses seins ne bougeaient pas dans d'amples mouvements bien enserrés dans sa combi en cuir, ils étaient maintenus fermement, même s'il existait un certain coeficient de "rebounce" et de flexibilité, ils revenaient très vite en "place" promettant une fermeté exceptionnelle de cette poitrine.

Le coup de pied final s'écrasa frontalement contre son ventre, Hatapon se propulsant de tout son poids sur ce coup, Maxina qui venait déjà de concourrir deux heures durant à mettre son endurance à mal sur le circuit, sentit... eh bien, son diner remonter, qu'elle réussit toutefois à garder dans son corps au prix de violentes irritations et brûlures dans la gorge, mais elle serrait les dents après s'être prise ces trois coups, apparemment, heureuse, ou cinglée.

"-C'est facile contre une cible fixe, pas vrai ? Mais je ne suis pas un punchingball, ni un poteau, je peux rendre les coups !"


Elle leva son bras au ciel, puisque toujours bloquée sur place par le même genre d'attaque qu'elle pouvait produire, son bras s'entrouvrit de toute part, comme pour faire antenne parabolique, un éclair descendit du ciel, qu'elle capta dans les condensateurs de son avant bras cyber, elle laissa Hatapon revenir à la charge, et frappa violemment le poing de son bras nano-cyber contre le sol, qui déploya la force de cet éclair dans le sol, autour de tes pieds, son bras s'exprimant : "-Choc Maximum !"

La déflagration électrique paralysa Hatapon sur place en plus de lui faire perdre conscience une demie seconde, et cette contre-attaque libéra enfin les jambes de Maxina des arcs électriques qui la retenaient, elle, et sans te laisser le temps de comprendre qu'elle venait d'inverser la situation, elle t'explosa de toutes ses forces son poing cyber dans l'estomac, le remontant avec ton diaphragme bien haut pour comprimer tes poumons, qui, se videront de tout leur air, elle venait peut être aussi, de fêler une côte ou deux, le bras s'écrie, pour accompagner ce coup : "-Maxina ... Maximum !"

Le prochain coup de cet enchainement est un coup de coude à l'arrière de ton crâne alors que tu es en train de "ploier", te baisser après l'impact du coup de poing dans tes viscères, coup de coude qui aides ta tête et ton corps à accéllerer sa chute vers le sol, mais son troisième coup, aussi vicieux que les précédents, provient de son genoux, qui va chercher ton front en pleine descente et, l'impact sera rude, opposant la vitesse de sa remontée à la vitesse de ta chute vers le sol, tu seras très probablement assomée, K.O. pour le compte, à moins que tu parviennes à l'esquiver à temps en reprenant tes esprits...

Semblant plus à l'aise dans cette position, le Héros pris l'avantage grâce à ses initiatives calmes et calculées. Profitant de la raillerie de Maxina pour attaquer, la championne Patapon pris rapidement l'avantage en la bloquant au sol pour mieux profiter de ses coups, et préparer une seconde attaque, pensant à utiliser ce "piège" pour la frapper jusqu'au K.O.

Sans même écouter son adversaire, le Héros se relança à l'assaut, chargeant son poing d'énergie électrique pour causer une forte décharge dans le corps de son adversaire, mais celui-ci trouva rapidement la parade à son attaque... Profitant d'un pouvoir de zone pour la surprendre, la décharge électrique de Maxina annula celle du Héros, sans compter que cette contre-attaque la perturba dans son élan et elle rata son coup, offrant une grosse ouverture à Maxina qui ne se priva pas d'en profiter aussi.

Elle se tint au bras de son adversaire, pour s'empêcher de décoller tout en ne s'empêchant pas de pousser un râle étouffé dans son casque, le souffle coupé, et ne put empêcher la venue d'un second coup, à l'arrière de sa tête heureusement protégée par du métal, évitant des dégâts trop graves. De plus, son idée de se tenir au bras l'aida à prévenir le coup suivant, s'aidant de ses avant-bras pour parer le coup de genou et l'amortir, ne s'empêchant pas par contre de valser au sol en tombant sur sa tête, avant de s'écraser sur le ventre, étalée au sol.

Elle resta quelques secondes sans bouger, suffisantes aux Patapons de baisser leur bouclier et vérifier l'état de santé de leur Héros, qui a sa reprise d'esprit semblait encore plus envieux d'en découdre, mais son état ne permettait pas d'aller plus loin: elle avait frôlé le K-O dans sa chute... Et comme en témoignait son visage, une belle femme aux traits fins et aux longs cheveux bruns qui lui tombait autour de la tête, elle portait pas mal de trace de coup, et du sang coulait depuis sa tempe. Les Patapons l'empêchèrent de se relever, décision vivement contestée par le Héros qui tenta de se tirer des griffes de ses congénères, forcées de se mettre à 5 pour la retenir.

Quand elle fut enfin calmée, le cercle se reforma autour, mais sans bouclier à présent. A contrecoeur et résignée, elle reprit son casque et le tendit à Maxina, en tant que trophée pour sa victoire face à elle, même si on lisait clairement dans ses yeux l'envie de demander un match retour. Hatapon pris la parole, juste derrière.

" Tu as vaincu notre champion... Comme de fait, tu peux demander ta liberté ou ce que tu veux. "

La championne, dépitée et déçue, resta les bras croisé devant Maxina a qui elle avait offert son casque, alors que les Patapons semblaient eux aussi fort déçu, mais du résultat du match. A cause de cette défaite, elle ne pourraient bien jamais comprendre où se trouve Earthend !

A moins que cette défaite n'aie été voulue par le Tout-Puissant lui même ? Certaines émettaient déjà l'idée, et la discussion reprit vivement dans le groupe, indépendamment de la situation de Maxina envers la championne et Hatapon.

Ah, ça prendrai fin ? ça y est ? c'est bon ?

On dirait, oh, elle est pourtant encore vaillante notre championne étalée à terre, qu'elle y vienne, qu'elle y revienne, Maxina sautillait d'un pied à l'autre en effectuant quelques steps de shadow boxing, ouais, dans le vide, pour montrer sa détermination à elle aussi, son excitation et, envie de continuer le combat, elle écarquilla ses beaux grands yeux en rétrécissant sa pupille pour qu'elle ne fasse plus qu'une ligne très fine dans le centre de ses yeux, preuve de la démence extrême de la donzelle quand les choses se précipitaient, rhâââ ce qu'elle adorait cette sensation, le "rush" , cette espèce de dose frissonnante de surplus d'adrénaline lui claquant dans les veines et les os, pour envoyer sa décharge, son overdose de plaisir sur l'instant, sur une fraction de seconde... TSSsah !

Non, dommage, dommage dommage, même, elle venait d'être plaquée par ses congénères au sol, putain, pas moyen de s'marrer un petit peu !

" Tu as vaincu notre champion... Comme de fait, tu peux demander ta liberté ou ce que tu veux. "

"-ah, parce que vous aviez prévu de m'hôter la liberté si je demande "ce que je veux" ? Comme j'aime les défis, et surtout parce que vous ne m'avez pas écoutée lorsque vous m'avez enlevée, - en prenant en compte que vous m'ayez aussi fait perdre une course de motorball, mon absence m'ayant probablement disqualifiée - Il va... me falloir... une trrrès bonne raison de ne pas vous massacrer toutes autant que vous êtes... hmmm... "

Elle réfléchit, de toute manière, elle avait gagné, et, comme à son habitude, elle ferait goûter au vaincu les longues et épaisses conséquences de sa défaite, elle s'avança donc vers la championne, enfin, "ex" championne, les lèvres de Maxina avaient cessé de saigner, aussi, elle posa ses mains sur les hanches de son adversaire et ira lécher la trainée de sang coulant sur une partie du visage de Patapon, allant effleurer de ses lèvres le coin des cils de cette dernière et, goûter à la larme amère de sa défaite, un petit sourire taquin quand elle termines.

"-Vous avez interêt à rester ici, ce que je veux ? D'accord, ce que je veux c'est vous déflorer toutes, les unes après les autres, car si votre chef à perdu, vous, êtes toutes des perdantes, et si vous pensez que je n'ai pas l'endurance nécessaire pour vous baiser les unes après les autres mes petites garces, c'est que vous n'avez pas encore compris ce que je suis... Mais tout d'abord..."

Maxina se retournes vers Patapon et lui presse sa poitrine ferme sur la sienne, la poitrine de Maxina étant plus dense semble t'il, bien qu'énorme, entre dans les formes des seins de Patapon et l'écrase doucement contre un mur, laissant pulser son beau vit de cuir entre ses jambes, remontant à plusieurs reprises entre les cuisses de Patapon pour lui caresser l'intimité, mais bien vite elle effectue un geste tournoyé du doigt, lui signifiant de se retourner, un geste autoritaire sur un regard déterminé.

"-Acceptes donc... ne m'obliges pas à user de la force où les choses pourraient devenir douloureuses..."

Maxina se caressait déjà l'engin d'une main, de la base au bout, tandis qu'elle se bouffait les doigts de son bras cyber entre les lèvres.

"-Grouilles toi, je n'ai pas toute la journée même si j'ai envie de prendre mon temps avec toi, j'en ai quarante autre à défoncer, ça, mes salopes, vous aurez bien du mal à vous assoir pendant 48 heures, je vous promet que vous vous en souviendrez longtemps... "

La championne, ne comprenant pas la langue de Maxina, suivait bêtement ses indications en ne s'attendant pas a ce qui allait arriver. Dévêtue de son armure, c'était une grande femme a la carrure forte dû à l'entraînement physique intense qu'elle poursuit tous les jours, ne portant qu'une sorte de haut en coton décolleté, et d'une culotte en coton court, d'un marron simple, pratiquement obscène vu comment les vêtements moulaient ses formes, pas du tout adaptée à sa taille.

Incapable de vraiment prédire ce qui allait lui arriver malgré les avertissements (mal compris de sa part, dommage pour elle) elle se laissa faire, ne comprenant pas du tout à quoi elle voulait en venir. Elle voulait l'enlacer pour se faire pardonner ? Une sorte de rituel à elle ? Lui offrir ses connaissances de manière incongrue ? Amère d'avoir perdu, elle essaya de rester froide face à ses provocations sensuelles, essayant de reculer un peu malgré qu'elle étaient fortement collées l'une contre l'autre.

Personne ne comprit ce que Maxina voulait, ni même Hatapon dû a son vocabulaire encore trop réduit pour connaître les néologismes de Tekhos. Leur vocabulaire un peu ancien leur vaudrait de bien mauvaises surprises dans un futur très proche...

Semblant peu enclinte aux avance de Maxina, l'Héroïne la repoussait légèrement tout en la laissant prendre tout l'espace et se presser contre elle, la collant contre le mur du bunker, à sa guise. et visiblement for dérangée de sentir son incroyable chibre lui frotter l'entrejambe, rougissant aux caresses. Pourtant, malgré toute son envie de la plaquer au sol et lui mettre une rouste, elle obéis, se retrouvant face contre le mur elle haussa les épaules, ne sachant pas ce que Maxina comptait faire. Lui masser les épaules ?

Parmi les Patapons, il n'existe pas de "pudeur" telle qu'on la connaît: copuler est un acte comme un autre, et elle ne prévalorisent pas la virginité. La "première fois" n'est jamais vraiment symbolique chez elles, vu leur manie à changer de partenaire à chaque fois malgré une bonne partie préférant garder la même. C'est d'ailleurs pour ça que certaines curieuses, plus courageuses, s'étaient approché de Maxina pour toucher ce gros bout de cuir avec une curiosité presque enfantine, peu habituées à voir une femme dotée d'un tel attribut.

Hmmm... bien... quelle fabuleuse guerrière, tout de même, bien en muscles, muscles qu'elle ne s'empêcha sûrement pas de caresser, comme attendrie, radoucie par la docilité de sa "partenaire", Maxina se colla doucement au dos de Patapon, allant goûter avec ses lèvres fraîches la peau de sa nuque, peau et corps encore bien chaud de leur échange, sa verge clitoridienne empaquetée d'un bien doux cuir glissa entre les deux globes de chair, postérieur, de Patapon, la langue de Black Panthéra parcourut ses propres lèvres, pulpeuses, la sensualité de son corps de femme, sa félinité aussi se mirent à danser contre le dos de la guerrière, le bout de son gland titillant ses lèvres, puis sa rosette plissée, les autres guerrières avaient droit à...

L'arrière train divin, fesses bien rebondies et la chute de rein bien tracée de la tigrélionne, cuisses puissantes en train de danser, l'une, et l'autre fesse se contractant au gré de ses déhanchements dansés, en cercles contre le corps de Patapon obligée de suivre, suivre la cadence, la souplesse et la puissance du corps de Maxina, qui, haletait doucement au creux de l'oreille de l'ex championne.

Mais elle fut bien surprise, de comprendre qu'aucune d'entre elles n'avait compris quoi que ce soit de ce qu'elle vait pu dire, surtout lorsqu'elles vinrent s'imiscer dans le ballet de son sexe glissant dans la raie des fesses humidifiée par la sueur de patapon, y trempant son cuir sans encore la pénétrer, des mains, plusieurs, lui aggripèrent le bas du corps, l'interrompant dans ses préliminaires, hnnnn

"-Ouh... ♥"

Surprise... haah... Agréablement surprise, elle se pince la lèvre inférieure avec douceur en sentant toutes ces douces mains venir caresser son bel objet, de bas en haut, de long... en large... avec la découverte frissonnante de mains parfois hésitantes, pressant leurs doigts sur sa belle bure reluisant dans son cuir pour lui donner un aspect désirable, une belle veine tout le long de sa verge pulsait, elle était toujours plaquée à Patapon, ronronnant à son oreille, relevant sa queue de tigre qui, elle aussi était enserrée dans le cuir, doucement elle écarta les cuisses en trouvant le "traitement" irrésistible bien que gênant, toutes ces... toutes ces créatures cherchant à épancher leur soif, leur curiosité, la vulve de maxina en gonfle légèrement de plaisir, et elle sent son nectar de plaisir humidifier l'intérieur de sa combinaison, plaquant bientôt toute son entrejambe sous le cuir de sa combi, qui ne laissait pratiquement rien paraître de l'état dans lequel elle était là dessous.

"-Quelles.. petites... curieuses... ahaaa... vous n'avez pas honte d'interrompre... hnnnn.. deux guerrières dans leurs ébats... Wouhaaaah... non.. ne... n'ayez pas honte ♥ surtout..."

 

Il ne fallait pas vraiment s'en surprendre: venant de la part de 40 femmes en âge de se reproduire, ayant rarement d'élément masculin parmi elles (et souvent ceux-ci ne duraient jamais longtemps, se faisant tuer au combat ou mort d'épuisement lors des fêtes de reproduction), à voir deux personnes s'amuser ainsi il leur était tout bonnement impossible de regarder les bras croisés.

Comprenant vite la situation, la plupart s'étaient déjà débarassées de leur armes et armures pour venir vite les rejoindre, faisant une masse de femelles attirée par Maxina qui agissait comme un aimant avec ses phéromone et son corps mi-féminin mi-masculin, chose encore jamais vue par les Patapons qui sont extrêmement curieuses et donc ne se privèrent pas d'aller voir ça de plus près.

Ce fut donc sous une avalanche de caresse désordonnées, de toute ces guerrières voulant toucher la nouvelle venue et en profiter aussi, la caressant partout où elle le pouvaient: les cheveux, les joues, la bouche, le dos, la poitrine, son système génital, ses fesses, ses cuisses et jusqu'à ses bras... Certaines, plus proches, ne se génêrent pas pour l'enlacer voire l'embrasser, alors que la Championne était encore penchée en avant, elle aussi traitée par quelques guerrières n'ayant pas eu assez d'espace pour toucher Maxina.

Et au milieu de cette tempête de caresses, une sorte de volonté commune aux Patapons mais inconsciente semblait agir comme une seule personne. Excitant Maxina au plus haut point, elle ne se rendirent pas compte que celle ayant prise sur le sexe de celle-ci pointaient son appendice vers les lèvres de leur championne, tandis que d'autre, plus à lui caresser les fesses et les cuisses, poussaient pour la forcer à entrer...

Et à l'écart de tout ça se trouvait Hatapon, visiblement la seule non charmée par l'aura de Maxina, qui ne pouvait que regarder, impuissante, le déroulement des évènements en s'estimant "heureuse" de ne pas être avec elle, se sentant comme épargnée par un charme magique que Maxina avait fait opérer. Voilà pourquoi le Tout-Puissant l'avait désignée, elle arrive à posséder les Patapons les plus faibles ! Mais que pouvait-elle faire seule ? Sinon garder son étendard et attendre...