Comment je décrirais ma journée si je n'avais droit que d'utiliser un seul mot? Merdique. Si seulement j'avais eut une seule cause d'intéressante… Ma journée s'était déroulée ainsi: de 9 h00 à 12h00 c'était des ententes à l'amiable que je supervisais, à 13 h00, je me devais d'aller à la cour des PC (petites créances) pour une histoire de fraude d'une entreprise de plomberie vis-à-vis une petite famille, dans le centre-ville. En gros, cette histoire, commission et salaire, m'a rapporté environ 1% de ce que je fais avec la vente d'esclaves, pour plus d'heures de travail. Je déteste les journées dans ce genre.
C'est alors que la soirée prit un tournant plus intéressant.
Elle faisait le trottoir près de mon cabinet. Une petite blondinette qui avait tout à fait le mérite d'avoir la possibilité de me faire oublier la journée que je venais tout juste de passer. Je venais de terminer ma journée, et j'avais tout à fait besoin de distraction. Je marchai alors vers elle, qui me faisais dos, puis passai un bras autour de sa taille un léger sourire en coin.
Toi, tu viens avec moi, j'ai besoin d'oublier ma journée.
Probablement qu'elle s'était dite qu'elle avait touché le gros lot, vu de la manière dont j'étais habillé: complet Armani, chaussures Prada et clefs de voiture ornant quatre petits cercles insérés l'un dans l'autre, emblème de la marque de voitures de luxe Audi. Par contre, ce qu'elle ne savait pas, c'était que je ne comptais pas payer un sou pour ses services… Mais il ne fallait pas qu'elle le découvre, avant que je lui annonce, bien évidemment.
Je la menai alors dans mon cabinet. Je la fis s'asseoir sur un divan, généralement destiné à mes clients, lui offrai un verre puis je refermai les rideaux, je me retournai.
Alors quels sont tes tarifs? Oh, mais j'y pense…
Je m'approchai alors de la jeune femme, une seringue derrière mon dos.
Je ne vais pas payer!
Comme j'allais planter ma seringue dans son bras, elle réussi à se défaire de l'impasse que je créais avec mon corps, sortit par la fenêtre et fuit par la ruelle. Ce qu'elle ne savait pas, c'était que la chasse à la proie faisait aussi partie du jeu que je m'étais imaginé.
Décidément, je crois que cette chasse va me plaire!
Une fois la fenêtre passée, je souris en m'élançant vers la jeune gazelle, comme un fauve affamé. Attention, jeune pute, tu vas bientôt devenir mon jouet…
[HRP] Désolé, court! [/HRP]