Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Un jour de congé à la patinoire du CC [Pv: Shylee Tsumo]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Hiro

E.S.P.er


Une maison, une sacré grosse maison. Voilà où mon dernier contrat se passait. En effet, un inspecteur véreux était venu me voir. Ayant entendu parler de mon emploi officieux, il voulait que je le débarrasse de deux gangsters associés qu’il traquait depuis des mois sans jamais arriver à les capturer. Évidemment, j’avais un plan tout à fait… Astucieux pour remplir le contrat. La première phase était d’entrer en douce dans l’appartement d’un des deux gangsters, prendre ses souliers, quelques empreintes digitales et quelques cheveux qui gisaient au sol, évidemment, sans que le gangster ne remarque rien. La seconde phase, était le meurtre du second.

J’étais alors dans la maison de ce gangster que j’allais éliminer, des gants de chirurgien aux mains, les souliers du gangster dans les pieds, je marchais ici et là, posant les empreintes digitales, à l’aide d’un ruban à gommer, toujours très utile quand on a des travaux à faire. Je posai quelques cheveux à des endroits stratégiques pour incriminer l’associé du meurtre de son partenaire. Je descendis trois petites marches qui donnaient sur le salon, où m’attendait un homme, en costume et cravate, debout sur une chaise, une corde autour du cou. C’est alors que mon téléphone sonna.
Atayoshi
Monsieur Atayoshi? C’est Ino, je voulais savoir si je pouvais quitter plus tôt, je sais que vous m’avez demandé de ne pas vous déranger lorsque vous allez rencontrer un client, mais j’ai terminé mon travail et personne n’est là

Parfait, vous pouvez quitter. Verrouillez la porte, je vais prendre une soirée de congé aussi. Merci Mademoiselle.

Je refermai alors mon téléphone pour sourire en coin à ma victime.

Ahh, les jeunes, ils ne veulent plus travailler 8 heures par jour… Décevant

Écoutez… Je vous offre le double de ce qu’on vous a offert pour me tuer… Vous êtes intelligent monsieur, vous comprendrez donc les enjeux de me tuer!

Une non, deux vermines de moins sur la Terre? Je les comprends certes!

VOUS NE SAVEZ DONC PAS QUI JE SUIS?!

Certes.

Je donnai alors un coup de pied sur la chaise qui tomba sur le dossier, un mètre plus loin. J’avais tout de même déguisé mon meurtre pour celui de quelqu’un d’autre, mais les inspecteurs auraient trouvé ça franchement suspect qu’un professionnel du calibre du « suspect numéro 1 » ne fasse qu’arriver dans cette maison et mettre une balle dans la tête de son partenaire. C’est pourquoi j’avais pris la peine de le déguiser en suicide.

Je partis donc tranquillement vers la patinoire intérieure de Seikusu, située dans le centre commercial. Je n’étais pas un professionnel du patinage, j’étais plutôt nul en fait, mais j’aimais bien la sensation de glisser sur la glace, avec des lames sous les pieds, je trouvais ça… relaxant. Je me dirigeai donc vers le comptoir de location de patins, les mettant et laçant à mes pieds, puis sauta sur la patinoire.

Certes, je n’étais pas rapide, je prenais mon temps, mais au moins je pouvais dire que j’étais en contrôle, c’était un peu aussi la peur de me ridiculiser devant autant de personne en tombant sur la glace… Quoique à n’importe quelle vitesse on peut tomber sur la glace.

Ce fût justement le cas, ne regardant pas vraiment où j’allais, me contentant de regarder à gauche, à droite ou encore en haut, quelque chose, en fait plutôt quelqu’un, stoppa sèchement ma « course » et tous les deux  nous retrouvâmes sur le dos. Me relevant assez rapidement, je tendis la main à la jeune dame aux cheveux bleus, toujours allongée sur le dos.

Veuillez m’excuser! Je ne regardais pas où j’allais!

Shylee Tsumo

Humain(e)

Soleil, plage ... Vacances ...

Shylee était officiellement en vacances pour un mois. Enfin, un peu plus si on tenait en compte le fait qu'elle ne reprenait pas les cours avant début septembre et qu'on était à la mi-juillet. Pourquoi considérait-elle seulement un mois ? Et bien, fallait bien qu'elle réfléchisse, à un moment ou à un autre, aux cours qu'elle donnerait. Après tout, elle commencerait sa deuxième année d'enseignement. Et sans aucun doute qu'elle ne serait probablement pas autant "reposante" que la première année. Shylee se doutait qu'elle n'aurait pas qu'une classe cette année, mais sûrement deux ou trois. Bon, elle pourrait toujours compter sur l'aide de Nicolas. Sa présence était forte utile, bénéfique, dans tous les sens du termes d'ailleurs. Mais elle ne savait pas s'il serait là pour la nouvelle année scolaire. Elle ne savait pas si elle ne devrait pas, pour cette nouvelle année, se débrouiller toute seule au risque de perdre la tête à cause d'un trop plein de boulot. Bah, pourquoi elle n'y arriverait pas ? Fallait pas désespérer avant ...

Quoi qu'il en soit, oui, elle était en vacances. Elle avait fini de corriger les dernières copies des examens et avait remis le tout à ses "supérieurs". Maintenant, elle pouvait se reposer. Maintenant, elle pouvait se prendre une petite location ici ou là et aller lézarder sur la plage. Shylee pourrait éventuellement faire ça. Seulement ... Seulement, elle risquait de prendre de méchants coups de soleil, et elle ne pourrait plus faire ce qu'elle voudrait. Bin oui, parce que la douce peau de la jeune prof brûlait assez facilement d'ailleurs. Un certain manque de chance, en quelque sorte. Elle se rappelait encore tous les méchants coups de soleil qu'elle avait pu prendre par le passé, quand elle habitait encore chez ses parents et qu'elle partait toute la journée avec ses amies, arpentant la plage de long en large pour trouver la meilleure des places ... Et griller ... Des trois, c'était toujours Shylee qui se retrouvait avec de jolies plaques rouges. Du moins ... Quand elle ne mettait pas de crème ! Voilà pourquoi, à présent, elle évitait de sortir sans ladite crème miracle qui lui éviterait de nombreux coups de soleil si jamais elle restait trop longtemps exposée.

Mais aujourd'hui, elle ne prendrait pas le soleil. Ou du moins, Shylee ne resterait pas assez longtemps dehors pour brûler. Nan, elle allait ... faire du shopping au centre commercial ! Oui, oui, un peu de shopping, ça serait bien ! Et puis, ça serait marrant de renouveler, à nouveau, sa garde robe. Et puis, sans aucun doute qu'elle trouverait de chouettes trucs à des prix ... Pas trop dingues. Pourquoi ? Les soldes d'été n'étaient pas encore finies ! Bon, d'accord, ça faisait déjà quelques jours qu'elles étaient commencées et probablement qu'une bonne partie des rayons avaient dû être dévalisés assez rapidement. Mais bon, comme le dit le vieux proverbe, qui ne tente rien n'a rien, non ?

La voilà donc partie en direction du centre commercial. Elle ne se perdait plus, maintenant, quand elle se baladait en ville, pas comme les premiers temps. Et faut dire que ça lui évitait pas mal d'ennuis. Détour par-ci, détour par-là, et j'te tourne dans plusieurs ruelles, et plop, voilà donc Shylee qui était au centre commercial. Wow ! Ca faisait ... un moment qu'elle n'y avait pas mis les pieds. Deux semaines plus ou moins. Fallait dire aussi qu'entre les lycéens à surveiller pour les différents examens, plus la correction des copies et plus cette assignation au tribunal en tant que juré, ça lui avait pris beaucoup de temps ! Qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle constata que le centre commercial abritait une patinoire. Y'avait plein de panneaux qui indiquaient sa réouverture. A bien y penser, depuis qu'elle habitait ici, Shylee n'avait jamais remarqué qu'il y avait une patinoire.

La voilà donc arpentant les couloirs, les différentes allées, afin de trouver ladite patinoire. Elle ne mit pas longtemps à la trouver d'ailleurs. Suffisait, tout simplement, de suivre les panneaux. Y'avait pas grand monde sur la patinoire. A croire que les gens étaient trop occupés ... Ou qu'ils préféraient, de loin, aller lézarder sur la plage et prendre le soleil. A bien y penser, Shylee préférait se les geler. Au moins, comme ça, elle n'aurait pas à supporter la chaleur ! Aussitôt, ou presque, voilà qu'elle se dirigeait vers le type qui louait les patins. Elle en avait, chez elle, seulement ... Seulement la pointure n'était plus la bonne. C'était des patins d'ado qu'elle possédait. Peut-être que ... Peut-être que ça serait une bonne raison d'en racheter de nouveaux ! N'empêche, elle avait bien fait de mettre un pantacourt !

Patins en main, elle s'assit sur un banc, histoire de les enfiler. Bon, c'était bon. Elle avait visé la bonne pointure. Suite à cela, elle se dirigea vers les casiers, en choisit un et déposa ses affaires, comme son sac, et ses chaussures, afin de pouvoir patiner librement. Ce qu'elle garda ? Juste la clé dans l'une de ses poches. Et plop, plop, la voilà qui se dirigeait vers la glace. Bien évidemment que ses premiers "pas" furent hésitants. Après tout, ça faisait un bout de temps qu'elle n'avait pas patiné. Mais bon, apparemment, c'était comme le vélo parce que ... parce qu'elle s'en sortait pas trop mal. Bon, de temps à autre, Shylee rattrapait in extremis son équilibre, évitant ainsi de se casser la figure. Quoi que ... comme y'avait pas grand monde, probablement qu'on ne la verrait pas tomber.

Shylee fit quelques glissades, ici et là. Sauf que ... Sauf que voilà, à force d'avoir le nez levé, la voilà qu'elle percutait quelqu'un ... Ou l'inverse ... Enfin, quoi qu'il en soit, la jeune femme venait de percuter une masse bien dure. Sous l'impact, elle se retrouva donc sur le dos, au sol, la tête contre la glace. Bon dieu, qu'est-ce qu'il faisait froid ! Normal, après tout, pour une patinoire ! Quand elle rouvrit les yeux, voilà qu'elle voyait une main qui voulait l'aider à se redresser.

"Torts partagés je crois ... Je ne faisais pas attention non plus."

Aidé le jeune homme qu'elle dévisagea durant quelques instants, Shylee se remit donc debout, enfin, sur ses patins. Elle l'avait déjà vu quelque part. Mais où ? Elle resta quelques instants à réfléchir.

"On se connaît non ? L'affaire ... Koga ?"

Par contre, elle avait mangé son nom. Shylee ne se rappelait plus comment il s'appelait, mais bon, si c'était bien lui, probablement qu'il ferait la lumière sur cette histoire.

Hiro

E.S.P.er


Le procès Koga… À chaque fois que j’entendais ce nom, j’avais des envies de meurtre… Cet homme n’était même pas foutu d’utiliser une simple capote, ce qui aurait pu le laver de tout soupçons!

Nénmoins, je souris à la jeune dame et hochai la tête. Il était étrange que cette dame m’aie reconnu, avec mes lunettes en moins, mon costard remplacé par des pantalons noirs, un polo à manches  courtes tout aussi noir et une veste mauve, les manches roulées jusqu’à la moitié de mes avants-bras, avec tous les anneaux aux doigts, sans oublier mon talisman turquoise, qui orne un colier accroché à mon cou. On m’avait souvent dit que je n’étais pas la même personne au travail qu’en dehors, simplement par mon style vestimentaire.

Tout à fait, et vous devez être la mignonne juriste à ce procès! Je suis Hiro Atayoshi, enchanté de vous rencontrer.

Je lui serrai chaleureusement la main, avec un petit sourire aux lèvres. Non, je n’étais pas des mauvais hommes qui ne pensent qu’à violer et tout, je suis aussi un homme qui aime la compagnie des gens, et qui fait tout pour les garder près de lui. Je ne suis pas une brute, je suis un manipulateur, tout simplement. Enfin bref,  la manière dont je gère les histoires  autour de moi sont personnelles.

Vous êtes accompagnée? On ne dirait pas…. Et c’est toujours plus plaisant de patiner à deux, alors je vous offre ma compagnie! Mais je dois vous dire, je suis plutôt nul en patins, je n’ai pratiqué cet amusement que quelques fois, trois tout au plus.

Être stationné trop  longtemps au même endroit, je ne sus pourquoi, mais cela me fit perdre l’équilibre et je me retrouvai une nouvelle fois sur le dos. Aïe, c’était vraiment humiliant de savoir qu’on est en train de nous regarder alors qu’on se plante misérablement. Ce doit être ce que les procureurs ressentent lorsque je les écrase lors d’un procès.

Je me relevai bien rapidement, époussetant les petits grains de neige qui étaient sur mes épaules et dans mon dos. Nous commencions alors à patiner, moi très incertain, sur toute la circonférence de la patinoire.

Alors, comment avez-vous trouvé votre première séance en tant que juriste? Au moins, vous n’aurez pas à y retourner avant un bon moment, c’est déjà ça^^

Je plaisantais, mais au fond de moi, je savais très bien que je ne pourrais pas passer plus d’une semaine loin de la table qui faisait office de bureau à la cours de justice, lors des procès. Cette ambiance que certains trouvaient trop tendue, me fascinait, et j’essayais toujours de pousser jusqu’aux limites, voir jusqu’où les juges pouvaient me laisser aller avant de me faire taire.

Nous patinions tranquillement, discutant de choses et d’autres, comme deux personnes censées, c’est à ce moment que j’appris qu’elle était institutrice au Lycée de Seikusu. Pas mal, une petite vie bien rangée, loin des soucis, loin de l’illégalité… Un monde bien loin et bien incompatible avec le mien. Soudainement, un microphone s’activa et une voix résonna dans toute la patinoire pour dire que le centre commercial allait fermer ses portes dans quelques minutes, et qu’il fallait sortir bientôt.  Je regardai ma montre : 21h 45. La soirée avait passé rapidement!

Nous rendant alors vers la porte menant à l’extérieur de la patinoire, je me lançai.

J’ai bien apprécié ce moment, Shylee, mais je l’ai trouvé trop court. Voulez-vous qu’on aille prendre un verre? Peut-être manger un morceaux si vous préférez mieux

Il fallait dire qu'il y avait un moment que je n'avais pris le temps de me détendre totalement et de ne plus penser aux nombreux dossiers qui m'attendaient... Hé j'ai bien le droit de prendre une petite pause une fois de temps en temps, non?


Shylee Tsumo

Humain(e)

Juste ! Shylee avait vu juste. Bon, il était vrai que ... si elle ne l'avait pas autant dévisagé au départ, jamais, mais jamais elle n'aurait pu le reconnaître. Il était clair qu'il n'avait plus rien de l'avocat, du type qui avait plaidé pour ce monsieur Koga. Comme quoi, les gens ont généralement deux visages : un pour la vie publique, le professionnel en quelque sorte, et un pour la vie privée, le personnel. Shylee elle-même avait deux visages : un pour ses élèves, et un pour les autres. Mais bon, dans un certain sens, ils étaient tout de même assez semblables. Enfin, passons. Shylee était donc face à l'avocat. Ou du moins, elle bougeait légèrement, histoire de ne pas perdre son équilibre et de se vautrer littéralement sur la glace. Quoi que ... tomber, ça ne la gênait pas plus que ça. Après tout, hein, les chutes, c'était normal, non ? Elle se fichait bien de tomber. C'était pas comme si on viendrait la pointer du doigt. Après avoir reconnu, à son tour, Shylee, et l'avoir désigné sous le nom de mignonne juriste, son interlocuteur se présenta sous le nom de Hiro Atayoshi. Ah oui ... Et bien, il ne lui aurait pas dit, probablement que son nom de lui serait pas revenu en tête.

"Oui, c'était bien moi. Enchantée de vous revoir. Je m'appelle Shylee ... Shylee Tsumo."

Ils se serrèrent alors la main, comme le ferait n'importe quelle personne qui viendrait de se rencontrer. Après tout ... Ils n'avaient pas vraiment eu l'occasion de parler lors de leur précédente rencontre, ni même eu le temps de faire connaissance. Hiro poursuivit alors, lui demandant si elle était accompagnée. Quoi que, il n'attendit pas vraiment la réponse à cette question car lui-même avait constaté qu'elle était, vraisemblablement, seule.

"Et bien ... Oui, effectivement, je suis toute seule. En fait, au départ, j'étais venue pour faire du shopping. Mais j'en suis revenue à mes premiers amours quand j'ai vu que la patinoire était ouverte."

Et oui ... Shylee avait toujours aimé patiner. Néanmoins, en grandissant, et bien, disons qu'elle n'avait plus vraiment eu le temps entre les études, ses amis et tout ce qui pouvait s'en suivre. Mais elle était contente. Contente d'avoir eu du temps libre et d'être venue jusqu'au centre commercial. Bon, il était vrai qu'elle s'était écartée de ce qu'elle voulait faire, qu'elle avait totalement oublié son petit shopping mais bon. Hein, la semaine était pas encore terminée. Et elle reviendrait le jour suivant, ou celui d'après, ou un jour dans la semaine. Et elle le ferait son shopping !

"Alors oui, je veux bien un peu de compagnie. Comme vous le dites, c'est plus amusant de patiner à deux que tout seul."

Elle se rappelait encore de tous les fous rires qu'elle avait pu prendre avec ses amies lorsqu'elle patinait avec elles ! C'était le bon temps, y'avait pas à dire.

"Et ne vous inquiétez pas pour le patinage. On va y aller doucement, d'accord ?"

Shylee avait dit cela en souriant et en penchant la tête sur le côté. Seulement ... Seulement, avant qu'ils n'aient eu le temps de bouger, voilà que le pauvre Hiro faisait une mauvaise chute. Oui, ça arrivait aussi, de temps en temps. Car l'immobilisation, ce n'était pas vraiment le top sur la glace, surtout si on n'était pas vraiment habitué à être sur des pantins. Shylee voulut l'aider à se relever, comme Hiro l'avait fait pour elle il y avait de cela quelques minutes. Mais il fut plus rapide qu'elle.

Après ce petit accident, les voilà donc patinant tous les deux, côte à côte. Shylee jetait, de temps en temps, un coup d'oeil à Hiro, histoire de voir si tout allait bien pour lui. Elle, elle n'avait pas trop de problème. Comme dit, elle avait l'habitude de patiner. Ce n'était pas la première fois. De temps en temps, elle s'arrêtait histoire ... que l'avocat puisse la rattraper et aussi pour discuter. Parce que, ce n'était pas parce qu'ils étaient en train de patiner qu'ils ne pouvaient pas discuter non plus, non ? D'ailleurs, à ce propos, Hiro en vint à lui poser une question concernant sa première expérience en tant que juré.

"Oh ... Et bien, pour tout vous dire, quand j'ai reçu la lettre, j'ai été ... fortement étonnée. Mais bon, ça ne se refuse pas non plus."

Shylee marqua une petite pause, tout en continuant de patiner.

"Pour tout vous dire, c'était la première fois que je mettais les pieds dans un tribunal. Mais bon ... On pourrait presque dire que c'est comme dans les feuilletons à la télévision. Sauf que là, bin, on y participe."

Par contre, ce qu'elle n'avait pas trop aimé, c'était que ... en quelque sorte, le jury avait le destin d'une personne entre les mains. S'il prenait la mauvaise décision, et bien, il pouvait envoyer un innocent en prison. Ou inversement, il pouvait très bien renvoyer un meurtrier dans la nature.

"Enfin, entre nous, il est vrai que c'est une expérience enrichissante ... Mais honnêtement, je préfèrerai qu'on choisisse une autre personne que moi."

M'enfin, c'était passé, et comme le disait Hiro, elle ne retournerait pas au tribunal avant un long moment. Donc, hein, elle n'avait plus vraiment besoin de penser à cela. Bien évidemment, ils en vinrent à discuter de ce que faisait Shylee comme boulot. Il était vrai que contrairement à ce qu'il faisait, ce n'était peut-être pas autant ... comment dire ... mouvementé, mais la jeune femme aimait beaucoup ce qu'elle faisait. Et elle ne changerait pas de job. Du moins, pas tant qu'elle était en forme et qu'elle avait toute sa tête.

Plus le temps passait, et plus ils discutaient. De choses et d'autres, de futilités, de ce qu'elle enseignait, si ses élèves étaient sympas. Ses passe-temps aussi. Bien évidemment, même si Hiro lui posait les questions, elle en faisait de même. Du moins, elle lui retournait la question, histoire d'en savoir aussi un peu plus sur lui. Après tout, hein, la conversation ne devait pas tourner uniquement autour d'elle, non ?

Une chose était sûre : ni Hiro, ni Shylee n'avait vraiment remarqué que le temps avait filé. Quand on s'amuse bien, il est vrai qu'on ne voit pas le temps passé. Mais les deux jeunes gens furent ramenés à la réalité quand une voix sonore s'éleva dans la patinoire, leur indiquant que le centre allait bientôt fermer et qu'il était temps ... de déguerpir. Shylee s'arrêta dessuite de patiner, regardant sa montre. Oh ... Il était tard ... Elle ne pensait pas que ... et bien, qu'il était si tard. Enfin, façon de parler. Mais le temps de rentrer, de manger un bout ... Bah ... De toute manière, elle était en vacances ! Elle avait bien le temps de rentrer, non ?

Suite à cela, les deux jeunes gens quittèrent donc la patinoire et rendirent leurs patins. Shylee récupéra ses affaires dans son casier et remit ses chaussures aux pieds. Alors qu'elle allait prendre congé de Hiro, celui demanda à la jeune femme si elle voulait bien aller prendre un verre ... Ou bien même dîner. Comme dit, ce n'était pas comme si elle avait cours le jour suivant. Elle était en vacances, donc, elle pouvait bien sortir un peu, veiller "tard" et s'amuser.

"Et bien ..."

Shylee baissa la tête durant quelques instants. Elle ne voulait pas donner l'impression qu'elle acceptait trop vite.

"Oui, pourquoi pas ? On pourrait allier les deux, manger un bout et boire un verre."

Comme c'était lui qui avait proposé la sortie, probablement qu'il ne refuserait pas. Et sans aucun doute qu'ils n'auraient pas non plus à faire beaucoup de chemin. Shylee se disait qu'ils trouveraient probablement un restaurant dans l'enceinte du centre commercial, ou pas bien loin.

Hiro

E.S.P.er


Le problème quand on est avocat, de la défense surtout, c’est qu’on n’a pas beaucoup de temps libre, il faut toujours garder un œil sur chaque dossier, l’avoir en main histoire de pouvoir déceler n’importe qu’elle anomalie qui pourrait innocenter notre client… Donc mes activités sont surtout d’ordre professionnel, enfin, c’est ce que je lui ai dit, quand on sait que mes activités professionnelles peuvent être le meurtre de témoin… Ça fait généralement fuir les gens! Enfin bref, je n’allais tout de même pas trop parler de moi à la jeune femme, pour la simple et bonne raison qu’il y a une partie de moi qui doit rester enfouie en public. Tout ce qu’elle voyait, c’était l’homme, le simple homme qui travail comme avocat.

Les deux? Pourquoi pas! Je connais un restaurant pas très loin d’ici, ils ont su garder le traditionnel japonais…

Peu le savaient, mais j’étais quelqu’un qui était excessivement porté sur les traditions, je ne suis pas le genre d’homme qui tend sans cesse à améliorer une technique ou  à changer ce qui est ancien. Oui, on peut appeler ça aussi de la nostalgie. N’empêche que je trouve dommage que le japon d’aujourd’hui ne compte plus qu’une poignée de restaurants où on s’assoit sur un coussin, à manger simplement avec des baguettes… L’influence du monde occidental, je présume. Comme le restaurant n’était pas très loin, je proposai à mademoiselle Tsumo d’y aller à pieds. Comme nous partions, une sonnerie se fit entendre. Je soupirai.

Ne peux jamais être tranquille. Veuillez m’excuser quelques instants…

Je sortis alors mon Iphone, appuyant sur « Accepter l’appel ». Franchement, ces criminels sont tous pareils, à me foutre une pression pas croyable pour que je m’occupe des témoins.

Atayoshi?... Oui, j’en ai entendu parler, je ne crois…. Je comprends, mais je ne pourrai pas vous défendre… Que vous soyez innocent ne changera rien, ils ont vos empreintes et des cheveux,  les traces qu’ont laissées les chaussures sont identiques aux vôtres… Je comprends, veuillez m’en excusez… Oui vous aussi.

Je raccrochai alors puis sourit à la jeune dame.

Dieu merci, il y a encore des gens qui croient à la politesse, même s’ils ne sont pas d’accord avec leur interlocuteur…

Nous marchâmes vers l’endroit en question ; « Le lotus Blanc ». De la fine cuisine asiatique,  évidemment je suis quelqu’un qui aime bien tout ce qui est raffiné. J’ouvris la porte à la jeune dame et la suivi à l’intérieur. Nous fîmes rapidement servis par l’hôte, qui semblait tout à fait charmant, et nous conduisit jusqu’à une table pour deux personnes, nous laissant le menu et, avant de prendre congé, il nous demanda si nous voulions quelque chose à boire.

Vous voulez du vin? J’en vois un ici, malgré le prix, qui est très bon, le Mission Haut-Brion, 1982…

Ça, s’était du Hiro Atayoshi tout craché… Toujours à essayer tout ce qui coûte cher… Vais-je un jour quitter ce plaisir que j’ai à exhiber mon argent? Pas sûr.

Simple information, une seule facture?

Je m’empressai de répondre avant que la jeune Tsumo ne le fasse.

Oui! Ce sera pour moi, merci.

Je devais au moins ça, c’était quand même mon idée d’aller manger un morceau. Une fois le serveur parti, je me levai un petit instant, la priant de m’excuser, avant de me diriger vers la salle de bain. Une envie pressante? Non. Mon cellulaire venait tout juste de vibrer, l’inspecteur m’avait envoyé un message pour me parler du paiement, il voulait que je le recontacte.

Inspecteur? Que ce passe-t’il?

Un homme a vu votre R8 sortir de l’entrée… Je ne vous avais demandé aucun témoin, Maître Atayoshi!... Occupez vous de cet homme avant que mes supérieurs comprennent le pot-aux-roses

Je pris alors un air contrarié.

Bien, je m’en occupe dès demain.

Ce soir serait mieux

Je suis dans l’impossibilité de remplir ce contrat ce soir, désolé. Bonne soirée, inspecteur

Je raccrochai alors puis retournai à la table,  m’assoyant en face de la jeune dame.  Je pris tranquillement le menu, me servant du vin dans mon verre et en prenant une gorgée.

Alors, vous avez choisi?

« Modifié: mardi 29 mars 2011, 20:51:25 par Hiro »

Shylee Tsumo

Humain(e)

Avec entrain, Hiro avait accepté la suggestion de Shylee. De toute manière, il n'allait pas non plus refuser puisque c'était lui, au départ, qui lui avait proposé cela. En temps normal, du moins, elle n'aurait pas été en vacances, la jeune femme aurait, probablement, refusé poliment, prétextant qu'il faudrait qu'elle se lève tôt le jour suivant, et s'en serait allée, même si la soirée aurait pu être charmante et agréable. Néanmoins, elle ne travaillait plus, puisque c'était les vacances. Ne pouvait-elle donc pas s'accorder un moment de répit, de détente ? Et puis, partir maintenant, ça aurait été dommage, surtout que son interlocuteur était charmant. Donc hein, en quelque sorte, Shylee n'avait pas d'excuses pour partir dans l'immédiat.

"Et bien, allons-y alors."

De la main, Hiro avait invité Shylee à le suivre. Cette dernière réajusta son sac à main, tout comme sa veste, et le suivit donc. Ce n'était pas loin selon lui, ils iraient donc à pied. Bah, de toute manière, un peu de marche, cela ne faisait jamais de mal ! Quoi que, après cette séance intensive de patinage, marcher, pour ceux qui n'avaient pas l'habitude des patins, n'était pas forcément une partie de plaisir. Shylee se rappelait encore de l'une de ses premières fois où elle avait patiné. Elle était restée, à peu près, une heure sur la glace, à avoir mal aux pieds avec les patins. Et quand elle était revenue sur la terre ferme, elle avait manqué de se casser la figure. Et surtout, elle avait encore plus mal aux pieds. Mais avec le temps, elle avait fini par s'habituer. Et même si cela faisait un moment qu'elle n'avait pas patiné, elle n'avait pas mal à la voûte plantaire. Une chance, en quelque sorte, sinon, elle aurait été obligée de mettre fin à cette soirée et trouver un taxi pour rentrer chez elle.

Ils ne firent pas beaucoup de pas, car voilà qu'un téléphone retentissait. Inconsciemment, Shylee se demanda si ce n'était pas le sien. Mais elle n'avait pas la même sonnerie. D'un sourire, donc, elle excusa Hiro qui décrocha. Après tout, ça pouvait être très important. Elle s'éloigna quelque peu, histoire de lui laisser une certaine intimité. Après tout, elle n'avait pas besoin de savoir de quoi il était en train de parler avec son interlocuteur. Mais probablement que c'était du boulot, sans aucun doute. Shylee, elle, on ne risquait pas la déranger pour le boulot ! Le lycée n'avait pas son numéro de téléphone portable. Elle l'avait fait exprès d'ailleurs. L'administration avait son fixe, et si jamais ils l'appelait, et bien ... Et bien, ils tomberaient sur son répondeur !

Mais bon, passons. Hiro revint rapidement vers Shylee et hop, les voilà partis en direction du restaurant dont l'avocat lui avait brièvement parlé. Ils ne mirent que peu de temps pour l'atteindre. Le Lotus Blanc ... Shylee ne connaissait pas le restaurant. A dire vrai, ça ferait peut-être bientôt un an qu'elle vivait à Seikusu, mais ce n'était pas pour autant qu'elle connaissait les moindres recoins de la ville, bien au contraire même. La preuve avec le tribunal, l'autre jour, dans lequel elle ne pensait jamais mettre les pieds, sans cette assignation et cette affaire ! Les jeunes gens pénétrèrent donc dans le restaurant. Aussitôt, ils furent conduits à une table. On leur confia leur menu et le serveur leur demanda si ... S'ils voulaient boire quelque chose. Hiro ne mit pas longtemps à lui parler d'un certain vin. Vu le prix, il ne pouvait être que bon. Avant qu'elle n'aie eu le temps de commander, voilà que Hiro se dévouait à payer l'addition.

"Vous savez, vous n'êtes pas obligé ..."

Shylee jeta un coup d'oeil à la carte. En vin, elle n'y connaissait pas grand chose ... Tout comme pour n'importe quelle boisson alcoolisée d'ailleurs. C'était pas son fort. Mais bon ... Elle commanda donc la même chose que Hiro. Le serveur parti, l'avocat en fit de même. Peut-être voulait-il aller se laver les mains. Après tout, il était tombé à plusieurs reprises sur la glace. Shylee en profita pour regarder les différents menus. Difficile de choisir parmi tous les plats qu'ils proposaient. Mais ... Mais elle allait probablement trouver. Le serveur revint avec les deux verres et en disposa un près de Shylee, et l'autre non loin de la place d'Hiro. Elle le gratifia d'un sourire et repartit donc. Il reviendrait certainement pour prendre leur commande d'ici un moment.

Au bout de quelques minutes, l'avocat revint près de la table et prit donc place, récupérant, à son tour, le menu, lui demandant, par la même occasion, si elle avait choisi.

"Et bien ... Oui, effectivement. J'vais prendre ... un menu D."

Drôle de nom me direz-vous. Mais les différents menus étaient simplement nommés par des lettres, allant de A à P. Bien évidemment, chaque menu était détaillé. Ce que contenait celui de Shylee ? Et bien, il y avait une soupe. A quoi ? Elle ne savait pas, ce n'était pas marqué, mais bon, elle la mangerait quand même. La soupe, c'était bon ! Du moins, c'était ce que ses parents lui disaient quand elle était petite. Ca faisait grandir, selon eux. La soupe était accompagnée, ensuite, par de la salade et du riz, quatre pièces de sushi, trois pièces de maki, un assortiment de sashimis, et cinq brochettes grillées : une cuisse de poulet, un aileron de poulet, une boulette de poulet, un boeuf au fromage et un boeuf. Sans oublier que ce menu continuait, ensuite, avec un assortiment divers de fromage. Et comme dessert, un daifuku aux fraises. Et puis ... Niveau prix, c'était bien moins cher que le vin commandé par Hiro. Elle n'allait pas non plus le dépouiller avec un menu hors de prix, non ?

"Il m'a l'air ... assez intéressant niveau saveur."

Shylee porta la main au verre de vin et le regarda durant quelques instants. Du vin ... Elle ne savait pas si c'était une bonne idée. Après tout, comme dit, l'alcool et elle, ça ne faisait pas forcément bon ménage. Mais bon, un petit verre, ça n'allait pas lui faire de mal, non ? Lentement, donc, elle approcha le verre à ses lèvres et but une première gorgée ... Hmmm ... Pas trop mal. Le goût était exquis. Bon, c'était bien différent de ce qu'elle avait pu boire jusqu'à présent mais bon. Shylee reposa son verre.

"Et vous ? Vous avez choisi ?"

D'ailleurs, voilà que le serveur pointait, à nouveau, le bout de son nez, histoire de prendre leur commande.

Hiro

E.S.P.er

Re : Un jour de congé à la patinoire du CC [Pv: Shylee Tsumo]

Réponse 6 mercredi 30 mars 2011, 15:43:04


Le revoilà lui, j’avais à peine le temps de regarder le menu qu’il revenait déjà nous demander si nous avions choisi… Aïe, il y avait tellement de choses que je n’avais aucune idée quoi prendre… Shylee donnait déjà sa commande et moi je n’avais aucune idée quoi manger… À moins que, il y avait très longtemps que je n’avais mangé de tempura… Pourquoi pas?

Pour moi, ce sera le menu I

En quoi consistait le « menu I »? Eh bien, la soupe du chef, une soupe surprise dans le fond, deux crevettes tempura avec brochettes de bœuf et poulet, servit sur riz blanc et légumes de saison. Le serveur reprit les menus qu’il nous avait confiés quelques minutes auparavant avant de retourner en cuisine. Enfin, il ne reviendrait plus avant un bon moment, ce qui nous laissait le temps de bavarder un peu, Shylee et moi.

Alors, vous m’avez dit que vous étiez institutrice, et que vous appréciez, mais je ne crois pas vous avoir demandé quelle matière vous enseignez?

Écoutant alors la jeune dame parler, je pris une nouvelle gorgée de vin. La soirée était relativement avancée, surtout pour venir au restaurant, mais je m’en contrefichais, il y avait si longtemps que je n’avais pu prendre mon temps, sans penser au boulot. Enfin si seulement les messages qu’on m’envoyait pouvaient cesser, je pourrais vraiment me détendre, mais je crois bien que le boulot d’avocat est un boulot constant, où même quand on dort, on travail, on réfléchit à toutes les possibilités qui pourrait arriver lors du procès. Mais pour une fois, je ne pensais qu’à m’amuser… Vous savez il y a combien de temps que je ne m’étais pas amusé? Il y a exactement 23 ans… Car à l’âge de mes six ans, mon géniteur se mit en tête de me faire améliorer mes pouvoirs en m’envoyant dans les landes dévastées, convaincre les monstres de m’obéir. Au début, on m’envoyait là avec une petite armée, pour être bien sûr qu’elle ne soit pas nécessairement une menace. Mais, au fil des années le nombre d’hommes rétrécissait jusqu’à ce qu’à mes dix huit ans, il m’envoyait tout seul, simplement muni d’un Katana…  Alors voilà pourquoi mon pouvoir était devenu si puissant, à force d’entrainement jour après jour. Ensuite, j’étudiai pour devenir avocat sur Terre.

Enfin, passons. Le voilà, le fameux serveur, qui revenait avec les deux soupes… La soupe du chef était en fait une soupe Tokinoise, un bouillon de poulet, avec des Capelli di angelo (cheveux d’anges), échalotes ciselées ainsi que de fines languettes de bœuf trônant sur le dessus du bol. Nous remerciâmes le serveur et, une fois ce dernier parti, j’eus un petit rire.

On peut parler d’une sacrée soupe! Bon appétit.

Je pris alors les baguettes puis me mis à déguster ce plat… Les nouvelles traditions voulaient que les cuisiniers se mettent à faire des plats qui auraient une « saveur internationale » et donc que l’on puisse manger un repas japonais de style européen, même dans un restaurant au japon… Moi qui est un traditionnaliste pur et dur, de nos jours, il est dur de trouver quelque chose de totalement traditionnel, mais bon, je ne vais pas commencer à faire le mec jamais content, je devais même avouer que c’était assez bon.


Shylee Tsumo

Humain(e)

Re : Un jour de congé à la patinoire du CC [Pv: Shylee Tsumo]

Réponse 7 mercredi 30 mars 2011, 18:58:50

L'un comme l'autre avait fini par commander. Et de ce fait, le serveur s'était éloigné. Probablement qu'il reviendrait assez rapidement avant l'entrée, du moins, les soupes qui pouvaient être considérées comme des entrées mais bon, qu'il prenne son temps ! Ce n'était pas comme si Hiro et Shylee étaient pressés ! Bon, bien évidemment qu'il était tard et possible que le restaurateur fermait tôt. Quoi que ... Elle n'avait pas vu les horaires d'ouverture. Si ça se trouvait, ils fermaient tard. Qui sait ? Hiro en profita pour lui reposer une question, concernant son métier, et la matière quelle enseignait.

"Les mathématiques. Il est vrai que ce n'est peut-être pas la meilleure des matières, mais à dire vrai ... On se sert plus souvent des maths qu'on ne le pense."

Du genre, par exemple, quand c'était les soldes et qu'il fallait recalculer un prix du fait que l'article était soldé. Et c'était, probablement, plus rapide de le faire de tête plutôt que de s'amuser à sortir une calculette d'une poche ou d'un sac. Et encore ... Si on avait ladite calculette sur soit, ce qui était plutôt rare. Non, non, Shylee considérait que les maths faisaient partie intégrante de la vie. Du moins, les maths basiques, comme les additions, les multiplications, les divisions et les soustractions. Les trucs plus compliqués, comme le théorème de Pythagore ou des trucs encore plus poussés, ça, ça servait un peu moins. Sauf peut-être pour des architectes ou des métiers en rapport avec les mathématiques. Mais bon ... Peut-être que Hiro n'était pas d'accord avec elle. Peut-être considérait-il que les maths n'étaient pas une matière si importante que ça. Dans ce cas-là, elle respecterait son avis. Après tout, les gens ne sont pas forcés d'être d'accords sur tous les sujets, non ?

Suite à cette courte explication sur le comment du pourquoi de la matière qu'elle enseignait, la jeune femme reporta la main au verre et but un peu de vin. Il se laissait discuter, y'avait pas à dire. Shylee n'avait pas vraiment l'habitude de boire du vin, ou de l'alcool en général. Mais bon, ça changeait des jus de fruits, ou bien de l'eau minérale ou plate, ou des trucs dans le genre. Oui, ça changeait fortement. Mais bon, hein, comme dit, ça serait qu'un verre. Qu'un unique verre. Pourquoi ? D'une, parce que ce p'tit vin, et bin ... Même si c'était Hiro qui payait, il n'était pas donné. De deux, parce que le vin finirait par lui monter à la tête et elle ferait des bêtises. Donc, hein, autant s'abstenir ... Surtout si elle ne pouvait plus retrouver le chemin qui la ramènerait chez elle.

Quoi qu'il en soit, Shylee fut tirée de ses pensées sur le vin par l'arrivée du serveur qui se ramenait avec les deux soupes. Après le départ du serveur, Hiro eut un léger rire. Il était vrai que la soupe était plutôt conséquente. La jeune femme en vint à penser que le menu qu'elle avait choisi était bien trop ... comment dire ... Et bien, qu'elle aurait beaucoup de mal à tout manger ! Quoi que, s'ils prenaient leur temps et qu'ils avaient le temps de digérer un peu entre chaque plat, peut-être que ... Peut-être que ça le ferait, qui sait ?

"Tout à fait d'accord ..." dit-elle en hochant de la tête.

C'était pas une petite soupe.

"Bon appétit à vous aussi !"

Shylee récupéra les baguettes et commença donc à manger cette soupe. Ou plutôt, d'abord les condiments. Parce que "manger" une soupe avec des baguettes, euh ... c'était pas bien possible. Avec une cuillère, oui, mais pas avec les baguettes. Elle ne pourrait que récupérer les différentes condiments qui "nageaient" à la surface du bouillon. Mais ça se mangeait bien, y'avait pas à dire. Entre deux bouchées, Shylee questionna Hiro.

"Avec votre métier, je présume que vous n'avez pas souvent de temps libre, non ? Du moins, vous devez jongler souvent entre plusieurs affaires."

Elle était curieuse ... Curieuse de savoir, en fait, comment la journée d'un avocat s'organisait. Curieuse de savoir s'il était libre de choisir les cas qu'il souhaitait plaider, ou bien s'il était d'office sur certaines affaires.

Hiro

E.S.P.er

Re : Un jour de congé à la patinoire du CC [Pv: Shylee Tsumo]

Réponse 8 mercredi 30 mars 2011, 21:03:00


Des pâtes dans la bouche, je réfléchis à la question qu’elle venait de me poser. Certes, je n’avais pas beaucoup de temps libre et distraction, mais pas à cause de mon boulot d’avocat en tant que tel…

Il est sûr qu’être avocat est un métier qui nous tient occupé, je vous l’accorde. Cependant, j’ai créé mon propre cabinet, alors si j’ai envie de travailler jusqu’à 2 heures du matin, je vais le faire, comme si j’ai envie de partir dans les environs de midi un autre jour, ou alors commencer plus tard, je suis quelqu’un qui tient en horreur de se faire dicter quoi faire, c’est pour cette raison que je suis à mon compte. Les limites, c’est moi qui me les impose, si je sens qu’un client devient un peu trop bousculant, je le réfère à d’autres avocats… Mais en toute somme, c’est un travail qui me laisse peu de temps libre, parce que j’en ai décidé ainsi, tout simplement.

Oui, le travail d’avocat est très occupant, mais aussi très gratifiant, quand on pense à toutes les relations qu’on peut se faire dans un milieux qui gagnerait à être connu des autres, mais qui ne l’est pas, tout simplement à cause d’une simple chose qui semble rebuter beaucoup de gens. L’illégalité. En se débarrassant du concept d’illégalité ou de légalité, un homme s’ouvre bien des portes, surtout s’il est avocat, car il peut discuter avec un homme mafieux en public, les gens ne trouveront pas ça étrange, ils se diraient tout simplement qu’il a dû le défendre et qu’ils sont restés en contact, tout simplement. Je pris alors la cuillère de porcelaine qui gisait sur la table puis gouta au bouillon.

Il est vrai que  cela m’empêche un peu d’avoir des loisirs fixes, car mon horaire de travail ne l’est jamais, quoique généralement, il est vrai que je dépasse les huit heures de travail quotidiens, mais c’est un boulot que j’adore, et c’est un des seuls où ont des bien rémunérés parce qu’on a une grande gueule!
J’eus un petit rire et je vidai mon verre, reprenant la bouteille de vin, parce que je n’en avais pas acheté un simple verre, mais bien une bouteille, et en remplit à moitié mon verre et au moment où j’allais remplir celui de Shylee, elle refusa poliment.

Allez, ne me  laissez pas vider la bouteille tout seul! Juste un peu, au moins

J’en mis alors un fond dans le verre de ma charmante compagne d’un soir, sans arrière pensée, quelle qu’elle soit, j’avais juste envie de me détendre un peu, et je devais avouer qu’il y avait longtemps que je n’étais pas allé au restaurant avec quelqu’un, tous ceux que j’avais considéré comme amis étant restés sur Terra. Oh oui, j’allais bien prendre un verre avec d’autres avocats de la défense, ou des procureurs, mais  ce n’était pas des amis, plutôt des connaissances avec qui je sortais rarement, très rarement.

Et vous? Comment prenez vous vos vacances jusqu’à présent? Étant une institutrice, vous devez être en vacance comme tous les garnements qui rôdent dans le Quartier De la Toussaint, j’ai cru voir qu’il y avait une plus grande activité depuis le début des vacances

En effet,  j’avais vu de jeunes gens, environ 16-17 ans tourner autour de mon Audi R8, avant que quelques malfrats, des hommes sans avenir dans le crime qui ne faisaient que se tenir près de mon cabinet, viennent leur dire que la voiture m’appartenait et que s’ils ne voulaient pas se retrouvé pendus par les pieds sur le pont Aramuso par quelques membres des Yakuza, qu’ils étaient mieux d’aller essayer de voler la voiture de quelqu’un d’autre. Il fallait dire que j’avais une sacré chance d’avoir les Yakuza de mon côté, dans le Quartier de la Toussaint, je serais facilement une cible potentielle pour n’importe quel de ses malfrats.
 
 


Shylee Tsumo

Humain(e)

Re : Un jour de congé à la patinoire du CC [Pv: Shylee Tsumo]

Réponse 9 mercredi 30 mars 2011, 22:01:37

Tout en écoutant Hiro faire un long exposé sur ses méthodes de travail, Shylee continuait de manger les éléments de sa soupe. Elle terminerait par le bouillon. Quoi que, pas sûre qu'elle boirait tout, sinon, elle finirait par se remplir l'estomac et n'aurait plus faim pour la suite, ce qui serait dommage. Elle l'écoutait attentivement et souriait, de temps à autre. Oui, ça devait être bien d'être son propre chef, de faire ce qu'on voulait, de ne recevoir d'ordre de personne, d'être libre, en quelque sorte. Rien que pour ça, ça pourrait être "marrant" de monter sa propre entreprise, d'être son propre chef. Mouais ... Mais non, ce n'était pas vraiment dans le style de Shylee. Non pas qu'elle aimait, à tout prix, d'avoir un supérieur au dessus d'elle, mais bon, pas sûre qu'elle saurait quoi faire si elle était toute seule. Et puis, elle avait tout de même assez de liberté avec le boulot qu'elle faisait. Elle faisait ce qu'elle voulait dans sa classe, enseignait les points qu'elle voulait, donnait les exercices qu'elle souhaitait. Brèfle, non, Shylee n'avait pas à se plaindre non plus.

"Le principal, c'est que vous aimez votre métier et que vous faites quelque chose qui vous plaise."

Car oui, s'il n'aimait pas ce qu'il faisait, probablement ... probablement que ça ne lui plairait pas ou qu'il ne ferait pas autant d'heures. Nan, pour sûr même. Quand on va à son boulot la boule au ventre, ce qu'on cherche, c'est à faire son job le plus rapidement afin de rentrer chez soi. Jusqu'à la prochaine journée de travail. Par chance, Shylee n'avait jamais ressenti cela avec son travail. Et avec un peu de chance, cela ne se produirait jamais. Elle aimait ce qu'elle faisait, y'avait pas à dire. Mais peut-être qu'avec le temps elle finirait éventuellement par détester, qui sait ? Dommage pour lui quand même. Hiro n'avait pas trop de temps libre, ça devait peser, ou pas. Il avait dû finir par s'habituer.

Il en vint à terminer son premier verre de vin. Et aussitôt, ou presque, il avait amené la bouteille près du verre de Shylee, prêt à lui verser à nouveau du vin. Néanmoins, Shylee avait avancé sa main, l'air de dire que c'était bon, qu'elle n'en voulait pas plus.

"Je vous remercie. Mais ça ira."

Hiro tenta de la convaincre. Il ne voulait pas finir la bouteille tout seul. Il est vrai que boire seul, ce n'est pas si amusant que cela. Elle poussa un léger soupir, et eut un léger hochement de la tête.

"D'accord, mais pas beaucoup."

Hiro lui versa un fond de verre. Bon, c'était déjà ça. Le vin était bon mais elle ne voulait pas non plus avoir l'esprit embrumé. Elle préférait ... Garder l'esprit clair. Quoi qu'il en soit, sa soupe était presque terminée. Tous les condiments avaient fini leur course dans l'estomac de la jeune femme. Maintenant, restait plus que le bouillon. Avec sa cuillère, elle touilla le bouillon durant quelques instants, tandis que Hiro lui posait une question quant à ses vacances.

"Oui, en vacances depuis ... aujourd'hui. J'avais de nombreuses copies d'examen à corriger. Mais je suis plutôt contente. Je vais vraiment pouvoir profiter de ces vacances."

Elle marqua une pause, tandis qu'elle rapprochait la cuillère, avec du bouillon, près de sa bouche. Pas trop mal, lui non plus. Mais comme dit, elle n'allait pas s'amuser à tout boire.

"Pour les autres, j'étais pas mal occupée entre la préparation des cours, la correction de certaines copies, plus l'aide à certains élèves qui ne comprenaient pas forcément tous les cours."

Hiro lui avait aussi parlé, rapidement, du Quartier de la Toussaint, du fait que y'avait beaucoup d'enfants qui traînaient dans le quartier pas très réputé.

"Honnêtement, j'évite de me hasarder là-bas. Ca ne fait pas encore un an que j'habite à Seikusu et pourtant, j'en ai entendu des vertes et des pas mûres sur ce quartier."

Tout n'étaient que rumeurs mais bon, dans les rumeurs, y'a toujours un fond de vérité, non ? Shylee tourna la tête momentanément. Le serveur les scrutait. Sûrement qu'il devait attendre qu'ils aient fini leur soupe pour venir récupérer les soupes et leur apporter le plat suivant. Si ça se trouvait ... Ils prenaient un peu trop leur temps à son goût, et retardaient, ainsi, la fermeture du restaurant.

Hiro

E.S.P.er

Re : Un jour de congé à la patinoire du CC [Pv: Shylee Tsumo]

Réponse 10 jeudi 31 mars 2011, 15:43:01


Il est vrai que très peu de gens recommandables se risquent à s’y promener, au risque de se faire voler, tabasser et laissé pour mort dans une ruelle sombre… Mais quand on est connu et respecté de ses malfrats, c’est un des endroits les plus sûrs sur Terre, aucun risque d’agression.

Quelque chose attira l’attention de Shylee, ce qui me fit tourner la tête à mon tour. Le serveur commençait à s’impatienter, signe qu’ils devaient fermer le restaurant dans pas trop longtemps, je fis un tour rapide de la salle. Quelques autres personnes étaient toujours à table, mais ils étaient rendus plus loin que nous dans le processus du repas : Certains terminaient leur desserts, d’autres l’entamaient. Quoique, si nous étions trop tard, il aurait pu et dû nous le dire… Donc on ne se pressera pas pour eux, je vais prendre ma soirée de congé relax, et ce n’est pas un petit serveur qui arrivera à me stresser.

Une fois nos deux bols vides, le serveur revint retirer les plats, nous assurant que le repas principal serait servi sous peu. Moi qui voulais prendre mon temps, c’était râpé. Je pris une nouvelle gorgée de vin avant d’entamer une nouvelle discussion.

Alors, excepté le patinage et la correction d’examens, que faites vous de vos temps libres? Vous semblez une jeune femme assez timide, qui a une tête sur les épaules, je vous voie donc mal aller dans un bar pour faire la fête à tous les soirs.

Je souris doucement et attendit patiemment la réponse de Shylee, croisant les jambes. Eh oui, c’était un tic que j’avais depuis des années : lorsque je converse avec quelqu’un et que je me concentre sur une seule chose, j’ai tendance à croiser les jambes. Bref.

Peu de temps, ce fût vite dit, car quelques minutes après la soupe, voilà que notre repas nous fût servi. Décidément, ils avaient vraiment envie que nous partions au plus tôt. J’imagine aussi que le travail de cuisinier doit être assez chiant, lorsqu’il vient le temps de tout terminer, de tout nettoyer et fermer, et que quelque client retardataire vient prendre un repas, juste à l’heure de la fermeture. Quoiqu’ils puissent très bien lui dire qu’ils sont fermés et qu’ils ne peuvent plus prendre de commande, ce serait plus approprié que d’attendre en observant le client si intensément qu’on pourrait croire que les employés essaient de le faire exploser du regard. Y’a une manière de servir les clients qui entrent dans un établissement, avec politesse, qu’on accepte ou refuse leur clientèle, il n’y a aucune raison d’être impoli, ne serait-ce que du regard.

Après avoir souhaité un bon appétit à Shylee, je repris possession de mes baguettes  puis commençai à  manger le riz. Étant quelqu’un qui a la réputation de ne rien laisser au hasard, on se doute que je ne me hasarde pas lorsque vient le temps de déguster un plat, j’aime bien retourner un morceau de viande, histoire de voir comment il est, de toutes les facettes. D’ailleurs, je ne mange jamais un plat au hasard, je me choisis un élément dans le plat que je vais manger en premier, ensuite un autre, puis un autre, jusqu’à ce que l’assiette soit vide. Probablement des restes de vie professionnelle qui interagit avec ma vie personnelle. Quoiqu’il en soit, ce genre d’habitude, j’en aurai toute ma vie et je ne crois pas que, même en m’acharnant pour m’en débarrasser, j’arriverais à le faire. Quoiqu’on a tous nos petites manies, non?


Shylee Tsumo

Humain(e)

Re : Un jour de congé à la patinoire du CC [Pv: Shylee Tsumo]

Réponse 11 vendredi 01 avril 2011, 13:56:18

Hiro la confortait dans on idée. Le quartier de la Toussaint, c'était dangereux, très dangereux, et trop dangereux pour qu'elle aille s'y promener. Oh, pour sûr, Shylee allait éviter ce quartier autant que faire se peut. De toute manière, ça faisait bientôt un an qu'elle vivait à Seikusu, et jusqu'à présent, elle n'y avait jamais mis les pieds. Et honnêtement, elle espérait qu'elle n'aurait jamais à le faire. De toute manière, qu'irait-elle y faire ? A part trouver les ennuis, c'est tout ce qu'elle récolterait. Et comme l'année écoulée n'avait pas été le top du top et qu'elle avait déjà eu son lot d'ennuis rien qu'en restant dans les alentours de son appartement ou bien du lycée, Shylee n'allait pas tenter le diable en s'aventurant dans des zones où elle risquerait bien plus. Alors, quand Hiro lui disait que ... bin, que les gens recommandables pouvaient ne pas en ressortir vivants, elle voulait bien le croire et elle n'irait pas le vérifier.

"Vous me faites peur, vous savez ?"

Peur dans le sens où il savait comment, quoi faire pour ne pas s'attirer les foudres de petits malfrats qui pouvaient se balader dans le quartier de la Toussaint.

"M'enfin ... Je présume que vous savez tout cela parce que vous avez dû défendre quelques uns de ses malfrats, non ?"

Parce que ... honnêtement, Shylee le voyait mal avec un flingue entre les doigts et à tirer sur tout ce qui bouge dans le Quartier de la Toussaint, simplement pour se faire respecter. C'était peut-être l'effet costume, lorsqu'elle l'avait vu au tribunal. Bon, il était vrai que Shylee voulait toujours croire en la bonté humaine des gens, et ce même si elle avait vu, à plusieurs reprises, l'horreur qui émanait des gens. Mais bon, ce n'était pas pour autant qu'elle baisserait les bras. Elle continuerait de croire, croire que l'être humain n'était pas qu'un monstre. Peut-être qu'un jour elle finirait par changer d'avis, mais bon, ce n'était pas encore pour maintenant. M'enfin.

Shylee chassa ces mauvaises idées de son esprit pour se reconcentrer sur le repas, ou plutôt, sur la nouvelle question que venait de lui poser Hiro tandis que les deux bols de soupe avaient pris la poudre d'escampette. Façon de parler puisqu'elle savait très bien que c'était le serveur qui avait pointé le bout de son nez pour récupérer les plats. Très certainement, en plus, qu'il allait revenir rapidement. Ah la la ... Il était vraiment pressé de les ficher à la porte, pour sûr !

"Nan, effectivement, je ne fais pas souvent la fête."

Elle amena, à nouveau, le verre à sa bouche, histoire de boire une nouvelle gorgée.

"On pourrait dire que je suis ennuyeuse à mourir. Mais je préfère ça plutôt que d'être confrontée à tout un tas de problèmes que j'aurais du mal à résoudre."

Il était vrai que, ces derniers temps, tout semblait aller bien dans sa vie. Du moins, Shylee n'avait pas d'ennuis au boulot, ni en dehors. Elle évitait soigneusement les petits malfrats qui zonaient dans le parc, de temps en temps, à la tombée de la nuit, quand elle rentrait chez elle. Ouais, ça allait bien. Donc, elle ne voulait pas tenter le diable et préférait sa petite vie rangée, bien qu'ennuyante.

"Sinon ... Rien de bien passionnant. Bouquinage, préparation de mes cours, un peu de natation ..."

Shylee se rendit compte que ... Hiro devait très certainement la trouver ennuyeuse. Enfin, pas spécialement elle, mais sa vie oui. Elle hocha de la tête quelques instants, tout en buvant une nouvelle gorgée.

"Oui, oui, je sais, c'est pas très excitant. Mais ça me va pour le moment."

C'était ça le plus important, non ? Le méchant serveur qui voulait les éjecter au plus vite -peut-être pour aller voir sa copine, qui sait ?- revint avec les plats. Et hop, voilà que Hiro et Shylee reprenaient les baguettes pour manger tout cela. Mais une chose était sûre : même si on voulait les virer, ce n'était pas pour autant que Shylee allait se dépêcher de manger. Nan, elle allait prendre son temps. Après tout, quand on mange trop vite, on digère mal par la suite. Donc, hein, encore une raison de prendre son temps et de ne pas se dépêcher.

"Vous venez souvent ici ? Parce que ... Je trouve ce restaurant agréable. Enfin, sauf le serveur qui est quelque peu désagréable du fait qu'il n'arrête pas de nous regarder."

Shylee avait légèrement bougé la tête sur le côté. Le serveur les z'yeutait encore. Tssss ... Il pouvait pas aller ailleurs ? Genre, retourner en cuisine ?

Hiro

E.S.P.er

Re : Un jour de congé à la patinoire du CC [Pv: Shylee Tsumo]

Réponse 12 vendredi 01 avril 2011, 15:45:12


Il est vrai qu’au premier regard, je ne suis pas le genre d’homme qui assassine les gens, mais c’est obligatoire pour l’emploi, non? On ne prend pas un job d’assassin si notre visage dit qu’on en est un. Il faut avoir l’air commun, pour que, s’il y avait une personne qui nous près d’une scène de crime, qu’il ne se rappelle pas de notre visage en détail. Mais la réputation que je m’étais faite dans le Quartier de la Toussaint n’était pas vraiment à cause de la violence.

Je vous fais peur? Mais je n’ai rien de bien effrayant, le respect qu’ont les hommes là-bas est simplement dû au fait que, comme vous l’aviez compris, je les ai défendus, plusieurs d’entre eux, alors ils m’ont accordé leur respect et protection, voilà tout. Ne vous imaginez pas que j’ai tué des gens pour gagner le statut que j’ai dans ce quartier! Ce qu’on dit à propos des avocats de la défense n’est pas nécessairement vrai vous savez.

Tout en mangeant distraitement, j’écoutais avec attention ce que la jeune femme avait à dire à propos de Shylee sur ses activités. Elle avait une vie tranquille, bien rangée, banale. Par contre, je n’étais pas d’accord lorsqu’elle me disait que sa vie n’était pas très intéressante.

Ah non, je ne suis pas d’accord. Ce n’est pas parce que votre vie est tranquille qu’elle est inintéressante. Vous savez, banal ne veux pas nécessairement dire mauvais, je rêverais d’enfin avoir ne serait-ce qu’une journée banale, à pouvoir ne rien faire, lire un livre ou quelque chose dans le genre, mais le travail que j’exerce nécessite une constante concentration sur mon job. Comptez vous chanceuse de pouvoir vous payer le luxe de ne rien faire!

Ma dernière phrase, je la dis sur un ton plaisantant, suivie d’un petit rire et d’une nouvelle gorgée de vin, la dernière en fait. Il ne restait qu’un petit fond, et comme Shylee m’avait clairement fait comprendre que le verre que je lui ai servis était le dernier, je vidai la bouteille dans mon verre.

Si je viens souvent ici? Non, une fois ou deux sans plus.

Je me penchai légèrement, un petit sourire aux lèvres.

Oui, j’avais remarqué, je vais nous en débarrasser.

Puis regardant directement dans les yeux le serveur, d’un air innocent, puis je regardai autour de notre table. Elles étaient toutes vides.

Nous pouvons vous aider, mon brave?

L’homme rougit légèrement puis me fit signe que non de la tête puis alla en cuisine, probablement nous surveiller, sans que nous puissions le voir. Il était vrai qu’il commençait à se faire tard, mais de toute façon, je ne m’étais amusé comme ça depuis un bon moment.

Tout ça pour dire, la vie de personne n’est inintéressante, chaque vie vaut la peine d’être vécue, c’est pour ça qu’on n’en a qu’une. Oh je sais, le bouddhisme veut que nous nous réincarnions dans une autre vie, dépendamment de nos actes, mais je préfère ne pas croire en ça, sinon, pour tous les criminels que j’ai défendus, je me réincarnerais en cancrelat!

Nous terminâmes alors le repas, discutant de chose et d’autres. Honnêtement, ça me surprenait un peu que cette jeune femme ait accepté de sortir avec moi ce soir. Après tous les ragots qui se disent sur moi, sur la corruption et sur toutes les choses que je suis soupçonné d’avoir fait, quoiqu’aucun de ces soupçons n’ait été prouvé. Peut-être qu’elle le savait, et qu’elle s’en fichait, ou elle ignorait tout, il ne serait cependant pas sage de lui en parler. Je parlerai simplement si elle engagerait la conversation en ce sens.

De plus, vous avez de la chance, votre métier est de cultiver de jeunes esprits, vous pouvez débattre de certaines choses, quoique moins en mathématique, mais vous pouvez expliquer le pourquoi du comment. Mon métier m’amène souvent à discuter avec des gros bras sans cervelle. La plupart du temps, lorsque je converse avec eux et que je parle de quelque chose pour le moins intellectuel, ils se contentent de hausser les épaules en disant qu’on ne les paies pas pour savoir, ou avoir une opinion, sur ce genre de chose. Oh oui, j’en rencontre quelques uns qui sont très intelligents, mais ceux là ne se font pas prendre lorsqu’ils commettent des méfaits. Quoique je ne veuille pas avoir l’air de me plaindre, le salaire couvre largement les clients idiots. Je veux simplement dire que, si l’intelligence était de l’électricité, dans le Quartier de la Toussaint, y’aurait pas de quoi éclairer la ville!
Je souris et continua de manger le plat, tout en prenant mon temps. Il y avait peut-être aussi un peu de sadisme en moi qui me disait de manger lentement, simplement pour énerver le serveur.


Shylee Tsumo

Humain(e)

Re : Un jour de congé à la patinoire du CC [Pv: Shylee Tsumo]

Réponse 13 vendredi 01 avril 2011, 17:39:19

Shylee eut un petit rire quand il lui expliqua le comment du pourquoi qu'il savait tout cela, à propos du Quartier de la Toussaint. Enfin, petit rire n'était pas forcément le bon mot, mais elle avait souri. Oui, il lui fichait la trouille, mais pas vraiment en réalité. C'était plus une expression qu'autre chose. Elle n'avait pas forcément peur d'un avocat, même si c'était un "tueur" à la barre, en quelque sorte. Il lui expliqua rapidement que ce respect, le fait qu'il pouvait se balader sans aucune crainte dans le Quartier de la Toussaint, c'était uniquement parce qu'il avait défendu la cause de certains d'entre eux. Shylee aussi en était arrivée à cette conclusion mais bon, au moins, là, elle avait une confirmation.

"Oh ... Mais ne vous inquiétez pas. Honnêtement, je ne vous imagine pas avec une arme à la main."

L'habit ne fait pas le moine et il faut toujours se méfier des apparences mais bon. Hiro ne semblait pas être un mauvais type, ou du moins, il n'en avait pas l'allure, comme dit. En tout cas, elle aurait bien aimé savoir ce qu'on disait à propos des avocats de la défense. Mais elle ne pensait pas que ça avait une grande importance, en réalité. Et puis, écouter des rumeurs, ou des choses totalement fausses, ce n'était pas vraiment son genre. Nan, elle préférait se faire une idée sur les gens en discutant avec eux, et non pas en écoutant des conneries qu'on pouvait déblatérer sur eux à cause de leur job. Elle était comme ça Shylee ... Mais probablement qu'elle devrait faire plus attention aux rumeurs. Ca lui aurait peut-être évité quelques ennuis par le passé, qui sait ?

Son deuxième verre de vin était terminé. Elle allait continuer la soirée à l'eau gazeuse ou plate. De toute manière, c'était déjà assez, pour sûr. Elle ne voulait pas que le vin lui monte à la tête et qu'elle fasse des bêtises, ou bien dise des conneries. Ca lui était arrivé une fois. Shylee avait gaffé. Mais elle s'était rattrapée le jour suivant en expliquant que l'alcool et elle, ça ne faisait pas bon ménage. Par la suite, tandis qu'elle mangeait un peu, Shylee écoutait attentivement Hiro lui parler de son point de vue sur sa petite vie tranquille. Selon lui, elle était chanceuse ... chanceuse d'avoir du temps pour elle, de ne pas être tout le temps débordée. Elle se stoppa dans ses mouvements et posa les baguettes. Il était vrai que ... son point de vue était intéressant. Et il avait raison, pour sûr.

"Oh ... Je n'avais pas vu ça sous cet angle. Il est vrai que ma petite vie calme et rangée me laisse beaucoup de temps pour moi. Enfin ... Je ne suis pas autant overbookée que vous. Vous devriez peut-être songer à prendre quelques vacances. Ca vous permettrait de vous reposer, non ?"

Quoi que ... Probablement que Hiro n'était pas le genre de personnes à prendre facilement des vacances. Non, Shylee se doutait que ... qu'il était plutôt du genre accro à son boulot, à rester souvent derrière son bureau à feuilleter sa paperasse, savoir comment il pourrait défendre ses clients au mieux, sans se prendre trop la tête. Peut-être qu'elle se faisait des idées. Peut-être que Hiro n'était pas ce genre d'avocat. Mais elle voulait croire qu'il se dévouait corps et âme à son job. Enfin. Shylee reprit en main les baguettes, afin de poursuivre son repas. Le serveur la dérangeait quelque peu, et d'ailleurs, elle en fit part à Hiro qui ne tarda pas à se "débarrasser" du problème. Quelques mots et hop, voilà que le serveur était reparti on ne sait où. Elle avait quelque peu souri.

"C'était du rapide."

Shylee comprenait que le restaurateur veuille fermer. Et pas en même temps. N'était-ce pas les vacances ? Les magasins se devaient de rester un peu plus longtemps ouverts du fait que c'était l'été et que les jours étaient plus longs que d'habitude. De plus, les horaires d'ouverture plus longues étaient une source de revenus non négligeables ! Du moins, c'était ce que Shylee se disait. Elle aurait un magasin, elle s'adapterait plutôt aux saisons, et n'aurait pas vraiment d'horaires fixes. Du genre, fermer tôt en hiver, et garder le magasin ouvert plus longtemps en été, quelque chose dans le genre. Enfin, c'est ce qu'elle ferait, mais peut-être que ce n'était pas non plus la meilleure des idées.

Ils abordèrent de choses et d'autres, du Bouddhisme, du fait qu'on pouvait se réincarner dans une vie future. Mais aussi du fait que Shylee inculquait un peu de culture aux jeunes esprits. Enfin, façon de parler, parce qu'elle n'enseignait que les mathématiques et il était vrai que niveau débat, en maths, c'était plutôt compliqué. Elle eut un petit rire amusé lorsque Hiro parla des personnes qui habitaient dans le Quartier de la Toussaint et qu'ils n'étaient pas très futés.

"Il est toujours plaisant d'avoir quelques discussions intellectuelles. Même si parfois, elles se font rare. Quant aux débats, j'ai eu un peu de temps, en fait d'année, du fait que le programme était bouclé. Et j'ai proposé à mes élèves d'organiser quelques débats. Ils semblaient être contents d'ailleurs."

Ouais, elle retenterait l'expérience pour la nouvelle année scolaire. Du moins, elle tenterait de boucler le programme le plus rapidement possible. Et après, et bien, ils pourraient faire des débats, des recherches sur des problèmes de mathématiques très pointus, du moins, pour ceux que ça pourrait intéresser. Car elle n'allait pas non plus les ennuyer avec des trucs dont ils n'avaient rien à foutre.

"Dites-moi, je suis peut-être un peu trop curieuse. Mais comment vous choisissez les cas que vous défendez ? Enfin, si c'est pas trop indiscret."

Libre à lui de ne pas répondre. Mais il était vrai que Shylee avait envie de savoir, d'en savoir un peu plus sur son métier. C'était intéressant quand même. Elle avait eu des cours de droit, quand elle était plus jeune, mais elle avait préféré se concentrer sur les mathématiques. Elle aurait pu faire les deux, probablement qu'elle aurait essayé de tenter mais bon.

Hiro

E.S.P.er

Re : Un jour de congé à la patinoire du CC [Pv: Shylee Tsumo]

Réponse 14 vendredi 01 avril 2011, 19:35:10


Elle m’avait sourit, en me disant que je m’étais débarrassé du serveur rapidement.

On ne devient pas avocat sans savoir comment les gens vont réagir à nos paroles.

Oui, savoir manipuler l’esprit des gens est essentiel pour un avocat. La manipulation est un art que très peu arrive à maîtriser. Sur ce plan, je me considère un peu comme Van Gogh se considérait avec ses toiles, un véritable artiste. Narcissique, vous dites? Probablement, oui.

Des vacances… Vous savez que vous n’êtes pas la première à m’en parler? Mais je suis quelqu’un qui est passionné par son emploi, je ne m’imagine pas d’ailleurs partir et m’allonger sur le sable en écoutant la mer, ni de rester chez moi à rien faire. J’aimerais pouvoir aimer ne rien faire, mais je suis quelqu’un qui adore faire quelque chose en permanence, je crois que c’est pour ça que j’ai choisit ce métier.

Excepté le salaire et tous les petits « avantages » que je peux en tirer, sans parler de mener la mascarade au procès. Non, une petite journée comme je viens de passer me suffit amplement, tout simplement car je me passionne pour le travail acharné et bien fait. Puis, elle me questionna sur la sélection de mes contrats, ce qui me fit sourire. En fait, ce n’était pas la question que je trouvais amusante, mais la réponse.

En fait, ça va vous surprendre, mais du premier coup d’œil j’accepte tous les contrats. On ne peut pas savoir si le contrat nous intéresse avant de l’accepter ou de le refuser… Dans mes contrats, j’ai toujours ajouté une mention, qui disait que je possède un droit de véto sur chaque contrat, peu importe quand, mais généralement, je l’utilise le plus tôt possible, après avoir vu les preuves qu’ils ont contre l’accusé. Vous comprendrez que, lorsque je vois des causes perdues, je refuse de les défendre, car, m’étant mis une pression de résultats sur le dos, si le jugement n’est pas favorable à mon client, c’est comme si j’ai offert ma défense gratuitement, mais c’est très rare que je refuse un client.

Je souris légèrement puis me remit à manger. Lorsque je pars sur le sujet qu’est le droit et les procès auxquels je participe, il m’est difficile de m’arrêter, tellement j’adore ce que je fais. Et dire que je pourrais être payé à rien faire, sur Terra, à simplement chasser des femmes pour en faire des esclaves, comme dans le temps, et passer une journée dans le commerce de mon paternel à vendre des esclaves. Peut-être, dans quelques mois, que je retournerai sur Terra pour défendre mon point de vue à mon père pour reprendre l’affaire familiale. Oh certes, j’ai dit que je ne voulais rien savoir ce travail et que je le trouvais ennuyant, mais, tout compte fait, le profit juteux que je pourrais me faire là-bas… Surtout, avec les connaissances que j’ai acquises sur Terre, je pourrais peut-être chourrer quelque part de marché à Dorian Garan, nommé sur Terre Don, se servant d’une couverture immobilière pour ses « activités ». Cependant, je devrai être puissant si je voudrais lui concurrencer, du simple fait que je pourrais me réveiller mort un matin, sur Terra… C’est un homme assez colérique et très vengeur…

Mais bon, c’est une autre histoire. Presque aussitôt que le repas fut terminé, le serveur vint chercher les plats, sans même nous regarder, encore un peu de gêne sans doute. À peine quelques minutes plus tard, il revint avec les desserts : Un Daifuku au fraises pour elle, une glace frite pour moi. J’aimais bien ce dessert, le chaud et le glacé qui se battaient dans une superbe sculpture de pâte. Généralement, la pâte frite est glacée, signe qu’elle n’a été que sortie du congélateur et réchauffée dans l’huile. Or, le Lotus blanc était le seul endroit que je connaissais qu’ils faisaient la glace frite sur commande, assurant une fraîcheur et un goût inégalé.  Bien sûr, la glace ne collait pas vraiment avec ma personnalité, on aurait pu croire que je ne mangeait que des desserts beaucoup plus… luxueux, mais j’aime bien les trucs simples, une fois de temps en temps.

Regardant le serveur partir, je me penchai légèrement vers Shylee, un petit sourire aux lèvres.

Courage mon grand, reste plus qu’un service.

Je pris alors une cuillère et attaqua ma glace. Shylee, tout comme moi entâma son dessert. Alors, pour entamer une nouvelle discussion, je demandai.

Vous êtes à Seikusu depuis presque un an, vous aimez le coin?

Honnêtement, je me suis hasardé çà et là dans Seikusu depuis les deux mois que je m’y étais installé, mais je travaillais généralement très tard, alors je ne pus encore cerner cette petite ville, l’ambiance qui y régnait et tout. Je devrai prendre une journée, juste pour voir ce qu’il y avait dans cette ville.



Répondre
Tags :