Mon nom Raven Miller, mais Arès m'a donné le surnom de "Magic". J'ai vingt-trois ans et je suis une femme, comme vous pouvez le constater par vous-même. Je suis de la race des Elfes-Vampires et je suis bisexuelle.
Pour me décrire, je peux commencer par mon visage. J'ai un petit menton, une mâchoire très bien faite, j'ai des lèvres aussi douces que le satin et toutes chaudes en permanence, un petit nez tout fin, des pommettes à la bonne place, de grands yeux bleus toujours tout doux et un front de la bonne taille ainsi que les oreilles caractéristiques de ma race. Je n'ai aucune imperfection faciale, boutons, cicatrices ou autres. J'ai de longs cheveux blonds qui me chatouillent le bas du dos que je soignes très bien (ce n'est pas parce que je suis dépressive que je suis malpropre). Pour passer au corps... je mesures un mètre soixante-huit, pour un poids qui vous sera inconnu parce que c'est pas un sujet que j'aime aborder. J'ai une poitrine de catégorie C, ce qui est pas mal. J'ai de longues jambes aux cuisses fermes et des bras rassurants-aimants-calmants, un corps souple à souhait et bien entrainé au combat malgré lui.
Mon caractère? Je ne sais plus vraiment ce que je suis. Je me souviens avoir été une fille enjouée, pleine de joie, avec un coeur amoureux au point de faire tout ce qu'il pouvait pour satisfaire celui qui le faisait battre, mais aujourd'hui, je n'ai plus rien de cela. Je suis froide, blessée par un amour impossible qui m'a déchirée de l'intérieur. Dans ma colère, dans ma honte, j'ai trainé derrière moi de très mauvais souvenirs. Je suis émotive, ah ca oui. Un rien me chamboule, mais je m'efforce de ne pas le montrer. Je n'ai aucune confiance en les gens, et je me refuses à la leur accorder. J'ai peur de retomber amoureuse de mon maître, et j'ai developpé une attitude quasi-paranoiaque vis-à-vis de mon entourage. Je n'ai plus ma douceur d'antan, sauf dans l'intimité, et à même là, si je ne me sens pas bien, je m'enferme dans un cocon de froideur, où personne ne peut m'atteindre. Autrefois, les drogues inhibitrices qui me permettaient de tuer avaient une grande place dans la guerrière en moi, mais maintenant, je n'en ai plus besoin, et je suis parfaitement capable de me détacher des gens pour réaliser mes objectifs, et donc de tuer sans peur de le faire.
Cependant, mon bébé, Chryséis, est mon plus grand défaut. Je reste sa mère, mais je sais que jamais je ne pourrai réclamer ma maternité et l'élever moi-même, et cela m'a causé énormément de douleur. C'est un sujet très sensible et lorsqu'on me parle d'elle, soit je fonds en sanglots ou soit je tue l'insolent qui a osé prononcer son nom, si sensible que ces réactions se font malgré moi, comme si l'espace d'un moment, on avait prononcé un mot magique qui m'envoutait et me poussait à commettre un acte reprochable. J'aurais réellement voulu que tout aille pour le mieux entre moi et ma fille, mais je sais qu'elle ne m'aimera pas comme une mère le jour où j'aurai la chance de la tenir dans mes bras. Entre nous, il y a un fossé qui me détruit de l'intérieur, et mon seul réconfort est le fait que je ne lui causerai aucun problème. En tant que mère, je veux tout le bonheur possible pour mon enfant, et je ferais n'importe quoi si j'étais sûre qu'elle serait heureuse ensuite, mais la prêtresse que je suis a l'interdiction formelle d'approcher cette belle petite demoiselle à plus d'une trentaine de mètre. Je ne peux pas m'immiscer dans sa vie et m'y faire une place, je ne peux même pas la prendre dans mes bras pour lui dire que je l'aime, je suis obligée de n'être pour elle qu'une prêtresse de son père, et mon nom est imprononçable pour qui que ce soit qui tenterait d'en parler à ma fille, car tout ceux qui l'approchent sont liés par ce sort.
Journal "Issue Number One"
"Mon histoire? Bah... je ne me rappelle plus vraiment... Arès-sama m'a dit qu'il m'avait trouvée dans un bois de Terra étant bébé, alors, se faisant passer pour un seigneur, il m'a confié à un guerrier qui fut aussi ma "nounou" et mon enseignant au culte du Dieu de la Guerre. Puis, je grandis en sagesse et en beauté (rire) et un bon matin, Arès est venu me chercher, reprenant la même apparence, m'a ramenée à un de ses temples pour me dire que j'allais devenir l'une de ses prêtresses. Lorsque je lui ai demandé pourquoi, il m'a annoncé que c'était parce qu'il avait vu à quel point j'arrivais à calmer la colère des gens juste avec ma voix, les rendre ainsi doux comme des agneaux et il voulait que je l'aide à se calmer dans ses états de colère qui se faisaient fréquents, puisque Dieu des conflits et de la Guerre. Honorée et surtout charmée par cette demande et par la beauté de ce dieu qui était dit cruel et sadique, j'accédai à sa demande. Je rencontrai alors les autres prêtresses et, apprenant que notre capitaine, Élosia, était profondément amoureuse de ce dieu, je me suis jurée de ne pas l'imiter pour garder une bonne amitié au sein de notre groupe... mais les choses ont tournés contre cette promesse car, à force d'être exposée à la présence du dieu, je suis tombée amoureuse de l'homme qu'il était, bien loin d'être aussi méchant que le disait les gens, au contraire, il était très gentil avec nous. Lorsque je me suis rendu compte de mes sentiments à son égard, j'ai commencé à éviter soigneusement Élosia pour ne pas être confrontée à ses foudres, même si j'étais capable de les résorbée, la colère d'une femme jalouse est sournoise et surtout dangereuse en plus de récidive et plus dangereuse encore était Dame Despina, qui est aussi amoureuse de cet homme. Maintenant, je me contente de faire ce qui m'est dit de faire et d'éviter d'être en contact direct avec mon Dieu, trouvant sans cesse un prétexte pour rester loin de lui et de succomber à mon désir de lui."
Journal "Issue Number Two"
"J'ai partagé le lit d'Arès. Je lui ai avoué mon amour et je me suis prit un amer rateau. C'est à ce moment-là que ma folie a commencé à me ronger. Je ne savais plus quoi faire, je croyais qu'il m'aimerait si je m'accordais à lui, que je lui faisais part de mes sentiments, mais l'importance qu'il m'attachait n'était pas du tout la même que celle qu'il accordait à la Dame de Daelys. En terme d'amour, je n'ai jamais atteint la cheville de cette femme si exceptionnelle, qui dégageait naturellement une bonté et une noblesse que je n'aurais jamais eu, peu importe la volonté que j'y aurai mit. Au final, je crois que je n'ai pu que m'attirer le mépris d'Arès. Notre première étreinte fut la seule qui nous unit dans les sentiments, même si ce ne fut que temporaire, et dès la première fois, j'ai porté la vie. Pourquoi? Je n'en sais rien. Je crois que les forces de la destinée cherchaient à créer un fossé entre moi et mon maître, et elles ont réussi. Je me suis personnellement attaquée à Poséidon qui a placé des commentaires au sujet de cet homme que j'aimais aussi éperdument, ce qui a causer des tensions entre moi et les dieux, et sans Arès, je ne serais probablement pas là pour écrire ce que j'écris aujourd'hui.
J'ai perdu notre premier enfant, car j'ai été capturée et torturée par une sorcière nommée Mozaria. Elle m'a blessée et en moi, elle a éliminé le fruit de mon amour pour Arès, me brisant une première fois intégralement. Ma folie m'a empêché d'accorder le repos à mon fils, et mes sortilèges l'empêchaient d'atteindre le Styx en paix, mais finalement, c'est ma soeur Elosia qui me sortit de cette folie et qui libéra mon enfant de moi-même. J'ai nourrit temporairement une passion brûlante pour cette femme, mais cette passion mourut rapidement, et notre lien redevint celui qu'il était. Nous fûmes séparées dans nos sentiments comme dans nos âmes, et après des années durant lesquelles Élosia ne s'était plus manifestée, j'ai accédé au rang de Grande Prêtresse d'Arès, et donc responsable du bon fonctionnement de son culte. C'est d'ailleurs en m'exécutant dans mes fonctions que j'ai fait la rencontre de mon second amour; Pandora. Mais encore une fois, cela ne dura qu'un temps, un temps très court, et elle partit pour rejoindre Tania Kirlenko. Je me retrouvai donc seule, à nouveau, à attendre qu'Arès revienne à moi, qu'il m'aime. Ah, que je me trouve risible! Que de naiveté! Cette si touchante naiveté... moi qui l'aimait, j'ai attendu, et attendu, et attendu, mais je savais que jamais il ne viendrai. Finalement, tout alla bien trop loin et je fus envoyée comme garde au palais de Daelys.
Chryséis fut conçue une nuit d'hiver sur les terres d'Ashnard. Arès est venue me rejoindre dans ma chambre, et nous nous sommes unis encore une fois, cette fois où j'ai accepté de devenir sa maîtresse, mais pas sa concubine, loin de là. Une simple amante, comme il en a obtenue au cours des siècles derrière lui. Nos ébats portèrent fruit, et je me vis alors retomber enceinte, en très peu de temps après avoir perdu mon premier bébé. J'ai fait la connaissance de ma seule véritable amie dans ce monde, Miya Diablo, et nous avons parlé, elle m'a redonné le goût de vivre, malgré les difficultés... mais au fond, peut-être que mourir aurait été moins cruel pour moi. J'ai accouché d'une belle petite fille, mais ils ne m'ont pas permit de la voir... et lorsque j'ai récupéré, le Gardien m'a interdit de l'approcher. Les Dieux ne m'ont pas accordé ce souhait, et désormais, cela me ronge.
Ma situation? Je ne peux pas dire expérimentée, car je n'ai partagé la couche que d'un homme et d'une femme. Je ne sais pas grand chose au sujet du sexe, et cela ne m'intéresse plus depuis des lustres.
Je suis capable de calmer les gens avec ma voix, soit en chantant ou en parlant. Je peux me servir de la magie pour guérir blessures et maladies ou tuer. Autrefois, j'étais liée à Arès pour m'en servir, et j'avais besoin de son accord pour me servir de la terrible énergie qui circule en lui, mais maintenant, j'ai atteint l'âge où "Magic" a prit tout son sens, et avec lui la maturité dont j'ai besoin.
