Nom: Vox
Prénom: Hiéronimus
Surnom: Hiéro (Les gens ont habituellement la flemme de prononcer son prénom entier...on se demande pourquoi, tien...)
Age : 34 ans
Sexe : Mâle
Race : Simple humain
Orientation sexuelle: Hétérosexuel
Description physique : Pas très grand, avec ses 1,77m, pas forcément très baraqué, il trouve cependant son corps à la musculature noueuse et a l'allure nerveuse tout à fait acceptable.
Avec ses yeux verts expressifs, son nez aquilin, surmontant une bouche assez fine souvent fendue d'un sourire en coin entre ironie et amusement, le tout encadré d'une longue chevelure noire légèrement ondulée, il a un genre qui ne plait pas à tous le monde. D'autant qu'avec son style vestimentaire passéiste, c'est un véritable anachronisme sur pattes: Redingote, chemise à jabot, écharpe maintenue par une épingle, pantalon et botte en cuir noir. Il passe rarement inaperçu, mais comme il dit souvent: "C'est tellement plus drôle ainsi !" Remarquez, on j'ai jamais dis qu'il avait un sens de l'humour au top.
Caractère : "Qui es-tu ?
-Je suis Hiéronimus.
-Qui es-tu ?
-Je suis...un être humain...du moins j'essaie de l'être.
-Qui es-tu ?
-Je suis...voyons voir...écrivain publique, c'est à dire secrétaire à louer, nègre à la petite semaine, auteur raté de quelques romans de gare qui sont plus utiles en cale d'armoire que sur une étagère, ancien militaire, botan...
-Qui es-tu ?
-Euh...je suis... *à lui même* mais que veut-il savoir ?
-Qui es-tu ?
-Je suis...gentil ?
L'absence de répétition de la question ne pouvait que signifier qu'il était sur la bonne voie. Mais où menait-elle, cette voie ?
-Je suis...mmmm....gentil, oui, enfin, c'est un brin plus compliqué quand même. Disons que je suis pas un mauvais gars. *ajoutant à lui-même* Pas sûr que ça lui parle ce genre de termes.
-Qui es-tu ?! Qui es-tu ?! Qui es-tu ?!
-Hein ?! Je...euh...oui, bon ça va ! Je suis un flegmatique, un dilettante, et par dessus tout un fainéant total. Je le revendique même, allant jusqu'à prêcher à qui veut bien l'entendre que c'est la fainéantise qui évoluer et avancer le monde.
J'essaye d'être esthète, d'apprécier l'art dans toutes les choses qui m'entourent...mais on peut pas dire que ma vie se prête beaucoup à ce genre de délectation.
Dans un autre souffle inquisiteur "Qui es-tu ? Qui es-tu ?" et en canon derrière: "Tes regrets!"
-Quoi? des regrets ?ben, euh...je voulais ne pas en avoir. Mais j'ai échoué. Je me dis qu'au fond, c'est logique d'en avoir. On ne peut pas faire à chaque fois les bons choix. Mais ce que je regrette le plus sont sans doute ces choix qui ont eu des conséquences sur des personnes proches. Je vis avec, je n'ai pas le choix...on ne l'a jamais...pour ce genre de cas du moins.
Histoire : Un soir, Hiéronimus fit un rêve étrange, qu'on pourrait qualifier d'autobiographie d'anticipation. Il se voyait dans un futur ou quelqu'un de pas très recommandable farfouillait sa mémoire:
"Ah ben bravo ! Bien joué ! T'as failli lui griller le cortex, pôv' tâche. Allé, dégage de là, j'vais pas t'laisser buter mes patients. Pour le peu que j'ai, j'y fais gaffe."
Le maigrichon sortit alors à petits pas stressés de l'espèce de bicoque branlante faite de tôles récupérées. L'autre, un grand échalas aux yeux cernés de noir à cause de la drogue synthétique à la mode qu'il s'injectait plusieurs fois par jour, se retournant vers la pseudo table d'opération (une table de billard recouverte d'une bâche) pour observer la nuque ouverte de Hiéronimus. Se parlant à lui-même, il continua: "Décidément, c'est difficile de trouver des assistants potables de nos jours, pas vrai ?" Et la dessus il plongea une sonde dans le cerveau de son patient et ajusta de l'autre main le moniteur par lequel il allait pouvoir faire le tri dans les souvenirs et retirer les morceaux de cerveau correspondant que Hiéronimus lui avait demandé de remplacer par un port neuronal.
Il regarda l'écran LCD hors d'âge d'un œil morne, déjà pressé d'en finir avec cette opération pour pouvoir aller se faire un trip avec sa dope favorite.
Il vit l'enfance de cet homme, la crasse de ses parents, la prostitution, la drogue, son placement en maison de correction -en gros la taule pour mineur- et le vit entrer à l'armée.
"Le fumier!" Se dit le charcudoc. "Il en a sacrément profité dis donc !" Et en effet, c'était le cas. Durant les 6 années de son séjour il chercha à user autant que possible des possibilités que lui offrait cette situation en terme d'éducation. Ainsi, de pauvre abruti sans repère, il parvint à acquérir une culture certaine et un phrasé qui emmerdait pas mal de gens, mais sur lequel, justement, il aimait jouer. C'est la-bas qu'il apprit -entre autre chose- des rudiments de médecine ou la botanique en passant tout son temps libre le nez dans les livres. Puis il le vit brandir un diplôme de lettres.
Un éclat de rire gras à souhait retentit d'un coup dans le taudis lorsque le chirurgien vit pourquoi l'homme s'était fait mettre à la porte: depuis 2 ans il détournait du matériel médical qu'il revendait au marché noir. Si ca se trouve, il était en train de se faire charcuter par du matos qu'il avait piqué. Ironique, non ?
La suite du film était moins amusante. Exception faite des souvenirs à caractères sexuels. En voyant ça, le toubib jeta un regard sceptique sur le cli...patient. Comment cet espèce de gars bizarre avait pu choper cette brune à tomber ?
Évidemment, il n'avait pas fait attention que la brune en question était une amie de longue date, une sorte de sœur un peu incestueuse...et accessoirement prostituée de son état.
Le reste était un regroupement de frasques diverses, d'extorsion à la petite semaine. Finalement, le Hiéronimus semblait louvoyer entre les obstacles de la vie avec une étrange agilité.
Et tout ça pour arriver sur ce billard à se faire trifouiller le cerveau en espérant que ce foutu junkie de charcudoc soit pas trop défoncer pour bosser.
Putain, c'est pas une vie !
-Peut-être, mais c'est la mienne !
Et sur ces mots, il se réveilla en sursaut. Passant la main sur son visage suant, il continua instinctivement son geste sur l'arrière de sa tête et soupira. Le japon avait une drôle d'influence sur moi, se disait-il.
Il ferma les yeux un instant, repensant à la brune de son rêve et un vague malaise le prit brièvement. Étrange rêve sélectif. Il n'était pas ce qu'on peut appeler un Casanova, c'était même tout le contraire, mais sa vie amoureuse ne se résumait pas à une seule aventure aussi intense qu'elle ait été. Il aimait bien trop les femmes pour ça.
Situation de départ : Une expérience de la vie un peu décalée, mais rien de bien folichon.
Autres :A part le tatouage tribal qu'il porte à l'épaule et celui figurant une paire d'ailes dans le dos, rien. Ah, si...une joli cicatrice sur l'avant bras gauche, vieux souvenir d'une rixe de bar.
Comment avez vous connu le forum: La Tour de Jeu.
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous?Si oui lesquels: Pas dans l'immédiat.