Cherry était rassurée, Dorian ne pouvait plus rien faire dans ce cas, il avait le dos au mur, entourer par des voyou près à tirer le fer contre lui à tout moment, même sa masse ne le sauverait pas s'ils l'attaquaient tous en même temps et il n'était même pas armé de toutes façons. Il se pliait d'ailleurs aux exigences des hommes, du moins, semblait6il, la jeune esclave refusait de se fier de nouveau à ce que semblait être cet homme. Il proposa, diplomatiquement de partager mais elle sentit le borgne la serrer un peu plus, visiblement il n'était pas de cet avis, mais il ne dit rien, il ne désirait pas non plus combattre à ce qu'il semblait, après tout, Dorian était une vraie masse et blesser ses hommes juste avant l'orgie qui s'annonçait ne lui disait rien. Quand ils furent dans la taverne, le marchand, partit chercher sept bières, il pensait même à elle. Il revint et tous bure, sauf elle, elle avait trop peur qu'il n'ai mis des somnifère dans les boissons pour pouvoir la récupérer sans problème.
Soudain, la poigne du borgne se resserra sur ses reins, mais, juste avant que cela lui fasse mal, le bras devint mou et, dans un ensemble parfait, tout autant que leur cul sec, les hommes s'écroulèrent. Mais il y avait un problème, ce n'était pas du sommeil, leur yeux étaient vides, grands ouverts et certains avaient une fine mousse blanchâtre au coin des lèvres. Elle n'eut pas besoin de vérifier, il était mort. Personne dans l'auberge ne réagis, des personnes roulant sous les bancs était fréquent, même de façon si singulière et ordonnée.
« Qu... que ? »
Elle perdait ses mots, mais pas ses pensées, elle comprit instantanément l'avantage qu'elle avait, l'homme se trouvait dans le coin, elle, n'avait qu'à courir pour atteindre la porte alors que, lui, devait passer la table. Elle réagit au quart de tour, avec la même vivacité que tout à l'heure, elle saisit la lourde chope de bière à laquelle elle n'avait pas touché et la lança sur Dorian. Elle se retourna sans voir ce qu'il se passait, mais elle entendit clairement le fracas du verre briser. Poussant ses jambes au maximum elle passa les autres tables en coup de vent, elle passa la porte comme un éclaire. Les sein bondissant comme s'ils menaçaient de jaillirent de son décoté, elle courut droit devant elle, loin de l'auberge. Cet homme était dangereux, trop dangereux, il avait tué pas moins de cinq hommes sans sourciller, elle n'était qu'une pauvre esclave. Le problème qui se posait désormais était plus grave : elle ne pouvait rejoindre le manoir Cyphre avec cette bête à ses trousses, il risquait de tuer le maitre ! Ne lui restait que la fuite éperdue qu'elle entreprenait. Si elle arrivait a le semer, elle pourrait rejoindre l'asile rassurant du manoir mais, sinon, mieux valait encore mourir que de l'amener là-bas, aucun esclave digne de ce nom ne mettait son maitre en danger pour se protéger, ce serait une aberration.
*Que faire, que faire, que faire !*