Séduire par le combat [Marine]

Saloperie de conscience professionnelle. Voilà que je joue au dératiseurs

Cela faisait une semaine que Bleiz était partis de Nexus pour retrouver "un groupe de monstres" qui avait attaquait régulièrement un village isolé. Une belle prime était offerte à ceux qui ramenais la tête du chef et Bleiz n'était jamais contre un peu de revenus.
Il était allé au village et avait attendus l'attaque des monstres. Une fois ceux ci présent il les avait tous tués sauf un qui c'était enfui. Et bien sur, il fallait que ce soit justement le chef. Malgré le fait que tout les autres avaient été tués et que le chef seul ne pouvais constituer une menace, les villageois insistaient pour que le chef le soit également. Ce qui fit que bleiz ce mit à errer seul dans les landes dévastées à la recherche d'un monstre isolé.

Il examina les traces qu'il suivait et remarqua deux choses étranges. Primo que les traces du monstres c'était changés en traces de plusieurs monstres, et qu'un autre paire de pieds, apparemment humain et féminin

*Putain ! C’est quoi ce bordel !*

Marine n’était pas du genre à jurer. Au contraire, elle abhorrait ce genre de comportement. Elle considérait que c’était un cruel manque de réserve et un révélateur de l’énervement. Mais là, elle avait du mal à se retenir.

Elle était allée faire son jogging du soir dans le parc quand soudain elle se retrouva dans un endroit qui lui était totalement inconnue. Elle était sur de ne plus être là où elle était cinq minutes auparavant. Les terres semblaient dévastées et rien ne semblait y pousser. Le problème étant qu’elle ne savait pas comment retourner à son point de départ. Elle tourna en rond pendant une bonne heure à la recherche du passage qui avait pu l’amener ici, mais rien. Elle décida de partir à la recherche de quelqu’un qui pourrait l’aider.
 
Elle marchait depuis un bon moment déjà, mais rien. Il n’y avait pas âme qui vive dans ce lieu. Les plaines désertiques succédaient aux amoncellements rocheux et toujours rien à l’horizon.
Marine commençait à désespérer. Comment allait-elle faire pour quitter cet endroit dévaster ? Elle avait l’impression que cette région sortait tout droit d’un film d’horreur.

Tout à coup, elle repéra des traces sur le sol. Très vite, elle se rendit compte qu’il ne s’agissait pas d’empreintes humaines. Que faire ? Elle n’en savait rien. Faute d’avoir une autre idée, elle décida de suivre les traces espérant finir par rencontrer quelqu’un.

Il suivit les traces avec prudence. Il préférai les surprendre afin de pouvoir tuer le chef en premier pour éviter qu'il s'échappe. Il se mouvait en silence dans la nuit tombante à l'affut du moindre bruit et du moindre mouvement.

Il portait une tenus simple, discrète et confortable, constitué d'un simple pantalon noir, et d'une chemise grise à manche courte et ses pas était étouffé par de légères chaussures. Derrière lui, accroché à sa ceinture, pendait le fauchon qui ne le quittais jamais. Et accroché à différente sangles, plusieurs dagues.

Il finit par entendre des paroles gutturales au loin. Il s'arrêta et contourna la source des bruits afin de ne pas arriver à vus.

Il finit par voir au loin ceux qu'il cherchais. Ces créatures avait allumés un feu en ce disputait une carcasse animal. Il en comptait bien cinq et chercha le chef des yeux. Il le vit alors. Dépassant les autres d'une bonne tête, ce qui n'était pas rien vus que la plupart d'entre eux faisait 2 mètres, sa peau était recouverte de fourrure brune et jaune, ce qui ne l'empêchais pas de porter des vêtements. Ces mains étaient humaines et apte à utiliser des armes, mais sa tête était semblable à celle d'une hyène. c'était des terranide hyene, ou plus communément appelé "Gnolls".

Marine avançait depuis longtemps maintenant. La nuit tombait à présent et l’endroit devenait effrayant. Malgré tout, elle poursuivait son chemin. Que pouvait-elle faire d’autre d’ailleurs ?

Tout à coup, elle vit une lumière dans le lointain. Espérant rencontrer un semblable, elle poursuivit dans sa direction. En approchant, elle constata que c’était un feu qui brulait et vit un certain nombre de silhouettes autour.

*Enfin ! Ils vont pouvoir m’aider*

Marine déchanta rapidement. Alors qu’elle arrivait à quelques dizaines de mètres du feu, elle comprit que ce n’était pas des êtres humains comme elle. Leurs corps étaient humains mais leurs têtes ressemblaient à celles de chien…non, des hyènes.

*Bon sang ! Mais c’est quoi ça ?*

La jeune femme n’avait jamais vu de telles créatures de toute sa vie. Pragmatique, elle se cacha derrière des rochers et observa les créatures. Ils semblaient se disputer une carcasse animale. Vraisemblablement, elle ne devait pas attendre d’aides de leurs parts. Que faire ?

Marine se retourna et s’adossa au rocher. Elle se recroquevilla sur elle. Elle se sentait découragé. Elle était dans un endroit inconnu avec des créatures dignes des pires cauchemars.

Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle ne devait pas pleurer, surtout pas. Elle avait toujours été forte. Elle devait continuer à l’être. Le vent se leva et elle frissonna. Ses frissons n’étaient pas dus au froid, elle était protégée par sa combinaison verte et sa paire de bottes. Ils étaient provoqués par le stress et l’angoisse.

Elle ne pouvait pas rester là. Si les êtres mi-hommes, mi-hyènes, la trouvaient, elle ne donnait pas cher de sa peau. Elle pouvait combattre même sans armes mais ils avaient la force du nombre.

Elle choisit de s’éloigner en se reculant tout doucement. Ainsi, elle pouvait surveiller les créatures tout en restant le plus invisible possible.

Alors qu’elle s’éloignait du feu, elle perçut un mouvement à quelques mètres d’elle. Elle poussa un soupir de soulagement en voyant qu’il s’agissait d’un homme. Un vrai, au sens humain du terme. Elle se sentait soulagé. Visiblement, l’homme ne l’avait pas vu et restait concentré sur le groupe de monstres. Elle vit qu’il était lourdement armé.

* Au moins, s’ils nous attaquent. On pourra se défendre*

Elle arrêta sa progression. Elle ne pouvait pas partir alors qu’elle avait fini par tomber sur un être humain qui pourrait peut-être l’aider. De plus, s’il comptait attaquer ces sales bestioles, il apprécierait peut-être un peu d’aide.

Toujours en silence, elle essaya d’aller jusqu’à lui.

Bleiz l'avait repérée au moment ou elle s'était approchée du camp. Il l'avait juste entraperçue et avait pesté le fait qu'elle allait peut être se dévoiler et le forcer à prendre sa défense sans avoir fini de préparer son plan. Mais elle avait été discrète et s'étaie retournée derrière un rocher.

Il se dit qu'elle allait partir dans la direction opposée sans demander son reste et c'est effectivement ce qu'elle fit au début et il ne la surveilla plus que du coin de l'œil. Mais il vit qu'elle changea de direction et contourna le camp en ce rapprochant de lui. Elle l'avait repéré.

Il pus l'observer plus attentivement sans quitter les gnolls des yeux. Il fut étonné de voir qu'elle portait des vêtements de la terre, mais pas plus que ça étant donné qu'il en portait aussi. Savait-elle ou elle se trouvais, en tout cas, en voyant sa démarche et son physique assez avantageux il devait le reconnaitre, il compris que c'était une combattante. Elle pourrait peut-être lui apporter de l'aide même s'il n'en avait pas totalement besoin. Mais c'était moins risqué ainsi.

Il tourna la tête vers elle pour lui montrer qu'il la voyais et lui souris en lui faisant un clin d'œil. Il sorti deux dagues de leur fourreau et le posa à coté de lui pour elle. Et attendit qu'elle arrive. Quand elle fut à coté de lui, il lui fit signe de se taire et lui désigna les deux dagues. Par de signes qui désignait le gnolls et son fauchon, il lui fit signe également qu'il allait les attaquer. Il observa sa réaction

Alors qu’elle s’approchait de Bleiz, Marine le vit tourner la tête vers elle, lui faire un sourire et un clin d’œil. Au moins, lui était totalement humain ! Elle lui rendit son sourire et continua de progresser dans sa direction.

Lorsqu’elle arriva près de lui, Bleiz posa un doigt sur ses lèvres. Elle hocha simplement la tête comprenant son signe. D’un regard, il lui montra les deux dagues posées au sol. Visiblement, il avait compris qu’elle connaissait l’art du combat.

*Moi qui suis venue pour être au calme ! Je n’ai pas de chance*

Elle attrapa les dagues et les soupesa. Elles étaient bien équilibrées, de bonnes armes de combat. Elle prit le manche de manière à mettre la pointe de la dague vers le bas. Elle trouvait que c’était plus facile à manier et que cela donnait plus de force à son coup.

Elle regarda l’homme et hocha la tête, lui faisant comprendre qu’elle prête. Elle regarda l’homme et vit qu’il était bien armé et à sa posture que c’était, tout comme elle, un combattant et visiblement pas un novice.  Elle-même se mit en posture d’attaque, un genou au sol. Cela lui permettait de bondir comme un chat en une fraction de seconde.

Elle avait appris à être rapide et efficace. Quand on combat, surtout quand on doit investir une place où les ennemis sont plus nombreux, il faut faire très vite. Le summum étant de tuer en silence pour éviter que les cris fassent rappliquer tout le monde. Tuer silencieusement, ça aussi elle savait faire. C’était un coup particulier, difficile à maîtriser, qui se faisait à l’aide d’une dague ou d’un couteau long. On devait transpercer le poumon en premier pour empêcher le cri puis attendre le cœur pour tuer net. Ce coup était inutile ici vu que tous les monstres étaient réunis et qu’il n’y avait pas de sentinelles.

Elle se mit à contrôler sa respiration, se préparant mentalement à l’affrontement. Bleiz semblait connaître ces bestioles. Elle préférait que se soit lui qui initie le combat mais elle était prête.

Il l'observa, la vit prête et en profita pour la matter de plus prêt son corps était tout sauf repoussant et Bleiz imagina avec un sourire ce corps bouger durant un combat...ou une autre activités. Il laissa ses pensée un instant et se concentra à nouveau sur le combat.

Il fit se désigna lui même et pointa dans leur direction. Il voulait lui faire comprendre de le suivre juste un instant après mais ne voyais pas comment. Il décida de s'approcher d'elle et, en rapprochant très prêt son visage du sien chuchota :

J'y vais en premier, vous me suivez un instant après. Je vous laisse les deux premier et je m'occupe du reste.

Lentement, il se mit en position, tel un sprinter pret à faire un 100m... et c'est éxactement ce qu'il fit. Il fonça vers le gnolls et couru le plus vite qu'il pouvais sans faire de bruit.

Lorsque les deux premiers s'aperçurent de sa présence, ils n'eurent pas le temps de dégainer leur armes que bleiz fut déjà sur eux. Il frappa du poing le premier au plexus afin de le tétaniser un instant, et enchaina automatiquement sur un coup de pied au jambes du second, afin de les retenir le temps que sa jolie compagne arrive.

Il fonça derechef vers les deux autres et leurs chef. Le chef semblait l'avoir reconnu car une pointe de peur se lisait dans ses yeux. Ces deux soldat dégainèrent. Le premier tenait une lance, le second une masse. Bleiz fut d'abord attaqué par le lancier, qui lui donnait des coups de pointes, tentant de le tenir à distance pendant que son compagnon le prenait de coté. Bleiz vis venir la manœuvre, et ne la laissa pas être exécutée. Après quelques esquives, Il attrapa la base du fer de lance de sa main droite, puis, abattant son bras gauche tel un marteau, il frappa la hampe de la lance, suffisamment fort pour la briser.

Se retournant, il lança la pointe au second qui lui arrivai dessus et touche le bras qui tenait la masse. Il la lâcha dans un grognement de douleur. Bleiz profita de la distraction pour en finir avec le premier. Avant qu'il ne le frappe avec la hampe de lance qu'il avait gardé, il attrapa cette dernière, collant ses mains contre celle de son adversaire. Il leva le genoux et tendis la jambe pour le frapper au parties. Le gnolls hurla et ses bras perdirent en force durant un instant, ce qui permit à Bleiz de dirige la hampe vers son autre genoux et de la briser en deux.

La voie libérée, Il fonça alors, le frappant à répétition au plexus et à l'abdomen, jusqu'à ce qu'il tombe par terre. Une fois à terre, il pris sa gueule d'une main pour la maintenir fermée, et en tenant l'arrière de sa tête de son autre main, il lui brisa la nuque.

Il se retourna et vis que le second gnoll avait repris sa masse avec son autre main. Sans perdre son calme, Bleiz dégaina une dague qu'il lança sur le seconde bras, fonça vers lui, le frappa d'un coup de pied au ventre  qui le fit s'écrouler et d'un seul mouvement, ramassa la masse par terre et lui brisa le crane avec.

Il se remis face au chef qui malgré sa peur avait dégainé son impressionnante épée à deux mains. Bleiz dégaina alors son fauchon et s'avança vers lui. Il s'arretta alors et tourna la tête pour voir comment la jolie rousse s'en sortaient.

Marine le vit approcher son visage du sien et lui murmurer :

« J'y vais en premier, vous me suivez un instant après. Je vous laisse les deux premier et je m'occupe du reste »

Elle acquiesça. Elle le vit alors piquer un sprint et s’occuper des deux premières créatures en les blessant. Marine l’observa quelques minutes, le temps qu’il paralyse temporairement les deux premiers gnolls. Il savait se battre, elle ne s’était pas trompée. Puis, il se mit en devoir de tuer les trois qui restaient.

Marine fonça alors à son tour sur les deux créatures qui se relevaient des coups que Bleiz leur avait donné. Elle balança un coup pied fouetté en pleine tête de l’un des deux qui se retrouva au sol. Elle s’attaqua au second en lui donnant un coup de poing qui l’étourdit juste  assez de temps pour que Marine passe derrière lui. A une vitesse surprenante, elle enserra son cou avec une de ses main et lui souleva la tête tandis que de l’autre main, elle lui tranchait la gorge. La bête tomba morte à ses pieds.

Elle se retourna vers son deuxième adversaire qui était à nouveau debout. Il hurla. Elle se mit en posture d’attaque devant lui attendant qu’il la charge ce qu’il fit l’instant d’après. Marine se prépara à contrer le coup en se décalant à la dernière seconde sur le côté. La surprise déséquilibra la créature. La jeune femme lui donna un coup de pied dans le bas du dos. Le coup violent fit tomber le gnoll à genoux. Marine plongea alors ses deux dagues d’un coup sec à la base de sa nuque, le tuant net. Le sang gicla sur elle entre autre.

Elle reprit ses deux dagues et avança vers Bleiz. Ce dernier s’était débarrassé des deux gardes. Il ne restait plus que le chef et là, ils étaient en position de force.

Bleiz avait un instant observé le combat de cette fille. Elle n'était pas maladroite et maniait habilement les dagues qu'il lui avait prétée. A la voir aussi gracieuse et forte, bleiz fut légerement exité et ce mit à imaginer ce qu'ils pourraient faire une fois le combat terminé. Il se retourna vers le chef et vit qu'il n'avait pas bougé. Il se sentait désespéré et pour cause, ces hommes étaient tous mort et il se retrouvais à un contre deux.

Quand il entendis les pas de la jeune fille s'approcher de lui, Bleiz parla pour la première fois à voix haute:

Vous etes très efficace mademoiselle. malgré tout, je vous serais gré de ne pas intervenir dans ce combat. ça fait trop longtemps que je cours après celui là pour le partager. Vous ne m'en voulez pas j'éspere ? Dit il en tournant la tête vers elle.

Il parla ensuite au chef dans sa langue

T'as une chance de sauvez ta peaux corniaud. Je vais me battre seul contre toi.

Le Gnoll ce calma et pensa qu'il avait une chance. Il aurait été bien sur plus facile de l'attaquer à deux, mais Bleiz voulais un combat qui valait la longue traque qu'il avait enduré.

Il fonça vers la bête et l'attaqua rapidement. Le chef n'était pas un mauvais combattant. Quand il s'était retrouvé seul dans le désert, il avait surement du tuer le précedent chef de ceux qu'ils avaient combattu. De plus, le monstre était plus grand et avait une arme plus longue ce qui lui donnais un avantage d'allonge. Désavantagé par le physique et l'équipement...Bleiz adorait cette situation.

Conscient de son avantage, le chef tendis sa lame vers la direction de Bleiz et tenta de l'estoquer. Bleiz esquivais et tentait d'avancer, mais à chaque fois, le monstre se décalais pour faire tourner son épée et tenter de le couper en morceau et reculais par la suite.

Bleiz compris alors comment retourner cela à son avantage. Il attendis que le chef tente une nouvel fois de l'estoquer, mais cette fois il n'esquiva pas. Au lieu de cela il dévia la lame avec la sienne qu'il leva pointe vers le bas et approcha d'un bon vers lui. De sa main libre il attrapa la garde de la lame afin de la bloquer.
Il savait qu'il ne tiendrai pas longtemps dans un concours de force et à une vitesse foudroyante, Il fis tournoyer sa lame, fit un pas en avant et trancha la carotide qui expulsa du sang sur le visage de Bleiz. dans un mouvement fluide, il ramena le fauchon vers lui et lui trancha les mains afin qu'un coup désespéré ne le blesse pas.

Il vit le chef des gnolls se tortiller de douleur et tomber à terre. Perdant lentement la vie. Pris de pitié pour le monstre, il lui trancha la tête complètement pour mettre fin à ses souffrance.

Il prit un sac en toile qu'il avait pris pour l'occasion et mit la tête dedans. Il se retourna alors vers la fille qui avait observé le combat sans bouger, et la salua.

Merci de votre aide mademoiselle. Je me présente je m'appelle Bleiz.

Le fait d'être joyeux et souriant en étant couvert de sang, une arme ensanglantée dans une main et un sac contenant une tête de l'autre, devait être légèrement cocasse.

« Vous êtes très efficace mademoiselle. Malgré tout, je vous serais gré de ne pas intervenir dans ce combat. Ça fait trop longtemps que je cours après celui là pour le partager. Vous ne m'en voulez pas j'espère ? »

La jeune femme s’arrêta. Elle comprenait le choix de l’homme. Quand on court longtemps après une proie, il est très désagréable de se faire couper l’herbe sous le pied. Elle se tint en retrait par respect.

Elle vit l’homme parler au chef dans une langue qu’elle ne connaissait pas. Les deux combattants s’observèrent. Marine comprit que le chef gnoll avait l’avantage physique par sa taille et l’avantage matériel avec son épée. Mais elle avait vu l’homme combattre et malgré ce qui apparaissait comme des désavantages, elle savait qu’il gagnerait. Toujours pragmatique, elle était quand même prête à intervenir au cas où les choses tourneraient mal.

Le combat se déroulera rapidement. L’homme esquiva quelques coups puis attaqua. Elle frappa la créature au cou et lui trancha les mains. Le gnoll mourant tomba sur le sol. Bleiz lui trancha rapidement la tête mettant ainsi fin à ses souffrances.

A sa grande surprise, elle vit l’homme ramasser la tête et le mettre dans un sac de toile.
 
« Merci de votre aide mademoiselle. Je me présente je m'appelle Bleiz »

L’homme lui souriait tout en étant couvert de sang et de sueur. Marine se sentait un peu perdue. Mais la bonne humeur de Bleiz et l’heureuse issue de la situation la rendirent également souriante.

« Bonjour… enfin bonsoir. Je m’appelle Marine »

La jeune femme avança jusqu’à lui. Visiblement l’homme avait l’habitude de ce genre de situation et de ce genre de créatures, il devait donc savoir où elle était.

« De rien pour le coup de main mais je voudrais savoir où je suis exactement. Pour tout vous dire, je faisais un simple footing et… je suis arrivée ici. Sauf que je ne sais pas où est cet ici ? »

Marine lui souriait espérant qu’il pourrait l’aider à revenir chez elle. Elle lança avec un peu d’humour dans la voix et le sourire aux lèvres :

« Et si vous savez où je pourrais prendre une douche ou un bain, je suis aussi preneuse »

Marine ? jolie prénom. Il n'avait que des bons souvenir avec les marine qu'il avait connu

Il la regarda un peu étonné. Ainsi elle ne savait pas ou elle était ? étonnant qu'une terrienne sache aussi bien se battre au corps à corps sans être allé sur terra. Il rit quand elle raconta comment elle était arrivée. Cela lui rappela quelque chose. Il rit de plus belle quand elle parla d'une douche

Ma chère. Très chère Marine. Je pense que les bestioles que vous venez de voir vous aiderons a me croire si je vous dis la chose suivante. Vous n'etes plus sur terre actuellement. Vous êtes sur Terra un monde parallèle. Ici tout est possible et tout peut arriver. Vous avez du tomber par hasard sur un passage qui relis les deux mondes pendant votre footing. C'est ce qui c'est passé pour la la 1ere fois. Je suis arrivé ici alors que je m'entrainais tranquillement.

Il fit une pause histoire d'étudier sa réaction

Mais ne vous en faites pas. Je connais l'emplacement de certains passage pour rentrer sur terre. Je vous y amènerait. En revanche pour la douche, je ne peux pas faire grand chose ici. Eloigné de toute civilisations. En revanche, je connais un point d'eau pas loin. Suivez moi. J'ai aussi besoin de me laver comme vous pouvez le voir.

A chacune de ses questions, Bleiz se mit à rire. Il ne se moquait pas, Marine le savait. Il trouvait simplement ses questions amusantes. Sa bonne humeur était agréable et contagieuse. Marine, d’ordinaire réservée, appréciait sa façon d’être. Cela lui permettait de dédramatiser la situation. Elle se prit elle-même à rire. Malgré ses éclats de rire, il finit par répondre à ses questions :

« Ma chère. Très chère Marine. Je pense que les bestioles que vous venez de voir vous aiderons à me croire si je vous dis la chose suivante. Vous n'êtes plus sur terre actuellement. Vous êtes sur Terra un monde parallèle. Ici tout est possible et tout peut arriver. Vous avez du tomber par hasard sur un passage qui relit les deux mondes pendant votre footing. C'est ce qui c'est passé pour la1ere fois. Je suis arrivé ici alors que je m'entrainais tranquillement »

Le fait de ne plus être sur terre, elle s’en doutait un peu. Au moins, elle n’était pas dans un cauchemar. Que Bleiz se soit retrouvé dans la même situation qu’elle, la rassurait aussi. Elle se sentait moins seule.

« Mais ne vous en faites pas. Je connais l'emplacement de certains passages pour rentrer sur terre. Je vous y amènerais. En revanche pour la douche, je ne peux pas faire grand chose ici. Eloigné de toutes civilisations. En revanche, je connais un point d'eau pas loin. Suivez-moi. J'ai aussi besoin de me laver comme vous pouvez le voir »

Elle respira à nouveau quand elle l’entendit dire qu’il savait comment retourner sur terre. Pour la douche, elle se doutait bien qu’il ne devait pas y en avoir dans les parages. Un point d’eau lui conviendrait tout à fait.

« Un point d’eau m’ira très bien. J’avoue que le sang n’est pas vraiment mon parfum préféré »


Elle rit à nouveau. Décidément, cet homme arrivait à la changer, à la rendre plus joviale. C’était un exploit. Mais sa franchisse et son rire lui plaisaient.

L’homme était, lui aussi, agréable à regarder. Grand et musclé, charismatique, de beaux yeux bleus rieurs, des cheveux bruns et des vêtements simples pour agrémenter le tout. Elle regardait assez peu les hommes en général mais lui, elle aimait vraiment bien ça personnalité. Il était à la fois un grand combattant mais aussi quelqu’un de très humain qui, visiblement, ne se prenait pas la tête.
 
« Je vous suis »

un sourire ? voilà qui mettait Bleiz de bon humeur. Il marchèrent tranquillement. Le soleil se levais et la plupart de bêtes de cette région étaient plutôt nocturnes.

Pour une femme qui n'est jamais venue sur terra vous savez bien vous battre. Je vous ais vus durant un instant, s'était très séduis...impressionnant

Ils arrivèrent au cours d'eau que Bleiz avait vus plus tôt. Il commença par se nettoyer le visage. Puis il observa sa veste et se rendis compte qu'elle était également tachée de sang. Il la retira et se retrouva torse nus à la laver

Il sortis alors des sa sacoche du matériel pour nettoyer ses armes et s'y attela. il tourna son regard vers marine en pensant au fait qu'elle avait toujours ses 2 dagues.

Vous pouvez les gardez. Vous me les rendrez quand je vous aurait ramenée chez vous.

Ils marchaient depuis un moment. Le paysage n’avait pas changé : désertique et rocailleux. La seule différence était le soleil levant qui parait le ciel de ses multitudes de couleurs rose, mauve, orange, jaune. Le lever du soleil, l’aube, était toujours un spectacle merveilleux pour Marine. C’était un moment magique presque insaisissable entre le jour et la nuit. Les terres désertiques semblaient alors plus accueillantes.

« Pour une femme qui n'est jamais venue sur Terra vous savez bien vous battre. Je vous ais vus durant un instant, s’étais très séduis...impressionnant »

Marine ne remarqua pas le lapsus. Elle allait lui répondre lorsqu’ils arrivèrent devant un cours d’eau.
 
*Une oasis en plein désert !*

Le cours d’eau semblait peu profond mais bien suffisant pour se laver. Sans plus de cérémonie, Bleiz se lava le visage puis enleva sa veste tâchée de sang et se mit à la laver. Une fois cela fait, il prit ses armes et très consciencieusement se mit à les nettoyer.

« Vous pouvez les gardez. Vous me les rendrez quand je vous aurait ramenée chez vous »

Marine avaient coincé les deux dagues dans sa ceinture.
 
« Merci »

Au bord de l’eau, Marine ne savait pas trop quoi faire. Ses vêtements étaient couverts de sang comme elle. Mais aucun endroit pour s’isoler et avoir un semblant d’intimité. Elle soupira. Pas trop le choix. Après tout, elle avait passé quasiment toute sa vie avec des hommes et l’intimité, elle n’en avait pas toujours eu.

« Je suppose que vous avez déjà vu une femme nue aussi j’espère que vous ne vous formaliserez pas d’en voir une de plus »

Elle défit alors les lacets de ses bottes avant de les enlever. Elle retira les deux dagues de sa ceinture et les déposa sur le sol. Puis elle défit la fermeture éclair de sa combinaison. Il lui fallut deux minutes pour ça vu qu’elle se trouvait dans son dos. Une fois descendue, elle retira ses bras des manches, elle fit descendre la tenue le long de ses jambes et l’enleva complètement. Elle restait en sous-vêtements noirs.

Elle mit un pied dans l’eau. Elle était froide pour ne pas dire glacée, elle frissonna. L’eau lui arrivait juste au dessus de la cheville. Elle était dos à Bleiz et lui présentait ses fesses et son dos tatoué. Elle se mit à genoux sur le sable et s’aspergea le visage d’eau. Puis elle se passa un peu d’eau sur les bras et le ventre. Elle se releva et alla chercher sa combinaison qu’elle avait laissée sur la plage. Elle revint dans l’eau et, tout comme Bleiz l’avait fait, elle se mit à laver sa tenue.

Comme si de rien n’était, elle se mit à parler à l’homme resté sur la rive.

« J’ai été une sorte de militaire durant des années… Euh environ… 13 ans. J’ai commencé à être formé quand j’avais cinq ans ce qui explique que je sache me battre. Cela explique aussi mes nombreuses cicatrices »

Cela la fit rire. Ces cicatrices sur son ventre et les quatre parallèles étaient plus que visibles. C’était bizarre, elle ne se confiait jamais autant en général. Mais là, elle se sentait bien.

Lorsqu’elle estima que le résultat était correct, elle quitta l’eau et étala sa combinaison sur un rocher pour qu’elle sèche au soleil. Elle ramassa les deux dagues et alla s’asseoir auprès de Bleiz.

« Je peux ? »

Sans attendre de réponse, elle attrapa le matériel de nettoyage et se mit à décrasser les dagues.

Ah mais Bleiz ne se formalisait pas de voir une femme nue. Surtout quand son corps recelait d'aussi belle forme que celui qu'il avait devant les yeux. Il aurait volontiers dit que cela ne le génais pas et qu'au contraire elle pouvait même en enlever plus. Il ce contenta de répondre

Pas le moins du monde

Elle entrepris de se laver et voir ce beau corps aspergé d'eau augmenta le désir de Bleiz, ce qui commençais à ce voir au niveau de son pantalons.

Il l'entendis parler de son passé. Ainsi c'était une ancienne enfant soldat. Elle parlait de ses cicatrices comme si elles étaient importantes, Mais au yeux de Bleiz, elles n'enlevais rien à sa beautée. A cela il répondis

Rares sont ceux qui traversent une vie comme la votre sans cicatrices. Et vous avez la chance que les vôtres n'entachent point la beautés de votre corps

Il retourna à la tache de nettoyer ses lames. Une fois celles ci lavés, Il prit une pierre à éguiser et les réaffuta, sans exagérer afin de ne pas les fragiliser.

Elle s'approcha de lui et commença à également nettoyer les lames qu'elle avait utilisée. Ce qui était très polis de sa part. Mais pour l'instant Bleiz ne pensait qu'au fait qu'une belle jeune femme trempée et en sous vêtements était assise à coté de lui. La tension dans son pantalon ne fit qu'augmenter et il ne pus s'empêcher de regarder de temps à autres les formes de sa charmante compagnie.