Marine commença à nettoyer les dagues. C’était la moindre des choses qu’elle pouvait faire. Elle devait rendre à Bleiz ses armes en bon état vu qu’il avait la gentillesse de les lui laisser le temps qu’il la ramène. Le soleil commençait à se lever et ses rayons réchauffaient son dos. Une sensation loin d’être désagréable vu l’eau froide avec laquelle elle s’était aspergée. Bleiz, lui, aiguisait ses armes.
Marine ne prêtait pas attention plus que ça à son compagnon. Elle était trop occupée à nettoyer les dagues. Elle ne se rendait pas compte des coups d’œil que Bleiz lui lançait tout en s’occupant de ses armes, ni de l’effet qu’elle avait sur lui. Du moins, jusqu’à ce qu’elle ait terminé de décrasser ses armes. Lorsqu’elle se pencha pour déposer les dagues et les outils nécessaires à leur nettoyage, elle ne put que constater la tension de son pantalon.
Marine se redressa et plongea son regard dans l’eau. Elle était devenue complètement rouge. Elle n’aurait jamais imaginé qu’elle pourrait avoir cet effet là sur un homme. C’était une chose à laquelle on ne l’avait pas préparée. Les choses du sexe étaient assez éloignées d’elle. De plus, elle pensait qu’elle n’était pas belle alors l’idée qu’un homme puisse avoir envie d’elle lui paraissait aberrante. Mais là, elle ne pouvait ignorer l’envie de l’homme assit près d’elle.
Marine ne savait pas comment réagir. Mais son corps, lui, le savait. Son cœur s’accélérait et son souffle devenait plus rapide. Elle sentait une légère excitation en elle. Elle ferma les yeux pour se reprendre et se calmer. Elle se releva.
« Je … je devrais peut-être me rhabiller »
Elle alla jusqu’au rocher où se trouvait sa combinaison. Cette dernière était loin d’être sèche. Elle hésitait à la remettre. Mais au vu des circonstances, c’était peut-être mieux.