Karl ne fit que sourire sous la réponse de la demoiselle, l'entendant lui dire qu'ils avaient encore des points commun. Il sentait qu'elle l'avait peut être fait exprès de dire cela, car dans un sens, elle lui ôtait le choix d'un simple retour de question pour plus tard, s'amusant de cela. Mais voila de nouveau le tour de la demoiselle, devant répondre en toute vérité sur l'age qu'elle avait eut la première fois qu'elle eut embrassé quelqu'un.
a sa réponse, Karl n'en fut pas satisfait. Même si cela le surprenait que cela lui soit arrivé à cet age là, c'était plutôt l'état de Rubis qui lui déplaisait. Il la voyait noyer son regard dans son verre, son sourire disparut en cet instant avant de la voir boire cul sec. Sur ce sentiment de culpabilité, Karl choisi de l'imiter, venant boire lui aussi cul sec, puis, il offrit le fond de la seconde bouteille à la demoiselle avant d'ouvrir la troisième pour remplir son verre. Sur ce geste, il remplis ensuite de nouveau sa serviette d'un nouveau verre, l'écriture commençant à passer dans sa langue natal en n'arrivant plus vraiment à se forcer à écrire en japonais, notant alors qu'il n'était sûrement destiné qu'à faire des erreurs.
Quand se fut son tour, il avait décidé de prendre de nouveau action pour taquiner un peu la jeune femme, cherchant à remettre un peu de baume au cœur. Problème, la demoiselle vint lui demander quelque chose d'épineux, une histoire ou un conte de son monde qu'il aimait étant enfant.
Ses pupilles s'ouvrirent en plus grand, soupirant un instant en y réfléchissant, puis, il vint boire un verre cul sec. On aurait put penser, à cet instant, qu'il se défilait de nouveau, mais il en avait eut besoin pour se donner du courage.
" Alors ..... Je vais vous conter une très vieilles histoire. Il était une fois un prince qui vivait dans une région de mon monde qui aujourd’hui fait parti de notre empire. Ce prince vivait dans un royaume où la famine frappait souvent son peuple, alors, il chercha un moyen de sauver le royaume. Il avait entendu qu'une Enkjil .... "
Il fit une petite pause à cette instant, cherchant à trouver un équivalent pour cette race, laissant quelque seconde de suspens avant de reprendre
" Vous ... cela se rapproche des Nymphes de chez vous, mais elle sont beaucoup plus puissante, même si leur bonté les empêche de faire du mal. Il était donc dit qu'une Enkjil vivait à quelques semaines de marche du royaume, prés d'un marais luxuriant. Le Prince alla donc à sa recherche et fini par la trouver. C'était la plus belle femme qu'il ait put voir au monde, à la voix aussi douce qu'un ruisseau, à la beauté plus resplendissant que la surface de l'eau au clair de lune, ainsi que des yeux à se damner. La le prince tomba sous son charme et vint lui demander son aide pour sauver son royaume. Au début, L'Enkjil refusa, car, elle voulait continuer à protéger son marais, à le garder fleuri, emplis de ruisseau et d'étang, de vie et de douceur et surtout, protéger d'envahisseur. Alors, Le prince vint lui promettre que, si elle l'aidait à sauver son royaume, pendant ce temps, il ferait protéger le marais. L'Enkjil hésita, mais, sous la promesse du jeune prince et sous sa bonté, elle accepta. Elle le suivit donc jusqu'à la capital, puis, là où la sécheresse était là plus mortel pour le peuple du royaume et, elle se mit à danser. Sous sa danse, la pluie se mit à tomber, avec la douceur et la beauté de L'Enkjil. Les jours et les mois passèrent et les pouvoirs de L'Enkjil pur faire pousse de nouveau des récoltes, sauver de la famine le royaume, lui offrant le plus grand des sourire. Mais quand elle vint revoir le prince pour pouvoir retourner chez elle, il le lui refusa, malgré la demande accomplis. Le prince lui dit que, ils étaient sauvé cette année, mais que l'année prochaine serait sûrement rude, alors, il leur fallait au moins de la réserve pour s'assurer en cas de sécheresse."
Il fit une petite pause dans son histoire, laissant la demoiselle un instant de répits, puis reprit
" Elle accepta donc de nouveau et, encore une année de moisson abondante fut offerte au royaume. Malheureusement pour elle, le prince ne voulait pas la laissait partir, d'un coté, pour s'assurer la prospérité de son peuple, mais aussi, parce qu'il était tombé amoureux de L'Enkjil. Il ne voulait pas la voir partir, il voulait la garder pour lui à tout prix, mais, plus les années passait et plus L'Enkjil perdait son sourire, perdait sa joie de vivre, les pluies appelé par elle devenant sombre, forte et dont le tonnerre grondait. Plusieurs années passèrent avant que le prince, devenu roi, fini par venir de nouveau voir L'Enkjil. Il était triste, il se sentait coupable de son malheur, mais surtout, étant tombé amoureuse d'elle, il voyait bien qu'il ne pouvait pas lui apporter le bonheur, elle ne souhaitait rien, ni bijoux, ni vêtements, ni richesse, seulement sa liberté et son marais. Alors, malgré là douleur d'une futur solitude, le roi décida d'enfin tenir sa promesse de la ramener à son marais. Elle eut du mal à le croire, pensant qu'il mentirait encore, mais, se fut bien le cas, et le prince l'emmena de nouveau chez elle. Là, elle put se rendre compte que le marais avait changé, les fleurs étaient moins nombreuse, la vie plus terne et plus fade sans sa présence, mais que le roi avait tenu parole, ils étaient toujours là et personne n'était venue faire disparaître son havre de paix. Alors, en ultime cadeau au roi, L'Enkjil lui donna une pierre qu'elle imprégna de son pouvoir. Elle lui dit que, là où il choisirait de la poser, plus jamais les terres aux alentour ne manquerait d'eau. Le roi, bien qu'attristait de devoir perdre la personne qu'il aimait, la remercia et la salua une dernière fois. Quand le roi revint dans son royaume, la pierre en main, il décida de la placer là où, L'Enkjil avait dansé pour la premier fois pour lui. Quand il le fit, le sol se mit alors à trembler sous leur pied, tombant à la renverse alors que de la roche sortait doucement du sol, que les alentours se levait, grandissant tel une colline, puis, quand les tremblement s’arrêtèrent, ils purent voir de l'eau se mettre à couler de sous la roche, d'abord un filet, puis un ruisseau et bientôt une grande rivière. Tout le peuple célébra alors ce miracle et, par amour et remerciement envers leur sauveuse, le roi fit ériger une ville en cet endroit, la nommant comme L'Enkjil, Anessa."
Il sourit légèrement en coin, venant reprendre une petit gorgée d'alcool avant de se rendre compte qu'il n'avait pas remplis son verre
" Voila, c'était l'histoire du prince et de L'Enkjil où l'histoire de ma ville natale. Excusez moi si c'était un peu long."
Sous ses mots, il paraissait nostalgique, venant verser de nouveau du Shochu dans son verre pour venir en boire quelques gorgées, puis, regardant de nouveau la demoiselle, lui demanda doucement le choix de son nouveau défi. Elle décida de se préserver pour le moment, préférant reprendre un gage de vérité, le laissant réfléchir un instant avant de lui demander
" Quel est votre plus beau souvenir ? "
Lui demanda t-il, cherchant à ajouter un peu de gaieté à cette conversation et surtout, lui permettant d'apprendre ce qu'elle trouvait de beau, d’apaisant ou qui lui apportait du bonheur. Après avoir entendu sa réponse, ce fut bien-sur à son tour de répondre de nouveau au choix du gage, alors, Karl choisi cette fois
" Une Vérité pour moi aussi Mademoiselle."