Nom : Ser Auguste Rolandi de la Rivière
Titre : Chevalier Saint au service du peuple de Nexus et de la Divine
Race: Humain
Orientation Sexuelle : Gynesexuel (Il aime ce qui est féminin)
Expérience Sexuelle : Acceptable
Âge : 35 ans
Pacte:Le Pacte d'Auguste demande de mettre son talent au service du peuple. C'est par ce Pacte et sa dévotion envers ce Pacte qu'il est capable de manifester ses talents. De ce fait, il ne peut pas user de ses talents pour ses propres intérêts, seulement dans le but d'aider autrui. Fermer les yeux sur la souffrance d'un autre, ignorer une injustice qui se présente devant lui ou même causer personnellement, que ce soit directement ou indirectement, du tort à une autre personne le déroberait de ses capacités, et le forcerait à faire pénitence pour obtenir le pardon de la Divine.
Talents notables :À titre de Chevalier Saint, Auguste est exceptionnellement doué pour résister aux enchantements, et son épée, Lamentation, est une arme divine capable de déstabiliser sortilèges et malédictions.
Selon certaines conditions, il est capable de canaliser certains aspects de la Divine pour réaliser ce qui peut être considéré comme de la magie, ou des miracles.
Aspect de Justice : Par l'Aspect de Justice de la Divine, Auguste peut, devant un tribunal, déterminer si un accusé ment ou a commis un crime allant contre la doctrine. Il est occasionnellement convoqué pour des procès civils, mais plus souvent pour contrer l'Inquisition de la Divine, une organisation religieuse ayant à cœur les doctrines, mais pas la morale ou la justice, avec laquelle il a une relation complexe. L'aspect de justice se manifeste également dans des situations où la magie noire est exercée, notamment en brisant des sorts. Occasionnellement, c'est l'aspect qui peut renforcer ses capacités physiques au-delà des limites humaines.
Aspect de Guérison : La Divine, lorsqu'elle était mortelle, était principalement une guérisseuse, et luttait pour combattre la souffrance et la maladie. Sous l'inspiration de l'Aspect de Guérison, Auguste peut détecter des plantes ou des aliments facilitant la guérison. Contrairement à la guérison magique, ce n'est pas une solution immédiate, ni absolue. Il est simplement frappé d'une inspiration divine, cela ne fait pas de lui un herboriste ou un guérisseur compétent. Cependant, il est capable d'identifier certains éléments qui peuvent guider vers une solution.
Aspect de Compassion : La compassion de la Divine s'étend au-delà des frontières et des croyances. Par cet aspect, Auguste est souvent guidé vers les endroits en besoin de son assistance. La Divine le guide, et en tant que son chevalier, il répond à cet appel volontairement. L'Aspect de Compassion lui permet également de percevoir la misère de façon concrète, même physique.
Aspect de Lumière : Lorsque la situation demande un peu plus d'effets dramatique, Auguste manifeste une aura lumineuse éblouissante, capable de causer une peur panique chez ses ennemis et revigorer ses alliés. L'aspect de lumière se manifeste lorsqu'Auguste croit fermement à la justice de ses actes et de la cause qu'il défend. Ce n'est pas nécessairement un effet magique, hormis peut-être l'aura, mais le symbolisme associé suffit largement à provoquer l'effet recherché. Cependant, rien n'indique que l'une des théories est fausse.
Lamentation : L'épée d'Auguste, Lamentation, est une arme créée par la Divine en réponse aux supplications des fidèles et des démunis. Lamentation est une arme dangereuse entre les mains de son propriétaire, et elle existe aussi bien dans le monde physique que spirituel, ce qui lui permet d'attaquer des créatures normalement protégées par leur statut d'esprit. Lamentation est également fort dangereuse à manier même pour son propriétaire élu ; Auguste ne peut se servir de l'arme de façon prolongée, car étant humain, son âme n'est pas assez forte pour endosser la puissance prodiguée.
Personnalité :Auguste est un homme à l'image de son titre, mais aussi de sa réputation. C'est un homme du peuple, et malgré son titre de chevalier, il a un cœur simple et des désirs aussi simples. Chevalier errant dans l'âme, il ne possède rien qu'il ne puisse abandonner en quelques secondes, à l'exception de Lamentation qui, de toute façon, ne peut être maniée par nul autre que lui. Il apprécie notamment la compagnie du peuple, préfère la bière au vin, la musique rustique d'une taverne aux orchestres de bal raffinés, le sourire d'une voyageuse aux menaces voilées d'une comtesse.
Auguste est cependant également une âme sensible, qui est parfaitement conscient que le mal qu'il combat a l'avantage du temps sur lui. Humain, il ne peut combattre toutes les injustices à chaque moment, et cela l'oppose souvent à sa propre mortalité, et les limitations de sa condition humaine. Dans un monde peuplé de créatures puissantes et aux capacités variées, il se sent occasionnellement mal équipé pour remplir son devoir. Cela ne l'empêche pas de le réaliser, bien sûr, mais c'est toujours une petite voix dans son esprit.
Dû à son talent, le Chevalier Saint n'est pas nécessairement toujours humble. Au contraire, il est parfois plus téméraire que raisonnable, sous-estimant l'opposition ou, parfois, surestimant ses propres capacités. Il oublie parfois que, malgré ses talents d'escrimeur, il reste humain, et que certaines espèces bénéficient d'un avantage considérable sur lui dû à cette simple réalité.
Sa relation avec la Divine est régulièrement la source d'introspection et de rumeurs, car personne, pas même lui, n'est complètement sûr de ce qu'être un Chevalier Saint signifie par rapport à la divinité, surtout un Chevalier Saint en possession de Lamentation. Certains lui attribuent une relation romantique avec sa divine patronne, mais Auguste ne partage pas cette croyance, d'une part parce que la Divine ne s'est jamais intéressée à lui de cette façon, et également parce qu'il connait l'histoire de ses prédécesseurs, et que la plupart ont trouvé une compagne ou un compagnon mortel pour vivre leur vie. Si la romance avec la déesse était au menu, ce dernier détail lui semblerait particulier. Néanmoins, Auguste est un fervent défenseur de sa patronne, et la considère à la fois comme sa protégée et sa protectrice, son alliée et amie, sa raison et sa déraison.
Auguste déteste l'injustice, mais cela ne veut pas nécessairement dire qu'il est en accord avec la loi. Plus souvent qu'autrement, son travail le met en opposition directe avec certaines personnes qui, malgré leurs méfaits, ont la loi de leur côté. De ce fait, Auguste arbore occasionnellement le trait d'un criminel en interférant avec la loi. Cela est notable lors de ses excursions en Ashnard, où il a tendance à décapiter l'esclavagiste de passage malgré le fait que l'esclavage est non seulement autorisé en Ashnard, mais a un rôle énorme dans son économie.
Physique:Alors, dans les mots de Madame Vivienne de Lançois:
"Auguste? Bien sûr que je me souviens d'Auguste! C'est pas tous les jours qu'un beau bâtard dans le genre se promène dans nos recoins. Alors, il a les cheveux longs, hein, et ils sont bruns. Martine dit qu'ils lui rappellent les chênes, mais ça, c'est parce que Martine adore la forêt. Hein, Martine? Alors, moi, ce qui m'a surtout frappé chez le gars, c'est son visage. Alors, je dis pas qu'il est le plus beau, hein, mais quand j'pense 'chevalier', maintenant, j'ai juste sa tête; ses yeux sont tellement bleus et tellement clairs que je suis sûr qu'ils peuvent briller dans le noir! En plus, il a des pommettes bien haute, des dents propres, un sourire à faire s'envoler les pattes de Martine, hein, Martine ? Ah, et son menton… oh, ce menton~
Enfin, passons. Il est vraiment bien fichu, le garçon, hein. Quand il est arrivé, je l'ai vu de loin, avec ses gros muscles sous sa grosse armure et sa grosse épée qui brille. On aurait dit un géant. Alors, les hommes de par-ici, ils ne sont pas chétifs, hein, ce sont des hommes de la campagne, et la vie de campagne, elle est dure, mais il était bien plus grand qu'eux, d'au moins une tête, avec des épaules larges, et des mains… Ouh, de très jolies grandes mains.
Je connais pas bien la religion de la Divine, mais je sais qu'il disait que ses vêtements étaient bleus parce que c'était la couleur chanceuse associée à sa foi. Ce qui fait du sens, je veux dire, s'il est vraiment un Chevalier Saint, il faut au moins en avoir l'air. En revanche, je ne sais pas pourquoi il a opté pour une cape. C'est long de marcher, et il n'a pas de cheval. La cape me semble plus encombrante. Mais après, peut-être que c'est pour s'en servir de couverture. Il l'a prêtée à Martine, une fois, quand il est passé. Hein, Martine? Mart… Martine, où tu vas? Oh! Bon, je vous laisse, elle boude. Martine, reviens ! Reviens, chérie ! Reviens ! Oh ! Attends-moi !"
HistoireLa vie d'Auguste avant sa nomination au titre de Chevalier Saint est plutôt sans importance. Selon les souveneurs de sa paroisse, il serait né dans un petit village sans nom, bordant la Rivière Saluï, d'où le surnom "De la Rivière", et serait le dernier fils, du moins à l'époque, d'un couple de paysans. Le jeune garçon se serait démarqué au sein de sa communauté comme un enfant brillant et droit, proche de sa famille.
C'est un soir d'hiver que le Patriarche Albert de Rocheval, au retour de sa rituelle visite aux membres de sa paroisse, tomba sur un garçon assis au pied de son église, serrant dans ses bras Lamentation. La présence de l'arme et de l'enfant signifiait notamment que le précédent Chevalier Saint et porteur de Lamentation avait soit péri, ou avait mis fin à son service, forçant l'avènement d'un remplaçant. Une triste nouvelle pour le peuple, certes, mais pas inattendue au point de soulever des protestations ; être un chevalier saint demandait la volonté de faire et le désir de protéger, mais également la capacité, et seul un Chevalier Saint pouvait décider s'il était, ou non, capable de remplir sa fonction.
L'apparition d'Auguste, comme un ange tombé du ciel, sur le pas de sa porte, laissait supposer que la Divine témoignait sa confiance à Albert, ou alors un avertissement. Devant lui se trouvait l'ultime outil de la Divine, son juge, juré, exécuteur, son bras armé, et dans ses yeux bleus, il pouvait voir l'Aspect de Justice briller, le jugeant comme un criminel au banc des accusés. Néanmoins, Albert recueillit l'enfant, et lui prodigua une éducation sommaire, sachant cependant qu'il viendrait un temps où il devra reléguer l'éducation de l'élu de la Divine à un autre, quelqu'un capable de le former au rôle que sa protectrice lui avait attribué.
Auguste devint rapidement un nom connu au sein de sa communauté, et on lui attribua rapidement les valeurs de la Divine, en grande partie en raison de son précepteur. Entre les leçons prodiguées par Albert, Auguste se mêlait à ses concitoyens, jouait avec les autres enfants et participait activement aux plaisanteries et jeux juvéniles de son âge, mais sans la malice de la jeunesse; pour chaque coup fourré, Auguste préparait une juste réparation.
Lorsque le futur chevalier eut atteint l'âge de dix ans, un homme apparût au pas de la porte de la chapelle; Hedaklô le Grand, un Chevalier de l'Ordre de la Dame Divine, convoqué par Albert dans le but de poursuivre l'éducation du jeune garçon. Hedaklô, peu convaincu que l'enfant de dix ans devant lui était bel et bien l'élu de la Divine, demanda une confirmation de sa divine patronne, accusant le gamin de mentir et de porter une contrefaçon de Lamentation. En réponse à cette provocation, Auguste manifesta l'Aspect de Lumière et le châtia lourdement de son manque de foi. La manifestation de l'Aspect de Lumière eut le résultat escompté, et Hedaklô changea rapidement de façon, déclarant être honoré de former un futur Chevalier Saint, le prenant comme apprenti et écuyer.
Être l'écuyer d'Hedaklô fut assurément l'une des expériences les plus traumatisantes de la jeune vie d'Auguste, notamment en raison du comportement complètement dénué de logique du Chevalier. Téméraire et agressif, et un incorrigible débauché, le Chevalier n'avait de chevalier que le statut, et le talent brut des armes, mais aucunement le raffinement de l'âme. En tant que son apprenti, Auguste fut exposé très jeune aux aspects de la vie qu'il aurait probablement appris en mesure plus raisonnable. Les gestes d'Hedaklô n'étaient cependant pas sans logique; immerger l'enfant dans le monde du vice et de la cruauté dès que possible le forçait à abandonner son innocence, et à brûler les impuretés de sa jeunesse; un Chevalier Saint n'avait pas besoin d'être parfait, mais il avait besoin de pouvoir survivre, et le monde n'avait pas le temps d'attendre qu'il grandisse.
Auguste prit sa première vie humaine à l'âge de quatorze ans aux côtés d'Hedaklô; une banale mission de reconnaissance ayant pris un très mauvais tournant quand l'Aspect de Justice se manifesta à la vue d'esclaves Ashnardiens et força le jeune homme à l'action. Dès lors, les combats et les opportunités de tuer se multiplièrent, forçant le futur Chevalier à verser toujours encore plus de sang, et tuer les derniers vestiges de son innocence en se baignant dans la fontaine qu'il avait lui-même creusé.
À l'âge de seize ans, après deux années encore sur la route, et un total de six en compagnie d'Hedaklô, celui-ci jugea bon de l'exposer à la noblesse, et le mena au cœur de la nation Nexusienne. Le futur Chevalier Saint était déjà un guerrier redoutable, mais il manquait encore d'éducation, et son esprit était encore indompté. Ce sont entre les mains de Dame Celeste de Lafrien qu'il fut tempéré; toutes les années aux côtés d'un monstre rustre comme le Chevalier l'avait grandement désensibilisé aux choses de la vie, positives comme négatives. S'il maintenait toujours une aura de bienveillance et de compassion, il était cependant loin de pouvoir communiquer proprement ce genre d'émotions. Et donc, pendant les six années qui suivirent, en plus de maintenir son entrainement avec ses propres chevaliers personnels, Dame de Lafrien instruit le jeune homme, lui apprenant les lettres, les chiffres, la littérature, la géographie, la diplomatie, un peu d'économie, et surtout la présence de la magie.
À vingt-deux ans, Auguste, maintenant proprement éduqué, fit son pèlerinage jusqu'à Nexus pour y trouver la Grande Cathédrale de la Divine. Dans la cathédrale, il fut confronté par la Dame Divine en personne. Satisfaite de son champion, lui offrit une opportunité unique ; laisser son épée et vivre une vie paisible au cœur de la Foi, ou prêter serment et devenir un Chevalier Saint.
L'idée de vivre une vie de prêtre ne l'intéressant pas, il opta pour la seconde option, et en récompense, la Divine lui accorda sa bénédiction et déverrouilla le plein potentiel de son talent, ainsi que de Lamentation.
Pendant les treize années qui suivirent, Auguste parcourut les routes de Nexus, à la recherche d'un ennemi de la Divine à pourfendre ou un opprimé à protéger.
[La fiche a été DRASTIQUEMENT raccourcie pour la lecture de modérateurs. La version pleine était très longue et laborieuse, avec certes quelques passages cools, mais je ne crois pas que ce soit nécessaire pour une fiche de personnage. Beaucoup de la nuance du personnage a été perdu, mais je compte sur le RP pour corriger un peu le tir. Bien à vous.]
Personnages Connexes: Dame DivineLa Dame Divine, ou la Divine, l'Estropiée, Dame Bonté, est la divinité du culte de la Dame Divine. Son véritable nom a été oublié par ses serviteurs et par son peuple, et seule la Grande Prêtresse a l'énorme privilège de le connaître, mais est forcée par son Pacte à maintenir le silence.
Le portfolio de la Dame Divine est l'Altruisme. La justice, la compassion, l'empathie, la charité, tout acte bienveillant fait dans le but d'aider son prochain nourrit son pouvoir. Cependant, comparativement à la plupart des autres créatures immortelles, elle n'est pas une divinité très active, œuvrant au travers de ses élus. Comme il lui est difficile de démontrer sa puissance, elle n'est pas une divinité très prisée par les puissants de ce monde, mais cela ne l'empêche pas d'être une divinité bienveillante et bien-aimée.
Les représentations artistiques de la Divine la dépeignent comme une femme habillée de blanc, bien qu'historiquement, elle aurait été une femme du peuple, une guérisseuse et une herboriste, une profession qui l'aurait découragée de ce genre de couleurs. Pour acquérir la connaissance de la médecine et des plantes pour sauver les malades, elle aurait sacrifié sa vue aux grands esprits, et donc elle est souvent représentée comme portant un bandeau sur les yeux. Elle aurait été une femme d'éloquence pendant les grandes chasses aux sorcières, et aurait été une forme d'avocate pour protéger les paysans persécutés par les grandes religions. C'est grâce à son message de bienveillance et son profond altruisme que les gens ont commencé à la voir comme une personne digne de vénération, et pendant une grande part de sa vie, elle jouit de cette adoration, augmentant graduellement le nombre d'apôtres et leur prodiguant son enseignement, créant un ordre de chevalier-guérisseurs parcourant le continent à la recherche de causes à défendre.
Son éloquence, cependant, entraina sa chute, car avec les années, son corps vieillissant ne lui permit plus de fuir les autorités qui cherchaient à la mettre au silence. On dit qu'un prêtre de l'époque, avec le support de son organisation, lui aurait fait arracher la langue pour l'empêcher de continuer son travail. Elle aurait été secourue par son mari, plus tard considéré comme le premier Chevalier Saint, mais qu'elle aurait persisté en écrivant, et ce jusqu'à ce qu'à ce qu'elle soit retrouvée et, finalement, mise à mort.
Suite à sa mort, elle aurait été élevé au rang de divinité par la foi de ses apôtres, perdant son nom dans le processus et devenant simplement la Dame Divine. Ses apôtres se dispersèrent aux quatre vents pour survivre, et promulguèrent son message d'altruisme, fondant le Culte de la Dame Divine.
Elle serait à l'origine de plusieurs objets divins, notamment l'épée nommée Lamentation, et la Stèle de Pénitence.
La Grande PrêtresseLa Grande Prêtresse est la plus grande autorité du Culte de la Dame Divine, faisant office de Pontife. Représentante mortelle de la Divine, son devoir est de s'assurer que les apôtres, prêtres et clercs ne s'écartent pas du chemin, car bien que le poste ne soit pas une obligation à vie, certains se voient occasionnellement errer du côté de l'égoïsme et de l'opportunisme.
Malgré son titre, l'actuelle Grande Prêtresse est reconnue comme une guerrière redoutable, ayant autrefois appartenu à la Sororité de la Rose Sanglante, une branche militarisée de la Foi ayant pour devoir de protéger les fidèles de ceux qui pourraient les menacer, et elle jouirait d'une très longue vie, ayant occupé le poste depuis plus de cinquante ans.
Selon les rumeurs, si les Chevaliers Saints possèdent une part du pouvoir divin de la Divine en eux, la Grande Prêtresse les surpasse, et de loin, de part sa proximité avec leur patronne. C'est la Grande Prêtresse qui s'occupe de châtier les Chevaliers Saints s'étant égaré de la Voie, et elle serait capable de réaliser des miracles qui ne sont pas à la portée des autres. Mais cela vient avec un prix très élevé; la Grande Prêtresse, au moment de prendre ses fonctions, ne devient plus qu'un outil de la Divine, et comme un outil, elle sacrifie ses propres aspirations et désirs pour le bien commun. Dans l'essence, la Grande Prêtresse n'est plus que cela; elle n'est plus humaine, et n'a pas le droit de l'être. C'est un grand sacrifice, considéré comme la plupart comme un châtiment que seule une personne ayant transcendé sa propre humanité peut supporter. On dit même qu'en présence de la Grande Prêtresse, nul ne peut retenir des larmes de pitié et de gratitude.
Concepts:- Pacte: Le Pacte est un contrat, souvent verbal, entre les membres du clergé et de la chevalerie avec la Divine. Ce Pacte est souvent une promesse qui vient avec ses bénéfices et son prix, jamais n'est-il purement avantageux. Il a été récemment découvert qu'il n'est pas absolument nécessaire d'être membre du clergé ou même d'appartenir à un ordre de chevalerie pour former un pacte; certaines personnes entrent volontairement dans un Pacte pour des buts variés, notamment dans l'idée de contribuer de façon significative dans leur communauté respective.
- Chevalier: Le Chevalier servant la Dame Divine n'est pas forcément un membre de la noblesse. Le Chevalier est d'abord et avant tout un serviteur de la branche militaire de l'Ordre, mais contrairement à un Ordre militaire typique, leur rôle n'est pas de mener une guerre, mais simplement de pourchasser le mal sous toute ses formes. Le Chevalier est un titre unisexe, s'appliquant autant aux femmes qu'aux hommes. Le Chevalier appartient uniquement au Culte, mais n'est pas nécessairement reconnu comme tel par le gouvernement où il se trouve.
- Chevalier Saint: Le Chevalier Saint est un titre réservé aux élus de la Divine, comparativement aux Chevaliers qui sont nommés par les Ordres auxquels ils sont rattachés. Au nombre de huit, ces Chevaliers sont hiérarchiquement sous la supervision directe de la Grande Prêtresse, mais jouissent d'une grande indépendance, rendant cette hiérarchie simplement symbolique. Les Chevaliers Saints sont insufflés d'une part du pouvoir divin de leur patronne, et ont très souvent les pactes les plus restrictifs. Auguste est le second Chevalier Saint ayant entre les mains une arme laissée par la Divine, l'autre étant tenu par un autre Chevalier Saint qu'il n'a pas encore rencontré.
- Ascension: L'aspiration de tout membre du clergé et de la chevalerie est d'être digne de l'ascension, de devenir l'un des plus proches apôtres de la Divine et de continuer de la servir au-delà de la mort. L'Ascension permettrait, en théorie, à un fidèle de renaître sous la forme d'un Céleste. Selon les histoires, seulement une poignée aurait obtenu ce privilège, mais les preuves de leur existence reste, encore à ce jour, un mystère pour le commun des mortels, à l'exception de la Grande Prêtresse.
