PRENOM : Selene
AGE : 17 ans d’apparence
RACE: Immortelle
ORIENTATION SEXUELLE: Bi
DESCRIPTION PHYSIQUE: 1m70. Très fine, poitrine modeste. Elle porte des converses noir et blanche, est souvent habillé d’un gilet à fermeture éclair bleu foncé et d’un short noir. Elle garde toujours ses bras nus à l’exception d’une multitude de petits rubans de deuil en soie noir attachés à son bras droit.
Elle a des cheveux châtains qui lui tombent sur les épaules et elle n’y ajoute jamais aucunes fioritures. Son visage est juvénile et toutes ses expressions transmettent une adorable candeur. Seuls ses yeux violet et froid laissent deviner ses véritables émotions.
CARACTERE : Toujours très jovial et espiègle. Elle aime les relations complexes et prend plaisir à pousser ses partenaires à bout. Ayant subit de nombreux chocs psychologiques durant sa longue vie, elle a développé des troubles psychotiques. Cela se traduit par des réactions -apparemment- totalement aléatoires face à des situations de la vie quotidienne.
Elle est très âgée et a appris à cacher ses véritables émotions. Elle ne pense souvent pas un mot de ce qu’elle dit et ses sourires peuvent tout aussi bien être francs ou bien masquer la haine la plus profonde. Ses yeux sans âge peuvent cependant en révéler plus qu’elle ne voudrait.
Selene n'a d'immortel que son corps. Son esprit est tout ce qu'il y a de plus humain. Seulement, les humains ne sont pas fait pour vivre aussi longtemps. C'est pourquoi face à Selene vous n'aurez pas à faire à un pilier de sagesse et de sérénité. Il ne s'agit en aucun cas d'une glorieuse immortelle fière, droite et toute puissante comme on peut se l'imaginer lorsque l'on parle d'un être qui a vécu plusieurs milliers d'années. Selene est simplement une femme, à l'origine, plutôt médiocre qui s'est vu contrainte de vivre envers et contre tout.
HISTOIRE :
59 Après J-C, le soleil tombe lentement sur l'horizon dans une explosion rouge et or, tel un cataclysme figé. La nuit remplace le jour. Elle s'étend sur les édifices blancs d'une imposante cité portuaire. Les bâtiments perdent peu à peu leur éclat: L'un d'eux est une immense villa. Des voix s'élèvent d'une des pièces, des suppliques... des gémissements. Soudain un cri perce le silence du crépuscule. Dans la confusion on distingue la voix chevrotante d'un homme. Il semble effrayé et désespéré :"Monstre! Puissiez-vous bruler dans les enfers". Une autre voix répondit à ces menaces, une voix douce, calme mais sarcastique :"Mon tendre époux ! Le bonheur que vous me souhaitez... j'en jouis déjà puisque le votre est mon ouvrage... "
Une silhouette fine emmitouflé dans une cape pourpre sort de la villa et va se perdre dans les ruelles de la ville.
Un homme est assit sur le sol de marbre blanc, il tremble, il sanglote. Dans ses bras un enfant couvert de sang; Ses yeux violets grand ouvert tournés vers la voûte. Il ne bouge plus... L'homme l'appelle. Rien qu'un murmure.
Après un long moment passé à gémir, l'homme pose délicatement le garçon à côté de lui, comme on pose un enfant dans son lit. A porté de son bras, une table. Posé dessus quelques parchemins, une plume et un flacon d'encre. Il s'en empare avec peine et pose les parchemins vierges sur ses genoux. Il ouvre la bouteille... Vide.
Il baisse la tête, dépité et pousse un long soupir. Finalement il semble qu'il ait trouvé de l'encre.
Il pose la plume sur le parchemin et celle-ci entame sa danse.
Moi, Solon, sénateur de la grande cité du ponan, je laisse cette lettre pour que ceux qui la liront voient le malheur que je dois à ma femme.
Je l'ai connu alors que ma carrière politique était à son apogée. J'étais riche, j'étais beau. Mon âme ne désirait plus qu'une personne à aimer.
Il y a de cela 4 ans, j'ai été appelé au jugement d'une sorcière. Elle était vêtue d'une simple tunique et avait les yeux d'une couleur pourpre. Son expression et son visage transmettaient une candeur et une douceur qui ne me laissa pas dans l'indifférence.
Elle ne prononça pas un mot pour démentir les accusations dont nous l'accablions. Elle disait s'appeler Sélène; Elle fuyait une contré dont le nom m’a échappé. Le procès fut bref. Elle fut condamnée au bucher. Alors que les gardes allaient la raccompagner en cellule, elle posa ses yeux sur moi, une passion impur me gagnait malgré moi, elle me lança un avertissement que j'eus tôt fait d'ignorer :"Je n'appartiens pas aux faibles".
J'appris à oublier très vite cet avertissement dénué de sens. Le soir même je descendis aux geôles pour assouvir la plus primaire des passions, les dieux m'en puniront... Elle ne me fuyait pas... Ses yeux... Ils plongeaient dans les miens.
Je devins aveugle à toutes raisons. Je la fis libérer au mépris de tout danger. Je la voulais pour moi... pour moi seul... Pour rien au monde je ne l'aurais partagé avec la mort. Je l'aimais... Je l'aime toujours.
Solon commençait à se sentir léger, il était bien malgré quelques malaise passagers.
Il va s'en sortir. Il ne peut pas mourir, il lui reste tant de chose à faire.
Il doit la retrouver...
Se venger? ... non, plutôt des explications. On ne peut pas mourir lorsqu'il nous reste un but... les dieux ne peuvent pas le laisser mourir comme ça... pas comme ça...
Je l'épousais dans les jours qui suivirent. Un an plus tard, elle me donna un fils . J'avais tout ce dont un homme pouvait rêver : La richesse, la jeunesse, l'amour et un héritier ... Jusqu'à aujourd'hui.
Solon était comme enveloppé d'un voile blanc. Tous soucis avaient disparut. Il allait guérir vite... En tout cas assez vite pour pouvoir la poursuivre. On n’allait pas tarder à le retrouver maintenant.
La nuit doit être bien avancé tant il a froid... Il a tellement froid. Il ne sent même pas la chaleur des braseros.
Elle m'a simplement annoncé qu'elle devait partir. Je ne la croyais pas, elle me l'a dit calmement tout en enfilant sa cape.... Notre fils dormait profondément à côté d'elle jusqu'à ce qu'elle me dise qu'elle ne pouvait laisser son sang derrière elle... Elle l'a tuée.
J'ai vu une mère tuer son enfant de sang froid... Un père a vu son épouse tuer son fils sans une seule hésitation... Elle l'a tuée.
Elle s'est ensuite approchée de moi et m'a susurrée à l'oreille :"Je n'appartiens pas aux faibles" Une douleur atroce me déchira le flanc "Tu es faible"... Je l'aime toujours.
La plume tomba dans le sang dans lequel Solon baignait, son sang... son encre...
SITUATION DE DEPART : Sélène a eut peu d’aventures si on prend en compte son grand âge.
AUTRES : Elle ne peut tout simplement pas mourir ou être altérée, avec tout ce que cela implique
Doublets: William Dolan, Denna