Ame esseulée. - Alex

Ses doigts tapotent la table, en rythme avec la musique d’ambiance. Dans le bar, l’esprit festif règne : les décorations de noël éblouissent ses yeux, les employés portent des bonnets de noël et ses amis s’impatientent à l’approche des fêtes. Ils parlent de leur futur rencard, du cadeau qu’il aimerait recevoir de leurs petits-amis. A l'exception d'Eléonore. Quand elle a choisi une université proche, lui a décidé de partir à l’étranger. Toute l’année leur contact se résume par des appels visios ponctuels.

L’amour la pousse à s’investir mais il s'essouffle à force de courir la distance qui les sépare. La fin d’années la déprime. Elle aurait aimé l’avoir auprès d’elle, passer du temps ensemble. Or, il préférait rester sur place, réviser à l’approche de ses partiels. Quentin l’a laissé juste malheureuse derrière.
Pour oublier sa tristesse, ses doutes et tracas, la blonde a forcé sur l’alcool. Ses amis l’ont privé face à ce semi-état d’ivresse alors traîne juste sur ses réseaux sociaux pour passer le temps.

Les photos avec lui l’agacent, l’énervent, l’attrendissent. Ceux des bons souvenirs qu’elle rêve de revivre pour briser la solitude qui lui est imposée.
Mais sur son fil, les photos seule sont majoritaires, témoignage de son abandon. Eleonore aime se mettre en scène. Les clichés se multiplient des plus classiques à certains osés sans trop en montrer. Elle le défit de réagir mais n’obtient rien.

L’étudiante finit par saluer ses amis ; ils ne lui apporteront le réconfort qu’elle cherche. Elle préfère partir chez Charlotte, la cadette de son petit-ami. Elles se connaissent tellement longtemps qu’Eleonore l’a toujours considéré comme sa propre petite sœur. Cette dernière sera sans doute l’oreille attentive qui lui manque.
Sur le chemin du retour, la blonde fait un détour par sa résidence universitaire. Connaissant parfaitement la route jusqu’à sa porte, elle se trouve devant en quelques brèves minutes.

Ce n’est pas Charlotte qui ouvre mais son copain.
Eleonore le connait bien. Outre les rencontres spontanées en compagnie de sa copine, il la suit assidûment sur les réseaux sociaux. Pendant un temps, elle s’est demandée s’il fallait en parler avant de conclure que ce n’était que des photos. Rien de bien alarmant. Sans l’ombre d’une hésitation, l’étudiante le salue d’un ravissant sourire.

« Charlotte est là? »

Non Charlotte n’était pas là. A la dernière minute, son patron au restaurant lui avait demandé de venir en urgence remplacer une autre employée malade . Elle avait dit oui, car Charlotte était ainsi. C’était une gentille fille qui avait le cœur sur la main. Et puis elle avait besoin de ce travail et avait peur de mettre ses collegues dans l’embarras.Bref, elle était partie et avait laissé Adam en plan. Elle lui avait dit qu’elle ferait au plus vite et qu’elle rentrerait des que possible et qu’il pouvait l’attendre dans son logement . Il avait pas dit non, de toute façon , c’était trop tard que pour prevoir un plan b avec des potes et il avait la flemme de rentrer chez lui.  Bref il avait décidé de se mettre sur le lit et de regarder un episode d’house of dragons sur  le pc portable de sa copine. Cela faisait maintenant 8mois qu’ils étaient ensemble . Ils s’étaient rencontré à la salle de sports et le courant était bien passé. Adam trouvait Charlotte pas mal et cette dernière n’avait pas vraiment eu besoin qu’on la séduise : ce fut un vrai coup de foudre pour elle . Bref, il passait de chouettes moments avec elle et ce même s’il y avait quelques disputes par fois. Essentiellement à cause du comportement désinvolte et parfois léger d’Adam avec les filles. C’était un séducteur, un dragueur , il aimait plaire et avait la « tchatche » comme on disait. Et son regard avait quelque chose de glacial mais aussi de chaud à la fois . Bref, Adam n’était pas le petit ami idéal. Mais Charlotte l’aimait et il le savait tout comme elle.

Non elle est pas là, elle est au restaurant . Mais elle devrait pas rentrer trop tard . Du coup, tu veux entrer ?

D’abord il avait ralé en entendant frapper à la porte . Il avait même hésité à ouvrir. Puis quand il avait vu que c’était Eléonore il avait souri. Et pour cause. Cette jeune femme , il l’avait en tête depuis un moment. C’était la petite amie depuis 5 ans du frère de Charlotte. Et si de base il ne l’aimait pas de trop car ce dernier avait d’entrée été fort protecteur avec sa sœur, il appréciait par contre beaucoup plus sa désirable et sexy petite amie. Avec son corps, son allure,son physique plus « femme », elle tranchait avec Charlotte qui faisait encore un peu « adolescente ». Cerise sur le gateau, Quentin avait eu la bonne idée de partir depuis 4 mois etudier à l’étranger en la laissant seule et desemparée. La belle Eleonore se posait des questions et il savait depuis un moment via Charlotte qu’elle vivait mal la distance avec son frère.Hasard ou pas, le jeune homme de 18 ans , etudiant en commerce, du moins inscrit, avait alors commencé à liker les photos ou les commentaires de la jeune femme de 3 ans son ainée. Visiblement, elle cherchait de l’attention et justement, il ne demandait qu’à lui en donner. Et puis un petit regard, un petit mot, un geste faussement maladroit, cela pouvait faire son petit effet sur une désirable mais desesperement seule jeune femme non ? Plus âgée, en couple, elle representait une forme de défi à relever qui lui plaisait beaucoup. Et puis elle n’avait rien dit à Charlotte de ses commentaires ou likes non ?

Laissant un passage entre lui et la porte , elle put constater que s’il faisait un peu plus frais dehors en ce mois de decembre, sans pour autant faire glacial, lui était torse nu et portait un pantalon de training gris clair et il avait marché pieds nus sur la moquette de la chambre universitaire . Ayant sa montre au poignet gauche et un collier en or autour du cou, allait elle entrer ?

La déception transparaît quelques infimes secondes dans le regard d’Eleonore. Mais elle peut bien l’attendre ? Peut-être que la compagnie du jeune homme lui sera agréable.
D’un signe de tête, la blonde accepte l’invitation et pénètre dans la petite chambre universitaire. A son aise, elle n’attend pas la consigne d’Adam pour faire comme chez elle. Son manteau est le premier à être lancé sur une chaise voisine, suivi de son écharpe. Pour éviter de salir la moquette, l’étudiante retire ses talons dans l’entrée.

Comme à son habitude, elle tire la chaise du bureau pour venir s'y asseoir. Joliment vêtue, l’étudiante porte un noir chemisier à carreaux, ouvert sur sa poitrine ; la dentelle rouge bordant son soutien-gorge se fait visible. Une jupe à taille haute, unie parfait sa tenue. Jambes croisées, le tissu remonte vers son ventre et laisse transparaître le début de son porte-jarretelle, tenant ses bas.
Eléonore a toujours apprécié les sous-vêtements élégants et sexy, au contraire de son petit-ami qui préfère la simplicité.

Souvent, ses amis se demandent ce qu’ils font encore ensemble. Il l’a délaissé pour partir à l’étranger, ils n’ont rien en commun mis à part une histoire à rallonge. Pourquoi s’évertue-t-elle à pousser toujours plus loin pour se plier à ses désirs ? Par amour. Il la rend si stupide, si solitaire. Par peur. En vingt-un ans, il est le seul homme qu’elle a connu ; gâchée ses efforts maintenant pour débuter une nouvelle relation serait stupide, non ?

« Je te dérange pas, j’espère… Je ne veux pas gâcher votre soirée en amoureux. »

Son cœur se pince ; la blonde a bien honte d’envier la relation de son amie.
Eleonore soupire et tente de chasser les mauvaises ondes induites par l’alcool. Ses mains se glissent, par habitude, dans ses cheveux pour les détacher. Elle est plus à l’aise ainsi. Sa crinière blonde vient couvrir ses petites boucles d’oreilles, les seuls bijoux qu’elle tolère.

Son regard cyan finit par remonter sur Adam. Il est torse nu ? Comment avait-elle fait pour ne pas le remarquer plutôt ? Surprise, embarrassée, l’alcool la rend si lente à capter son environnement. Elle se surprend à le fixer quelques longues secondes et admire sa magnifique musculature. Charlotte a du goût, elle est force de le reconnaître. 
L’information peine à s’enregistrer.  Mais… Elle est seule, dans une chambre avec lui ? La honte se mêle à un regain d’embarras. Eléonore n’a jamais été proche des autres hommes. Malgré son manque cruel d’efforts, Quentin se montre vite jaloux.

« Les cours se passent bien ? tente-t-elle de faire la conversation, un peu intimidée. »

Il la regarda entrer .Elle n’avait pas vraiment hésité ce qui n’avait rien d’étonnant, elle connaissait le lieu evidemment.La laissant passer, il ne se priva pas pour la mater pour ensuite refermer la porte derrière elle, ne manquant pas de mettre le verrou et de tourner la clé.  Il la vit enlever ses talons et allait donc s’installer , marchant pieds nus, enfin avec ses bas collants pour se diriger vers la chaise de son bureau. Elle avait enlevé sa veste, son écharpe. Elle était à son aise et surtout tres désirable .

Tu ne déranges jamais Eleonore tu le sais bien. C’est toujours un plaisir pour les yeux de te voir. Et puis je suis seul moi aussi , donc tu vois la soirée en amoureux c’est mort

La chambre universitaire était simplement et modestement meublée et arrangée . Il y avait juste apres l’entrée, sur la gauche, la porte dissimulant les sanitaires et la douche . Au bout de la pièce, du coté de la fenetre, il y avait le lit et sur la droite, juste avant, le bureau  et les deux chaises sur lesquelles eleonore s’était installée . Il y avait aussi la table basse du salon et quelques étageres de rangements avec des livres, des revues et aussi les placards à vetements. Enfin, sous le bureau, il y avait un petit frigo . Venant s’asseoir sur le bord du lit, il referma le portable et se mit sur le bord du lit, posant sur elle un regard qui n’avait rien de neutre. Le faisait il expres car ils etaient seuls ? Possible, mais il s’attarda particulièrement sur la poitrine qu’il devinait généreuse sous le chemisier, mais aussi sur les jambes et les cuisses lorsqu’elle croisa les jambes.Non seulement il aimait les bas-collants, il aimait les caresser, les toucher, mais en plus, il pouvait deviner la naissance de ce qui les soutenait et il ne cherchait visiblement pas à dissimuler son intérêt pour la chose. Elle était vraiment excitante comme jamais. D’autant plus quand elle détacha ses cheveux et laissa sa belle chevelure dorée retombée complètement. Non , vraiment, elle était désirable et il avait envie d’elle d’une façon dont il n’avait jamais eu envie de Charlotte. Sans doute parce qu’elle était comme déjà dit plus âgée, plus femme, en couple, plus attirante tout simplement

Pour être franc les partiels de janvier vont être pénibles. Suis pas pressé d’y être mais bon on verra j’ai pas envie de parler de cela . Surtout pas avec toi pour une fois qu’on peut passer un petit moment à deux.

Il lui sourit . Ce n’était clairement pas le même Adam. Il y avait quelque chose de changé dans sa manière d’être avec elle. Souriant légèrement en sentant son regard s’attarder sur son torse, il ne semblait pas décider à aller mettre quelque chose bien au contraire .

Tu veux quelque chose à boire ? Il doit me rester des bières et même de la vodka que j’avais amené l’autre fois ici.

Il s’était mis debout et s’était avancé vers elle, vers le bureau , puisque le petit frigo était sous celui-ci. Si elle tournait la tête elle pouvait voir sur le bureau une photo de Charlotte avec Adam et une autre de Charlotte avec son frère quentin et leurs parents . Il y avait aussi d’autres photos  au bord du lit ou sur les étagères dont la plupart étaient de familles, comme si au fond Quentin pouvait les observait d’une certaine façon mais Charlotte aussi.

« Son patron abuse… Vous aurez d’autres occasions ! »

L’étudiante se montre positive, encourageante. Mais ses mots la ramènent toujours à sa situation, sa solitude. L’incertitude la gagne ; l’alcool ravage les vestiges de son enthousiasme. Ne peut-elle pas juste se réjouir pour Adam et Charlotte ?
Le regard insistant du jeune homme la ramène à la réalité. Il lui est étrange de se sentir si désiré par la simple caresse de ses yeux. Elle ne l’a jamais vraiment considéré comme un homme, étant plus jeune et surtout le petit-ami de son amie. Son corps s’échauffe à son attention. Ou peut-être n’est-ce que l’effet de l’alcool ?

« Je te comprends ! C’est l'occasion de faire plus ample connaissance. J’ai déjà l’impression de te connaître par coeur tant Charlotte n’arrête jamais de parler de toi. »

Accro à lui, elle ne cesse jamais de faire des compliments sur son petit-ami. Elle franchit parfois la limite, exaltant ses compétences au lit. Eléonore est toujours là pour mettre un frein à ses ardeurs et établir la frontière de la bienséance. Il lui est surtout curieux de penser à ça, maintenant. Alors qu’il est debout et si près d’elle pour venir chercher une boisson.
Elle a remarqué le changement dans son comportement ;  l’étudiante est bien incapable de le reconnaître. Son attention est suspendue aux abdominaux d’Adam.

 « Non merci j’ai assez bu ! »

La blonde étouffe. Le chauffage tourne à plein régime ? Elle défait un bouton de plus et remonte ses longues manches jusqu’à ses coudes.

 « Par contre… »

Elle a un service à lui demander mais la gêne l’enchaîne au silence. Quand Adam est retourné s’installer sur le lit, elle se lève à son tour pour s’asseoir juste à côté de lui. Sa tête se pose contre l’épaule de l’homme. En tout bien, tout honneur.
L’alcool lui fait tourner la tête, la plonge toujours dans ce vide incomblée. Son regard lui rappelle celui que Quentin a arrêté de lui offrir – difficile de décrypter ses émotions par écran interposé. Surtout, la présence de tant de photos force une nostalgie qu’elle aimerait oublier.

Tout lui commémore sa tristesse, à l’approche de fête si festive.

Il sent le trouble chez elle. Du moins, la jeune femme ne semble pas complètement sereine. Quand il était face à elle, proche, il se baissa un peu pour venir chercher une canette de soda dans le frigo. Visiblement il avait renoncé à l’alcool desormais. La belle eleonore pouvait aussi , avec cette proximité, remarquer la bosse au niveau de l’entrejambe du jeune homme. Était-ce à quoi elle pouvait penser ? De toute évidence . Il était en forme ou du moins passablement echauffé par la vision de celle qu’il convoitait tant

J’espère bien qu’elle te parle de moi

Un large sourire avec de nouveau l’impression qu’il pensait autre chose en disant cela.   Il semble prendre le temps de regagner le lit , et surtout, il l’avait fait en ne la lachant pas des yeux

Tu as noyé ton chagrin ?

Intrigué, il se rendait compte qu’elle était visiblement dans une humeur pas tres joyeuse ce soir. Sans doute que la période était propice à cela. Et si normalement, quelqu’un de bien aurait sans doute eut une forme de compassion et de pitié, lui y voyait surtout une occasion parfaite de tester sa chance et profiter de cela . Ce qui en soi, classait le personnage et sa moralité, mais cela, c’était un autre debat

Oui ?

Elle s’était levée pour venir s’asseoir pres de lui , sur le bord du lit, à sa droite. Surpris, il l’avait laissé mettre sa tête sur son épaule . Elle était mal, il en avait la confirmation. Mais visiblement, il n’allait pas faire machine arrière ou se contenter d’etre une épaule solide sur laquelle pleurer . Non, il avait bien autre chose en tête

Quel gâchis de partir et laisser une femme comme toi derrière soi

Dit il, d’un ton cinglant . Il n’allait certainement pas ménager Quentin. Et alors que son soda était toujours posé sur la table basse en verre , il ne lui fallait pas longtemps pour que sa main droite passe derrière la taille de la jeune femme et vienne se poser par-dessus la jupe, au niveau de la cuisse droite. Et si elle resta un moment immobile, Eleonore put vite sentir que la main droite du jeune homme venait de  commencer à descendre le long de la jambe droite pour venir caresser la jambe gainée par les bas collants ce qui visiblement lui procurait certains frissons et effets à voir la bosse entrain de se former dans son pantalon de traning et qui était de plus en plus visible. Qu’allait elle faire ?

« On peut dire ça… Quand j’ai appris qu’il ne revenait pas pour les fêtes de fin d’années, j’étais déboussolée et en colère. »

L’alcool délie les langues ; Eleonore avoue sa solitude. Elle a l’impression d’avoir trouvé une oreille compatissante, qui briserait un temps sa tristesse, en l’absence de ses proches. Pourtant, la blonde est une délicieuse proie, prise au piège d’un vicieux prédateur.
Une fois, la distance brisée, collée contre son épaule, elle a fermé les yeux. La chaleur d’Adam la rassure, la console dans son chagrin… Mais elle en désire plus.

Ses paroles la font réagir. Ses paupières s’ouvrent sur son jogging gonflé, d’un relief qu’elle n'avait pas encore remarqué. La main de son cadet se balade sur sa peau couverte, et explore son corps échauffé. Depuis combien de temps n’avait-elle pas apprécié l’étreinte d’un homme ? Des caresses fugaces avides de la découvrir ?
L’alcool la rend audacieuse quand sa propre main se perd sur le relief d’Adam. Ses délicats doigts s’appuient contre l’expression de son désir.

Sa raison lui crie de s’arrêter là, de pas franchir la limite. Mais l’alcool la bâillonne. Il comble sa solitude ; elle ne désire qu’oublier entre ses bras.
Demain, l’étudiante affrontera la culpabilité et la gueule de bois. Aujourd’hui, elle ignore ce qui les entoure et répond à ses insidieuses avances.

Sa main droite rejoint celle de l’étudiant. Elle la guide sous sa jupe, contre sa peau bouillonnante. L’autre se crée une brèche pour se faufiler entre les tissus d’Adam. Elle peut la sentir, sa virilité éveillée. Le contact avec sa peau tendue la fait frémir… Eleonore essaie de se raisonner, il est encore temps de faire marche arrière. Mais son corps ne l’écoute plus et ses doigts entourent son sexe, bien à l’étroit dans sa prison de tissu.

Avec Quentin, elle ne s’était jamais montrée aussi audacieuse. L’alcool lève ses craintes.

« Adam… S’il te plait, console-moi. »

Les choses avaient vite basculé entre eux dans cette chambre. Comme si au fond, de manière naturelle et automatique, elle était venue ici dans ce but précis. Les planètes semblaient s'être alignées ou tout au moins, le monde extérieur n'avait pas l'air de compter dans cette chambre. Adam n'allait certainement pas la rassurer , faire machine arrière ou se dire qu'elle était mal et fragile. Non, il entendait profiter de ce qu'il pouvait avoir d'elle. Ce corps il l'avait désiré fortement et ce n'était pas pour reculer maintenant.

Et c'est normal d'être en colère . C'est lui qui a déconné pas toi. Mais tampis pour lui

Elle avait guidé sa main sous sa jupe . Adam ne s'était pas fait prié et d'ailleurs, il ne se priva pas de laisser la main venir caresser les cuisses gainées par les bas collants noirs mais aussi les cuisses denudées et donc la peau blanche et laiteuse de la jeune femme. Il jouait à la limite des deux zones, avec visiblement , une attention particulière portée à la partie avec les bas puisqu'il laissa sa main droite venir descendre et caresser la jambe droite de sa partenaire

Je vais faire mieux que de te consoler. Je vais te donner tout ce que tu mérites et qu'il te refuse. Ce sera notre petit secret

 Lui souffla t'il dans le creux de l'oreille gauche, alors qu'il avait senti la main de la jeune femme passer dans son training pour venir chercher sa verge gonflée de désir et d'envie , ce qui lui arracha un soupir quand la main se refermer sur son pénis.Pour le moment, elle ne le masturber pas , pas encore, mais le simple contact était de toute façon déjà fort plaisant.

Et comme on pouvait s'y attendre, le jeune homme de 18 ans ne mit pas longtemps à prendre la confiance et à s'échauffer. Se tournant un peu vers elle, il vint avec sa bouche dans le cou d'éléonore pour venir avec sa langue lui lécher cette zone du corps, alors que la main gauche avait rejoint sa compère pour caresser une des jambes gainées par les bas collants .Occupé à lui caresser les cuisses  et les jambes, il laissa sa bouche remonter vers le lobe d'oreille  gauche pour venir le lécher autant que la boucle d'oreille le permettait.

Depuis le temps que j'attendais ce moment t'as pas idée

Souffla t'il, avant de replonger dans son cou et qu'une des mains qui caressait les jambes remonta vers la poitrine qu'il se mit à presser par dessus le chemisier. Aurait elle un sursaut d'orgueil , des scrupules vis à vis de son mec qu'elle aimait malgré tout ou de la soeur de celui-ci qu'elle appréciait  comme une soeur ? En tous les cas fallait pas compter sur le jeune homme pour calmer le jeu.

Eléonore peut s’arrêter : il n’est pas trop tard. Ce flirt sans importance tombera vite dans l’oubli. Elle reprendra sa petite vie paisible, accrochée à son amour de jeunesse. Elle retourna à ce rôle de petit-amie modèle, d’élève sérieuse et d’amie fidèle. Encore, l’alcool et la solitude formeront ses meilleurs amis.
Elle peut s’arrêter. Mais elle en a aucune envie. Sa raison éteinte, seul son désir prime pour ce soir. Pour une fois, la blonde se montre égoïste, en quête de l’attention d’un autre.

Dans son regard, elle se sent revivre et désirer. Loin de l’attention que lui porte son petit-ami, la considérant juste  comme acquise. Ils n’ont qu’une vingtaine d’années et leur relation ressemble déjà à un vieux couple marié.
Pour ce soir, l’étudiante a décidé de l’oublier. A ses côtés, il n’y a qu’Adam. Pour ce soir, il n’est plus le copain de son amie. Juste un homme, terriblement beau. Malgré son opportunisme, ses paroles lui paraissent sincères.

« Vraiment ? Si tu me satisfais, je te promets une nouvelle soirée en tête à tête. »

Il a su attiser les flammes de la colère et se présenter comme l’unique solution au vide qu’elle désespère à combler. Eléonore ne sait plus trop ce qu’elle dit, enivrée ; demain avec la culpabilité, elle découvrira le poids d’une promesse faite trop vite… Car ses proches répètent à chaque fois : Elle tient toujours sa parole. Pour le meilleur et… Le pire.

Alors que ses lèvres se perdent dans son cou et sa main sur sa plantureuse poitrine, la blonde se lève pour s’installer à califourchon sur ses cuisses. Sa main quitte l’étreinte de son tissu et le contact délicat de son sexe pour se poser avec sa comparse, sur chacune de ses épaules. Elle l’oblige à s’allonger pour mieux s’installer au-dessus de lui. Son excitation est bloquée entre ses cuisses.

« C’est pour ça que tu me suis autant sur les réseaux ? »

L’attention aurait pu paraître étrange mais Eleonore en est flattée. Il a toutefois attendu le bon moment pour révéler son attirance de longue date. Plutôt, cette dernière aurait été éconduite, tant son seul amour monopolisait son attention.
La blonde relève sa jupe sur son ventre. Si elle n'en a pas véritablement conscience, obnubilée par son désir, Charlotte peut entrer à tout moment. Garder quelques vêtements permettra de s’en tirer plus facilement. En même temps, son geste dévoile, le haut de son porte-jarretelle et une culotte noire brodée de dentelles.

« Tu apprécies la vue ? »

Les choses avaient complètement basculé cette fois. Plus vraiment de retour en arrière possible, que ce soit pour elle ou pour lui. Ce qui était frappant, c'était de voir à quel point Eelonore avait dégoupillé. Comme si au final, elle savait que tout cela allait arriver.Peut etre que c'était le cas ? Adam lui ne se posait pas autant de questions. Il était prêt à fondre sur elle, car c'etait ce qu'il attendait depuis si longtemps.

Fais gaffe tu risque de vite y prendre gout

arrogant, il l'était. Sûr de lui aussi . Mais cela faisait partie du personnage, ici le jeune homme de 18 ans était lui même sans filtre. Alors quand elle grimpa sur lui, qu'elle l'obligea à s'allonger sur le dos, il ne s'en formalisa pas bien au contraire. Certes, la sentir quitter la prise de sa verge avait quelque chose de frustrant, mais il ne doutait pas qu'elle y reviendrait tot ou tard .

Evidemment que je te suis par intéret . Et je me doutais que tu l'avais remarqué . La question que je me suis toujours posé c'était de savoir pourquoi tu n'avais rien dit à Charlotte. Maintenant je le sais

Il lui sourit alors que ses deux mains vinrent se poser sur les cuisses qu'il caressait toujours. Il alternait avec la peau dénudée et la partie gainée par les bas, et forcement, la vue du porte jarretelle et de la culotte attisa encore plus son appétit et son envie . D'ailleurs il sourit , alors que sa bouche était repassée dans le cou , pour venir l'embrasser et lui lécher cette zone du corps .

Parallèlement à cela, et puisque sa verge était de nouveau enfermée dans le jogging, elle pouvait sentir sous elle, contre ses fesses, une légère pression . Il était impossible qu'elle ne sente pas son excitation.

Plutot ouais . Et toi satisfaite de ce que j'ai à t'offrir

Joueur, et en demande, il avait guidé la main droite de la jeune femme au niveau de son entrejambe, par dessus le jogging, pour qu'elle epouse la forme de son pénis par dessus le vetement. Il voulait ce contact ; il voulait sentir sa main sur sa verge et qu'elle prenne plaisir à voir son désir pour elle. Et alors que la même main était désormais venue caresser la poitrine par dessus le chemisier et que l'autre caressait toujours les jambes et les cuisses, il était intéressant de rappeler que dans ce même lit , Charlotte domrait et avait eu de srapports avec Adam. Et que si à leur droite, il y avait le pc portable, il fallait bien se rendre compte que si Eleonore tournait la tête vers la gauche, elle pouvait voir sur la table de nuit une photo du couple et une autre de charlotte avec son frere. Ce qui avait le don par exemple d'exciter particulièrement le jeune Adam........

Eléonore ne se serait jamais doutée que l’arrogance et la confiance en lui d’Adam le rende si désirable. Le savoir si sûr de lui, capable de la satisfaire précipite son impatience. Son bassin ondule contre le sien, provoquant et accentuant des frottements entre son relief et sa féminité. Malgré les frontières de tissu, la sensation est exceptionnelle. Elle se noie dans un désir incontrôlable, impérieux. Seul le besoin d’être satisfaite prime ; ses pensées sont obscènes et se focalisent sur la suite charnelle qui les attend.

 Il continue de caresser ses cuisses. Elle saisit une de ses mains pour la monter à nouveau sur un de ses seins. Au lieu de se contenter d’une sensuelle caresse par-dessus le chemisier, ses doigts se faufilent avec les siens en dessous, contre sa peau brûlante. Un soupir satisfait traverse ses lèvres.
Adam embrasse sensuellement son cou ; il lui fait oublier immédiatement la désignation de Charlotte. Si elle s’en était formalisé, celle-ci aurait pu créer quelques doutes dans son esprit embrumé.

L’étudiant guide une de ses mains contre la bosse moulée de son jogging. La blonde y appuie quelques caresses délicates, avant de passer de nouveau en dessous. Or, cette fois-ci, ses doigts viennent sortir sa verge de sa prison pour s’étendre à la vue de la belle. Ils s’enroulent autour de la chair tendue et n’attendent aucune permission pour le masturber.
Une nouvelle étape est franchie. Peut-être que l’alcool dans son sang descend mais Eléonore commence à prendre conscience de ce qu’elle fait et où elle le fait. Mais l’excitation prime.

« Oui et j’aimerais bien… commence-t-elle sans réussir à terminer sa phrase. »

Le dire est peut-être trop concret.
Pourtant, rien ne l’empêche d’agir. De sa main libre, elle saisit le visage d’Adam et vole ses lèvres dans un fougueux baiser. L’autre guide sa virilité vers sa culotte. Il suffit de l’écarter à peine pour qu’il bute contre son entrée lubrifiée par l’envie.
Adam est à ses portes. Le petit-ami de la sœur de son copain. Il n’a besoin que d’un mouvement pour la pénétrer. C’est maintenant qu’elle choisit de douter ? De se souvenir de Quentin ? De Charlotte ? Merde.

Son cadet a le pouvoir de vite mettre fin à ses doutes…

Elle avait envie de sexe, c’était criant. Adam ne savait pas si c’était pour se venger, par frustration, pour se perdre, pour compenser quelque chose ou si c’était ausis lié à l’alcool, mais peu importait. Au fond, il avait bien compris que la personne au dessus de lui n’avait qu’une envie : son sexe.Alors, lui n’allait pas reculer. Certainement pas. Sa main , guidée, pouvait sentir les contour du soutien gorge et il n’avait pas resisté à l’envie de laisser ses doigts et sa main trainer autour d’un des seins, qui au toucher du soutien gorge, paraissait encore plus lourd et volumineux. Le touchant sans vraiment le saisir, il ne se priva pas par la suite de lui rendre le baiser qu’elle était venue chercher.La langue du jeune homme était venue s’enrouler autour de celle de sa partenaire avec une envie qui n’avait rien de simulé. Le baiser avait été prolongé, renouvelé, et les deux langues n’avaient eu aucun mal à s’unir et s ‘apprivoiser. Les deux bouches ne formaient plus qu’une et quand ce n’était pas le cas, il recommençait à l’embrasser dans le cou et à le lécher


Mais ce qu’il avait particulièrement apprécié, c’était quand elle avait remis sa main sur sa verge pour la masturber de manière évidente cette fois. Il avait soupiré et ne s’était pas privé pour signifier que cela lui plaisait. Cette main qui sans doute avait tenu celle de quentin était entrain de s’occuper de son pénis ;, long , dur et gonflé d’envie pour elle . La symbolique était forte pour lui.

T’aimerais bien qu’elle te remplisse et te fasse du bien

Souffla t’il, alors qu’en disant cela, il avait commencé à déboutonner le chemisier, mais en ayant l’intention de lui laisser . D’ailleurs, il laissa les 3 derniers du bas attachés, mais comme il avait détaché ceux du haut, il avait eu tout le loisir d’ecarter les deux pans du chemisier.

Putain t’es juste parfaite

Lanca t’il, alors que ses deux mains etaient venues au dessus du soutien gorge pour cette fois caresser les seins à pleines mains par-dessus le sous vetements. Et alors qu’effectivement il pouvait sentir son sexe à la porte du paradis d’une certaine façon, il ne chercha pas à l’empecher d’appuyer contre son intimité mais sans forcer le passage . Comme s’il jouait avec elle

On a le temps de profiter de ce qu’on veut non ?

Dit il, alors qu’il avait plongé ses yeux dans ceux de sa partenaire.Guettant le moindre signe, il avait redressé le visage et le haut du corps pour venir caresser de nouveau de ses deux mains  la poitrine  , bien plus genereuse et attirante que celle de charlotte. Faisant cela, elle avait un peu reculé vers l’arrière mais était toujours lui, avec son sexe dressé comme un  I entre eux. D’ailleurs il vint lui chercher la main droite de la jeune femme pour la remettre sur la base de son sexe.

J’ai tellement voulu cette poitrine

sans qu’on sache si c’était une reflexion personnelle ou un constat . Quoiqu’il en soit, et assez logiquement, il sortit le sein droit de son balconnet pour venir enrouler sa langue autour du téton déjà bien durci avant de l’aspirer à pleine bouche .

Ses mots la font frémit. Oui, elle le désire entier. La vue de sa verge tendue n’a qu’à accentuer ce désir. Adam n’a rien à avoir avec son petit-ami. Il s’entretient à la salle, a un corps de rêve et son sexe. Quentin est bien loin de l’égaler à ce niveau là aussi. En tout point, le cadet le surpassait, il éveillait un désir aussi puissant qu’honteux dans le corps de l’étudiante. Malgré ses défauts, elle lui voue un amour sincère ; il a besoin d’un brin d’excitation pour perdurer.

Au-delà de son physique plus avantageux, un véritable appétit émane d’Adam. Ses attentions comblent son corps délaissé depuis trop longtemps. Entre ses doigts et ses lèvres, le plaisir s’échappe dans quelques soupirs lubriques. Il lui offre bien plus qu’elle n’a connu.
Or, loin de l’impatience d’Eléonore, lui prend son temps et ne cherche à consommer leur faim immédiatement. Il laisse son gland contre cette étroite entrée, sans chercher à la posséder tout de suite.

Son dévolu se jette sur la poitrine de l’étudiante. Il libère un sein pour lui apporter l’attention qu’il mérite. La blonde ne cesse de comparer chaque caresse, chaque décision à Quentin ; elle a honte de l’avouer mais malgré ses quelques années de moins, Adam le surpasse de loin. Il lui procure tant de nouvelles sensations, toutes plus délicieuses les unes que les autres.

« Continue s’il te plait… »

Eleonore plonge lentement dans une irrépressible volupté. Dans ce plaisir délicat, la verge entame sa longue intrusion à son tour. Les doutes subsistent, sa raison l’implore encore de faire demi-tour. Deux seules vérités émergent dans son esprit : Elle aime autant son petit-ami qu’elle désire Adam à cet instant précis.
La lente pénétration lui arrache d’obscènes et discrets gémissements. Ses doigts s’emmêlent aux draps.

« Adam… Tu es… susurre-t-elle à son tour. »

Elle était en feu tout simplement. Il ne voyait pas vraiment comment formuler la chose autrement.  De toute évidence il allait devoir remercier le brave Quentin d 'avoir aussi bien servi sa cause. C'était comme si d'un coup, elle comprenait à quel point elle avait été frustrée et à quel point le sexe lui faisait du bien.

Comme si je voulais arreter

avait il soufflé. La manière qu'il avait de mordiller le téton, de laisser sa langue s'enrouler autour puis de l'aspirer avec sa bouche, il savait clairement y faire et s'y prendre. D'autant plus avec quelqu'un avec un corps pareil

J'ai tellement attendu et voulu ce moment

Oui elle était à lui. D'ailleurs, elle semblait vouloir aller plus vite encore, car elle avait écarté sa culotte légèrement pour  pouvoir y glisser son sexe. Pas questions chez elle de le masturber comme il le voulait. Elle avait envie d'y aller directement et au fond, si c'etait ce qu'elle voulait, il allait lui accorder cela.

Humm

le gémissement avait été audible alors qu'il avait senti son pénis entrer en elle centimètres par centimètres.Il sent la chaleur du vagin qui se contractait autour de son sexe. Visiblement, elle n'avait pas souhaité mettre de preservatif et pour lui de toute façon c'etait encore mieux comme cela. Il était directement en elle, directement connecté à sa personne. Il était dans une zone qui en principe appartenait à un autre : Quentin. Pourtant il était bien là, en elle, la verge entrain de conquérir un territoire en principe occupé depuis longtemps

La fixant droit dans les yeux, il ne lui avait pas fallu longtemps pour donner quelques petits coups de rein et la faire soulever. Il était en elle maintenant et il comptait bien en profiter un maximum. Une main continuant de caresser le sein, maintenant qu'il avait laissé sa tete retomber sur le lit, il ne se privait pas de le pétrir avec envie alors que son autre main lui caressait la cuisse, les bas et etait venue finalement lui saisir la gorge

C'etait moi que tu venais voir hein pas elle. Tu voulais que cela se passe ainsi

le regard qu'il lui lançait etait brulant et ardent. Et la main qui tenait la gorge etait descendue pour venir caresser l'autre sein par dessus le balconnet faisant toujours barrage. Autant profiter de cette poitrine et de ce corps qui lui appartenaient désormais.

Avec Quentin, le sexe est toujours monotone ; il lui paraît l’être. Depuis que la distance s’est imposée entre eux, il n’a fait d’efforts pour elle. Le désir s’est fait absent de leurs mielleuses conversations. Physiquement, il s’est laissé aller. Toujours beau à ses yeux, son corps n’égale pas Adam. Ainsi, une longue frustration s’est accumulée au fil des mois. Eleonore a besoin d’un homme qui saura combler sa libido excessive et lui procurer les petites attentions qu’elle mérite.

Son cadet est parfait malgré leur première fois précipitée par le temps et son avidité refoulée. Et la blonde n’a même pas songé au préservatif que sa verge atteint sa destination. Elle pince ses lèvres pour ne laisser aucun bruit s’en échapper. Le plaisir est immense ; elle commence à bouger lentement. De haut en bas, son pieu sort presque de son vagin brûlant pour venir le conquérir de nouveau.

Eléonore redécouvre le sexe dans les bras d’Adam. Les sensations sont indescriptibles, il surpasse de loin tout ce qu’elle a connu jusqu’ici.
Ses mains sont posées sur son torse. Du bout des doigts, elle caresse sa fine musculature. Entre ses lèvres, seul le prénom d’Adam demeure dans de sensuels murmures.

Ses hanches s’immobilisent quelques secondes ; sa virilité est poussée entière dans son étroite antre. Eléonore se baisse pour s’emparer de ses lèvres. Sa langue franchit la frontière pour rejoindre sa comparse dans une obscène danse. Elle le veut dans son lit, chez elle où le risque d’être surpris ne s’imposera à eux et où toutes les limites pourront être franchies.

Elle profite de ce qui lui offre.
Jusqu’à ce qu’une voix familière la ramène à la réalité. Charlotte peste devant la porte fermée à clé. Merde. L’étudiante ne cède pas à la panique. Elle se lève vite, descend sa jupe et remet son chemisier en ordre. Le temps que son amie trouve ses clés, au fin fond de son sac, du temps lui est accordé pour se remettre en place. Ni vu ni connu. Mais elle réalise : Non seulement, Eléonore trompait son copain mais avec celui de sa belle-sœur.

La culpabilité l’assaille enfin. Pourtant, se mêle à elle un irrésistible besoin de continuer, de reprendre ce qui a été laissé. Non. La blonde s’est égarée une fois mais elle peut rattraper ses erreurs en y mettant un terme.
Quelques brèves minutes plus tard, Charlotte fait son entrée, épuisée. Un sourire fend ses lèvres à la vue d’Eléonore.

« Je suis désolée. Le service s’est éternisé !
-Ce n’est rien. Tu as l’air épuisée… On se verra demain. »

La blonde se lève pour enlacer son amie. En quelques secondes, elle est devenue prête à partir. Et elle en a besoin. Il faut s’éloigner d’Adam ; il est une dangereuse tentation. L’air frais de l’hiver, une douche glacée, voilà tout ce dont l’étudiante a besoin à l’heure actuelle pour l’oublier.

« Il est tard. Il serait plus prudent qu’Adam te raccompagne. »

Non ! Seul son esprit proteste. Elle ne trouve la force de la contredire.