Son esprit est aussi brûlant que son corps, mené d’un impatient mais impérieux besoin de le sentir en elle. Eléonore le guide jusqu’à sa féminité, lui ouvre le passage… Il vient la combler dans une réponse à sa supplique. Son entrée est lente mais facilitée par son excitation. L’étudiante retrouve les sensations offertes quelques minutes plus tôt dans la chambre de Charlotte.
A la différence que cette fois-ci, personne ne viendra les interrompre. Ils peuvent en profiter autant qu’ils le désirent. Ses jambes s’enroulent autour du bassin de son amant qui a entièrement trouvé refuge en elle… Une si délicieuse sensation qui élève dans la petite chambre ses obscènes gémissements. La blonde n’a besoin de lui demander de bouger qu’elle le sent se mettre à l'œuvre.
Leurs regards se perdent l’un dans l’autre. Elle sait très bien qu’il n’est pas Quentin mais peine à comprendre la portée de ses actes. Ses délicieux mouvements lui font peu à peu perdre la tête ; elle ne peut réfléchir au-delà de la perversité qui les unit, le désirer d’autant plus à chacun de ses vas-et-viens.
La promesse de lui faire oublier son petit-ami l’excite davantage ; elle se sent honteuse à cette pensée. D’autant plus qu’Adam est un bien meilleur amant, il sait si bien se saisir de son corps et lui faire sentir les allers et venus de sa verge.
Sa main sur sa gorge l’étouffe un peu. L’air se fait rare et ses gémissements se font étouffés par son étreinte. « Adam… » Son prénom parvient de justesse à se faufiler entre ses lèvres avant qu’il ne l’embrasse.
Une de ses mains vient se saisir de son poignet pour lui faire comprendre desserrer son étreinte. L’autre se permet dans la chevelure liale de son amant. Sa langue rejoint sa comparse dans une fougueuse danse… Elle tient à lui montrer son désir, autant que son plaisir et lui faire comprendre qu’il surpasse en tout aspect son petit-ami. Elle est prête cette fois-ci à aller jusqu’au bout… A le sentir se déverser en elle.