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Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

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Lissandre Verrières

Humain(e)

Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 15 samedi 21 décembre 2019, 10:49:14

Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°8

La réalisatrice décide de passer à la vitesse supérieure.

« C’est vrai qu’il y a une belle lumière ici. Malheureusement, il est aussi vrai que je n’ai pas ma caméra avec moi. »

Lissandre se rapproche de la verrière. Elle croise ses bras en-dessous sa menue poitrine. Elle regarde au-dehors et pourrait presque sentir physiquement le regard chargé d’émotions de Camille. Elle dit alors, sans la regarder :

« Ma caméra se trouve dans une chambre d’hôtel que j’ai loué en attendant de partir pour un nouveau voyage. »

Elle observe la vie de la ville quelques instants. Seulement pour poser un peu de suspens. Pour laisser les mots « nouveau voyage » faire un bonhomme de chemin dans l’imagination de sa Muse. Lui faire douter qu’elle reste longtemps. Lui donner un sentiment d’urgence à exploiter cette rencontre.

Elle se retourne alors pour ajouter :

« C’est une chambre dans un love hotel. Le lieu me permet de m’aider à me concentrer, à écrire et imaginer pour des essais de peut-être futur scénario. »

Elle se rapproche de Camille. A nouveau, elle lui laisse le temps de peser les mots qu’elle vient de lâcher comme une petite bombe. « Love hotel ». Des chambres préparées pour des actes d’amour. Des endroits colorés appelant des clients qui souhaitent pratique des activités intimistes.

« J’ai besoin de me passer un peu d’eau sur le visage. Ta salle de bain est bien cette pièce, là-bas ? Ok, merci. »

Lissandre se dirige vers un endroit également privé pour Camille. L’endroit où il se lave. L’endroit où il se met à nu. Un endroit rempli d’objets qui en apprendront encore plus à la réalisatrice.

Sa main pousse la porte et, juste avant de disparaitre dans la salle de bain, elle pose un dilemme :

« Une fois que je me serai rafraichi, nous irons toutes les deux dans ma chambre. Là où se trouve ma caméra. »

Toutes les deux. C’est ce que « Bonbon Rose » vient de dire. Toutes les deux. Deux femmes. Est-ce que Camille a compris ? Car Lissandre la met au défi de s’habiller en femme. Que ce soit le body ou la robe noire dans la penderie. Ou même autre chose. Lissandre se rendra dans sa chambre au love hotel en compagnie d’une femme. Et il ne fait pas nuit noire. Ce sera donc une sorte d’exhibition plus risquée pour Camille.

Dans la salle de bain, Lissandre sourit. Elle aime son rôle de dominatrice. Pas dans le sens BDSM du terme, mais il est clair que c’est elle qui a les rênes. D’ailleurs, elle n’a pas complètement refermée la porte. Elle est juste assez entrouverte pour observer Camille dans sa grande pièce éclairée. Juste assez pour qu’elle le voie se changer (s’il a compris le message, bien entendu). Juste assez pour que Camille se rende compte que, potentiellement, son « Bonbon Rose » pourra la regarder quand il se mettra à nu pour s’habiller de vêtements de femme.

*Que vas-tu me montrer, Camille ? J’ai tellement hâte de la suite ! *

Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 16 samedi 21 décembre 2019, 18:22:26

« (…) je n'ai pas ma caméra (…) », Camille s'était déjà mis en tête plein de choses qu'il ne saurait définir, mais il pourrait bien lui prêter sa propre caméra vidéo. Même si elle ne connaît pas l'outil, elle saura vite y retrouver ses marques. Et peut-être même que, la complicité aidant, il pourra filmer aussi son petit bonbon rose ? D'ailleurs, le dos tourné alors qu'elle regarde au dehors, elle offre à Camille une silhouette proche de la perfection, harmonieusement moulée par le latex, sans rien de trop juste avec ce qu'il faut. Oui, elle aussi, il ne sait comment, mais il veut la filmer.

« (…) partir pour un nouveau voyage », après la douche froide, c'est la tempête de neige qui s'abat. Elle va partir, peut-être vite même. Camille n'est pour elle qu'un truc comme ça, un peu comme une prostituée pour un marin qui jette l'ancre quelques jours au port. On en profite, puis on part, sans sentiment ni souvenir. Camille se demande plus encore pourquoi elle est venue vers lui, dans ce salon de thé, pour partir aussi vite après. « Peu importe, Camille, elle est là, pour le moment, saisis ta chance. Elle ne t'a pas demandé en mariage ! Alors, profite du moment ; il sera toujours temps de voir pour la suite ».

Quand elle se retourne vers lui, elle ne peut ignorer le trouble qui emplit le regard de Camille. Pas rassuré, il attend le nouveau coup de massue. «  (…) love hôtel (…) futur scenario », à quoi joue-t-elle. En France, ces love hôtels sont juste des hôtels un peu moins glauques que les hôtels de passe, que les couples adultérins réservent pour quelques heures. Mais ici ? « Pourquoi a-t-elle voulu venir chez moi, alors qu'elle savait qu'elle n'avait pas sa caméra ? ». Camille refuse de penser à un traquenard, mais les questions affluent, sans réponses.

Elle mène la danse, il boit ses paroles. Il n'ose même pas la contredire, ou poser une question qui pourrait paraître saugrenue. Il ne l'arrête même pas, alors qu'elle se dirige, sans même attendre un oui de principe, vers sa salle de bains. « Oh non, elle va tout découvrir ! », Camille est en panique. Car c'est là, dans un petit meuble blanc immaculé et discret, qu'il cache cette trousse de maquillage qu'il a constituée patiemment avec la plus grande discrétion, et c'est aussi là, dans le petite penderie ajourée, qu'il a posé trois têtes, chacune surmontée d'une perruque, une rousse, une blonde, une brune. Même si sa coiffure naturelle, si claire que ses mèches virent à un gris argenté, ont déjà fait de lui une jeune femme aux cheveux courts, Camille sait combien la blonde aux longs cheveux lui a parfois amené de beaux mâles, dont beaucoup néanmoins ont fui en découvrant la réalité.

« Oui, si tu veux, c'est là... ne fais pas attention au désordre », phrase dérisoire, alors que tout ce qui pourrait le trahir, si tant est que ce soit le cas, est parfaitement rangé. Et encore cela n'est-il rien, quand lui répond une expression « (…) nous irons toutes les deux dans ma chambre (…) » qui achève de le déstabiliser. Toutes les deux ? Impossible ! Il doit avoir mal entendu. Pourtant l'expression résonne dans sa tête, affolante et tentatrice. « Tu t'es souvent rêvé femme, et parfois même avec une femme, alors ne te défiles pas ! ».

Lissandre a fermé la porte de la salle de bains. Camille est en panique totale. Il fait encore jour, c'est dangereux de sortir féminine. « Je ne suis même pas maquillé ! », il risque d'être repéré, et nul ne sait ce qui pourrait advenir. « Tu n'as pas le choix, elle va repartir en voyage ; c'est maintenant ou jamais ». Camille ne parvient pas à se concentrer, trop de choses se bousculent dans sa tête. Le body dans le panier à linge ? Déjà utilisé, donc non. La robe noire dans la penderie. Lissandre l'a vue, mais, pour ce qu'elle appelle scenario, est-ce bien ? Camille sait qu'il n'a pas encore l'aisance pour mettre ou enlever une robe. « Non, ce sera ridicule ; il faut autre chose ».

L'idée ne lui vient pas, il ne doit pas perdre de temps. Alors il enlève déjà sa tunique ample, de celles qui lui permettent de sortir sans que nul ne remarque sa poitrine en plein essor. Certes, ce sont encore de petits seins, mais les injections les feront se développer, et il se souvient qu'un amant avait déjà su exciter ses tétons très sensibles. Les mocassins, le jean, tout ça part vite dans le panier à linge aussi. Il n'a plus qu'un slip noir très échancré, aux bords de dentelle blanche, dont la coupe ne laisse aucun doute sur le soin qu'il a pris à s'épiler.

« Allez, décide-toi, elle ne va pas mettre une heure à se rafraîchir ! ». Il retourne vers la penderie, il vient d'avoir une idée, ce bustier noir très élégant, qui donne l'impression qu'il a une plus grosse poitrine qu'en vrai. « C'est décidé ; je lui plairai comme ça, j'en suis sûr », Camille pose le bustier sur le canapé. « Ah, je sais ce qui ira avec, mes Cervin », car il s'est offert juste une paire de ces bas renommés qu'il réserve aux moments exceptionnels. Il les sort d'un tiroir, caressant leur douceur. « Oh, j'ai envie de les mettre tout de suite ! ».

Il ôte aussitôt le slip, et doit admettre que toutes ces émotions ont mis son sexe dans un état de trouble. « Ca va, la porte est fermée ; elle ne peut rien voir ». Alors que les injections ont souvent pour effet secondaire de diminuer le volume du pénis, le sien a subi un début de mutation étrange, ne diminuant pas, mais faisant davantage ressortir son système veineux, surtout en érection. C'est presque comme si les injections ne faisaient pas se développer que les seins.

« Bon, arrête de réfléchir ! », Camille s'assied sur le canapé, faisant lentement remonter un bas puis l'autre sur le peau parfaitement épilée de ses jambes. « Allez, vite, la suite ! », il se lève et enfile le bustier noir, l'ajuste, le serre au mieux pour faire pigeonner. « Et avec ça, tu mets quoi ? », il faut faire vite ; Lissandre va sortir de la salle de bains, elle ne doit pas le trouver comme ça.

« Tiens, le tailleur noir, il serait très classe », la décision avance. « Ah non, la jupe est courte ; s'il y a du vent, on pourrait voir que j'ai des bas », la décision recule. « Et puis, tu te chausses comment ? Pas les cuissardes, ça fera trop vulgaire. Tiens, les escarpins noirs brillants, ça fera chic ». Camille ne maîtrise pas encore à la perfection la marche avec des talons, mais cela lui paraît plus naturel pour assortir avec... Il ne sait toujours pas avec quoi.

« Oh, mon Dieu, Lissandre est dans la salle de bains, et c'est dans la petite commode qu'il y a mes plus belles petites culottes. Je ne vais pas sortir nu sous une jupe. Vite, Camille, réfléchis ! ». Camille se tourne vers la porte de la salle de bains, comme s'il pouvait y trouver une solution, et s'aperçoit avec effroi qu'elle est entrouverte. "Oh, mon Dieu, peut-être qu'elle m'a vu ! Bon, je fais quoi maintenant ? Comme si je le savais ? ».

Mais là, la malice traverse soudain l'esprit de Camille. Tournant le dos à la porte entrouverte, se cambrant et ondulant pour offrir la vision de ses fesses nues, il regarde ses pieds bien s'ajuster aux escarpins. « Je ne sais pas si tu es là à me regarder, Lissandre, mais je suis heureux de t'offrir cela en avant-première ».
« Modifié: samedi 21 décembre 2019, 20:39:50 par Camille l'ambigu(e) »

Lissandre Verrières

Humain(e)

Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 17 dimanche 22 décembre 2019, 17:22:09

Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°9

Elle voit tout par la porte entrouverte. Elle ne pense même pas à faire couler de l’eau au robinet ou à explorer les secrets de la salle de bains. Non, car à peine rentrée dans la salle de bain, dès qu’elle a posé les yeux sur Camille : elle n’a pas pu les détacher. Voir son hésitation. Son état d’urgence à l’idée qu’elle sorte rapidement. L’idée qu’elle devait être Camille femme pour se rendre avec elle dans sa chambre où se trouvait sa propre caméra. Lissandre sourit. Elle se régale de ce spectacle.

*Merci Camille. Vraiment, tu m’offres une très belle rencontre ! *

Quand il se retourne pour observer la salle de bains, Lissandre s’immobilise. Elle retient son souffle.

*Est-ce qu’il m’a vu ? *

Le temps semble se suspendre. Elle fait son maximum pour rester dans la même position. Elle calme les battements de son cœur qui vont bientôt réclamer de l’oxygène.

Puis Camille se retourne. Elle respire de soulagement et-

*Je crois qu’il m’a vu. Il m’a forcément vu ! *

Elle voit ses fesses nues. Une peau blanche déjà mis en valeur par les bas noirs. La bourgeoise se perd alors à son propre jeu. Rentrer maintenant et le surprendre ? Rester sagement dans la salle de bains et continuer à observer le spectacle ? Elle hésite.

*Si tu restes plus longtemps, ma grande, il va commencer à croire que tu t’es assis sur le trône. Et pour tuer l’ambiance, il n’y a pas mieux. *

« Camille ? »

Parler. Détourner l’attention. Le surprendre et faire en sorte qu’il en oublie son excuse de « rafraichissement ».

« Tu as besoin d’aide ? »

La phrase est trop vague. Et il reste toujours cette possibilité visuelle. Ce n’est pas le moment de se dévoiler l’un l’autre les impératifs de la vie de tous les jours. Le corps doit être magnifique aujourd’hui. Il ne peut pas être une machine à vidanger.

« Ce que je veux dire, c’est que tu as peut-être besoin de l’avis d’une femme ? J’imagine que tu n’as jamais passé beaucoup de temps dans des magasins à essayer différents vêtements. »

Et le coup final. Celui qui va donner un coup de sang. Celui qui va faire accélérer le palpitant de son cœur, libérant un nouveau jet de sang devant bien s’accumuler quelque part. Dans une extrémité de son corps parcouru de veines par exemple…

« Attention, j’arrive. »

Elle pose la main sur la porte.

Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 18 lundi 23 décembre 2019, 07:25:16

« Camille ? ». L'appel le coupe net. Juste quand Camille osait enfin un peu de défi, juste quand il se montrait à elle fesses nues. L'a-t-elle vu ? Ou est-ce le hasard ? Impossible de le savoir. Maintenant qu'il sait la porte entrouverte, tout devient possible. Lissandre lui semble vraiment très pro, mais qui est-elle vraiment ?

Camille regarde cette lumière, cette verrière à laquelle il fait face. « Elle veut que je sorte avec elle en plein jour. Déjà que ce sera la première fois. Mais, si elle me prend la main, ça va attirer les regards, deux femmes comme ça, et je pourrais me trahir. Il faut vraiment que je trouve une tenue sobre pour sortir, sinon je serai démasqué ! »

« Tu as besoin d'aide ? », ça tombe à propos. « J'hésite. Si je dis oui, elle n'aura plus la surprise. Si je dis non, je risque de me tromper. Oh, ça va trop vite, tout ça ». Camille est plus en panique encore. Cet instant s'est décroché du temps ; il n'existe plus qu'à travers elle, il n'est plus le jeune homme incertain et introverti, il devient Camille la jeune femme qui veut plaire, qui veut séduire par la plus belle des tenues, qui aura toutes les audaces devant la caméra. « Oh Lissandre, laisse-moi te faire la surprise ! ».
 
Pourtant, il faut répondre : « Je ne suis pas encore prête ». Le féminin est sorti tout seul, comme si la métamorphose mentale accompagnait la métamorphose physique. Il faut essayer de rattraper ça, la panique monte plus encore. « Enfin, je voulais dire, le maquillage, et aussi mes culottes, c'est dans la salle de bains ». Comme si ça allait donner l'illusion !

« (…) tu as besoin de l'avis d'une femme (…) dans les magasins à essayer (...) », tout se mélange. Une fraction de seconde, Camille se rappelle de l'excitation qu'il avait eue, lorsqu'une amie avait accepté d'accompagner Camille femme dans un sex shop. Défi audacieux, mais finalement inconscient, car, après quelques regards, les clients du lieu n'ont pas apprécié la jeune femme qui ainsi se révélait, et le plaisir est devenu fuite, pour Camille et cette amie.

Depuis lors, ça lui a coupé toute envie de fréquenter ces lieux et lui a fait ne commander que par correspondance avec envoi en poste restante ; il en a même renoncé à la moindre cabine d'essayage, se contentant de constituer peu à peu sa propre garde-robe en acquérant des vêtements et en assurant à la caissière que c'était pour faire un cadeau à sa petite amie.

Alors oui, des essais, ce ne fut que devant son miroir. Et des avis, il n'en a jamais eus, hormis quand il vivait ses soirées de femme, tellement femme qu'il y avait aussi bien des amants succombant que des crétins violents de découvrir la réalité.

Mais là n'est pas le sujet du moment ! « C'est vrai, j'ai toujours fait à mon idée », ce n'est pas un atout quand on est né homme. « Mais je me débrouille pas trop mal, je pense », phrase stupide, qui peut être interprétée, et met le doute sur ce qui va se passer dans l'instant qui suit.

Il faut accélérer les choses. Face à cette penderie soudain trop garnie, de la minijupe de cuir à la longue robe de soirée, du strict chemisier noir au chemisier blanc orné de tulle, il est face à ses audaces et à ses doutes. Sa main finit par prendre une jupe noire droite, aussi insipide que triste, mais qui ne lui ira pas, il en est déjà sûr, car trop banale, tellement il se veut femme pour Lissandre, cette inconnue qui ne l'est plus vraiment tout en l'étant de plus en plus.

« Attention, j'arrive. », le cœur de Camille s'emballe d'un coup, anihilant tout esprit de décision. De sa main libre, il tente de cacher son sexe qui, alors que les essayage lui avaient déjà suscité quelque émotion, se trouve conforté par ce contact imprévu. Posture presque grotesque, devant la penderie, quasiment face à la porte de la salle de bains, dont il regarde fébrilement la poignée.

Lissandre Verrières

Humain(e)

Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 19 mardi 24 décembre 2019, 19:23:39

Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°10

« Attention, j’arrive. »

Elle pose la main sur la porte.

Elle appuie sur la poignée de porte.

Elle reste appuyée dessus.

Elle laisse passer un peu de temps.



Puis elle relâche la poignée de la porte. La porte ne s’est pas ouverte et Lissandre se trouve toujours dans la salle de bain.

« D’accord. Je te laisse encore un peu de temps. J’aime le suspens ! »

Dans sa voix, Camille entend le sourire qui se trouve sur le visage de la réalisatrice. La malice teinte chacun de ces mots.

*Elle a parlé de maquillage et de petites culottes. Voyons voir comment elle est équipée. *

La porte reste légèrement entrouverte. Avant de partir à la recherche des biens précieux et surtout féminins de Camille, elle jette un œil dans l’ouverture.

*Comme une perverse. Hi hi ! *

Elle le voit en partie. Camille en partie habillée. Sa main essayant de cacher son excitation grossissante. Mais elle reste derrière la porte. Elle se délecte beaucoup trop de cette situation. Tant qu’elle commence à avoir un peu chaud elle aussi.

Lissandre ouvre d’abord le petit meuble blanc immaculé. Elle y découvre la trousse de maquillage. Elle regarde ce qu’il y a au-dedans. Il y a une belle quantité de matériel. La qualité y est. Elle imagine alors Camille acheter tout ça. Elle l’imagine dans des situations embarrassantes. Son visage bredouillant d’une explication que même la vendeuse ne croit qu’à moitié.

*Laissons ce rouge à lèvres sorti. Je le pose sur le lavabo. Bon, meuble suivant ! *

Elle découvre ensuite la penderie ajourée. Au-dedans, elle découvre les trois perruques. La rousse, la blonde et la brune. Elle comprend alors comment Camille trouve l’audace de sortir en public. La réalisatrice se demande ensuite si elle va lui demander de sortir avec ces cheveux au naturel.

*Non. Cette perruque rousse fera amplement l’affaire ! La couleur attire énormément. Sans compter qu’il y a un petit succube, je trouve. *

Un peu de temps est passé pendant cette exploration. Elle se dit que ça pourrait faire partie d’une scène de son prochain film. Une façon de mettre en place un contexte, une atmosphère. Une façon indirecte d’en savoir plus sur le personnage et de s’y identifier.

Sur le point de retourner vers la porte et d’interpeller Camille, un autre meuble attire son attention. Elle se dirige vers celui-là et ses yeux s’agrandissent. Tout comme son sourire. Le trésor intime ultime. Pas de petites culottes affriolantes mais des jouets d’adulte. Il n’y en a pas qu’un. Camille a passé plusieurs commandes et a exploré de différentes façons sa sexualité hybride.

Lissandre ne peut s’empêcher de sortir sa langue et de s’humidifier ses lèvres.

*Tout cela devient de plus en plus intéressant ! *

« Camille ! »

Elle se rapproche de la porte. Ses yeux dans l’ouverture, en mode espionne hentai, elle cherche à savoir où on est son actrice.

« J’ai découvert trois cadeaux. Je peux te les apporter maintenant ? »

Un rouge à lèvres d’une couleur rouge pétant. La perruque rousse. Et enfin un sextoy.

Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 20 mardi 24 décembre 2019, 22:53:10

Camille voit la pignée tourner. Instinctivement, sa main se resserre sur son sexe, qui commence de ce fait à prendre un certain volume. Il tremble, il se sent riducule en partie habillé. Mais la poignée se relâche, rassurante. « je te laisse encore un peu de temps (...) », une chance inouïe qu'il faut saisir.  Camille rejette la jupe dans la penderie, en quête d'une autre.

Et, pressé par le temps, finit par se décider pour une jupe noire en cuir, un peu au dessus du genou. Il se souvient de la première fois où il l'avait portée, et des yeux de fou que lui avait lancé sa conquête du soir, dont la virilité s'était hélas enfuie sitôt la jupe ôtée. Mais là, cette jupe retrouve à nouveau sa coupe parfaite, juste assez serrée pour éviter qu'elle ne révèle les bas. "En fait, je ne sais pas ce qu'elle veut, une vamp ou une bourgeoise. J'espère que je ne la décevrai pas".

Mais le problème demeure entier, pas de culotte, et Camille sent son sexe tendu frotter sous la jupe. Il faut à tout prix qu'il parvienne à récupérer une culotte dans la salle de bains ! Il se regarde à nouveau dans le miroir de la penderie, ajuste la jupe. Avec le bustier, cet ensemble est d'une élégance absolue. A quelques petits détails près, entre autres une coiffure peu avenante et un maquillage absent, il serait une femme fatale.

Camille hésite encore, en revoyant la robe noire. Elle est absolument divine, mais, puisque Lissandre parle de scenario, ce pourrait être une idée de la prendre au cas où elle serait bien adaptée. Camille la décroche, la pose sur le canapé. Ce faisant lui donne l'opportunité de retrouver quelque aisance à marcher en talons. Il hésite encore un peu, mais c'est comme s'il retrouvait très vite ses habitudes, s'amusant même à onduler des fesses alors qu'il se regarde dans le miroir.

« Camille, la femme qui est en toi, renaît ». D'ailleurs, il se dit qu'il pourrait même prendre les bottes. Certes, leur talon aiguille est plus haut et plus compliqué, mais, avec la jupe en cuir, ça se marierait bien. Il jette presque aussitôt les escarpins, enfilant les longues bottes de cuir noir, savourant leur toucher, s'amusant du bruit de la fermeture.

Par contre, il s'inquiète des autres bruits, ceux venant de la salle de bains. Lissandre est à farfouiller dans un tiroir, mais lequel ? Bouger des culottes – d'ailleurs, il doit trouver un subterfuge pour en récupérer une, féminine – ne fait pas un tel raffut. Peut-être est-ce qu'elle a découvert la trousse de maquillage, et qu'elle fait se cogner les produits.

La veste, il ne manque que la veste. Pas de noir, ça ferait trop. Camille se souvient d'une veste rouge, qu'il n'a jamais osé mettre, alors que, en vitrine, elle avait attiré son regard. Il l'essaie cependant, retournant au miroir. Le mariage est au top. L'ensemble jupe et bustier noirs se marie à merveille, et le rouge tranche avec.
« Camille ! », le bruit s'est estompé et, si Lissandre l'appelle, c'est qu'elle a trouvé. Camille vérifie encore sa tenue, élégante femme. Il faudra trouver un subterfuge pour aller récupérer une culotte dans la salle de bains !
 
« (…) trois cadeaux (…) maintenant », peu importe comment Lissandre a réussi à prendre pour des cadeaux ce que Camille utilise, femme. "Qu'a-t-elle pu trouver, à part mon maquillage et quelques habits que j'aurais oubliés?". Pas un seul instant, Camille ne remarque la clé du coffre à jouets d'adultes, qu'il a posée sur le buffet il y a quelques jours.

"Je suis prêt… enfin, prête plutôt"
Il est presque sûr de lui, un peu fébrile quand même. Se plantant face à la porte, silhouette assurée sur ses jambes un peu écartées et dessinée par le soleil dardant par la verrière.
Il jette un coup d'œil à la robe noire posée sur le canapé, puis à la penderie. "Ai-je bien choisi? Quelle sorte de scenario a-t-elle imaginé?"
Attendant que Lissandre ouvre cette porte, avec ce qu'elle appelle des cadeaux. Intriguant et inquiétant...
« Modifié: mercredi 25 décembre 2019, 06:37:19 par Camille l'ambigu(e) »

Lissandre Verrières

Humain(e)

Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 21 jeudi 26 décembre 2019, 10:55:28

Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°11

Elle l’ouvre enfin cette porte. Et quelle vision !

Les yeux de la réalisatrice se fixent dans les yeux de Camille. Ce qui pétillent au-dedans lui déclenche un frisson de plaisir. Puis elle voit les habits noirs qu’elle a choisi mis en valeur par la veste rouge. Ses yeux glissent sur son corps et percute une bosse au niveau d’une jupe en cuir. Elle remonte ses yeux dans ceux de Camille. Un nouvel aller-retour pour lui faire remarquer qu’elle a remarqué la bosse.

« Tu es très belle. »

Elle tend alors sa première main, celle qui tient la perruque rousse.

« Et je vois que nous avons eu la même idée. Ça me fait plaisir qu’on soit sur la même longueur d’onde. »

La perruque rousse va s’harmoniser avec la veste rouge. Elle lui tend et attend qu’elle la prenne. Ce n’est qu’au moment où elle accepte de continuer à se travestir selon ses désirs qu’elle passe au second cadeau.

« Avec cette veste et cette perruque, ce rouge à lèvres sera la dernière touche. Avec lui, tu seras totalement habillée et maquillée. »

Elle sort le bâton de rouge à lèvres de la veste dorée qu’elle porte. La couleur est vraiment intense. Un phare qui cherche à attirer les bateaux. Lissandre a de plus en plus hâte de sortir Camille en plein milieu du public alors que la lune est encore loin.

Elle sort alors de la poche droite une petite télécommande. Très petite, très discrète et avec peu de boutons.

« Tu la reconnais ? »

Dans la salle de bains, Lissandre a découvert un sextoy très amusant. Elle se demande pour quel raison Camille l’a acheté. A-t-elle déjà trouvé un partenaire pour jouer de cette façon dans une rue bondée de personnes ? A moins que ça ne soit une façon de jouer en solitaire ? Si c’est le cas, Camille va connaître un nouveau niveau de plaisir. Car, entre les mains d’une autre personne, elle devient soumise. Elle perd le contrôle. Elle ne peut savoir quand l’objet vibrera. Elle ne peut savoir à quelle intensité et quelle durée.

« Un jouet très intéressant. »

Elle se rapproche de Camille. Elle s’arrête sur son flanc. Sa main se pose sur sa hanche, non loin de la bosse déformant la jupe en cuir.

Ses lèvres s’approchent de son oreille et elle assène le coup final :

« Tu devrais aller dans la salle de bains pour installer ce dernier bijou. »

Elle s’apprête à faire quelques pas pour se diriger vers la sortie. Une feinte. Car ses lèvres reviennent au niveau de l’oreille de Camille :

« A moins que ce bijou soit déjà tombé dans les mains d’une autre femme ? Dans ce cas, peut-être que c’est toi qui devrait avoir la télécommande… »

Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 22 jeudi 26 décembre 2019, 23:05:28

Camille tremble, la poignée tourne. Camille est en fusion, la porte s'ouvre.

Les yeux de Lissandre brillent aussitôt, accrochent son regard, parcourent sa silhouette. Un regard qui déshabille ! Et le regard d'une femme, même. Camille en est bouleversé. Jamais une femme ne lui a offert un tel cadeau, lorsqu'il lui apparaissait femme à son tour.

« Tu es très belle », aussi étrange que cela puisse paraître, c'est à la fois la féminité de Camille qui trouve pleinement son épanouissement, mais aussi son sexe qui se tend davantage contre la doublure de la jupe de cuir.
« Merci, oh merci Lissandre ».

Mais tout va très vite, la perruque rousse, Lissandre l'a donc trouvée. Aucune hésitation, Camille la prend aussitôt. Avec les yeux de Lissandre pour miroir, il met ses cheveux plaqués au maximum, puis, écartant bien le filet de la perruque rousse, la met, l'ajuste. Un regard dans le miroir de côté, sur la penderie, lui indique quelques mèches à ajuster sur le front, et les longs cheveux à bien disposer sur ses épaules.
Voir les yeux de Lissandre briller lui confirme que la mission est accomplie. « Tu as réussi, Camille ; elle est comblée, et tu en seras aussi comblé ».

Ce n'était qu'une étape ! Lissandre sort ensuite le bâton de rouge à lèvres, et Camille se décompose aussitôt. Il l'avait acheté, se souvient-il, pour une soirée très ciblée ; sa bouche devait être la plus incendiaire possible. Mais là, sortir avec les lèvres ainsi dessinées, va lui attirer beaucoup de regards, donc presque autant de risques d'être identifié.
Pourtant, il le prend ; il ira jusqu'au bout, pour ce bonbon rose tombé par miracle du ciel. « Je ne renoncerai pas ! ».

Mais ce n'est pas fini, et Camille blêmit, quand Lissandre sort la télécommande.
« Oh non, tu l'as trouvée ! », la panique se sent à chaque mot, chaque syllabe, chaque intonation. C'était un jeu, son propre jeu, un défi pour se prouver à lui-même qu'il pouvait le faire. La première fois, après mille vérifications, il était sorti, homme certes, mais télécommande en poche ; au bout de quelques minutes de déclenchements de plus en plus fréquents, il s'était trouvé dans un état d'excitation incompatible avec une balade en ville. Il l'avait utilisée une autre fois, pour arriver femme toute émoustillée à un rendez-vous avec un amant, l'enlevant juste avant pour conserver l'excitation, obtenant en retour l'enchantement de l'amant d'un soir auquel il s'était donné. Mais jamais il n'avait pensé s'en servir avec une femme, gardant lui-même la télécommande.

Et là, Lissandre joue le chaud et le froid ! « Il faut reprendre quelques minutes, trouver une excuse pour reprendre un peu de contrôle ».
« Attends, je reviens », Camille file aussitôt vers la salle de bains. Ne pas paniquer, rester concentré. Dans le miroir, il vérifie l'ajustement de la perruque rousse, juste parfait. Puis il dessine ses lèvres d'un rouge écarlate, incendiaire. Il prend son temps pour obtenir un résultat aussi parfait. « Un peu de patience, Lissandre, j'arrive. Je me fais belle pour toi ». Il l'a dit, ça lui a échappé. Que va-t-elle penser ?

Pas le temps de réfléchir. « Cet œuf vibrant, où est-il ? ». Camille retourne le tiroir en tous sens, pas de traces. Il essaie de réfléchir, réalise qu'il ne peut le porter sans qu'une culotte ne lui garantisse quelque sécurité. Serrer les fesses sur un tel objet, avec la frousse qu'il ne s'échappe, c'est avoir une allure ridicule. Il sort de la commode une petite culotte noire, un délicat liseré de dentelle, un sobre triangle devant, un tissu beaucoup plus simple derrière. L'enfiler est tout un art, la faire glisser sur les bas sans crisser, l'ajuster sous la jupe de cuir assez serrée, et essayer d'y caser son sexe toujours quelque peu en érection.

S'il y parvient, cela ne règle pas de ne pas savoir où est l'oeuf vibrant. Il se maudit de son rangement. La mort dans l'âme, il sort de la salle de bains. « Je n'ai pas trouvé l'oeuf qui va avec. C'est toi qui l'as ? » 

Lissandre Verrières

Humain(e)

Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 23 vendredi 27 décembre 2019, 17:38:30

Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°12

Elle l’entend qu’il chercher- Non, Camille est dorénavant bien plus femme qu’homme. Elle mérite le « elle » plus que le « il ».

Lissandre l’entend donc chercher le fameux œuf vibrant. Et elle sourit. En fait, elle ne peut s’empêcher de glisser ses jambes l’une sur l’autre tout en ayant une bouffée de chaleur et de plaisir anticipée.

*Tu ne le trouveras pas, Camille. Hi hi ! *

Elle sort de la salle de bains. Elle est fin prête avec ce rouge à lèvres incendiaire. Si ça ne tenait qu’à elle, elle se serait jetée sur elle et l’aurait embrassé. Pour partager un peu de cette magnifique couleur. Et bien plus !

« Si ce n’est pas toi qui l’a… »

Elle ne finit pas sa phrase. Mais de nouveau, elle ne peut s’empêcher de glisser une jambe sur l’autre. Pour ressentir son trésor. Elle, elle ne porte pas de culotte. Mais avec sa combinaison rose intégrale, aucune chance pour que quelque chose tombe.

« De toute façon, tu n’avais pas de petite culotte. Comment aurais-tu fait dans la rue pleine de monde ? »

Elle lui présente alors son bras pour qu’elle vienne le prendre, pour qu’elle vienne se coller à son corps.

« Il est temps de partir. Temps d’aller explorer cette ville et de rejoindre ma petite chambre. J’ai hâte, tu ne peux pas savoir à quel point j’ai hâte ! »

« Bonbon rose » a le rose aux joues. Elle parvient de moins en moins à réprimer des sourires coquins. Elle se prête totalement au jeu. Les deux femmes quittent l’appartement très bien éclairé. Elles descendent les trois séries de marche et se retrouvent devant la porte pour sortir de l’immeuble.

Lissandre plonge ses yeux dans ceux de Camille.

« C’est le point de non-retour. Ta dernière chance de tout abandonner. »

*Ne me fais pas ça. Ne me fais pas ça, s’il te plaît ! *

Sur le pas de la porte, les conversations passent au travers. Il y a des gens juste derrière. Tout comme on peut entendre les bruits de voiture, l’agitation et les rires.

Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 24 vendredi 27 décembre 2019, 19:29:04

Face à l'affolement de Camille, c'est le sourire, et surtout les yeux brillants de Lissandre, qui répondent : « Si ce n'est pas toi qui l'a... »
Après le premier souffle repris, Camille sourit, rassuré ; « Oh toi, tu veux jouer, alors nous allons jouer ».

Et Lissandre continue « (…) tu n'avais pas de petite culotte (...) ».
« Joueuse et coquine, tout pour plaire ». Alors, même si Lissandre lui tend son bras, Camille ne bouge pas, la fixant les yeux dans les yeux, remontant au mieux sa jupe de cuir en révélant le haut de ses bas, passant ses pouces dans l'élastique de la petite culotte noire qu'ils font glisser, donnant la liberté retrouvée à son sexe pas vraiment au repos, mais rabaissant la jupe sur ce furtif spectacle, juste avant d'envoyer la petite culotte noire aux pieds de Lissandre, et de la fixer à nouveau : « Maintenant, c'est vrai ; je n'ai pas de petite culotte ».

«  (…) rejoindre ma petite chambre. J'ai hâte (...) », maintenant, Camille peut s'approcher, frissonner, savourer, et prendre le bras de Lissandre, descendre avec elle, comme deux amies, même si un autre mot serait plus adapté dans les moments à venir.

Mais, aux pieds de l'escalier, le contexte n'est plus le même. « (…) non-retour (…) tout abandonner ». Lissandre lui tend la perche, l'ultime porte de sortie. A son bras, Camille sent le stress monter à une vitesse folle, au rythme où se font de plus en plus entendre les bruits d'au dehors, les conversations d'hommes et de femmes, le brouhaha qui indique la foule, les gens avec leurs regards, leurs mots, leurs jugements.

Camille lâche le bras de Lissandre, comme s'il avait pris la décision de renoncer, faisant soudain monter l'atmosphère. Tout peut basculer à cet instant. Il n'a jamais vécu cela. Il est toujours sorti femme à la nuit ou en des lieux prédestinés. Et là, Lissandre à elle seule attirera tous les regards, autant de regards qui s'intéresseront à celle qui l'accompagne, autant de doutes qui engendreront autant de quolibets.

« Camille, c'est maintenant ou jamais : Lissandre est la seule qui peut donner son vrai sens à ta vie ». Un peu empêtré avec son sac à main, Camille approche ses mains, les pose sur les joues de Lissandre, dépose un doux baiser sur ses lèvres : « Avec toi, j'irais au bout du monde ».

Puis, portant ses lèvres à ses oreilles, Camille ajoute « Mais, avant de sortir, donne-moi la télécommande ».

Lissandre Verrières

Humain(e)

Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 25 vendredi 27 décembre 2019, 23:12:20

Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°13

« Hum. »

Si elle était parvenue à se retenir de l’embrasser pour garder son rôle de « dominatrice », Camille n’avait pas résisté à la pulsion. Elle avait posé ses lèvres sur les siennes. Une façon physique et sonore de dépasser la ligne de non-retour.

La réalisatrice se demande ensuite si elle ne commence pas à perdre le contrôle. Que Camille lui demande la télécommande de l’œuf coincé par la fermeture éclair de sa combinaison moulante au niveau de l’entrejambe : c’est normal. Après tout, c’est elle qui a suggéré l’idée. Sans compter que c’est elle qui a décidé de prendre un premier plaisir malicieux en s’enfonçant le sextoy dans la salle de bains.

*Mais cette façon de me le demander. Elle fait comme moi dans son appartement. *

Pourtant, Lissandre tend la télécommande à Camille.

« Have fun ! »

Nouveau sourire malicieux accompagné d’un clin d’œil.

Puis la porte sur l’extérieur s’ouvre. Quelques pas l’amènent en plein milieu du trottoir. Ça y est, elles y sont. Elles ont quitté la sphère de la privée pour celui du public. Maintenant, les sensations vont se multiplier. Une sorte de paranoïa effervescente. Chaque regard, chaque parole, chaque frôlement avec un passant : tout va être remis en question. Est-ce qu’il me regarde, moi ? Est-ce qu’elle a reconnu les vibrations de l’œuf ? Est-ce qu’il a fait exprès de me toucher pour m’envoyer un message ?

« Nous allons par-là, Camille. »

Déjà les premiers regards se posent sur les deux silhouettes féminines. Comment le contraire pourrait-il être possible ? Lissandre est habillée d’une combinaison moulante et rose flashy. Tandis que Camille est tel un feu vivant et torride.

La main de la réalisatrice se pose alors sur le devant de la jupe en cuir. Elle rapproche ses lèvres de son oreille et lui dit :

« Tu penses qu’ils ont déjà remarqué à quel point tu es excitée ? »

Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 26 samedi 28 décembre 2019, 07:34:57

Camille a réussi. Il en est fier. « Have fun », lui a dit Lissandre. Elle ne peut imaginer à quel point. « Hum, je te jure, ma chérie, que du fun tu vas en avoir ». Avec stupeur, Camille réalise qu'elle a pensé ce mot, ma chérie. Que se passe-t-il ? Il tient le bras d'une jeune femme affriolante, d'ailleurs il n'est plus « il » mais il est « elle ». Ses talons ont résonné tout au long de la descente des escaliers, comme ceux d'une star qui arrive sur la scène.

Et cette scène, c'est la rue ! La porte va s'ouvrir, comme le rideau s'ouvre sur scène, sous tous les regards. Et c'est Lissandre qui la propulse sur scène, au milieu de tous. Camille manque trébucher sur la marche de seuil, mais se rattrape en serrant plus fort le bras de Lissandre.
« Oh merci, chérie », cette fois, le mot n'est pas qu'en pensée, mais en paroles, sorti tout seul, alors qu'ils ne se connaissent que de quelques instants. Camille s'accroche à Lissandre, sa guide, sa maîtresse. Elle a un tel charisme, pourtant toute de rose moulée, qu'elle pourrait lui demander n'importe quoi.

Camille s'était déjà imaginé homme soumis aux plus extrêmes désirs d'une femme. Mais là, il est femme, d'une certaine manière soumise aux plus débridées pensées d'une femme. Une réalisatrice, qui plus est, donc avec une imagination fertile sur la mise en scène, les jeux. Camille homme n'est plus là, Camille femme se doit d'être éblouissante devant sa maîtresse et son public.

Oui, tous ces gens qui les croisent, se tenant par le bras, comme deux femmes amoureuses. Que disent-ils ? Quolibets ? Désir ? Mépris ? Envie ? Aussi volontariste qu'il soit, Camille guette les regards, les gestes, les approches, s'accrochant autant que possible au bras de Lissandre.

Lissandre qui est imprévisible. Lissandre qui joue. Lissandre qui le met en feu, posant sa main sur la jupe de cuir, murmurant des mots incendiaires, déclenchant une montée brutale de l'érection, faisant vaciller Camille sur ses talons.
« Et toi, Lissandre, cela se ressent-il aussi ? », répond-il en poussant d'un coup sec et au maximum le curseur de la télécommande. Pas de cran intermédiaire, le sommet directement. Les vibrations passent de zéro à l'infini « Comme si tu t'empalais d'un coup sec », songe Camille, avant de ramener le curseur à zéro, puis de lui impulser un nouvel aller et retour au sommet. "Elle doit être aussi troublée que moi, je pense que ça a dû être intense ces deux allers et retours".

Puis, regardant Lissandre les yeux dans les yeux : « Voilà ma réponse, voilà dans quel état tu me mets. Tu me rends folle ». Camille marque un temps d'arrêt, surpris de l'emploi du féminin. « Fais ce que tu veux de moi. Tu viens d'abolir tous mes tabous ». Camille a eu quelques instants de sérieux, pour s'exprimer, se lâcher, avouer le don d'elle, oui elle, à Lissandre. Puis, avec un petit sourire : « Oui, je suis excitée ; je bande sous ma jupe ».

Camille se perd de plus en plus entre masculin et féminin ; lui Camille ne sait plus où il en est de cette frontière, mais elle Camille sait qu'elle prend le dessus.

Lissandre Verrières

Humain(e)

Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 27 samedi 28 décembre 2019, 17:05:04

Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°14

Chérie ? Lissandre ne s’attendait pas à ce genre de surnom. Elle ne sait même pas comment elle doit le prendre, en fait. Est-ce une façon pour Camille de rentrer dans un rôle ? Ou est-ce que ça touche réellement à ses propres sentiments à lui/elle ? Lissandre est perturbée.

C’est soudain ! C’est fort ! C’est puissant !!

Lissandre parvient avec difficultés à ne pas crier, à ne pas gémir en plein milieux des japonais. Ses dents appuient sur sa lèvre inférieure. Les vibrations doivent être à leur maximum. Elle l’espère en tout cas. Elle ne pourrait pas supporter plus. Et pas plus longtemps. Mais l’œuf se rendort déjà, heureusement.

Elle voudrait tourner son visage vers celui de Camille, lui dire qu’elle est joueuse. Mais impossible, une seconde secousse survient si tôt après la première. Elle essaie de contenir l’onde de plaisir mais c’en est trop. Elle laisse échapper un gémissement de ses lèvres. Et enfin, elle peut tourner le visage vers celui de Camille. Elle a pris un peu de couleurs. Tout comme elle a gagné quelques étoiles dans les yeux.

« Je l’ai ressenti. Oh oui, je l’ai ressenti. »

Elle lui sourit. Puis elle l’écoute. Elle aime ce qu’elle entend. Elle s’en délecte de savoir qu’elle a levé toutes ses inhibitions. Elle se régale de savoir qu’elle a réussi à le plonger dans un tel état. Ce qui se produit devant ses yeux, c’est ça, c’est exactement ça qu’elle veut injecter dans ses films.

« Continuons comme nous le pouvons vers ma chambre. Moi avec mon œuf et toi avec ta bête indomptée. »

Bras dessus bras dessous, les deux femmes marchent. Il y a des regards qui les regardent plus longtemps que d’habitude, signe qu’elles sont belles. Signe qu’elles dégagent des ondes anormales. Lissandre est heureuse. Malgré leur accoutrement et leur beauté, personne ne vient les rudoyer avec des phrases du type « c’est combien pour la rousse ? quoique, c’est combien pour un threesome » ou des sifflements de racailles encore puceaux.

Et justement, ce manque de contact avec le monde extérieur commence à travailler la réalisatrice. Elle ne veut pas arriver dans sa chambre sans avoir au moins eu une altercation. Elle veut continuer à jouer avec Camille. La mettre à l’épreuve. Ressentir où sont ses limites. Les repousser gentiment même !

« Bonjour les filles. »

Devant Lissandre et Camille se trouvent un trio d’étudiantes dans leur tenue d’école. Une petite à lunettes. Une deuxième aux cheveux courts et visiblement sportive vu sa peau plus foncée (donc un ou des sports d’extérieur). Et la troisième est une géante.

« Je voulais juste avoir votre avis. Ma copine ici présente n’osait pas sortir habillée et maquillée comme elle l’est. Vous pourriez lui dire à quel point elle est jolie ? »

Lissandre brise la fusion de leur bras. Elle laisse Camille comme sujet d’observations du trio d’étudiantes alors que elle, elle les rejoint. Et, avant même que les trois aient répondu quoique ce soit, elle ajoute sa petite remarque de son sourire malicieux :

« J’aime tout particulièrement sa jupe en cuir qui est mis en valeur par toutes ces nuances de rouge. Pas vous ? »

Camille l'ambigu(e)

Humain(e)

Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 28 samedi 28 décembre 2019, 19:31:44

« Je l'ai ressenti. Oh oui, je l'ai ressenti. », Camille a fait mouche. Il n'y a pas de raison que seule l'une d'entre elle soit excitée. Lissandre est prévenue ; « si elle croit avoir toutes les cartes en mains, elle se fait vraiment des illusions ».

Cela n'empêche nullement Camille de lui être reconnaissant ; s'il est là, marchant en elle, c'est grâce à Lissandre. Elle est arrivée comme un tourbillon, comme la clé de toutes les audaces, comme la porte qui s'ouvre enfin sur un avenir inespéré.

Mais le « (…) ta bête indomptée» tempère brutalement les pensées de Camille. Elle est homme, Lissandre vient de le remettre à sa place. Ca le contrarie, même. Oui, il a un truc entre les jambes, qui trahit son excitation, et que la jupe parvient néanmoins à masquer. Mais il planait si haut depuis quelques minutes, il était devenu elle, et son excitation était féminine. Sauf que, là, le soufflé retombe brutalement, et l'ombre se peint aussitôt sur le visage de Camille. Il ne fait même plus attention aux gens qu'il croise. « Qu'un seul d'entre eux marque de l'étonnement, et je lui réponds que je suis un mec, et alors ? »

Au contraire, Lissandre semble si joyeuse, ne semble même pas avoir remarqué le changement d'humeur, et son « Bonjour les filles » fait sursauter Camille. « Qu'est-ce qu'elle a besoin de causer à ces trois jeunettes ? ». Voilà qui ne va pas calmer l'humeur de Camille.

« Ma copine (…) habillée et maquillée (…) elle est jolie », Camille sent une chaleur nouvelle monter en lui. Même si Lissandre glisse ainsi un compliment qui lui va droit au cœur – mais est-elle objective ? -, l'exposer telle une miss de concours rural lui déplaît beaucoup.

Surtout que Lissandre lui lâche le bras, pour rejoindre le trio de filles qui n'en croient pas leurs yeux ni leurs oreilles. « Eh mais elle fait quoi ? Je ne suis pas une bête de foire qu'on va noter au concours agricole ». Lissandre a une idée en tête, mais quoi ? « (…) sa jupe en cuir qui est mise en valeur (...) », elle insiste.

« Oh toi, tu vas le sentir passer », Camille plonge la main dans la poche de sa veste, et fait monter le curseur de zéro au maxi, suffisamment pour que Lissandre, connaissait l'effet maxi, le sente bien arriver. Sitôt au maxi, Camille le redescend à zéro. Une autre fois, une troisième fois, il veut lui faire payer de l'avoir mis dans cette situation. Il guette la moindre expression sur le visage de Lissandre, tandis que les trois étudiantes le regardent toujours, sans mot dire.

« Elle m'a foutu dedans, faut que je donne le change, sinon on est mal ». Camille réfléchit très vite, faire diversion, obliger Lissandre déjà secouée par l'oeuf, à s'exposer elle aussi : « Oui, moi, je ne peux pas mettre une tenue de latex rose comme toi », il est sûr que ce latex moulerait le sexe de Camille, que la situation fait dangereusement grossir. « Il ne faut pas que ces trois nanas s'en rendent compte ! ».
Et, si elles se concentrent sur la jupe en cuir, elles pourraient avoir quelque doute.
C'est la sportive qui prend la parole : « Ouais ben, ma copine, je ne la laisserais jamais sortir comme ça, car il y aura toujours des mecs pour la reluquer ». Camille se saisit « Merde, en voilà une qui aime les femmes ! ».

Situation imprévue, lui suggérant de désormais laisser l'oeuf vibrer à mi-course dans l'entrejambe de Lissandre, tout en guettant le moment où elle s'effondrera, car elle le paiera!

Aussitôt contrée par la petite à lunettes : « Pas d'accord, la jupe en cuir va, mais la pose, là, elle est franchement nulle, même pas digne d'une femme ; on dirait un mec qui veut nous imiter ». Camille blêmit « Oh, elle nous a démasqués!".

Toute femme se faisant ainsi traiter aurait réagi à cette atteinte à sa féminité. Mais pas Camille, qui change un peu la posture de ses jambes, gonfle davantage sa prétendue poitrine, et se cambre au maximum pour que la raideur de son sexe ne se devine pas.

« La situation commence vraiment à  m'exciter ; pourvu qu'elles ne se rendent compte de rien ».

Lissandre Verrières

Humain(e)

Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)

Réponse 29 dimanche 29 décembre 2019, 12:26:14

Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°15

Quand les trois impulsions de l’œuf la tiraillent de l’intérieur, la main de Lissandre se referme douloureusement sur l’épaule de l’étudiante géante. Cette dernière ne se plaint pas. Elle est visiblement trop timide et trop conditionnée pour émettre ses propres opinions à voix haute.

*Pourquoi ? Pourquoi, Camille ? Par jeu ? *

La réalisatrice met ce triple assaut vibrant sur le compte du jeu entre eux deux. Elle l’a présenté au regard des trois étudiantes et elle contre-attaquée sans plus attendre. Un partout. C’est une bataille égale. Elle l’a méritée. D’ailleurs, elle ne peut s’empêcher de passer sa langue sur sa lèvre inférieure.

Camille parvient à détourner le regard des trois étudiantes de sa jupe de cuir. Toute l’attention est dirigée vers la combinaison rose et moulante de Lissandre. Toute ? Non. La géante timide a remarqué la grosseur qui a pris un peu plus de volume. Mais son éducation la muselle à ne rien dire. L’échange de regard entre elle et Camille, et entre elle et Lissandre parlent plus que les mots.

Elle sait. Elle a vu.

Alors que de nouvelles idées commencent à germer, elle doit affronter l’acte deux. De nouvelles vibrations qui semblent résonner avec la fermeture éclair au niveau de son entrejambe. Elle parvient à étouffer les gémissements de plaisir. Mais ses dents appuient sur sa lèvre inférieure. Ses yeux sont en partie fermée. Surtout, elle reste silencieuse.

Alors que l’étudiante a lunettes y va de sa remarque cinglante, Lissandre est bloquée par l’action de l’œuf. Impossible de défendre Camille sans laisser échapper son plaisir. Elle tourne son regard vers la géante qui a rougi et qui cherche à regarder ailleurs. Mais son regard revient toujours sur Camille qui vient de changer de position. Ce regard qui revient toujours sur la bosse qui est maintenant mieux dissimulée.

Etudiante géante : « Euh… »

Etudiante à lunettes : « Quoi, Maki ?! »

Etudiante géante : « Euh… »

Etudiante à lunettes : « Mais parles à la fin. C’est quand même dingue que malgré ta carrure tu sois handicapé à ce point pour parler. »

Etudiante géante : « C’est que ce n’est pas très gentil ce que tu viens de lui dire. Elle a fait des efforts pou »

Etudiante à lunettes : « Tu me saoules, Maki. J’en ai marre, je me casse. »

L’étudiante sportive n’hésite pas longtemps. Elle part également avec l’étudiante à lunettes. Reste alors Maki la géante. Géante qui a de nouveau perdu sa langue. Mais ses yeux fonctionnent encore parfaitement et ils font toujours ces allers-retours entre le ciel et la jupe en cuir.


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