Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Discussion démarrée par: Camille l'ambigu(e) le mercredi 11 décembre 2019, 21:26:30

Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le mercredi 11 décembre 2019, 21:26:30
Il ne suffit pas de changer de pays, pour que la création s'en trouve emballée. Camille le constate à ses dépens. Si le boulot alimentaire de photographe et vidéaste, pour le lycée Mishima, lui apporte de quoi survivre, c'est loin d'être une carrière comme il en rêvait. Certes, avoir tous les accès pour se promener entre troublantes élèves parfois peu farouches, et tentants jeunes hommes trop réservés, a de quoi être plaisant. Mais cela ne fera jamais un film au box office, cela ne mettra jamais Camille en haut de l'affiche.
 
Au moins ces revenus mensuels réguliers permettent-ils néanmoins à Camille de consacrer son temps libre à la création. Il en parcourt des kilomètres dans Seikusu, il en réalise des petits bouts de film, il en monte des fichiers vidéo. Mais ces morceaux hétéroclites ne lui feront pas décrocher un Oscar. Une trame, des scènes, ce n'est pas compliqué à créer ! Il en a fait des dizaines, des centaines même, pendant son master en science des arts. Il a même décroché une mention, en osant présenter un film X au projet de fin d'année.

Mais là, pas d'inspiration ! Assis à sa table, dans ce salon de thé du Lotus Bleu, où il aime à se poser, Camille griffonne, dessine, écrit, rature, chiffonne. Sur la table, sa caméra est là, inerte, prête à l'action, dans son sac de cuir. Dans la poche latérale, ce petit appareil photo, où il fige des lieux qui pourraient être autant de tournages. Sur la table, son smartphone, véritable bloc notre où la carte micro SD est emplie d'un tas de trucs qui, même ensemble, ne forment pas un scenario.

Il a juste été distrait de son travail, quand la cloche de la porte a tinté, levant la tête, restant comme suspendu devant le spectacle. Une crinière blonde, des yeux verts, une tenue toute de rose. Presque ordinaire au pays du cosplay, si ce n'est que, là, tout est à l'avenant, pour former un ensemble absolument délicieux. Ca y est, il la tient, son héroïne ! Voilà tout simplement ce qui lui manquait…

Il se replonge aussitôt sur ses pages blanches, qui se noircissent à grande vitesse, de lignes, de schémas, de flèches. L'aride a fait place au torrent, les idées fusent. Camille marque pause, dans cet afflux presque impossible à canaliser, pour savourer ce thé noir aux baies, dont les senteurs lui sont comme une drogue. Repensant à sa vie depuis son arrivée, il sourit qu'il ait suffi d'une apparition féminine en ce lieu, pour que son inspiration s'envole, et que l'avenir lui paraisse soudain radieux
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le vendredi 13 décembre 2019, 22:26:08
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°1

Une envie soudaine. C’était par ces trois mots que Lissandre avait décidé de passer les portes de ce salon de thé. En entendant la cloche sonnée, elle commence à comprendre une raison de cette envie. Une part de nostalgie la ramenant dans son château français. Au domaine des Verrières, sa famille. Car prendre un thé en famille était parfois devenue une habitude pour se retrouver. Parfois une excuse pour discuter avec sa grande sœur.

En entrant dans le salon de thé, elle a remarqué un jeune homme qui a levé les yeux sur elle. Dedans, elle y a vu des émotions qui lui ont plu. De ce rapide contact, elle en a également éprouvée une… « gêne ». Elle ne sait pas pourquoi elle pense à ce mot. En fait, Lissandre ne comprend pas pourquoi elle a ressenti ce quelque chose d’étrange.

Au comptoir, elle commande une tasse de thé au parfum de rose. En attendant de sentir les effluves chaudes et florales, elle regarde à nouveau le jeune homme qui l’a interpellé. Ce dernier ne le remarque pas car il est plongé dans une session d’écriture intensive.

*Un collègue artiste, probablement. *

Son thé à la rose arrive devant elle. Elle remercie et paie. Se demandant où s’asseoir, elle jette un nouveau regard à la table du jeune homme écrivain. Elle remarque alors l’évidence : la caméra. Son choix est fait, elle boira sa tasse de thé en faisant connaissance avec le jeune homme. Peut-être que ça lui permettra de trouver la raison de cette « gêne ».

« Bonjour ! »

Il y a de la chaleur dans sa voix. Il y a de la luminosité dans son visage « parfait ».

« Ça vous dérange si je m’assoie à votre table ? »

Tenant sa tasse de thé fumante dans ses deux mains, Lissandre en profite pour regarder avec un peu plus de détails tout le matériel du jeune homme. Pour essayer de comprendre un peu mieux à qui elle a affaire.
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le samedi 14 décembre 2019, 07:51:56
« Tiens, un porno, et si j'écrivais et filmais un porno ; c'est peut-être ça, ma voie », Camille gamberge à tout va. Il repense à cette apparition ; cette combinaison rose, ce ne pouvait être que du latex, et ça donnait un galbe superbe à ses seins. « Peut-être que les miens seront, un jour, comme ça », glisse intérieurement une petite voix malicieuse.

« Bonjour ! », une voix bien réelle interrompt brutalement sa rêverie. Il lève la tête, fâché. Elle est là, ce petit bonbon rose. Enfin, petit bonbon ? Tout rose, tout moulé, tout en courbes.

Surpris ? Paniqué ? Camille ne le sait. « Oui... Bon... Bonjour », il croise ce regard vert, mélange de douceur et de force, comme si, derrière ce doux rose, se cachait une parfaite assurance. D'ailleurs, l'inconnue ajoute « Ca vous dérange si je m'assois à votre table ? ». Mais est-ce vraiment une question ? Il y a plein de tables libres, mais c'est à la sienne qu'elle vient, délibérément.

Il réalise alors que sa table est encombrée de tout son matériel photo et vidéo, de feuilles chiffonnées, de crayons multiples, un fatras qui n'a même pas fuir l'inconnue de rose vêtue. Débarrassant, poussant, entassant, comme il le peut, « Mais oui, je vous en prie ».

Vieux réflexe devenu obsolète, il se lève pour lui écarter sa chaise, qu'elle ne renverse pas son thé en s'asseyant. Parfum de rose, lui aussi. Il tient le dossier, tandis qu'elle s'assied, et ce sont d'autres senteurs qui le captivent alors, un parfum à la fois léger et enivrant. Les sons subtils du latex, tandis qu'elle s'assied, lui rappellent soudain des lectures interdites où les corps féminins de latex moulés menaient aux plus intenses ébats ; il lui souvient même qu'il avait écrit un court métrage torride, intitulé « seconde peau ».

Là, c'est une invraisemblable chaleur qui monte en Camille, un peu comme celle que le latex peut engendrer, et il retourne s'asseoir, face à elle, un peu rouge, un peu gêné, mais très curieux, croyant bon de préciser « désolé, j'étais en pleine écriture vidéo », avant d'ajouter « j'ai soudain eu une inspiration, je ne voulais pas l'oublier ».
 
L'inconnue en rose, cette inspiration, est là, assise face à lui. Vue ainsi, nul doute, le latex est sur elle comme une seconde peau qui dessine parfaitement ses seins, parfaitement dessinés eux aussi. « Le rose vous va bien », ose-t-il. Mais c'est aussi ces grands yeux verts qui captent son regard. Que cachent-ils ? Qui est-elle ? Et que veut-elle ? S'il faut de l'audace pour ainsi vêtue se promener, il en faut davantage pour ainsi s'inviter à la table d'un inconnu. D'étranges picotements irradient doucement Camille.
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le samedi 14 décembre 2019, 10:38:24
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°2

Un gentleman. La bourgeoise est ravi de trouver de telles manières en plein milieu d’un salon de thé japonais. Elle lui sourit d’abord alors qu’il tire la chaise. Puis elle le remercie une fois qu’elle pose ses fesses de latex rose dessus.

Elle le regarde faire de la place parmi toutes ses affaires en place. Ses yeux captent plusieurs mots sur des feuilles de papier. « porno » ; « latex » ; « plan rapproché ». Lissandre ne dit rien mais pense comprendre certaines choses. Notamment le fait que sa soudaine inspiration pourrait provenir d’elle. La bourgeoise se transforme alors en muse.

« Merci pour votre compliment. »

Ses mains poussent la tasse fumante vers le centre de la table. Elle ne lâche pas la douce chaleur de son toucher. Cette action entraînant un rapprochant de Lissandre de Camille. Mais également une plus belle vue sur sa menue poitrine magnifiée de latex rose.

« Excusez ma curiosité mais vous pourriez me parler de ce que vous êtes en train d’écrire ? »

Ses yeux verts plongés dans ceux bleus de l’artiste. La jeune femme trouve alors une particularité attirante chez le jeune homme. Les traits de son visage, le fait qu’il ne porte pas de barbe ou encore sa coupe de cheveux. Tout indique une certaine féminité chez un corps d’homme.

Lissandre sourit. Elle le trouve craquant.

*Mignon. *

« Voyez-vous, moi aussi je possède une caméra. Je ne filme rien en ce moment car je suis à la recherche de ma Muse. Je cherche à révolutionner un genre du cinéma qui s’enlise dans ses propres codes. »

Lissandre se voit comme une future réalisatrice à succès de films pornographiques. Le problème, c’est qu’elle ne sait pas encore comment tourner ces films. Elle veut révolutionner le genre. Se défaire de ses plans traditionnels où on ne voit que des plans de pénétration et jamais de visage d’hommes. Se défaire de ses formats courts et de ses mauvais jeux d’acteurs. Bien qu’elle ait certaines idées de ce qu’elle ne veut pas faire, Lissandre ne sait pas encore ce qu’elle veut faire. Et c’est là son épineux problème.

*Peut-être que cet homme pourrait devenir un partenaire ? *

Elle le regarde à nouveau. Ses traits de visage. Ses gestes polis. Sa façon de se tenir et de travailler.

*A moins que je lui demande de tourner une scène avec moi ? *
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le samedi 14 décembre 2019, 12:13:05
De près, elle est encore plus... Camille hésite, plus intrigante, plus troublante. Plus provocante, peut-être, car comment ne pas interpréter ainsi qu'elle avance juste un peu sa tasse, avec ses mains fines si parfaitement manucurées, et que cela offre, volontairement ou involontairement qui peut le dire, une belle vision plongeante sur une poitrine encore plus subtilement moulée vue d'aussi près.

Il paraît que les hormones que prend Camille, pour développer le volume de sa propre poitrine, ont pour corollaire une diminution de la virilité, qu'elle soit excitation ou dimension, mais Camille sent qu'il va faire mentir ces pseudos effets secondaires. Ce délicieux bonbon rose ne le laisse pas indifférent et, si elle est autant moulée que lui est ample dans ses vêtements, il réalise, avec effroi, qu'il vaut mieux qu'il ne se lève pas de nouveau.

« Excusez ma curiosité, mais vous pourriez me parler de ce que vous êtes en train d'écrire », la phrase tire Camille de ses pensées contradictoires ; « Elle est vraiment très osée », pense aussitôt Camille, puis, se plongeant dans ses beaux yeux verts, se demande « qu'a-t-elle vu de mes écrits? ». Il hésite, elle ne peut poser cette question au hasard. La caméra, l'appareil photo, peu importent. Mais le reste ? Camille regarde discrètement vers les feuilles un peu chiffonnées, les autres beaucoup griffonnées. Et les mots « latex » « porno » « plan rapproché » lui sautent aux yeux ; elle les a vus, c'est sûr.

« Euh, j'écrivais un scenario plutôt... » la phrase se tait d'elle-même, alors que son interlocutrice renchérit : « Voyez-vous, moi aussi, je possède une caméra. Je ne filme rien en ce moment, car je suis à la recherche de ma Muse. Je cherche à révolutionner un genre du cinéma qui s'enlise dans ses propres codes ». Lors de ses études, Camille avait pu constater combien de genres s'enlisaient dans leurs propres codes, hérités du passé, incapables de s'adapter. Mais, peut-être à cause de ses pensées du moment, c'est au porno qu'il pense aussitôt, au porno bien dans le moule qui refuse l'affiche au porno osant des interdits.

Est-ce à cela qu'elle pense aussi ? Ce serait un fantastique hasard. « C'est bizarre, mais moi aussi. J'ai étudié en France mais, si j'ai un diplôme, je m'ennuie dans l'actuel. J'ai envie d'aller plus loin, dans certains genres, mais je crains la censure ». D'ailleurs, Camille avait préparé sa thèse de master sur l'inénarrable rythme « fellation pénétration » qui rythme le genre du porno ; il avait tellement mis à mal ce schéma que, des deux examinateurs, l'homme lui avait mis 2 et la femme lui avait mis 20. Il était donc dans le vrai, mais tout ça s'était enfoui, quand les problèmes lui avaient fait quitter la France un peu malgré lui. Et, là, ça revient !

« Mais, votre Muse, vous la... euh... vous la voyez comment ? », question banale, mais, d'une jeune femme se promenant moulée de latex rose, tout est possible. Ainsi, elle pourrait elle-même être une muse, celle de Camille par exemple.

Sans quitter ces beaux yeux verts qui semblent presque le déshabiller, les pensées de Camille errent toujours, replongeant dans son passé, et, cette fois, glissant dans l'apparence féminine qu'il avait si bien su apprivoiser.

Sans réfléchir, il prend une feuille de papier, la tend à l'inconnue. « Peut-être pourriez-vous la dessiner ? ». Et ce n'est que quand il tourne la feuille vers elle, qu'il s'aperçoit que le mot « futa ? » figure dans le coin en haut à gauche ; il l'avait écrit là, avant qu'elle n'entre, pour réfléchir à développer un scenario sur ce thème. Il l'a oublié, elle ne peut l'ignorer.
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le samedi 14 décembre 2019, 15:21:37
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°3

Deux chats qui se tournaient autour. Deux animaux qui avait ressenti quelque chose dans les airs mais qui n’osaient pas encore se coller l’un à l’autre. Bizarrement, c’est ces images plutôt sauvages qui vinrent à l’esprit de la bourgeoise.

*Un français ? Quelle coïncidence ! *

Le jeune homme semblait plutôt dominé par l’assurance rose de la bourgeoise. Il bafouillait. Ce qui n’enlevait rien de son charme. Au contraire, cette nouvelle fragilité donnait envie de le serrer dans les bras.

*Au revoir, homme viril. *

Il lui tend une feuille vierge. Il est curieux de savoir à quoi peut ressembler la Muse idéale de la bourgeoise. Le problème, c’est que cette dernière n’en a aucune idée. Est-elle aussi rousse que les sorcières et toute vêtu de cuir noir ? Peut-être une sauvage africaine à moitié nue recouverte de symboles blancs, jaune et rouge ?

*Futa ? *

Elle réfléchit. Elle connaît ce terme. Oui ! Futa pour futanari. Ses femmes attribuées de pénis disproportionnés dans les mangas amateurs en ligne. Parfois, elles possèdent même les deux sexes des deux bords opposés.

*Intéressant. *

Elle relève les yeux pour regarder comment réagit le français. Ses yeux verts sondent ce qui se cachent derrière cette note écrite à la va-vite. Probablement comme pense-bête car la main écrivant déjà des lignes et des lignes de développement d’une autre idée.

Un petit sourire. Une façon malicieuse, -et sensuelle aussi, étant donné le contexte- de lui faire comprendre qu’elle a lu. Qu’elle sait ce que ça signifie.

« Je suis désolé. Mais je ne suis pas bonne dessinatrice. »

Lissandre se demande comment poursuivre cette conversation. Bien qu’audacieuse, elle préfère jouer avec les limites et les incertitudes. Pour se donner le temps de la réflexion, une gorgée de thé vient stimuler ses papilles. La rose lui fait rappeler d’anciens souvenirs. Mais elle se reprend. Le but n’est pas de digresser.

« Sans compter que je ne sais pas encore à quoi ressemble ma Muse. »

*Futa. Futa… *

« Pour dire la vérité, je ne sais même pas de quel sexe serait cette Muse. Femme ? Homme ? Ou peut-être plus ? »

Une façon détournée de lui faire comprendre qu’il a lu le mot gribouillé dans le coin.

Puis elle joue les innocentes. C’est un peu sur-jouée mais ça l’amuse.

« Pardon ! Je ne voulais pas vous interrompre. Vous étiez en pleine inspiration. Peut-être que vous voudriez terminer ? Ou bien en discuter avec moi ? Vous savez, je pourrais peut-être vous donner quelques bonnes idées ? »
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le samedi 14 décembre 2019, 17:50:43
« Je suis désolée. Mais je ne suis pas bonne dessinatrice », la délicieuse interlocutrice de rose vêtue lui rend la feuille vierge, hormis un mot, « futa », qu'elle ne peut pas ne pas avoir vu. Hélas, elle n'a laissé paraître aucune réaction, et Camille n'en sait pas davantage.

C'était un indice involontaire, mais il en restera là. Camille l'observe ; tout en elle est subtil et délicat, aux antipodes de ce rose aussi excentrique que sexy. « plus je la regarde, plus elle me trouble » Elle boit délicatement son thé, mais ses lèvres ont un dessin troublant sur la tasse. « hum, ses lèvres, si arrondies, je les imagine ailleurs, surtout que je sais moi aussi ce que ça fait » Elle ne laisse rien paraître de sa peau, mais sa combinaison moulante laisse deviner que pas le moindre dessous n'existe.

« calme-toi, Camille, ou ça va devenir une obsession » Elle le regarde avec douceur, mais ses yeux brillent d'une lueur comme il n'en a jamais vue.

« (…) Muse. Femme ? Homme ? Ou peut-être plus ? », elle aurait donc compris. Et Camille saisit aussitôt l'opportunité. « Peut-être plus ? Voilà qui m'interpelle ! ». C'est le moment où jamais de la percer un peu plus, et peut-être tout simplement de savoir pourquoi elle est venue à lui.

« (…) en discuter avec moi…) vous donner quelques bonnes idées ? », il ne faut pas la laisser filer !
« Attendez un instant, j'ai là qui pourrait vous intéresser ». Et Camille, aussitôt, fouille dans sa besace, et en extrait un dossier d'une centaine de pages soigneusement reliées.

Pourtant, il marque un temps d'arrêt. D'où la connaît-il ? Que lui veut-elle vraiment ? Une telle aventure ne lui est jamais arrivée. « Je peux... je peux vous faire confiance? ».

Mais comment résister à ces beaux yeux verts ? Alors, il lui tend le dossier, dont la couverture est ornée d'un simple titre : « Casser les codes ». « C'est, euh c'est mon master de fin d'études. Quand je vous parlais de casser les codes, c'est ce que j'y ai présenté. C'est un genre, euh très particulier, mais voilà, c'est à propos du porno, car je me dis que, là, il y a de quoi tout révolutionner, et, eh ben se faire connaître ».

Camille sent une bouffée de chaleur piquer tout son corps. Ses oreilles doivent être rouges incandescent. Ses joues doivent être rouge écarlate. Ses mains tremblent un peu quand il lui tend le dossier. Pourtant, ses beaux yeux verts lui disent : « aie confiance ». « Voilà, voilà ce que je travaille ; alors, si votre proposition de me donner des idées tient toujours, je suis preneur ».
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le dimanche 15 décembre 2019, 14:29:44
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°4

« Me faire confiance ? »

La bourgeoise est intriguée par cette question. Pourquoi a-t-il besoin de sa confiance. Elle est soudainement très curieuse et lui répond d’un sourire qui se veut engageant et chaleureux. Elle opine de la tête également.

Quand elle reçoit l’épais tas de feuilles et qu’elle lit le titre pour la première fois, elle se dit qu’elle a face à elle un jeune hacker. Peut-être même un de ces quelques génies qui sont poursuivies par de hautes autorités. Mais cette idée ne dure pas longtemps. Car la sentence tombe : c’est du porno dans toutes ces pages.

Elle commence par feuilleter les pages. Ses yeux attrapent les gros titres. D’abord parce qu’elle ne savait pas qu’on pouvait traiter un tel sujet à l’école. Ensuite, parce qu’elle se demande s’il veut casser les mêmes codes qu’elle. Elle sourit de nouveau. Ce qu’elle entraperçoit lui fait plaisir.

« Il y a vraiment quelque chose en vous qui m’attire. »

C’est dit de but en blanc.

« Entre votre audace à travailler sur de la pornographie à l’école et votre apparence pour le moins effacé, si je puis dire sans heurter vos sentiments. »

Elle le regarde sous un nouveau jour. Ce n’est plus seulement un collègue français et filmant qu’elle a devant les yeux. C’est bien plus. Peut-être la Muse qu’elle recherchait ? Peut-être que ce n’était pas une actrice qu’elle recherchait mais une sorte d’âme-sœur créatrice ?

Elle tend sa main.

« Nous ne nous sommes pas présentés. Je m’appelle Lissandre Verrières. Et j’aimerais beaucoup entendre ce que vous avez écrit avant que je vienne vous aborder. Ensuite, nous pourrons peut-être parlé de cette idée de futa que vous avez mis de côté ? »
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le dimanche 15 décembre 2019, 15:41:39
« Il y a vraiment quelque chose en vous qui m'attire », voilà bien une phrase que Camille ne s'attendait pas à entendre. Cette fois, Camille la regarde, sans baisser les yeux. « (…) audace (…) pornographie », elle a tout compris. « (…) effacé (…)", elle vient de tout casser.

Pourtant, il le sait qu'il manque d'audace, mais, curieusement, cela ne lui fut jamais reproché lors de ses études artistiques. Parce que, aussi bien quand il devait diriger une scène, que quand il devait être acteur pour un autre élève, il transcendait sa timidité, il éclatait de toute son audace, comme si ce n'était plus lui. Mais ça, elle ne le sait pas.

« Je suis effacé, comme on peut l'être dans un salon de thé, mais, quand je suis dans l'action, quand je filme, je suis comme vous n'imaginez pas. Et même quand, parfois, j'ai été acteur pour rendre service... »

Qu'elle le sache, elle si à l'aise, elle si voyante, elle si audacieuse, elle a face à elle un volcan bouillonnant dont il ne faut pas juger qu'aux apparences. Camille pensait avoir trouvé peut-être même son alter ego, et voilà qu'elle le juge. Il tend la main pour lui reprendre son dossier de master ; inutile de perdre son temps, c'est courir à la désillusion.

Mais, maudit hasard, elle a eu la même idée au même moment, et leurs deux mains comme naturellement se joignent. « (…) entendre (…) écrit) », les mots sonnent comme imprévus. « (…) parler de cette idée de futa (...) », là c'est plutôt comme un boomerang qui revient alors qu'il ne devait pas être lancé.

Pourtant, Camille garde la main de Lissandre dans la sienne ; sa peau est douce, ses doigts sont fins, cette main est à la fois attendrissante et engagée.
« Moi, c'est Camille, et vous n'imaginez pas à quel point mes parents ont bien choisi ce prénom. »

Il marque un temps d'arrêt, s'assure que leurs regards sont toujours liés, prend une bouffée avant d'oser s'aventurer sur ce terrain où peu osent aller.
« Eh bien voilà, j'ai fait ce master parce que... parce que le sujet de la pornographie est trop oublié... et puis trop catalogué ainsi. Vous avez l'air d'y connaître, je crois. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi, je trouve que le rythme fellation-pénétration, gros blanc sur le sexe en bouche, pln serré sur la bite dans la chatte, ben c'est lassant et répétitif, et il faut innover. »

Camille marque un temps d'arrêt, s'enquérant de l'intérêt de Lissandre, joli prénom se dit-il.
« Alors, j'étais sûr que mon master serait unique, si je parlais de ça. Je me suis mis à y parler d'autres thématiques, d'autres cadrages, qu'on arrête de ne montrer que la queue du mec, parce qu'il y a d'autres choses, d'autres gestes, d'autres endroits du corps, d'autres positions, enfin tout quoi ! C'est ça que j'écrivais tout à l'heure, j'étais sur une scène à deux, juste un homme et une femme dans une chambre, mais avec plusieurs caméras bien réparties, et même une ou deux caméras en mains, pour que le montage donne des plans larges, des plans rapprochés, et tout un tas de détails et d'expressions ».

Camille s'arrête encore, se demandant s'il est décent de parler aussi crûment à une inconnue.
« Et puis, ben voilà, euh... je vous disais que Camille, j'aimais bien, parce que... ben c'est à la fois masculin et féminin... »
Camille marque encore un arrêt, il est lancé certes, mais ne va-t-il pas trop loin ?
« Ben voilà, futa, c'est une idée, pas... enfin pas qu'en tant que filmeur seulement... mais aussi... »
Il ne parvient pas à dire la suite, transpercé par les yeux verts. Que pense-t-elle à ce moment-là ?
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le lundi 16 décembre 2019, 21:12:30
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°5

La Révélation.

Lissandre n’en revient pas du flot de paroles. Mais surtout de son contenu !

D’abord surprise, elle écoute avec grand intérêt tout ce que Camille lui apprend sur lui, ses envies et ses intentions. Tellement surprise qu’elle ne pense pas à relâcher sa main de l’autre.

*Il est autant acteur que caméraman ? Intéressant ! Ça veut dire qu’il n’est pas seulement limité à la théorie ou à la pratique. Il expérimente tout ! *

Elle le regardait avec un autre regard. Comme si elle découvrait le visage humain derrière le masque. Et ce qu’elle voyait lui plaisait de plus en plus.

Après le gros monologue vinrent les phrases hachées. Elles touchaient à l’intime. Aux secrets. Alors, une nouvelle fois, Lissandre regarda avec un nouveau regarda Camille. Elle repensait à la description qu’elle avait alors faite la première fois. Un homme avec une certaine féminité. Le prénom Camille qui pouvait aussi bien aller à un homme qu’à une femme. Cette idée du « futa » qui était présenté d’une façon si… personnelle.

Lissandre lâcha la main de Camille. Elle n’osait pas ouvrir la bouche de peur de sortir une erreur.

Mais elle était bien trop excitée par cette rencontre et les possibles possibilités qui pouvaient en découler !

« Je n’ai jamais rencontré en vrai une personne qualifiée de « futa ». J’aimerais beaucoup. »

Elle but une gorgée de son thé. Etrangement, les saveurs semblaient meilleures. Comme si l’état de la bourgeoise était modifié. Ses sens plus ouverts.

« Tout comme j’aimerais beaucoup tourner quelques scènes avec une telle personne. Mais j’aurais besoin de parler avec elle. D’en apprendre plus sur elle. Pour lui écrire un scénario qui exploiterais ses forces et ses faiblesses. »

Elle but une nouvelle gorgée. Mais rapidement. Pas pour les saveurs mais pour humidifier son palais avant de sortir une belle tirade.

« Je suis persuadé que les films porno manquent d’âme. Comme si tout n’était qu’une question d’actions. Alors que c’est faux. Les films pornographiques devraient s’inspirer des films tout publics. Construire un environnement. Introduire les personnages principaux. Faire en sorte que le public puisse s’attacher à leurs héros. Mais ne pas oublier de prévoir une progression dans l’intensité tout en incluant des retournements de situation pour conserver la concentration d’un public qui a besoin de tout et ce tout plus vite. Surtout que dans un film pornographique, le plaisir d’un homme ne dure que quelques instants lors de l’éjaculation. Tandis que la femme prend son temps et peut connaître plusieurs orgasmes. Trouver l’équilibre pour satisfaire les deux genres est une des clés. »

Elle prit quelques instants pour se poser. Le temps que Camille absorbe ce qu’elle venait de dire. Le temps qu’elle pense à ce qu’elle allait dire ensuite.

« Et la clé de cette recherche se trouve peut-être chez quelqu’un qui est autant homme que femme ? »

Ses yeux se baissèrent de nouveau sur ce mot griffonné au coin d’une page vierge.

« Quelqu’un qui serait qualifié de futa, ici au Japon ? »
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le lundi 16 décembre 2019, 22:32:42
Camille est presque déçu, quand Lissandre lui lâche la main. Il avait ressenti, peut-être même pour la première fois avec une femme, un étrange fluide, comme quelque chose qui, au delà deux-mêmes, au delà de l'homme et de la femme, au delà du lieu, créait un sentiment, un lien, et surtout une acceptation.

Dans sa quête de lui-même, il avait déjà voulu offrir son côté féminin à une femme ; mais ce fut chaque fois un échec. Entre celles qui aussitôt le repoussaient parce qu'en recherche d'un homme viril voire dominateur, et celles qui étaient incapables de poursuivre en comprenant son plaisir à lui fait d'alternances masculines et féminines, il n'avait quasiment subi que des échecs.
"Elle, elle ne me juge pas, du moins pas encore. Que dirait-elle si elle me voyait nu, avec mon sexe d'homme et ma poitrine naissante ? Filmerait-elle le monstre, la curiosité, l'attraction ?"

Pourtant, Lissandre l'avait écouté, ne lui avait jamais coupé la parole ; même son regard témoignait de l'attention, au delà de la surprise. Pourquoi Camille s'était-il confié à elle ? Elle ressemblait davantage à une excentrique, pour le commun des mortels, par sa tenue rose et moulante. Pourtant, quand il l'a aperçue, entrant dans le salon de thé, Camille l'a, au contraire, trouvée unique, inspirante.

« (…) rencontré (…) futa (… j'aimerais », c'est à se demander si elle a vraiment compris. Après cette tirade, dont Camille buvait chaque syllabe, cette phrase met tout à plat.
« Mais, je le suis ! », comme un cri du cœur, juste avant que Lissandre, si touchante à savourer son thé, ne poursuive : « (…) j'aimerais beaucoup tourner (…) besoin d'en parler (… ) écrire un scénario (…) ».

De sa voix, toujours posée, presque uniforme, Lissandre semble avancer peu à peu ses arguments, mettant Camille de plus en plus en proie au doute. Indirectement, cette inconnue propose carrément de le filmer ! « Puis-je lui faire confiance ? ». Il se rappelle, hélas, de certains traquenards, comme un éphèbe qui l'avait séduit, juste avant que les potes de ce dernier ne fassent intrusion dans leur chambre d'hôtel. « Peut-être qu'elle m'a cerné, et qu'elle essaie d'en savoir plus pour me ridiculiser, à moins que ce soit pour balancer mes vidéos sur les réseaux sociaux et en ricaner ? »

Tandis que Camille ne sait quelle attitude adopter, Lissandre poursuit : « (…) environnement (…) progression (…) retournements ». Ce ne peut être un cheminement appris dans les livres, elle sait de quoi elle parle, et captive plus encore l'attention de Camille. « (…) quelques instants (…) plusieurs orgasmes (…) trouver l'équilibre ». C'est précis, méthodique. « Je crois qu'elle m'a convaincu ; elle maîtrise à la fois le tournage et... et la sexualité ».

Camille réalise qu'il ne s'est attaché qu'à un physique, une tenue même, comme en n'y voyant que le côté superficiel. Et, là, il découvre une jeune femme sensée, analytique, d'une certaine manière son alter ego, passionnée de filmage, aux antipodes des relations virilo-violentes, et même, un comble, sur la même longueur d'ondes et le même intérêt quant à la pornographie cinévisuelle. Il a bu toutes ses paroles !

Il n'a pas osé dire mot, comme pour ne pas interrompre cet autoportrait que lui renvoie cette incroyable jeune femme. « (…) quelqu'un qui est autant homme que femme ». Elle reprend même le mot futa, insistant, avouant qu'elle l'a lu.

« Lissandre, j'ai... j'ai déjà fait l'acteur pour les élèves, quand je faisais mes études ». Camille marque un temps d'arrêt, comme pour essayer de ne pas aller trop loin dans les révélations. « J'ai déjà fait des piqûres, comment je peux dire... ». Camille marque à nouveau un temps d'arrêt. « Enfin des trucs pour me sentir plus femme, mais tout en restant homme ».

Camille marque encore un temps d'arrêt. « Arrête-toi, avant qu'il ne soit trop tard ! ».
Mais rien n'y fait. « Vous êtes la première qui en parle comme ça. Et même, qui parle de la pornographie comme ça. Et puis aussi qui a une vraie idée pour le porno. Vous avez parlé de scenario, je veux bien ». Ca y est, il s'est lâché, avec peu de mots, sans aller très loin. « Pourvu qu'elle comprenne. Ce n'est pas facile à avouer, ça ».

Et Camille lui reprend la main, la fixant à nouveau dans les yeux, espérant qu'il n'est pas allé trop loin, et qu'il a bien compris ce qu'elle cherche. « Oh, dis-moi oui, dis-moi que... enfin ».
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le mercredi 18 décembre 2019, 18:27:59
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°6

Il y a eu ce cri d’abord. Cette volonté pure provenant de l’âme même de Camille.

*Une volonté de fer dans une enveloppe de soie. J’aime ça ! *

Il y a cette confession. Une histoire de piqures. Pour cette partie, Lissandre a marqué un bref instant une attitude de réflexion.

*Des piqures pour se sentir femme ? Un trip hallucinatoire avec casque de réalité virtuelle ? *

Et enfin cette déclaration. Cette acceptation à mettre son âme et son corps à nu. En soit, un contrat oral pour devenir l’acteur – ? dans le doute, autant continuer à utiliser le masculin pour parler de quelque chose qui est à la fois homme et femme- de son film pas encore écrit.

*Je pourrais l’embrasser de joie ! *

La réalisatrice regarde alors son acteur avec attention. Excitée, elle ne sait plus quoi dire. Il faut qu’elle se reprenne. Mais comment chercher à retrouver un état de concentration froid quand on découvre une personne comme Camille ?

« Merci, Camille. »

Ce ne sont que deux mots. Mais Lissandre sait qu’ils sont puissants. Parfois, il n’y a pas besoin de parler pendant de longues minutes.

« J’ai adoré tout ce que tu m’as dit. T’entendre crier et entendre ta volonté. Savoir que tu expérimentes sans pouvoir faire de retour en arrière avec ces aiguilles. Il faut du courage. Sans compter ton acceptation à vouloir tourner dans un film que je ne connais même pas encore. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis contente. Non, heureuse. Non ! Excitée par toutes ces formidables nouvelles ! »

La bourgeoise se rend compte des regards des clients mais aussi du « tavernier » du salon de thé. C’est un endroit paisible. Zen. Un endroit où les gens viennent et se posent un morceau de temps pour s’enfermer dans une bulle de poésie et de légèreté.

Un salon de thé n’est pas un endroit pour parler pornographie.

« Camille, voudrais-tu m’emmener chez toi ? J’aimerai beaucoup continuer à parler avec toi. J’aimerai également beaucoup découvrir où tu habites pour en apprendre plus sur toi, ton identité, ton histoire. »

Celle qu’il a surnommé « Bonbon rose » se rapproche alors de lui/elle. Tant que sa joue se trouve à quelques centimètres de sa joue. Ses lèvres arrivées au niveau du creux de son oreille pour lui murmurer :

« J’aimerai également voir ton corps dans le plus simple des appareils. »

Elle revient à sa place en lâchant un clin d’œil malicieux.
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le jeudi 19 décembre 2019, 06:48:54
Camille n'aurait jamais imaginé que des oreilles aussi attentives l'écoutent, lui, compliqué et incertain, a fortiori les oreilles de celle qu'il appelle son bonbon rose.
« Merci Camille », ce ne sont que deux mots, mais quels mots !
« Derrière son apparence, il y a un sacré bout de femme. Pourquoi ne l'ai-je pas rencontrée plus tôt ? »

« J'ai adoré (…) heureuse (…) excitée », sont autant de mots qui tintent à ses oreilles, faits d'acceptation, de reconnaissance, d'espoir.
« Comme tous les autres, aurais-je moi aussi trouvé ma Muse, celle qui m'inspire et me guide ? »
Camille en est retourné, suspendu au moindre de ses mots.

« (…) m'emmener chez toi (…) découvrir (…) apprendre (…)"
Elle le tutoie, elle abolit les barrières. Camille est sur un nuage, il ne maîtrise plus grand chose de son excitation.
« Oh oui ! », la réponse est sortie toute seule, trop forte, à faire se retourner les têtes de paisibles voisins, savourant leur thé comme on est en méditation. Il a troublé leur calme, mais sa joie est telle.

Son cœur bat à tout rompre ; elle s'est levée, s'est approchée, s'est penchée. Il se délecte de son parfum, il tend presque malgré lui sa joue.
« J'aimerais également voir ton corps dans le plus simple des appareils »
Alors qu'elle a repris sa place, face à lui, il la regarde, perdu dans ses yeux verts : « Viens ! »
Ca lui semble si naturel qu'une quasi-inconnue veuille le voir nu. La majorité des hommes se serait dit "je vais me la faire", mais ce n'est pas ce qui trotte dans la tête de Camille en ce moment.

En un instant, il a tout remballé, ses notes, sa caméra, son appareil photo, ses brouillons.
« Ce n'est pas qu'un bonbon rose, c'est une perle, c'est ma Muse ». Camille est aussitôt debout, tendant la main à Lissandre : « Viens, je te prie ».
Il a oublié toute prudence, il a oublié les traquenards où une jolie fille l'avait fait tomber sous les coups de salauds homophobes. « Elle ne peut pas me mentir, pas elle ; elle est trop pure »

Il l'entraîne par la main, comme un collégien fou. « Viens, j'habite dans un petit appartement trois immeubles à côté ». Il la tire presque à son rythme.
« Je viens dans ce salon de thé, quand je veux la sérénité, mais je ne t'y ai jamais vue ».
Peut-être aurait-il dû se méfier d'une jeune femme sortie de nulle part ? « Voilà, c'est là », lui dit-il tout sourire, devant une bâtisse aussi informe que ses voisines.

Il ouvre la porte du bas, sur un escalier bois plutôt peu engageant. « Viens, ne t'inquiète pas, c'est solide ». Il l'entraîne vers les cieux, il est déjà sur son nuage. Quatre étages à ce rythme, il ne s'inquiète même pas si elle parvient à tenir son souffle à le suivre. Il ouvre, entre, l'entraîne, referme sur eux... ou plutôt sur son capharnaüm.

Car que peut penser d'autre quelqu'un qui découvre l'univers privé de Camille ? Une immense pièce, presque sous les toits, avec une verrière tout du long, et qui servait autrefois de dortoir aux ouvriers venus pour l'industrie textile. Sous leurs pieds, le parquet grince, mais luit au vif soleil traversant l'immense baie vitrée. Un endroit qui avait séduit Camille pour cette luminosité idéale pour photographier et pour filmer, et où il avait fait plein de projets en arrivant. Un espace à aménager, mais pas vraiment aménagé, où semblent posés en vrac des meubles et des choses.

Comment décrire cet aménagement ? Sur la droite, mi ombre mi lumière, un canapé paré d'une housse blanche éblouirait presque. Sur la gauche, au long d'un mur tout blanc, et faisant face à la verrière, un lit, à l'européenne, king size sans artifices à l'américaine même, lui aussi mis en lumière par la verrière qui lui fait face. Et, tout au fond, près d'une porte qui doit donner accès aux sanitaires, comme un fatras empilé sur un bar et sur un évier, qui doit pudiquement s'appeler le coin cuisine.

Que dire alors d'habits épars qui, hormis une très grande penderie où tout semble sur cintre, traînent un peu partout ? Ces habits, autant de détails qui saisissent Camille. « Que va-t-elle penser ? ». Son regard est attiré par cette belle robe noire dans la penderie, qu'il a déjà portée en parfaite illusion. Juste avant qu'il n'aperçoive le panier à linge, qui pourrait donner l'illusion qu'un homme et une femme vivent là, alors qu'il n'en est rien.
Et la salle de bains ? Si elle y va, elle va découvrir que, malgré sa belle chevelure qui donne l'illusion, il se métamorphose parfois aussi. Sans oublier que cette même pièce cache, dans un petit meuble, des ustensiles que d'ordinaire utilisent des femmes solitaires en terrible manque d'amour.

A la fois dépité et anxieux, Camille regarde son petit bonbon rose : « Voilà, c'est chez moi. Pas trop surprise ?". Puis, après une inspiration : « Pas trop déçue ? »
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le jeudi 19 décembre 2019, 21:13:50
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°7

Après la course dans les quatre étages, Lissandre ne dit rien. Pas parce qu’elle a besoin de reprendre son souffle, malgré son statut de bourgeoise, la belle pratique une activité sportive.

*Pour être belle. Pour faire honneur au latex. Pour me sentir bien. Et pour faire sentir bien les autres. *

A cette dernière pensée, elle pense tout de suite à Camille. Spécialement parce que ses yeux se posent alors sur une robe. Un vêtement de femme. Une erreur ? Non, car Camille n’est pas juste homme ou femme. Il a le luxe et la liberté de pouvoir choisir parmi toutes les familles de vêtement.

Les mains croisées derrière son dos, elle commence à avancer dans l’appartement de Camille. Après quelques pas, elle se sent obligée de s’arrêter. De se tourner vers cette verrière qui permet à un maximum de lumière de passer à travers.

« J’adore cette baie vitrée. Elle offre tellement de lumières dans ton appartement. Surtout que tu trouves très bien positionné par rapport à la course du soleil. »

Elle se retourna pour embrasser d’un nouveau regard les proportions de la pièce. La façon dont la lumière et les ombres jouaient avec le mobilier et les vêtements éparpillés. Avec le panier à linge.

*Qu’avons-nous là-dedans ? *

Il y a quelque chose d’excitant dans cette découverte. La bourgeoise la compare à un trésor. En même temps, il y a une notion de tabou. C’est du linge sale. C’est du linge intime. Et pour toutes ces raisons, la réalisatrice s’en approche. Elle a dit qu’elle voulait en savoir plus sur Camille. Et il l’avait invité à la vitesse de la course chez lui. Il ne pouvait plus faire machine arrière.

Sa main plongea dans le panier. Cette même main en retira un caleçon d’homme.

Sa deuxième main plongea à nouveau dans le panier. Elle en ressortit avec un body de femme.

Lissandre se tourna vers Camille, montrant ses mains pleines de trophées. Elle ne dit rien et sourit malicieusement. Elle préférait entendre la réaction de sa Muse. Elle en était très curieuse !
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le jeudi 19 décembre 2019, 23:07:02
Camille sent comme une inquisition, un peu comme dans ces films où un gradé inspectait la chambrée dans ses moindres détails, avec l'obligation de trouver une voire des anomalies, pour pouvoir les sanctionner. Avec Lissandre, ce n'est pas la sanction qu'il craint, mais la déception. Elle a été si spontanée et si convaincante avec lui, qu'il s'en voudrait de briser cet élan inespéré. Pourtant, sa manière de jeter un regard partout, mains dans le dos, lui donne un air très inquisiteur.

« Ouf, elle a regardé vers la penderie, mais elle n'a pas dû voir la robe. Sinon, elle aurait réagi. »
Etrange que, alors qu'il lui a avoué cette dualité, Camille s'inquiète des réactions de Lissandre, quant aux habits féminins chez lui. Mais il ne peut oublier une jeune femme, ramenée un soir, qui s'était moquée de lui, en découvrant une situation très similaire. Lissandre semble le comprendre, c'est déjà différent.

« J'adore cette baie vitrée (…) lumières (…) très bien positionné (...) », ces mots rassurent Camille ; Lissandre n'est pas une amatrice à laquelle un simple smartphone donne l'illusion d'être une grande réalisatrice. « Vous avez dit que vous vouliez me voir euh nu, c'est une belle lumière je trouve ; mais je n'ai pas encore vu votre caméra ».

Lissandre ne répond pas, mais son regard parle pour elle. Comme si elle avait un sixième sens, elle se dirige vers le panier à linge. Camille ne bouge pas, tétanisé ; il ne saurait dire tout ce qu'il y a dedans, mais il n'est pas très rassuré. Pourtant, son rythme cardiaque s'apaise, alors que Lissandre en sort un caleçon d'homme. Certes, ce n'est pas convenable de laisser une quasi inconnue se saisir de votre caleçon, mais c'est un moindre mal. « C'est ce que j'ai mis ce matin, pas de souci ».

Mais Lissandre est terriblement perspicace et insistante, et Camille reste pétrifié quand Lissandre sort un body de femme du panier. Ca lui revient aussitôt. Hier en fin d'après-midi, alors que le soleil déclinait, il avait passé ce body, bien échancré qui plus est, et bien ajusté à sa poitrine naissante, et, l'accompagnant d'un tailleur à veste croisée et jupe au dessus des genoux, était sorti se promener. Il avait adoré marcher au son de ses talons claquant sur les pavés, et sentir le vent caresser ses jambes nues. Avec tout le soin qu'il avait aussi apporté à son maquillage, il s'était senti femme comme jamais auparavant.

Alors que Lissandre le regarde avec des yeux pleins de malice, il hésite. « Allez Camille, lance-toi ; Au point où tu en es, tu ne risque plus rien ».

Elle ne dit rien, il comprend qu'elle ne dira rien ; son regard parle pour elle. « Oui, j'ai mis, enfin j'ai mis ce body hier soir. J'étais bien dedans. J'étais vraiment moi. » Camille marque un temps d'arrêt, attendant un mot. Mais toujours rien. « Je suis même sorti avec, enfin quand il faisait presque nuit, quand même ». Comme par réflexe, Camille est presque gêné que Lissandre découvre ainsi et si vite ses petits secrets. Pourtant, ce qu'elle lui a dit auparavant devrait le rassurer.
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le samedi 21 décembre 2019, 10:49:14
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°8

La réalisatrice décide de passer à la vitesse supérieure.

« C’est vrai qu’il y a une belle lumière ici. Malheureusement, il est aussi vrai que je n’ai pas ma caméra avec moi. »

Lissandre se rapproche de la verrière. Elle croise ses bras en-dessous sa menue poitrine. Elle regarde au-dehors et pourrait presque sentir physiquement le regard chargé d’émotions de Camille. Elle dit alors, sans la regarder :

« Ma caméra se trouve dans une chambre d’hôtel que j’ai loué en attendant de partir pour un nouveau voyage. »

Elle observe la vie de la ville quelques instants. Seulement pour poser un peu de suspens. Pour laisser les mots « nouveau voyage » faire un bonhomme de chemin dans l’imagination de sa Muse. Lui faire douter qu’elle reste longtemps. Lui donner un sentiment d’urgence à exploiter cette rencontre.

Elle se retourne alors pour ajouter :

« C’est une chambre dans un love hotel. Le lieu me permet de m’aider à me concentrer, à écrire et imaginer pour des essais de peut-être futur scénario. »

Elle se rapproche de Camille. A nouveau, elle lui laisse le temps de peser les mots qu’elle vient de lâcher comme une petite bombe. « Love hotel ». Des chambres préparées pour des actes d’amour. Des endroits colorés appelant des clients qui souhaitent pratique des activités intimistes.

« J’ai besoin de me passer un peu d’eau sur le visage. Ta salle de bain est bien cette pièce, là-bas ? Ok, merci. »

Lissandre se dirige vers un endroit également privé pour Camille. L’endroit où il se lave. L’endroit où il se met à nu. Un endroit rempli d’objets qui en apprendront encore plus à la réalisatrice.

Sa main pousse la porte et, juste avant de disparaitre dans la salle de bain, elle pose un dilemme :

« Une fois que je me serai rafraichi, nous irons toutes les deux dans ma chambre. Là où se trouve ma caméra. »

Toutes les deux. C’est ce que « Bonbon Rose » vient de dire. Toutes les deux. Deux femmes. Est-ce que Camille a compris ? Car Lissandre la met au défi de s’habiller en femme. Que ce soit le body ou la robe noire dans la penderie. Ou même autre chose. Lissandre se rendra dans sa chambre au love hotel en compagnie d’une femme. Et il ne fait pas nuit noire. Ce sera donc une sorte d’exhibition plus risquée pour Camille.

Dans la salle de bain, Lissandre sourit. Elle aime son rôle de dominatrice. Pas dans le sens BDSM du terme, mais il est clair que c’est elle qui a les rênes. D’ailleurs, elle n’a pas complètement refermée la porte. Elle est juste assez entrouverte pour observer Camille dans sa grande pièce éclairée. Juste assez pour qu’elle le voie se changer (s’il a compris le message, bien entendu). Juste assez pour que Camille se rende compte que, potentiellement, son « Bonbon Rose » pourra la regarder quand il se mettra à nu pour s’habiller de vêtements de femme.

*Que vas-tu me montrer, Camille ? J’ai tellement hâte de la suite ! *
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le samedi 21 décembre 2019, 18:22:26
« (…) je n'ai pas ma caméra (…) », Camille s'était déjà mis en tête plein de choses qu'il ne saurait définir, mais il pourrait bien lui prêter sa propre caméra vidéo. Même si elle ne connaît pas l'outil, elle saura vite y retrouver ses marques. Et peut-être même que, la complicité aidant, il pourra filmer aussi son petit bonbon rose ? D'ailleurs, le dos tourné alors qu'elle regarde au dehors, elle offre à Camille une silhouette proche de la perfection, harmonieusement moulée par le latex, sans rien de trop juste avec ce qu'il faut. Oui, elle aussi, il ne sait comment, mais il veut la filmer.

« (…) partir pour un nouveau voyage », après la douche froide, c'est la tempête de neige qui s'abat. Elle va partir, peut-être vite même. Camille n'est pour elle qu'un truc comme ça, un peu comme une prostituée pour un marin qui jette l'ancre quelques jours au port. On en profite, puis on part, sans sentiment ni souvenir. Camille se demande plus encore pourquoi elle est venue vers lui, dans ce salon de thé, pour partir aussi vite après. « Peu importe, Camille, elle est là, pour le moment, saisis ta chance. Elle ne t'a pas demandé en mariage ! Alors, profite du moment ; il sera toujours temps de voir pour la suite ».

Quand elle se retourne vers lui, elle ne peut ignorer le trouble qui emplit le regard de Camille. Pas rassuré, il attend le nouveau coup de massue. «  (…) love hôtel (…) futur scenario », à quoi joue-t-elle. En France, ces love hôtels sont juste des hôtels un peu moins glauques que les hôtels de passe, que les couples adultérins réservent pour quelques heures. Mais ici ? « Pourquoi a-t-elle voulu venir chez moi, alors qu'elle savait qu'elle n'avait pas sa caméra ? ». Camille refuse de penser à un traquenard, mais les questions affluent, sans réponses.

Elle mène la danse, il boit ses paroles. Il n'ose même pas la contredire, ou poser une question qui pourrait paraître saugrenue. Il ne l'arrête même pas, alors qu'elle se dirige, sans même attendre un oui de principe, vers sa salle de bains. « Oh non, elle va tout découvrir ! », Camille est en panique. Car c'est là, dans un petit meuble blanc immaculé et discret, qu'il cache cette trousse de maquillage qu'il a constituée patiemment avec la plus grande discrétion, et c'est aussi là, dans le petite penderie ajourée, qu'il a posé trois têtes, chacune surmontée d'une perruque, une rousse, une blonde, une brune. Même si sa coiffure naturelle, si claire que ses mèches virent à un gris argenté, ont déjà fait de lui une jeune femme aux cheveux courts, Camille sait combien la blonde aux longs cheveux lui a parfois amené de beaux mâles, dont beaucoup néanmoins ont fui en découvrant la réalité.

« Oui, si tu veux, c'est là... ne fais pas attention au désordre », phrase dérisoire, alors que tout ce qui pourrait le trahir, si tant est que ce soit le cas, est parfaitement rangé. Et encore cela n'est-il rien, quand lui répond une expression « (…) nous irons toutes les deux dans ma chambre (…) » qui achève de le déstabiliser. Toutes les deux ? Impossible ! Il doit avoir mal entendu. Pourtant l'expression résonne dans sa tête, affolante et tentatrice. « Tu t'es souvent rêvé femme, et parfois même avec une femme, alors ne te défiles pas ! ».

Lissandre a fermé la porte de la salle de bains. Camille est en panique totale. Il fait encore jour, c'est dangereux de sortir féminine. « Je ne suis même pas maquillé ! », il risque d'être repéré, et nul ne sait ce qui pourrait advenir. « Tu n'as pas le choix, elle va repartir en voyage ; c'est maintenant ou jamais ». Camille ne parvient pas à se concentrer, trop de choses se bousculent dans sa tête. Le body dans le panier à linge ? Déjà utilisé, donc non. La robe noire dans la penderie. Lissandre l'a vue, mais, pour ce qu'elle appelle scenario, est-ce bien ? Camille sait qu'il n'a pas encore l'aisance pour mettre ou enlever une robe. « Non, ce sera ridicule ; il faut autre chose ».

L'idée ne lui vient pas, il ne doit pas perdre de temps. Alors il enlève déjà sa tunique ample, de celles qui lui permettent de sortir sans que nul ne remarque sa poitrine en plein essor. Certes, ce sont encore de petits seins, mais les injections les feront se développer, et il se souvient qu'un amant avait déjà su exciter ses tétons très sensibles. Les mocassins, le jean, tout ça part vite dans le panier à linge aussi. Il n'a plus qu'un slip noir très échancré, aux bords de dentelle blanche, dont la coupe ne laisse aucun doute sur le soin qu'il a pris à s'épiler.

« Allez, décide-toi, elle ne va pas mettre une heure à se rafraîchir ! ». Il retourne vers la penderie, il vient d'avoir une idée, ce bustier noir très élégant, qui donne l'impression qu'il a une plus grosse poitrine qu'en vrai. « C'est décidé ; je lui plairai comme ça, j'en suis sûr », Camille pose le bustier sur le canapé. « Ah, je sais ce qui ira avec, mes Cervin », car il s'est offert juste une paire de ces bas renommés qu'il réserve aux moments exceptionnels. Il les sort d'un tiroir, caressant leur douceur. « Oh, j'ai envie de les mettre tout de suite ! ».

Il ôte aussitôt le slip, et doit admettre que toutes ces émotions ont mis son sexe dans un état de trouble. « Ca va, la porte est fermée ; elle ne peut rien voir ». Alors que les injections ont souvent pour effet secondaire de diminuer le volume du pénis, le sien a subi un début de mutation étrange, ne diminuant pas, mais faisant davantage ressortir son système veineux, surtout en érection. C'est presque comme si les injections ne faisaient pas se développer que les seins.

« Bon, arrête de réfléchir ! », Camille s'assied sur le canapé, faisant lentement remonter un bas puis l'autre sur le peau parfaitement épilée de ses jambes. « Allez, vite, la suite ! », il se lève et enfile le bustier noir, l'ajuste, le serre au mieux pour faire pigeonner. « Et avec ça, tu mets quoi ? », il faut faire vite ; Lissandre va sortir de la salle de bains, elle ne doit pas le trouver comme ça.

« Tiens, le tailleur noir, il serait très classe », la décision avance. « Ah non, la jupe est courte ; s'il y a du vent, on pourrait voir que j'ai des bas », la décision recule. « Et puis, tu te chausses comment ? Pas les cuissardes, ça fera trop vulgaire. Tiens, les escarpins noirs brillants, ça fera chic ». Camille ne maîtrise pas encore à la perfection la marche avec des talons, mais cela lui paraît plus naturel pour assortir avec... Il ne sait toujours pas avec quoi.

« Oh, mon Dieu, Lissandre est dans la salle de bains, et c'est dans la petite commode qu'il y a mes plus belles petites culottes. Je ne vais pas sortir nu sous une jupe. Vite, Camille, réfléchis ! ». Camille se tourne vers la porte de la salle de bains, comme s'il pouvait y trouver une solution, et s'aperçoit avec effroi qu'elle est entrouverte. "Oh, mon Dieu, peut-être qu'elle m'a vu ! Bon, je fais quoi maintenant ? Comme si je le savais ? ».

Mais là, la malice traverse soudain l'esprit de Camille. Tournant le dos à la porte entrouverte, se cambrant et ondulant pour offrir la vision de ses fesses nues, il regarde ses pieds bien s'ajuster aux escarpins. « Je ne sais pas si tu es là à me regarder, Lissandre, mais je suis heureux de t'offrir cela en avant-première ».
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le dimanche 22 décembre 2019, 17:22:09
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°9

Elle voit tout par la porte entrouverte. Elle ne pense même pas à faire couler de l’eau au robinet ou à explorer les secrets de la salle de bains. Non, car à peine rentrée dans la salle de bain, dès qu’elle a posé les yeux sur Camille : elle n’a pas pu les détacher. Voir son hésitation. Son état d’urgence à l’idée qu’elle sorte rapidement. L’idée qu’elle devait être Camille femme pour se rendre avec elle dans sa chambre où se trouvait sa propre caméra. Lissandre sourit. Elle se régale de ce spectacle.

*Merci Camille. Vraiment, tu m’offres une très belle rencontre ! *

Quand il se retourne pour observer la salle de bains, Lissandre s’immobilise. Elle retient son souffle.

*Est-ce qu’il m’a vu ? *

Le temps semble se suspendre. Elle fait son maximum pour rester dans la même position. Elle calme les battements de son cœur qui vont bientôt réclamer de l’oxygène.

Puis Camille se retourne. Elle respire de soulagement et-

*Je crois qu’il m’a vu. Il m’a forcément vu ! *

Elle voit ses fesses nues. Une peau blanche déjà mis en valeur par les bas noirs. La bourgeoise se perd alors à son propre jeu. Rentrer maintenant et le surprendre ? Rester sagement dans la salle de bains et continuer à observer le spectacle ? Elle hésite.

*Si tu restes plus longtemps, ma grande, il va commencer à croire que tu t’es assis sur le trône. Et pour tuer l’ambiance, il n’y a pas mieux. *

« Camille ? »

Parler. Détourner l’attention. Le surprendre et faire en sorte qu’il en oublie son excuse de « rafraichissement ».

« Tu as besoin d’aide ? »

La phrase est trop vague. Et il reste toujours cette possibilité visuelle. Ce n’est pas le moment de se dévoiler l’un l’autre les impératifs de la vie de tous les jours. Le corps doit être magnifique aujourd’hui. Il ne peut pas être une machine à vidanger.

« Ce que je veux dire, c’est que tu as peut-être besoin de l’avis d’une femme ? J’imagine que tu n’as jamais passé beaucoup de temps dans des magasins à essayer différents vêtements. »

Et le coup final. Celui qui va donner un coup de sang. Celui qui va faire accélérer le palpitant de son cœur, libérant un nouveau jet de sang devant bien s’accumuler quelque part. Dans une extrémité de son corps parcouru de veines par exemple…

« Attention, j’arrive. »

Elle pose la main sur la porte.
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le lundi 23 décembre 2019, 07:25:16
« Camille ? ». L'appel le coupe net. Juste quand Camille osait enfin un peu de défi, juste quand il se montrait à elle fesses nues. L'a-t-elle vu ? Ou est-ce le hasard ? Impossible de le savoir. Maintenant qu'il sait la porte entrouverte, tout devient possible. Lissandre lui semble vraiment très pro, mais qui est-elle vraiment ?

Camille regarde cette lumière, cette verrière à laquelle il fait face. « Elle veut que je sorte avec elle en plein jour. Déjà que ce sera la première fois. Mais, si elle me prend la main, ça va attirer les regards, deux femmes comme ça, et je pourrais me trahir. Il faut vraiment que je trouve une tenue sobre pour sortir, sinon je serai démasqué ! »

« Tu as besoin d'aide ? », ça tombe à propos. « J'hésite. Si je dis oui, elle n'aura plus la surprise. Si je dis non, je risque de me tromper. Oh, ça va trop vite, tout ça ». Camille est plus en panique encore. Cet instant s'est décroché du temps ; il n'existe plus qu'à travers elle, il n'est plus le jeune homme incertain et introverti, il devient Camille la jeune femme qui veut plaire, qui veut séduire par la plus belle des tenues, qui aura toutes les audaces devant la caméra. « Oh Lissandre, laisse-moi te faire la surprise ! ».
 
Pourtant, il faut répondre : « Je ne suis pas encore prête ». Le féminin est sorti tout seul, comme si la métamorphose mentale accompagnait la métamorphose physique. Il faut essayer de rattraper ça, la panique monte plus encore. « Enfin, je voulais dire, le maquillage, et aussi mes culottes, c'est dans la salle de bains ». Comme si ça allait donner l'illusion !

« (…) tu as besoin de l'avis d'une femme (…) dans les magasins à essayer (...) », tout se mélange. Une fraction de seconde, Camille se rappelle de l'excitation qu'il avait eue, lorsqu'une amie avait accepté d'accompagner Camille femme dans un sex shop. Défi audacieux, mais finalement inconscient, car, après quelques regards, les clients du lieu n'ont pas apprécié la jeune femme qui ainsi se révélait, et le plaisir est devenu fuite, pour Camille et cette amie.

Depuis lors, ça lui a coupé toute envie de fréquenter ces lieux et lui a fait ne commander que par correspondance avec envoi en poste restante ; il en a même renoncé à la moindre cabine d'essayage, se contentant de constituer peu à peu sa propre garde-robe en acquérant des vêtements et en assurant à la caissière que c'était pour faire un cadeau à sa petite amie.

Alors oui, des essais, ce ne fut que devant son miroir. Et des avis, il n'en a jamais eus, hormis quand il vivait ses soirées de femme, tellement femme qu'il y avait aussi bien des amants succombant que des crétins violents de découvrir la réalité.

Mais là n'est pas le sujet du moment ! « C'est vrai, j'ai toujours fait à mon idée », ce n'est pas un atout quand on est né homme. « Mais je me débrouille pas trop mal, je pense », phrase stupide, qui peut être interprétée, et met le doute sur ce qui va se passer dans l'instant qui suit.

Il faut accélérer les choses. Face à cette penderie soudain trop garnie, de la minijupe de cuir à la longue robe de soirée, du strict chemisier noir au chemisier blanc orné de tulle, il est face à ses audaces et à ses doutes. Sa main finit par prendre une jupe noire droite, aussi insipide que triste, mais qui ne lui ira pas, il en est déjà sûr, car trop banale, tellement il se veut femme pour Lissandre, cette inconnue qui ne l'est plus vraiment tout en l'étant de plus en plus.

« Attention, j'arrive. », le cœur de Camille s'emballe d'un coup, anihilant tout esprit de décision. De sa main libre, il tente de cacher son sexe qui, alors que les essayage lui avaient déjà suscité quelque émotion, se trouve conforté par ce contact imprévu. Posture presque grotesque, devant la penderie, quasiment face à la porte de la salle de bains, dont il regarde fébrilement la poignée.
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le mardi 24 décembre 2019, 19:23:39
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°10

« Attention, j’arrive. »

Elle pose la main sur la porte.

Elle appuie sur la poignée de porte.

Elle reste appuyée dessus.

Elle laisse passer un peu de temps.



Puis elle relâche la poignée de la porte. La porte ne s’est pas ouverte et Lissandre se trouve toujours dans la salle de bain.

« D’accord. Je te laisse encore un peu de temps. J’aime le suspens ! »

Dans sa voix, Camille entend le sourire qui se trouve sur le visage de la réalisatrice. La malice teinte chacun de ces mots.

*Elle a parlé de maquillage et de petites culottes. Voyons voir comment elle est équipée. *

La porte reste légèrement entrouverte. Avant de partir à la recherche des biens précieux et surtout féminins de Camille, elle jette un œil dans l’ouverture.

*Comme une perverse. Hi hi ! *

Elle le voit en partie. Camille en partie habillée. Sa main essayant de cacher son excitation grossissante. Mais elle reste derrière la porte. Elle se délecte beaucoup trop de cette situation. Tant qu’elle commence à avoir un peu chaud elle aussi.

Lissandre ouvre d’abord le petit meuble blanc immaculé. Elle y découvre la trousse de maquillage. Elle regarde ce qu’il y a au-dedans. Il y a une belle quantité de matériel. La qualité y est. Elle imagine alors Camille acheter tout ça. Elle l’imagine dans des situations embarrassantes. Son visage bredouillant d’une explication que même la vendeuse ne croit qu’à moitié.

*Laissons ce rouge à lèvres sorti. Je le pose sur le lavabo. Bon, meuble suivant ! *

Elle découvre ensuite la penderie ajourée. Au-dedans, elle découvre les trois perruques. La rousse, la blonde et la brune. Elle comprend alors comment Camille trouve l’audace de sortir en public. La réalisatrice se demande ensuite si elle va lui demander de sortir avec ces cheveux au naturel.

*Non. Cette perruque rousse fera amplement l’affaire ! La couleur attire énormément. Sans compter qu’il y a un petit succube, je trouve. *

Un peu de temps est passé pendant cette exploration. Elle se dit que ça pourrait faire partie d’une scène de son prochain film. Une façon de mettre en place un contexte, une atmosphère. Une façon indirecte d’en savoir plus sur le personnage et de s’y identifier.

Sur le point de retourner vers la porte et d’interpeller Camille, un autre meuble attire son attention. Elle se dirige vers celui-là et ses yeux s’agrandissent. Tout comme son sourire. Le trésor intime ultime. Pas de petites culottes affriolantes mais des jouets d’adulte. Il n’y en a pas qu’un. Camille a passé plusieurs commandes et a exploré de différentes façons sa sexualité hybride.

Lissandre ne peut s’empêcher de sortir sa langue et de s’humidifier ses lèvres.

*Tout cela devient de plus en plus intéressant ! *

« Camille ! »

Elle se rapproche de la porte. Ses yeux dans l’ouverture, en mode espionne hentai, elle cherche à savoir où on est son actrice.

« J’ai découvert trois cadeaux. Je peux te les apporter maintenant ? »

Un rouge à lèvres d’une couleur rouge pétant. La perruque rousse. Et enfin un sextoy.
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le mardi 24 décembre 2019, 22:53:10
Camille voit la pignée tourner. Instinctivement, sa main se resserre sur son sexe, qui commence de ce fait à prendre un certain volume. Il tremble, il se sent riducule en partie habillé. Mais la poignée se relâche, rassurante. « je te laisse encore un peu de temps (...) », une chance inouïe qu'il faut saisir.  Camille rejette la jupe dans la penderie, en quête d'une autre.

Et, pressé par le temps, finit par se décider pour une jupe noire en cuir, un peu au dessus du genou. Il se souvient de la première fois où il l'avait portée, et des yeux de fou que lui avait lancé sa conquête du soir, dont la virilité s'était hélas enfuie sitôt la jupe ôtée. Mais là, cette jupe retrouve à nouveau sa coupe parfaite, juste assez serrée pour éviter qu'elle ne révèle les bas. "En fait, je ne sais pas ce qu'elle veut, une vamp ou une bourgeoise. J'espère que je ne la décevrai pas".

Mais le problème demeure entier, pas de culotte, et Camille sent son sexe tendu frotter sous la jupe. Il faut à tout prix qu'il parvienne à récupérer une culotte dans la salle de bains ! Il se regarde à nouveau dans le miroir de la penderie, ajuste la jupe. Avec le bustier, cet ensemble est d'une élégance absolue. A quelques petits détails près, entre autres une coiffure peu avenante et un maquillage absent, il serait une femme fatale.

Camille hésite encore, en revoyant la robe noire. Elle est absolument divine, mais, puisque Lissandre parle de scenario, ce pourrait être une idée de la prendre au cas où elle serait bien adaptée. Camille la décroche, la pose sur le canapé. Ce faisant lui donne l'opportunité de retrouver quelque aisance à marcher en talons. Il hésite encore un peu, mais c'est comme s'il retrouvait très vite ses habitudes, s'amusant même à onduler des fesses alors qu'il se regarde dans le miroir.

« Camille, la femme qui est en toi, renaît ». D'ailleurs, il se dit qu'il pourrait même prendre les bottes. Certes, leur talon aiguille est plus haut et plus compliqué, mais, avec la jupe en cuir, ça se marierait bien. Il jette presque aussitôt les escarpins, enfilant les longues bottes de cuir noir, savourant leur toucher, s'amusant du bruit de la fermeture.

Par contre, il s'inquiète des autres bruits, ceux venant de la salle de bains. Lissandre est à farfouiller dans un tiroir, mais lequel ? Bouger des culottes – d'ailleurs, il doit trouver un subterfuge pour en récupérer une, féminine – ne fait pas un tel raffut. Peut-être est-ce qu'elle a découvert la trousse de maquillage, et qu'elle fait se cogner les produits.

La veste, il ne manque que la veste. Pas de noir, ça ferait trop. Camille se souvient d'une veste rouge, qu'il n'a jamais osé mettre, alors que, en vitrine, elle avait attiré son regard. Il l'essaie cependant, retournant au miroir. Le mariage est au top. L'ensemble jupe et bustier noirs se marie à merveille, et le rouge tranche avec.
« Camille ! », le bruit s'est estompé et, si Lissandre l'appelle, c'est qu'elle a trouvé. Camille vérifie encore sa tenue, élégante femme. Il faudra trouver un subterfuge pour aller récupérer une culotte dans la salle de bains !
 
« (…) trois cadeaux (…) maintenant », peu importe comment Lissandre a réussi à prendre pour des cadeaux ce que Camille utilise, femme. "Qu'a-t-elle pu trouver, à part mon maquillage et quelques habits que j'aurais oubliés?". Pas un seul instant, Camille ne remarque la clé du coffre à jouets d'adultes, qu'il a posée sur le buffet il y a quelques jours.

"Je suis prêt… enfin, prête plutôt"
Il est presque sûr de lui, un peu fébrile quand même. Se plantant face à la porte, silhouette assurée sur ses jambes un peu écartées et dessinée par le soleil dardant par la verrière.
Il jette un coup d'œil à la robe noire posée sur le canapé, puis à la penderie. "Ai-je bien choisi? Quelle sorte de scenario a-t-elle imaginé?"
Attendant que Lissandre ouvre cette porte, avec ce qu'elle appelle des cadeaux. Intriguant et inquiétant...
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le jeudi 26 décembre 2019, 10:55:28
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°11

Elle l’ouvre enfin cette porte. Et quelle vision !

Les yeux de la réalisatrice se fixent dans les yeux de Camille. Ce qui pétillent au-dedans lui déclenche un frisson de plaisir. Puis elle voit les habits noirs qu’elle a choisi mis en valeur par la veste rouge. Ses yeux glissent sur son corps et percute une bosse au niveau d’une jupe en cuir. Elle remonte ses yeux dans ceux de Camille. Un nouvel aller-retour pour lui faire remarquer qu’elle a remarqué la bosse.

« Tu es très belle. »

Elle tend alors sa première main, celle qui tient la perruque rousse.

« Et je vois que nous avons eu la même idée. Ça me fait plaisir qu’on soit sur la même longueur d’onde. »

La perruque rousse va s’harmoniser avec la veste rouge. Elle lui tend et attend qu’elle la prenne. Ce n’est qu’au moment où elle accepte de continuer à se travestir selon ses désirs qu’elle passe au second cadeau.

« Avec cette veste et cette perruque, ce rouge à lèvres sera la dernière touche. Avec lui, tu seras totalement habillée et maquillée. »

Elle sort le bâton de rouge à lèvres de la veste dorée qu’elle porte. La couleur est vraiment intense. Un phare qui cherche à attirer les bateaux. Lissandre a de plus en plus hâte de sortir Camille en plein milieu du public alors que la lune est encore loin.

Elle sort alors de la poche droite une petite télécommande. Très petite, très discrète et avec peu de boutons.

« Tu la reconnais ? »

Dans la salle de bains, Lissandre a découvert un sextoy très amusant. Elle se demande pour quel raison Camille l’a acheté. A-t-elle déjà trouvé un partenaire pour jouer de cette façon dans une rue bondée de personnes ? A moins que ça ne soit une façon de jouer en solitaire ? Si c’est le cas, Camille va connaître un nouveau niveau de plaisir. Car, entre les mains d’une autre personne, elle devient soumise. Elle perd le contrôle. Elle ne peut savoir quand l’objet vibrera. Elle ne peut savoir à quelle intensité et quelle durée.

« Un jouet très intéressant. »

Elle se rapproche de Camille. Elle s’arrête sur son flanc. Sa main se pose sur sa hanche, non loin de la bosse déformant la jupe en cuir.

Ses lèvres s’approchent de son oreille et elle assène le coup final :

« Tu devrais aller dans la salle de bains pour installer ce dernier bijou. »

Elle s’apprête à faire quelques pas pour se diriger vers la sortie. Une feinte. Car ses lèvres reviennent au niveau de l’oreille de Camille :

« A moins que ce bijou soit déjà tombé dans les mains d’une autre femme ? Dans ce cas, peut-être que c’est toi qui devrait avoir la télécommande… »
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le jeudi 26 décembre 2019, 23:05:28
Camille tremble, la poignée tourne. Camille est en fusion, la porte s'ouvre.

Les yeux de Lissandre brillent aussitôt, accrochent son regard, parcourent sa silhouette. Un regard qui déshabille ! Et le regard d'une femme, même. Camille en est bouleversé. Jamais une femme ne lui a offert un tel cadeau, lorsqu'il lui apparaissait femme à son tour.

« Tu es très belle », aussi étrange que cela puisse paraître, c'est à la fois la féminité de Camille qui trouve pleinement son épanouissement, mais aussi son sexe qui se tend davantage contre la doublure de la jupe de cuir.
« Merci, oh merci Lissandre ».

Mais tout va très vite, la perruque rousse, Lissandre l'a donc trouvée. Aucune hésitation, Camille la prend aussitôt. Avec les yeux de Lissandre pour miroir, il met ses cheveux plaqués au maximum, puis, écartant bien le filet de la perruque rousse, la met, l'ajuste. Un regard dans le miroir de côté, sur la penderie, lui indique quelques mèches à ajuster sur le front, et les longs cheveux à bien disposer sur ses épaules.
Voir les yeux de Lissandre briller lui confirme que la mission est accomplie. « Tu as réussi, Camille ; elle est comblée, et tu en seras aussi comblé ».

Ce n'était qu'une étape ! Lissandre sort ensuite le bâton de rouge à lèvres, et Camille se décompose aussitôt. Il l'avait acheté, se souvient-il, pour une soirée très ciblée ; sa bouche devait être la plus incendiaire possible. Mais là, sortir avec les lèvres ainsi dessinées, va lui attirer beaucoup de regards, donc presque autant de risques d'être identifié.
Pourtant, il le prend ; il ira jusqu'au bout, pour ce bonbon rose tombé par miracle du ciel. « Je ne renoncerai pas ! ».

Mais ce n'est pas fini, et Camille blêmit, quand Lissandre sort la télécommande.
« Oh non, tu l'as trouvée ! », la panique se sent à chaque mot, chaque syllabe, chaque intonation. C'était un jeu, son propre jeu, un défi pour se prouver à lui-même qu'il pouvait le faire. La première fois, après mille vérifications, il était sorti, homme certes, mais télécommande en poche ; au bout de quelques minutes de déclenchements de plus en plus fréquents, il s'était trouvé dans un état d'excitation incompatible avec une balade en ville. Il l'avait utilisée une autre fois, pour arriver femme toute émoustillée à un rendez-vous avec un amant, l'enlevant juste avant pour conserver l'excitation, obtenant en retour l'enchantement de l'amant d'un soir auquel il s'était donné. Mais jamais il n'avait pensé s'en servir avec une femme, gardant lui-même la télécommande.

Et là, Lissandre joue le chaud et le froid ! « Il faut reprendre quelques minutes, trouver une excuse pour reprendre un peu de contrôle ».
« Attends, je reviens », Camille file aussitôt vers la salle de bains. Ne pas paniquer, rester concentré. Dans le miroir, il vérifie l'ajustement de la perruque rousse, juste parfait. Puis il dessine ses lèvres d'un rouge écarlate, incendiaire. Il prend son temps pour obtenir un résultat aussi parfait. « Un peu de patience, Lissandre, j'arrive. Je me fais belle pour toi ». Il l'a dit, ça lui a échappé. Que va-t-elle penser ?

Pas le temps de réfléchir. « Cet œuf vibrant, où est-il ? ». Camille retourne le tiroir en tous sens, pas de traces. Il essaie de réfléchir, réalise qu'il ne peut le porter sans qu'une culotte ne lui garantisse quelque sécurité. Serrer les fesses sur un tel objet, avec la frousse qu'il ne s'échappe, c'est avoir une allure ridicule. Il sort de la commode une petite culotte noire, un délicat liseré de dentelle, un sobre triangle devant, un tissu beaucoup plus simple derrière. L'enfiler est tout un art, la faire glisser sur les bas sans crisser, l'ajuster sous la jupe de cuir assez serrée, et essayer d'y caser son sexe toujours quelque peu en érection.

S'il y parvient, cela ne règle pas de ne pas savoir où est l'oeuf vibrant. Il se maudit de son rangement. La mort dans l'âme, il sort de la salle de bains. « Je n'ai pas trouvé l'oeuf qui va avec. C'est toi qui l'as ? » 
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le vendredi 27 décembre 2019, 17:38:30
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°12

Elle l’entend qu’il chercher- Non, Camille est dorénavant bien plus femme qu’homme. Elle mérite le « elle » plus que le « il ».

Lissandre l’entend donc chercher le fameux œuf vibrant. Et elle sourit. En fait, elle ne peut s’empêcher de glisser ses jambes l’une sur l’autre tout en ayant une bouffée de chaleur et de plaisir anticipée.

*Tu ne le trouveras pas, Camille. Hi hi ! *

Elle sort de la salle de bains. Elle est fin prête avec ce rouge à lèvres incendiaire. Si ça ne tenait qu’à elle, elle se serait jetée sur elle et l’aurait embrassé. Pour partager un peu de cette magnifique couleur. Et bien plus !

« Si ce n’est pas toi qui l’a… »

Elle ne finit pas sa phrase. Mais de nouveau, elle ne peut s’empêcher de glisser une jambe sur l’autre. Pour ressentir son trésor. Elle, elle ne porte pas de culotte. Mais avec sa combinaison rose intégrale, aucune chance pour que quelque chose tombe.

« De toute façon, tu n’avais pas de petite culotte. Comment aurais-tu fait dans la rue pleine de monde ? »

Elle lui présente alors son bras pour qu’elle vienne le prendre, pour qu’elle vienne se coller à son corps.

« Il est temps de partir. Temps d’aller explorer cette ville et de rejoindre ma petite chambre. J’ai hâte, tu ne peux pas savoir à quel point j’ai hâte ! »

« Bonbon rose » a le rose aux joues. Elle parvient de moins en moins à réprimer des sourires coquins. Elle se prête totalement au jeu. Les deux femmes quittent l’appartement très bien éclairé. Elles descendent les trois séries de marche et se retrouvent devant la porte pour sortir de l’immeuble.

Lissandre plonge ses yeux dans ceux de Camille.

« C’est le point de non-retour. Ta dernière chance de tout abandonner. »

*Ne me fais pas ça. Ne me fais pas ça, s’il te plaît ! *

Sur le pas de la porte, les conversations passent au travers. Il y a des gens juste derrière. Tout comme on peut entendre les bruits de voiture, l’agitation et les rires.
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le vendredi 27 décembre 2019, 19:29:04
Face à l'affolement de Camille, c'est le sourire, et surtout les yeux brillants de Lissandre, qui répondent : « Si ce n'est pas toi qui l'a... »
Après le premier souffle repris, Camille sourit, rassuré ; « Oh toi, tu veux jouer, alors nous allons jouer ».

Et Lissandre continue « (…) tu n'avais pas de petite culotte (...) ».
« Joueuse et coquine, tout pour plaire ». Alors, même si Lissandre lui tend son bras, Camille ne bouge pas, la fixant les yeux dans les yeux, remontant au mieux sa jupe de cuir en révélant le haut de ses bas, passant ses pouces dans l'élastique de la petite culotte noire qu'ils font glisser, donnant la liberté retrouvée à son sexe pas vraiment au repos, mais rabaissant la jupe sur ce furtif spectacle, juste avant d'envoyer la petite culotte noire aux pieds de Lissandre, et de la fixer à nouveau : « Maintenant, c'est vrai ; je n'ai pas de petite culotte ».

«  (…) rejoindre ma petite chambre. J'ai hâte (...) », maintenant, Camille peut s'approcher, frissonner, savourer, et prendre le bras de Lissandre, descendre avec elle, comme deux amies, même si un autre mot serait plus adapté dans les moments à venir.

Mais, aux pieds de l'escalier, le contexte n'est plus le même. « (…) non-retour (…) tout abandonner ». Lissandre lui tend la perche, l'ultime porte de sortie. A son bras, Camille sent le stress monter à une vitesse folle, au rythme où se font de plus en plus entendre les bruits d'au dehors, les conversations d'hommes et de femmes, le brouhaha qui indique la foule, les gens avec leurs regards, leurs mots, leurs jugements.

Camille lâche le bras de Lissandre, comme s'il avait pris la décision de renoncer, faisant soudain monter l'atmosphère. Tout peut basculer à cet instant. Il n'a jamais vécu cela. Il est toujours sorti femme à la nuit ou en des lieux prédestinés. Et là, Lissandre à elle seule attirera tous les regards, autant de regards qui s'intéresseront à celle qui l'accompagne, autant de doutes qui engendreront autant de quolibets.

« Camille, c'est maintenant ou jamais : Lissandre est la seule qui peut donner son vrai sens à ta vie ». Un peu empêtré avec son sac à main, Camille approche ses mains, les pose sur les joues de Lissandre, dépose un doux baiser sur ses lèvres : « Avec toi, j'irais au bout du monde ».

Puis, portant ses lèvres à ses oreilles, Camille ajoute « Mais, avant de sortir, donne-moi la télécommande ».
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le vendredi 27 décembre 2019, 23:12:20
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°13

« Hum. »

Si elle était parvenue à se retenir de l’embrasser pour garder son rôle de « dominatrice », Camille n’avait pas résisté à la pulsion. Elle avait posé ses lèvres sur les siennes. Une façon physique et sonore de dépasser la ligne de non-retour.

La réalisatrice se demande ensuite si elle ne commence pas à perdre le contrôle. Que Camille lui demande la télécommande de l’œuf coincé par la fermeture éclair de sa combinaison moulante au niveau de l’entrejambe : c’est normal. Après tout, c’est elle qui a suggéré l’idée. Sans compter que c’est elle qui a décidé de prendre un premier plaisir malicieux en s’enfonçant le sextoy dans la salle de bains.

*Mais cette façon de me le demander. Elle fait comme moi dans son appartement. *

Pourtant, Lissandre tend la télécommande à Camille.

« Have fun ! »

Nouveau sourire malicieux accompagné d’un clin d’œil.

Puis la porte sur l’extérieur s’ouvre. Quelques pas l’amènent en plein milieu du trottoir. Ça y est, elles y sont. Elles ont quitté la sphère de la privée pour celui du public. Maintenant, les sensations vont se multiplier. Une sorte de paranoïa effervescente. Chaque regard, chaque parole, chaque frôlement avec un passant : tout va être remis en question. Est-ce qu’il me regarde, moi ? Est-ce qu’elle a reconnu les vibrations de l’œuf ? Est-ce qu’il a fait exprès de me toucher pour m’envoyer un message ?

« Nous allons par-là, Camille. »

Déjà les premiers regards se posent sur les deux silhouettes féminines. Comment le contraire pourrait-il être possible ? Lissandre est habillée d’une combinaison moulante et rose flashy. Tandis que Camille est tel un feu vivant et torride.

La main de la réalisatrice se pose alors sur le devant de la jupe en cuir. Elle rapproche ses lèvres de son oreille et lui dit :

« Tu penses qu’ils ont déjà remarqué à quel point tu es excitée ? »
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le samedi 28 décembre 2019, 07:34:57
Camille a réussi. Il en est fier. « Have fun », lui a dit Lissandre. Elle ne peut imaginer à quel point. « Hum, je te jure, ma chérie, que du fun tu vas en avoir ». Avec stupeur, Camille réalise qu'elle a pensé ce mot, ma chérie. Que se passe-t-il ? Il tient le bras d'une jeune femme affriolante, d'ailleurs il n'est plus « il » mais il est « elle ». Ses talons ont résonné tout au long de la descente des escaliers, comme ceux d'une star qui arrive sur la scène.

Et cette scène, c'est la rue ! La porte va s'ouvrir, comme le rideau s'ouvre sur scène, sous tous les regards. Et c'est Lissandre qui la propulse sur scène, au milieu de tous. Camille manque trébucher sur la marche de seuil, mais se rattrape en serrant plus fort le bras de Lissandre.
« Oh merci, chérie », cette fois, le mot n'est pas qu'en pensée, mais en paroles, sorti tout seul, alors qu'ils ne se connaissent que de quelques instants. Camille s'accroche à Lissandre, sa guide, sa maîtresse. Elle a un tel charisme, pourtant toute de rose moulée, qu'elle pourrait lui demander n'importe quoi.

Camille s'était déjà imaginé homme soumis aux plus extrêmes désirs d'une femme. Mais là, il est femme, d'une certaine manière soumise aux plus débridées pensées d'une femme. Une réalisatrice, qui plus est, donc avec une imagination fertile sur la mise en scène, les jeux. Camille homme n'est plus là, Camille femme se doit d'être éblouissante devant sa maîtresse et son public.

Oui, tous ces gens qui les croisent, se tenant par le bras, comme deux femmes amoureuses. Que disent-ils ? Quolibets ? Désir ? Mépris ? Envie ? Aussi volontariste qu'il soit, Camille guette les regards, les gestes, les approches, s'accrochant autant que possible au bras de Lissandre.

Lissandre qui est imprévisible. Lissandre qui joue. Lissandre qui le met en feu, posant sa main sur la jupe de cuir, murmurant des mots incendiaires, déclenchant une montée brutale de l'érection, faisant vaciller Camille sur ses talons.
« Et toi, Lissandre, cela se ressent-il aussi ? », répond-il en poussant d'un coup sec et au maximum le curseur de la télécommande. Pas de cran intermédiaire, le sommet directement. Les vibrations passent de zéro à l'infini « Comme si tu t'empalais d'un coup sec », songe Camille, avant de ramener le curseur à zéro, puis de lui impulser un nouvel aller et retour au sommet. "Elle doit être aussi troublée que moi, je pense que ça a dû être intense ces deux allers et retours".

Puis, regardant Lissandre les yeux dans les yeux : « Voilà ma réponse, voilà dans quel état tu me mets. Tu me rends folle ». Camille marque un temps d'arrêt, surpris de l'emploi du féminin. « Fais ce que tu veux de moi. Tu viens d'abolir tous mes tabous ». Camille a eu quelques instants de sérieux, pour s'exprimer, se lâcher, avouer le don d'elle, oui elle, à Lissandre. Puis, avec un petit sourire : « Oui, je suis excitée ; je bande sous ma jupe ».

Camille se perd de plus en plus entre masculin et féminin ; lui Camille ne sait plus où il en est de cette frontière, mais elle Camille sait qu'elle prend le dessus.
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le samedi 28 décembre 2019, 17:05:04
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°14

Chérie ? Lissandre ne s’attendait pas à ce genre de surnom. Elle ne sait même pas comment elle doit le prendre, en fait. Est-ce une façon pour Camille de rentrer dans un rôle ? Ou est-ce que ça touche réellement à ses propres sentiments à lui/elle ? Lissandre est perturbée.

C’est soudain ! C’est fort ! C’est puissant !!

Lissandre parvient avec difficultés à ne pas crier, à ne pas gémir en plein milieux des japonais. Ses dents appuient sur sa lèvre inférieure. Les vibrations doivent être à leur maximum. Elle l’espère en tout cas. Elle ne pourrait pas supporter plus. Et pas plus longtemps. Mais l’œuf se rendort déjà, heureusement.

Elle voudrait tourner son visage vers celui de Camille, lui dire qu’elle est joueuse. Mais impossible, une seconde secousse survient si tôt après la première. Elle essaie de contenir l’onde de plaisir mais c’en est trop. Elle laisse échapper un gémissement de ses lèvres. Et enfin, elle peut tourner le visage vers celui de Camille. Elle a pris un peu de couleurs. Tout comme elle a gagné quelques étoiles dans les yeux.

« Je l’ai ressenti. Oh oui, je l’ai ressenti. »

Elle lui sourit. Puis elle l’écoute. Elle aime ce qu’elle entend. Elle s’en délecte de savoir qu’elle a levé toutes ses inhibitions. Elle se régale de savoir qu’elle a réussi à le plonger dans un tel état. Ce qui se produit devant ses yeux, c’est ça, c’est exactement ça qu’elle veut injecter dans ses films.

« Continuons comme nous le pouvons vers ma chambre. Moi avec mon œuf et toi avec ta bête indomptée. »

Bras dessus bras dessous, les deux femmes marchent. Il y a des regards qui les regardent plus longtemps que d’habitude, signe qu’elles sont belles. Signe qu’elles dégagent des ondes anormales. Lissandre est heureuse. Malgré leur accoutrement et leur beauté, personne ne vient les rudoyer avec des phrases du type « c’est combien pour la rousse ? quoique, c’est combien pour un threesome » ou des sifflements de racailles encore puceaux.

Et justement, ce manque de contact avec le monde extérieur commence à travailler la réalisatrice. Elle ne veut pas arriver dans sa chambre sans avoir au moins eu une altercation. Elle veut continuer à jouer avec Camille. La mettre à l’épreuve. Ressentir où sont ses limites. Les repousser gentiment même !

« Bonjour les filles. »

Devant Lissandre et Camille se trouvent un trio d’étudiantes dans leur tenue d’école. Une petite à lunettes. Une deuxième aux cheveux courts et visiblement sportive vu sa peau plus foncée (donc un ou des sports d’extérieur). Et la troisième est une géante.

« Je voulais juste avoir votre avis. Ma copine ici présente n’osait pas sortir habillée et maquillée comme elle l’est. Vous pourriez lui dire à quel point elle est jolie ? »

Lissandre brise la fusion de leur bras. Elle laisse Camille comme sujet d’observations du trio d’étudiantes alors que elle, elle les rejoint. Et, avant même que les trois aient répondu quoique ce soit, elle ajoute sa petite remarque de son sourire malicieux :

« J’aime tout particulièrement sa jupe en cuir qui est mis en valeur par toutes ces nuances de rouge. Pas vous ? »
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le samedi 28 décembre 2019, 19:31:44
« Je l'ai ressenti. Oh oui, je l'ai ressenti. », Camille a fait mouche. Il n'y a pas de raison que seule l'une d'entre elle soit excitée. Lissandre est prévenue ; « si elle croit avoir toutes les cartes en mains, elle se fait vraiment des illusions ».

Cela n'empêche nullement Camille de lui être reconnaissant ; s'il est là, marchant en elle, c'est grâce à Lissandre. Elle est arrivée comme un tourbillon, comme la clé de toutes les audaces, comme la porte qui s'ouvre enfin sur un avenir inespéré.

Mais le « (…) ta bête indomptée» tempère brutalement les pensées de Camille. Elle est homme, Lissandre vient de le remettre à sa place. Ca le contrarie, même. Oui, il a un truc entre les jambes, qui trahit son excitation, et que la jupe parvient néanmoins à masquer. Mais il planait si haut depuis quelques minutes, il était devenu elle, et son excitation était féminine. Sauf que, là, le soufflé retombe brutalement, et l'ombre se peint aussitôt sur le visage de Camille. Il ne fait même plus attention aux gens qu'il croise. « Qu'un seul d'entre eux marque de l'étonnement, et je lui réponds que je suis un mec, et alors ? »

Au contraire, Lissandre semble si joyeuse, ne semble même pas avoir remarqué le changement d'humeur, et son « Bonjour les filles » fait sursauter Camille. « Qu'est-ce qu'elle a besoin de causer à ces trois jeunettes ? ». Voilà qui ne va pas calmer l'humeur de Camille.

« Ma copine (…) habillée et maquillée (…) elle est jolie », Camille sent une chaleur nouvelle monter en lui. Même si Lissandre glisse ainsi un compliment qui lui va droit au cœur – mais est-elle objective ? -, l'exposer telle une miss de concours rural lui déplaît beaucoup.

Surtout que Lissandre lui lâche le bras, pour rejoindre le trio de filles qui n'en croient pas leurs yeux ni leurs oreilles. « Eh mais elle fait quoi ? Je ne suis pas une bête de foire qu'on va noter au concours agricole ». Lissandre a une idée en tête, mais quoi ? « (…) sa jupe en cuir qui est mise en valeur (...) », elle insiste.

« Oh toi, tu vas le sentir passer », Camille plonge la main dans la poche de sa veste, et fait monter le curseur de zéro au maxi, suffisamment pour que Lissandre, connaissait l'effet maxi, le sente bien arriver. Sitôt au maxi, Camille le redescend à zéro. Une autre fois, une troisième fois, il veut lui faire payer de l'avoir mis dans cette situation. Il guette la moindre expression sur le visage de Lissandre, tandis que les trois étudiantes le regardent toujours, sans mot dire.

« Elle m'a foutu dedans, faut que je donne le change, sinon on est mal ». Camille réfléchit très vite, faire diversion, obliger Lissandre déjà secouée par l'oeuf, à s'exposer elle aussi : « Oui, moi, je ne peux pas mettre une tenue de latex rose comme toi », il est sûr que ce latex moulerait le sexe de Camille, que la situation fait dangereusement grossir. « Il ne faut pas que ces trois nanas s'en rendent compte ! ».
Et, si elles se concentrent sur la jupe en cuir, elles pourraient avoir quelque doute.
C'est la sportive qui prend la parole : « Ouais ben, ma copine, je ne la laisserais jamais sortir comme ça, car il y aura toujours des mecs pour la reluquer ». Camille se saisit « Merde, en voilà une qui aime les femmes ! ».

Situation imprévue, lui suggérant de désormais laisser l'oeuf vibrer à mi-course dans l'entrejambe de Lissandre, tout en guettant le moment où elle s'effondrera, car elle le paiera!

Aussitôt contrée par la petite à lunettes : « Pas d'accord, la jupe en cuir va, mais la pose, là, elle est franchement nulle, même pas digne d'une femme ; on dirait un mec qui veut nous imiter ». Camille blêmit « Oh, elle nous a démasqués!".

Toute femme se faisant ainsi traiter aurait réagi à cette atteinte à sa féminité. Mais pas Camille, qui change un peu la posture de ses jambes, gonfle davantage sa prétendue poitrine, et se cambre au maximum pour que la raideur de son sexe ne se devine pas.

« La situation commence vraiment à  m'exciter ; pourvu qu'elles ne se rendent compte de rien ».
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le dimanche 29 décembre 2019, 12:26:14
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°15

Quand les trois impulsions de l’œuf la tiraillent de l’intérieur, la main de Lissandre se referme douloureusement sur l’épaule de l’étudiante géante. Cette dernière ne se plaint pas. Elle est visiblement trop timide et trop conditionnée pour émettre ses propres opinions à voix haute.

*Pourquoi ? Pourquoi, Camille ? Par jeu ? *

La réalisatrice met ce triple assaut vibrant sur le compte du jeu entre eux deux. Elle l’a présenté au regard des trois étudiantes et elle contre-attaquée sans plus attendre. Un partout. C’est une bataille égale. Elle l’a méritée. D’ailleurs, elle ne peut s’empêcher de passer sa langue sur sa lèvre inférieure.

Camille parvient à détourner le regard des trois étudiantes de sa jupe de cuir. Toute l’attention est dirigée vers la combinaison rose et moulante de Lissandre. Toute ? Non. La géante timide a remarqué la grosseur qui a pris un peu plus de volume. Mais son éducation la muselle à ne rien dire. L’échange de regard entre elle et Camille, et entre elle et Lissandre parlent plus que les mots.

Elle sait. Elle a vu.

Alors que de nouvelles idées commencent à germer, elle doit affronter l’acte deux. De nouvelles vibrations qui semblent résonner avec la fermeture éclair au niveau de son entrejambe. Elle parvient à étouffer les gémissements de plaisir. Mais ses dents appuient sur sa lèvre inférieure. Ses yeux sont en partie fermée. Surtout, elle reste silencieuse.

Alors que l’étudiante a lunettes y va de sa remarque cinglante, Lissandre est bloquée par l’action de l’œuf. Impossible de défendre Camille sans laisser échapper son plaisir. Elle tourne son regard vers la géante qui a rougi et qui cherche à regarder ailleurs. Mais son regard revient toujours sur Camille qui vient de changer de position. Ce regard qui revient toujours sur la bosse qui est maintenant mieux dissimulée.

Etudiante géante : « Euh… »

Etudiante à lunettes : « Quoi, Maki ?! »

Etudiante géante : « Euh… »

Etudiante à lunettes : « Mais parles à la fin. C’est quand même dingue que malgré ta carrure tu sois handicapé à ce point pour parler. »

Etudiante géante : « C’est que ce n’est pas très gentil ce que tu viens de lui dire. Elle a fait des efforts pou »

Etudiante à lunettes : « Tu me saoules, Maki. J’en ai marre, je me casse. »

L’étudiante sportive n’hésite pas longtemps. Elle part également avec l’étudiante à lunettes. Reste alors Maki la géante. Géante qui a de nouveau perdu sa langue. Mais ses yeux fonctionnent encore parfaitement et ils font toujours ces allers-retours entre le ciel et la jupe en cuir.
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le dimanche 29 décembre 2019, 18:50:47
Quand même vexé par le commentaire de la petite à lunettes, Camille essaie de se donner bonne contenance, avec cette pose qu'il veut plus féminine. Mais le danger de vient pas de là. Plutôt de la plus grande des trois. « Elle est vraiment moins féminine que moi, celle-là, même en tenue d'étudiante ! ». Comme muselée par les deux autres, mais plus perspicace, avec un regard perçant, qui parle pour elle. Heureusement qu'elle semble sous la coupe de la plus petite, car, livrée à elle-même, elle en serait inquiétante.

En plus, il y a ces regards entre elle et Lissandre, comme une sorte de complicité, comme si elles préparaient un coup ensemble. Ca dérange Camille, qui, s'il a déjà réussi à renvoyer l'attention du trio sur l'enveloppe charnelle de latex de son bonbon rose, va devoir davantage ruser. Pendant qu'il réfléchit, la dénommée Maki semble se faire vraiment mettre à mal par ses copines. « Bien fait pour toi, tu n'avais qu'à te mêler de tes affaires ».

Mais la situation prend une tournure imprévisible. La petite et la sportive s'en vont brutalement, laissant Maki comme livrée à elle-même. Et elle a le regard de plus en plus fixé sur la jupe en cuir. « Pourquoi a-t-elle dit que j'avais fait des efforts ? ». C'est comme si Lissandre avait provoqué une situation qui échappait à tout contrôle. Camille la regarde, mais elle ne semble pas inquiète. « Tu as oublié un détail, ma chérie ». Et Camille pousse le curseur à fond, se souvenant même que, dans cette position, il y a un bouton dit « boost » qui, pendant trois secondes, multiplie par deux les vibrations.

Ca devrait déstabiliser Lissandre, et perturber ces échanges de regards entre elle et Maki. Aussitôt à la suite, Camille ramène le curseur à zéro. « Je vais en garder pour la suite, ma chère Lissandre ; c'est tellement plus excitant de te tenir en haleine ». Excitant, c'est le mot. Excitation même. Sans changer de posture, Camille réalise que son sexe a augmenté de volume, et qu'il pourrait, malgré la jupe en cuir, interpeller des regards aussi avisés que ceux de Maki.

D'ailleurs, celle-ci fait un pas vers lui. Elle en impose, c'est sûr. Même si son gabarit peut lui donner une allure, elle a, dans cette tenue, quelque chose de particulier. Mais, fi de ces considérations aimables, Camille imagine plutôt la vision horrible de Maki plaquant sa grande main sur le devant de sa jupe, confirmant ses doutes, et presque s'emparant de son sexe à travers le cuir. L'horreur de tous ses efforts réduits à néant!
« Et Lissandre, dans tout ça, elle fait quoi ? »
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le lundi 30 décembre 2019, 18:01:36
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°16

Camille recommence. L’œuf reprend du service et, pendant un moment, Lissandre croit qu’elle ne va plus tenir. Que ses jambes vont la lâcher et qu’elle va tomber les fesses par terre. Mais non, la punition cesse.

*Car c’est de ça qu’il s’agit, n’est-ce pas Camille ? Tu me punis de te mettre autant en lumière. Toi qui a passé tous tes moments de femme uniquement de nuit. En fait, c’est le stress qui te fait jouer avec ce bouton. *

Elle respire. Elle reprend contenance. Bien, l’œuf semble s’être calmé. Deux étudiantes sur trois sont parties et il reste la dernière. Maki la géante. Maki qui a deviné avec plus de clairvoyance l’état de Camille. L’étudiante à lunette parait intelligente mais ce n’est pas elle la plus futée des trois.

*Continuons donc à jouer, Camille. Voyons comme tu vas réagir à cette nouvelle malice ! *

La réalisatrice manque trébucher et se rattrape in extremis à Maki. La géante se retourne. Son attention détournée de la jupe en cuir. Lissandre prétexte une faiblesse passagère. Elle ne comprend pas et elle remercie l’étudiante géante.

*Tu penses être sauvé, Camille ? Tu crois que j’ai manœuvré en ta faveur ? Peut-être même que tu crois qu’il y a un problème avec l’œuf et qu’il continue à vibrer ? *

Pour ajouter à la confusion, elle porte la main à son entrejambe. Puis elle s’adresse à Maki.

« Est-ce que ça te dérangerait de m’aider à retourner dans ma chambre ? Mon hôtel n’est pas loin et, avec ta carrure, je me sentirais rassurée si je devais tomber à nouveau. »

Maki : « Euh, c’est que »

« Tes amies comprendront. Pour le moment, il est plus sage que tu les laisses. Tu verras, elles t’appelleront bientôt pour avoir des tes nouvelles. »

Lissandre lui sourit. Puis elle lui redemande si elle veut bien l’accompagner jusqu’à sa chambre d’hôtel.

Maki : « C’est d’accord. Euh, moi c’est Maki. »

« Bonjour, Maki. Moi, c’est Lissandre. Et encore merci de m’aider. Je ne sais pas ce qui m’a pris. »
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le mercredi 01 janvier 2020, 08:48:29
Camille regarde, interloqué, la scène qui se déroule sous ses yeux. Il en oublie même la télécommande. Lissandre est une réalisatrice, elle sait mettre en scène. « C'est quoi, ça ? Elle prend le bras de l'autre, et elle se met la main à la chatte ! ». Camille sent monter en lui une soudaine jalousie.

Statufiée, Camille voit, sur le visage de Lissandre, ce sourire qu'il ne croyait qu'à lui. « (…) m'aider à retourner dans ma chambre (...) », les mots de Lissandre sont clairs. Camille blêmit, incapable du moindre mot, du moindre geste.

Elle allait faire de lui une femme, une actrice. Elle allait enfin mettre en haut de l'affiche Camille, sa nouvelle Muse, avait-elle même dit. Et là, voilà qu'elle prend le bras d'une potiche !

Camille regarde Maki, la détaillant pour la première fois. Des japonaises d'un tel gabarit, c'est rare. En plus, elle a de la poitrine, c'est aussi rare par ici. Et il faut admettre que, quand on a des formes, la tenue d'étudiante met en valeur. Bien plus que le petit roquet à lunettes qui l'accompagnait, ou que la filiforme sans féminité qui était là aussi.

Oui, c'est ça ; Lissandre se jette sur la première bête de foire, qui lui donnera la renommée. « Ah ben, c'était pas mal parti, avec un mec déguisé en nana » ; il y avait de quoi faire de l'audience. « Oui, en fait, quel genre d'audience ? Je ne lui ai jamais demandé quel était son plan ».

Mais là, elle a trouvé mieux, une japonaise hors critères. « Un grand gabarit dont elle fait déjà ce qu'elle veut ». Même pas besoin de lui parler caméra, celle-là est docile. « Tiens, maintenant que je l'ai bien excitée avec mon œuf vibrant, elle pourra même filmer cette Maki en train de lui lécher la chatte, gros plan d'une langue de géante sur une combi en latex rose juste ouverte où il faut. Voilà pourquoi elle vient de se toucher la chatte ! Moi, je suis déjà oublié ».

Il met la main à la poche, bloque la télécommande sur OFF, son excitation soudain retombée.
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le mercredi 01 janvier 2020, 09:38:05
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°17

Elles arrivent toutes les trois devant le love hôtel. A l’intérieur duquel se trouve la chambre de Lissandre. La première réaction ne se fait pas tarder. C’est l’étudiante géante.

Maki : « Euh… »

La réalisatrice est d’humeur à jouer. Elle sait qu’elle manipule les limites avec l’étudiante. Honnêtement, elle n’est pas certaine qu’elle est la force mentale nécessaire pour aller au bout de l’expérience. Si c’était le cas, ce ne serait pas grave. Car Camille est sa Muse. Maki est une figurante. Mais pour en revenir à elle, si elle décidait de rester sur le pas de la porte, elle aurait tout de même bénéficiée d’une expérience pour gagner en confiance en elle.

« Un problème, Maki ? »

Maki : « C’est que, c’est un love hôtel. Et je ne suis pas… »

« Pas assez âgée pour entrer ? Pas assez belle pour m’accompagner ? Pas quoi, Maki ? »

Elle baisse la tête. Elle rougit. Mais avec sa grande taille et ses gestes lourds, impossible de ne pas remarquer sa gêne.

Maki : « Je ne suis pas lesbienne. Je vous trouve très jolies. »

Elle tourne son visage vers Camille et ajoute :

Maki : « Toutes les deux. Vraiment. Il ne faut pas écouter mes cop- »

Elle hésite. Elle ne sait plus si les deux autres étudiantes sont vraiment ses amies. Et Lissandre considère ça comme une victoire.

« Tu vois, Camille, je t’avais dit que tu étais très jolie. »

Lissandre lui sourit. Depuis la rencontre avec les trois étudiantes, l’œuf est resté silencieux. Tout comme Camille en fait.

« Maki, tu ne dois pas avoir honte. En fait, si tu ne veux pas m’aider à monter dans ma chambre, il n’y a aucun problème. Du moins, il n’y en a pas pour moi. »

Le « bonbon rose » de Camille tourne son attention vers cette dernière. Et elle lui pose la question :

« Est-ce qu’il y a un problème pour toi, Camille ? Au sujet de Maki, j’entends. »
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le jeudi 02 janvier 2020, 19:38:30
Camille les regarde, à la fois déçu et inquiet. Il ne parvient plus à imaginer la suite ; dumoins se dit-il que la suite qu'il avat pensée, est à l'eau. « Mais quelle suite, au fait ? Elle n'allait que me filmer ? Avec cet œuf, n'aurait-elle pas eu d'autres idées ? »

Camille sent passer l'image, très brève, où sa tenue très féminine fait écho à la combinaison de latex rose. « Je ne l'ai vu que comme réalisatrice, mais c'est aussi une femme ». Et repasse l'image de leurs deux corps dans la chambre du love hôtel.

Ce love hôtel qui semble poser problème à la nouvelle venue ! Mais, ce qui sidère Camille, c'est de l'entendre dire « Je ne suis pas lesbienne (...) ». Camille était persuadé qu'elle avait découvert son secret, et voilà qu'elle lui renvoie le contraire.

« Lesbienne ? Pourquoi elle dit ça ? Elle croit à un plan cul à trois, ou quoi ? On partait pour une séance vidéo hors du commun, et voilà où ça part ». Mais, quand soudain Maki pose ses yeux sur lui, il fond ; elle a un de ces regards, à la fois doux et brillant, aux antipodes de ce que sa silhouette avait inspiré à Camille.

Lissandre a compris la faille, elle a dû voir Camille désarmé ainsi. Elle est d'une intelligence hors du commun, très observatrice, très réactive. Cela détend Camille ; « Faut que je me calme ; après tout, elle mène tout depuis le début, je dois lui faire confiance ».

Après tout, elles ne sont que trois femmes qui discutent dans la rue. Qui pourrait savoir qu'elles ont en projet de se retrouver dans une chambre d'un love hôtel ? « Allez Camille, tu as une opportunité ; à deux ou à trois, quelles que soient les idées de Lissandre, ne la laisse pas partir ! »

Alors, quand Lissandre lui demande tout miel « Est-ce qu'il y a un problème pour toi, Camille ? » ajoutant même « Au sujet de Maki, s'entend », Camille ne réfléchit pas une seconde. « Un problème ? Mais voyons, Lissandre, c'est toi qui décide ; je te fais confiance ».

Puis, regardant Maki à son tour : « Aie confiance, Maki. Lissandre est un bonbon rose hors du commun. Je ne la connais que depuis peu, mais je lui fais toute confiance. Alors, fais-en de même, et je suis sûr que tu sera comblée au delà de ce que tu imagines ».
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le samedi 04 janvier 2020, 06:56:24
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°18

« Bonbon rose ? J’aime beaucoup ce surnom. Merci ! »

Et Lissandre colle un bisou sur la joue de Camille.

Les trois femmes rentrent dans le love hôtel. Lissandre en tête, elle prend un escalier qui l’amène dans un couloir. Sans ralentir ni hésiter, elle se dirige vers une porte… rose.

« Logique, n’est-ce pas ? »

Elle sourit à Camille et Maki, compose son code et la porte s’ouvre. Elle rentre et invite d’un geste ces deux compagnes à faire de même. Elle découvre alors l’endroit où Lissandre dort depuis quelques jours. Un endroit qui l’inspire à écrire, à réfléchir et à créer pour ses futures productions pornographiques.

Au centre de la chambre se trouve un lit de forme circulaire. C’est sur celui-là que la réalisatrice décide de s’asseoir en tailleur. Les coudes sur ses jambes, et les joues dans sans mains : elle décide de ne rien dire et de laisser Camille et Maki s’imprégner des lieux.

Dans un coin de la pièce se trouve une grande armoire avec une vitre. On peut voir à l’intérieur une énorme peluche blanche. Ce pourrait être un jouet énorme pour un enfant si ce n’était la boule bâillon, les menottes de cuir, les chainettes ou encore les pince tétons.

Dans un autre coin de la pièce, assez bizarrement se trouve un piano rose aux touches blanches. Il y a un petit banc juste en face des touches. A y regarder de plus près, on voit des marques étranges au-dedans. Comme si c’était une ouverture cachée. Comme si le compartiment plein en dessous la banquette dissimulait des surprises…

De l’autre côté se trouve un grand bureau rose. Dessus traîne plusieurs choses. Notamment la caméra et tout le matériel pour filmer. Il y a aussi des cahiers gribouillés de la jolie écriture très arrondie de Lissandre. Sans compter un ordinateur portable ouvert mais en veille. Qu’apparaitrai-il dessus si Maki ou Camille le sortait de sa mise en veille ?...

Enfin, au-dessus du lit sur lequel Lissandre est assise, se trouve une autre peluche. Cette dernière est assise sur une balançoire. En suivant des yeux les câbles au plafonds, on découvre que la balançoire peut descendre. Donc, en enlevant la peluche, quelqu’un (quelqu’une plutôt) pourrait y prendre position et… se retrouver à la merci d’une autre enchaînée ? Ou tout simplement aller d’avant en arrière comme un enfant. Après tout, les japonais sont étranges. Tout est possible.

Et « Bonbon rose » qui ne dit toujours rien. Mais toujours avec ce sourire malicieux et ces étoiles qui pétillent dans ses yeux.

*Bonbon rose. Ce pourrait devenir mon nom professionnel ? *
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le dimanche 05 janvier 2020, 07:08:01
De recevoir un bisou de Lissandre sur la joue, Camille en est tout retourné. « Oh, ma Lissandre, je te suivrai au bout du monde. Demande-moi n'importe quoi, et ta Muse le fera pour toi ».

Même plus le moindre ressentiment envers Maki, elle n'est qu'un objet que Lissandre utilisera, au contraire de Camille, sa Muse, qu'elle magnifiera.

Et, le coup de grâce, c'est quand le réceptionniste du love hôtel les gratifie d'un « Bonjour Mesdames ». Camille s'en amuse même ; ce gros vicelard doit regarder ses fesses onduler sous la jupe en cuir, alors il en rajoute, maîtrisant soudain très bien la marche sur talons hauts. Nul doute que ce pervers ira se branler dès qu'il pourra. « Mon pauvre bonhomme, si tu savais ce qu'il y a sous ma jupe... ». Peu importe, c'est comme l'ultime verrou qui saute. « Je suis une femme, pour tous, et surtout pour toi, Lissandre ».

Quant à elle, Lissandre ne semble pas se soucier de l'individu, comme si elle ne se doutait pas qu'être ainsi moulée de rose attirerait les regards aussi. « Tiens, elle avait besoin de Maki pour la soutenir, et voilà qu'elle court presque dans les escaliers ! ».

Ces escaliers qui offrent à Camille d'admirer pour la première fois le galbe fessier de Lissandre, « Elle est juste parfaite, j'espère qu'elle saura aussi s'offrir à sa Muse ».

Et aussi de découvrir pour la première fois le galbe fessier de Maki, « Elle en impose, mais pas sûr qu'elle soit aussi réservée que ça ».

Ces découvertes ne sont rien face à la stupéfaction de Camille, lorsqu'il entre dans la chambre de Lissandre. Il en reste bouche bée, juste capable d'un « Oh ! » admiratif. « Une bonbonnière pour un bon rose » songe-t-il.

Camille n'avait jamais vu de tels lieux. Rien que ce lit rond, qui trône tel le cœur de tout, Lissandre posée dessus telle un bijou dans un écrin. Camille la regarde, elle a à la fois ce côté femme enfant et ce regard malicieux, comme un mélange d'innocence et de sensualité. Presque de lubricité, avec tout ce que ce mot englobe d'intensité. Presque que de perversité même, positivement bien sûr, car le cerveau de Lissandre doit être occupé à imaginer mille et une situations.

Et des situations, il pourrait s'en créer ! Camille reste longtemps à regarder le gag ball et les menottes, et tous les petits accessoires ; il en a si souvent rêvé, mais il a toujours eu peur de se trouver livré à quiconque, homme ou femme d'ailleurs, qui pourrait abuser de la situation au delà de l'admissible.

Il voit aussi le regard de Maki comme bloqué là. « A quoi pense-t-elle ? Ferait-elle usage de sa force ? ». Il ne peut imaginer que Maki découvre un tel univers, qui n'existe que dans l'imaginaire des étudiantes japonaises, et dans les dessins qu'on cache sous l'oreiller.

Tout comme il s'étonne de ne pas trouver le moindre accessoire rappelant le membre masculin. Etrange! Il en existe tellement, de formes, de tailles, de couleurs, qu'une chambre de love hôtel devrait en être pourvue. Et, vu comme Lissandre a su trouver l'œuf vibrant "Hum, ce serait le moment de la surprendre!" au milieu de ses propres sextoys, elle ne peut ignorer cela.

Tout est comme fait pour Lissandre ici, dont la seule présence de la caméra indique qui fait quoi, et même ce qui pourrait s'y passer. Camille reconnaît les feuilles gribouillées, avec élégance contrairement à ses notes griffonnées, et aussi l'ordinateur à côté.

« Regarde-t-elle des films porno banals, pour dire ça oui, ça non ? Ou ai-je enfin trouvé celle qui pense autrement, qui pense comme moi ? Oui ben, je me voyais metteur en scène, et là me voilà presque actrice. Tu te rends compte, Camille, où tu te mets ? ».

Pourtant Camille rêve de découvrir le secret de cet écran, mais non ; c'est Lissandre qui décide, chaque chose en son temps.

Chaque chose, même les plus incompréhensibles. Que peut faire un piano là, en plus dans une chambre dédiée au sexe, et même avec un tabouret bizarre qui ne colle pas ? On dirait comme un de ces trucs où on range le non-présentable, au point que Camille croit presque y déceler les boucles d'un harnais de strapon.
 
Et celle espèce de balançoire, que fait un truc pareil dans une chambre rose, où il y a plus souvent des ébats que des jeux d'enfant, Pourtant, il doit y avoir une raison, mais mystère, d'autant plus qu'elle semble avoir une sorte de télécommande, avec des câbles pour la descendre.

Les miroirs sur les murs en seraient presque rassurants, mais ils renvoient aussi l'expression du visage de Maki. « Je ne suis pas lesbienne », avait-elle dit. Pourtant, elle est venue, elle est enfermée dans cette chambre. Elle a semblé fascinée par les menottes. Pour les mettre ou les recevoir ?

Camille essaie de percer ses sentiments. Elle semblait comme soumise à la petite étudiante à lunettes. Mais là, « Avec les doutes qu'elle semble avoir eus sur moi, je me demande ce qu'elle est capable de faire. Lissandre l'a-t-elle choisie pour en faire ce qu'elle veut envers moi? ».

Les yeux de Maki, après avoir manifesté la surprise de la découverte, semblent sans cesse aller d'un endroit à l'autre, d'un accessoire à l'autre, comme pour tout mémoriser, comme pour tout imaginer. Elle n'est plus vraiment la petite étudiante docile et méprisée.

Il y a même un décalage incroyable, entre une réalisatrice moulée de rose avec un œuf vibrant entre les jambes, une femme élégante cachant un secret sous sa jupe de cuir, une étudiante en uniforme désuet dont les pensées demeurent mystérieuses. « Eh, mais c'est Lissandre qui mène la danse ».

Camille la regarde, les yeux dans les yeux : « Je comprends pourquoi tu voulais venir ici, c'est juste sublime. Je suis toute à toi », lui dit-il, plus féminine que jamais, fièrement dressé sur ses talons, les jambes un peu écartées, les mains sur les hanches, la menue poitrine gonflée autant que possible. Et, la fixant plus intensément encore : « à toi de faire de moi ta Muse », comme par provocation, par défi, mais surtout par envie.
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le dimanche 12 janvier 2020, 10:04:07
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°19

C’est évident que Camille adore la chambre du love hotel. Et Lissandre en est très contente de cette réaction. Si elle se sent bien ici, il va pouvoir se dérouler des choses incroyables.

Avant de lui répondre, la réalisatrice observa Maki. L’étudiante semble découvrir un nouveau monde. Ce qui est intéressant, c’est que ce n’est pas de la peur qui transpire de ses pores. Ce n’est pas non plus des doutes qui pourrait faire trembler ses mains. Non. Maki est curieuse de cet endroit. D’ailleurs, et Lissandre sourit de ce choix, l’étudiante géante décide de s’asseoir en face du piano.

*Sait-elle en jouer ? *

Mais la réalisatrice revient à sa Muse. Elle oublie la géante et les surprises cachées à l’intérieur du siège en face du piano. L’action pour plus tard. La conversation pour maintenant.

Elle est assise en tailleur sur son lit rond en plein milieu de la chambre. Camille est debout dans sa tenue féminine, les mains sur les hanches. Pourtant, c’est toujours la réalisatrice qui contrôle le cours des événements.

« Je suis très heureuse que tu adores cet endroit. Comme tu le peux voir, cette chambre m’a déjà donné beaucoup d’inspiration. »

Lissandre faisait référence à ses carnets remplis de son écriture manuscrite. Mais également de son ordinateur.

« Cette tenue que tu portes fait déjà de toi ma Muse. Tu t’es déjà transformée pour moi. Maintenant, il va falloir que tu trouves tes desseins. Il va falloir que tu passes à l’action. »

Bonbon Rose quitte sa position en tailleur. Elle avance sur le lit et se retrouve au bord, assise comme on peut imaginer un samurai devant son maître.

« Mais pour que tu passes à l’action, il te faudrait faire preuve d’initiative personnelle. Mais, comme tu m’as demandé de faire de toi ma Muse, ça veut dire que tu attends de moi des directives. »

Sa main droite passe dans les ténèbres que forme ses deux jambes repliées. Son corps se cambre vers l’avant, en équilibre sur sa main gauche posée sur le matelas. Le bruit d’une ouverture indique que la main droite est en train d’ouvrir la fermeture éclair. Les portes qui retenaient l’œuf s’ouvrent.

*Sens-t-elle mon odeur ? Est-ce que mon sexe a une odeur puissante ? *

« Et pour te donner ces directives, j’ai besoin d’en savoir plus sur toi. J’ai besoin de savoir ce que tu as déjà expérimenté avec ton corps. »

Ses doigts récupèrent l’œuf. Bonbon Rose le montra à sa Muse. Il y avait une substance qui reliait l’œuf à ses doigts. De la mouille. Du jus d’excitation.

« J’ai envie de savoir ce dont tu rêves. J’ai envie de connaître ce pas que tu n’as jamais osé faire toute seule. »

Sa langue vint laper la surface de l’œuf.

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le vendredi 14 août 2020, 07:28:39
« J'ai envie de savoir ce dont tu rêves. J'ai envie de connaître ce pas que tu n'as jamais osé faire toute seule. »
Lissandre est directe, comme à son habitude. Ses yeux, fichés dans ceux de Camille, ne lui laissent plus aucune échappatoire.
Et sa langue, goûtant sa propre mouille, le trouble, l'excite même. Il sent, sous ses habits féminins, sa réaction masculine. Il se doute que Lissandre doit s'en amuser.

Mais, pire encore, il devine le regard de Maki, posé juste là où la jupe de cuir, trop ajustée peut-être, le trahit.
« Je ne suis pas lesbienne », a-t-elle dit. Elle pourrait donc apprécier cet appendice viril ! Et, de voir la langue de Lissandre parcourir l'oeuf, il songe que la langue de Maki pourrait parcourir son gland ainsi.

Oui, voilà ! Un trio, où Lissandre s'occupe de sa féminité, et où Maki s'occupe de sa masculinité. Les images les plus indécentes défilent dans sa tête. Il se voit prendre Maki, tandis que Lissandre le prend en même temps, tout en filmant leurs ébats.

Non ! Il n'est pas là pour ça, elle ne veut pas ça. Elle est sortie femme pour la première fois en plein jour, elle est venue ici femme invitée par Lissandre, avec Maki qui pourrait servir de jouet sexuel, mais non, pas ça non plus.

Camille tergiverse ; c'est Lissandre la réalisatrice, mais elle lui demande d'écrire le scénario. Trop facile de se défiler ainsi ! Elle dirige, suggère, décide, ordonne, jusqu'à définir le lieu, et là, une fois sur place, se défile !

Elle va devoir assumer, continuer à diriger... seule !

Camille se penche, sans un mot, ses yeux fixés dans ceux de Lissandre, et, sans jamais détourner le regard, approche à son tour sa langue jusqu'à goûter le parfum dont l'oeuf est oint. Un choc ! Une senteur, une intensité, une suavité, la plus belle preuve que Lissandre appréciait la situation.
Puis, sans quitter son regard, Camille dépose la télécommande sur le lit, s'empare de l'oeuf encore tout imprégné de ce mélange de mouille et de salive, se relève, se dirige vers Maki.

L'étudiante a compris dès la première seconde, et son visage passe par toutes les couleurs. Camille s'en amuse ; malgré sa taille, la géante est capable de paniquer.
« Maki, tu n'es pas lesbienne, as-tu dit. Mais tu ne vois aucune objection à prendre ceci, n'est-ce pas ? », lui lance-t-elle malicieuse. Avant d'ajouter : « Tu sais ce que c'est et tu sais t'en servir, je n'en ai aucun doute. Alors, mets-le ! »

Sans même attendre la suite, Camille se dirige alors vers l'armoire à vitrine, l'ouvre, piquant la boule bâillon à l'ours en peluche.
Puis, regardant Lissandre, la toisant même du regard : « N'est-ce pas toi, mon délicieux Bonbon Rose, qui filme, donc qui décide ? Alors, je vais mettre ceci, pour ne jamais dire non à tout ce que tu décideras. Et je ne l'enlèverai que sur ton ordre ».

Joignant le geste à la parole, Camille ajuste la boule à ses lèvres, passe les lanières autour de sa crinière rouse, et, d'un discret clic, les ajuste.
Jamais, elle n'avait fait cela, si ce n'est dans ses rêves, par crainte d'un amant soudain dangereux. Mais là, elle a toute confiance, et est vraiment prête à tout.
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le dimanche 16 août 2020, 11:52:27
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°20

La surprise étreint Lissandre. Elle ne s’attendait pas à un tel retournement de situation !

*Mais c’est que j’adore ce qui se passe ! *

Un sourire remplace alors des yeux grands ouverts surpris. Son visage se tourne vers Mali qui a rattrapé l’œuf grâce à ses réflexes de basketteuse. Sport devenu en vague depuis l’avènement du manga Slam Dunk. Merci Takehiko Inoue !

Lissandre e encore des « blocages ». Elle n’avait rien prévu de concret. Depuis le début, elle fait ce qu’elle adore : elle improvise et créer en même temps qu’elle dirige. De cette façon, elle a le contrôle tout en étant également spectatrice de ces décisions (inconscientes).

« Maki. Cet œuf est sale, tu devrais commencer par le nettoyer. Prends exemple sur moi et Camille. Utilise ta langue. »

Lissandre donne un sourire malicieux à la géante qui ne parvient pas à retrouver sa couleur blanche de peau. Elle est tellement rouge qu’on pourrait se demander si elle ne va craquer et se mettre à pleurer. Pour le moment, Maki a levé sa main pour observer cet œuf dégoulinant de mouille et de salive. Elle le regarde comme si c’était un objet mimique qui allait ouvrir une gueule garnie de crocs.

Bonbon Rose regarde ensuite Camille qui ne peut plus parler. Elle lui sourit aussi. Une pure expression de satisfaction et de plaisir anticipé. Ses yeux glissent sur les beaux habits féminins et s’arrête sur la bosse qui déforme sa jupe noire. Puis Bonbon Rose remonte pour fixer ses yeux dans ceux de sa délicieuse victime de la journée.

« Camille. Je t’adore ! Si tu savais à quel point tu me fais plaisir en ce moment précis ! Hi hi ! »

*Mais qu’est-ce que je vais te demander ? Qu’est-ce qui te ferait secrètement plaisir ? Qu’est-ce que tu voudrais faire mais qui aurait besoin de préparation ? Tu m’intrigues tellement ma Camille ! *

Sa main glisse vers la télécommande et actionne le bouton de l’œuf qui se met à vibrer. On entend Maki pousser un cri de surprise. L’œuf s’envole dans les airs mais elle le rattrape avant qu’il ne tombe.

« Maki. Il me semble que je vais devoir sévir… »

Son passé de bourgeoise ressort. C’est bien entendu un acte de comédie mais l’étudiante géante est malléable à souhait, pousse un nouveau petit cri de peur et sa langue sort très vite de sa bouche pour commencer à nettoyer le jouet qui a vibré.

« Ensuite, tu mettras cet œuf au chaud comme Camille te l’a si gentiment demandé. Merci, ma belle géante. »

*Camille Camille Camille. Tu m’as perturbée ! Tu es tellement pleine de possibilité et de potentiel mais mon cerveau bug ! *

Lissandre se lève sans rien dire. Elle va chercher sa caméra et la pose de sorte à ce qu’elle filme le profil de Camille.

« Ne bouge pas, Camille. Je prépare le cadre. »

Une fois satisfaite après avoir vu l’aperçu dans le petit écran de la caméra, Bonbon Rose se dirige vers Camille. Elle se place juste devant elle et la regarde intensément. Elle aime voir les expressions sur les visages. C’est la seule manière de savoir ce qui se passe. Car elles ne sont pas dans un manga où on peut lire les pensées.

Ensuite. Ensuite Bonbon Rose se met à genou. Son visage se retrouve en face de cette jupe noire déformée. Elle renifle. Elle renifle fort pour que Camille l’entende. Bonbon Rose veut que Camille sache qu’elle renifle son odeur intime. Puis des bisous commence à être distribué sur ses jambes. Qui remontent petit à petit. Les doigts de Bonbon Rose faisant petit à petit remonter la jupe. Petit à petit exerçant une pression sur ce membre dressé et dur…
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le lundi 17 août 2020, 23:08:04
Lissandre se veut scénariste, metteuse en scène, réalisatrice. Eh bien, il va falloir qu'elle assume, qu'elle dirige, qu'elle ose !

Camille réalise qu'il, ou plutôt elle, se met à la merci d'autrui pour la première fois. Oui, elle et non pas il. Pourtant, cette situation lui procure l'érection qu'une femme ne peut avoir. A avoir choisi cette jupe très serrée, finalement, cela risque de laisser de moins en moins de doute sur sa vraie nature.

« Pourvu que Maki ne s'en rende pas compte ! »

Pourtant, vu le contexte, il sait que ses habits risquent de le quitter, et que la réalité se dressera au grand jour.

Heureusement, Maki est occupée à se demander ce que c'est que cette chose ronde. Serait-elle aussi innocente de n'avoir ni perçu les effluves, ni vu d'où elle sortait ?
Un bref rappel à l'ordre de Bonbon Rose suffit à éclaircir ses idées, et Camille voit la langue de la géante commencer à s'appliquer sur cet arrondi, un joli arrondi sous une langue qui tourne. L'image lui renvoie sa propre sexualité, refoulée mais réelle, ce souvenir de langues qui ainsi parcourent un gland, parfois sa langue sur celui d'un autre, parfois la langue d'un ou d'une autre su son propre gland.

Pourtant, il se refuse d'imaginer la géante offrir la même succion à son sexe. Elle n'est pas aussi sexy que Lissandre, qui plus est aussi délicieusement moulée de rose. Elle a une forte carrure, elle est plus grande que lui, elle pourrait le briser en morceaux. Mais, en même temps, elle semble aux ordres de Lissandre... qui pourrait s'en servir contre...

Le cerveau de Camille s'enflamme plus encore. Et si Lissandre n'avait fait venir Maki que pour s'en servir comme d'un jouet malléable envers sa Muse ? Camille réalise ne vraiment rien connaître de Lissandre, si imprévisible, si troublante, si diabolique peut-être.

« Je suis dans sa chambre, avec toutes sortes de trucs, sans pouvoir m'échapper, avec une nana à qui elle peut ordonner de me briser. Camille, quelle idée stupide t'a piqué ? »

Pourtant, l'érection de Camille ne faiblit pas, bien au contraire. Il bande, elle est en feu. Si Maki n'a peut-être pas réalisé, Lissandre le sait, le provoque par sa position agenouillée, par ses baisers d'une douceur incroyable, mais diablement excitants.

Un homme ordinaire aurait sorti son sexe pour le fourrer sans ménagements dans la bouche de Lissandre. Mais Camille n'est pas un homme ordinaire, du moins pas là, pas devant cette caméra dont il n'a plus peur.

Sa jupe, rien qu'un peu remontée par Lissandre, comprime un sexe durci qui ne demande qu'à se redresser. La posture devient de plus en plus intenable. Il sait que la caméra filme cette déformation. Il sait que son image sera gravée, peut-être même diffusée.

Mais, Camille, elle s'en fout. Elle sent le feu partout en elle. Elle a envie de hurler des obscénités, mais elle s'est bâillonnée elle-même.

Lissandre croit la tenir à sa merci avec ses baisers. Eh bien non ! Sans s'éloigner de la chaude proximité de Lissandre, Camille pivote un peu, juste un peu, juste pour que l'arrière de sa jupe s'offre à la caméra, juste pour, alors que son sexe tend l'avant de la jupe que Bonbon Rose a malicieusement remontée, insister un peu à remonter davantage l'arrière de la jupe afin que la naissance de ses fesses nues s'offre à la caméra.

« Eh oui, Lissandre, même si tu décides, j'offre pour la première fois mes fesses à une caméra. Comme ça, tu les immortaliseras innocentes avant que ton scenario ne les transforme... »

Camille a perdu tout sens du rationnel. « Lesbiennes » a dit maki. « Mesdames » a dit le réceptionniste. Camille est désormais une femme dont le gag ball témoigne de la soumission aux folies de Lissandre.

Il sera toujours temps que la caméra revienne sur ce membre qui, à défaut d'être viril, traduit d'abord l'excitation du moment. Nul doute que Lissandre a encore mille tours dans ses notes pour augmenter l'intensité du moment...
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le mercredi 19 août 2020, 09:24:02
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°21

Camille pense décider de quelle partie de son anatomie la caméra fixera pour l’éternité. C’est sans compter les intentions et le caractère de son Bonbon Rose !

*Ça y est. Je commence à discerner un fil rouge ! C’est l’heure de jouer : hi hi ! *

Lissandre se relève et observe Maki qui semble confuse et perdue. L’étudiante va avoir besoin d’une leçon en live. Elle a besoin de conseils et de schémas visuels. Bonbon Rose sera donc la professeure de cette dame ! Et Camille ? Camille sera bien entendue le sujet !

« Maki, Maki, Maki… Ça ne va pas du tout, tout ça. Tourne ton attention vers moi et écoute. »

Le doigt de Lissandre passe en-dessus le gag ball. De la salive a forcément commencé à couler en-dessous. Elle la récupère et s’en délecte en regardant bien droit dans les yeux de Camille qui ne peut rien répondre. Elle lui sourit malicieusement puis retourne son attention vers la géante aux joues rouge.

« Maki. Observe bien où l’œuf doit aller et comment tu dois procéder. »

Les mains de Lissandre se posent sur les épaules de Camille. D’un geste délicat, elle l’invite à tourner à 180°. Ce n’est donc plus les fesses que va filmer la caméra : mais sa jupe très distendue par une pression de plaisir !

« Camille va pencher son corps vers l’avant. Sa jupe va donc remonter et tu vas pouvoir réaliser une première chose. »

Normalement, Camille devrait répondre à l’ordre. Dans ce cas, Maki va assister à un premier fait : Camille ne porte pas de culotte. De ce fait, plus de rouge envahi le rouge de ses joues. Elle ne pensait pas qu’une personne pouvait se promener en pleine ville où il y a tant de monde sans lingerie intime. Mais cette idée lui en donne des idées… Elle s’imagine retourner en cours… sans petite culotte. Et cette idée fait palpiter son cœur.

« J’ai l’impression que je t’ai perdu, Maki. Reviens vers moi et observe la suite. »

Subitement, Lissandre crache sur ses doigts. Doigts qui commence à aller et venir sur la fente entre les deux fesses de Camille. Cette dernière a normalement du faire l’effort de serrer les jambes et de faire en sorte de ne pas montrer sa verge tendue à l’innocente étudiante.

« Il faut préparer l’anus, Maki. Il faut le caresser avec amour. S’il nécessite de longues minutes pour être dompté, il faut prendre le temps. Tu vois, je commence par juste des caresses. Et de temps en temps, je tente de rentrer un doigt. Comme ça ! Hi hi ! Tu devrais essayer en même temps que je m’occupe de Camille. »
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le samedi 22 août 2020, 22:07:21
« Maki, Maki, Maki... ça ne va pas du tout », voilà que l'attention de Lissandre est encore perturbée par cette cruche. Oui, une cruche ! Pourquoi avoir embarquée une telle innocente dans l'aventure ? Camille ne comprend pas, et, même si elle n'a nul doute sur l'esprit inventif de Lissandre, elle ne saisit pas comment Maki va soudain se délurer. Sans oublier qu'une pointe de jalousie continue de poindre, et même de demeurer...

C'est pourquoi le doigt de Lissandre sur le gag ball la saisit, et ça ne peut que se voir dans ses yeux, fixés sur son Bonbon rose, comme hypnotisés. Elle connaît Lisandre depuis si peu, mais ne saurait rien lui refuser. « Quoi qu'elle me demande, je le ferai », songe Camille, avec quand même un certain effroi. Et elle est sure que Lissandre le sait !

Toujours pareille à elle-même, toujours maitrisant avec finesse, toujours pétillante du regard, Lissandre joue des deux invitées, et Camille ne sait plus si elle est l'héroïne ou le jouet. Le jouet, oui ! Camille ne résiste pas, et se retrouve face à la caméra. « Oh, mon Dieu, que voit-on dans le viseur ? Que va faire Lissandre de ça ? Que dira-t-on de moi ? »

Instinctivement, elle resserre ses jambes. Mais cela a pour effet d'autoriser davantage d'ampleur à la jupe, et de laisser encore moins de doute sur le membre qui se tend au dessous. Lissandre le sait, Maki doit s'en douter. Mais qu'en sait-elle cette innocente ? A-t-elle déjà imaginé qu'un attribut viril pouvait se dissimuler sous une tenue féminine ?

Mais, en matière de virilité, celle de Camille ne semble plus que se limiter à ce pieu qui continue de distendre la jupe, tandis qu'elle obéit, comme machinalement, aux injonctions de Lisandre, se courbant vers l'avant, approchant son visage si féminin de la caméra, maintenant ses jambes serrées au maximum pour cacher l'élément le plus visible de son excitation.

Hélas, elle ne peut plus rien pour dissimuler ses fesses ! Elle sait le regard de Lissandre, elle devine le regard de Maki. Elle s'en voudrait presque d'avoir choisi une jupe si courte, que rien que se pencher offre la vision plus intime. Jambes pourtant resserrées, Camille sursaute au doigt de Lissandre qui se pose doucement sur sa raie fessière. Elle se tortille même, comme pour éviter l'intrusion, mais sa verge gonfle encore, trahissant la réalité de son ressenti.

« Il faut préparer l'anus (…) de temps en temps, je tente de rentrer un doigt », Camille a l'impression d'être un objet d'étude, devant des étudiantes en anatomie. En éducation sexuelle, plutôt ! Réflexe de pudeur, Camille tente de tenir ses fesses fermées, mais le doigt de Lissandre est à la fois doux et insistant. Et surtout, il est exactement ce dont Camille a envie. Il n'oublie pas sa verge dressée, elle a envie que ses fesses soient découvertes, explorées, utilisées, comblées.

L'oeil de la caméra est le témoin privilégié. Au travers de ses yeux mi-clos, Camille sait que tout, oui tout de son abandon, sera en images. Son abandon, en effet, ne fait aucun doute ! Elle mord de plus en plus le gag ball, sa salive en coule, son corps en tremble. Sans le moindre lien, sans la moindre contrainte, avec le plus total consentement, Camille sent son anus s'entrouvrir.

« Oh, mon Dieu, si je ne retiens pas ça, ce sera trop tard ! ». Pourtant, courbé en avant, soumise passive, elle ne réagit plus. « J'ai comme l'impression que mon cul est en train de se tendre vers ce doigt ! »
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le mercredi 26 août 2020, 18:08:37
Film ou réalité ? [avec Camille l'ambigu(e)] – réponse n°22

« Hi hi hi ! Tu vois, Maki ? L’anus de Camille vient d’avaler mon doigt ! »

Preuve en était que Camille prenait son pied. Lissandre avait déjà si hâte de regarder les vidéos de ce qui était en train de se passer. Elle avait tellement envie de faire le tour de Camille et de voir les expressions passées sur son visage. Ce devait être savoureux. Jouissif, même !

Mais elle était réalisatrice. Elle avait un rôle à jouer et des actrices à diriger.

« Maintenant qu’un doigt est entré, la suite doit être naturelle. Et, quelle est-elle cette suite, je te pris, Maki ? »

L’étudiante était rouge. Très rouge ! Les jambes écartées, elle passait sa main sur sa culotte. De temps en temps, elle se caressait. Les autres temps, elle retirait sa main comme si elle n’avait pas le droit de faire ça. Comme si c’était une faute de le faire devant des étrangères. Mais Lissandre souriait. Ce genre de sourire chaleureux et en même temps qui n’excluait pas la manipulation. Mais avec Lissandre, on se laissait aller. On découvrait ses passions qu’on avait refoulé derrière des murs qu’on construisait soi-même.

« J’attends une réponse, Maki. Bien entendu, tu peux laisser ta main où elle était. Et, pour informer Camille, sache que notre grande Maki se caresse en regardant tes fesses aspirer mon doigt. »

Elle jouait avec Maki. Elle jouait avec Camille. Elle jouait de cette relation entre les deux femmes. Jalousie ? Complicité ? Excitation ? Peur ? Que se passait-il dans la tête des deux femmes ? Lissandre aurait adoré avec le pouvoir de lire dans les pensées. Ou de pouvoir lire cette aventure dans un manga ! Cette pensée la fit sourire encore.

Maki : « Euh… Un deuxième doigt ? » dit-elle avec beaucoup d’hésitation et d’un mélange de peur à l’idée que c’était peut-être elle qui allait provoquer cette action.

« BINGO ! Bien joué, ma grande ! Camille, tu es prête ? »


Le deuxième doigt glissa contre le premier. Premier étant toujours dans le fondement de Camille qui ne savait plus si elle était femme ou homme.

« Et que se passera-t-il si le deuxième doigt rentre, ma grande Maki ? »

Maki : « Euh… Un troisième ? » dit-elle avec un peu plus d’entrain tandis que sa main ne quittait plus sa culotte.

« Tu apprécies, Camille ? Parce que je te trouve bien silencieuse. Oups ! J’avais oublié que tu ne pouvais pas me répondre : Hi hi ! »
Titre: Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Camille l'ambigu(e) le lundi 27 décembre 2021, 09:59:44
Camille perd pied, ou plutôt se concentre, ou finalement a trop de concentration à avoir.

Camille, l'homme, dont la verge tendue lui rappelle qu'il a deux femmes à disposition dans une chambre fermée, une perverse moulée de rose, et une géante qui se caresse en matant. « Que fais-tu, Maki ? Pourquoi Lissandre t'a amenée ici ? ».

Camille, la femme, qui rêvait de sentir son fessier apprécié et possédé, mais pensait aux va-et-vient d'une queue vigoureuse, et non à des doigts qui l'écartent de plus en plus. « Quelle idée as-tu en tête, Lissandre ? As-tu déjà en tête un de ces olisbos ? »

Un instant, fugace seulement, lui vient cette vision d'être à la fois l'homme qui possède l'une des deux, et la femme qui reçoit l'autre. Tout se mélange, rien n'est sous contrôle. Pourtant, il pourrait maîtriser, s'imposer en mâle. Il a les mains libres, mais c'est comme si elles avaient perdu toute velléité, tant le cerveau est occupé par ailleurs.

Camille est femme, est femelle, se cambre.
Camille est objet, jouet, soumise.
Lissandre a anéanti toute ses réserves.
Lissandre manie aussi bien la douceur que la perversité. Son deuxième doigt a rejoint le premier avec une facilité déconcertante, qui trahit combien l'anus de Camille est déjà ouvert.

Ouvert et indécent, offert à la caméra. « J'ai honte ! ». Seule pensée prude, au milieu d'un torrent de tremblements. Camille voudrait maîtriser, se dit que cette vidéo pourrait être vue partout, mais son corps refuse de réagir.

Pourtant, la peur est là ; le deuxième doigt de Lissandre n'était qu'une étape, le troisième risque d'arriver, peut-être davantage encore.
A peine le temps d'entendre "Camille, tu es prête?" que ce deuxième doigt est entré "comme dans du beurre", une expression soudainement très adaptée.
Camille l'homme rêvait de sentir un homme peser sur elle, aller et venir, mais craignait que cela ne devienne trop violent, que l'individu ne s'emporte, la déchire.
Et là, sans aucune pudeur, elle s'offre à deux doigts.
Et là, en toute impudeur, elle s'offre à davantage.

"Tes mains sont libres. Si ça dérape, tu peux réagir". Dans un sursaut presque inespéré, le cerveau de Camille garde néanmoins une once de lucidité. Il ne doit pas prendre le risque de ne plus rien maîtriser. Entre une folle sans limites, et une géante peut-être violente, il convient de rester lucide, sans se priver du plaisir.
Titre: Re : Film ou réalité? (PV Lissandre Verrières)
Posté par: Lissandre Verrières le samedi 26 mars 2022, 15:05:43
« Hi hi ! Le deuxième doigt est rentré si vite. Tu as vu ça, Maki ? Notre jolie Camille est très excitée par notre présence à toutes les deux. »

Lissandre prenait son temps. Elle faisait aller les deux doigts à l’intérieur du fondement de Camille. Des allers et retours pour détendre (si besoin était ! ^^) la porte arrière. Elle doigtait le cul de Camille avec beaucoup de douceur et de perversité.

Puis ses doigts sortirent. Et il sembla à Lissandre que le fondement de Camille l’appelait. Il resta béant un instant avant de reprendre sa fonction naturelle et de se refermer. Alors Lissandre s’avança pour que Camille voit bien son visage et ses doigts. Plus particulièrement ses lèvres et ses doigts souillés.

« Je me demande quel goût tu as, ma charmante Camille ? »

La langue lécha le bout des doigts qui était entré dans le cul de Camille. Puis Lissandre avala ses deux premières phalanges. Que c’était délicieux de tirer les ficelles et de faire naître des émotions. Elle voyait bien qu’il se passait mille choses dans les têtes de Maki et Camille.

« Tu voudrais goûter, Maki ? »

Les lèvres étaient entrouvertes de la géante. Mais, en bafouillant difficilement, elle répondit que non. Qu’elle ne préférait pas. Qu’elle trouvait que c’était sale bien qu’un peu excitant tout de même… Nouvelle victoire pour Lissandre qui étirait de nouveau un sourire !

« Il me semble que je ne devrais pas être la seule à travailler. Hi hi ! »

Lissandre défit la tension qui retenait le ball gag dans la bouche de Camille. Puis son index se posa contre ses lèvres pour lui intimer de ne rien pour le moment.

Lissandre s’approcha ensuite de Maki et, d’un seul doigt, fit glisser la culotte qui sentait fort l’excitation de la géante. Derrière le sous-vêtement apparaissait un sexe poilu. Tirant sur la culotte qui restait au niveau des cuisses musclées de la géante, Lissandre la fit se rapprocher de Camille.

« Camille, je te prie de faire découvrir de nouveaux plaisirs à notre nouvelle amie. Pendant ce temps, je vais retourner derrière toi et chercher une réponse à une question. A savoir si un troisième doigt entrera aussi rapidement que le deuxième : hi hi ! »