Identité : Depuis sa fugue, la belle se fait appeler Néhérys par question de sécurité. Sa véritable identité, elle l’a perdue il y a six ans. La petite Marina Ivanov est morte et enterrée à ses yeux.
Âge : Néhérys est âgée de vingt-deux ans.
Sexe : C’est une jeune femme.
Race : Humaine.
Sexualité : Voilà un sujet un peu délicat. Néhérys a déjà eu quelques expériences, mais elle n’a jamais ressenti de réel plaisir. Elle attend celui ou celle qui saura la faire vibrer, car elle n’a jamais essayé avec une femme mais le pourrait très certainement.
Physique :
Néhérys est une jolie petite blonde au visage un brin angélique. Ses sourires, rares, illuminent littéralement son visage. De grands yeux d’un bleu azur encadrent son nez aquilin, mais sa beauté vient d’autre chose que d’un physique avantageux. C’est avant tout cette aura qu’elle dégage, comme une sorte de charisme un peu inconscient. D’un naturel discret, la jeune femme n’aime pas se faire remarquer. Elle préfère porter des tenues plutôt élégantes, son dressing étant plein de petites robes fraîches et légères. Rien de trop provocant, elle n’oserait pas. Souvent coiffée d’une tresse négligemment nouée, elle aime parsemer ses cheveux d’accessoires. Des fleurs, des perles, des plumes parfois. Néhérys n’impressionne pas par sa carrure, bien au contraire. Mais la plupart des gens autour d’elle l’observent d’un œil curieux. Sans doute à cause de cette étincelle, celle qui brille au fond de ses prunelles. Un mélange étonnant. Comme une tristesse indéfinissable, constamment contrastée par cette lueur de joie de vivre absolument pas simulée. Dans ses yeux se reflète le paradoxe même de son existence.
Caractère :
Il n’est pas facile de faire parler Néhérys. Oh bien sûr elle peut discuter de la pluie et du beau temps, elle est même plutôt sociable. Pourtant, elle n’aborde jamais ce qui dérange. Tout ce qui la sort de sa zone de confort l’insupporte au plus haut point, si bien qu’elle évite systématiquement les sujets gênants ; qu’il s’agisse de son histoire personnelle et intime ou d’échanges plus triviaux.
La jeune femme est malgré tout une dure à cuire. Loin d’en avoir l’air, elle encaisse les coups comme personne et se relève chaque fois avec une force admirable. Mais chaque combat laisse ses marques, qu’elles soient visibles ou non. Son corps est parsemé de cicatrices et son cœur est meurtri au plus haut point. C’est sans doute pour cette raison qu’elle ne se laisse pas approcher. Animal sauvage, farouche, elle a un esprit de contradiction très vif. Son avenir, elle ne l’envisage pas. Incapable de se projeter, Néhérys a appris à vivre au jour le jour et a la chance d’avoir un « héritage » plutôt confortable, ce qui lui permet de voyager régulièrement sans se priver.
La belle rêve de voir le monde, d’aventures extraordinaires. Elle est téméraire et n’hésite pas à se mettre en danger s’il le faut, même si ce n’est jamais de gaieté de cœur. Le monde est vaste et elle a bien l’intention de l’explorer aussi longtemps qu’elle le pourra. Elevée loin de la ville, elle adore les espaces ouverts et luxuriants, dans lesquels elle aime se perdre de longues heures.
Paradoxalement, elle est aussi passionnée d’informatique, un loisir auquel elle s’adonne de longues heures. C’est de là qu’elle tient son pseudo Néhérys, qu’elle utilise régulièrement sur le net.
Histoire :
Marina Ivanov est née dans une clinique de Vladivostok, en Russie. Une grossesse fort mal venue. L’homme politique influent et la maîtresse qui fait tâche dans le paysage. Pas vraiment le cadre idéal pour une enfant. D’abord reniée par son père, Marina passe son adolescence à la campagne, où elle s’épanouit auprès de sa mère aimante. Jusqu’à ses quinze ans, sa vie ressemble à celle de n’importe qui, parce qu’elle n’a jamais connu l’identité de son père.
Sauf qu’à cet âge, on se pose un certain nombre de questions, et Marina ne fait pas exception. Leur relation se dégrade au point qu’Anya, sa mère, finit par lui révéler la vérité. La vérité sur son géniteur, qui les a abandonnées au profit de sa carrière et de son couple, de son autre famille. C’est une douleur terrible. L’adolescente peine à accepter la nouvelle. Anya et elle ne s’entendent plus, quelque-chose s’est brisé entre elles.
Marina veut connaître son père. Quoiqu’il lui en coûte, elle décide de tout faire pour le rencontrer, persuadée qu’il finira par vouloir d’elle dans sa vie. Elle se renseigne, et n’a pas à chercher bien loin. L’homme est dans la plupart des magazines locaux, il jouit d’une très bonne réputation en ville et ses affaires sont florissantes. C’est donc très facilement qu’elle trouve l’adresse de sa société, qu’elle visite pendant quelques jours sans oser aborder son père. Elle se contente de l’observer. Et puis, à mesure de ses visites, la jolie blonde se rassure. Elle trouve finalement le courage de l’interpeller au détour d’un couloir, la boule au ventre. Nikolai la dévisage, d’abord incrédule, mais soudain son visage se fige. La gamine ne ment pas, il le sent au fond de ses tripes. Il ne lui faut alors pas plus de dix secondes pour envisager toutes les conséquences que cette apparition non désirée pourrait avoir dans sa vie. Lui dont la carrière semble se porter au mieux n’a pas besoin d’un scandale de ce genre pour l’éclabousser. Pire encore, son business repose essentiellement sur son image de père de famille respectueux. Si sa fille illégitime réapparaît, Nikolai risque de tout perdre. Il lui demande de parler moins fort, craignant qu’on les entende. Et il offre à Marina un chèque d’un montant pharamineux pour la convaincre de ne plus jamais entrer en contact avec lui. La gosse voit son monde s’écrouler. Son père ne veut pas la connaître, préférant sacrifier sa fille au profit de sa carrière.
Quelques mois après cet incident, la mère de Marina commence à montrer d’inquiétants symptômes. La jeune fille a alors seize ans, et elle supporte seule le fardeau de la maladie. Anya décline, et décède la veille de ses dix-sept ans. L’adolescente se retrouve seule, sans argent puisqu’elle n’a jamais accepté l’offre de son père. En proie à toute la colère d’une orpheline, elle trouve la force de se relever. Parce qu’il y a un coupable, et qu’il va payer.
Marina s’intéresse depuis toujours à l’informatique, et grâce aux efforts de sa mère, elle dispose d’un matériel correct. Grâce à ses talents de pirate, elle parvient à s’infiltrer dans la base de données de l’entreprise de son père pour trouver de quoi le faire chanter. Rien de surprenant, elle ne tarde pas à dénicher des preuves de blanchiment d’argent liées à des affaires mafieuses. Et le plan fonctionne à merveille, puisque la blonde parvient à lui extorquer suffisamment d’argent pour mettre les voiles définitivement et quitter la Russie pour échapper à celui qui n’aspire qu’à se venger.
A partir de cet instant, Marina devient Néhérys et elle n’a de cesse de voyager. La fortune de son père lui permet de voir les endroits dont elle rêve, elle ne s’en prive pas. Depuis quelques semaines, la voilà qui a posé ses valises à Seikusu. Déjà, elle apprécie assez cette ville. Elle n’y a pour le moment que peu d’amis, mais à force de traîner dehors, elle sait qu’elle finira par faire quelques rencontres.
Autre :
Néhérys est très vive d’esprit, ce qui lui permet de comprendre rapidement ce qui l’entoure. Ce trait de personnalité a tendance à agacer un peu autour d’elle.
Très à l’aise avec les nouvelles technologies, la jeune femme collectionne les appareils en tout genre et n’hésite pas à mettre les mains dans les cartes mères et processeurs quand c’est nécessaire. Parfois, elle se sert de ses dons pour se renflouer un peu, n’hésitant pas à aller piocher sur des comptes plus garnis que le sien. Elle a failli se faire pincer plusieurs fois, d’ailleurs.
Lorsqu’elle a emménagé, elle a choisi un petit studio dans le centre ville. Rien de très luxueux, ni plus ni moins que ce dont elle a besoin pour y vivre un moment.