Identité : Syndra Bathory
Âge : 24 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Pansexuelle
Physique :
Syndra est avant tout complexée par sa taille. En effet, elle ne mesure qu'un mètre soixante. Elle est la seule dans sa famille a ne pas dépasser la barre du mètre soixante-dix. Elle compense en portant régulièrement des talons hauts, mais le stratagème est tellement visible qu'il en devient grossier. Elle essaiera donc de compenser son manque de taille avec l'un de ses atouts, ses yeux. Ils sont sa principale fierté. D'une subtile couleur violette, ils sont de la même couleur que ses cheveux. Ces derniers, d'un naturel noir, sont teints très souvent. Elle ne supportait pas sa couleur de cheveux étant plus jeune, et a décidé de les teindre le plus rapidement possible, dans une teinte peu commune dans son entourage.
Elle jouera également de son physique pour compenser sa petite taille. Elle n'est pas du genre à passer deux heures par jour dans la salle de bain, mais elle sait prendre soin d'elle. Pâle de peau au naturel, elle veut rester la plus bronzée possible, même en sachant qu'elle sera couverte de coups de soleil lors des premiers jours d'exposition. Sa poitrine est un autre de ses complexes, la jugeant trop petite à son goût. Pourtant, elle n'avait pas été élevée avec l'imaginaire de grosses poitrines. Néanmoins, elle est très fière de sa ligne svelte, ligne qu'elle travaille quotidiennement, de par son occupation. On la verra très souvent dans une tenue de sport, voire quasiment tout le temps en fait. Elle ne s'habille avec style que pour les grandes occasions. Elle ne se séparera jamais de sa paire de chaussures de sport, préférant se balader pieds nus même sur du verre que devoir porter autre chose.
Syndra possède un grand tatouage dans son dos, représentant une Valkyrie. Même si non croyante, elle aime énormément l'image de guerrière que renvoie une Valkyrie, et son occupation étant une compétition permanente, elle associe cette image à son propre mental. Un autre, plus discret, est à la base de sa nuque, représentant une petite fleur de lys, faite avec une encre blanche.
Caractère :
Si on veut résumer Syndra, d'une manière particulièrement grossière, cela tient en un seul mot. Battante. Toute petite déjà, elle était attirée par le monde de la compétition. Elle voulait sans cesse se mesurer aux autres, quitte à subir de cuisantes défaites. Chaque occasion était pour elle le moyen de prouver qu'elle voulait en découdre. Elle ne tenait clairement pas en place, et cela ne s'arrangea pas avec le temps. Grandissant, elle devenait de plus en plus active, quitte à frôler l'hyperactivité pour certains. Alors qu'elle ne tenait pas en place, elle finit par trouver dans la course une espèce de catalyseur. Elle se calmait une fois sur une piste. Faisant le vide dans sa tête, elle se sentait bien. Même si son envie d'en découdre était encore plus forte sur une piste de course, elle restait très calme, voire très attentionnée même. Si elle considérait qu'un concurrent était en difficulté, elle allait sacrifier sa course pour lui venir en aide. Toutefois, une nuit particulière changea radicalement sa façon de voir les choses. Après un accident de voiture où elle perdit un ami ainsi qu'une main, Syndra se calma instantanément. A l'âge de 18 ans seulement.
La longue rééducation n'y était pas étrangère. Elle avait dû apprendre la patience. Ce qui la sauva, ce fut sa détermination. Elle restait une battante, calme certes, mais une battante. Alors qu'on lui demandait souvent peu de choses, elle essayait d'en faire le plus possible, quitte à se fatiguer trop vite. La patience n'avait jamais été son fort, mais elle avait dû l'apprendre dans la douleur. A l'hôpital, elle avait fait la connaissance de jeunes handicapés moteurs. Ce fut aussi à ce moment que sa volonté d'aider les autres se fit encore plus grande. Alors qu'elle était en pleine rééducation pour apprendre à tout faire d'une main, elle aidait les autres de son mieux, considérant que ce qui lui était arrivé était mineur. Néanmoins, elle n'oubliait pas son ami. Chaque jour qui passait, elle se rappelait de lui, et ne voulait pas effacer son souvenir de son esprit.
En sortant de l'hôpital, elle n'avait qu'une idée en tête, devenir une athlète. Ce souhait lui trottait dans la tête depuis pas mal d'années. Elle s'entraîna d'arrache-pied durant des années. Et sa volonté d'aider autrui se fit encore plus forte. Elle se mit même à intégrer des associations d'aide aux handicapés. Elle voulait leur montrer que leur handicap n'était pas une faiblesse, bien au contraire. Elle se voulait affective, attentionnée avec eux, quasi maternelle avec les jeunes enfants. Elle avait pour eux une affection particulière, et agissait par conséquent un peu différemment avec eux. Pour certains, tant que leur handicap le leur permettait, elle les initiait au sport. Aussi, elle avait une fierté toute particulière dans le regard quand elle réussissait à aider quelqu'un. Elle est très attachée à sa famille et peut être capable du pire si on ose leur faire du mal.
Fidèle en couple, elle n'hésitait tout de même pas à vagabonder librement quand elle était célibataire. Après tout, à ses yeux, il n'y avait aucun mal à profiter des bonnes choses. Elle reste phobique des orages dû à son accident de voiture. Le bruit la terrifie au point où elle fera une crise de panique. Elle adore cependant courir sous la pluie, priant juste en permanence qu'elle ne se transforme pas en orage.
Histoire :
Syndra est née il y a de cela 24 ans. D'un père Hongrois et d'une mère Japonaise. Elle est deux ans plus jeune que sa sœur Lilly. Même si son nom de famille ne l'indique pas, elle dispose de la nationalité Japonaise. Elle est née et a passée une très grande partie de sa vie à Tokyo. Enfant très calme durant les deux premières années, elle finit très rapidement par ne plus tenir en place, au grand désespoir de ses parents, qui firent tout pour essayer de la calmer, en vain. Elle ne cassait rien, bien au contraire, mais à peine eut-elle appris à marcher qu'elle vagabondait partout dans la maison. Si on lui demandait de jouer gentiment dans un coin, elle partait à l'autre bout de la maison car elle estimait que le lieu destiné au jeu n'était pas assez agréable. Lilly devait par conséquent veiller sur elle en permanence. Une vraie pile électrique, faisant toujours le contraire de ce que l'on lui demandait.
L'on pouvait penser qu'en grandissant, elle se calmerait. Que nenni. Ce fut pire en grandissant. Essayant sans cesse de trouver de nouveaux stratagèmes pour la faire tenir en place, ses parents savouraient les rares moments de tranquillité. Toutefois, les choses se calmèrent un peu dès qu'elle entra à l'école. En se sociabilisant un peu, elle se calmait quelque peu. Mais tout repartait de plus belle quand elle se retrouvait seul. C'est pendant les petits cours de gym où elle se sentait le mieux. Elle pouvait enfin bouger librement, faire ce qu'elle voulait en somme. Son enseignante rapporta le fait à ses parents, qui comprirent enfin la situation. Elle avait juste besoin de quelque chose pour se dépenser. Néanmoins, ils ne pouvaient l'inscrire dans un club de sport, de par son jeune âge. Ils durent trouver alors une stratégie pour qu'elle puisse se dépenser correctement. Ils sortaient régulièrement dans les parcs où elle pouvait passer son temps à jouer, courir, grimper partout. Elle se sentait tellement bien durant ces sorties qu'elle ne voulait jamais rentrer par la suite.
Quand elle fut plus âgée, elle fut inscrite dans un club de course. Ses parents savaient qu'elle aimait beaucoup courir partout, cette idée leur semblait donc logique. Au tout début, elle déambulait n'importe comment, et son moniteur s'arrachait les cheveux. Après une longue discussion avec ses parents au sujet de la discipline, qu'elle comprit rapidement, elle faisait ce qu'on voulait qu'elle fasse. Dans les premières années, ses performances n'étaient pas remarquables. Elle finissait souvent dans la moyenne. Ce n'est que vers l'âge de 10 ans qu'elle commença à montrer quelques facilités pour la course. Elle ne savait clairement pas comment elle avait fait pour progresser autant. Certes, elle s'entraînait beaucoup, mais l'entraînement ne justifiait pas tout. Rapidement, elle finissait toujours ses courses dans les trois premiers. Mais cela ne lui suffisait pas. Elle en voulait toujours plus. Elle se considérait comme une battante et agissait en tant que telle.
Syndra alliait toutefois parfaitement école et entraînements. Elle s'entraînait une fois tous les deux jours, à raison d'une heure et demie par jour. Plus elle grandissait, plus ce temps fut important. Mais elle ne devait pas empiéter sur ses résultats scolaires. Ses relations amicales restaient donc dans l'enceinte de l'établissement et dans son club. C'est durant son adolescence qu'elle commença les compétitions. Car même si ses performances en club étaient en hausse, elle n'en avait jamais assez. Elle visait toujours plus haut. Et c'est à sa première compétition à l'âge de 14 ans qu'elle connu sa première grande déception. Arrivée troisième sur huit, ayant tout donné dans le sprint final, elle s'en voulait énormément. Ses parents avaient beau être très fiers d'elle, elle ne voulait que la victoire. Son temps libre ne fut consacré qu'à ses entraînements par la suite.
Le temps passait, les compétitions filaient, les années scolaires également. Studieuse, elle révisait quotidiennement, quand elle ne courait pas. Néanmoins, elle sabotait régulièrement ses propres performances en compétition pour rendre service à un autre concurrent si elle jugeait qu'il était en difficulté. Battante, certes, mais attentionnée. C'était un adversaire, effectivement, mais elle ne pouvait pas laisser quelqu'un sur le banc de touche. Elle fut même prise d'affection pour l'un des membres de son club. Ils ne restèrent pas longtemps ensemble, mais suffisamment pour qu'elle ne soit définitivement plus innocente, et cela à 16 ans. Par la suite, elle collectionna les petites aventures jusqu'à ses 18 ans. Année tragique qu'elle n'oublierait jamais. Alors qu'un de ses amis la raccompagna chez elle, en pleine nuit, avec beaucoup d'orage, un chauffard les percuta. Dans cet accident, il décéda, mais elle perdit un ami ainsi qu'une de ses mains. Une très longue rééducation se mit en place, car elle devait apprendre à tout gérer d'une main. Mais elle relativisait. Syndra s'estimait heureuse d'être encore en vie. Certains n'avaient pas eu cette chance, et certains n'avaient pas eu la chance de ne perdre qu'une main. Elle était l'une des moins touchées du service, et en voulant toujours aider autrui, elle se mit à négliger quelque peu sa rééducation pour se rendre utile.
De très longs mois plus tard, elle fut encore plus déterminée à aider autrui, allant même jusqu'à intégrer des associations d'aide aux personnes handicapées. La jeune femme les aidait du mieux possible, mais avait une affection particulière pour les enfants. Tant que leur handicap leur permettait de pratiquer une activité physique, elle les initiait au sport. Elle voulait agir comme une seconde mère pour eux, et était très fière quand l'un d'entre eux parvenait à finir sa course. Elle se dévouait corps et âme pour les aider, mais également pour obtenir son diplôme. Alternant fin d'études et reprise intensive des courses et des compétitions, tout en aidant les autres, elle parvint à obtenir son diplôme, mais également l'attention d'un recruteur. Qui voyait en elle une recrue potentielle. Ni une ni deux, elle accepta, sur un coup de tête, sa proposition. Elle enchaîna plusieurs compétitions sur deux ans. Sa principale source de revenus pendant ces deux années, même si elle recevait un peu d'argent de ses parents.
Syndra savait pertinemment que cette voie était très restreinte mais décida tout de même de tout tenter pour y arriver.
Autre :
Syndra est en quête permanente de devenir Athlète. Par conséquent, elle passe son temps entre les entraînements et les compétitions. C'est une excellente coureuse même si elle n'est jamais satisfaite par ses performances.