Despina ressentait une énorme frustration en présence d'Arès. Tout d'abord elle était clouée au sol, observant la scène, et voyant qu'il était fâché, vraiment fâché. La déesse avait prit soin de ne rien abimer, même pas la prêtresse, elle l'avait juste attaché, pour lui clouer le bec quoi. C'est vrai que la salon était pas très approprié pour se battre, mais bon. Elle l'avait vraiment cherché, la peste.. Certes elle n'était pas sa maîtresse, mais en tant que Déesse, elle avait tout à fait le droit de punir qui que se soit du moment que cette action était légitime, et cette règle, elle la tenait d'Anytos, qui la tenait de Poséidon. Elle avait reçu les enseignements du titan, sous les ordres de son père, et elle ne douterait de ses principes. Elle n’arrivait pas à décrocher la mâchoire, car l’aura d’Arès était trop puissant pour elle, il la paralysait, et il la savait, il en profitait. Elle se rendit compte que toute sa vie, si elle la passait à ses côtés, elle serait dominée et prisonnière, à sa merci. Il fallait qu’elle réagisse, même si cela pomperait tout son énergie, elle se concentra, ses yeux se couronnant de rouge. Elle dit alors, d’une voix faible et pleine de haine :
« Ta prêtresse, est peut-être la tienne, mais elle m’a manque de respect. »
Elle força et réussit à faire quelques pas, se retrouvant tout près d’Arès, son cœur palpitant comme jamais. Les effets de l’amour la rendaient furieuse, elle se sentait faible de sentir son cœur battre la chamade pour un homme, car jamais cela ne lui était arrivé. Elle avait deux choix : refouler ses sentiments, ou se laisser aller à cette horrible sensation qu’est d’être amoureuse. Le premier choix lui ressemblerait, mais était très dur, presque illusoire. Bon, il fallait réagir, et maintenant. Elle passa ses bras sur la taille du Dieu, sans s’y arrêter, juste pour avoir son contact, car en fin de compte, elle essayait juste de s’accoutumer à cette sensation sentimentale fatale. Elle devait parler, et encore, pour faire comprendre au maître de cette peste qu’elle avait agit légitimement. Elle ouvrit la bouche, attendant qu’un son en sorte, et la seule chose qui en sortit fut un cri fort et strident, comme si elle se libérait. Elle reprit alors son souffle et dit :
« Si jamais je l’ai ligoté, c’était pour lui faire comprendre, que la Déesse, c’est MOI. »
Elle soupira et partit vers la porte, où elle s’arrêta pour se retourner et elle regarda l’homme qu’elle aimait, le regard plein de haine et mélancolie. Elle devait sûrement se retirer, car cela serait mieux, et refouler ses sentiments lui prendrait du temps mais elle en était capable, rien n’était impossible pour La Maîtresse, même aimer, alors.. Elle resta plantée à la porte, l’attraction sensationnelle qu’exerçait Arès sur elle l’empêchant de partir. Elle se sentait comme poussée vers lui, et résister devenait dur, et affaiblissant. Elle soupira et dit, d’une voix des plus faible et épuisée :
« Je t’aime.. »
Puis elle s’évanouit au sol, la force de l’aura divine du Dieu l’ayant achevée. La faiblesse qu’elle ressentait alors, les yeux fermés, était insupportable, et plus elle luttait plus elle s‘affaiblissait. Elle lâcha prise, les yeux fermés, la tête contre le marbre du sol, les larmes sortant de ses paupières qu’elle était incapable d’ouvrir avec le peu de forces qu’il lui restait.