Une mère anéantie... et seule. (PV: Adelaide)

Seule. C'était le seul mot pour me décrire. Seule et sans personne pour m'aider. Seule avec un enfant qui, pour se nourrir, devait boire le lait que je lui donnais, mais ce lait était en si piètre quantité que je ne craignais de voir mon enfant mourir d'un moment à l'autre. Je ne dormais plus, je ne faisais l'amour à personne et j'étais pour la première fois de ma vie totalement laissée à moi-même. Je pleurais, serrant ma fille contre moi avec l'amour dévoué, l'admirant en train de prendre des forces. Elle était si belle et elle était maintenant ma seule raison de vivre... bien que je n'en ai guère eu auparavant, mais je ne le savais pas. Je serrai tendrement ma chère petite fille adorée contre moi. Diane m'avait repoussée alors que j'étais avec Astaroth dans son repère. J'étais coupée de mes serviteurs et je n'avais aucun support, ni amis, ni amant pour me tendre la main dans ces moments aussi dur.

Me tirant de mes pensées, Eva se mit à pleurer. Elle venait de se vider dans sa couche. Je pris le sac remplis des quelques objets que j'avais pour moi et je changeai mon bébé dans la salle de bain commune. Je l'allongeai sur la table de changement avant de défaire la chaude couverture dans laquelle je l'ai enveloppée pour la garder au chaud, retirant ensuite la couche pleine de saletés. Je la jetai avant de prendre du papier humide pour nettoyer l'orifice de ma fille ainsi que ses fesses. Une fois bien propre, je jetai le papier aux poubelles, puis appliquai de la crème sur son intimité. Je lui souris, lui remit une couche bien propre, l'attachai puis la remis dans sa chaude couverture. Certes, changer une couche n'était pas super plaisant, mais faute de gens capable de le faire, j'ai du observer une mère en plein travail pour comprendre la technique. Sa tête en voyant mon inexpérience me faisait encore rougir. Elle avait eu la gentillesse de tout m'apprendre, me montrant chaque action à faire puis, lorsque je l'eus parfaitement compris, elle partit.

Je sortis des toilettes, vêtue de mon kimono, m'étant changée à l'intérieur, puis, je me dirigeai vers le parc avant de m'allonger sur le sol, à l'ombre d'un arbre, ma petite fille dans mes bras. Je la câlinai avec amour et j'attends encore une fois que mes pouvoirs me reviennent pour rentrer chez moi et pouvoir m'occuper convenablement de ma petite fille d'amour. C'est fou ce que la maternité peut changer une personne, même une personne aussi horrible que moi. Je serrai mon unique enfant contre moi et je fermai les yeux. Mais je n'allais certainement pas dormir tranquille...

Adelaïde étant une elfe avait besoin de temps à autre de se ressourcer dans un endroit où la nature prenais le dessus. Pourquoi ? Pour recharger son pouvoir elfique, sans ce pouvoir, rien ne lui est possible, elle devient une humaine avec une apparence d'elfe. Aussi alla-t-elle dans le parc, dans as tenue d'elfe qu'elle venais d'acheter hier. Un haut tuquoise sans manche, qui comprimait sa poitrine et en dévoilait les formes plus que généreuse, une mini-jupe qui cachait limite, mais vraiment limita sa culotte noire, des collant blanc et des petite chaussure turquoise qui en tenaient pas vraiment les talons.

Elle sauta aisément le portail, elle ne voulait pas perdre de temps, car la cérémonie pour retrouver ces pouvoir en prenait beaucoup. Elle avait avec elle quelque décoction au cas où et une serviette très grande. Elle alla vers le lac et sentit une présence faible, enfin non, deux présences une une petite et débordant d'énergie et une autre grande, mais faible. Elle s'approcha en douceur et vit ... une mère et sont petit protégé. Elle voulut toucher ça mains, mais elle sentit une brulure et le bout de ces doigte furent noire. Elle sous que cette femme était de la race des démon, mais comment diable un démon pouvait-il être aussi faible et avoit une expression aussi humaine.


La petite gigota devant la présence de l'elfe, cette dernière tenta de tendre son auriculaire à al petite, qui le prit ... rien, ni de brulure, ni de marque, juste un picotement, elle aurait un peu de sang humains dans ces veines ? Voyant que Élysia allait mal, elle posa sa main sur son épaule, là où il y avait un vêtement, seul un contact direct causait des brulures, d'ailleurs le bout des doigts de sa main gauche avaient un peu noirci. Mais il fallait s'occuper d'abord de cette personne.

- Madame ? Madame ? Réveillez-vous, il ne faut pas que vous dormiez ici, sinon votre enfant et vous allez tomber malade.

Adelaïde avait de l'expérience dans ce domaine, car c'est elle qui a toujours veillée sur Lilya, elle avait toutes les connaissances qui manquaient à la démone et du lait dans ces seins si la petite avait soif et que la mère ne pouvait pas produire. En tous cas elle ne laisserait pas Élysia s'affaiblir pour nourrir la petite. Adelaïde plaça sa serviette chaude autour de la démone, la serviette était imprégnée de l'odeur de l'elfe, une odeur apaisante et revigorant.

Alors que je dormais tranquillement pour refaire mes forces, je sentis quelqu'un me réveiller. Alors que j'allais ouvrir les yeux, je revis l'image de Diane sautant sur moi pour me tuer et je me mis à gémir. J'avais si peur que j'en avais des sueurs froide. Je serrai doucement ma fille contre moi et j'ouvris les yeux, pleurant un peu, les mots "Non.. Diane, par pitié, ne me tue pas..." montant à mes lèvres, mais n'en sortirent jamais. Je vis alors une très belle demoiselle, tout près de moi. Je m'assis pour la regarder puis je remarquai ses doigts. Contrairement à la plupart des démons, il y a longtemps que je n'ai plus cette chair qui est corrosive aux races pures. Doucement, j'abaissai la protection électrique que j'ai établie pour protéger mon corps et celui de ma petite fille, serrant tendrement celle-ci contre moi. Je pris délicatement la main de la demoiselle et je la léchai les marques qui s'effaçaient ensuite. Je pris un moment pour regarder la demoiselle de mon air fatiguée et faible, épuisée et affamée depuis un bon moment.

-Je vous connais... vous êtes la demoiselle de la boutique où-il-y-a-de-tout... n'est-ce pas?

Je lui souris gentiment, appuyant mon dos sur l'arbre et serrant mon enfant contre moi. Heureusement que je sais prendre soin de mon apparence, sinon, la marchande n'aurait eu aucune chance de me reconnaitre. J'étais si épuisée que j'avais du mal à aligner mes mots. Mon ventre hurlait famine mais je l'ignorais, continuant de sourire. En fait, je mourrais d'envie de me mettre à pleurer, mais ma fierté m'empêchait de le faire et j'avais trop d'orgueil pour demander la charité.

Je baillai, en même temps que ma fille avant d'éternuer en même temps qu'elle. Si quelqu'un pensait à moi, j'aimerais bien que ça soit en bien, que ce soit Hiryuu, Dylan, Astaroth ou même Diane... Diane... à chaque fois que je pensais à elle, je mourrais d'envie de pleurer, de hurler ma peine d'être seule avec ma fille, délaissée à moi-même pour toujours dans un monde où je n'ai pas mes pouvoirs parce que j'ai une enfant à surveiller, un estomac qu'aucun serviteur ne nourrit, aucun père pour m'assister dans ma tâche de mère...

Enfin bref, j'essuyai les petites larmes qui venait de couler sur mes joues.

-P...pardon, j'ai eu quelques pensées... Que puis-je pour vous, mademoiselle?

Adelaïde senti que une champs électrique s'amenuisa, pour finir par être inexistante, puis la demoiselle passa sa langue sur les plaies de l'elfe qui avait une question qui trottais dans sa tête, elle était un démon sur, les frisson de la marchande confirmait cela. Il y eut enfin la première question, l'elfe répondit avec se douceur naturel.

- Oui je m'appelle Adelaïde Magnolia, et je gère la boutique Bishuu.

L'elfe la regardait comme une mère l'aurait fait pour un enfant perdu et en pleure. Puis ce qu'lle redoutais arriva, les deux vagabondes avaient prit froid, puis Adelaïde la vit touner ces yeux deux seconde, montrant qu'elle pensait à quelque chose.Puis vint la seconde question.

- Il est parfois bon de se remémorer des souvenir, mais pas quand on est épuisée et faible comme vous l'êtes, tous ce que vous gagneriez à continuer comme cela sera votre souffrance et celui de votre enfant.

La marchande frictionna sa serviette contre le corps de la démone et lui donna une de ces potions.

- Je vous propose un marché, vous faites tous ce que je vous dit sans discuter et je vous promet que vous serez, vous et votre enfant, en parfaite santé, comme si cette nuit n'avait été qu'un rêve. Je ne vous veux aucun mal, bien au contraire, je ne veux que votre bien et apaiser un peu votre souffrance. (rire).

L'elfe avait acquit, via l'envie de protéger sa petite sœur, un instinct maternel, que Élysia pouvait sentir, Adelaïde vit l'enfant gigoter et ouvrir ces paupière et se mit à rire en voyant la figure de la marchande, qui prit une mine gênée.

- (rire) Je croit que votre fille ne devrais pas avoir de problème particulier, bon tenez. CEla va vous donner un peu de force, après si vous le désirez je voudrais que nous nous asseyons sur ce banc là-bas, pour discuter un peu.

Adelaïde tendis une potion qui semblait s'imprégner de la lumière de la lune

Surprise par la gentillesse de la demoiselle, je la regardai un moment avec méfiance, serrant davantage mon enfant contre moi. Les elfes n'étaient pas mieux que les anges et elle voulait probablement m'attendrir pour me tuer ainsi que ma petite fille. Sa gentillesse n'était pas naturelle envers moi, c'était trop bizarre. Je pris la potion dans ma main libre et je l'examinai, tremblottante de faiblesse. Je regardai ma fille et je soupirai, qu'est-ce que j'avais à perdre, de toute facon? Je n'avais plus que quelques jours à vivre ainsi que ma fille. Je ne pouvais pas la laisser à un orphelinat, où elle risquait d'être tuée par la faute de mon sang. Dans mon esprit, je revis Diane, cette fille dont je suis tombée amoureuse malgré nos rencontres horribles, malgré qu'elle ne semble pas m'aimer le moins du monde, voir même me haïr, j'étais de nouveau vivante, en pleine forme, prête à continuer.

Je portai le liquide à mes lèvres et je me mis à boire, cul-sec. La potion, chaude, était nettement plus froide et raffraichissante une fois ingérée, comme si une fois en moi, elle s'était refroidie. Ma faim et ma soif s'était évanouit. Je regardai ma bienfaitrice et je me mis à pleurer. C'était si rare de tomber sur des gens aussi gentils qui était prêt à sauver d'autres personnes. Lorsque la bouteille en fut au un quart de sa capacité, j'en donnai un peu à ma fille qui, affamée, ne s'en plaignit guère. L'enfant se mit alors à gazouiller de satisfaction et à s'agiter. Je n'en pleurai que davantage, nous allions bien. Par tous les dieux, nous sommes toujours vivantes et en santé. Je n'en revenais pas.

-Oh, mademoiselle, merci, merci de tout coeur... comment puis-je vous rembourser la dette que j'ai envers vous...? Je ne sais pas faire grand chose, mais j'aimerais me racheter de votre générosité...

Probablement que, venant d'un démon, cela ne lui évoque rien d'autre qu'une trahison future et d'ailleur, je ne pouvais pas lui en vouloir. Maintenant que j'allais mieux, j'étais prête à chercher un portail pour rentrer en Enfer, mais si j'avais la possibilité de montrer ma gratitude envers la demoiselle avec mes maigres don, ou même en lui accordant mon corps, je serais ravie de le faire. Sous ses yeux, mes cheveux reprient de l'éclat, se coiffèrent d'eux-même et mon maigre vêtement se changea en kimono. Mes lèvres se rougirent d'une belle couleur cerise alors que mes yeux reprenaient leur étincelle de vie etde douceur qui éveillent habituellement l'envie chez une femmes dont les amants sont du genre rustres. J'étais à nouveau aussi belle que je l'ai toujours été avant d'avoir ma fille et de sombrer dans cette sinistre misère..

Adelaïde remarqua la méfiance de Élysia et ne fut pas le moins du monde peinée, elle savait que les elfes et les ages étaient cruels envers les démon isolé comme cette mère et son enfant, aussi se contenta-t-elle de sourire, puis l'elfe eut un soupir de soulagement en voyat la mère d'Eva en prendre et le donner à son enfant, un bonne chose de faite, puis Élysia demanda ce qu'elle pouvait faire pour la remercier, connaissant les sentiments d'une mère, Adelaïde savait qu'elle ferais tous pour la récompenser, mas celle(ci secoua avec douceur sa tête de droite à gauche.

- Le simple fait de vivre est suffisant pour moi, vous tous simplement eut de la chance de tomber sur une personne qui ne fermer pas les yeux devant les malheurs des autres.

L'elfe regardait le ciel étoilé, dans ces yeux on pouvait voir une certaine peine, qui disparut au bout d'un dixième de seconde, elle tendit sa main vers la démone, n'ayant pas peur de se faire électrocuter. Elle prit la main douce de Élysia et l'accompagna sur un banc, à ce moment surgit le vigile et l'elfe partit discuter avec lui, les aproels arvenant aux oreille de la mère.

- Adelaïde, toujours ici les nuits. Tss ! Vous allez vous attirée des ennuies en restant dans ce parc la nuit.
- Je me sent bien ici (rire). J'aimerai que vous surveillez les environs, j'ai un cleinte et j'aimerai que personne n'aille déranger.
- C'est bien parce que vous êtes une gentille demoiselle et que vous ne ferriez pas de mal à une mouche que je le ferrais, mais faites tous de même attention, comprit ?
- Oui ! Merci, bonne garde

Le garde partie en murmurant quelque chose disant que les bonnes personnes manquent cruellement dans ce monde, alors que l'elfe revenait vers la démone et sa petite fille et s'assit sur le banc.

- Bon si vous me contiez comment vous êtes arrivez là, sauf si c'est trop douloureux, je en vous force à rien, mais la plupart des fois, le simple fait de dire ce qui nous pèse sur le cœur apaise celui-ci. En échange je vous conterais ma vie