[FINI]Chaleur scolaire [Myumi Ichtora]

Avant de rencontrer Eris Langnar, dame de la noblesse du Sultanat des Sables Blancs, Mira était du genre distante, sensible, et très embarrassée quand elle parlait de sexe, en grande partie à cause de l'image négative qu'elle avait d'elle même. Mais depuis qu'elle avait perdu sa virginité avec la vipère des sables, puis qu'elle avait longuement baisé avec des concubines, son comportement au quotidien avait bien changé : elle appréciait enfin son apparence à sa juste valeur, elle ne laissait plus les autres se moquer d'elle sans réagir et, par-dessus tout, elle était devenue complètement accroc au sexe. Pas un jour ne passait sans que, la matin ou le soir, parfois les deux, elle se fasse plaisir en se masturbant énergiquement, enfonçant ses doigts ou des jouets divers dans ses trous, essayant désespérément de retrouver le plaisir qu'elle avait ressenti en compagnie de la succube du désert. Ne pouvant pas se permettre d'aller voir le premier garçon ou la première fille venue pour se soulager, sous peine de se voir attribuer une réputation de fille facile, elle resta donc profondément frustrée pendant plusieurs semaines.

Un matin, la jeune fille se réveilla dans sa chambre de pensionnaire avec une chaleur horrible parcourant tout son corps, comme si elle était en train de cuire dans un four. Son premier réflexe fut évidemment de se caresser joyeusement pour évacuer la chaleur mais, même après deux orgasmes de suite, elle se sentait toujours aussi brûlante, et ne put rien faire de plus car elle devait se dépêcher d'aller en cours. Elle avait maths la première heure, une des matières où elle était la meilleure, elle préférait éviter de s'attirer des ennuis en étant en retard.

Malheureusement, même une fois en cours, Mira n'était qu'à moitié à ce qu'elle faisait. Sa senseï, Myumi Ichtora, était une femme à la beauté tellement renversante que la mercenaire avait déjà pu remarquer que garçons et filles de la classe ne se privaient pas de la mater. Sa peau lisse et blanche, ses grands yeux bleus, ses longs cheveux rouges, sa poitrine énorme, ses fesses rebondies, ses longues jambes fuselées... la jeune fille mouillait sur place rien que de la regarder. Elle dut utiliser toute sa retenue et son self-contrôle pour ne pas se toucher sur sa chaise et ne pas gémir. L'heure de cours lui sembla durer une éternité et, quand la sonnerie retentit enfin, elle emballa ses affaires et tenta de filer à toute vitesse. Hélas pour elle, elle se fit arrêter au seuil de la porte par sa senseï, qui demanda à la voir à la fin des cours pour discuter de son étrange comportement d'aujourd'hui.

Oh non.

Mira se sentait vraiment mal à l'aise à l'idée de se faire disputer par un professeur, mais son problème de chaleur interne l'embêtait encore plus. Le reste de la journée fut un calvaire, et le rendez-vous avec Myumi devait être le point final de cette traversée du désert. Mira inspira un grand coup, tapa à la porte, et entra quand on le lui demanda.

« Qu’est-ce qu’une droite ? Quelqu’un a-t-il une idée ? Toshi ?
 -  Euh... Une ligne rectiligne, Madame.
 -  Donc, tu définis une droite comme étant... Une droite. C’est très bien, Toshi, mais nous ne sommes pas ici pour énoncer des vérités de La Palisse, n’est-ce pas ? »

Toshi rougit légèrement. Lui, elle le masturbait fréquemment, et, lors de leur dernière séance, elle avait même pris son sexe en bouche. Difficile de le remarquer ici, car, quand il s’agissait de donner des cours, Myumi montrait qu’elle était très professionnelle, et, surtout, qu’elle connaissait suffisamment les mathématiques pour pouvoir assurer La femme marchait le long des rangs de la classe, dans ce tailleur très court, dévoilant ses interminables jambes fuselées. Il faisait légèrement chaud aujourd’hui, ce qui ne contribuait qu’à exciter davantage les hommes et les femmes, ce que Myu’, grâce à ses gènes succubes, sentait clairement.

« Une ligne droite se définit par la présence de deux points distincts reliés entre eux, tout simplement. »

Myu’ se déplaça à nouveau, revenant vers le tableau, et attrapa une craie puis, fit deux points sur le tableau, l’un qu’elle nomma « A », l’autre « B », puis traça une ligne entre les deux.

« Cette droite est constituée de deux points, et va dans une direction précise... »

Elle continua ensuite ses explications. Aujourd’hui, c’était un cours de géométrie dans l’espace, et elle y allait étapes par étapes, tout en marchant fréquemment... Et, tout en se déplaçant, elle constata que, parmi tous ces élèves en transe, il y en avait une qui se détachait du lot. Mira Crone... Son seul nom était atypique, et, tandis que Myu’ se déplaçait, elle la sentait clairement mouiller sur place.

Quand l’horloge sonna, les élèves sortirent rapidement, et beaucoup allèrent aux toilettes, vraisemblablement pour se soulager. Silencieuse, Myu’ les laissa filer, mais, alors que c’était au tour de Mira, elle l’arrêta sur place, et lui demanda de venir la voir ce soir dans son bureau. Troublée, Mira acquiesça, et Myu’ la laissa filer, restant pensive sur son bureau.

*Elle ne fait pas partie de mes élèves... Mais, il y a encore quelques semaines, elle était bien moins excitée. Qu’est-ce qui a bien pu lui arriver ?*

Myumi avait deux catégories d’élèves : les simples étudiants, et ses amants. Cette deuxième catégorie était néanmoins celle qui l’intéressait le plus, car, si elle était venue au lycée, ce n’était pas tant pour enseigner les mathématiques, qui constituaient sa couverture officielle, que pour enseigner le sexe, et initier ces derniers. Finalement, Myumi se redressa, et se rapprocha du bureau de Mira, puis se pencha lentement, et renifla doucement sur la chaise, avant de caresser doucement ses doigts dessus. La senseï mordilla ensuite ses lèvres en sentant, très clairement, de la [|i]mouille[/i] sur ses ongles.

*J’en étais sûre...*

La fin de journée finit ensuite par arriver. À la pause, Myu’ mangea dans son bureau, où elle prit en levrette une élève, la faisant couiner pendant plus d’une demi-heure. Après cela, elle n’avait plus qu’à se préparer pour faire face à l’arrivée de Mira.

Quand cette dernière toqua à la porte, Myu’ l’invita à entrer. Son bureau était plutôt grand, comprenant, outre un bureau, une première partie avec un grand tapis et un canapé en cuir noir sur la gauche. Elle était assise face à une superbe baie vitrée, et sourit devant Mira.

« Je t’en prie, Mira, rentre, et installe-toi... »

Myumi restait volontairement évasive sur les raisons de la présence de Mira ici. Elle ne savait pas ce qui était arrivé à la jeune fille, si ce n’est que, pendant quelques jours, elle avait été absente. Des absences qui étaient fréquentes à Mishima. Il suffisait de regarder les absences d’Alice « Konrad » et de Mélinda Warren pour le réaliser.

« Alors, dis-moi, tu me semblais particulièrement distraite ce matin... »

Tout en parlant, Myumi s’était assise sur son fauteuil, croisant les jambes, ce qui avait pour effet de relever son tailleur, une position qu’elle adorait prendre en cours, car elle permettait de voir sa culotte.

« Est-ce qu’il y a une raison particulière à ça ? » s’enquit-elle de nouveau.

Le bureau d'Ichtora-senseï était assez grand pour le bureau d'un professeur. Il comprenait un bureau avec chaise, un grand tapis, un canapé en cuir noir et une baie vitrée. Une fois entrée, Mira alla directement s'asseoir sur la chaise placée en face de celle de sa senseï. Elle était à la fois gênée et angoissée d'être ici, craignant de se faire disputer. La dernière chose dont elle avait besoin aujourd'hui, c'était de se faire punir pour un problème disciplinaire. Myumi alla s'asseoir dans son fauteuil et commença à interroger son élève sur les raisons de son manque d'attention durant la matinée. Mais à peine s'était-elle assise que la mercenaire posa les yeux sur les zones les plus intimes de son magnifique corps : sa poitrine mise en avant par sa posture, et les contours de sa culotte que l'on pouvait entrevoir sous sa jupe. Il aurait fallu une douche froide pour la calmer, mais elle n'eut pas ce luxe et dut se concentrer sur ses réponses.

« Ah... euh, eh bien... je... »

Elle ne savait pas quoi dire. Il fallait un mensonge crédible et non vérifiable, mais tout ce qu'elle avait en tête était des images de sa senseï imaginée nue, prenant des poses sensuelles. Paniquée, elle fit en vitesse le tri dans sa tête et sortit la première excuse qui lui vint à l'esprit.

« Je fais pas mal de sport en ce moment... pour prendre soin de ma ligne... et ça me fatigue beaucoup. J'ai mal dormi cette nuit et, à cause de la chaleur d'aujourd'hui, j'ai eu du mal à rester concentrée. Je suis sincèrement désolée, Ichtora-senseï. Ça n'arrivera plus. »

Ce mensonge était suffisamment crédible pour lui éviter d'avoir trop de problèmes. Au pire, elle aurait droit à une retenue pour rattraper le cours, au mieux elle s'en sortirait avec un simple avertissement. Du moins, c'était ce qu'elle croyait. Mais sa senseï ne semblait pas vouloir en rester là, et continua à la questionner.

« Non, je vous assure, c'était juste de la fatigue. Mais comme je vous l'ai dit, ça ne se reproduira plus. A partir de maintenant, je vais diminuer mon temps d'activité sportive et je vais faire plus attention. »

Il fallait que son mensonge tienne. Si la vérité était découverte, elle risquait de bien plus gros ennuis qu'une simple retenue.

Myumi l’observa silencieusement, notant ses gestes, ses réactions. Hélas pour elle, Mira était tombée sur une femme qui savait décrypter les signes sexuels, et, chez Mira, tout était dans le rouge. Myumi ne put donc que sourire quand la jeune femme chercha la première excuse venue, et lui annonça que sa déconcentration venait du fait qu’elle faisait beaucoup de sport en ce moment, ce qui l’épuisait. Les sourcils de Myumi, devant cette réponse, se haussèrent imperceptiblement, et elle ne dit rien, restant coite, laissant ainsi le temps à Mira de chercher tous les moyens possibles de développer son mensonge, amusant doucement la prof’.

« Hum... Du sport, donc. C’est bon pour la santé, n’est-ce pas ? »

Myu’ bascula lentement en arrière, s’enfonçant dans son fauteuil, qui se souleva un peu derrière elle, ce qui eut pour effet de légèrement rehausser ses seins, qui rebondirent légèrement contre sa tenue, un geste qui, bien évidemment, n’échappa nullement au regard scrutateur de la jeune femme. Elle souriait, amusée, une lueur quelque peu malicieuse brillant dans le firmament de ses yeux. Sa question n’appelait pas forcément de réponses, et sa main se posa sur un tiroir, abaissant ce dernier, et elle sortit un petit classeur, le déposant devant elle.

La jeune femme allait prendre un risque, mais ce risque était très limité. En effet, étant partiellement succube, elle disposait d’une sorte de radar affuté en matière sexuelle, et elle ne s’était encore jamais trompée jusqu’à présent.

« Je vais te laisser partir, alors... Mais, avant ça, je veux te montrer au moins cette photo, et que tu me dises ce que tu en penses. »

Myumi la tenait entre ses mains, mais Mira ne pouvait en voir que le dos. Elle la tenait entre deux doigts, légèrement soulevée, en souriant lentement, malicieusement, révélant une partie de ses dents... Puis elle jeta l’image sur le bureau, et elle se retourna. C’était une photographie, une photographie visiblement prise depuis une caméra redressée.

Une photographie particulièrement perverse, où Myumi était nue, en train de se faire pénétrer par un homme, son corps magnifique semblant briller devant l’image, le visage figé en une délicieuse expression de plaisir.

« C’est Tatsuo, l’un de tes camarades de classe, si je ne m’abuse. »

La professeur souriait plus joyeusement, et laissa bien passer quelques secondes, comme pour laisser le temps à Mira de bien visualiser l’image, et elle enchaîna ensuite :

« Alors... Tu es sûre que tu n’étais juste que fatiguée tout à l’heure ? N’y avait-il pas autre chose qui t’intéressait ? Vraiment rien, hum ? »

Mira faisait de son mieux pour rester sérieuse, mais le moindre de mouvement de Myumi sur son fauteuil faisait remuer ses seins voluptueux, augmentant son excitation déjà énorme. Hélas, elle ne pouvait rien faire d'autre que continuer à mentir et espérer que ça allait marcher. Soudain, sa senseï sortit d'un des tiroirs de son bureau un classeur, duquel elle sortit une photo.

« Je vais te laisser partir, alors... Mais, avant ça, je veux te montrer au moins cette photo, et que tu me dises ce que tu en penses. »

Dans un premier temps, la jeune fille pensa qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Mais quand elle vit le sourire malicieux qui se forma sur les lèvres de la femme, elle comprit que quelque chose n'allait pas. Elle jeta l'image sur le bureau et là, la lycéenne sentit son cœur battre si fort qu'il aurait pu transpercer sa cage thoracique. C'était une photo de Myumi, complètement nue, en train de se faire prendre par un jeune homme, son visage pris dans une expression de plaisir fort. Elle identifia le garçon comme étant Tatsuo, un des camarades de classe de Mira, puis demanda à la jeune fille ce qui lui arrivait vraiment.

Dans la tête de la mercenaire, c'était le bazar total. Bien sûr, comme tout le monde dans ce lycée, elle avait entendu parler des nombreux scandales sexuels ayant frappé et frappant encore l'établissement, ainsi que des rumeurs disant que plusieurs professeurs, dont Myumi, couchaient avec leurs élèves. Mais là, elle se confrontait à cette réalité de plein fouet sans aucun moyen d'y échapper. Elle devait réagir, mais ne savait pas comment, ses idées étaient trop floues.

Calme toi Mira, calme toi...

Elle se répéta cette phrase plusieurs fois dans sa tête jusqu'à retrouver un semblant de sérénité, puis fit face à sa senseï, sans essayer de se défiler de quelque façon que ce soit. Puisqu'elle était devant le fait accompli, autant en profiter.

« Non, en fait... j'ai menti. Depuis ce matin, je suis prise d'une chaleur terrible qui me donne envie de me caresser à tout bout de champ. Je me suis déjà masturbée deux fois ce matin et une fois à la pause de midi mais ça n'a rien changé. Si je n'étais pas concentré pendant votre cours, c'était parce que je passais mon temps à reluquer votre corps, à imaginer comme il serait bon de faire l'amour avec vous... Je sais que c'est mal pour une élève de vouloir coucher avec son professeur, mais c'est comme ça : j'ai envie de vous, Ichtora-senseï. »

Pendant un instant, Mira se demanda elle-même si elle avait bien dit tout ce qu'elle venait de dire, si ce n'était pas juste un délire causé par son envie irrépressible de faire l'amour, mais il semblait bien qu'elle l'ait dit. Et maintenant, son unique espoir était que Myumi réponde à ses désirs et ne la renvoie pas. Mais au vu de la photo, il était raisonnable de penser que ce n'était pas dans ses intentions de la dénoncer.

Cette photographie était l’argument-massue, le coup de masse dont Myumi avait besoin, un moyen très efficace de dire à l’élève perturbé qu’il n’avait pas à avoir honte de ce qu’il ressentait envers sa senseï, car ils étaient du même bord, liés ensemble par le même péché. Face à cette image, Mira paniqua sur place, un spectacle qui n’échappa nullement à Myumi, dont un léger sourire amusé vint se dessiner sur les lèvres. Elle n’avait plus qu’à attendre un peu que l’hameçon appâte la proie... Et Mira lui avoua alors la vérité, à savoir qu’elle pensait à elle, et qu’elle l’avait reluqué en cours, ce qui expliquait son manque de concentration. Elle avait déjà tenté de réfréner sa soif, en se masturbant trois fois. Myumi ne put que sourire, légèrement flattée par elle, et s’humecta ensuite les lèvres, se raclant la gorge avant de poursuivre :

« Je te remercie pour ton honnêteté, Mira. C’est à mon tour de l’être... »

Myumi lui sourit lentement, et croisa ses jambes, avant de lui parler, et de lui expliquer son rôle au sein de ce lycée :

« Les mathématiques n’ont jamais été la raison pour laquelle j’ai choisi d’enseigner. En réalité, je suis avant tout là pour enseigner aux élèves ce qui leur manque vraiment, ce qu’on n’enseigne jamais, que ce soit nous, les professeurs, ou les parents... C’est le sexe. Or, vois-tu, je trouve terriblement égoïste et injuste de laisser de si beaux adolescents se livrer à eux-mêmes, dans notre société hyper-sexualisée, au sexe. Le rôle de l’éducation est de former les enfants à devenir adultes, et ceci nécessite, forcément, de vous former sexuellement. »

La senseï se releva alors, et fit le tour du bureau, allant poser chacune de ses mains sur les épaules de Mira. Elle avançait lentement, sensuellement, faisant claquer ses talons sur le sol. Ses mains massèrent les épaules de la femme, remontant jusqu’à son cou, ses deux pouces se posant sur sa nuque, appuyant dessus, caressant tendrement sa peau.

« C’est ce que je fais dans ce lycée, Mira. Je forme mes élèves, et, la première leçon que tu dois recevoir, c’est de comprendre que le sexe est, par définition, un plaisir multiple, et non solitaire. Autrement dit, si tu veux que je m’occupe d’eux, tu dois cesser de te masturber. Si tu veux qu’on te caresse, c’est à quelqu’un d’autre de le faire. »

Sa bouche s’avança, et déposa un baiser sur la tête de Mira.

« Alors, parle-moi un peu de toi... De tes désirs, de tes goûts. Qu’est-ce que tu imaginais me faire en cours, Mira ? À quoi est-ce que ton esprit pensait que tu te masturbais ? Est-ce que tu es toujours vierge, par ailleurs ? »

Myumi se déplaça encore, et s’assit sur le rebord du bureau, à côté de Mira, sa main caressant l’une de ses joues. Un léger sourire vint encore se nicher sur ses lèvres.

« Ces informations me sont essentielles pour savoir quel traitement je dois appliquer sur toi, ma chérie » précisa la professeur.

Mira avait été complètement honnête avec Myumi, et cette dernière en fit de même avec elle. Elle lui avoua que la vraie raison de sa présence dans ce lycée n'était pas l'enseignement des maths, mais l'enseignement du sexe. Elle voulait former sexuellement tous les adolescents qui passaient entre ses mains, selon elle pour en faire des adultes équilibrés, mais la mercenaire pensait que c'était surtout parce que ça lui plaisait de jouer avec tous ces jeunes gens. Après ça, la femme passa dans son dos et se mit à lui masser les épaules et la nuque, lui procurant un sentiment de relaxation très agréable, et lui donna sa première leçon : le sexe est un plaisir multiple, et elle ne pourrait être satisfaite que si quelqu'un d'autre la caressait. Ensuite, elle l'interrogea sur ses goûts, ses désirs et ses fantasmes, avant d'aller se placer devant elle et de caresser ses joues.

« Quand je me suis caressé ce midi... dans les toilettes... je n'arrêtais de penser à votre superbe poitrine. Elle est ronde et ferme à la fois, et je me suis imaginée serrée dans vos bras, à embrasser et lécher ces deux magnifiques collines, peut-être même les téter, pendant que vous baladeriez vos mains sur mon corps. J'ai aussi pensé à vos belles jambes et à votre fessier moelleux. Eux aussi, je veux les embrasser et les lécher. Mais surtout, ce que je voudrais, c'est... »

Mira marqua un temps de pause dans son discours. La suite était bien plus intime et gênante que de simples baisers et léchouilles et, même si elle n'avait plus honte de ses désirs, c'était quand même difficile à laisser sortir.

« Pour moi, vous êtes une figure d'autorité, une femme à laquelle je dois obéir. Je me suis imaginé me soumettre à vous... et ça m'excitait horriblement. »

Mira avait toujours fait l'amour en étant libre de faire ce qu'elle voulait. La dernière fois qu'elle avait expérimenté la domination, c'était avec Lucia, et c'était elle la maîtresse. Maintenant, elle avait envie d'être la petite fille qui obéissait sagement aux ordres qu'on lui donnait, et qu'on récompensait avec du plaisir à n'en plus finir.

« Vous accepteriez... de devenir ma maîtresse... et de m'enseigner... ce que vous savez... sur le sexe ? »

Il fallait que Mira se confie, et que les deux instaurent une relation de confiance. Myumi savait que la société n’était pas prête pour accepter ce genre de relations, et que, même si elles étaient courantes à Mishima, il fallait éviter de le crier sous tous les toits. Le lycée faisait régulièrement face à des scandales pour des relations sexuelles entre élèves et enseignants, de la part de parents furieux. L’établissement en avait souffert, et il y avait déjà eu, au cours de l’existence du lycée, plusieurs procès et procédures administratives visant à le faire fermer. Par l’intermédiaire de sa mère, Erelda, qui siégeait au conseil d’administration, Myumi connaissait ces problématiques, tout comme elle savait aussi que le lycée avait été fondé pour ça. Et elle, elle était sincère dans sa démarche. Ce qu’elle avait dit à Mira n’était que la vérité brute et pure. Myumi pouvait coucher avec quantité d’amants expérimentés, car Erelda tirait sa fortune d’une activité pornographique soutenue, qu’elle exportait essentiellement à l’international, le Japon étant assez restrictif sur les films pornographiques avec de véritables acteurs. Elle disposait d’une grande villa où elle organisait régulièrement des orgies filmées, avant de les vendre, et avait ainsi pu se construire une belle fortune. Myumi participait parfois à ces films, et avait donc fait l’amour avec des experts. Et, si c’était très agréable, son fantasme, c’était clairement les adolescents. Petits, mignons, fragiles, avec leur timidité, leur nervosité, leur sensibilité, ils étaient des amants infiniment plus gratifiants que les acteurs musclés et solides, et ce même s’ils n’arrivaient pas à tenir la cadence face à Myu’. Elle adorait les former, les éduquer, faire d’eux des pervers patentés, et Mira avait un sacré potentiel…

Elle lui avoua donc rêver de ses seins, avant de se vendre pour de bon, en déclarant vouloir être son élève. Myumi se déplaçait lentement, l’écoutant sans rien dire, afin de ne pas l’interrompre. Quand elle termina en lui demandant si elle acceptait d’être sa maîtresse, Myu’ s’était mise à côté d’elle, et hocha la tête, sa main venant caresser l’une de ses épaules, glissant doucement dessus.

« Bien sûr, mon cœur.  Je vais ouvrir un dossier, et tu devras signer le formulaire d’entrée dans ma classe… Puis nous commencerons le premier cours dès ce soir. »

Myumi se déplaça vers une étagère, et l’ouvrit. Il comprenait tous les dossiers sur sa classe spéciale. Elle en attrapa un qui était vierge, et se rapprocha à nouveau du bureau, et le posa devant Mira. C’était un dossier nu, avec des feuilles transparentes à l’intérieur, et, sur la deuxième de couverture, un formulaire de suivi.

« On va remplir les premières cases ensemble… »

Myumi lui demanda ainsi son orientation sexuelle, tout en lui précisant que, peu importe ce qu’elle était, après être passée par elle, elle serait bisexuelle. Elle demanda ensuite à Mira si elle était toujours vierge, puis enchaîna ensuite sur ses fantasmes. Fellation, sodomie, fétichisme, ondinisme, zoophilie, gang bang… Tout semblait passer sur cette page, et, là encore, Myumi lui expliqua que sa formation ne serait complète que quand elle aurait l’ensemble des cases de cochées.

« Ce dossier comprendra essentiellement des notes personnelles, des photographies… Il ne te sera restitué que quand tu seras d’être mon élève, et je te fournirai avec une clef USB comprenant tes prouesses sexuelles. Toutefois, tu dois savoir que je garde toujours une copie du dossier, pour mes archives personnelles, et que, même le jour où je cesserai d’être ta Maîtresse, tu es susceptible d’être appelée de nouveau. En réalité, tu ne cesseras d’être mon esclave que le jour où, une fois ta formation accomplie, tu exprimeras le désir de rompre notre pacte. Tu vois, mes touts premiers élèves ont quitté le lycée depuis de nombreuses années, maintenant, mais je reste encore leur Maîtresse. Il y en a notamment une qui s’est mariée, et a eu un enfant. Son mari est devenu un autre de mes élèves. »

Un mariage précoce, puisque la fille n’avait qu’une vingtaine d’années, mais, au-delà même de l’accord de ses parents, elle avait demandé à Myu’ si elle pouvait se marier avec cet homme. Si elle avait mené pendant un temps une double vie, Myumi avait également convaincu l’homme de devenir son élève. Pour l’heure, cette fille était la première élève de Myumi à s’être mariée, mais elle était confiante pour les autres.

Elle ouvrit ensuite un placard, et sortit rapidement un formulaire, puis le tendit à Mira.

« Je te laisse remplir la case de ton identité, puis lire soigneusement ce contrat, et signer en bas. Une fois ceci fait, tu seras officiellement mon esclave. »

Le document s’intitulait sobrement : « Contrat de soumission et de formation sexuelle », version femme, et se voulait très sérieux. Il y avait, bien sûr, un peu de mise en scène là-dedans, et c’était une stratégie pour rassurer, et exciter en même temps, les élèves. Myumi leur montrait qu’elle était sérieuse, et, même si on pouvait trouver peu glamour le fait de signer un document, il fallait admettre que c’était suffisamment atypique pour exciter quelques personnes. Ainsi, le contrat comprenait divers clauses générales derrière, comme une clause prévoyant que, si le soumis était vierge, il devait offrir sa virginité à sa Maîtresse.

La case du bas comprenait un emplacement pour la signature, mais aussi une phrase à lire, avec une instruction à faire :

Par la présente, je m’engage à être un esclave, et à accepter tous les fantasmes de ma Maîtresse, et, pour l’en prouver, une fois cette phrase lue, je dois relever la tête, regarder, ma Maîtresse, et lui dire que je suis une petite salope qui n’attend que de se faire baiser bien fort par elle.

Mira eut l'immense joie d'entendre Myumi lui dire qu'elle acceptait de devenir son professeur. Mais pour que ce soit effectif, elle devait d'abord remplir un dossier. Ce dernier contenait des feuilles transparentes et un formulaire de suivi. La jeune fille remplit les premières cases avec l'aide de sa senseï, puis lui donna des détails sur chacun de ses fantasmes.

« Ce dossier comprendra essentiellement des notes personnelles, des photographies… Il ne te sera restitué que quand tu seras d’être mon élève, et je te fournirai avec une clef USB comprenant tes prouesses sexuelles. Toutefois, tu dois savoir que je garde toujours une copie du dossier, pour mes archives personnelles, et que, même le jour où je cesserai d’être ta Maîtresse, tu es susceptible d’être appelée de nouveau. En réalité, tu ne cesseras d’être mon esclave que le jour où, une fois ta formation accomplie, tu exprimeras le désir de rompre notre pacte. Tu vois, mes touts premiers élèves ont quitté le lycée depuis de nombreuses années, maintenant, mais je reste encore leur Maîtresse. Il y en a notamment une qui s’est mariée, et a eu un enfant. Son mari est devenu un autre de mes élèves. »

Mira était impressionnée par ce qu'elle entendait. A quel point cette femme était elle perverse ? Elle ferait sans aucun doute un très bon professeur. La dernière étape consistait à remplir un contrat de soumission. La jeune fille donna toutes les informations demandées, n'ayant plus rien à cacher après avoir parlé de ses fantasmes, puis lut la dernière phrase juste à côté de l'emplacement réservé à sa signature. Elle signa, tendit le contrat à sa nouvelle maîtresse, puis leva les yeux vers elle.

« Maîtresse Ichtora... je suis une petite salope en chaleur... qui n'attend que de se faire baiser bien fort par vous. »

Maintenant que c'était fait, Mira voulait encore mettre une ou deux choses au point.

« Maîtresse... même s'il est trop tard pour dire ça, vu que j'ai signé le contrat en parfaite connaissance de cause... j'espère que vous n'abuserez pas de votre rang pour m'imposer des choses que je ne souhaite pas faire et que vous aurez de la patience à mon égard. Je sais que je peux parfois être une mauvaise élève. »

Même les génies ont leurs faiblesses, et Mira avait des lacunes dans l'expression du plaisir. Mais maintenant qu'elle avait un professeur, ça allait pouvoir s'arranger.

Myumi attendait patiemment que la jeune fille signe, toute contente d’avoir une nouvelle élève. Mine de rien, sa classe était considérablement en train de grandir. Pour Myu’, c’était un véritable ravissement, d’autant plus qu’elle envisageait ses relations avec ses élèves sur le long terme. Elle ne se voyait pas comme une esclavagiste, mais il était plaisant de se dire qu’elle avait aidé des élèves en difficulté à aller mieux, à réussir leurs études, et à prendre suffisamment confiance en eux pour sortir avec d’autres personnes, et fonder des familles. Myumi ne se voyait vraiment pas comme une mauvaise personne, mais véritablement comme une guide, une mentor, dont le rôle était de former ses élèves au sexe, à devenir adulte. Pour elle, la perversion, la vraie perversion, ne consistait pas à satisfaire ses fantasmes et ses désirs, mais, en réalité, à faire l’inverse, à se frustrer, et à laisser progressivement ses fantasmes dévier et s’assombrir, transformant des personnes saines en psychopathes potentiels. Elle attendit donc que Mira coche tout, avant de l’entendre prononcer la formule sacrée, ce qui la fit sourire, et même taper dans ses mains, comme pour la féliciter.

« C’est bien, Mira, c’est très bien ! »

Elle le pensait sincèrement, et était ravie de la voir si déterminée… Mais, alors que Myu’ comptait passer à la suite, Mira demanda soudain confirmation à ce que Myu’ ne cherche pas à outrepasser son consentement. Cette dernière lui sourit doucement.

« La patience est la première vertu de tout enseignant, Mira. Je t’éduquerai progressivement, ma chérie, ne t’en fais pas… »

Se glissant dans son dos, elle posa ses mains sur ses épaules, et les massa tendrement, appuyant dessus, glissant sur sa peau, la massant tendrement.

« Nous commencerons par ta zone de confort, puis nous en sortirons progressivement… Je te ferais goûter aux joies du sexe libre, car c’est de ça qu’il s’agit… Le sexe est une liberté, une émancipation, Mira… »

Ses mains caressaient maintenant ses joues, et elle fléchit les genoux, se rapprochant d’elle, conservant une main sur sa tête, la déplaçant pour la poser sur ses cheveux, qu’elle pressa tendrement.

« Scellons notre union, ma chérie… »

Myumi approcha sa bouche, et l’embrassa alors, sensuellement, et tendrement. Ses lèvres se pressèrent contre les siennes pendant quelques instants, puis elle le rompit, et termina ce baiser en laissant sa langue lécher les lèvres de la femme.

« Tu as des lèvres particulièrement douces, Mira…  Tu feras une merveilleuse élève… »

Tout en parlant, Myu’ se redressa un peu, restant face à elle, et s’écarta, pour s’asseoir sur le rebord du bureau, et croisa l’une de ses jambes.

« Commençons, veux-tu ? Viens embrasser mon pied… »

Elle retira même sa chaussure, qui tomba sur la moquette, révélant ainsi son beau pied, qui semblait n’attendre plus que les lèvres de la jeune femme.

En bon professeur, Myumi promit d'être patiente avec sa nouvelle élève, en lui expliquant qu'elles sortiraient progressivement de sa zone de confort pour lui faire découvrir toutes les facettes du sexe. Mira était aux anges et, quand sa senseï approcha pour lui demander de sceller leur union, elle ferma les yeux et se laissa faire. Elle partagea un délicieux baiser avec la femme, tendre et sensuel, puis elle regarda la femme s'éloigner pour retourner s'asseoir à son bureau, lui demandant de venir embrasser son pied.

« Tout de suite maîtresse. »

Mira se mit à quatre pattes et marcha jusqu'au pied de sa maîtresse, savourant la douceur de la moquette sous ses genoux. Elle prit le pied entre ses mains et donna un premier baiser sur le dessus. De son point de vue, c'était un acte fort de soumission, même si ce n'était qu'un petit bisou. Elle avait déjà fait bien pire avec Eris, mais puisque Myumi voulait commencer par là, alors elle se pliait à ses désirs, comme une bonne élève doit le faire avec son professeur.

Après plusieurs minutes de baisers et de caresses sur le haut et sur la plante du pied, elle décida de monter d'un cran et commença à passer sa petite langue entre les orteils de sa senseï, en suçotant parfois un pendant quelques secondes. Mira éprouvait du plaisir à se montrer imaginative dans la soumission, et espérait que sa maîtresse apprécierait son geste. Si elle ne disait rien pour l'arrêter, alors c'était que ça allait.

Le jeu continua encore pendant environ cinq minutes, puis Mira se releva pour regarder Myumi droit dans les yeux.

« Alors maîtresse, est ce que ça vous a plu ? »

A quoi allait-elle avoir droit pour la suite ?

Enseigner, c’était s’adapter à ses élèves, et c’était bien ce que Myumi comptait faire avec Mira, comme elle l’avait fait avec tous ses autres élèves. Il était important d’y aller calmement, par étapes. Si Myumi plaçait la barre trop haut, son élève prenait peur, et se renfermait comme une coquille. Oh, il ne fallait pas croire que la senseï redoutait un scandale, que l’élève en parle à ses parents, et que ces derniers ne demandent à ce qu’elle soit renvoyée. Une situation de ce type était toujours problématique, mais l’établissement était habitué à devoir les gérer, et à les résoudre. Non, Myu’ voyait surtout cela comme un échec personnel, qui l’amenait à vouloir se perfectionner. En réalité, et comme elle l’avait expliqué à Mira, elle ne voyait pas ne quoi ce qu’elle faisait était répréhensible. Le rôle de l’école était de former les élèves à devenir des adultes, et, pour ça, il était nécessaire d’évoquer le sexe, et de le pratiquer.

Myumi avait donc proposé à Mira de commencer par une simple série de baiser sur son pied. Ce n’était pas méchant, et c’était suffisamment pervers pour marquer, symboliquement, le début de leur relation. Elle vit une lueur de plaisir se dessiner dans les yeux de la jeune Mira, qui se mit à genoux, et se dépêcha de se rapprocher, venant lécher et embrasser ce pied. Un frémissement en traversa le corps de Myu’, qui avait toujours aimé qu’on joue ainsi avec son pied. Elle remuait ses orteils en sentant la langue de Mira filer dessus, percevant rapidement l’assurance de cette dernière, qui l’embrassait et la léchait, non seulement avec envie, mais aussi avec cette absence de gêne et de timidité, ce qui caractérisait généralement les adolescents encore vierges, et peu sûrs de leur approche, peu confiants en eux-mêmes.

C’est ainsi que Mira mit fin d’elle-même à ce jeu, en demandant autre chose, comme si elle se lassait, comme si elle en avait assez, et voulait donc passer à un jeu supplémentaire. Se pinçant doucement les lèvres, Myu’ la regarda, et acquiesça rapidement :

« Oui, Mira, tu es une élève très prometteuse... »

Myumi lui sourit, et se posa ensuite sur le sol, puis lui fit signe de s’asseoir sur le bureau. Dès que Mira s’exécuta, Myumi se retourna vers elle, et glissa une main le long de sa jambe, filant sur sa cuisse, pour aller sous sa minijupe d’écolière, agrippant sa culotte, pendant que son autre main se posait sur son épaule. Elle la remonta un peu, la posant sur la nuque de Mira, et approcha son visage du sien, pour l’embrasser.

« Passons à la suite, ma chérie... »

Elle lui fit un baiser très sensuel, dans lequel elle n’hésita pas, au bout de plusieurs secondes, à glisser sa langue dans la bouche de Mira, serrant ses mains sur son corps...

Myumi affirma qu'elle avait là une jeune fille très prometteuse, ce qui fit sourire Mira, contente de voir qu'elle avait pris un bon départ avec sa nouvelle formatrice, puis lui fit signe de venir s'asseoir sur le bureau. Elle s'exécuta, et sentit avec délice une des mains de la femme glisser le long de sa cuisse, passer sous sa jupe et agripper sa culotte déjà bien mouillée, tandis que son autre main se posa sur son épaule, puis rapidement sur sa nuque. Elle gémissait doucement, heureuse de recevoir des caresses aussi douces et délicieuses, puis regarda son amante approcher son visage jusqu'à prendre ses lèvres avec les siennes. Un baiser des plus fameux, où les langues se rencontrèrent rapidement, la jeune fille pouvait aussi sentir les mains de sa senseï se serrer sur son corps. C'était un moment merveilleux.

« Mmhh... hhmm... »

Quand elle se sépara de Myumi, Mira respirait fort, avait les joues rouges et mouillait encore plus, ce que sa senseï devait sentir. Totalement à sa merci, elle se contenta de la regarder pendant qu'elle lui retirait sa culotte jusqu'à la laisser au niveau de ses chevilles. Mais avant que les choses n'aillent plus loin, la mercenaire se souvint qu'elle n'avait pas répondu à une question de son professeur, une question très importante.

« Ichtora-senseï... j'ai oublié de vous dire... je ne suis plus vierge. Vous me l'aviez demandé... mais je ne vous avais pas... répondu... »

Et maintenant qu'elle était lancée, il y avait d'autres choses dont elle avait envie de parler.

« Et aussi... un autre fantasme... que j'aimerais réaliser... ce serait... d'avoir... vos sous-vêtements... »

Depuis qu'elle avait repris confiance en son apparence, Mira cherchait à se rendre plus belle extérieurement, et cela incluait de se trouver de la nouvelle lingerie. Et plus elle cherchait, plus elle découvrait que, en plus du potentiel érotique qu'offre des sous-vêtements correctement choisis, ils peuvent aussi être une source de fantasme. Ainsi, la mercenaire s'était déjà masturbée en frottant sa culotte contre son intimité, ou en reniflant les sous-vêtements qu'elle avait porté durant la journée. Ce fantasme était devenu l'un de ses préférés, et pour une fois elle allait peut-être pouvoir le combler avec la lingerie de quelqu'un d'autre. D'ailleurs, que pouvait bien porter une aussi jolie femme que Myumi ?

Myumi préparait doucement la belle Mira à passer à la casserole, pour le dire simplement. Son baiser ne manqua pas d’exciter sa belle élève, et Myu’ restait près d’elle, savourant ce moment. Mira lui avoua alors ne pas être vierge, ce que Myumi nota, en comprenant qu’elle allait pouvoir utiliser un circuit plus rapide. La jeune femme avait en effet différents schémas et programmes de formations dans sa tête, qu’elle adaptait en fonction de la personnalité de l’élève qu’elle formait. Avec Mira, elle comptait se faire plaisir, d’autant plus qu’elle aimait bien le goût tendre et délicat de ses lèvres. Néanmoins, avant de continuer à l’embrasser et à la déshabiller, Myumi s’arrêta, et se pinça doucement les lèvres, esquissant un léger sourire.

« Mes sous-vêtements, hum… »

La demande n’était pas si surprenante que ça, car elle rencontrait souvent des élèves partageant ce fantasme. Au Japon, c’était de fait assez courant. Il suffisait de voir le nombre de dessins animés et de mangas où on voyait les culottes des filles pour le comprendre. Mira semblait assez gênée par cette proposition, ce qui amena Myu’ à lui faire un sourire chaleureux, et à déposer un baiser sur son front, comme pour tenter de la rassurer, le tout en caressant tendrement ses joues.

« Si tu veux… Tu sais, j’ai aussi beaucoup de garçons qui aiment porter mes culottes. »

Elle s’éloigna ensuite un peu, puis écarta les jambes, et glissa ses mains sous sa minijupe, tirant rapidement sur sa culotte, et la retira sous les yeux de Mira, avant de la lui tendre. C’était un beau shorty rouge à dentelle, finement transparent.

« Vois ça comme ton cadeau de bienvenue… Mais, si je te le donne, il faut que tu le mettes. »

Myumi avait toujours cette voix très sensuelle, cette intonation chaude et vibrante. Elle aimait ce qu’elle était en train de faire, ce qu’elle vivait avec cette jeune Mira, qui était loin d’être aussi timide que ce que la senseï avait pu croire. Et, tout en lui remettant le sous-vêtement, elle s’assit à côté d’elle, sur le rebord du bureau, en lui parlant encore… Car Myu’ aimait bien le fait de parler, et trouvait, en réalité, que les mots étaient un excellent moteur sexuel.

« Tu sais, j’adore quand mes élèves se masturbent dans mes vêtements. Avec les garçons, j’aime les voir se masturber devant moi avec ma culotte, puis me laisser l’enfiler ensuite pendant la durée de mon cours… Est-ce que ça, ça te plairait, Mira, hum ? De te caresser intimement devant moi, une demi-heure avant le début d’un cours, sous mon nez, et me redonner ensuite ma culotte pour le cours que je ferais ? »

Ce dont Mira ne devait surtout pas douter avec Myumi, c’était bien son imagination fertile…

Avouer son fantasme sur les sous-vêtements avait un peu embarrassé Mira, mais Myumi avait su la rassurer comme il fallait, lui avouant que même certains des garçons avec qui elle couchait aimait porter ses culottes. La jeune fille la regarda ensuite écarter les jambes et lui donner sa culotte, un beau shorty rouge en dentelle semi-transparente. Elle ne se fit pas prier pour l’enfiler à la place de sa culotte, qui pendait à sa cheville, toujours enivrée par la sensualité de la voix de sa senseï. Une fois le shorty entre ses jambes, elle sentit une chaleur torride s’allumer dans son bas-ventre, ainsi que l’irrépressible envie de se caresser dans ce nouveau sous-vêtement. Et puis, comme si sa formatrice lisait dans ses pensées, elle lui confia qu’elle aimait voir ses élèves se masturber dans ses vêtements, et lui demanda si elle aimerait se faire du bien devant elle pour ensuite lui rendre sa culotte, pour le cours qu’elle ferait après ?

« Oh oui senseï… j’adorerais ça… »

En plus du plaisir de se toucher dans la culotte d’un autre, elle aurait en plus la satisfaction de voir ses fluides se mélanger à ceux de Myumi pendant qu’elle ferait cours comme si de rien n’était. Mira se réjouissait à nouveau d’être tombé sur une formatrice aussi merveilleuse.

« Vous êtes une femme incroyable… je suis heureuse de vous avoir comme professeur… »

Portée par l’élan du désir, la lycéenne alla embrasser sa prof, un baiser passionné et torride, auquel elle mit fin uniquement pour pouvoir coller sa tête entre sa volumineuse poitrine. Elle frottait ses joues contre ces deux énormes globes tout en gémissant.

« Vos seins… sont si gros… aahh… »

En même temps, elle fit glisser ses mains dans son dos pour aller palper ses fesses, aussi fermes et moelleuses que sa poitrine.

« Et vos fesses… sont si douces… et fermes en même temps… haann… »

Mira ne tenait plus en place, elle avait envie de tripoter, embrasser et lécher chaque parcelle de peau de Myumi. Peut-être outrepassait-elle ses droits d’élève sur son professeur, mais elle était trop excitée pour craindre une punition. En fait, ça lui aurait même fait plaisir.