Promotion - [PV]

Lana était plongée dans ses pensées. La journée avait été longue, les semaines qui avaient précédés celle-ci avaient été interminables. Pourtant, la fatigue ne se ressentait pas sur son corps, seul son esprit était plongé dans les tournants des derniers changements qui l'avait frappé de plein fouet. La jeune femme avait tout du modèle, le genre que l'on présente à ses amis avec fascination et respect. Lana avait grandi dans une famille de classe moyenne, ses parents avaient mis de côté toute leur vie pour l'envoyer à l'université. Elle s'en était brillamment tirer, mais, avait dû jouer des coudes toutes sa vie durant.

L'existence était rude dans les milieux qu'elle avait côtoyé. Lana ne voulait se reposer ni sur son charme, ni sur son apparence. Elle soulignait sa beauté avec discrétion, portant des chemises et des jupes loin d'être provocantes. On appréciait cette distinction simple, c'était d'ailleurs cela qui avait tapé dans l’œil de son mari. Leur histoire avait eut tout du récit d'amour touchant, ils s'étaient marié une année après leur rencontre dans un petit parc entouré de leurs amis et de leurs familles. Zeke était loin d'être aussi ambitieux que sa femme, mais il avait réussi, comme elle. Il comprenait cette lutte constante, la soutenait bien qu'il aspirait à tout autre... une famille notamment.

Lana voulait aussi en fonder une, mais les différents événements qui avaient frappé leurs existences avait remis ce projet à plus tard. Puis, un jour, Lana accueilli sa filleule, Kiko, et nièce à la mort de ses parents. Elle avait entraperçu ce qu'était la maternité et souhaitait agrandir la nouvelle famille qui commençait à se former au sein de leur foyer. Cela faisait quelques mois que Lana et Zeke avait pris cette décision, et leurs efforts ne tarderaient sans doute pas à résulter avec la venue d'un petit nouveau dans leur famille. Lana était donc une jeune femme de vingt-six ans, future mère en devenir... mais son esprit était actuellement occupé par toute autre chose.

Suite à un départ, une nouvelle place et une possibilité de promotion, possible consécration de plusieurs années de travail, s'était dessiné à ses yeux. Assurée de son parcours, elle s'était rendue au séminaire avec enthousiasme... pour rapidement déchanter. Deux autres candidates étaient présentes, que des femmes... et un sous-entendu assez clair avait vite fait comprendre à celles-ci que si elles souhaitaient obtenir ce poste, la décision se ferait sur un tout autre plan. Lana avait été mortifiée.

Elle avait passé les jours suivants à réfléchir à cela, incapable de dormir. Voilà que se présentait à elle une opportunité rare et la seule solution pour y accéder était de... non c'était impensable. Lana remarqua les regards et les petits compliments de la part du patron au détour d'un couloir, ou d'une machine. Elle répondait avec un sourire un peu faux, s'empressant de retourner dans son bureau. Puis, l'échéance s'était présentée et Lana voyait cette chance s'échapper au loin, la seule avant un long moment.

Alors qu'elle pensait, le cœur serré a tout ça. Lana sortit et s'engouffra dans le parking. La journée de travail était terminée, les bureaux étaient déserts. Elle sursauta lorsqu'elle aperçut au loin la silhouette de son boss, manquant de faire demi-tour. Lana prit une profonde inspiration, et décida d'aller à sa rencontre, elle n'avait de toute façon pas vraiment le choix étant donné que son propre véhicule se trouvait à proximité.  « Bonsoir, Monsieur Mills. » salua-t-elle avec un geste de la tête et un splendide sourire. Elle triturait ses clés, figée. La jeune femme n'avait qu'à rejoindre sa voiture, la démarrer et repartir c'était tout. Mais l'offre qu'il avait sous-entendu tournait en boucle dans sa tête...

Jordan Mills était un espèce de golden boy à la petite semaine. Le genre de mecs qui avait autant d'admirateurs que de detracteurs. Mais il ne laissait pas indifférent et cela il l'avait bien compris. Il faut dire que sa manière d'être ne pouvait que créer la controverse. Dernier né de la famille Mills, nom prestigieux dans le domaine des cosmétiques, il avait malgré son jeune âge alimenter la chronique par ses frasques multiples. Ivresse au volant, drogue, sexe, sorties, voitures de luxe, il savait se faire plaisir. Sa philosphie de vie c'était  de se dire que quand on était beau, jeune et riche, il ne fallait pas se priver de le montrer.

Bien entendu son père ne partageait pas ce point de vue. Ce n'est pas pour rien qu'il avait exigé qu'il travaille ici, dans la maison mère plutot qu'une filiale.Une façon de le tenir à l'oeil. Voilà pourquoi Jordan avait mis le frein sur son attitude. Son père avait besoin de garanties et il voulait lui donner pour qu'il lui foute un peu la paix.

Voilà donc pourquoi il s'était fait plus discret à tous les niveaux et que cela faisait même maintenant 6 mois qu'il frequentait de manièe exclusive Jenifer une charmante jeune femme top model de son état.  C'était assez nouveau pour lui d'avoir une relation si longue mais ce n'était pas désagréable. Niveau professionnel, son père lui avait confié le nouveau projet « jeunes ».  Une sacré responsabilité à 23 ans mais il savait que son père voulait le tester. Et comme il n'était pas du genre à se défiler.

Ceci dit, même s'il s'était racheté une conduite, on ne changeait pas sa nature. Ce qui pour quelqu'un comme voulait dire que travailler dans le monde des cosmétiques était une tentation permanente. Il y avait plein de femmes autour de lui et forcement, il y pensait. Plus mesuré qu'avant, il avait évité  les bêtises du genre coucher avec une top model ou une secretaire . C'est sur quoi son père l'attendait.

Par contre coucher avec une cadre, mariée, respectable et admirée, cela ne lui ressemblait pas vraiment.Et c'est justement sur cela qu'il devait miser. Dans le cadre du nouveau projet, Jordan devait choisir une assistante responsable du projet. Il y avait rapidement eu 3 profils qui se degagaient et les 3 étaient compétentes. Au cours d'un séminaire, Jordan avait glissé l'idée que peut être, c'est celle qui payerait le plus de sa personne qui aurait le job. Il ne l'avait pas dit de façon assez sérieuse pour qu'on l'accuse de harcèlement sexuel mais il était assez habile que pour l'avoir fait assez que semer le doute. Notamment chez une d'entre elles : lana

C'était celle qui lui plaisait aussi le plus. Sans doute parce que outre sa beauté, elle était le genre de femme qui à la base ne se pretait pas à ce genre de magouilles.Du coup elle representait un defi particulier à ses yeux.Ne manquant jamais une occasion d ela complimenter, il la sentait troublée et tendue au fur et à mesure que la date de la décision approchait. Jordan se demandait si elle aurait le cran de venir le trouver ou pas. Car c'est d'elle que devait venir l'initiative. Et justement, alors qu'il venait de mettre sa serviette en cuir à l'arrière de son coupé sport noir d'une grande marque, il la vit arriver

« Bonsoir Lana. Je pensais être le seul à travailler tard ce soir mais je suis ravi de voir que vous aussi. Vous etes decidemment une femme des plus remarquables à moins que vous ne cherchiez à m'impresionner encore plus d'ici le moment fatidique »

Il lui sourit. Instinctivement,il plongea ses yeux bleus sur elle la détaillant. Lui qui n'avait aucune pilosité facial avait donc le visage juvénile, avec des cheveux noirs assez courts. Adepte du sport, on pouvait voir ou deviner un corps dessiné de la meilleure des façons sous son  1m85 et ses 80 kilos.Portant un costume noire avec une chemise blanche et une cravate, il degageait une prestante et beaucoup de charisme. Sa montre au poignet droit, il était souriant,detendu, calme. Bref tout ce qu'elle n'était pas visiblement

Lana rougit peinant à trouve contenance devant son patron. Il était plus jeune qu'elle, et occupait déjà une position privilégiée. Comme le reste des employées, la jeune femme était bien consciente de l'histoire de la famille Mills, de l'importance qu'avait son père et qu'il avait décidé de mettre son fils à cette place, surement pour qu'il fasse ses preuves. Comme dans toutes les boîtes, les rumeurs, racontars et autres couraient sur le patron, mais Lana avait toujours pris le soin à ne pas en prendre part. Elle le connaissait bien entendu, mais préférait juger une personne sur la valeur de son travail que sur sa vie privée.

« Je... Merci. » souffla-t-elle le rouge aux joues. La remarque qu'il leur avait fait tournait encore vivement dans son esprit. Il était probable que les autres jeunes femmes n'aient encore rien tenté. Ou est-ce qu'il s'agissait juste d'une manœuvre ? Elle luttait contre l'envie de partir, prendre sa voiture et filer chez elle mais... quelque chose l'intimait à rester. La jeune femme voulait en savoir plus, et manquer cette opportunité de savoir ce que voulait vraiment le patron la ferait regretter pendant longtemps. Elle leva la tête avant d'observer son visage et la moindre expression qui trahirait ses pensées.

Il la dépassait de sa hauteur, elle était nettement plus petite que lui. Lana était vêtu d'habits élégants sans être trop stricts. Elle portait une chemise blanche tirant vers un rose léger, entrouverte de manière à voir son cou, et le haut de la naissance de sa poitrine et le pendentif en forme de cœur qui ne la quittait jamais. Sur son avant bras était posé une veste noire, assortie à une jupe qui lui arrivait un peu au dessus du genoux, fendue de quelques centimètres sur le côté. Elle portait des chaussures plates, des ballerines d'un rose pâle qui étaient ornées d'un petit nœud de soie. Ses jambes étaient recouvertes de fins collants transparents.

Elle tremblait, plantant son regard dans le sien. « Le moment fatidique ? ... oui l'annonce. A quand est-t-elle fixée déjà ? » souffla-t-elle, distraitement, afin de continuer sur le même sujet. Son esprit travaillait à toute allure. Peut-être se trompait-t-elle... peut-être qu'il ne s'agissait juste d'une blague ou bien d'un moyen de voir qui le prendrait au sérieux. Elle envisageait tout les scénarios possibles et imaginables. Des années auparavant, la jeune femme n'aurait jamais envisagé pareille chose, mais maintenant... non seulement la promotion assurerait son avenir, mais l'argent qui l'accompagnait assurerait les années à venir, et la famille qu'elle souhaitait fonder avec son époux. « Vous n'avez pas l'air d'être un homme si facile à impressionner. » remarqua-t-elle en s'avançant de façon imperceptible vers lui, puis recula, comme brûlée. Que faisait-t-elle ? C'était absurde.

« Dans 5 jours precisement. Sauf bien sûr si je décide de reculer l 'annonce mais cela serait stupide de ma part. Mon père me juge sur ce projet et j'ai besoin de quelqu'un de competent et de confiance pour m'épauler. Quelqu'un comme vous ou comme vos deux autres collègues bien entendu »

Il avait marqué une pause apres le vous. C'était volontaire. Il voulait accentuer le trouble qu'il avait pu percevoir chez elle. La fixant toujours, il avait la sensation qu'elle hésitait ; Que sa presence la rendait à la fois fievreuse et stressée. Il se doutait du pourquoi du comment . C'était d'ailleurs la seule des trois qui exprimait une telle forme de stress ; Sans doute parce que c'était la seule à avoir franchement imaginé coucher avec lui pour s'assurer la promotion. Souriant de plus belle à cette pensée, il poursuivit la conversation

« Detrompez vous ma chère Lana. Votre appétit de travail et votre compétence est telle que vous arrivez encore à me surprendre. En plus pour ne rien gachez vous êtes superbe. »

C'était vrai. Elle avait toujours le chic pour s'habiller de façon à la mettre en valeur sans pour autant etre vulgaire. Elle avait ce quelque chose qui faisait qu'on la remarquait. Et c'est ce qui contribuait à la rendre intéressante à ses yeux

« Quand on pense qu'en plus vous etes mariée et mère c'est d'autant plus remarquable. J'espère sincèrement que vous resterez dans l'entreprise même si le poste vous échappe »

Il avait dit cela en prenant un air désolé. Sa mine se faisait plus grave, moins sereine. Regardant autour de lui, il s'avançait quelque peu vers elle mais sans marquer de recul comme elle l'avait fait. Se penchant, il vint presque lui murmurer dans le creux de l'oreille

« Vous savez j'aurai le dernier mot mais le conseil d'administration aura aussi à avaliser mon choix. Et je sais que certains parmi eux ont comme favorite  Ines, sans doute parce que son père lui meme était apprécié ici quand il y travaillait et que ses origines mexicaines pourraient permettre de montrer une forme d'ouverture dans la politique de recrutement de l'entreprise. Bien entendu vos etats de services sont bons, mon père me suivra sans doute si je vous pousse vous Lana. Mais de ce fait je prendrais aussi le risque que cela me retombe sur le nez. »

Reprenant quelques peu ses distances avec elle, elle avait eu l'occasion de son parfum, chrome d'azzaro. Retrouvant son sourire, il semblait coomme avant

« Je prends un risque en vous confiant cela mais si je le fais c'est pour que vous puissiez avoir toutes les cartes en main et agir comme il le faudra le moment venu. Prenez cela comme un gage de confiance de ma part »

Forcement tout ce qu'il avait pu dire était à double sens. Si on lisait entre les lignes, on pouvait clairement se rendre compte qu'il y avait du non verbal plus explicite que le verbal. Et que c'était là qu'étaient les vrais infos à retenir.

Soudain le smartphone de Lana sonna dans son sac. Ce qui laissa dire à Jordan

« Votre mari s'inquiète de ne pas vous avoir encore vu rentrer ? Je le comprends, mais si vous obteniez le poste il faudra qu'il s'y habitue. »

Là aussi il y avait certaines choses non dites tres importantes. Jordan était visiblement plus bavard en implicite qu'en explicite

Lana avait cessé de trembler, exhibant un sourire assurée. Il ne fallait pas faire transparaître plus de doutes que ceux qui l'habitait déjà. Elle jouait distraitement avec son bracelet, son regard glissant sur l'alliance qui ornait son doigt. Lana était discrète, elle aimait les bijoux simples qui rehaussaient sa beauté naturelle. La jeune femme se retint de flancher lorsqu'il la complimenta sur son apparence. Elle rougit un peu plus, piquant du nez avant de relever le regard. 

« Je vous remercie. Rares sont les femmes qui ne se sentiraient pas flatter par un homme tel que vous. » répondit-t-elle avec amusement. Lana parvenait un peu à se détendre, entrant peu à peu dans le jeu dont il avait instaurer les règles. Elle ne sous-entendait rien de bien grave. Plusieurs de ses collégues aimaient être complimenter par un aussi bel homme, avec une position aussi avantageuse. Beaucoup le considéraient comme un parti parfait, mais pas Lana. Certes, elle pouvait admirer sa prestance et son physique, mais son cœur était tournée vers une tout autre personne. 

Elle sourit. « Je vais ce que je peut. Mon travail et ma famille sont les deux choses qui comptent le plus pour moi. » affirma-t-elle avec force de conviction. La simple pensée de sa petite Kiko, qui plus qu'une nièce était comme une fille pour elle, la gorgeait de nouveau d'énergie. « Et bientôt, peut-être que nous accueillerons un nouvel ajout à notre famille. Notre petite Kiko est notre fille adoptive, et nous aimerons bien qu'elle ait une petite sœur, ou un petit frère. » continua la jeune femme avec un sourire splendide. Son époux blaguait constamment sur la beauté particulière qu'elle aurait enceinte. L'enfant voulu ne saurait trop tarder sans doute.

« Bien sur ! » s'exclama-t-elle. « Cette entreprise m'a tant apporté, je ne la laisserais pas pour un simple refus. » Lana manqua de reculer, son cœur tapant dans sa poitrine lorsqu'il s'approcha d'elle pour lui confier ces quelques mots. Ines. Il y avait donc quelqu'un en vu, et ce n'était pas elle. Elle se retint de murmurer quelques protestations. Son profil était le plus intéréssant, mais certaines choses autres semblaient entrer en jeu autre que les compétences ou le parcours. Était-ce cela qu'il voulait lui faire comprendre ? Le tableau changeait devant ses yeux.

Elle sursauta lorsque la sonnerie de son téléphone l'arracha à sa petite discussion avec le patron. Sa main glissa dans celui-ci cherchant l'objet qu'elle sortit. L'écran était allumé. Il était rare qu'un jour ne passa sans que Lana n'envoya des petits mots à son mari, et celui-ci en retour lui en envoyait. Le message était court, il lui demandait de passer à l'épicerie, si elle avait le temps, sur le chemin de retour, si elle était fatiguée, il s'en chargerait. Lana pianota rapidement sur le clavier, lui annonçant qu'elle rentrerait un peu plus tard, puis cliqua sur "envoyer".

Elle pouvait mentir pour s'acheter un peu de temps. Il était quelque peu inhabituel qu'elle finisse vraiment tard et... mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Anticipait-t-elle véritablement de rester ici ? Je le comprends, mais si vous obteniez le poste il faudra qu'il s'y habitue. Devrait-t-elle continuer ce petit jeu si le poste lui revenait ? Si Lana acceptait de se donner à lui, est-ce qu'il s'arrêterait là ?

Mais, Lana voulait ce poste. Bien des choses dans sa vie avait été un échec retentissant et qu'une autre fille soit choisi uniquement pour ce qu'elle n'avait pas, par rapport à ses liens à l'entreprise, ou un quelconque coup politique pour le conseil d’administration, la faisait bouillir.  Elle s'avança vers lui, respirant doucement. « Monsieur Mills... je vous remercie d'avoir partager ces informations avec moi. » Voilà, Lana n'avait qu'a repartir. Elle remonterait la lanière de son sac, enverrait un message à Zeke, annonçant son retour, puis elle conduirait sa petite voiture, le cœur un peu plus léger vers le repas qui l'attendait. Et c'était fini. Il n'y avait que quelques mots à prononcer, quelques pas à faire et c'était fini. « Ines a peut-être quelques atouts supplémentaires, mais j'ai le parcours le plus intéréssant. Ce n'est pas une quelconque vantardise, c'est vrai. Je vais être honnête avec vous... »

Elle avait investit bien trop de ressources, bien trop d'espoir, bien trop d'heures supplémentaires passées loin de sa famille pour faire face à un échec. Lana devrait recommencer à zéro, attendre une nouvelle ouverture. Peut-être quelques années supplémentaires avant qu'un poste se dégage de nouveau et là elle serait plus âgée, face à quelques nouveaux qui auraient un meilleur profil que le sien. « J'ai investit bien trop dans cette entreprise, de mon temps... de mes projets... Je veut ce poste. » appuya-t-elle, son regard plongé dans le sien, agissant sur une impulsion. Peut-être regretterait-t-elle ses paroles, mais en ce moment, elle brûlait d'émotions contradictoires, prête à prendre une voie qui changerait sa vie.

Jordan avait ecouté ce qu'elle avait à dire. Pas de doutes, elle savait ce qu'elle voulait. C'était le genre de comportement dont il avait besoin. Surtout, cela lui permettait de chasser certains doutes qu'il avait encore. Elle était mure, prête à aller plus loin. Il fallait maintenant la cueillir et se montrer adroit et habile.

« Ambitieuse et déterminée, c'est tout ce que je voulais entendre »

Il la fixait toujours. Elle avait à peine masqué le fait qu'elle était prête à tout pour ce poste. Ce n'est pas ce qu'elle avait dit mais c'était tout comme. Une lueur de détermination dans son regard indiquait qu'elle ne pouvait pas mentir ou le tester.Elle était sérieuse.Il pouvait passer à la vitesse supérieure

« Le fait que vous comptiez avoir un enfant supplémentaire cadre bien avec la politique familiale de la maison mais pourrait etre un facteur négatif dans le choix du poste. Mais je pourrais faire comme si je ne le savais pas le moment venu »

Lana se rendait elle compte qu'elle venait de livrer sur un plateau un clou de plus pour son éventuel cercueil ? C'était assez mal joué stratégiquement de sa part. Dans une série comme game of thrones, elle ne ferait pas long feu sourit le jeune homme de 23 ans. Car lui de son coté était familier ce ses jeux de manipulation et de pouvoir.

Faisant mine de reflechir l'espace d'un moment, il consulta également son smartphone. Jenifer était en shooting  dans une autre ville, il était tranquille a ce niveau là. Il était d'ailleurs amusant de voir a quel point leur deux visions du couple était totalement opposée.

« Vous savez Lana, je pense que vous méritez ce poste plus que quiconque. Mais puisque que vous le voulez, il faut joindre des actes aux mots. Et cela doit passer pour un total devouement à votre job, par le fait de passer moins de temps avec votre famille, avec votre mari. Il faudra payer de votre personne.Et cela commence des ce soir »

Voilà on y était. Comme souvent chaque mot était choisi et pesé. La fixant comme s'il pouvait la sonder au sein meme de sa propre ame, il voulait tester s'il y avait une once de doute chez elle. Ou si au contraire, elle était à ce moment precis plus déterminée que jamais. Si tel était le cas, c'est maintenant qu'il fallait agir

« Je peux savoir ce que tu as répondu à ton mari Lana ? »

Ca y est , une barrière était rompue avec ce tutoiement. Jordan continuait de la tester. Au loin, on entendit une portière claquée, et une voiture démarrer. Sans doute un des cadres ou des employés qui faisaient du rabais.  Suivant la réponse de sa collaboratrice, Jordan saurait s'il devait aller plus loin encore ou pas.

Elle avait regretté sa sincérité dés que ses mots avaient franchi ses lèvres. Lana était bien consciente qu'un enfant voulait dire un arrêt grossesse et avec un pareil poste... à quoi pensait-t-elle ? Gênée, elle bafouilla, cherchant ses mots. La jeune femme n'était pas coutumière avec tout ces détours, et jouait de son honnêteté qui lui mettait parfois des bâtons dans les roues. Elle n'avait pas réfléchit en révélant son projet d'enfant, et s'était empêtrée un peu plus dans une situation qui la dépassait. Lana voulait crier contre elle même, se gifler pour penser à un pareil recours, mais elle se contentait de continuer à discuter avec cet homme. 

« Je... je voulais dire c'est en projet mais... » bredouilla-t-elle avant de piquer du nez, honteuse de pareilles révélations. « Merci, de... penser à ne pas en prendre compte pour le choix. » Son cœur battait à vive allure dans sa poitrine. Les mots n'avaient plus aucune équivoque. Il lui accordait ce qu'elle désirait, mais uniquement si elle passait à l'acte. La volonté de Lana vacillait, voilà qu'elle était si proche de son but, mais pouvait-t-elle vraiment se donner à lui ? Payer ce prix qui lui semblait passer un pacte sans retour. La balle était désormais dans son camp.

Elle déglutit, ressortissant son portable. Lana avait espéré qu'il lui intima de rentrer chez eux, ou prétexta un quelconque soucis. Mais ce ne fut pas le cas. Elle était faible et seule une intervention lui permettrait de pouvoir s'échapper d'une pareille situation. « Que j'essaierais de passer à l'épicerie comme il l'a demandé. Je lui ai dit que je rentrerais plus tard que d'habitude... » révéla-t-elle à Jordan. « Il m'a répondu qu'il m'aimait et qu'il m'attendrait... » Je t'aime... Ce petit mot était anodin et ponctuait habituellement leurs messages mais il lui faisait l'effet d'un coup de poignard.

Lana avait scellé son destin en pianotant rapidement l'excuse d'une sortie entre amies, qui était crédible vu qu'on était en fin de semaine. Elle était écœurée de devoir ainsi lui mentir, chose qui n'arrivait jamais. Lana se dépêcha de ranger son portable au fond de son sac. En pareil moment, la jeune femme n'avait aucune envie de penser à celui qu'elle trahissait, rien qu'à travers une pareille discussion. Lana sursauta lorsqu'elle entendit une voiture démarrer, avant de reporter son attention sur le jeune homme. Dès ce soir. Il lui faudrait agir aujourd'hui si elle souhaitait avoir sa chance. « Je vous l'ai dis : je suis prête à donner de ma personne. » affirma-t-elle, tremblante.  « Et ce soir est l'occasion parfaite pour vous montrer ma motivation. » chuchota Lana. Ces mots lui coûtaient, mais ils avaient été prononcé et elle ne pouvait plus reculer maintenant. 

Jordan aimait ce sentiment de puissance et de domination. Lana était prise dans sa toile et maintenant, c'est lui qui dictait le cours des évenements. Il avait réussi le tour de force à amener une femme en apparence vertueuse à accepter de s'engoufrer avec lui dans la perversité et sans aucun filet de sécurité. Mais tout ceci confirmait une chose : l'être humain était faillible. Tout le monde avait son prix et sa faiblesse. Chez lana cela avait pris la forme d'une ambition, d'un espoir de faire carrière. Jordan avait su décelé la chez elle et maintenant il la tenait avec cela. Elle pensait avoir le controle de la situation mais c'était faux. Tout l'art de cette discussion s'articulait autour de cela

« J'espère qu'il est patient parce qu'il va devoir attendre longtemps alors »

Il avait dit cela avec une forme de mépris dans la voix. Oui elle le rejoindrait mais pas avant qu'il en ait fini avec elle et qu'il ait pu avoir ce qu'il désirait. Et quand elle le fera , ce serait avec sa semence  à lui entre ses cuisses et les traits du visage marqué par le plaisir. Chaque partie de son corps passerait sous ses mains. On pouvait lui faire confiance pour cela.

Laissant tomber le masque, il alla lui caresser la joue de sa main droite de manière assez brève mais bien réelle.Puis il refit le meme geste mais de manière un peu plus soutenue encore. Il regarda brièvement derrière lui. L'emplacement de son véhicule n'était pas directement visible par les diverses caméras de securité. Il y en avait pres de l'ascenseur, de la sortie evidemment , des escaliers de service et quelques unes balayaient l'immense parking souterrain mais de manière aerienne et linéaire. Les places de parkings pour les cadres étaient un peu l'écart,a mi chemin entre l'ascenseur et le reste du parking. Bref, il n'y avait aucun risque qu'on puisse les voir. Approchant son visage du sien, il avait toujours la main sur sa joue. Les deux bouches assez proches, il ne ralentit pas, ne se recula pas et finit par forcer le passage dans la bouche de la femme mariée à l'aide de sa langue pour venir chercher sa jumelle et entamer une danse sensuelle avec elle. Bien sur , Lana n'avait pas l'air dans un premier temps de rendre le baiser ou de le rendre fougueux mais au moins elle lui rendait avec un minimum de savoir faire. Se reculant apres quelques échanges de langue, il avait toujours ce sourire sur le visage

« les equipes de nettoyage sont occupées au divers étages et il y a des cameras partout. Et il y a encore des gens qui travaillent. On pourrait aller chez moi mais c'est un peu loin et chez toi il y a deja quelqu'un. Je propose donc qu'on aille dans ma voiture. Tu seras la première la baptiser. »

sarcastique jusqu'au bout, il n'avait pas non plus envie d'aller a l'hotel. D'ici 10 minutes, elle aurait peut être changé d'avis . Il fallait donc aller vite et puis le faire là dans ce parking avait quelque chose d'excitant pour lui.  Passant à l'arrière du véhicule, il avait mis au prelable sa serviette dans le coffre et y avait ausis laissé sa veste. Mieux valait être a l aise. La voiture était un une sportive, mais il y avait malgré tout normalement assez de place sur la banquette arrière. Refermant la portière, il s'était déjà installé sans aucun état d'ame laissant pour le moment Lana dehors avec sans doute ses doutes et ses questionnements.Allait elle aller au bout ?

Lana s'avança, les yeux toujours plantés sur son patron. Voilà, le mal était pratiquement fait. Bien entendu, elle pouvait reculer, s'enfuir en courant, parler de toute l'affaire à son mari, ou bien garder tout ça pour elle... qu'importait. Mais une ouverture était toujours présente, même si celle-ci se refermait à vu d’œil. Mais Lana avait pris sa décision. Elle avala ses doutes, sa peur grandissante et la honte qui ne tarderait pas à la marquer dans sa chair.« Oui, oui... il le sera.» répondit-t-elle avec une toute petite voix. Lana essayait d'éviter de penser à son mari, celui qu'elle allait tromper ce soir. Avec difficulté, la jeune femme tâcha de se concentrer sur le moment présent, de suivre chaque instant qui passait avec attention et de ne pas penser aux conséquences si ce n'était le but qu'elle s'était fixé : l'obtention de ce poste tant désiré.

La jeune femme était mal à l'aise, le regard qu'il posait sur elle la faisait frémir. Mais le petit jeu qui s'était instauré entre eux venait de se terminer pour être remplacer par un nouveau. Il n'y avait plus de sous-entendus, plus de non-dits entre eux, juste la perspective future de leur union qui serait le prix à payer pour l'objet de son ambition. Elle allait chuter, rudement, à cause de sa soif de reconnaissance et de poursuivre sa carrière au sein de cette entreprise. Lana manqua de reculer lorsqu'il vint frôler sa joue rougie. Pouvait-t-on les voir ? Il avait rapidement vérifié si personne ne les surprenait mais elle se sentait inconfortable. Si on les surprenait... tout serait perdu. Son rythme cardiaque s'affolait alors qu'il s'approcha d'elle, joignant ses lèvres aux siennes. Elle sentit sa langue s'introduire dans sa bouche, mais ne rompit pas le baiser. Sans pour autant le rendre, Lana se laissa faire venant à son tour participer à ce ballet, glissant sa propre langue contre celle de l'homme. Ils rompirent le baiser et la main sur la poitrine, elle reprenait son souffle.

« Dans votre voiture... ça me va.» répondit-t-elle, le regard dans le vague. Lana continuait à le tutoyer, elle avait toujours eut ce rapport à la hiérarchie et malgré la proximité qui se liait entre eux, elle ne parvenait pas à le tutoyer naturellement. Le vouvoiement lui échappait, donnant une impression d'écart voulu de la part de la jeune femme. Qu'ils le firent dans sa voiture lui permettait de finir l'affaire rapidement, espérait-t-elle. Même si elle doutait que ce moment passa lentement pour elle. Alors qu'il s'était installé à l'arrière, Lana posa la main sur la portière. Une fois entrée, il ne serait plus possible de faire marche arrière. Elle se jetait dans quelque chose qui la dépasserait sans doute. Pourquoi faisait-t-elle ça ? La jeune femme ouvrit la porte, et s'assit à ses côtés puis la referma derrière elle. « Mais avant que l'on fasse quoique ce soit... je veut être certaine que... je ne fais pas ça pour rien.» dit-t-elle avec angoisse. Le scénario semblait cauchemardesque à ses yeux : elle se donnait à lui, toute entière, et une autre fille était nommée à sa place. Cela la détruirait. « Je veut être sure.» termina-t-elle.

Êlle venait d'entrer dans la voiture. Cette fois, ils y étaient tous les deux.  La laissant s'installer, sans la brusquer,elle avait demandé à avoir des garanties. C'était logique et il s'y attendait. Si cela pouvait la rassurer, il n'allait pas la priver de cela. C'était meme tout son intéret. Mais Jordan allait le faire à sa façon, ce qui n'était pas forcement en soi une bonne nouvelle

« Je comprends et c'est normal lana. J'ai des défauts mais je ne suis pas  ingrat ou stupide. Si tout se passe comme je l'espère le poste sera pour toi. Tu as ma parole et elle vaut quelque chose tu peux le croire. Mais bien entendu  ma parole a un prix, Et c'est ce que tu vas payer maintenant. Même si je ne doute pas que l'addition soit pour le moins plaisante  et que tu y trouveras ton compte aussi j'en suis certain»

Se penchant un peu vers la droite, il revint l'embrasser glissant de nouveau sa langue dans la bouche de sa partenaire. Mais pas seulement. Cette fois assez vite, une main vint se poser par dessus la jupe noire et l' autre au niveau de la chemise.  Visiblement pas du genre à hésiter, on pouvait supposer qu'il avait envie d'elle depuis un moment et qu'il n'avait pas envie de perdre une miette.Qui pouvait l'en blamer quand on voyait le joli petit lot avec lui dans la voiture.

La main sur la jupe ne tardant pas à passer sur les collants noirs qui gainaient les jambes de lana, il s'amusait à laisser aller sa main dessus tout en continuant à l'embrasser. La sensation de la jambe recouverte du collant l'excitait. L'autre main remontant de la chemise pour aller sur la visage, il plongea sa bouche dans son cou et vint l'embrasser pour ensuite lui mordiller le lobe de l'oreille gauche. Et pour lui murmurer aussi

« En fait je suis meme certain que tu vas adorer lana. »

La manière dont il l'avait dit, sans doute, pouvait glacer le sang car autant d'assurance était   finalement inquiétant . Pourquoi était il si sur de lui.  Revenant l'embrasser, la main gauche toujours occupée à caresser les jambes par dessus les collant, son autre main  etait passé au niveau de l'ouverture de la chemise de la jeune femme, jouant avec son pendentif en forme de coeur. Sans doute un cadeau de son mari pensa t'il, comme c'était touchant.

Sentant un certain durcissement dans son pantalon, il ne mit pas longtemps, entre deux baisers, a guider une des mains de Lana vers son entrejambe. Par dessus le pantalon noir, elle pouvaitdeja sentir une bosse bien ferme. Nul doute qu'elle pourrait aisement en la serrant deviner les contours de sa verge de plus en plus gonflée par l'excitation. Relachant la pression sur la main au bout d'un moment il voulait voir si elle allait la maintenir ou meme se mettre a caresser le pénis par dessus le pantalon ; En tous les cas , il lui avait fait comrpendre ce qu'il désirait de manière on ne peut plus claire.

Glissant un doigt dans la bouche de Lana, il était de nouveau dans son cou avant de revenir vers sa bouche. Délaissant un moment les jambes et les cuisses pour venir défaire son noeu de cravate, il avait laissé son smartphone dans la poche de sa veste dans le coffre. Rien ne pourrait venir les déranger du moins de son coté.

La main qui caressait les jambes faisant remonter quelque peu la jupe, il avait désormais un acces plus simple vers les cuisses aussi gainée par les collants.  Visiblement, Jordan avait une idée precise de ce qu'il voulait : prendre son temps.

Lana posa son sac sur le siège de devant, ainsi que sa veste afin de ne pas gêner leurs mouvements. Elle prit son temps avant de se rasseoir à ses côtés. La jeune femme l'avait écouté avec soin. Bien entendu, elle n'espérait pas autre chose que sa parole, après tout il ne pouvait pas signer son contrat dés maintenant c'était absurde. Lana devait donc lui faire pleinement confiance. Elle n'avait plus le choix et il était hors de question de quitter cette petite voiture.

« D'a...d'accord. D'accord.» chuchota-t-elle avant d'être tût par un baiser prompt. L'avidité qu'il mettait dans cet échange lui laissait suspecter que cette promesse avait été mûrement réfléchit. Elle l'avait attiré donc ? La main vint se poser sur elle alors que la langue se frayait de nouveau un chemin dans sa bouche. Cette fois, elle lui rendit son baiser avec vigueur, stoppant soudainement pour se laisser à nouveau faire. Il menait la danse, et Lana était dans l'impossibilité de faire autre chose que supporter, guider par les geste enfiévrés.

La jeune femme luttait, ne sachant si elle devait céder au désir grandissant afin de lui donner ce qu'il voulait et par là même éviter de penser à l'atrocité qu'elle commettait ou bien si elle devait garder en tête les implications de sa décision. La boule qui grossissait dans son ventre semblait décider pour elle, son corps réagissait aux avances et aux caresses, l'intimant de répondre à ceux-ci.

Mais, la jeune femme ne voulait pas adorer ça. Bien entendu, ce qu'elle voulait et ce qui serait réellement le cas était deux choses bien différentes. Elle lâcha un soupir, basculant sa tête en arrière alors que ses lèvres se posait sur son cou brûlant. Lana avait ressentit un soudain coup au cœur lorsqu'il murmura à son oreille, continuant ensuite à caresser avec avidité ses jambes.

Elle se retint d'enlever de ses doigts le pendentif attaché autour de son cou, qui lui rappelait que bien trop celui qui lui en avait fait cadeau. La jeune femme peinait à garder les idées claires, alors que son patron continuait ses lents attouchements. Elle avait espéré en terminer vite, et ceux-ci étaient tout simplement insupportable pour la pauvre jeune femme.

Elle sentit l'une de ses mains guider par l'homme, elle palpa l'entrejambe du bout des doigts hésitante, avant de la caresser avec douceur, pressant de sa main le sexe encore emprisonné. De son côté, Lana peinait à ignorer la chaleur envahissante entre ses cuisses. Sa poitrine se souleva, peinant avec soudaineté à respirer, de par les assauts passionnés de l'homme.

L'attente était insoutenable, et peu à peu l'excitation la submergeait. Elle secouait la tête, tentant de répondre négativement à un pareil contact avant de se résigner. Après tout si elle se montrait réticente, il pouvait parfaitement bien considéré qu'elle n'avait pas honoré sa partie du contrat. Sur une impulsion, elle posa sa main sur celle de Jordan, l'amenant à remonter plus haut sur sa cuisse, avant de la relâcher.

Elle avait beau resister, elle y passerait tot ou tard. C'était ce à quoi il pensait alors qu'il n'avait cesse de la travailler au corps.  Que pensait elle ? Qu'il lui suffirait de vouloir que ce soit désagreable pour que cela le soit ? Qu'il suiffsait de se dire que c'était mal pour qu'on ressente cette culpabilité plus fortement que les caresses ? Evidemment que non et c'est pour cela qu'elle avait déjà perdu d'avance. Mais tous ces efforts étaient beaux et ne faisait que contribuer à augmenter son excitation pour elle. Lana était vraiment une femme à part

« Il n'y  a aucune raison que ce soit désagreable pour toi bien au contraire lana. Je ne suis pas ton mari, je ne te fais pas l'amour moi mais vais seulement te prendre. Ce sera sexuel , charnel, intense de plaisr et de frissons mais aucunement desagreable. Plus vite tu l'auras accepté mieux tu prendras ton pied. »

A sa façon, il l'avait deviné dans ses doutes. Et à sa façon il y repondait. Retournant l'embrasser, il sentit la main de Lana sur son entrejambe qui commençait à épouser les contours de sa verge. Elle meme n'était pas en reste puisqu'elel guida sa main plus haut vers son entrejambe. C'était bref, mais elle l'avait bien fait.  Comprenant ce que cela voulait dire, et y voyant une forme d'abandon qui lui plaisait,  il remonta donc un peu plus sa main jusqu'à venir la caresser au niveau de l'entrejambe. Il y avait toujours les collants mais il avait pour la première fois titiller l'intimité de sa maitresse d'un soir. Non sans que l'autre main ne continue de caresser les deux jambes

« Tu me plais Lana, tu me plais beaucoup »

Entre deux baisers, il avait remonté ses mains pour deboutonner les premiers boutons du chemisier.  Il n'avait pas tout enlever, il restait le bas du chemisier mais il en avait fait assez que pour voir le soutien gorge  qui renfermait une poitrine assez bien fournie au vu des dimensions de la femme d'affaires. Le soutien gorge etait de couleur beige , blanc avec des motifs et des teintes noires. C'était assez joli à regarder et il se demandait s'il y avait le meme en bas

Continuant de flirter avec elle dans une danse sensuelle des deux langues, il avait entamé dans le meme temps le mouvement qui était sensé libérer son sexe de son pantalon ; la ceinture puis le bouton avait fini par sauter et il avait sortit une verge du calecon qui était droite comme un i, complètement épilée et qui avait un gland deja gonflé par le désir et l'excitation. Non decaloté  ou circoncis, il était long et fin à la fin.

Guidant de nouveau la main de lana vers la base du sexe pour que'elle le branle, il avait commencé un mouvement de branle en mettant sa main par dessus la sienne puis en l'enlevant pour la laisser seule au fur et à mesure ; la main revenant caresser les jambes et la cuisse, il sentait les doigts tout fin de lana serrer la base de la verge. L'avait elle regardé ? Etait elle plus longue et grande que celle de son mari ? Ce genre de questions le travaillait. Il avait besoin de se comparer à lui, de se mettre en compétition.

Son autre main libre venant se poser dans l'ouverture du chemisier, il avait joué un court moment avec le pendentif en forme de coeur  avant de descendre vers les deux seins qu'il avait « pesé » par dessus les balconnets

Plus Lana luttait, et plus les émotions qui l'envahissait prenait une force écrasante. Oui, elle avait beau prier, se dire que l'affaire serait rapide, sans saveur, et désagréable, celle-ci prenait plus d'intensité au fur et à mesure que les secondes passaient. Tout au fond d'elle, l'idée de coucher avec un autre homme que son époux pourrait paraître séduisante comme l'était une tentation interdite.

Il y avait le fait de connaître un nouveau corps, se faire prendre avec un désir d'une nature tout autre... tout au fond bien entendu, dans le nuage d'excitation qui enveloppait Lana qui peinait à se contenir. Désagréable ? Lana doutait que le moment en lui-même le soit, mais l'après coup le serait sans aucun doute. Mais pour le moment, elle chassa ses pensées, se concentrant sur un seul et unique but : faire plaisir à celui qui tenait son destin entre ses doigts.

Lana avait juré fidélité à son mari, et n'avait jamais, ne serait ce que envisager, eut un amant. La jeune femme se considérait satisfaite par son époux, quel qu’était le domaine dans lequel elle avait des attentes. Et cela était bien le cas. Mais, elle restait humaine avant tout et son corps répondait à ces contacts brûlants. Elle commençait à s'abandonner à lui. Malgré les doutes qui perçaient, Lana se laissait aller, lâchant un gémissement étouffé lorsqu'il vint frôler son intimité. La jeune femme serra légèrement les cuisses, avant de les ouvrir de nouveau pour facilité l'accès.

« Vraiment ? Pourtant, tu peut sans doute avoir des femmes milles fois plus belles... » chuchota-t-elle au creux de son oreille. Après tout c'était un bel homme, riche, il avait sans doute du sortir avec des actrices ou des mannequins, peut-être que c'était toujours le cas. Pourquoi elle ? Bien entendu, il y avait le goût de l'interdit, mais physiquement lui plaisait-t-elle vraiment ? Son ego était légèrement piqué par ces suppositions, en bien ou en mal.

Ses gestes assurés témoignaient de son expérience avec la gente féminine, une expérience qui aurait été loin de lui déplaire si elle ne prolongeait pas son calvaire. Elle sentit son chemisier ait défait en partie, permettant à sa généreuse poitrine de jaillir hors de son étau de tissu. Elle était fière de ses courbes, et les mettait en valeurs avec de discrets mais féminins sous-vêtements. Lana se resserra un peu plus contre lui, continuant son baiser, jouant avec sa langue, l'embrassant avec fougue avant de le relâcher. De soudaines impulsions la prenaient, elle aurait voulu l'inciter à la prendre, maintenant, cesser ces jeux, mais elle se taisait, se contentant de rendre ses étreintes et effleurements indélicats. 

Il la rejoignit dans cette petite séance de déshabillage, sortant le sexe durcit qu'elle avait frôler lorsqu'il était encore recouvert. Ses joues la brûlaient à cette vision, et on pouvait voir pendant quelques secondes sa gêne, la timidité prude qui jurait chez la jeune femme. Elle le sentit se saisir à nouveau de sa main pour la poser sur la verge, commençant à esquisser un mouvement de frottement avant de la relâcher. Il n'eut pas besoin de la prier pour qu'elle ne continue.

Sa main longeait le manche de chair. Elle palpait la peau brûlante. Rougissante, c'était bien de pareilles pensées qui habitait son esprit, la jeune fille songeait au seul membre qui l'avait comblé toutes ces années durant. Peut-être que sa gêne, et la teinte que prenait ses joues trahissaient ces pensées. De taille, elle était plus... elle secoua la tête, continuant à s'appliquer pour éviter de penser à une quelconque comparaison. Ses doigts glissaient énergiquement sur le membre tendu, avec une avidité qui l'étonnait elle-même. Elle remonta sa jupe, remuant sur le siège arrière, découvrant une partie de sa culotte alors qu'elle continuait à s'activer, puis remonta sa main sur celle de Jordan, pour qu'il continua à presser sa paume contre son sein, le malaxant doucement, peinant à ignorer la moiteur entre ses cuisses.

Au fur et a mesure elle se laissait aller. Mieux, il avait reussi a piquer sa curiosité. Sa question l'avait fait sourire. Doutai elle tant que cela de ses chamres ? En y reflechissant il y avait une explication logique. Elle n'avait connu qu'un homme  ou tout au moins était avec lui depuis un instant. Elle avait du oublier qu'elle était aussi une femme, encore jeune et désirable.  Pas grave il allait lui rappeller

«  Sauf que c'est toi que je veux pour l'instant Lana. Et que tu as quelque chose que celles que je peux avoir n ont pas : une morale et une dignité. Et puis ton corps a ce qu'il faut pour plaire tu sais. Est ce que ton mari aurait tendance a l'oublier ? Moi en tout cas je le sais tres bien»

Pour joindre les gestes à la parole, il avait fini par deboutonner  voire arracher violement les boutons qui restait dans le bas de la chemise. Séparant les deux pans de la chemise, il ne se souciait pas vraiment du détail qui était qu'elle doive retourner chez elle apres . Venant l'embrasser encore et toujours, les baisers étaient on ne peut plus  intenses et langoureux. Ce n'était plus le meme qu'au debut, il y avait désormais une réelle passion des deux cotés. Il avait senti le changement chez elle.  Sentant la main sur la sienne, il reguida celle de Lana sur son pénis pour qu'elle continue de le branler. Il en avait envie. De son coté, il avait aussi compris le message puisqu'il se mit à caresser les seins par dessus le tissu de manière bien plus prononcée. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il sortit un sein , le droit, du balconnet et qu'il se mit à le lécher  du bout de sa langue. Le sentant durcir  , l'entendant gémir, il le prit en pleine main visiblement satisfait de sa contenance

« Je confirme ,un corps des plus aguichants que tu as la »

Venant de nouveau lui lécher le lobe de l'oreille, l'autre main sous la jupe se faisait plus insistante encore puisque maintenant il laissait deux doigts venir appuyer sur l'entrejambe de celle qui aspirait a devenir enceinte. Lui arrachant un soupir il en profita pour reprendre possession de sa bouche. Il ne lui laissait aucun repit, elle était à lui et il se comportait comme il le fallait en fonction de ce point de vue. Se degageant un peu d'elle, il se laissa aller contre le dossier de la banquette et la regardait le branler. La main imprimait desormais un joli tempo  et lui meme avait vu son sexe atteindre sa taille maximale. Passant une main dans les cheveux, il l'obligeait à se pencher un peu plus vers l'avant voire meme a se mettre sur ses genoux pour mieux atteindre sa verge. Du coup il avait une vue plongeante sur ses seins ce qui n'était pas pour lui déplaire ; Sortant du balconnet celui qui y était encore, il le caressa aussi, alors que visiblement la masturbation lui plaisait. Mais pas assez que pour s'en contenter comme elle devait s'y attendre

« Prends la en bouche plutot que de la fixer comme cela. Elle n'attend que cela  et toi aussi j'ai l'impression»

Toujours aussi direct et sarcastique, il avait vu les regards de plus en plus insistants de la belle sur son sexe.Et forcement, il n'avait pas pu s'empecher de le souligner ouvertement. Et quand enfin elle s'executa apres une légère hésitation, qu'il sentit la chaleur de la bouche se refermer sur sa verge, il poussa un long soupir d'aide et de plaisir. Non, Jordan ne regrettait pas son plan.

Résister aux vagues qui la submergeait si soudainement se révélait plus ardu que prévu. Elle avait desserré les dents, se faisant faire avec un certain retrait lorsque soudainement les raisons de sa présence lui revenaient brutalement. Lana piquait un fard, reprit par la gêne et cette timidité naturelle qui la qualifiait aux yeux des autres.

Était-ce uniquement des racontars, des fables pour rendre la chose plus agréable ? Ou pensait-t-il réellement ce qui lui murmurait à l'oreille ? Après tout, il avait surement risqué de se faire découvrir en passant pareil marché. Se savoir le centre de l'attention d'un homme pareil avait quelque chose d'intimidant et de grisant. Pour elle, il restait son patron, celui qui se trouvait tout en haut de la hiérarchie, un supérieur plus que celui qu'il était derrière ce masque.

Quant à elle... jamais Lana n'avait été de ces femmes affirmées par leur physique. Elle savait se mettre en valeur, oui, mais avec une certaine discrétion, une élégance qui avait plu à l'homme qui avait exprimé le souhait de partager sa vie avec elle. Ses charmes étaient peut-être présents, mais elle ne se rendait compte de l'effet que ceux-ci pouvaient avoir, et ne se doutait qu'ils auraient pu attirer l'attention d'un homme tel que Jordan Mills. «  Merci, Monsieur Mills.» murmura-t-elle, rejetant soudainement son cou en arrière lorsqu'il continua à lécher l'un de ses seins. Lana se sentait peut-être mal à l'aise, même si ce sentiment était vite étouffé par les sensations procurés mais elle se sentait aussi... désirable.

Honteuse, elle chassa cette pensée, qui revenait en même temps que les assauts passionnés de son patron. Et pourtant... si son époux la faisait se sentit exceptionnelle, fantastique, fabuleuse, les caresses et les baisers d'un nouvel amant avait un goût tout autre. C'était différent. Le boulot qui prenait la plupart de son temps ces dernières semaines avait laissé peu de place aux temps plus intimes, qui était souvent organisé dans un but... la procréation. Leurs ébats étaient parfois précipités, et les gestes n'étaient pas les mêmes que ceux d'un homme qui découvre les courbes désirées d'une femme.

Elle frémit, lâcha un soupir lorsque deux doigts inquisitrices vint frôler son intimité, toujours recouverte du tissu légèrement mouillé. Il profita de cette occasion pour venir de nouveau l'embrasser. Lana se lâcha faire, l'amenant à elle pour échanger un baiser fougueux avant de le relâcher. Sa main pressait toujours le sexe de plus en plus tendu avec un rythme frénétique, avant de ralentir, faisant durer le plaisir. Il acheva de libérer sa poitrine, alors qu'elle se baissait pour rejoindre la verge, ne la quittant plus des yeux. Elle manqua de sursauter lorsque les paroles de Jordan résonnèrent à ses oreilles.

«  Oui, je... j'en ai envie.» avoua-t-elle les joues en feu. Gênée, elle détourna le regard. Était-t-il si facile de lire en elle comme il le faisait ? Lana n'avait aucune envie que son désir grandissant, que son corps qui ne répondait plus à la raison mais juste à ce moment, lui permette de comprendre ce qui la traversait. Les signes de son excitation était toutefois trop perceptibles déjà. Elle voulait s'abandonner à lui, il était désormais trop tard pour reculer, et elle ne voulait plus penser à tout ce qu'elle abandonnait dans ce parking. Sans aucune hésitation supplémentaire, Lana se pencha, rougissant devant ce sexe tendu qu'elle ne tarda pas à cueillir, sa bouche légèrement entrouverte.

Elle en titilla le bout avec sa langue, pressant la peau, découvrant le sommet du gland. Peu à peu, elle quittait les petits coups de langue pour l'enfoncer vers sa gorge, esquissant un mouvement vif pour intensifier la pénétration. Prude ? Certainement pas, même si on pouvait toujours noter un peu temps de recul dans ses gestes. Abaissée sur cette verge, Lana appuyait sa main sur le siège, continuant à s'activer, remuant son corps avec lenteur. Ce petit traitement valait plus que n'importe quel aveu, Lana s'occupait de lui avec une telle énergie qu'elle trembla un peu avant de continuer à s’exécuter.