Welcome to the ARK - [Ariman]

Mirna était si proche du visage déformé qu'elle pu témoigner de la régénération accélérée de l'ignoble. Ses efforts avaient donc été vains. Il ne garderait aucune cicatrice de son audace. C'était elle qui en ferait les frais. Une odeur de fumée et de chair brûlé lui emplissaient les narines, provoquant un haut de cœur. Mais ce qu'il l'accentuait était la vision cauchemardesque devant elle : la soldat n'avait eut qu'une vision globale de la bête et il s'offrait à elle désormais dans sa splendeur décadente, lui laissant tout le loisir d'admirer la mécanisme, cet amas de chair et de métal mêlés.

Il était immense, entre ses mains elle était qu'une poupée à briser, qu'il agitait, l'attrapant par sa chevelure blonde avant de lui arracher le reste de ses vêtements. Elle était nue, découverte à lui, et pour seul habit il ne lui restait plus que les glyphes sur sa peau, témoins de la présence du Cœur. Les paroles rauques avaient scellées son triste destin. Son nez avait frappé le métal du sol, émettant un sinistre craquement alors que du sang s'écoulait désormais de son nez. Mirna émit un pathétique gargouillement de gorge lorsqu'il sentit ses doigts épais pénétrer entre ses cuisses, déchirant le léger voile de chair. Une partie d'elle s'effaça à ce moment là. Il avait prise sur elle, la souillerait sans pitié. 

La bile lui montait dans la gorge, elle déglutit avec peine, ce qui lui demanda plus d'effort que voulu. La jeune femme se tortilla, tenant vainement de se dégager de l'étreinte du montre. Une masse glissa contre sa peau brûlante, avant de fondre en elle.

« NON. » hurla-t-elle alors que des hoquets de douleur faisaient trembler son corps en souffrance. Les glyphes luisaient farouchement alors que, étrangement, les affres subis renforçaient sa résistance... mais pas les signaux affolés qui traversaient ses membres. Comme elle l'avait craint, le Cœur remplirait son office, offrant à ses bourreaux tout le loisir de la malmener, maltraiter, blesser, violer encore et encore. Le membre était monstrueux, bien trop large et épais, manquant de déchirer les délicats tissus sur son passage. Ils tenaient par leur souplesse, alors que la délicate magie de l'artefact se préparait à réparer les dommages à venir. Elle tentait de s’agripper à quelques choses, essayant d'extirper la chose de son corps.

Maintenu au sol par la force d'Ariman la fille ne pouvait rien faire d'autre que se subir. Ariman était un sauvage mais avec assez de contrôle pour ne pas tuer sa victime d'un coup de boutoir trop fort. La fille était étroite au fesse ferme et à la généreuse poitrine dont l'Oblitérator s'amusa à maltraiter. Ses coup de boutoir était terrible et le monstre grogna de plaisir en troussant sa victime mais aussi en appréciant les effet du cœur. Ce dernier semblait soigner les blessures ce qui signifiait que l'Obliterator pouvait y aller autant de fois qu'il voulait elle restera éternellement vierge et guérie de ses blessures. Il n'empêche que même si il voulait voir ses limites Ariman avait quand même le bon sens de ne pas essayer. Cette viande qu'il était en train de trousser valait cher. L'Obliterator aurait quand même plus préférer récupérer un artefact. Son commanditaire allait devoir se contenter de cela. Dommage aussi qu'il ne puisse pas l'embarquer une perle pareil aussi indestructible aurait fait bon effet dans un de ses harems.

Ariman poussa un grognement et se mis à jouir copieusement dans le vagin de sa victime il se retira et une partie de ses fluides se déversa sur les fesses de la fille. Repus il secoua son membre souillant un peu plus sa victime à moitié inconsciente et la chargea sur ses épaules pour le chemin retour.

Ce fut un peu pus facile qu'à l'aller le mutants des sous sols ayant compris qu'ils avaient affaire à plus fort qu'eux évitèrent l'Oblitérator et son lance flamme. Ariman finalement atteignis la sortie pour ce retrouver face aux mutants de son commando. Il obtins un rapport que l'ile principale avait été presque prise mais l'autre ile offrait une résistance acharnée et il y avait eu des pertes. Le mutants obtins en guise de réponse un haussement d'épaule de l'Oblitérator.

- Nous avons ce que nous voulons inutile de rester ici. Dit aux commandants que nous battons en retraite. Ils veulent garder leur ile alors qu'ils la garde. Sans leur cœur c'est une questions de temps avant que leur moteur lâche et fasse tomber leur ile dans les désolation à moins que les radiations ne s'occupe d'eux avant. Dit il avant de partir avec son escorte en direction d'une zone sécurisé contrôlé par son armée son paquet se balançant mollement sur son épaule. 

- On retourne aux désolations ! Dit il.

Son corps était tendue, mais ses muscles se relâchèrent sous la pénétration frénétique de la bête. Un peu de salive coulait hors de sa bouche alors que ses yeux roulaient dans leurs orbites. Il martelait sans cesse l'intérieur de ses cuisses, la douleur pulsait à travers ses membres affaiblis.

Avec détresse, elle s'accrochait au Cœur qui était désormais le seul fragment qui lui restait. Son humanité cédait par la proximité avec ces créatures immondes et par la souillure qu'il lui avait fait subir, surement bientôt suivi de prés par sa santé d'esprit. La présence de l'artefact était la seule chose qui lui permettait de subir et elle ne comptait pas le lâcher.

Le Protocole n'avait jamais été effectué. C'était tout nouveau, et les seules informations concrètes venaient de l'objet en lui même. Le temps qui s'était écoulé depuis la synchronisation et ce qu'elle avait vécu depuis semblait la souder à cette énergie, à telle point qu'il lui paraissait peu probable de la lâcher. Ses mots avaient résonné avec une vérité cinglante. Oui. Elle était le Cœur désormais. Un haut de cœur la surprit alors qu'il se vida en et sur elle, la marquant. Lâchée, ses chairs se reconstituaient, sa virginité se reconstituait et elle eut envie de vomir. Elle voulait en avoir fini avec ça, s’enfoncer dans un coma salutaire. Malheureusement, elle restait consciente des gestes autour d'elle, et se sentit jeté sur l'épaule du colosse. 

Hagarde, elle était bringuebalée à chaque pas du géant. Les échos des ordres lui parvinrent et une tristesse incommensurable l'envahit. C'était fini. Dès qu'elle quitterait la Cité, le fatidique destin de L'Arche se mettrait en marche. Après s'être tenu des années fièrement, dominant la terre de par sa stature, l'antique Cité chuterait. Avec un peu de chance - ce qui était presque certain - quelques groupes quitteraient la Cité. Les systèmes de camouflage des vaisseaux de secours les rendraient silencieux, invisibles au regard des ennemis qui ne prendraient sans doute pas la peine de les poursuivre.

Mais ensuite ? La plupart des Gardes avaient péri dans l'attaque et elle doutait que les habitants survivraient longtemps sur ces terres désolées. Peut-être certains trouveraient refuge dans d'autres contrées, et dès lors l'Arche ne serait plus qu'un souvenir, expirant dans les méandres du temps.

Les désolations. Ils redescendaient donc. « Noon... » murmura-t-elle faiblement. Elle n'était même pas sure d'avoir réussi à prononcer ce mot à haute voix, toussotant avant de retomber inerte sur l'épaule qui la tenait.

Ariman jeta sa prisonnière dans la nacelle d'un Zeppelin tenus par une bande de mutants et bardé d'armes et monta à son tour. L'horrible équipage regarda avec gourmandise la précieuse marchandise d'Ariman certains d'entre eux avaient leur entrejambes gonflé. La nudité de leur prisonnière avaient aiguisé leurs appétits mais la présence de l'Oblitérator empêchaient toutes tentatives. Ils se contentèrent alors de ronger leur frein souhaitant certainement une fois à terre copuler avec leur femelle une fois de retour à terre. Le Zeppelin quitta finalement l'arche ainsi que plusieurs véhicules. L'armée d'Ariman évacuaient laissant la citée volante à son sort et descendit droit vers les désolations sous les nuages.

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Les désolations était un vrais cauchemar. Un monde gris, toxique et extrêmement dangereux  C'est un monde vide de toute sa beauté originelle, sa surface réduite à l'état de désolation de tempêtes de cendres et de déchets industriels. A travers ces désolations se trouvent les cités ruches habité par de différents seigneurs mutants, leurs esclaves et leur suite. Ses fief plus ou moins gros n'étaient pas dépourvus de danger tant leurs seigneurs peuvent se montrer tyrannique et cruels mais ce n'était rien comparé aux désolations eux même véritable monstre naturel. Les déserts de cendres sont principalement composés d'oxydes métalliques, de plastique réduit en poudre et de substance inorganiques mettant des millénaires à se décomposer. Les cendres rongent l'équipement et empoisonnent la vie organique, bien qu'une variété surprenante de créatures y vivent. Aucun air sain, nourriture ou eau ne peut être trouvé dans ces paysages morts, bien qu'il y ait des champignons, des algues et des bactéries vivant dans les désolations. On pense qu'ils sont responsables de la petite quantité d'oxygène dans l'atmosphère de ce monde. Bien entendu les seuls créatures pouvant survivre dans ses milieux toxique reste les mutants qui ce sont adapté sans problèmes mais des humains vivaient aussi en ses lieux essayant de survivre avec des moyens de fortune dérisoire en nomade ou en esclave et finallement mourrait suite à l'atmosphère abominable des désolations.

Au bout de plusieurs heures de vol le Zeppelin arriva à une citée cauchemardesque et polluée. Sa prisonnière eu du mal au début à s'adapter à l'enfer toxique des désolation mais grâce au cœur elle finis par s'y adapter. Une fois atterris l'Oblitérator se chargea de sa prisonnière et la chargea à nouveau sur ses épaules pour fendre une foule grouillante de mutants et d'esclaves en direction du château de son commanditaire.

La lucidité dont Mirna faisait encore preuve lui offrait un regard brouillé, mais assez acéré pour lui permettre de rendre compte de ce qui se passait autour d'elle. Ses yeux mi-clos lui laissaient entrapercevoir les regards avides des mutants, de ces créatures infectes, qui se seraient jetés dessus si leur chef n'imposait pas sa présence, une interdiction farouche. On lui gardait surement quelques douceurs pour plus tard, songea-t-elle écœurée. Cela lui offrit toutefois un peu de répit durant le voyage qui la conduirait aux désolations. Son corps entier semblait la brûler, surement un tour de son esprit étant donné que sa protection agissait avec toujours autant de force. Elle ferma les yeux, s'accrochant aux quelques lambeaux d'espoir qui subsistaient encore dans son esprit alors que la Cité s'endormait peu à peu, marquant la fin de l'Arche, la fin de son monde.

Contrairement à ce qu'elle avait espéré, le voyage ne fut pas long. Le Zeppelin atterrit assez rapidement ,s'enfonçant dans le sol poussiéreux, couvert de cendre et autres débris caractérisant les désolations. L'effroi et l'impuissance la plaquait sur place. De toute façon qu'aurait pu-t-elle faire ? S'enfuir ? Pour aller où ? Une plainte passa ses lèvres alors qu'elle se rendit compte de ce qu'impliquait leur virée, son entrée sur ces terres : une personne avec un organisme "normal" ne pouvait respirer l'air des désolations. Celui-ci faisait rapidement suffoquer et c'est ce qu'il lui arriva. Elle lâcha échapper quelques bulles d'une salive rougit par son sang alors que ses poumons s'adaptaient à l'air vicié des désolations. Le Cœur encore une fois.

Sans avoir eu le temps d'émettre une protestation (ce qui aurait été vain), il la lança sur son épaule, où elle reprit la place occupée quelques temps auparavant. Autour d'elle les regards curieux, affamés et mauvais, dévisageaient le visage qui n'avaient pas été marqué par les mutations, ou les affres d'une pareille vie. Il y avait de l'envie, de la haine, multitudes de sentiments à l'écart de la représentante des privilégiés des hautes sphères. « Où... » parvint à articuler Mirna.  « Qu'allez-vous...faire... de moi ? » termina-t-elle en crachotant sous l'effort qu'avait exigé d'elle ces quelques mots.

- Mouhahahaha ! Fit Ariman qui ria alors que sa prisonnière ressentis un choc sourd au fesse de la part d'un des battoir de l'Oblitérator.

- En ce qui te concerne rien du tout. Tu es devenu le prix que je doit échangé contre ma récompense maintenant que tu est devenue le cœur. C'est au seigneur de cette citée qui décidera de ton sort moi je ne suis que le livreur. C'est fort dommage un beau cul comme le tien, une chatte vierge pour l'éternité cela me donne envie de te garder rien qu'à moi. Mais les affaires sont les affaires et je met toujours un point d'honneur à respecter mes engagements tant que je suis payer en retour. Dit Ariman à sa prisonnière.

Passer le marché Ariman arriva à demeure du maitre de cet endroit. Le bâtiment ou plutôt l'infrastructure rappelait les bâtiments de l'Arche à la différence que la pollution accumulé lui avait donner une couleur noir goudronneuse et il était encore plus enlaidie par des fortifications ajouté. Plusieurs massif mutants en gardaient l'entrée. Ils étaient plus grand que Ariman et avaient d'hideuse mutations. Ils avaient tous bizarrement des implants cyborg au niveau de la tête branché dans leur crâne. Ils barrèrent la route de l'Oblitérator en poussant des grognements. Ariman stoppa donc et attendit. Ses créatures stupide faisait leur travail de gardien empêchant quiconque d'entrer dans le château du maitre. Leur cerveau à moitié cyborg relayaient les informations pour avertir quelqu'un plus intelligent quérir ce qui ce passe.



Au bout de quelques minutes un mutant habillé comme un noble ou comme un larbin apparus. Il était hideux à voir. Gros et bouffis, des tentacules lui sortait de partout. Un de ses bras était hideusement déformé et il dégageait une odeur infecte de déjection. Ses vêtement étaient taché et gras. Un sabre était accroché à sa ceinture.



- Va dire à ton maitre que je suis de retour et que je lui ramène ce qu'il m'a demandé. Dit l'Oblitérator qui entendit de monbreuses voies et de la musique. Le conte devait donner un de ses horribles bal comme d'habitude.

Mirna tressaillit lorsque le colosse lui donna un grand coup sur la fesse, tremblant, manquant de chuter de son épaule si il ne l'avait pas mieux maintenu. Le rire rauque du monstre lui serra le cœur, et ses paroles enfonça un poignard rouillé en plein dans sa poitrine. Un sens de l'honneur. Dans tout autre situation, elle aurait joyeusement ricaner. Une chose pareille.... un sens de l'honneur ?! Peut-être pour eux sans doute mais par pour elle. Après tout il avait leur monde, et leur conception des choses alors pourquoi refuser cela. « Me donner pas à eux...s'il... » gargouilla-t-elle sans pouvoir finir sa supplication. Elle aurait sans doute plus de chance hors de cette cité maudite, et se trouvait réduite à se plier devant son tortionnaire. Sans ajouter un mot, elle laissa le silence s'instaurer. 

Dans sa position, il était ardu de pouvoir voir quoique ce soit de leur destination. La puanteur qui se dégageait du majordome lui faisait venir le cœur au bord des lèvres. Elle retint sa respiration, c'était infect mais elle s'habituait peu à peu à ces relents ignobles. Un plan mûrit dans son esprit. Il était impensable qu'elle se laisse mourir non. De toute façon rien ne la laisserait en paix. Peut-être pourrait-t-elle s'enfuir ? Et ils avaient besoin d'elle. Le Cœur était... non elle était le Cœur désormais. Mais la jeune femme n'était pas en position de négocier.

Des bruits lui parvinrent, apparemment de quelconques festivités étaient en cours. Elle était en enfer, plongé dans un univers monstrueux. La jeune femme avait perdu tout repère, rien ne ressemblait à ce qu'elle avait connu. Sans un mouvement, elle restait poser sur l'épaule du géant, sentant peu à peu ses forces la regagner même si elle était encore sonnée par les événements et par son adaptation au monde qui l'entourait. 

Le larbin trotta à l'intérieur de la demeure et revins quelques minutes plus tard en faisant signe à Ariman de le suivre. L'Oblitérator se remis en route alors que les gardiens monstrueux s'écartèrent et reprirent leur patrouille autour de la demeure du maitre.

L'intérieur de la demeure était décoré à la manière des nobles d'antan. Des tableaux moisis étaient accroché aux murs tandis que des statues prenaient la poussière. Le tapis que foulait l'Obliterator était vieux, usé et déchiré. Le larbin se dirigea vers une double porte qu'il ouvris et Ariman entra dans une vaste pièce où se déroulaient une fête ou plutôt une parodie de bal d'autrefois.

Si il y avait des danseurs et de la musique cette dernière était dissonante car jouer sur des instruments mal accordés et usés. Un buffet à nourriture était disposer le long d'un mur mais ce qui est servis donnait le haut le cœur. C'était de la viande rôtis ou crus provenant de créature humanoïdes. Certains convives étaient en train de s'en nourrir la plupart avec delicatesse et les autres comme des porcs salissant leurs atours de sang et de tripaille. Un peu partout dans la salle des orgies avaient lieux la plupart du temps entre mutants mais aussi sur des humains décharnés portant des respirateurs de fortune.



Après avoir avancé dans la salle Ariman stoppa et lâcha son colis qui tomba sur le tapis moisi et élimé tandis que la musique se tut. L'horrible assemblée porta toute son attention sur l'Oblitérator et la prisonnière à ses pieds tandis qu'une voie grinçante se fit entendre.

- Et bien Ariman m'as tu apporté ce que je t'ai demander ?

La prisonnière leva la tête et vis une horrible créature. Il tenait entre les mains un masque représentant un visage humain se cachant une partie du visage mais quand la prisonnière vis le visage de la créature quand elle se découvris elle ne vis qu'une face vide. L'odieuse créature avait un port noble mais était torse nu gras couvert de cicatrice et de plaie purulente certains élément de ses atours semblait fusionné à lui.



- Plus ou moins. Je ne sait pas comment mais je crois que cette fille as fusionné avec votre objet convoité. Je n'ai pas eu d'autre choix que de ramener le tout conte Sek. Répondit Ariman qui releva sa prisonnière et montra la marque au mutant.

La créature sans visage pris le bras de l'humaine et la marque se mis à réagir à son contact abject. Cette chose puait la magie et le pouvoir à plein nez. Une magie malsaine à en donner la nausée.

Quelques minutes s'écoulèrent avant que l’atrocité ne reviennent les chercher. Ses plaintes, ses protestations, ses supplications étaient rester sans réponse. Elle s'était de nouveau laisser porter, se laissant balancer au rythme des pas du colosse. Le palais était le reflet brisé et décadent d'un passé glorieux. Désormais les murs décorés étaient vieux, pourris, les quelques décorations étaient altérés par les années, les radiations et les autres affres qui avaient frappés ces terres.

Elle se sentait ballotter, tirer vers le sort qui lui serait bientôt révélé. Mirna était pitoyable, une proie à ces yeux de ces monstres. La musique grinçante lui tirait quelques grimaces tant elle venait rayer les tympans. Une odeur doucereuse de viande grillée flottait dans les airs. Des jambes, des bras, des têtes cuites indiquaient la provenance humaine, ou humanoïde du festin monstrueux de ces bêtes. Elles dévoraient à grands bruits la chair roussie. Ce repas macabre était ponctué de hurlements tirés des mutants qui se chevauchaient dans une orgie absurbe, de ci de là, quelques humains, surement prisonnier, supportait les saillis des monstres. Ils étaient émaciés, abîmés, presque dénués de volonté.

Avant qu'elle ne puisse continuer son observation de ce théâtre grand guignolesque, le géant la fit tomber à terre, où elle atterrit avec un claquement sec sur un tapis imbibé de moisissures. Elle roula sur le côté, tachant un peu vainement de se redresser. Mirna réussit toutefois à se poser sur ses genoux, redressant son dos pour faire face au seigneur de ces lieux.

Son apparence était aussi repoussante que ses sujets. Le masque qui dissimulait son visage découvrit bientôt un creux sans fond, un trou noir dans sa tête. Elle retint un cri d'effroi. L'affreux l'agrippa. Elle sentit son contact visqueux contre sa peau dénuée de toute cicatrice. Sans qu'elle puisse l'expliquer un torrent d'énergie traversa son corps, faisant luire soudainement les délicats tatouages qui marquaient sa peau. Bientôt, ils brillaient d'une lueur farouche, alors qu'elle sentait le Cœur s'enfoncer un peu puis dans son être, resserrant son emprise.

- Bien ! Parfait ! Le fait que cette humaine soit fusionné au cœur m'épargne une partie des rituels que je compte faire. Dit le conte qui fit sonner un gong après avoir examiner la prisonnière. Deux mutants baraqué et à l'allure bestiale entrèrent dans la salle.



- Emmener là à ses nouveau appartements et enfermer là. Je m'en occuperais plus tard ! Ordonna le conte.

Ariman regarda la prisonnière trainer hors de la salle. Une fois cette dernière partie il reporta son attention sur le conte.

- Maintenant parlons un peu affaire. Visiblement vous avez l'air satisfait d'avoir obtenus le cœur mais tout travail mérite salaire. Il m'as fallu un long moment pour transformer les hordes mutantes en une armée organisée en comptant en plus mon savoir faire pour remettre en état toute cette ferraille. Maintenant que j'ai fait ce que vous m'aviez demander j'aimerait être payer en retour. Dit Ariman qui croisa les bras.

Le conte émis un rire grinçant.

- Toujours aussi direct Oblitérator j'aurait espérer que vous restiez à mes coté. Cette planète dispose de nombreuses richesses et vous auriez bien plus si vous restez à mes coté. Dit il.

- Ma loyauté se limite uniquement au salaire que vous me donnerez. Je suis avant tout un mercenaire et j'ai plus envie de retourner dans les étendues glacée du vide que de rester dans ce cloaque. Dit Ariman qui entendit des commentaire outragé des mutants autour de lui.

Le conte eu un nouveau ricanement.

- Je crains que cela ne soit pas possible...

Soudaiment Ariman entendit une série de déclics autours de lui et vis plusieurs mutants en armures fendre la foule des convives et braquer l'Oblitérator avec des Armes à plasma. Ariman eu un rictus quand il vis l'embrouille.

- Qu'es que cette traitrise ?  Gronda Ariman alors que le conte se mis à rire à nouveau.

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Entre temps Mirna fut conduite vers une autre aile du vaste bâtiment par les deux mutants et fut jeter sur le lit d'une chambre poussiéreuse. Voyant ses appâts ainsi découvert les mutants ne sortirent pas et refermèrent la porte massive. Les deux créatures était en rut. Ils abandonnèrent leur équipement dans un coin de la salle et défirent leur pantalon montrant leur hideux organes génitaux couverte de tumeurs pour l'un et presque animal et couverte de barbillons pour l'autre. Ils comptaient bien en profiter le temps que leur maitre termine son affaire.

Ils se jetèrent donc sur Mirna. L'un lui bloqua les bras tandis que l'autre lui écarta les jambes de force afin de pouvoir la pénétrer.

Ses membres avaient désormais assez force pour lui permettre de se tenir debout devant le conte. Par prudence, elle resta rivée au sol, tremblante alors que les deux hommes échangeaient. Son avenir était scellé et elle passa de main. Le gong vibra, appelant deux des hommes, qui tenaient plus de la bête qu'autre chose qui vint l'attraper pour la tirer hors de la pièce. Elle jeta un regard désespérée à l'adresse du colosse, du conte, de l'auditoire, sachant pertinemment que rien ne lui offrirait son salut.

Le chemin fut court jusqu'à une aile déserte, retentissant de quelques cris éloignés. Les soldats grotesques la saisir afin de la jeter sur un lit qui dégagea un large nuée de poussière. Ils la regardant avec avidité, laissant traîner leurs regards sur son corps nu. Les deux mutants s’empressèrent de déposer leurs armes et les lourdes carapaces qui protégeaient leur torse avant de revenir vers la jeune femme étendue. Avant qu'elle ne puisse dire quoique ce soit l'un d'eux agrippa afin de la maintenir au lit, alors que l'autre avec un ricanement glissa le membre déformé et tendu entre ses cuisses tremblantes lui arrachant un cri lorsqu'il déchira l'hymen reconstituer.

Mais ce n'était pas sur les deux difformités que son attention se portait, c'était sur les équipements et les armes qu'ils avaient posés contre le mur. Une lueur d'espoir recommença à briller dans son regard.

- Vous êtes certes quelqu'un de puissant Ariman mais votre prix était beaucoup trop élevé pour que je puisse acceder à votre demande. Outre cela votre statut d'arbitre au seins des quatre puissances de la ruine gêne. Notamment le seigneur démon Skarok dont vous avez contrecarré de nombreuses fois les plans. Cela fait plusieurs années que je le sert avec dévotion et c'est grâce à lui que j'ai pus vous attirer à moi. Ce qui est ironique c'est que vous avez travaillé sans le savoir pour le compte de Skarok.

- Le cœur ? Dit Ariman dont le visage se ferma.

- Exact ! Grace au cœur Skarok passa du statut de Seigneur Démon naissant à celui de véritable dieu. Répondit le conte.

Ariman se rendit compte qu'il était cerné en outre les mutants n'étaient pas armés de pétoires mais de véritable arme à plasma capable de faire de véritables dégâts. Par contre le conte était à dix mètres de lui et n'était pas armé.

- Allons il est temps pour vous de disparaître ! Dit le conte en brandissant son maque au bout de son bâton.

Ariman fou de colère bondit en avant et sauta sur le conte mais ce dernier agita son bâton et soudainement Ariman fut pris dans un feu d'enfer issue de la magie du Warp. Ariman poussa un hurlement de douleur alors que le feu d'enfer le consumait endommageant son armure et consumant les chair à l'intérieur. Le conte avait fait une attaque magique trés destructrice si bien que quand son attaque cessa ce fut un squelette carbonisé recouvert de métal tordue et brûlée qui s'effondra lourdement au sol. Un des gardes s'approcha du corps et vérifia.

- Il est mort ! Personne ne peu survivre à cela ! Dit il.

Satisfait le conte hocha la tête.

- Emportez la dépouille au charnier et voyez si il y as en lui quelques chose de récupérable et jetez le reste. Messieurs et gente dame la fête continue. Dit le conte et la fête repris de plus belle.

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Si Ariman avait montrer une certaine retenue en Violant Mirna les deux mutants se comportèrent en véritable brute. En la violant il n'hésitèrent pas à battre la femme pour se faire obéir. Après avoir jouis copieusement dans son vagin l'un des mutant frappa plusieurs fois Mirna à la figure pour qu'elle lêche le membre puant et immonde en lui retenant les bras tandis que l'autre mutant à la queue garnies de pointe la sodomisa sauvagement griffant les seins de Mirna avec ses griffes.

Le cœur régénérait les blessures de Mirna mais n'épargnait en aucun cas la douleur et l'immense dégout qu'elle ressentait alors que la queue du mutant dans la bouche de Mirna se mis jouir dans sa gorge la noyant presque quand un liquide immonde mélangeant sperme et urine coula dans sa gorge.

Le calvaire dura un long moment jusqu'à ce que un gong ce fit entendre au loin. Les deux mutants comprirent qu'on avait besoins d'eux et après avoir uriner sur Mirna pour l'humilier et la souiller, il s'équipèrent à la hâte et partirent fermant la porte derrière eux et la bouclant à double tour en laissant la jeune femme exsangue. Malgré la douleur à cause des coups elle vis que sur le mur un des mutant dans sa précipitation avait oublié quelques chose.

Ses yeux roulaient dans ses orbites alors que sa langue s'agitait hors de sa bouche. De la salive coulait sur son cou alors que par des mouvements frénétiques les deux mutants la violaient. L'un d'eux serra ses mains répugnantes contre ses épaules, l'attirant un peu plus à elle avant de lâcher le foutre répugnant entre ses cuisses. Le second s'empressa de l'agripper planquant son torse contre son dos tremblant avant de planter le dard entre ses cuisses. La douleur lui faisait perdre la tête. Le membre déformé du monstre déchirait les délicats tissus, faisant couler du sang le long de ses jambes. Elle n'arrivait même plus à serrer les dents, les claquant au fur et à mesure qu'elle était ballotter par les deux affreux. Son camarade l'étouffait, plantant le membre monstrueux de par son apparence entre ses lèvres, lâcha un mélange écœurant de pisse et de foutre. 

Son corps ne répondait plus. Son esprit voguait ailleurs, seule chose brisée qui ne pouvait être réparer par le Cœur. Elle se mit à le haïr, haïr l'Arche, ses devoirs qui l'avaient enfourné dans cette situation. Mirna haïssait les pouvoirs convoités de la chose qui battait en son sein et voulait l'en arracher, plongeant ses mains dans sa poitrine pour extirper la moindre trace de cette magie obscure. Le gong bruyant ne fut même pas perçu par la ruine qu'elle était désormais, lâchée sur le sol alors qu'ils se soulageaient sur le corps endolori avant de repartir. Sur le sol, hoquetant, elle remua avec lenteur ses doigts. Mirna ne souhaitait qu'une chose : rester allongée par terre, désolidarisé son esprit de son corps, attendre patiemment que les monstres reviennent et qu'on en finisse avec elle. Cela devrait bien venir à un moment donné. Alors que quelques minutes s'étaient écoulées, son regard effleura le mur pour venir se poser sur l'un des biens oubliés par l'un des mutants.

Bien que différente des armes de l'Arche, elle reconnut une arme blanche, grossièrement forgée, un poignard à l'air menaçant. Un peu de temps s'écoula, alors qu'elle se redressa, les jambes toujours tremblantes pour se diriger vers l'autre. Ses mains se reposèrent dessus, la saisissant avant de la faire tournoyer entre ses doigts sales. L'arme était de taille moyenne, mais imposante. La lame était tâchée de sang et autres fluides peu ragoûtants. Mirna tenait entre ses doigts la clé de son salut.

La porte avait montré de la résistance, mais rare étaient les serrures qui relevaient un véritable défi pour l'ancienne soldat. Avec un bout de ferraille qui traînait elle avait pu crocheter la sécurité sommaire, ouvrant la porte sur le couloir crasseux par lequel elle était arrivée. Elle tourna à gauche dans le sens opposé de celui où ils étaient arrivés, et glissa jusqu'à un mur où quelques voix la surprirent. Deux individus apparemment, se tenaient derrière.  « Toi. » grogna la première.  « T'es mobilisé au charnier. »
« T'as qu'a y aller » répliqua la seconde.  « Pourquoi ? » dit-t-il avant d'émettre un long gargouillis.

« C'ui qu'a amené la putain au conte Sek... l'es en train de nourrir les charognards. T'es en récup non ? Alors recup. » L'autre type insulta copieusement son camarade avant de repartir. Elle respira, la main sur la garde de son arme alors qu'elle tressaillait. Mirna calma les battements de son cœur, sortant soudainement de sa cachette pour se retrouver nez à nez avec le mutant, affreusement déformé, un œil plus gros que l'autre. Pataud, elle le prit de vitesse, effectuant une pirouette qui le surprit, lui permettant de planter le poignard dans sa joue, puis dans son front. Il glissa à terre et elle continua à le frapper, encore, encore et encore jusqu'à ce que son visage ne soit plus qu'une bouilli rougeâtre. Elle haletait observant le cadavre, nue, couverte d'un sang presque noir. Les vêtements du mutant, malgré leur état, semblait dans un état correct. Mirna entreprit de le tirer jusqu'à la chambre avant de retirer ses chaussures et le reste de ses habits. Sa manœuvre fut interrompue. Même si elle arrivait à se tirer de cet endroit maudit... après ? Où irait-t-elle ?

Seule c'était improbable qu'elle y arrive. Sa santé mentale était sérieusement en train de s'effondrer, elle ne voulait plus qu'une chose le sang de ces ennemis. Mais la chose, le monstre qui l'avait amené... mort ? Vraiment ? susurra une petite voix dans son esprit. Elle avait vu ses blessures se guérir et le voir encaisser de sérieux chocs... les mutants n'avaient pas l'air d'être du genre à redoubler de prudence mais... et après ? Il avait des véhicules il pouvait lui permettre indirectement de se tirer d'ici. C'était de la folie. Il l'avait souillé le premier, traîner jusque là bas... a quoi pensait-t-elle ? Un rire, son propre rire, maniaque vint percer l'air alors que son regard s'imprégnait de détresse et de folie... pourquoi pas, elle n'aurait rien à perdre.

Dans les sous sols de la demeure le cadavre d'Ariman fut finalement trainer dans ce qui est appelé le charnier. Deux gros mutants peinèrent à poser le cadavre carbonisé de l'Obliterator sur un établis de fer. Le charnier était une salle remplis de cadavres entassé un peu partout et servait à la fois de salle de torture et d'établis de récupération quand on avait besoins de pièces de cyborg. L'odeur à l'intérieur du charnier était si abominable que les mutants pourtant habituer à la crasse en était incommodés et ce forçaient à porter des masques et des combinaisons vulcanisé bien que taché.

- Hurg ! Même mort carbonisé il pèse bien son poids. Dit le mutant à son comparse après avoir posé le cadavre.

L'autre mutant choisit un outil pour pouvoir ouvrir le torse d'Ariman. Il hésita entre un bon pieds de biche ou y aller directement à la tronçonneuse.

- Y as des renfort qui vont pas tarder à c'pointer. Si l'conte veux qu'on l'recycle c'est que c'te ferraille vaux ptet son pesant d'viande. Dit l'autre mutant.

- J'croyait qu'les Oblitérator sont des dur à cuire. Presque immortel. Dit le mutant qui observa le cadavre.

- Ouais bah pas si immortel que c'la vu comment l'Conte l'a niquer bien profond. Dit le mutant qui ce décida à prendre la tronçonneuse.

L'autre mutant ne répondit pas mais poussa un grognement.

- Bon on va commencer à s'occuper du torse après les membres devras venir tout seul. Dit le mutant qui n'obtins aucune réponse de son comparse.

- Oh j'te cause ! Dit le mutant qui se retourna pour commencer son travail mais vis un scène qui le cloua sur place.

Le cadavre d'Ariman était assis sur l'établi la main plaqué sur la tête de l'autre mutant dont le cou décrivait un angle impossible. Le cadavre du mutant et son materiel fut comme absorbé par le cadavre d'Ariman dont le crâne grimaçant se recouvris de chair. Ariman poussa un gargouillement alors que qu'un de ses yeux et sa langue repoussa. Il tendit la main vers l'autre mutant.

- Bord... Dit le mutant qui ne termina pas sa phrase car le bras d'Ariman s'allongea et lui attrapa la tête avec une telle force que le mutant eu le nez défoncer et son cerveau percé.

L'Oblitérator ramena le second cadavre à lui et absorba toute sa matière biologique ce qui permis à Ariman de régénérer de ses blessures. Néanmoins sa situation était mauvaise. Le don qui faisait de lui une machine indestructible lui avait sauver la vie mais au détriment de ses fonctions. Pour le moment son armement se cantonnait à ce qui était simple. L'armement énergétique avait été réassimilé pour réparer les dommages sur son armure mais par contre il pouvait par contre continuer à dévorer d'autres machines pour reconstituer un arsenal.

Par chance cet endroit semblait contenir assez d'équipement pouvant lui être utile. Il était assez remonté contre Sek mais vu la puissance de ce dernier la prudence était de mise. Ariman n'était pas assez fort pour l'affronter directement. Par contre rien ne l'empêchait de lui gâcher son plaisir comme lui reprendre le cœur avant qu'il ai le temps de comprendre. Pour le moment l'Oblitérator n'avait pas encore été repérer mais cela n'allait pas tarder. Avisant la tronçonneuse au sol Ariman la ramassa et l'absorba pour en assimiler ses propriétés.

Les vêtements, comparés à ceux des mutants qu'elle avait croisé à son arrivée, étaient corrects. Bien entendu, c'était un grand mot pour désigner l'état de la tenue, déchiré, souillé par divers liquides, déchiré à plusieurs endroits. Mais les couches de tissus protégeaient la peau et la vaste capuche pouvait lui permettre de dissimuler son visage. Bien entendu, la mascarade ne tiendrait pas longtemps si inspection minutieuse il y avait mais tant pis. Au moins, elle pouvait se promener dans la demeure. Elle saisit le fusil à plasma de sa victime, après avoir attaché à l'aide d'une lanière de cuir d'origine douteuse, son poignard. La jeune femme s'arrêta soudainement. Où allait-t-elle aller ? Elle ne connaissait absolument rien des désolations et encore moins de cette demeure. Elle jura, furieuse. Qu'allait-t-elle faire ?! Se diriger à l'aveugle était stupide donc... il fallait sortir. Le plus vite possible. Ne tardant pas elle quitta la chambre sans jeter de coup d’œil au cadavre étendu par terre, et tourna à gauche. Le mutant avait obliqué de nouveau s'enfonçant dans la demeure. Elle ne pouvait décemment pas songer à partir par les fenêtres, elles étaient barricadés ou bien des silhouettes se trouvaient devant elle. 

Quelques voix lui parvinrent, puis une explosion. Luttant contre l'instinct que toute personne sensé possède, Mirna avança vers le bruit, se trouvant nez à nez avec un petit couloir qui s'enfonçait dans les entrailles de la bâtisse. Sursautant, un trio de mutants s'approchèrent d'elle, émettant quelques grognements. L'un d'eux hurla et la désigna d'un index tordu après avoir renifler l'air : elle était découverte. Sans demander son reste elle s'enfonça dans les ténèbres qui menaient vers le cœur des enfers, sa seule issue, après avoir fait claquer la lourde porte fonctionnant par un système de poulies derrière elle. Elle prit une profonde inspiration avant de s'enfoncer dans l'escalier grinçant.
 
Malheureusement, il ne fallut pas longtemps à ses poursuivants pour ouvrir la lourde porte et la prendre en chasse. Les lumières grésillantes lui permettaient de s'orienter dans les méandres de la bâtisse alors que nouveaux bruits retentissaient plus loin. L'un d'eux tira une boule de plasma au dessus de sa tête. Elle répliqua avec deux autres tirs qui frappèrent l'un d'entre eux à la poitrine. L'autre reçu le poitrine en pleine cœur, plus en plein visage. Prise de rage surpuissante, elle fit courir le couteau tout le long de la face déformer, l'ouvrant presque en deux. Le survivant se rua vers elle, désarmé. « Sale pute. » rugit le monstre en courant dans sa direction. Le choc lui fit perdre son fusil. Elle se releva vite fait recevant un coup de poings, puis une large entaille qui déchira les vêtements qui couvraient sa cuisse. Il la repoussa à terre et elle sentait son haleine écœurante tellement il était proche d'elle. Elle ferma les yeux alors que son propre poignard, ramassé par son adversaire, plongeait vers son visage puis... Rien. Mirna les rouvrit et devant elle se tenait le mutant hagard dont le visage était marqué par d'atroces, puis commençait peu à peu à fondre. Elle émit un hoquet, sentant sa main gauche posé sur... causer ça. L'énergie, radioactive se rendit-t-elle compte, qui se dégageait de son bras, du Cœur, le tuait en accéléré. Un sourire dément se dessina sur le visage de la jeune femme alors que le corps tombait à terre.

Soudainement, un attaquant surprise surgit de l'ombre et se jeta sur elle. Sa main tenta d'accrocher le visage odieux, mais rien ne se passait. Il enfonça un débris de métal dans son bras droit, la faisant crier alors qu'elle était à la merci de la folie meurtrière de la créature.