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Le couloir semble interminable. Un groupe de collégiens viennent, durant cette belle nuit de pleine lune, dans un bâtiment désinfecté à plusieurs kilomètres de Seikuzu. L’endroit était pratiquement en ruine. Cet endroit ressemblait à un ancien hôpital.
Voilà plus de cinquante ans que l’endroit à été laissé à l’abandon, la raison était simple : plusieurs plaintes avaient été posés par les habitants aux alentours comme quoi on entendrait des hurlements répétés durant la nuit, ce que le directeur à négliger durant de longues années ! Le bâtiment médical perdit son procès, le directeur n’eut pas les moyens de rembourser l’entièreté de sa dette et payer ses employer à la fois. Le directeur signala que tous les employés allaient être au chômage technique, lui compris.
C’est ainsi qu’on pouvait retrouver tous laisser en place, comme si le temps même s’était arrêter. Les lits étaient encore de l’ancien temps : faites de métal grossier, des matelas composer de textile mélangé à des ressorts. Les rideaux séparant les lits dans les chambres étaient déchirés et sales, pleine de poussière. Des instruments paramédicaux jonchaient le sol en plus d’être mis de manière désordonné sur l’étagère ou les chariots infirmiers. On pouvait trouver de tout par terre que ce soit du verre, des flacons, du papier, des aiguilles … de tout. L’endroit était sale et délabrer. L’électricité ne fonctionnait plus par endroit, de rare lampe fonctionnait encore en clignotant quelques peu.
L’hôpital avait une architecture encore stable étrangement alors que cela faisait plus d’un demi-siècle qu’il n’était plus occupé. On pouvait retrouver encore les différentes sections et service que ce soit un étage consacré essentiellement aux salles d’opérations qu’aux services des tuberculeux. C’était encore de l’ancien temps, plusieurs spécialité médicales étaient rassembler. A cette époque, on ne séparait pas encore en fonction des systèmes atteints. Il n’était pas rare de voir un cas de gastrologie à coté d’un cancéreux …
Le bâtiment acceptait tous les patients, enfants, adultes, personnes âgés, tous le monde avait droit aux soins. Mais une rumeur circulait comme quoi le bâtiment n’était pas que consacré à soigner que des humains. On raconte aussi que des créatures s’y trouvaient, cachés aux yeux de tous … Cependant, on ne trouvait rien dans les registres qui étaient restés sur place. Tout avait été écris à la plume, le nombre de patients, leurs noms, leurs diagnostique et leurs morts dans la majorité des cas. Cette histoire de monstre n’était alors que spéculation contre un hôpital que la population locale n’appréciait guère …
12 P.M.
Voici les cinq lycéens qui arrivèrent dans le couloir du troisième étage. L’endroit était terriblement sombre. Il devait y avoir trois garçons pour deux filles. Chacun portait encore la tenue scolaire du lycée de Seikuzu. Il devait être minuit ou pas très longtemps après … Le plus courageux et le plus âgé de la bande s’avançait doucement, une lampe de poche à la main.
- Tu es sur qu’on ne risque rien, Akuno-kun ?
-Sur et certain Mikoto, je pensais qu’une virée en pleine nuit ne te faisais pas peur ?
-Ce … ce n’est pas ça mais … l’endroit est tellement sombre et … lugubre !
L’un des deux autres garçons s’approche alors de la jeune lycéenne apeurée. Il prit doucement ses épaules alors qu’il se mit derrière elle et afficha un grand sourire.
- On raconte que les fantômes des patients défunts hantent encore ces lieux pour venir attraper les âmes des vivants durant des nuits de pleine lune comme ici … on les entendrait murmurer de venir les rejoindre … qu’ils veulent nos corps et se régaler de nos âmes juteuses …La jeune femme poussa un cri apeuré et se retourna pour frapper le jeune roux qui, lui, se mit à rire sous l’inquiétude de son amie blonde à grosse poitrine.
-Tu n’es qu’un abruti Gaito ! Je te déteste !Le couple restant soupira lassement. C’était bien le genre du rouquin de faire peur à la petite amie de Akuno … Il adorait cela, faire peur, comme une seconde nature chez ce dernier. Le chef se retourna, rajustant ses lunettes sur son nez fin et fronce quelques peu les sourcils en le regardant.
-Gaito, fiche lui encore une fois la frousse, et je te jure que j’utilise une de ces seringues au sol et je t’émascule !
-Ho ça va … Si on peut même plus rire … C’est qu’un hôpital délabré après tout … Ce n’est pas comme si le danger nous guettait!
- on n’est pas à l’abri d’un gang du lycée voisin aussi Gaito, alors ferme ta gueule s’il te plait … rétorqua Akuno. Le roux souffla et bouda, lâchant la petite blondinette qui se jeta contre son petit ami binoclard pour chercher un peu de réconfort.
Le groupe reprit de plus belle sa route au travers de ce couloir délabré et miteux. La lampe éclairant quelques peu devant eux en prenant soin de regarder chaque détail. On pouvait voir par moment des portraits des équipes de médecins et infirmiers. Le groupe semblait avancer tranquillement. Les fenêtres de ce cotés du bâtiment n’étaient pas diriger du côté de la lune. Il faisait aussi noir que dans le trou du cul d’une ombre sévissant au fond d’une grotte …Cependant, derrière eux, entre les deux portes qui séparaient le service de cardiologie du troisième étage, deux petites billes argentées brillaient au plus profond de l’obscurité.
2 A.M.
Le groupe se retrouvait à présent au cinquième étage. On pouvait y trouver une multitude de pièce toutes faite sous le même plan architectural : une table de métal était fixé au centre de la pièce, on pouvait retrouver un objet ovale, remplit d’ampoule usagées évidement juste par-dessus la table. Sur les cotés, de grandes armoires remplit de tiroirs parfois entre ouvert qui montrait plusieurs ustensiles en acier inoxydable pourtant rongés par la crasse et la poussière. Quelques vieux respirateurs artificiels de l’époque étaient là aussi, entreposés dans un coin de la pièce. On pouvait trouver, accroché aux mures, de vieux tablier, la plus part usagé et tâché de vieux sang qui s’apparentait plus à des tâches noires qu’autres choses.
Le groupe s’avançait prudemment dans chacune des pièces avant de s’arrêter dans une de celle-ci à cause du même roux, râleur, qui se plaignait que toutes les pièces se ressemblaient simplement … Il est vrai que si c’était pour voir toujours la même pièce à quelques détails près, cela ne valait pas trop la peine de visiter les autres. Bien que les deux jeunes filles, elles, n’étaient toujours pas à l’aise. Enfin … surtout la petite blonde en réalité …
-Ca devait être des salles d’opérations … dit-celui qui n’avait pas encore parlé de là soirée.
Akuno approuva simplement à ses paroles.
Soudain, un bruit attisa leur attention. On aurait dit … un bruit d’ustensile qu’on aurait fait rouler. Ces derniers sont stoïque, pétrifiés, n’osant plus parler ni même respirer. Il y avait un silence qui ferait même pâlir la mort.
- Ce … c’était quoi ça ?
- J’en sais rien … je vais voir … Akuno sortit s’avança doucement vers les deux portes qui fermaient la salle d’opération. Il y avait deux hublots mais le couloir dans lequel ils avaient marchés pour arriver jusqu’ici ne comportaient aucune fenêtre. Il y faisait noir complet. Il ne voyait rien, pourtant de très loin … il pouvait entendre quelques chose … comme …
un rire ? Les autres ne l’entendirent pas mais Akuno, lui, l’avait parfaitement entendu. Il passe doucement sa lampe de poche sur un hublot, il ne voit rien. Il tourne lentement la lampe à gauche puis à droite. Il ne voit rien à part ces murs souillés par l’âge. Il était concentré, sentait son cœur battre sous un stress … comme si … un danger était imminent. Il s’apprête à regarder par l’autre hublot … avant de sentir une main sur son épaule. Il sursaute, se retourne et fou un coup à la tête de la chose qui l’avait touché avec sa lampe.
- AIE !! Mais ça va pas ? Calmes-toi vieux ! Tu vois quelque chose ?Ho … c’était Taichi … Qu’il lui avait fait peur ce con … Il soupir, calme son stress comme il le peut .. il le regarde et désapprouve. Non … il n’avait rien vu … Ce rire … il se demandait si c’était son imagination. Il lève sa lampe ensuite sur son pote qui semble tirer une tête … effrayé. Comme si il voyait un fantôme. Il tremble comme une feuille … Akuno fronce les sourcils. Il lui demande ce qui ne va pas. Son ami était incapable de parler … Il se contente juste … de pointer le hublot qu’il venait de regarder. Il se retourne et éclaire le hublot. Rien. Il soupir et ferme les yeux.
-Putain, sérieux … Tu vas pas t’y mettre toi aussi Taichi ?!!
- AKUNO !!!S’écria son ami à nouveau. C’était pas drôle ce coup là sérieux … Il était sur que c’était une farce encore … il rajuste une fois de plus ses lunettes, ouvre les yeux sans pour autant relever sa lampe vers le hublot.
Son sang ne fit qu’un tour, son cœur s’emballa comme pas possible. Il avait les yeux écarquillés. Son corps tout entier se mit à trembler. Taichi, comme les trois autres, étaient incapable de bouger. Gaito était à deux doigts de se pisser dessus en voyant la même chose que les autres. Mikoto tremblait fortement en se tenant à Elise, son amie, leurs jambes tremblant l’une contre l’autre. Akuno avait le regard fixé sur ce qu’il voyait. Deux yeux argentés brillant seul parmi cette obscurité, ils le fixaient droit dans les yeux. Le silence était présent, très pesant pour le petit groupe de lycéen qui comprirent bien vite qu’ils n’étaient pas seul dans cet hôpital …
3 A.M.
Le temps semblait s’être arrêté. Plus personne ne bougeait. Pourtant, les montres venaient d’afficher trois heures du matin. Les deux points d’argent restèrent focaliser sur le jeune Akuno avant de très lentement bouger sur Taichi … puis les trois autres personnes derrière eux. Ils étaient isolés … que c’était dommage. Même si Akuno sentait son corps envahit par la peur, il serra lentement son poing gauche comme il serrait sa main sur la lampe. Il se disait qu’il avait encore son bonus pour ce genre de situation. Oui, le jeune leader n’était pas un humain lambda, c’était un homme possédant un pouvoir inné. Un Esper.
Lentement, il relève la lampe vers le hublot, vers ces yeux terrifiant qui les regardaient. Une fois la lumière posé, il … ne vit rien. C’était ce même décor, c’est comme si … c’était une illusion. Des fantômes ? Est-ce que Gaito … Disait cela pour rire mais qu’en réalité, le bâtiment était hanté ? Putain … c’était à en avoir la chair de poule ! Ou était-ce son imagination ? Non … Les autres l’avait vu aussi. Il tourne une fois encore la lampe sur les cotés. Personne. C’était à en devenir fou…
Akuno regarde Taishi, ce dernier fait de même.
-A … akuno ce … Ce n’était pas un rêve hein ? On a bien vu …
-Oui … il y a quelque chose ici …
- Je ne veux pas mourrriiiiiiiiirrr !!!!
La blonde se mit à pleurer, tomba à genou et posa ses mains sur son visage, les larmes coulant sous la peur qui fut immense pour tous le monde. Elise tente de réconforter son amie comme elle peut, tremblant encore de tout son corps. Gaito s’en voulait d’avoir sorti cette histoire de fantôme, persuadé qu’à présent les esprits malins de cet endroit leur en voulaient à cause de sa plaisanterie. Mais bizarrement … Akuno se disait qu’ils n’étaient pas sortit d’affaire pour autant.
Le groupe entend alors un nouveau bruit, comme si on soulève quelque chose de métallique qu’on fait par moment grincer sur le sol et les murs. On entend ce même rire entendu par Akuno mais cette fois, tout le monde l’entendit.
-It’s time … to die …
Un frisson parcourut alors l’échine de tout le monde !
Cette voix était terriblement grave, comme si la personne avait du mal à articuler et faire sortir ses mots. Le groupe regarde à nouveau vers la porte. Les lycéens pouvaient tous entendre leur cœur pulser au fond de leur oreilles, chatouiller le bout de leurs doigts et de leurs orteils, leur poitrine faire mal sous les coups incessant de leur organe en proie à l’anxiété, l’angoisse, la peur et un terrible stress !
Et d’une traite, l’une des deux portes s’ouvrit dans un fracas. Akuno n’avait pas eu le temps de voir son agresseur. Ce dernier l’avait frappé suffisamment fort pour le faire chuter par terre, la lampe roulant lassement sur le sol. Les filles crièrent à s’en péter les cordes vocales, comme Gaito … Akuno s’évanouit … lentement en entendant Taishi hurler de douleur et ses amis appelé à l’aide …
5 A.M.
L’odeur était terriblement désagréable pour les narines. Une odeur de sang, de chair en putréfaction. Akuno se réveilla lentement avec un horrible mal de crâne … il avait un sacré bosse au front, une partie de son visage en sang. Il tente de bouger les mains, il se rend compte qu’elles sont attachés par des chaines vu le cliquetis faites par ces dernières. Il a cette sensation désagréable d’être lourd. Il a froid. La douleur sentit à ses poignets et ses épaules lui font penser qu’il est suspendu. Il ouvre lentement ses yeux. Il voit flou … mais une lumière était présente … très faible, juste de quoi voir vaguement autour de lui. Il se rend compte qu’il est dans une pièce isolé. Il y avait beaucoup de sang par terre, sur la table en fasse de lui et sur les murs.
-Putain … où … où suis-je ? - Voilà l’avant dernier … qui se réveille …Akuno regarde en direction de la voix, sourcils fortement froncé. C’était cette même voix … bon sang … Qu’est-ce qui se passait ? Pourquoi il l’avait attaché ! Il était encore attaché et suspendu depuis le plafond, il sentait le sol du bout de ses doigts. Lentement, des bruits de pas s’avancèrent vers lui. Son agresseur s’avançait jusqu’à lui … jusqu’à être visible.
C’était … comment dire … répugnant à voir. C’était apparemment un homme d’un mètre quatre-vingt-cinq approximativement, il n’était pas maigre, ne semblait pas très musclé au premier abord. Il avait des cheveux châtains avec des reflets de bronze. Il avait encore ces yeux argentés … vide de vie. Il avait une paire d’oreille de lièvre, de la même couleur que ses cheveux. Sauf que l’une des deux était plus petite de moitié. En fait, on aurait même dit qu’elle était arrachée … Son visage était tout simplement affreux, défiguré par endroit. Il avait deux petits piercings noirs à la lèvre inférieure, une large cicatrice qui partait d’un coin de son visage, traversait le nez et s’arrêtait sur l’autre pommette. Une autre cicatrice traversait littéralement son œil droit. De son œil gauche, on vit une ouverture peu en dessous de cette dernière pour s’arrêter à l’encoche de ses lèvres. En parlant d’encoche de la bouche … on aurait dis qu’il avait une ouverture prolongé de chaque coté. Une partie de son visage était arraché au niveau de ses joues. On pouvait littéralement voire toute sa dentition, des dents très humaines.
Il semblait être
habillé d’une veste en cuir brune, rafistolée par endroit. Son pantalon était un jean noir écorché par-ci, par là. Il avait des bottes sombres dans un état lamentable aussi. On pouvait voir ses orteils griffus aux deux pieds.
Il était vraiment bizarre … son corps semblait ouvert … par endroit. On voyait ses vaisseaux sanguins, ses organes, parfois ses côtes, ses muscles … on voyait aussi qu’il avait été comme cousus.
Akuno était blême, ne sachant plus où se mettre. Il fronce fortement ses sourcils alors, tente le tout pour le tout ! Il serre ses doigts et tente d’user de son don. Il maitrisait l’air … mais … à la grande surprise de ce dernier … rien ne se passait. Il retenta son contrôle … rien. Du vide … un gros silence.
C’est alors que le Terranide se mit à bouger quelque peu ses lèvres, comme si il tentait de sourire, entre ouvrit sa bouche … un léger ricanement … qui s’en suivit par un rire gras.
-ha ! Ha ha ! Un Esper ! Cela fait longtemps que … j’ai plus tranché d’Esper ! Pas de bol gamin … j’en suis un aussi … Enfin, en quelques sorte … Il ferme ses yeux avant de le regarder, calme …
Tu dois surement te demander … Ce que tu fais là. Ce que sont … devenus tes amis ?Effectivement, c’était des questions qu’Akuno se posait ! Il le regardait avec un regard remplit de haine…
-Qui es-tu ?! Que nous veux-tu ?!- Qui je suis ? Il semblait réfléchit.
Hm … tu permets ? Le terranide partit, prit une chaise grinçante et la ramena lentement jusqu’à l’adolescent. Il s’assied ensuite dessus.
Qui je suis … je ne le sais plus moi-même. Je sais juste … que j’étais humain … avant de devenir ce que je suis. J’étais … gardien ? Oui … oui, oui … Gardien … De cet hôpital même … il y a de cela cinquante ans … Mon nom ? Je crois … ho … cela n’a plus d’importance … Mes … créateurs … m’ont nommés Springtrap, Springy pour les intimes … En référence … de mon âme … coincé dans ce corps immortel… hé … Si tu savais … comme j’ai souffert durant de longues heures, de longues semaines, de longues années … ce corps … peut entièrement être réparé … il me suffit juste de changer les pièces abimées …Cela expliquait donc les ouvertures, les endroits où il manquait de la peau où encore certain endroits recousu sur son corps … Springtrap se regarde un instant, comme s’il s’admirait.
- J’ai … vécu ici … presque toute ma vie. J’ai gardé … des habitudes de mon vivant … Tu sais. Quand tu es garde, surtout de nuit … tu te fais royalement chier … dans un hôpital de treize étages … Alors pour m’occuper, j’allais dans les étages dédiés aux femmes … je passais mes mains sur leurs jambes … remontant leurs petites chemises bleues claires … je leur disais que si elle criait … je les tuerai … Elles avaient tellement peur de moi du coup … qu’elles m’ont laissé les toucher. Sans se débattre …Hm … il ferme les yeux, comme se rappelant du bon vieux temps.
Je repense … au goût qu’elle avait … c’était … exquis … Parfois, je rouvrais leurs plaies pendant l’acte. Voir le sang couler, l’odeur s’en dégager … Aaahh … je crois … que j’ai jamais connu … telles jouissance, tels orgasmes ! Il regarde Akuno qui était, quant à lui, dégouté par ses paroles.
Et puis … le directeur la su, ca lui à pas plus … alors … il m’envoya dans une section dont je ne connaissais même pas l’existence. C’était … à ce niveau … il y avait une petite poignée de créature comme moi d’apparence. Ils appelaient cela des … Terranides je crois … Il étaient très bien traités … pour la plus part … Il ricane.
Les pauvres … ils étaient tous bon à finir dans l’abattoir ! Mais bon … on m’a piégé … je me rappelle plus de tout. C’est flou … on m’a emporté ici … cette table, tu vois … C’est la dernière chose que je me rappelle avant de devenir … ce que je suis … Il regarde doucement la table remplit d’ustensiles. Des outils de tortures de toutes sortes étaient présent …
- j’ai attendu longtemps avant d’être libéré … c’était lors de la fermeture de l’hôpital … Les terranides en ont profité pour tous filer … moi aussi … Et … j’ai commencé à les tuer durant la fuite. J’ai pris ce que j’avais sous la main ! Des pierres, des ciseaux, même mes griffes étaient mes armes ! J’arrachais leurs visages, je dévorais leurs gorges alors qu’ils étaient encore bien vivants ! Je pouvais les rattraper en pleine course ! Je fais des bonds incroyables ! Mon odorat est fin ! Et … Ce que j’aime par-dessus tout chez moi … c’est ma capacité à inhiber les pouvoirs des autres ! J’ai remarqué qu’en dessous de deux-cents mètres, les proies étaient à ma merci ! C’est génial tu ne trouves pas ?? Mais qu’est-ce que je suis au final ? Un humain ? Un Esper ? Un Terranide ? Je ne crois même pas qu’on peut me qualifier dans une de ces branches là … hm … alors que suis-je ? Un monstre ? Oui … certainement !Il se lève, agrippe Akuno par son veston de lycéen pour l’approcher de lui. Springy avait les yeux écarquillé, plongeant son regard dans le sien et se mit à rire.
- Hein ?! Qu’est-ce que t’en pense ? Tu ne dis rien ? … je suis … trop bavard peut-être ?
Il semblait comme déçut, le lâchant alors. Il se tourne vers la table, comme triste. Il ajouta que ce n’était pas un souci … qu’il allait trouver un autre moyen de l’amuser … Il prit lentement un scalpel émoussé et revint près du lycéen. Il plissa ses yeux, affichant difficilement un petit sourire.
- Ma passion, c’est l’anatomie … Et toi ?
Akuno écarquilla les yeux, sachant qu’il allait le faire souffrir. Il lui hurla de se reculer ! Mais le Terranide n’écouta pas. Il le trouvait très … lourd. Il allait régler ça. Il lui força à ouvrir sa bouche et prit sa langue entre le pouce et l’index et tira fort dessus. Il se mit lentement à la découper à la base. Le lycéen hurlait, secouait ses pieds dans le vide alors que le fou sifflotait une vieille chansonnette des années quarante. Une fois la langue coupée, il a jeta comme une vulgaire chaussette. Il observe ses yeux, pris soin de lui ôter les paupières pour que sa proie observe son œuvre de dissection ! Son regard se porte sur son corps … il arrache la tunique avec ses griffes et observe son torse … Springtrap ronronne, pose la lame sur la peau et lentement il découpe une bonne partie de la peau de l’humain. Une fois la couche épidermique coupée et retiré dans les cris de douleur d’Akuno, le psychopathe prit quelque chose de plus … intéressant. Il prit un écarteur comme on trouve dans les salles de laboratoire, il le pose entre deux cotes du coté gauche et se mit à les écarter quitte à briser ces derniers avant de reprendre sa dissection. Il retire sans gènes un lobe du poumon qu’il mordit dedans, avala et jeta le reste comme un bout de chair inutile. Il voit ensuite son cœur battre.
- Ma beauté … tu es là ! ♥
Il posa le scalpel, prit le cœur pulsant dans ses main et se mit à tirer à plusieurs reprise. Il finit par le luit arracher, le cœur éjaculait les quelques décilitres de sang qu’il avait à l’intérieur. Il observait ce formidable organe battre encore un peu de lui-même dans sa main alors qu’Akuno se vidait littéralement de son sang.
Springtrap partit alors, laissant sa proie mourir à petit feu. Ses cris de douleurs et de désespoirs sonnaient comme des symphonies à ses oreilles. Quel son mélodieux ! Il partit doucement se regarder dans la glace, tourne sa tête à gauche, puis à droite, mettant le cœur près de sa gorge.
- Hm … un trophée de plus qui partira rejoindre ma collection !
Il entendit alors doucement une voix féminine crier de peur dans la pièce d’à coté. Il sourit. Akuno tremble … reconnaissant la voix de sa petite amie : Mikoto … Il murmure lentement un
« noooon … ». Ce qui ne laissa pas le taré sans réactions. Il sourit, regarde Akuno.
-Je vais allez jouer un peu avec ta petite copine … Je prendrais bien soiiiinnnn d’elle … c’est promis alors que toi … tu vas bien dormir !Il rit alors qu’il quittait lentement la pièce, laissant le jeune binoclard lentement se vider de son sang, s’évanouir … sentir la mort le saisir … alors qu’au loin … il entendit une dernière fois le rire du Springtrap.
L’horloge sonne au loin … Il est …
6 A.M.